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Analyse de la structure financière d'une entreprise prestataire de services: cas de la COBENAM

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par Juliette S. S. CHANGO
Université d'Abomey-Calavi (Bénin) - Maà®trise 2009
  

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1-1-5 La notion de rentabilité

La rentabilité de l'entreprise est appréciée à partir de sa structure financière. Selon BARREAU et DELAHAYE (2003) << la rentabilité est le quotient d'un résultat obtenu par le capital engagé pour l'obtenir >>.

On distingue :

- La rentabilité économique (ROI)

La rentabilité économique d'après MBANGALA (2002) est : << la capacité bénéficiaire de l'entreprise en neutralisant la rémunération du capital investiqu'il s'agisse de fonds propres ou de fonds de tiers>>.

ROI =

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- La rentabilité sociale

La valeur ajoutée (VA) dans son acception micro-économique mesure la richesse créée par un agent économique par ses propres moyens du fait de son activité industrielle, commerciale ou prestation de services. Son intérêt consiste à éclairer sur la nature de la répartition des revenus entre les différentes composantes ci-dessous :

- les charges du personnel pour rémunérer le capital humain ;

- dotation aux amortissements et provisions pour rémunérer le capital physique ;

- charges fiscales pour rémunérer les pouvoirs publics;

- résultat net pour les apporteurs des capitaux.

En effet, la rentabilité sociale concerne le premier point des composantes

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LA PART DES TRAVAILLEURS EN% DE LA RICHESSE CREEE = *100

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- La rentabilité financière

Elle intéresse le plus souvent les associés en ce sens que si elle est supérieure au taux d'intérêt pratiqué sur le marché financier, l'entreprise n'aura pas de problèmes pour l'augmentation des capitaux propres au moment opportun.

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ROE =

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Selon CHARREAUX (2003), l'analyse de la rentabilité des capitaux propres soulève différents types de problèmes: en premier lieu, le choix de la mesure de la rentabilité et en second lieu, l'invention d'une norme à considérer. Enfin, il est important de pouvoir s'appuyer sur un schéma qui permette d'aller plus loin dans l'étude de la formation de la rentabilité; ce schéma s'appuie sur la relation de l'effet de levier financier.

1-1-6 La notion d'effet de levier financier

Selon BARREAU et DELAHAYE (2003), le levier financier est l'incidence de l'endettement de l'entreprise sur la rentabilité de ses capitaux propres (ou rentabilité financière). Ainsi, l'effet de levier financier est l'accroissement du bénéfice provenant du financement par l'emprunt d'un

investissement dont la rentabilité est supérieure au taux d'intérêt de l'emprunt.

Soit Rf la rentabilité financière. Soient :

K : les capitaux propres

D : les dettes financières

B : le bénéfice de l'exercice

A : Actif total

0 : le taux d'impôt sur le BIC

i : le coüt des dettes financières

ro : la rentabilité économique (ROI) EBIT = roxA

B = (ro xA) - iD or A =K+D = ro (K+D) --iD

= roK+roD - iD

= roK + (ro - i) D

B/k = ro + (ro -- i) D/k

Rf = ro + '(ro-i)

 

A ½est appele levier financier

En presence d'imposition,

- si l'entreprise n'est pas endettée (D=0) Rf = (1-0) ro

- Si l'entreprise est endettée (1-0) #172; « (ro-i) mesure l'effet de levier financier.

1-1-7 La notion de risque de défaillance financière

La défaillance financire s'explique par le fait que l'entreprise ne peut plus faire structurellement face à ses décaissements et son passif à court terme est nettement supérieur à son actif réalisable. C'est donc la situation dans laquelle une entreprise donnée ne peut pas rembourser ses prêteurs, ses actionnaires détenant des actions de préférence, ses fournisseurs, etc.

Au nombre des méthodes qui existent sur l'analyse du risque de défaillance, nous avons l'approche statistique multidimensionnelle. Cette approche porte sur l'appréciation globale de la situation financire de l'entreprise à partir des ratios considérés simultanément.

La princjale méthode statistique utilisée dans cette approche pour l'évaluation du risque de défaillance est l'analyse discriminante. Altman, en 1968, a utilisé pour la premire fois cette méthode en construisant une fonction discriminante à cinq variables pour évaluer le risque de défaillance des entreprises. Plusieurs modèles ont été développés dans cette approche : d'Altman développés et Lavage (1981) Canada Ko (1982), Japon-Bondos (1981), France-Grammativis et Gloubos (1984).

En effet, Altman et lavalée ont construit à partir de onze (11) ratios financiers et d'un échantillon de vingt et sept (27) entreprises défaillantes entre 1970 et 1979 et vingt et sept autres non défaillantes pendant la même période la fonction discriminante suivante :

Z = -1,626 +0,234X1-0,531X2+ 1,002X3+ 0,972X4+ 0,612X5Avec

X1 = CAHT/ AT

X2 = dettes totales / AT

X3 = AC / DCT

X4 = RAI / dettes totales

X5 = taux de croissance des capitaux propres - taux de croissance des actifs

Les deux auteurs proposent la règle de classement suivante : Z > 0 ; entreprise saine

Z < 0 ; entreprise défaillante

1-2 Les fondements théoriques de l'étude

L'objectif d'un gestionnaire financier est de déterminer la structure financière optimale qui permet de minimiser le coût du capital afin de maximiser la valeur de l'entreprise. Cette préoccupation a été analysée par plusieurs approches théoriques.

L'étude de la structure financière des entreprises a pris de l'importance dès la fin des années 50 et précisément avec l'apparition en 1959 de l'article de Modigliani et Miller. Ces deux auteurs visent deux objectifs à travers cet article. Il s'agit de construire une théorie de l'incidence de la structure de financement sur la valeur de la firme en situation d'incertitude et de montrer comment cette théorie pouvait être utilisée pour résoudre la question du coût du capital et développer une théorie de l'investissement en situation d'incertitude. En effet, ils considèrent que la structure financière n'a pas d'impact sur la valeur de lèntreprise.

Cette théorie de neutralité de Modigliani et Miller est remise en cause par de nouvelles théories qui ont été développées à partir des années 70.

La théorie positive de l'agence de Jensen et Meckling (1976) stipule que la structure optimale de financement s'obtient par arbitrage entre les coûts d'agence associés au financement par fonds propres externes et de ceux liés à

l'endettement. L'optimum correspond donc à la minimisation des coûts d'agence totaux. Ainsi, les traditionalistes soutiennent la thèse de lèxistence d'une structure financière optimale c'est-à-dire que la valeur d'une entreprise dépend de sa structure financière.

La finance d'entreprise apparait comme une discipline qui a pour objectif d'étudier l'ensemble des problèmes financiers de l'entreprise. Elle inclut l'étude des techniques permettant d'apprécier la santé financière d'une entreprise à travers l'analyse financière, elle détermine les méthodes qui permettent de prendre des décisions financières à base de la gestion financière et enfin suppose un effort de réflexion sur l'ensemble des aspects des études théoriques pratiques de la finance d'entreprise.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard