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Analyse de la variation des prix des poissons produits et commercialisés dans les centres urbains du Katanga: cas de Kalemie, Likasi, Lubumbashi et Kolwezi

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par Maurice KESONGA NSELE
Université de Lubumbashi - Ir. Agroéconomiste 2013
  

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    0. INTRODUCTION

    O.1.Problématique

    Le monde entier est bousculé par un sérieux problème actuel, fréquent dans presque tous les pays et surtout dans les pays en voie de développement et plus encore spectaculaire aux pays du nord (pays pauvres et sous développé), le quel est induit par la hausse des prix des denrées alimentaires depuis le second semestre de l'année 2008, ou à peu près68% de la population mondiale s'en trouve touché (PAM, 2009).

    La crise alimentaire mondiale de 2007-2008 a pour principal effet, une forte hausse de prix des denrées alimentaires des bases, plongeant la population dans un état de crise quelques régions les plus pauvres et causant une instabilité politique et des émeutes dans plusieurs pays (FAO, 2008).

    En Afrique la situation de la hausse de prix des denrées alimentaires s'accentue en croient les écrivains, du fait que beaucoup des pays africain regorgent des potentialités agricoles incomparables et exceptionnelles, mais n'arrivent pas à disponibilisé des quantités suffisantes de leurs productions au profit de leurs populations par l'exploitation de ces potentialités.

    Cet aspect de non exploitation des potentialités agronomiques des pays africains les soumettent à une dépendance alimentaire permanente et sont obligés de faire vivre leurs populations des importations d'une gamme des denrées alimentaires des pays limitrophes, et d'une région vers une autre, pour couvrir les besoins alimentaires locaux avec une stricte conséquence, l'imposition et régulier changement aux multiples frais de transport alloués pour la traversée des frontières...cas du sud de la République démocratique du Congo et la république zambienne (Beltrade,2007).

    En 2007, la hausse mondiale des prix des produits agricoles a été de 40%, cette tendance s'est exacerbée au début de l'année 2008 ou les prix des produits de premières nécessités ont progressé, or contrairement aux pays riches ou la plupart de l'alimentation dans les revenus se situe entre 10% à 20%, elles atteint 60% à 90% dans le pays en voie de développement, cette situation a provoqué une crise alimentaire généralisée et des troubles des faims dans le monde en développement (PAM,2009).

    Face à cette alarmante crise alimentaire et pour un développement durable et soutenu, l'agriculture dans son sens large reste le moteur pourquoi pas la colonne vertébrale qui apportera sa contribution à la satisfaction des besoins nutritionnels par le truchement d'une disponibilité des produits et d'une stabilité des prix sur les marchés pour une population mondiale en croissance (Kalumbu, 2009).

    En RDC, 73% de la population se trouve en situation d'insécurité alimentaire lié à l'inaccessibilité des denrées alimentaires. Le pouvoir d'achat limité des ménages ne donne pas l'accès à toute personne des se procurer de l'alimentation. (Tshingombe, 2009)

    Le Katanga étant la province minière de la république démocratique du Congo, n'échappe pas à cette alarmante crise alimentaire, dans le sens ou les besoins alimentaires des ménages katangais ne sont pas couvert par la production locale actuel, cette situation s'explique du faite que la croissance démographique qui est de l'ordre de 3,9% se situe au-dessus du taux de la croissance en production vivrière de l'ordre de 2,5 pourcent et de 2% pour la pèche et de 1% pour l'élevage (Anonyme,2008).

    La FAO estime que le poisson constitue 22% de la ration protéique en Afrique subsaharienne, cependant dans les pays les plus pauvres ce taux peut dépasser 50% en particulier lorsque les autres sources des protéines animales sont rares et chère. Dans les état côtiers de l'Afrique de l'ouest ou les poissons occupe une place centrale dans l'économie locale depuis les siècles, la proportion des protéines animales provenant de la consommation des poissons est extrêmementélevée(47% au Sénégal, 62% en Gambie, 63 en sierra Léone) en absence des autres protéines provenant de la production animale et ou lorsque la population acquis une préférence pour la consommation, l'apport calorifique des poissons peut atteindre 180calories/habitant et /jour , la consommation des poissons constitue alors un bon moyen pour lutter contre l'insécurité alimentaire qui règne en république démocratique du Congo et particulièrement au Katanga(Anonyme,2000).

    Cependant la province du Katanga dispose des potentialités énormes en matière de pêche, grâceà ses lacs naturels et au fleuve Congo et ses affluents ainsi que d'autres rivières caractérisées par une très grande diversité des espèces des poissons consommables comme par exemple (lac Tanganyika) contenant 825 espèces disposées dans ses sept strates (Anonyme 2005).

    Selon (Kiatoko, 2010) le poisson est parmi les aliments les plus protéiques et les moins chères tenant compte des protéines d'origine animales et que sa vente à des prix accessible permettrait la population katangaise de le consommer et combattre l'insécurité alimentaire.

    Le paradoxe en est que, malgré ces potentialités que dispose la province du Katanga en matière de la pèche, 65% de la population katangaise n'ont pas des réserves en poisson problème lié à l'inaccessibilité à cause de la variation des prix.

    Cependant la répartition et la variation des prix des poissons consommer au Katanga et commercialisés dans ces différents centres urbains n'est pas encore explicité clairement, c'est ainsi que nous nous sommes investis pour en faire l'objet de notre étude.

    Par ailleurs, tout au long de ce travail, nous essaierons de répondre aux quelques questions suivantes :

    · Quelles sont les périodes au cours desquelles les prix des poissons varient sensiblement ?

    · Quelles sont les principales causes de variation prix des poissons dans les centres urbains du Katanga ?

    · La variation est-elle temporelle ou spatiale ?

    0.2. Hypothèses

    · Les prix des poissons varieraient selon les saisons (saison de pluie ou sèche), et la période de fermeture ou non ;

    · la non valorisation du secteur de la pèche et de l'infrastructure, serait la cause principale de la variation des prix des poissons et certains facteurs contrôlables commela fermeture des rivières et d'autres facteurs non contrôlables comme la présence exagérée des intermédiaires dans la commercialisation des poissons seraient aussi les causes de la variation des prix des poissons dans les centres urbains du Katanga ;

    · les prix des poissons varieraient au Katanga dans le temps et dans l'espace, vu qu'il s'agit de différentes villes et à des années ou périodes différentes, il n'y aurait que des variations.

    0.3. Objectif général

    L'objectif général de ce travail est de faire une analyse de la variation des prix des poissons dans différents centres urbains du Katanga : cas de la ville de Lubumbashi, de Kolwezi, de Likasi et de Kalemie.

    0 .4. Objectifs spécifiques

    Ø Evaluer la variation annuelle des prix des poissons dans les différents centres concernés par l'étude ;

    Ø Evaluer la variation spatiale et temporelle des prix sur ces centres ;

    Ø Comparer les prix des poissons pour ces différents centres urbains ;

    Ø Etudier la distribution des prix des poissons dans ces différents centres ;

    Ø Comparer les prix sur les différents marchés de Lubumbashi.

    0.5. Choix et intérêt du sujet

    Le choix et intérêt de ce sujet peuvent être illustrés sur le plan social et scientifique: Au travers ce travail, une médiation existera entre les autorités politico-administratives et les consommateurs des poissons au Katanga dans le sens ou , ce sujet illustres les déséquilibres mensuelle et annuelle entre l'offre locale et la demande des poissons dans les différents centre du Katanga, au point ou les autorités peuvent agir en fonction de nos résultats pour bien résoudre le problème de la variation de prix des poissons au Katanga ce qui est même à la base de l'inaccessibilité des ménages katangais à la consommation des poissons.

    0.6. Le but

    Le but de cette étude est de contribuer à la connaissance de la variation des prix sur les marchés des centres urbains du Katanga, en vue de mettre sur pieds des mesures qui permettraient d'assurer un accès facile à la dite denrée qui serait aussi un moyen de lutter contre l'insécurité alimentaire dans les centres urbains du Katanga.

    0.7. Délimitation du sujet

    Notre étude couvre la période allant du début décembre jusqu'à la fin du mois de juin, au cours de l'année 2012-2013, soit (6 mois).

    Les enquêtes ont été réalisées dans quatre centres urbains du Katanga (la ville de Lubumbashi, la ville de Likasi, la ville de Kolwezi et la ville de Kalemie).

    0.8. Canevas

    Outre l'introduction et la conclusion générale, ce travail est subdivisé en quatre chapitres. Le premier les généralités, le deuxième chapitre porte sur le milieu matériel et méthodes, la troisième porte sur la présentation et l'interprétation des résultats et le quatrième chapitre porte sur la discussion.

    CHAPITRE PREMIER : GENERALITES

    1.0. Introduction

    La crise alimentaire mondiale de 2007-2008 avait pour origine une forte hausse des prix des denrées alimentaires plongeant dans un état des crises quelques une des régions les plus pauvres du monde et causant ainsi une instabilité politique et des grandes troubles dans plusieurs pays du monde.

    1.1. Définition des concepts de base

    1.1.1. L'Analyse

    Examen méthodique permettant de distinguer les différentes parties d'un problème et de définir leurs rapports (La rousse, 2010).

    1.1.2. La variation

    Changement, modification. (La rousse ,2010)

    1.1.3. La fluctuation

    C'est une variation continuelle, une transformation alternative, la fluctuation de prix. (Larousse, 1984).

    1.1.4. Le prix

    C'est le montant monétaire échangé contre un bien ou un service lors d'un achat ou d'une vente(Stieglitz, 2000).

    1.2. Les différentes catégories de prix

    1.2.1. Le prix imposé

    Ce sont des prix qui sont fixés uniquement par les vendeurs. C'est le cas de produits manufacturés.

    1.2.2. Le prix librement débattu

    Ils se déterminent sur le marché. Ils ne sont pas connus d'avance.

    1.2.3. Les mercuriales

    Sont des états de prix de vente des denrées, établis après chaque marché. Elles peuvent être établies par les autorités municipales, par les pouvoirs publics, par les organisations professionnelles. Elles sont publiées par les journaux.

    Les mercuriales permettent aux acheteurs de connaitre les cours de marchés précédents et de les guider, dans leurs achats ou dans leurs ventes.

    1.3.Le marché

    C'est le lieu de rencontre entre l'offre et la demande d'un bien ou d'un service, c'est donc là que se fixe le prix d'équilibre si les conditions de la libre concurrence sont respectées (Capul et al, 2005).

    Le marché est un ensemble de débouchés dont dispose une industrie, une institution ou un état pour un échange des biens ou des services, de valeur à la potentialité contre une valeur matérielle, monétaire contractuelle (Lapierre 1986).

    1.3.1. L'offre

    C'est la quantité des biens offerts sur le marché à un prix donné (FAO, 2001).

    1.3.2.La demande

    Elle est la quantité des produits que les demandeurs sont prêt à payer pour acheter à un prix donné. (Nkulu,2008).

    1.4. Les prix et le marché des produit agricole

    1.4.1. Observation et caractères des prix agricoles

    Ø Les prix ne sont pas fixes ; La formation des prix obéit à des lois économiques complexes. Si on observe les prix, on constate qu'ils varient suivant les biens, mais, pour un même bien, ils varient aussi dans le temps et dans l'espace.

    Ø Les prix agricoles sont fluctuants ; Leurs fluctuations sont de différentes natures et ont des origines diverses. On peut classer leurs fluctuations dans l'un des groupes ;

    Ø Les prix agricoles sont saisonniers ;

    Ø Ils varient par rapport au temps, les prix agricoles varient d'une année à une autre indépendamment des variations de la valeur de la monnaie, les prix agricoles ne sont pas identiques ;

    Ø Ils dépendent des décisions gouvernementales ;

    Ø Ils sont interdépendants, le prix d'un produit est souvent influencé par le prix d'un autre produit au quel il directement et indirectement lié ;

    Ø Ils sont concurrentiels, Il s'agit des produits pouvant satisfaire le même besoin.

    Ø Ils sont complémentaires ;Il s'agit des produits dont la consommation de l'un entraine la consommation de l'autre.

    Ø Ils sont solidaires, Sont des produits qui se vendent sur les marchés différents.

    Ø Ils sont substituables

    Ø Les prix varient aux différents stades de distribution, Pour un produit déterminé, il existe plusieurs prix (Bourret, 1980)

    1.4.2. L'organisation des marches agricole et la politique des prix

    1.4.2.1.Considérations générales

    De tout temps les pouvoirs publics sont intervenus sur les marchés agricoles et cette intervention a pour but de maintenir les prix des denrées alimentaires à des niveaux accessibles par les populations urbains étant donnés que l'agriculture se pratique généralement dans les milieux ruraux. Et l'on signale que cette politique des prix n'était mise en pratique en France qu'avant le 19ème siècle.

    Ce n'est qu'à la fin du 19èmesiècle que le gouvernement commence à se préoccuper du sort des paysans. C'est-à-dire à partir du moment où le produit agricole commence à entrer vraiment dans l'économie de marché. Donc on pouvait parler de la politique  économie agricole de l'état se veut libérale. C'est-à-dire que c'est le libre jeu de la concurrence qui doit faire le prix. Mais malgré le désir de rester libéral on prend alors conscience de la nécessité d'intervenir sur le marché agricole. Depuis, les pouvoirs publics se sont toujours préoccupés des déséquilibres qui apparaissent périodiquement sur les marchés agricoles et qui ont pour effet déstabilisé les prix agricole. (Tornier, 1995)

    1.4.3. Les facteurs influençant les déséquilibres sur les marches agricole

    · La pénurie (le manque)

    La pénurie engendre une hausse exagérée des prix.

    · Pléthore (l'abondance)

    Fait effondrer les prix à la production (ruine des producteurs).

    Nous devons noter que ces déséquilibres sont généralement si graves qu'il faut essayer d'organiser les marchés de telle sorte que les quantités de marchandises produites (offertes) correspondent aux besoins solvables des acheteurs.

    1.4.4. Le maintien de l'équilibre du marche

    Pour maintenir l'équilibre on peut :

    Ø Agir sur l'offre, pour le faire augmenter ou diminuer.

    Ø Agir sur la demande, pour s'adapter à l'offre.

    1.5. Etude du marché agricole

    1.5.1. La définition

    Avant d'entreprendre une action concernant le marché d'un produit déterminé, il est nécessaire d'analyser l'ensemble des problèmes techniques et économiques posés sur la commercialisation de ce produit. On appelle alors « l'étude du marché » la recherche approfondie des données concernant les différents éléments de la distribution d'un produit.

    1.5.2. Les étapes d'une étude du marche

    v Etude du produit, ici on observe les paramètres suivant :Sa nature, sa présentation, son utilisation, ses avantages et ses inconvénients.

    v L'offre, organisation de la production, étude des produits concurrents.

    v La demande, On fait une analyse de la demande actuelle. Dans le temps, (demande régulière ou saisonnière),dans l'espace, (localisation des zones de consommation)Elasticité de la demande par rapport au prix, le pouvoir d'achat de consommateurs

    Il faudrait aussi analyser la demandes potentielle, c'est-à-dire celle de non-consommateurs susceptibles de le devenir.

    v La distribution, ici on étudie comment sont effectués les fonctions de distribution, le rôle et fonction des intermédiaires, implantation des point de vente.

    1.5.3. La réalisation d'une étude du marche

    Selon Tournier (1995), cette étude est généralement faite qu'au moyen d'enquêtes auprès des producteurs et des consommateurs des produits. En France, un certain nombre d'organismes comme le centre de recherche et de documentation sur la consommation, l'union fédérale de la consommation, procèdent à des enquêtes qui permettent d'orienter la production en fonction de l'évolution de la consommation.

    1° Action sur l'offre

    § L'offre insuffisante, Il faudrait essayer de l'augmenter

    a. A court terme

    On peut :

    · Libérer les stocks (céréale, viande, poissons etc...)

    · Faire les importations

    · Introduire certaine pratique pour augmenter l'offre

    · Rendre obligatoire la loi de substitution

    b. A long terme

    On peut :

    Ø Encourager une production ;

    · En donnant les primes à la culture ;

    · En versant des subventions ;

    · En pratiquant des exonérations d'impôts sur tout foncier ;

    · En fixant des prix d'objectifs à la hausse.

    Ø Rendre les cultures obligatoire ; toute les actions qui tendent à augmenter l'offre sont généralement favorable aux consommateurs car elle entraine une baisse des prix.

    v L'offre est trop importante

    a. A court terme

    Il faudrait rapidement restreindre l'offre : on peut :

    · Stocker ;

    · Pratiquer le malthusianisme, c'est-à-dire détruire tout ou partie de la récolte ;

    · Echelonner les ventes ;

    · Réduire les importations ;

    · Favoriser les exportations.

    b. A long terme

    Il faudrait rapidement restreindre l'offre : on peut :

    · Stocker ;

    · Pratiquer le malthusianisme, c'est-à-dire détruire tout ou partie de la récolte ;

    · Echelonner les ventes ;

    · Réduire les importations ;

    · Favoriser les exportations.

    · On fait souvent du malthusianisme préventif, qui consiste à réduire le capital de production.

    · Le malthusianisme est une méthode antisociale puisqu'elle consiste à détruire des richesses produites : elle doit disparaitre.

    2° Action sur la demande

    Lorsque la demande est supérieure à l'offre, Il faut diminuer.

    A court terme,Prévoir une hausse de prix qui éloigne l'acheteur : mais c'est une mesure antisociale.

    A long terme Il faudrait agir sur l'offre. Tous les efforts pour améliorer la distribution des produits agricoles et rechercher l'équilibre entre l'offre et la demande, s'accompagnent toujours d'une intervention de l'état sur les prix(Tournier, 1995).

    1.6. Stratégies de soutien des prix

    Le prix est un puissant stimulant économique pour tout exploitant agricole. En milieu rural, le paysan réagit effectivement à la variation des prix sur les marchés. Selon que les prix sont incitatifs ou pas, les agriculteurs accroissent ou réduisent leurs emblavures. Les pouvoirs publics utilisent plusieurs techniques pour soutenir les prix des produits : la fixation des prix minima, la libération des prix ou la stabilisation des prix.

    1.6.1. La fixation des prix minima

    Ce système fut d'application au Congo de la période coloniale jusqu'au début des années 1980. Les prix minima, fixés par une décision de l'administration (niveau central ou provincial) ; soit des prix planchers servant de référence pour toutes les transactions relatives aux produits agricoles. Toutes les transactions doivent s'opérer à un niveau au moins égal à celui des prix minima.

    Non seulement, ces prix étaient davantage fixés en faveur de l'industrie manufacturière, mais en plus ils n'étaient pas toujours indexés à l'évolution de l'indice général des prix et des termes de l'échange entre villes et campagnes afin de garantir aux producteurs agricoles un revenu stable où on constate l'augmentation. L'instabilité des prix subséquente à la période postcoloniale fut fortement préjudiciable à l'évolution des revenus des ménages agricoles.

    1.6.2. La libération des prix

    Cette technique consiste à laisser les agents économiques (agriculteurs y compris) fixer librement les prix de leurs production conformément à la loi de l'offre et de la demande. Apparemment, le libre jeu des mécanismes du marché devrait permettre à tous les agents économiques de trouver leur compte. Concrètement, dans un système d'économie de marché non réglementé, c'est le rapport de forces qui constitue l'élément déterminant. Or, celui-ci ne peut qu'être en défaveur de l'agriculteur pour plusieurs raisons.

    Au Congo, la libération des prix devenue effective en 1983, à la faveur d'un accord conclu entre le gouvernement congolais et les institutions financières issues de BrettonWoods mettant en oeuvre un programme d'Ajustement structurel, s'est traduite quelque temps plus tard par une aggravation des condition de production et de commercialisation en milieux rural. L'une des conséquences de l'exécution du PAS ayant été la liquidation des offices de commercialisation, les paysans ont dû rapidement déchanter à cause de l'effondrement des prix dans les zones de production abandonnés par les offices.

    1.6.3. La stabilisation des prix

    Le mécanisme de stabilisation est très souvent mis en place pour les produits d'exportation dont les prix se réfèrent à ceux du marché international. Généralement, les pouvoirs publics créent une institution publique appelée Caisse de stabilisation dont le rôle est de stabiliser les prix payés aux producteurs, et partant de leurs revenus. Initier pour empêcher que les paysans ne continuent à être victimes de l'exploitation des intermédiaires commerciaux, la caisse collecte des ressources importantes provenant de la différence entre les prix à l'exportation et les prix aux producteurs.

    Les ressources ainsi collectées sont soit placées soit investie dans le secteur immobilier afin de générer des ressources qui servent à soutenir les prix intérieurs dès qu'il y a fluctuation ou carrément baisse des coûts sur le marché internationaux. Dans ce cas, le système de stabilisation implique la mise en oeuvre des mécanismes d'octroi de subventions. Beaucoup d'auteurs (Belloncle, Lipton, Dumont) démontrent en effet qu'en Afrique, à cause de la concentration des pouvoir entre les mains d'une bureaucratie, les paysans sont plutôt dépossédés et écrasés au bénéfice des salariés urbains, des fonctionnaires et des étudiants qui profitent de la détérioration des termes de l'échange entre villes et les campagnes (Mwanasaka, 2013).

    1.7. Le commerce

    C'est une activité ayant pour objet, l'achat et la vente des marchandises ou d'autres biens après les avoir transformés ou non, en vue d'en tirer un profit. (Lavasseur, 2005).

    1.7.1. La commercialisation des poissons

    En 2008, 39,7% de la production mondiale de poisson (56,5 millions de tonnes) étaient vendus à l'état frais, alors que 41,2% de la production (58,6 millions de tonnes) étaient vendus congelés, fumés ou préparés d'une autre façon en vue de la consommation humaine directe de la proportion de poissons utilisés(FAO, 2010).

    1.7.2.La commercialisation des poissons au Katanga

    La conservation, la transformation et le transport des poissons ne sont pas organisés correctement en province de Katanga, ni par les pécheurs, ni par le secteur privé, ni par l'état : en conséquence une grosse partie des poissons pêchés est gaspillée, faute d'une organisation adéquate de la filière et du mauvais état des voies de communication terrestres et fluviales.

    Les produits de pêche sont commercialisés soit principalement frais, là où c'est possible (autour de lac Tshangalele et N'zilo), soit principalement salé/séché ou fumé dans la dépression de KAMALONDO.

    Les infrastructures de stockage ainsi que les conditions de conservation et de transport du poisson ne répondent pas aux normes d'hygiène minimales, même à l'intérieur des zones dites urbanisées. Le transport se fait à vélo ou en véhicule sur les trajets entre le lac Tshangalele et Likasi ou Lubumbashi, lac N'zilo et l'hinterland de Kolwezi, et par voie lacustre puis fluviale entre MalembaNkulu et BUKAMA, puis par voie ferré en direction de Mweneditu et Kolwezi.

    Le circuit de commercialisation des produits de pêche en zone urbanisée est établie entre les zones de production (Lac Tshangalele et N'zilo) et les centres de consommations qui sont représentés par les grandes agglomérations (Lubumbashi, Likasi et Kolwezi). Les points de ventes sont situés entre les points de débarquement (bordure de lac) et les marchés urbains, avec une chaine de trois à quatre intermédiaires.

    AKalemie,le poisson frais se vend uniquement sur le marché de Kalemie et le proche voisinage. Sa distribution ne dépasse pas 50 km autour de Kalemie. Le marché local étant restreint, la majeure partie de la production est destinée aux provinces du Kasaï, du Kivu et du Sud-Katanga. Plus d'une centaine de commerçants viennent à Kalemie pour acheter du poisson séché et salé-séché pour approvisionner les villes de Mwene-Ditu (67%), Kananga (32%) et Lubumbashi (1%).

    Le poisson congelé part sur Lubumbashi où il est vendu soit à des sociétés par contrat (Gécamines, SNCC), soit à des grossistes. Il approvisionne, à partir de là, les villes de Kolwezi et Likasi

    La distribution du poisson salé-séché, sous réserve d'un conditionnement correct, ne pose aucun problème de transport et le délai d'acheminement de l'ordre de 2 à 3 jours, n'est pas une contrainte.

    Le transport du poisson congelé sur Lubumbashi se fait en wagons isothermes (et non frigorifiques) appartenant à la SNCC (4 à 6 unités sur le réseau de Lubumbashi en 1984).

    La qualité et l'état du poisson à l `arrivée est extrêmement dépendant de la durée du voyage. Chargé généralement à une température de -20°C, il arrive à une température de 0°C à -5°C, il est donc décongelé.

    Le trajet Kalemie-Lubumbashi est assuré une fois par semaine. Compte tenu des prix de vente pratiqué et des frais engagés pour la stabilisation du produit, le séchage et le salage-séchage n'apportent que peu ou pas de valeur ajoutée, mais restent nécessaires pour limiter les pertes, stabiliser le prix du poisson frais sur le marché de Kalemie et assurer l'approvisionnement des 2 Kasaï, du Kivu et du Katanga.

    Seule la congélation apporte une valeur ajoutée nette au produit. Les deux goulots d'étranglement qui apparaissent à ce niveau sont les pertes au séchage, qui peuvent être de l'ordre de 25 à 50% en raison des pluies, et l'insuffisance des moyens de transport pour le poisson congelé, moyens qui pour l'instant ne sont pas adaptés aux produits congelés, même si actuellement une telle pratique est tolérée et acceptée (Kalibu, 2007).

    Tableau N°1 : Evolution de la production locale des poissons, importation et la démographie au Katanga

    Province du Katanga

    2010

    2011

    2012

    Production locale

    10796

    18115,88

    -

    Importation

    80321

    83242

    86264

    Démographie

     
     
     

    Source : Ministère de plan de mines 2013

    1.8. La sécurité alimentaire

    La sécurité alimentaire est l'état dans lequel un homme ou une femme consomme au moins 2300 Kcal et 76 gr de protéine par personne et par jour, selon les normes de nutrition de l'Organisation Mondiale de la Santé « OMS ». Ces besoins minima sont des besoins journaliers moyens et qui, en réalité, varient selon l'âge, le sexe et l'état physiologique (les femmes enceintes et les malades ont des besoins plus accrus) des individus(OMS, 2O13).

    1.8.1. La pauvreté

    La pauvreté est définie comme un état de dénuement qui empêche l'individu victime de satisfaire pleinement ses besoins élémentaires (manger, boire, dormir) et d'accéder aux commodités sociales (habillement, santé, logement, éducation, transport, divertissement et loisir, etc.) dans une communauté donnée(Aunge, 2013).

    1.8.2. Le poisson et la sécurité alimentaire

    Aliment pour une population pauvre, le poisson peut faire beaucoup pour améliorer la sécurité alimentaire, en Afrique et le statut nutritionnel de sa population.

    Plus de 200million d'africains mangent du poisson régulièrement frais, fumé ou séché.

    Le poisson est une source vitale des protéines d'origine animale et des micronutriments dans un grand nombre de communauté rurale.

    C'est également la seule forme de protéine animale accessible et a un prix abordable par rapport aux autres sources des protéines animales pour les ménages urbain et péri urbain.

    Les poissons contribuent directement à l'autosuffisance alimentaire nationale du fait des échanges commerciaux et de l'exportation : en 2000, les recettes des exportations de poisson ont couvert l'équivalent en cout de 50% des importations alimentaires des pays à bas revenu et grave des déficits alimentaires. (UNICEF, 2004)

    Tableau N°2 : Regroupement des aliments selon leurs pondérations

    Numéro d'aliment

    Groupe d'aliment

    Coefficient de pondération

    Aliment consommé dans les ménages

    1

    Aliment de base (céréale, tubercule)

    2

    Mil, sorgo, riz, maïs, tubercules, etc....

    2

    Légumineuses et oléagineux

    3

    Pomme de terre, haricot, arachide, sésame, etc....

    3

    Protéine végétale

    1

    Feuilles et légumes

    4

    Fruits

    1

    Mangue, avocat, pastèque, orange, ananas, etc.....

    5

    Protéine animale

    4

    Poisson, oeufs, volaille, viande, etc....

    6

    Sucres

     

    0,5

    Sucres et produit sucré

    7

    Produits laitières

    4

    Lait, fromage, yaourt

    8

    Huile et graisse

    0,5

    Huile de cuisson

    Source : PAM ,2012

    1.9. Transformation et conservation des poissons

    Une fois péché, les poissons passent par des diverses étapes de transformation et de conservation avant d'être consommé ou vendu.

    · Importance de la transformation et conservation du poisson secondaire ou conservation

    Ø Garantir l'innocuité des produits alimentaires ;

    Ø Réduire les pertes et la dégradation des denrées alimentaires précieuses ;

    Ø Répondre aux critères des qualités en vigueur et aux exigences des consommateurs ;

    Ø Commercialiser les produits de qualité et réaliser un bon profit en ajoutant une certaine valeur aux produits vendus pour la plus grande satisfaction du consommateur.

    Prolonger la durée de vie des produits pour qu'ils puissent être consommés ultérieurement, notamment lorsque les circonstances interdissent la capture ou l'achat du produit frais. (Van pel, 1995)

    1.9.1. Méthode de conservation par salage

    Il existe deux méthodes :

    ü Le salage par voie humide ;

    ü Le salage par voie sec.

    · Signe de dégradation des poissons sales

    Ø Coloration rouge, c'est la présence des bactéries halophile ;

    Ø Coloration brune, c'est lorsqu'on a utilisé du sel souillé ;

    Ø Acidification, résultat d'une utilisation insuffisante du sel et caractérisé par un gout amer ;

    Ø Brulure de sel, lorsque le poisson est extrêmement salé et ne peut être réhydraté et caractérisé par la solidification des protéines et qui empêche la pénétration de l'eau ;

    Ø Mucosité, c'est la couche glissante qui se produit au cas de l'utilisation insuffisante de sel.

    Figure n°1: Poissons salé

    1.9.2. Conservation des poissons frais

    - Avantage

    v La conservation de la valeur alimentaire ;

    v La conservation de la valeur marchande ;

    v La facilitation du transport ou du stockage ;

    v La bonne gestion économique ;

    v Une meilleure distribution dans le pays ;

    v Protection sanitaire de la population. 

    A. Technique de conservation

    1. La réfrigération

    On réfrigère à 0°C et souvent les poissons entiers dont on a retiré les viscères et les branchies. On remplit un container avec des couches alternes des poissons et des glaces, la dernière couche étant une couche des glaces. Il faut utiliser au moins autant des glaces que des poissons. La quantité des glaces utilisées est fonction de la température ambiante et de la quantité des poissons.

    2. La congélation

    Si l'on veut conserver les poissons plus de 2 à 3 semaines, il faut les congeler et la température conseillé est de -30O et les poissons sons congeler juste après la pèche (Jarvis, 1987).

    1.9.3. Conservation par fumage

    · Principe du fumage

    Le fumage consiste à soumettre des poissons à l'action de la fumée provenant de la combustion du bois. Le fumage a longtemps été considéré comme une technique de préservation des aliments. Mais aujourd'hui, le fumage, tel qu'il est pratiqué par de nombreux fumeurs, a plus une action aromatisant et colorante qu'un rôle de conservation. Il confère aux produits une saveur spécifique.

    · Les méthodes de fumage

    Il existe 2 grands principes de fumage :

    Ø Le fumage à froid

    La température ne dépasse généralement pas 28° C. Le poisson ne subit aucune cuisson.

    Ø Le fumage à chaud

    Le fumage est réalisé en même temps qu'une cuisson. Une montée en température progressive des produits est généralement réalisée, pouvant atteindre 70 à 80° C en finde cycle. La texture des produits fumés à chaud est plus ferme que celle des produitsfumés à froid (Knockaert, 2000).

    Photo N°2 : Poissons fumés


    CHAPITRE 2 : MILIEU MATERIELS ET METHODES

    2.1. Milieu

    Les enquêtes ont été effectuées dans quelques villes de la province du Katanga, en l'occurrence de la ville de Lubumbashi, de Likasi, de Kolwezi, ainsi que la ville de Kalemie. Ainsi, de façon générale, la province du Katanga, présente des caractéristiques suivantes :

    v Localisation

    Entièrement localisée dans l'hémisphère australe, la province du Katanga est comprise entre 5 et 13 degrés de latitude sud, soit près de 880km au sud entre 22 et 31 degrés de longitude Est ,soit près de 1000km de l' Est à l'Ouest .Sa superficie est de 496877km, soit juste un peu plus du Cinquième territoire de la RDC, ce qui la place en Deuxième position du point de vue étendue, après la province Orientale.

    La province est limitée au Nord par La province du Maniema, au Nord-Ouest par les deux KASAI ,au Nord -Est par le sud Kivu, le lac Tanganyika sépare à l'Est la province du Katanga de la Tanzanie et fait aussi frontière au Sud et au Sud -Ouest respectivement avec la Zambie et l'Angola.

    v Climat

    Le Katanga connait une saison pluvieuse et une saison sèche dont la durée augmente au fur et à mesure que l'on se dirige vers le sud. Deux types de climat tropical donc prévalent sur l'ensemble du Katanga : le climat Tropical humide et le climat Tempéré chaud, ces deux grandes saisons sont séparées l'une de l'autre par des phases de transaction. Ainsi, la majeure partie de l'extrême sud-est du Katanga appartient au type AW. Les caractéristiques du type climatique AW se retrouve dans les Territoires dont la hauteur mensuelle des pluies du mois le plus sec descend en dessous de 60mm le nombre de mois de pluie qui diminue petit à petit lorsque l'on descend vers le sud définit quatre types de climat AW au Katanga.

    Tableau 3 :Données climatiques du Katanga

    Station /Paramètre

    Kongolo

    Kaniama

    Kolwezi

    Lubumbashi

    Altitude(m)

    561

    949

    1526

    1187

    Jours de pluies

    194

    216

    160

    149

    Pluies (mm)

    1220

    1560

    1122

    1285

    Saison sèche

    - début

    - fin

    - jours

    01/05

    17/10

    129

    30/04

    24/09

    117

    10/04

    30/10

    172

    03/04

    03/11

    197

    Température (°c)

    Moyenne minimale

    Moyenne maximale

    Moyenne

    19,0

    31,5

    24,2

    17,2

    29,3

    22,4

    13,7

    26,6

    19,4

    11,6

    28,1

    19,1

    Insolation moyenne(%)

    53

    53

    57

    62

    Evapotranspiration (mm)

    1395

    1397

    1347

    1262

    Radiation (ø ù/m2)

    439

    436

    442

    462

    Pluie/Evapotranspiration

    0,9

    1,1

    0,8

    1,0

    Mois déficitaire

    6

    5

    7

    7

    Classe Koppen

    Aw3-4

    Aw4-5

    Cw

    Cw

    Source : PRAGMA, 1987, FAO, 1984

    v Hydrographie

    Véritable château d'eau, la province du Katanga loge des cours d'eaux et les lacs les plus importants du pays et même du continent. On pourrait encore dire que cette province est le berceau de tous les cours d'eaux importants qui s'écoulent dans la direction nord, vers la cuvette centrale.

    Le Lualaba, nom que porte le fleuve Congo à sa source, constitue l'épine dorsale du système hydrographique du Katanga. Son origine est fortement liée aux saisons. Le Lualaba prend sa source au pied du mont Musofi à 1500 m. Sur 400 premier kilomètre, il reçoit de nombreux affluents et poursuit un torrentueux, dans une zone de rapides au niveau des gorges de N'zilooù l'on a érigé un barrage. Ses principaux affluents sont la Lufira, la Luapula, la Lukunga, par la suite le fleuve traverse une plaine vaste vers nord et devient navigable sur 640 km jusqu'à Kongolo où porte de l'enfer Bukama à Kongolo,et le lac Tanganyika sue toute sa longueur,les eaux sont pour la plus part entrecoupés des chutes qui empêchent un trafique quelconque à grande échelles, la navigation est difficile sur certains cours d'eaux de la province du Katanga par contre bien des chutes de ses cours d'eaux peuvent favoriser la production des hydro électricité. En rapport avec leurs formes, les lacs du Katanga sont classés en deux catégories :

    - Les Lacs de cratères (de fossé où tectonique) cas du lac Tanganyika. Le lac Tanganyika,80km en largeur, sa superficie dépasse 32000 km2.

    - Le lac de confluence ce sont des lacs de plateaux entre autres : Moero, Upemba, Kisale) le lac Moero a une superficie de 4501km2.

    v Température

    Dans cette région à orographie multiforme, la température semble être plus influencée par l'altitude que la latitude dans le Nord du Katanga, Altitude inferieure à 900m, la température moyenne est de 240 C, les mois les plus froids interviennent en juillet-Aout et les mois chaude de Décembre-Janvier.

    Dans les hauteurs du sud Katanga, la température moyenne tombe à moins de 200C, les maxima de température sont observés entre Septembre et Octobre, début de la saison des pluies, et les maxima se situent en Juin-Juillet.

    En général, le minimum d'humidité relative est observé en juillet et pour les régions basses et Septentrionales. Par contre, les hauts plateaux ne connaissent pas des grandes sécheresses de l'air, car la température moyenne y reste peu élevée.

    v Pluviométrie

    La répartition des pluies varie fortement d'un endroit à un autre à cause de l'étendue Nord-Sud de la province. En générale la hauteur annuelle des pluies est élevée au Nord- Est où elle se chiffre à 1546,8mm et 141 jours de pluie par année.

    Les plus faibles valeurs de précipitations moyennes (1148,8) et du nombre total de jours de pluies au cours de l'année (104) ont été observées à la station de Bukama.

    Le mois de décembre est le plus pluvieux à travers toute la province du Katanga, tandis que celui de Juillet est le plus sec de l'année. La cuvette centrale est l'origine des pluies qui arrosent la province, influencées par les vents souffrant du Nord-Ouest pendant la saison humide.L'importance de la latitude accentue la sévérité de la saison sèche qui augmente au fur et à mesure que l'on s'éloigne de l'Equateur.

    La saison sèche va de Mai à Aout, avec une présence sporadique de pluie au Nord-Ouest (Kongolo), de Juillet en Octobre au Nord- Est et de Mai à Octobre au centre et au sud de Katanga avec une absence totale de pluie.

    v Subdivision administrative

    Ce vaste territoire, couvrant une superficie de 496887km2,est subdivisé en plusieurs circonscriptions administratives dont trois villes et quatre districts ruraux subdivisés en Treize communes, et vingt-deux Territoires. Ces subdivisions administratives se répartissent de la manière suivante :

    A. Quatre District Ruraux à savoir

    - District du Haut-Katanga avec 6 Territoires

    - Le District du Haut-Lomami avec 5 Territoires

    - Le District de Lualaba avec 3 Territoires

    - Le District de Tanganyika avec 6 Territoires

    B. Un District Urbano-rural de Kolwezi avec 2 Territoires

    C. Trois Villes

    - Lubumbashi avec 7 communes

    - Likasi avec 4 communes

    - Kolwezi avec 2 communes

    D. En dessous de cette structure, le Katanga comprend 22 Territoires, 27 cités rurales, 90 collectivités,99 postes administratifs,798 groupements et des nombreuses Localités.

    Faute d'une définition rigoureuse de la ville et en même temps en se basant sur l'esprit de la loi 007 sur la décentralisation qui semblait accorder implicitement le statut de ville à toute agglomération de 100000 habitants au moins, en faisant de ce chiffre l'unité de circonscription électorale. On peut estimer que le Katanga présente à ce jour le taux le plus élevé d'urbanisation soit 38,8% (Anonyme,2005).

    v Statistiques démographiques

    Tableau 4 : Population (estimation de 2008)

    Province

    Total

    Urbaine

    Rurale

    Katanga

    9897854

    4329023

    6468831

    Source : INS et UNICEF, MICS 10, 2011, p. 213

    2.1.1. Ville de Lubumbashi

    · Situation Géographique et Administrative

    Lubumbashi est le chef-lieu de la province du Katanga, il a le statut de la ville depuis la période coloniale à l'origine Centre- coutumier s'appelait Elisabeth ville jusqu'en 1967. Il est subdivisé en 7 communes Urbaines entre autre :

    1. Lubumbashi :7 quartiers

    2. Kampemba : 7 quartiers

    3. Kamalondo : 2 quartiers

    4. Kenya : 3 quartiers

    5. Ruashi : 5 quartiers

    6. Annexes : 8 quartiers

    Tableau 4 :Les communes et les quartiers de ville de Lubumbashi

    Communes

    Quartiers

    Kamalondo

    Njanja, kitumaini

    Kenya

    Lualaba, Luapula, Luvua

    Ruashi

    Bendera, Kalukuluku, Matoleo, Shindaika

    Katuba

    Bukama, Kaponda, Kinyama, Kimilolo, Kisale, Lufira, Musumba, MwanaShaba, N'sele, Upemba

    Kampemba

    Bel-air, Bongonga, Quartier industriel, Kafubu, Kampemba

    Kigoma

    Lubumbashi

    Gambela, Kalubwe, Kiwele, Lido- golf, Lumumba, Mampala

    Baudoin, Makomeno

    Annexes

    Kalebuka, Kassapa, Kasungami, Kimbembe, Kisanga, Luwowoshi, Munua, Naviundu

    2.1.2. La ville de Likasi

    · Situation Géographique et Organisation Administrative

    Par sa superficie (235km2), Likasi est parmi les petites des trois villes du Katanga, située à10°55/ de latitude sud et 26°45/ longitude Est, la ville de Likasi est facilement accessible à partir de Lubumbashi :

    - Par voie Routier : 120km de route asphaltée en 3heures.

    - Par voie ferrée : 132km en 5heures.

    Dans ces limites géographiques, la ville de Likasi est au coeur du territoire de e Kambove, District du Haut Katanga. Le site Urbain et péri Urbain de Likasi se trouve à 1265m d'altitude moyenne. La ville est subdivisée en quatre Communes à savoir :

    ü La commune de Katubaavec 10 quartiers (Kinsuka,Kamona,Kalipopo,Kampemba,Nkolomoni,Koponona,Okito, Kyobu, Mbadi, Musumba) ;

    ü La commune de panda avec 5 quartiers (Kamilopa, Mpandamayi, Kankotwe, Kiwele, Muchanda) ;

    ü La commune de Shituruavec 4 quartiers (Nyuya,Buluo,Kilima, Kimpwana)

    ü La commune de Likasi avec 5 quartiers (Centre-ville,Kapumpi, Kitabataba,Simba, SNCC)

    2.1.3. Ville de Kolwezi

    · Situation administrative

    Chef-lieu du district deKolwezi, Kolwezi ville s'étend sur presque 213 km2 et se subdivise en deux communes : la commune de Dilolo 154 km2 à l'ouest de celle de Manika(59 km2) à l'Est. Ses limites ont été reconnue par ordonnance présidentielle n°71/177 du 21 juillet 1971 portant création de la ville de Kolwezi.

    Kolwezi est situé dans la partie sud-est de la province du Katanga, à 10° 43'de latitude sud et 25° 28 de longitude est, c'est-à-dire environ 341 Km au nord-ouest de Lubumbashi, à 426 Km de Dillo, à la frontière Angolaise, et à une cinquantaine de Km (à vol d'oiseau) de la frontière m méridionale de la RDC avec la Zambie.

    2.1.4. Kalemie

    Selon les statistiques de l'institut national des statistiques, le taux de la population de Kalemie est passé dans une année, de 484 972 en fin 2010. Cette augmentation démographique s'explique par une très forte natalité, l'exode rural et le rapatriement  des pays frontaliers. L'activité principale de cette partie de la province est l'agriculture, la pêche et les autres activités liées au lac.

    2.2. Matériel utilisé

    Les agents de terrains de la FAO ayant procéder a la collecte des données sur le prix ont été munis d'une fiche de collecte préalablement rédiger, leurs permettant d'enregistrer les différents prix en tenant compte des variables ci-après :

    ü l'année de collecte

    ü Le mois de collecte

    ü La semaine de collecte

    ü La ville

    ü Le marché

    ü La quantité

    ü Le prix

    Pour réaliser cette étude nous étions muni de :

    v La fiche de collecte des données de la FAO ;

    v La fiche de recherche livrée par la faculté ;

    v La fiche d'enquête ;

    2.3.Méthode

    2.3.1. Cadre de l'étude

    Ce présent travail est effectué au Katanga et plus précisément dans ces différents centres urbains entre autre le centre de Lubumbashi, de Likasi de Kolwezi et de Kalemie.

    2.3.2. La collecte des données sur les prix

    Les données nécessaires traitées dans cette étude ont été recueillies lors des travaux sur le terrain à l'aide d'un questionnaire d'enquête, par l'observation mais aussi l'achat des produits par les agents de terrain de la FAO. Ces données ont été classées en fonction de leur nature (environnementale, économique ou socio-institutionnelle).

    Certaines informations sont recueillies à partir de sources de première main et vérifiées par des sources secondaires (les rapports, les oeuvres publiées, les politiques, la moyenne des revenus aux niveaux local et national et le commerce, les niveaux de population, et les cadres institutionnels).

    Plusieurs méthodes de collecte des prix sont pratiquées par la FAO, chacune avec ses avantages et inconvénients. Ces différents prix ont été prélevés par kg de poissons (prix/kg).

    La collecte des données sur les prix ayant été effectué en partenariat avec la FAO dans la province du Katanga procède, celle-ci procédant soit par :

    ü Une observation passive des prix sur les diverses marchés a l'avantage de recueillir les prix tels qu'ils sont pratiqué dans les marchés, la précaution à prendre comme pour le cas d'interview étant de déterminer les poids des unités de mesures utilisées dans ces transactions.

    ü Une interview des protagonistes des transactions, celle-ci est la méthode la plus rapide mais plus conseiller d'interroger les producteurs et les consommateurs que les commerçants.

    ü Analyse des livres de compte (cahier fournis a cet effet) des commerçants

    ü Soit les achats des produits, s'adressant plus qu'au prix au consommateur analyser dans le cadre de ce travail ; ce prix peut être biaisé si l'agent collecteur ne se met dans les conditions du consommateur moyen (FAO 2008).

    2.4. Traitement des données

    Les données utilisées dans le cadre de ce travail, ont été récolté lors des travaux des terrains et présenter sur des fiches d'enquêtes. En premier lieu ces données ont été saisie sous forme de base de donnée dans Excel en vue de différencier les différentes variables prises en compte dont l'année, mois, les villes, les marchés la quantité ainsi que le prix. Apres la saisie ce donnée ont été traité avec le logiciel SPSS.

    2.5.Les variables économiques prises en compte dans la collecte des données sur le prix par les agents de terrain de la FAO

    Caractéristiques du marché :

    · Disponibilité et accessibilité au marché

    · Localisation physique des marchés, acteurs et consommateurs

    · L'état des routes commerciales

    · Description des étapes de la chaîne de commercialisation

    · Demande et offre sur marche.

    · Caractéristiques économiques du produit

    2.5.1. Les variables environnement

    Impact sur l'environnement

    · Source et localisation géographique du produit (localisation de site de pèche)

    · Type de produit (type d'espèce)

    · Technique de pèche, la transformation et le stockage

    2.5.2. Ecologie des ressources

    · Source et localisation géographique du produit

    · Caractéristiques biophysiques

    · Nom scientifique

    · Caractéristiques des espèces (distribution, taille de la population, caractéristiques, dispersion, densité, processus biologiques, variation générique, germination, maturation, etc.)

    · Densité

    · Vulnérabilité de la ressource. (Source : J.Schure et al. 2011)

    CHAPITRE 3. PRESENTATION DES RESULTATS

    Ce travail a pour objectifs de décrire les prix des poissons consommés dans les différentes villes du Katanga et d'en analyser la répartition spatiale pendant la période d'étude.

    3.1. Moyennes des prix des poissons

    Au Katanga, durant les trois ans d'étude, la moyenne des prix des poissons frais, fumé et salé étaient respectivement de 5141 FC pour le poisson frais, 7703FC pour le poisson fumé et 7014 FC pour le poisson salé. Les distributions des prix étaient normales durant la période d'étude (Figure 1).

    Figure 1. Distributions des prix des poissons durant la période d'étude.

    3.2. Evolution temporelle du prix des poissons frais

    En terme d'années, les prix des poissons frais avaient diminué du début de l'année 2010 jusqu'à la fin de cette même année. Les deux autres années qui ont suivi, les prix sont restés relativement constants. L'évolution durant les trois ans était en forme de J renversé mais la tendance était toujours à l'augmentation. (Figure 2).

    Figure 2. Evolution annuelle des prix des poissons frais.

    3.3. Evolution temporelle du prix des poissons fumés

    Les prix des poissons fumés évoluaient en forme de U toutes les trois années. Néanmoins, la tendance générale est en augmentation. Le pic étant observé au début de l'année et le nadir au mois de mai (Figure 3).

    Figure 3. Evolution annelle des prix des poissons fumés.

    3.3. Evolution temporelle du prix des poissons salés

    Les prix des poissons salés évoluaient en forme W avec une tendance générale à la hausse. Le prix le plus bas était enregistré au début de l'année 2010 et le prix le haut a mois d'Aout 2011 (Figure 4).

    Figure 4. Evolution annelle des prix des poissons salés.

    3.4. Evolution spatiale des prix

    3.4.1. Descriptiongénérale des prix

    3.4.1.1. Prix du poisson frais dans les différentes villes

    En comparant les prix des poissons frais, il a été constaté que les prix à Kalemie étaient plus bas, suivi de Lubumbashi et enfin Kolwezi et Likasi. Les prix étaient respectivement de 2848, 4877, 5906 et 6362 francs (p<0,05) (Figure 5).

    Figure 5. Comparaison des prix des poissons frais.

    3.4.1.2. Prix moyens des poissons fumés durant les 3 années d'études

    En comparant les prix des poissons fumés, il a été constaté que les prix étaient plus bas à Kalemie, suivi de Lubumbashi, de Kolwezi et de Likasi (figure 6).

    Figure 6. Comparaison spatiale des prix des poissons fumés

    3.4.3. Prix moyen du poisson salé durant les 3 ans d'étude

    En comparant les prix des poissons salés dans les différents centres urbains, il a été constaté que le centre du Kalemie dispose les prix les plus bas possible, suivi de la ville de Lubumbashi, de Kolwezi et de Likasi.(figure 7)

    Figure7 : comparaison spatiale des prix des poissons salés

    3.5. Comparaison spatio-temporelle des prix

    3.5.1. Comparaison spatio-temporelle des prix des poissons frais

    Tenant compte de l'analyse spatiale des prix des poissons frais, il ressort de ce graphique que la ville de Kalemie présente une baisse de prix au mois de Novembre 2010 par rapport aux autres villes ; par contre, le pic des prix a été observé dans la ville de Likasi au mois de Février 2010. (Figure 8).

    Les quatre villes étudiées présentent une situation similaire des prix qui ont toujours tendance à augmenter au début de chaque année et à diminuer à la fin de chaque année.

    Figure 8 :Comparaison spatio-temporelle des prix de poisson frais

    3.5.1. Comparaison spatio-temporelle des prix des poissons fumés

    Tenant compte de l'analyse spatiale des prix des poissons fumés, il ressort de cette graphique que la ville de Lubumbashi présente une baisse de prix au mois de décembre 2010 par rapport aux autres centres; par contre, le pic des prix a été observé dans la ville de Likasi au mois de Février 2010. (Figure 9).

    Les quatre centres étudiés présentent une situation similaire des prix qui ont toujours tendance à augmenter chaque année.

    Figure 9 :Comparaison spatio-temporelle des prix de poisson fumé

    3.5.1. Comparaison spatio-temporelle des prix des poissons salés

    Tenant compte de l'analyse spatiale des prix des poissons salés en considérant les trois années d'études dans chacun des centres, il ressort de cette graphique que les quatre centres étudiés présentent une situation presque similaire des prix stagnant à tendance à l'augmentation chaque année.(figure 10).

    Figure 10, comparaison spatio-temporelle des prix de poisson salé.

    3.6. Comparaison des prix de poisson frais sur les marche de Lubumbashi et Likasi

    Ø Sur les marchés de Lubumbashi concernés par l'étude, la graphique montre que le marché Kenya dispose les prix les plus bas possible, suivi de marché M'zée et en fin le marché Zambia ;

    Ø Sur les marchés de Likasi, le marché de la paix dispose les prix le plus bas suivi du marché central. (Figure 11)

    Figure 11 : comparaison des prix des poissons frais dans les différents marchés.

    CHAPITRE 4 : DISCUSSION DES RESULTATS

    4.1. Evolution temporelle des prix

    Les résultats de notre étude montrent qu'au Katanga la variation des prix des poissons frais, fumés, et salés est temporelle. D'une manière générale durant les trois années concernées par l'étude (2010,2011, et 2012) la tendance des prix est toujours à l'augmentation du début de l'année 2010 à 2012.

    Ces résultats d'études sont soutenus par les résultats d'enquête menée par Bourret et Landrier en France en 1980 dans la commercialisation des produits agricoles qui explique que les prix varient suivant les biens, mais, pour un même bien, ils varient dans le temps et dans l'espace, le problème qui peut être expliquer par le non équilibre entre l'offre annuelle et la demande et certains problème conjoncturelle (Bourret et Landrier,1980).

    4.2. Evolution spatiale des prix

    Nos résultats semblent être similaires à l'enquête menée avant notre étude ces résultats montrent que les prix des poissons varient selon les stades de distribution c'est-à-dire que plus on s'éloigne de la production sans subvention plus les prix augmentent. (Tornier, 1995)

    Et nos résultats montrent que le centre du Kalemie présente les prix les plus bas possible par rapport aux autres centres concernés par l'étude ce qui est soutenu par Kalibu, en 2002 ses enquêtes prouvent que la situation géographique du centre de Kalemie juste à côté du lac Tanganyika fait que les prix des poissons soient plus bas par rapport aux autres centres du Katanga.(Kalibu, 2002)

    4.3. Evolution spatio-temporelle

    Les résultats de notre étude montrent que durant toutes les années concernées par l'étude que les prix des poissons présentent une forte hausse dans tous les centres au début des années et plus précisément au mois de février cela est soutenu par les résultats d'enquête menée par Ntam en 2010 lui qui avait trouvé que le mois de Décembre, Janvier et Février correspondent aux mois de la fermeture des rivières et étant donné que la province n'as pas une bonne infrastructure de pèche et surtout de conservation. La province pouvait subir de la forte hausse des prix des poissons durant cette période parce que les marchés Katangais dépendront à un grand pourcentage des importations qui ne parviennent pas à couvrir la demande. (Ntam,2010)

    4.4. Comparaison des prix des poissons sur les marche de lubumbashi

    Les résultats de notre étude montrent que le marché de la Kenya présente le prix le plus bas, suivi du marchéMzée et du marché Zambia qui vient en dernier lieu. Ces résultats sont soutenus par les résultats d'enquêtes menées par Tornier( 1995) en France qui explique que, la présence des intermédiaires dans le circuit d'un produit augmente le prix du produit. Alors vu que le marché Kenya constitue le marché Lushois pour l'approvisionnement en poisson, cela fait que le prix des poissons dans ce marché soit toujours inferieur par rapport aux prix des autres marchés, car, beaucoup d'autres vendeurs viennent s'approvisionner (Tornier, 1995).

    CONCLUSION

    En guise de conclusion, nous aimerions dire que ce travail avait une importance capitale vu son objectif qui est celui d'analyser la variation des prix des poissons produits au Katanga et commercialiser dans ses différents centres urbains. Cas des «  centres urbains de Lubumbashi, de Likasi, de Kolwezi et de Kalemie »

    Il a été démontré que les prix des poissons dans les centres urbains du Katanga varient dans le temps et dans l'espace, donc une variation spatio-temporelle.

    Selon l'espace les prix sont plus bas à Kalemie, suivi de Lubumbashi, de Kolwezi et de Likasi. Et cela se justifie par le simple fait que la ville de Kalemie est à côté du Lac, ce qui fait que les prix soient plus par rapport à d'autres villes. Et il a été démontré que la ville de Lubumbashi vient en deuxième position parce que, la plupart des poissons réservés à la commercialisation, après leurs lieux de production, la majorité dans la province du Katanga, commence d'abord par transiter par la ville de Lubumbashi, pour enfin aller dans d'autres villes.

    Selon les temps les prix varient d'une année à une autre et la tendance est toujours en augmentation et le mois de février constitue le mois caractérisé par la hausse des prix dans les centres urbains du Katanga, c'est-à-dire que dans toutes les villes du Katanga, on rencontre une situation pareille, cela est influencé par la période de fermeture des Lacs et des rivières au niveau de la province.

    Eu égard de ce qui précède nous recommandons aux autorités publiques seront les suivantes :

    ü Promouvoir le secteur pèche et l'infrastructure pour augmenter l'offre locale ce qui conduira à la stabilisation des prix des poissons sur les marchés urbains du Katanga.

    ü Règlementer la vente du poisson, car plus il y a beaucoup d'intermédiaires dans le circuit decommercialisation, certains consommateurs payerons cher pour avoir accès au poisson, comme nous l'avons dit dans les lignes précédentes qu'il serait un aliment nous permettant un accès facile aux protéines animales vu que son prix est généralement bas.

    Aux scientifiques : nous demandons aussi, d'essayer de mettre sur pieds d'autres techniques de conservation qui couteraient moins cher et de bonne qualité, cela permettra d'avoir une durée de conservation de la denrée beaucoup plus longue, ce qui va épargner les vendeurs à des pertes, et aux consommateurs de consommer une nourriture souillée.

    En fin, en tant qu'humain, nous sommes toujours caractérisés par des imperfections, le travail réalisé n'est pas une oeuvre irréprochable, mais des critiques de la part de nos lecteurs, seront toujours la bienvenue, dans le but de nous améliorer jour après jour.

     

    BIBLIOGAPHIE

    I. OUVRAGES

    1. ANON, 2000 : communication de la commission au conseil et parlement européen, Belgique, 25pp.

    2. ANONYME: the New York time, 7 April 2000, 156pp

    3. ANONYME :(2005)

    4. ANONYME : Consommation des produits de la Pêche et de l'Aquaculture - France Agri, 2009)

    5. ANONYME: document de stratégies de croissance et réduction de la pauvreté, medias Paul, 2008, 169pp

    6. ALBELARD BELTRADE : les potentialités agricoles dans la RDC (Belgrade, cahier sectoriel, N01, 1ereédition, octobre, 2007,124pp

    7. CEGET 1972, 1972, la croissance urbaine dans les pays tropicaux, dix études sur l'approvisionnement des villes, décembre 1972, CEGET, CRNS, BORDEAUX, 278pp

    8. ERICK TOLLENNS, 1998 : politique agricole et promotion rurale au Congo -zaïre (1885 à 1997)

    9. GREVISSE P., 1950 : essaie d'analyser de l'état d'évolution du corps social du C.E.C d'Elisabethville, bulletin, CEPSI,'Elisabethville, 1950, 150pp

    10. (JARVIS, N.R, 1987), curing of fishery products, nouvelle edition, tea party books. ETAT-UNIS.

    11. KNOCKAERT, C., IFREMER, Collection « Valorisation des produits de la mer Le Fumage du poisson

    12. LEGALL et PETIT GEAN, 1975 : Etude économique de la pêche maritime et de la commercialisation du poisson en République Populaire du Congo. Pointe-Noire, O.R.S.T.O.M. Document 40, 55 pp.

    13. MALAISE, 1997 : se nourrir en foret claire africaine, approche écologique et nutritionnelle, éd presse agronomique, Belgique, 384pp.

    14. P. LAPIERRE 1986 : comprendre le marketing, éd de l'homme, paris codex00, 135pp

    15. TICKNER, V., 1975 Approvisionnement et distribution des produits alimentaires à Lomé. Rome, Communication FAO présentée au séminaire sur la commercialisation des produits alimentaires dans les grandes zones urbaines en Afrique francophone, Dakar, 8-17 décembre, 1975,15 pp.

    16. VAN PEL, 1995 : quelque simple procédé de la conservation du poisson, in bulletin trimestriel, vol, 5, no1, CPS.

    II. ARTICLES, RAPPORTS ET DOCUMENTS DIVERS

    1. FAO : la facture céréalière des pays pauvres s'envole, les gouvernements tentent de limité l'impact, paris, 2008, Rome, presse de la FAO, 55pp

    2. FAO, Profils de la pêche par pays estimations du projet CEPAC Légion et Salmon (1967 et 1970)

    3. PAM : impact de la hausse des prix des produits alimentaires (archive), 2008,22pp

    4. UNICEF, 2004 : la situation des enfants dans le monde, France, 20p

    III. NOTE DE COURS

    1. J. AUNGE : 2013, questions spéciales d'économie,faculté des sciences agronomique/UNILU, inédit, cours 2eme grade, 2010,57pp

    2. JULES NKULU 2011: marketing et commercialisation des produit agricole, faculté des sciences agronomique/UNILU, inédit, cours 1eme grade, 2010,86pp

    3. TSHINGOMBE : développement et politique agricole, faculté des sciences agronomique/UNILU, inédit, cours 2eme grade, 2010,73pp

    4. KIATOKO : zootechnie générale, faculté des sciences agronomique/UNILU, inédit, cours 3eme graduat, 2010,73pp

    5. MWANASAKA : Développement et politique agricole, faculté des sciences agronomique/UNILU, inédit, cours 2eme grade économie agricole, 2010, 208pp

    IV.SITE INTERNET

    www.toptropicals.com

    Ø  : la commercialisation des produits agricoles- éd. balaire.FRANCE, 1980,200pp

    ANNEXES

    FICHE D'ENQUETE






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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry