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Aménagement et protection du rivage de Jijel

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par Ahmed DAGHBADJ
ENSSMAL - Ingenieur 2015
  

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CHAPITRE I :

COLLECTE DE DONNEES

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Chapitre I : Collecte de données

Dans le chapitre suivant, nous allons présenter les données collectées afin de définir les aspects généraux caractérisant notre zone d'étude.

1. Situation géographique:

La wilaya de Jijel est située au Nord-est du pays à environ 314 km à l'Est d'Alger, à 99 km à l'Est de Bejaia et à 135 km au Nord de Sétif. S'étalant sur une superficie de 2.396,63 km2, avec une façade maritime de 120 kms, elle se situe entre la latitude 36° 30'et 37°Nord et la longitude 5°30' et 6°15'Est ; la région appartient au domaine Nord atlasique connu localement sous le nom de la chaîne des Babors.

Elle est adossée au massif montagneux de la petite Kabylie et limitée au Nord par la mer Méditerranée.

La zone d'étude est située immédiatement à l'Ouest du port de Jijel, elle s'étend sur un linéaire de côte d'environ 1 000 m (fig. 1).

Les coordonnées géographiques d'un point central (Mur ancien) situé au niveau du front de mer sont:

- 36°49' 40» de latitude Nord.

- 05°45' 36» de longitude Est

Figure n°1 : Positionnement de la zone d'étude

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Chapitre I : Collecte de données

2. Description du milieu récepteur et type de côte:

Le front de mer de Jijel, nommé communément Beaumarchais ou boulevard Rouibah Houcine (fig. 2) se caractérise par un rivage majoritairement rocheux. Ce dernier se présente sous forme d'une curviligne. Il est dirigé Est - Ouest dans l'extrémité orientale puis il s'engouffre et pivote pour devenir presque Nord-sud dans la partie occidentale.

Figure n°2 : Photos du front de mer de Jijel (Beaumarchais)

Cette configuration a permis de créer une zone relativement abritée des agitations venant du secteur Ouest et à moindre degré du secteur Nord favorable pour des accumulations sableuses qui ont créé une petite plage appelée plage Rabta.

Du point de vue topographique la dénivellation de la falaise rocheuse par rapport au niveau de la mer est presque constante de l'ordre de quelques mètres.

Les fonds marins adjacents sont rocheux de pente et de topographie sous-marine irrégulière avec la présence, localement, de gros blocs de roches désagrégés et des platiers rocheux visibles en basse mer.

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Chapitre I : Collecte de données

3. Caractéristiques géographiques de la région de Jijel:

La région de Jijel est essentiellement montagneuse. Son système orographique occupe 82% de sa superficie totale où plusieurs sommets dépassent les 1 500m d'altitude. On y distingue la chaîne numidique au sud et les anciens massifs de la Petite Kabylie au nord.

La chaîne numidique d'orientation sensiblement WSW-ENE, est composée essentiellement des massifs calcaires jurassiques (Djebels M'sid Aicha 1462m; Sidi Driss 1364m, etc...) et les massifs gréseux oligocènes (Djebels Bou Affroun 1352m, Tamesguida 1620m, etc...).

Ces reliefs forment une importante barrière rocheuse qui partage la Petite Kabylie au nord et les hauts plateaux au sud. Les plus hauts sommets de la Wilaya sont : Tamesguida 1620m, Tababour 1990m, Bouazza 1600m, El Korn 1200m et Seddat.

Les massifs anciens de la Petite Kabylie sont formés de terrains métamorphiques, traversés par des roches éruptives. Ces chaînes montagneuses longent directement la mer vers le côté ouest et reculent au sud dans la zone côtière Est où des vallées de plusieurs oueds (Oued El-Kébir, Oued Nil, Oued Djendjen) présentent de vastes dépôts alluviaux. De petites plaines jalonnent également le littoral à l'exemple de celles d'El-Aouana, de oued Z'hour, du bassin de Jijel, et enfin de l'oued Boussiaba à l'intérieur des terres.

4. Agents et processus de l'évolution littorale:

Les cotes évoluent selon le taux d'érosion et de sédimentation; pour notre cas, l'évolution de notre rivage dépend nécessairement de la vitesse d'érosion vue que c'est un platier rocheux ; ce phénomène est géré par le jeu des vagues et des marées ainsi que par les courants engendrés.

L'espace littoral subit aussi des transformations dues à l'intervention d'agents morphogéniques qui ne lui sont pas propres comme le vent, la température, les eaux de ruissellement et de précipitations qui peuvent avoir des conséquences non négligeables au niveau du rivage.

4.1. Hydrographie

Le réseau hydrographique de la région de Jijel est connu comme étant très dense. Il est dominé par une direction Sud-Nord et des affluents de directions différentes favorisent l'écoulement des lames d'eau précipitées qui déversent généralement dans la mer. Les plus importants oueds sont:

-Oued El-Kébir: qui prend naissance de la jonction d'Oued Rhumel et Oued Endja, traverse El-Milia et El-Ancer et se jette à la mer dans la région de Beni-Belaid.

-Oued Djen-Djen qui prend sa source au Babors (Erraguene) est constitué de trois étages bioclimatiques (partie supérieure Erraguene barrage, partie centrale Oued Missa+ Taballout et partie maritime Azzaouane à Taher).

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Chapitre I : Collecte de données

Le régime hydrographique de ces oueds se caractérise par un long étiage et des crues d'hivers et de printemps soudaines et rapides (Boudjedjou, 2010).

Le total des apports solides des oueds débouchant dans la baie de Jijel, pourraient atteindre 14,6 million de m3. Cependant, il y a lieu de remarquer que ces apports en suspension sont essentiellement constitués de sédiments fins, dont la majeure partie sera entraînée au large. On peut admettre que le dixième seulement de ce volume de sédiments se déposera devant le débouché des oueds : soit environ 1,5 millions m3/an.

4.2. Données Météorologiques (ONM et ANRH; 2014) 4.2.1. Le Climat et les Températures

Comme toutes les régions du littorale Algérien la Wilaya de Jijel bénéficie d'un climat tempéré et humide. La température dans cette région ne dépasse pas 40°C et ne descend pratiquement jamais en dessous de 0°C. Le maximum est de 30 °C sur le littorale et le minimum en Janvier est de 7°C.

4.2.2. Les précipitations

La région de Jijel est l'une des régions les plus pluvieuses de l'Algérie. Sur la base des données d'une étude sur la contribution à l'étude du pin d'Alep en Algérie pour les mesures de pluviométrie et température, le nombre de jours pluvieux par an est de 111 jours et cette précipitation correspond à 1204 mm/an , d'après l'ANRH la moyenne pluviométrique interannuelle (septembre-Mars) est de 883.5mm.

La répartition des pluies dans le cycle annule est très inégale. Elle est fortement influencée par le facteur saisonnier. Le régime saisonnier des précipitations est comme suit :

-Automne: 31.79%. -Hiver : 44.08%.

-Printemps : 20.97%. -Eté : 3.16%.

4.2.3. Les Vents

Les vents sont toujours plus forts aux cotes qu'à l'arrière-pays immédiat. Les vents venant du large ne sont pas freinés par des obstacles ; par leur fréquence et leur vitesse ainsi que par sa direction ils génèrent la houle et les vagues dont il peut accroitre la cambrure et des courants superficiels qu'il peut accélérer ou ralentir voir même inverser.

Dans la région de Jijel durant le premier 1er et le 4ème trimestre de l'année, les vents de l'ouest sont dominants (plus de 25% du temps) et une grande partie de ces vents a une vitesse supérieure à 8 m/s. Dans le 2ème et le 3ème trimestre, ce sont les vents du Nord Est et Est qui prédominent (plus de 20% du temps).

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Chapitre I : Collecte de données

4.3. Données Océanographiques 4.3.1. Les houles

« Les houles sont des ondulations de surface qui se propagent vers la cote mais ne déplacent pratiquement pas les masses d'eau. Les particules fluides parcourent des trajectoires en mouvements orbitaux. Au large, ces mouvements sont circulaires et diminuent rapidement avec la profondeur jusqu'à s'annuler avant d'atteindre le fond, et ce d'autant plus que la période est courte. Lorsque la profondeur diminue, les particules fluides sont mises en mouvement sur toute la colonne d'eau et décrivent des trajectoires elliptiques d'autant plus plates qu'elles sont près du fond... » (Le Hir P. et all ; 2001)

Les houles d'Ouest, Nord, Nord-Ouest, Est, et Nord-Est sont les plus observées dans la région de Jijel, les fréquences d'observation sur l'année des houles de directions Ouest et Est sont les plus importantes. On constate que la direction dominante est l'Ouest. La prépondérance de cette direction est plus nette pour le premier, deuxième et quatrième trimestre, par contre, on distingue une légère diminution pendant la période d'été durant laquelle les houles de directions Est et Nord-Est dominent.

Données de houles au large (Données de SSMO) : Les données de la houle au large utilisées pour le calcul de la réfraction sont celles du manuel Summury of Synoptic Meteorological Observations (SSMO) de l'Us. Naval Weather-Service, consistent en des observations de navire sur la période de 1963 à 1970 - zone centre.

Un traitement statistique de ces données a permis de déterminer les fréquences d'apparition de houle par direction et par période.

Le choix des périodes est fait en fonction de la répartition des probabilités de dépassement d'une houle d'amplitude donnée. Les houles de fortes amplitudes, ont une probabilité d'apparition relativement faible. Les périodes de houle considérées dans le cadre de cette étude sont: 6, 8 et 10 secondes pour les houles annuelles. Pour les houles extrêmes la période a été calculée en fonction du Hs correspondant.

Ci-après sont présentés les tableaux portant sur les conditions de houles retenues dans le cadre de cette étude:

Tableau n°1 : Houle annuelle dans la région de Jijel (SSMO ; 1970)

 

Direction houle au large (m)

Période

Nord

Nord Est

Nord-Ouest

6 s

Hs=1,00m

Hs=1,09m

Hs=1,10m

8 s

Hs=2,67m

Hs=2,56m

Hs=2,64m

10s

Hs=4,92m

Hs=5,05m

Hs=4,53m

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Chapitre I : Collecte de données

4.3.2. La marée

« Les marées sont provoquées par les attractions de la lune et du soleil. Elles se traduisent par une variation de la surface libre qui se propage à travers l'océan en s'amplifiant sur les hauts fonds et près des côtes. Du fait de cette propagation de l'onde de marée des variations périodiques du niveau de l'eau vont se manifester, entrainant des courants importants près des côtes » (Le Hir P. et all ; 2001)

La marée en mer Méditerranée et en particulier sur les côtes Algériennes est relativement faible. Elle est de type semi-diurne avec inégalité entre pleine et basse mer, observées chaque jour. L'amplitude en eau-vive ne dépasse pas 0.40m.

4.3.3. Les courants

« ...Sont des mouvements d'ensemble de l'eau sur des distances de plusieurs dizaines de mètres et bien au-delà; ces mouvement ont des échelles de temps assez grandes, de quelques heure ou plus » (Le Hir P. et all; 2001)

Ø Les courants généraux: La vitesse du courant général des eaux atlantiques, transitant

par Gibraltar et se déplaçant vers l'Est, évolue généralement avec une vitesse de 0.5 m/s au large des côtes Algériennes. Ce courant crée dans la plupart des baies, un contre-courant littoral évoluant vers l'ouest.

Ø Les courants côtiers: les phénomènes hydrodynamiques, qui régissent les transferts
sédimentaires le long des plages, en milieu maritime et dans la zone ressac, sont nombreux et parfois très complexes. Au contact des irrégularités du fond, les houles donnent lieu à des rouleaux qui en provoquant la mise en suspension des particules, favorisent leur déplacement.

Ø Les courants de retour: les courants de retour correspondent à une zone de flot de
retour à partir du courant existant au lieu de déferlement de la houle. Ces courants possèdent une vitesse qui dépend de l'énergie de la houle et de la pente de la plage. Ces courants sont responsables de la dispersion d'une partie des sédiments côtiers vers le large.

Ø Les courants de dérive littorale : lorsque la houle arrive à proximité de la côte avec une
incidence oblique, celle-ci donne naissance à un courant de dérive littorale. La vitesse de ce courant est maximale pour un angle d'incidence de 50° à 60 °.

La dérive littorale prend naissance au niveau de la zone de déferlement où l'énergie est maximale. Cette énergie permet la mise en suspension et le transport des particules sédimentaires le long de la côte. Dans le cas générale de houle de petite et moyenne amplitudes, les courants ne sont significatifs que dans la zone de déferlement et n'affectent donc que le tri dans la répartition des sables et graviers de la frange littorale (fond -100m). Ils en assurent aussi le transport latéral par dérivé littorale ainsi que la dispersion. Par contre les houles de fortes amplitudes pourraient agir en fonction de leur amplitude jusqu'à des fonds pouvant atteindre -40 m à -60m.

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Chapitre I : Collecte de données

5. Caractéristiques Géologiques:

La région Jijelienne fait partie d'une bande structurale et géologique (fig. 3) caractérisant la région nord de l'Algérie. C'est un édifice constitué d'un socle métamorphique qui occupe la partie nord, une chaîne calcaire et un domaine de flysch dans le sens Nord-Sud.

L'échelle stratigraphique de ces terrains se répartit du Quaternaire au Primaire. L'ensemble sédimentaire d'âge Mésozoïque, Cénozoïque et Quaternaire couvre les terrains métamorphiques, donc la couverture tertiaire repose soit sur le socle Kabyle, soit sur les terrains crétacé appartenant à des séries de types flyschs. Elle est constituée de sédiments littoraux, qui se sont déposés dans le bassin de Jijel nettement individualisés durant le Néogène; c'est le bassin Sahélien de Jijel.

Figure n°3 : Carte géologique de Jijel (d'après M. E. Ficheur, 1971)

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Chapitre I : Collecte de données

5.1. Ensembles métamorphique:

Ce sont les terrains primaires constitués de :

- schistes satinés bleus à lentilles de quartz

- phyllades

- Calcaires cristallins et pegmatites

- Séricitoschistes

- Quartzo phyllade chloriteux gneissique

5.2. Ensemble sédimentaire:

s Terrains du secondaire:

- Le trias : se présente sous forme d'un complexe gypso-salin bariolé auquel s'ajoutent des

conglomérats poudingues ou galets

- Le crétacé: constitué essentiellement de calcaire à silex (phtanites)

s Terrains du tertiaire:

- Le numidien : qui correspond à l'éocène oligocène terminal, il est constitué de grès

intercalés d'argiles

- Le burdigalien ou miocene inferieur : il est composé de marnes gris bleus dans
lesquelles on trouve parfois des récurrences de grés.

- Le pontien ou miocene superieur : il est formé par des cailloutis, galets, argiles et
poudingues d'origine continentale

- Le néogene sahelien ou miocene terminal : il est constitué de marnes bleueses

s Terrains du quaternaire:

La majorité des terrains quaternaires sont formés d'alluvions et de dunes. Les alluvions les plus anciens forment les terrasses, les vallées et les cônes de déjections. Les alluvions récentes sont creusées par les actuels oueds, elles sont constituées de graviers, galets, conglomérats et de sables.

Les dunes anciennes sont constituées de sables fins souvent consolidés et limoneux. Les dunes actuelles bordent la mer, elles sont formées de sable grossier parfois consolidé.

Le site du Beaumarchais repose exclusivement sur un socle Numidien (Eocène-Oligocène) de type flysch et comporte des alternances de grès et d'argiles, avec une prédominance des argiles, des marnes à la base et des grès au sommet. On distingue de bas en haut la séquence suivante :

· des argiles et de marnes,

· des grès de couleur blanche ou rouge par suite de l'oxydation des sels de fer.

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6. Le cadre géomorphologique

La carte de la baie de Djidjelli illustre la variété du site sous-marin de la petite Kabylie. Trois compartiments morphologiques apparaissent nettement (Leclaire, 1972). Pour notre zone d'étude qui se situe à l'Ouest et appelée autre fois El kalaa, le plateau de Didjelli accidenté, échancré dans sa partie médiane au niveau du rebord, atteint son maximum d'extension au droit du haut fond du même nom (12 km). La pente continentale qui lui succède vers le large est accore (15°) (Leclaire, 1972).

Face à notre zone d'étude, on retrouve la vallée sous-marine de Djidjelli qui débute à 200m de profondeur.

Du point de vue sédimentologique la répartition; dans notre zone; observée sur la carte de Leclaire 1972 est la suivante : (allant de la cote vers le large)

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Chapitre I : Collecte de données

Figure n°4 : portion de la carte de répartition de la nature de la couverture sédimentaire de la baie de Djidjelli (Leclaire ,1972)

Commentaire de la carte géologique:

· De la cote vers 25m : zone d'affleurement sous-marin du substratum.

· De 25m à 70m : c'est des sédiments calcaires plus précisément sable et graviers calcaires qui relient le littoral rocheux aux zones élevées du plateau.

· De 70m a 150 m : c'est de la vase calcareo- siliceuse

· Entre 25m et 150m : zone d'affleurements sous-marins probables ou substratum immédiatement sous-jacent.

· A partir de 150m : on retrouve des sédiments argileux (boues argilo-siliceuses)

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Chapitre I : Collecte de données

7. Milieu biologique Faune aquatique

Le Golfe de Jijel se caractérise par une diversité des crustacés, des amphipodes et les mollusques. Cette situation montre que la région est loin d'être sujette à quelconque pollution ou perturbation de son écosystème.

Réserve écologique

Le Parc national de Taza est situé sur la côte méditerranéenne de l'Algérie dans la région de Kabylie orientale, appelée communément Petite Kabylie. Le site naturel est caractérisé par des falaises impressionnantes, des plages, des montagnes et des vallées encaissées et par la présence du singe de Barbarie (Macacasylvanus), espèce menacée et seul primate encore existant en Afrique du Nord.1

En général, l'écosystème est caractéristique d'une végétation forestière sempervirens et sclérophylle sur des terrains boisés ou dénudé, de type que l'on rencontre dans le littoral méditerranéen.

Cependant, on trouve dans la forêt de Guerrouche, au coeur du parc, l'extension la plus importante du chêne zeen (Quercus canariensisWilld) en Algérie, et le seul oiseau rare d'Afrique du Nord découvert depuis 1876, la sitelle Kabyle (Sittaledanti) endémique à la région des Babors et de l'Algérie. Le site attire ces dernières années un nombre de plus en plus important d'étudiants et de chercheurs du monde entier. La chênaie de zeen déborde au-delà du parc de Taza, avantage d'où l'on pourrait au futur dégager d'autres aires d'extension de la réserve.

Les forêts de chêne-liège (Quercus suberL) sont également des formations communes, et bien que n'étant pas une espèce rare en Algérie, revêtent une importance socio-économique dans l'économie de la wilaya de Jijel, le liège étant l'un des principaux produits d'exportation et de transformation.

8. L'histoire de Jijel:

La région de Jijel recèle de nombreux vestiges datant de l'époque romaine, et de périodes antiques vraisemblablement plus anciennes. Certains sont connus, d'autres méconnus et inconnus.

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Figure n°5: photo du vestige romain présent sur le site

La présence de ce mur (fig.5) dans notre site dont la construction remonte à l'époque romaine nous y conduits à prendre certaines précautions et considérations lors de l'étude ainsi que pour la proposition des variantes de manière à sauvegarder ce vestige, mais aussi les vestiges enfuis sous l'eau (d'après les plongeurs et habitants de la région)

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld