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Fiscalité et choix de gestion

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par Rojo Nandrianina RAZAKAMAHEFA
Université d'Antananarivo - Maitrise en Sciences de Gestion 2012
  

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B. Analyse politique fiscale de la BLTC G.I.E

La BLTC est une petite entreprise qui a opté pour l'optimisation de ses coûts fiscaux en essayant à chaque fois de diminuer les coûts financiers liés à la fiscalité. C'est un pari risqué mais qui a des avantages à ne pas négliger et quelques embûches très dangereuses au point de vue financier et juridique si l'entreprise venait à faire une erreur d'appréciation.

1. Forces

La politique fiscale de l'entité est avantageuse du fait de la maitrise du facteur fiscal et donc des coûts financiers qu'elle peut engendrer. Elle a su adapter sa stratégie fiscale à la réalité qu'elle vivait (recherche de partenaire) et à minimiser en même temps ses coûts fiscaux

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jusqu'à l'arrivée de ses aides financières et ainsi à continuer d'exister malgré les nombreuses difficultés qui l'ont frappées. Aussi, les textes et législations en vigueur sont susceptibles de modification ou de révolution selon la politique que l'Etat veut adopter en raison de la situation économique que traverse le pays. Mais le gérant de la BLTC sera surement préparer à cette éventualité car il est tout le temps à l'écoute des soucis fiscaux de l'entreprise. Il y a également des transactions qui sont fiscalement désavantageuses par rapport à d'autres et nécessitent de la prudence dans leurs réalisations. Mais vu l'expertise, l'expérience et la connaissance des différents domaines concernant la fiscalité du gérant&founders, il peut affronter ce genre de situation sans trop de problèmes.

2. Faiblesses

L'optimisation fiscale effectuée par la BLTC n'est pas sans risque car une ingérence aussi minime qu'elle peut paraitre peut entrainer des coûts financiers importants ou un litige avec l'administration fiscale pouvant avoir des répercussions sur l'activité de l'entreprise elle-même. La méconnaissance ou la mauvaise interprétation du responsable de la fiscalité du groupe d'un texte, d'une législation ou d'une loi peut plonger toute l'organisation dans une impasse. Il faut donc être à jour systématiquement, ce qui est très dure pour la société car le gérant est en charge de nombreuses autres tâches aussi importantes les unes autant que les autres.

C. Les limites de l'optimisation fiscale

L'optimisation fiscale veut dire minimiser les coûts fiscaux d'une façon saine en utilisant les textes et lois en vigueur sans les déroger ou passer par-dessus. C'est un moyen de payer le moins d'impôts possible en respectant la légalité. Comme le dit John Maynard Keynes « éviter de payer des impôts est la seule recherche intellectuelle gratifiante ». C'est pourtant impossible de ne pas payer d'impôt donc il vaut mieux en payer le moins possible. Il y a néanmoins des limites à ne pas franchir et des barrières qui ne dépendent pas du bon vouloir de l'entité. Tel que l'abus de droit, l'acte anormal de gestion, les limites économiques et l'évasion et les fraudes fiscales ainsi que l'insécurité juridique. Les deux premières notions seront expliquées ultérieurement car elles sont les moins connues du grand public.

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Quant aux limites économiques, ceux sont des variables à prendre en compte car le facteur fiscal n'est pas le seul aspect à étudier pour une optimisation des coûts fiscaux, il faut aussi placer un regard sur les coûts de transaction nécessaire à la réalisation de l'opération de minimisation des coûts fiscaux, les coûts liés à la formation, l'adaptation à un nouveau type de stratégie fiscale et les impacts que ceux - ci auront sur la situation financière en général de l'entité.

L'insécurité juridique, elle, est présente car la fiscalité est à base de droit fiscal, du CGI, de la loi des finances qui sont dès fois assez difficiles à relier aves les normes comptables (Normes IAS/IFRS, USGAAP). Le changement des lois fiscales malgaches et la loi des finances qui est en perpétuel refonte troublent les entreprises et leur font ressentir un sentiment d'insécurité au niveau juridique. Les entités doivent rechercher une stratégie fiscale légale, la moins onéreuse, tout en se souciant des possibilités d'amendes et pénalités qu'elle pourrait engendrer.

Les fraudes et évasions fiscales sont les barrières à ne pas franchir pour une bonne gestion fiscale. Ceux sont des tentations qui touchent les chefs d'entreprises car le taux d'imposition à Madagascar étant élevé au goût de plusieurs d'entre eux. La fraude fiscale se passe souvent par la dissimulation d'une partie du bénéfice ou la création de charge inexistante pour une diminution du bénéfice ou par d'autres stratagèmes irrespectueux des lois. L'évasion fiscale est le non paiement des impôts dû à l'Etat en ayant recours généralement à la corruption.

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe