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Profil clinique des céphalées à  l'hôpital provincial général de référence de Kinshasa

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par Hyppolite Lawulu hyppolite
UTBC " Bel Campus" - docteur en medecine,chirurgie et acouchement 2010
  

Disponible en mode multipage

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    REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

    MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

    UNIVERSITE TECHNOLOGIQUE BEL CAMPUS (UTBC)

    Kinshasa/ LIMETE 8ème Rue

    PROFIL CLINIQUE DES CEPHALEES A L'HOPITAL GENERAL DE KINSHASA

    Par

    LAWULU Hippolyte

    Gradué en Sciences Biomédicales

    Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du titre de Docteur en Médecine chirurgie & Accouchement

    Directeur : Prof. Dr. KAYEMBE KALULA

    Co-Directeur : CT. Dr. Victor HUTUKABAMBA B.K.

    Année Académique 2011 - 2012

     

    DEDICACE

    Mon épouse ;

    Mes enfants ;

    Ma famille ;

    Mes parents ;

    Mes frères et soeurs de l'Eglise « Liloba na Nzambe ».

    Je dédie ce travail

    REMERCIEMENTS

    - A l'Eternel Dieu miséricordieux qui a permis que ce travail se fasse malgré toutes les difficultés rencontrée. Exode 14 :14 ;

    - Au Professeur Dr KAYEMBE KALULA Tharcisse et au CT Dr HUTU KABAMBA Victor, nous disons grand merci pour avoir dirigé ce travail ;

    - A ma mère BAZEKA Marie ;

    - Au Promoteur et aux Autorités Académiques de l'Université Technologique BEL CAMPUS ;

    - A mes neveux et nièces ;

    - Aux compagnons de lutte  NGIMBI, KASOKI, KINTOMBO, SOMBELE, MABONZO, MUMBATA, NYEMBO, KABEDI, KAKULE, POTUI nous disons merci.

    LISTE DES ABREVIATIONS

    HTA = Hypertension artérielle

    ATCD = Antécédent

    DBT = Diabète

    AVC = Accident vasculo-cérebral

    TBC = Tuberculose

    SAS = Sortie avec séquelles

    SSS = Sortie sans séquelles

    IRM = Imagerie de résonnance magnétique

    CIC = Classification internationale des céphalées

    SIC = Société internationale des céphalées

    OMS = Organisation mondiale de la santé

    VIH = Virus immun humain

    SIDA = Syndrome d'immunodéficience acquise

    ORL = Otorhino laryngologie

    CNPP = Centre neuro psychopathologique

    HGRK = Hôpital Général de Référence de Kinshasa.

    IHS = International Headache Society

    EHF = European Headache Federation

    RESUME

    CONTEXTE

    L'absence de données et le déficit des connaissances sur les céphalées constituent la pertinence de cette étude.

    OBJECTIFS SPECIFIQUES

    Ils constituent à déterminer :

    1. Déterminer la fréquence des céphalées à  l'HGRK ;

    2. Préciser cette fréquence par rapport à l'âge, au sexe, à la profession et au statut socioéconomique des patients ;

    3. Ressortir les plaintes le plus associées aux céphalées à l'admission ;

    4. Déterminer les facteurs étiologiques le plus fréquents ;

    5. Préciser les types cliniques des céphalées le plus fréquents ;

    6. Evaluer les pronostics des patients suivis pour céphalées dans cet hôpital.

    MATERIELS ET METHODES

    Cette étude s'est déroulée à l'HGRK, sur une période allant de janvier à décembre 2012. Elle est une étude rétrospective.

    Cette étude a porté sur 108 patients ayant répondu aux critères d'inclusion. Le diagnostic des céphalées étant établi en conformité avec les critères de International Headache Society (IHS). La moyenne était pour comparer les proportions.

    RESULTATS

    Les tranches d'âge comprises entre 30-39 ans et entre 60-69 ans ont présenté plus de cas de céphalées. Une petite prédominance masculine non significative.

    La classe des sans-emplois a ressorti plus de cas de céphalées. La classe des mariés a également ressorti plus de cas de céphalées. La céphalée aigue a constitué le type le plus fréquent et a présenté plus de cas de séquelles.

    Dans la majorité de cas, les patients étaient hypertendus, alcooliques, et diabétiques. Une fréquence élevée de certains symptômes et signes tels que l'asthénie physique, fièvre, vertige, vomissement, anorexie, douleur abdominale et fléchissement de l'état de conscience.

    CONCLUSION

    Une étude à large échelle est nécessaire pour déterminer l'incidence et l'impact global des céphalées en RDC.

    O. INTRODUCTION

    CONTEXTE

    La céphalée (ou maux de tête) est un symptôme subjectif se définissant comme toute douleur ressentie au niveau de la tête, parfois localisée ou généralisée. Elle est extrêmement fréquente et peut révéler de nombreuses maladies. Les céphalées constituent l'un des premiers motifs de consultation médicale.

    En République Démocratique du Congo, les données épidémiologiques sur les céphalées ne sont pas disponibles dans la plupart des hôpitaux de Kinshasa.

    BUT DU TRAVAIL

    Le but de cette étude est de contribuer à une meilleure prise en charge des céphalées dans notre milieu.

    OBJECTIFS

    Objectif général

    Son objectif général est de décrire le profil épidémiologique et clinique des patients suivis pour céphalées l'hôpital général de référence de Kinshasa (HGRK)

    Objectifs spécifiques

    1. Déterminer la fréquence des céphalées à  l'HGRK ;

    2. Préciser cette fréquence par rapport à l'âge, au sexe, à la profession et au statut socioéconomique des patients ;

    3. Ressortir les plaintes le plus associées aux céphalées à l'admission ;

    4. Déterminer les facteurs étiologiques le plus fréquents ;

    5. Préciser les types cliniques des céphalées le plus fréquents ;

    6. Evaluer les pronostics des patients suivis pour céphalées dans cet hôpital.

    METHODOLOGIE DE L'ETUDE

    Pour atteindre ces objectifs, une étude rétrospective a porté sur les dossiers des patients suivis pour céphalées à l'hôpital Provincial Général de Référence de Kinshasa. Ces patients ont été suivis pendant la période allant du 1er Janvier au 31 Décembre 2012.

    Les critères de sélection ont été les suivants :

    1° Tout malade ayant consulté pour céphalées pendant cette période d'étude

    2° Avoir un dossier médical exploitable

    Chaque cas sélectionné a fait l'objet d'une analyse des éléments épidémiologie, clinique et para clinique.

    Le Test de chi - carré a été utilisé pour la comparaison des fréquences et pourcentage chaque fois que c'était nécessaire. Le seuil de signification statistique a été de 5%.

    SUBDIVISION DU TRAVAIL

    La présente étude est subdivisée, en plus de l'introduction en 5 chapitres :

    - CHAPITRE I. GENERALITES SUR LES CEPHALEES

    - CHAPITRE II. MATERIELS ET METHODES

    - CHAPITRE III. RESULTATS

    - CHAPITREIV. COMMENTAIRE

    - CHAPITRE V. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

    Chapitre I : GENERALITES SUR LES CEPHALEES

    a. Définition

    Une céphalée (ou maux de tête) est un symptôme subjectif se définissant comme des douleurs ressenties au niveau de la tête, parfois localisées ou généralisées. Elle est extrêmement fréquente et peut révéler denombreuses maladies. Cependant dans la grande majorité des cas, les céphalées ne sont d'aucune gravité, mais certains tableaux cliniques associés doivent attirer l'attention du médecin.

    b. Physio pathologie

    Une dysfonction neuronale au niveau du cortex et du tronc cérébral semble jouer un rôle capital dans la physiopathologie de la migraine. Sur le base d'une prédisposition génétique, il est probable que la réaction a des facteurs déclenchants extérieurs soit une crise de migraine. Pendant une migraine, il y a une modification de l'activité neuronale corticale et de la perfusion sanguine, une modulation de neurotransmetteurs (sérotine et CGRP (caldinine-generelated peptide) et une inflammation aseptique des artères durables.Les céphalées s'expliquent par un mécanisme trigemino-vasculaires. Par désinhibition de systèmes modulateurs de la douleur au niveau du noyau du raphé et du locus coeruleus du mésencéphale, un générateur de la migraine au niveau du tronc cérébral est supposé déclencher un courant efferent d'impulsions dans les fibres des nerfs facial et trijumeau innervant les parois des artères durables. Il en résulte une vasodilatation avec extravasation des substances vasoactives, responsable d'une inflammation périvasculaireaseptique au niveau de la dure-mère. La libération du polypeptide intestinale vasoactif qu'est la substance P et de CGRP provoque une stimulation des fibres C afférentes, conductrice de la douleur. Les mécanismes par lesquels l'oligohémie initial se transforme en douleur n'est pas clair. L'onde de dysfonction cortical pourrait toucher des terminaisons trigeminales et déclencher une cascade de phénomènes à l'origine de l'inflammation, source persistante de stimulation trigéminales.

    c. Etiologies des Céphalées

    Céphalées aigues :

    · celles qui sont discutées en première ligne aux urgences

    - hémorragie méningée

    - méningite

    - hypertension intracrânienne aigue

    - première crise de migraine

    · Autres

    - Ischémie ou hémorragie cérébrale

    - Dissection d'une artère cervicale (cervicalgie associée)

    - Glaucome aigu à angle fermé

    - Sinusite aigue

    Céphalées subaiguës d'aggravation progressive :

    - Hypertension intracrânienne subaiguë (tumeur, abcès, hématome sous-dural,...)

    - Thrombophlébite cérébrale

    - Méningite subaiguë

    Céphalées chroniques

    · Continues

    - Céphalées dites de tensions (psychogènes)

    - Céphalées post-traumatiques (syndrome des traumatisés)

    - Céphalées par abus d'antalgiques

    - Cervicalgies chroniques

    - Céphalées d'origine diverse (hyperviscosité sanguine, insuffisance respiratoire,..)

    · Par accès successifs avec intervalles libres

    - Migraine, de loin la cause la plus fréquente

    - Malformation artério-veineuse

    - Névralgie d'Arnold

    - Céphalées essentielles diverses (Céphalées d'effort, de toux, coïtale)

    d. Clinique (classification des céphalées)

    Classification internationale des céphalées IHS international headhache society

    Les maux de tête sont majoritairement classifié par la Classification internationale des céphalées (CIC) publiée par la Société internationale des céphalées (SIC) qui a également publié une deuxième édition [2]. Cette classification est approuvée par l' Organisation mondiale de la santé (OMS) [3].

    La Classification internationale des céphalées (CIC) est une classification hiérarchique des céphalées publiée par la Société internationale des céphalées. Elle contient les critères diagnostiques (opérationnel) concernant les troubles et maux de tête. La première version de la classification, la CIC-1, a été publiée en 1988. La révision actuelle, la CIC-2, a été publiée en 2004 [5].

    La classification utilise des codes numériques. Le sommaire inclut 13 groupes de céphalées. Quatre d'entre eux sont classifié en tant que céphalées primaires, 5-12 groupes en tant que céphalées secondaires, ainsi que les deux derniers concernant d'autres types de maux de tête [6].

    La classification CIC-2 définit :

    · Les migraines, céphalées de tension, l'algie vasculaire de la face et la céphalée chronique quotidienne. Également, d'après la classification, les toux liées à l'effort et au coït, sont classifiées en tant que céphalées primaires. Les céphalées quotidiennement persistantes, parmi notamment les céphalées hypniques, sont également classifiées en tant que céphalées primaires.

    · Les céphalées secondaires sont classifiées selon leur étiologie et non par leurs symptômes. D'après la classification de la CIC-2, les principaux types de céphalées secondaires incluent celles qui sont lié à un traumatisme crânien ou à un traumatisme des cervicales comme le «  coup du lapin », l' hémorragie intracérébrale ou d'autres blessures. Les céphalées causées par des maladies vasculaires cérébrales ou aux cervicales par accident vasculaire cérébral (AVC) et accident ischémique transitoire, hémorragie intracrânien non-traumatique, malformations vasculaires ou par artérite sont également défini en tant que céphalées secondaires. Ces types de maux de tête sont causé par thrombose des sinus veineux cérébraux ou différents troubles vasculaires intracrâniens. D'autres céphalées secondaires sont dues à des troubles intracrâniens non-vasculaires. La CIC-2 classifie, en tant que céphalées secondaires, les maux de tête causés par l'ingestion de certaines substances ou par leur sevrage. Ces types de céphalées peuvent être causés par une overdose de médicaments ou par l'ingestion de certaines substances. Le SIDA/ VIH, les infections intracrâniennes et les infections systématiques peuvent causer des céphalées secondaires. Le système de classification de la CIC-2 inclut les maux de tête associés aux troubles de l'hémostase dans la catégorie des céphalées secondaires. Cela signifie que les céphalées causées par dialyse, hypertension, hypothyroïdie et céphalalgie sont considéré comme des céphalées secondaires. Les céphalées secondaires, selon le système de classification du manuel, peuvent être dues à des dommages au visage incluant les dents, la mâchoire, ou aux articulations temporo-mandibulaires.

    d.1. L'interrogatoire

    Il constitue l'étape fondamentale d'orientation du diagnostic. Il s'attache à préciser :

    d.2. Les caractéristiques de la céphalée 

    - Son ancienneté à chiffrer le plus précisément possible (quelques heures à plusieurs années)

    - Son caractère habituel ou non en cas d'accès récidivants

    - Son mode de début (brutal, par à-coups successifs, lentement progressif)

    - Son mode évolutif ultérieur (stabilité, aggravation, fluctuations dans la journée, survenue par accès)

    - Son siège (en précisant son uni ou bilatéralité), ses irradiations

    - Son type (étau, brûlures, pulsatilité, ...)

    - Son ou ses facteurs déclenchants (traumatisme crânien, contrariété, ... ) ou aggravants (effort, ...)

    - Sa sévérité, évaluée en particulier sur le retentissement dans la vie quotidienne.

    d.3. Les signes d'accompagnement de la céphalée :

    - Nausées et vomissements

    - Cervicalgies

    - Fièvre, altération de l'état général

    - Ralentissement psychique, troubles de la mémoire ou des autres fonctions cognitives

    - Troubles neurologiques focaux (visuels mono ou binoculaires, sensitifs, moteurs)

    - Douleur oculaire, écoulement nasal.

    d.4.Certains antécédents essentiels :

    - Age du patient

    - Traumatisatismecervo-crânien précédant les céphalées

    - Prise de médicaments avant et depuis l'apparition des céphalées : certains médicaments peuvent provoquer des céphélées chroniques aux doses usuelles : dérivés nitrés, dipyridamole, etc. ...

    - Contexte psychologique et degré d'insertion socio-professionnelle

    - Antécédents familiaux (migraine)

    d.5. L'Examen Clinique

    Certains gestes sont systématiques en présence d'une céphalée :

    - Prise de la pression artérielle

    - Recherche d'une raideur méningée

    - Examen neurologique à la recherche de signes de focalisation

    - Appréciation globale de l'cuité visuelle

    D'autres gestes sont pratiqués selon le contexte :

    - Palpation des artères temporales chez le sujet de plus de 50 ans

    - Prise de température en cas d'altération de l'état général

    - Réalisation d'un fond d'oeil (recherche d'un oedème papillaire) en cas de suspicion d'hypertension intracrânienne.

    d.6. Hospitalisation et investigations complémentaires

    Les arguments qui poussent à la réalisation d'investigations complémentaires sont :

    - Le caractère permanent d'une céphalée et sa tendance à l'aggravation.

    - Son caractère inhabituel par rapport à des céphalées banales autrement perçues. Une aggravation rapide et la survenue de signes neurologiques associés (ralentissementidéatoire, signes neurologiques focaux) impose une hospitalisation pour surveillance et réalisation des investigations en urgence.

    Les investigations complémentaires pertinentes dépendent de l'orientation étiologique :

    - En cas de suspicion de céphalée de tension, aucune investigation n'est théoriquement requise. En pratique, la plupart des patients se verront prescrire une imagerie cérébrale pour éliminer toute arrière pensée de processus évolutif intercrânien. L'important est de résister à la demande fréquente de multiplier les investigations.

    - En cas de suspicion de syndrome méningé, l'hospitalisation est immédiate pour surveillance, scanner cérébral (hémorragieméningée avec scanner normal).

    - Une suspicion d'hypertension intracrânienne fait demander une imagerie cérébrale (scanner ou IRM) en urgence.

    - IRM cérébrale (couplée ou non à l'angio-RM) si le diagnostic de Thrombophlébite cérébrale est évoqué subaiguë après 50 ans (Horton).

    - Echodoppler cervical +/- imagerie par résonnance nucléaire (IRM et angio-RM) en cas de suspicion de dissection d'une artère cervicale.

    - Examen ophtalmologique : nécessaire pour confirmer un oedème papillaire (aspect du fond d'oeil, élargissement de la tache aveugle au champ visuel) où un glaucome aigu. Scanner des sinus et examen ORL : confirment l'existence d'une sinusite.

    Diagnostics à évoquer en fonction des signes radiologiques :

    CLASSIFICATION INTERNATIONALE DES CEPHALEES

    Primitives

    1. Migraine:

    1.1. Migraine sans aura 

    1.2. Migraine avec aura

    2. Céphalée de tension, y compris

    2.1. Céphalée de tension épisodique jeu fréquente

    2.2. Céphalée de tension épisodique fréquente

    3. Algie vasculaire de la face et autres céphalées autonomes du trijumeau, y compris :

    3.1. Algie vasculaire de la face

    4. Autres céphalées primitives.

    Secondaires

    5. Céphalée attribuée à un traumatisme céphalique et/ou cervical, y compris

    5.2. Céphalée chronique post-traumatique

    6. Céphalée attribuée à une attente vasculaire crânienne pu cervicale, y compris :

    6.2.2. Céphalée attribuée à une hémorragie sous-arachnoïdienne

    6.4.1. Céphalée attribuée à une artérite gigantocellulaire

    7. Céphalée attribuée à une attente intracrânienne non vasculaire, y compris :

    7.1.1. Céphalée attribuée à une hypertension intracrânienne idiopathique

    7.4. Céphalée attribuée à une tumeur intracrânienne

    8. Céphalée attribuée à une substance ou au sevrage, y compris :

    8.1.3. Céphalée due au monoxyde de carbone

    8.1.4. Céphalée due à l'alcool

    8.2. Céphalée par surconsommation de médicaments

    8.2.1. Céphalée par surconsommation d'ergotamine

    8.2.2. Céphalée par surconsommation de triptans.

    8.2.3. Céphalée par surconsommation d'analgésiques

    9. Céphalée attribuée à une infection, y compris :

    9.1. Céphalée attribuée à une infection intracrânienne

    10. Céphalée attribuée à un déséquilibre de l'homéostasie

    11. Céphalée ou algues faciale attribuée à une pathologie du crâne, du cou, des yeux, des oreilles, du nez, des sinus, des dents, de la bouche ou d'autres structures faciales ou crâniennes, y compris :

    11.2.1. Céphalée d'origine cervicale

    11.3.1. Céphalée attribuée à un glaucome aigu

    12. Céphalée attribuée à un trouble psychiatrique

    Névralgie et autres céphalées

    13. Névralgies crâniennes, algie faciale centrale ou primitive et autres céphalées, y compris :

    13.1. Névralgie du trijumeau

    14. Autres céphalées, névralgies crâniennes, algue faciale centrale ou primitive

    e. PRISE EN CHARGE

    La grande majorité des céphalées peuvent être guéries, mais ; l'essentiel, dans la plupart des régions du monde, est l'éducation, qui doit avant tout faire savoir que les céphalées sont un problème médical qui nécessite un traitement. La formation des personnels soignants doit notamment inclure la reconnaissance, le diagnostic et le traitement des céphalées courantes.

    - Le patient doit demander à être soigné ;

    - La pathologie doit être diagnostiquée correctement ;

    - Le traitement proposé doit être adapté au diagnostic ;

    - Le traitement doit être suivi à la lettre ;

    - Un suivi doit être assuré pour évaluer le résultat du traitement, qui sera modifié le cas échéant.

    MESURES A PRENDRE

    La charge que font peser les céphalées sur les personnes et sur la société justifie amplement une révision stratégique de notre mode de prise en charge des céphalées. Pour que les changements apportés soient bénéfiques, mais devons nous fixer les objectifs mondiaux suivants :

    Ces mesures constituent le cadre de la campagne mondiale de l'OMS pour réduire la charge mondiale de morbidité liée aux céphalées, menée conjointement par l'OMS, la World Headache Alliance, l'International Headache Society et l'European Headache Federation.

    · Il est important de connaître la prévalence de toutes les céphalalgies dans chaque région du monde, en procédant si besoin à de nouvelles recherches. La charge d'incapacité associée à l'ensemble des céphalées, par exclusivement à la migraine, doit être quantifiée. On peut recourir à cet effet à la méthodologie OMS des années de vie ajustées sur l'incapacité (DALYS), dans laquelle on calcule les années de vie de bonne santé perdues du fait du décès prématuré ou d'une incapacité.

    · Ces données, au fur et à mesure de leur collecte, devront être utilisées pour convaincre le personnel de santé de toutes les régions du monde de la capacité des arguments humanitaires et socio-économiques à induire des changements susceptibles d'améliorer le traitement des céphalées. Elles serviront aussi à sensibiliser le public à la réalité et à l'importance des céphalées en tant que problème de santé, afin de prévenir la stigmatisation des personnes atteintes.

    · L'enseignement, dont dépend la bonne prise en charge des céphalées, doit être amélioré à tous les niveaux. En premier lieu, les programmes de formation de futurs médecins doivent réserver aux céphalées la place qui convient vu leur importance clinique comme l'un des motifs majeurs de consultation.

    · Des projets de démonstration régionaux associant les décideurs nationaux et les principales parties prenantes doivent être mis en place en collaboration avec les bureaux régionaux de l'OMS en vue de la planification et de la création de services de soins aux personnes souffrant de céphalées qui soient adaptés aux systèmes et aux besoins locaux. Ces projets évalueront les résultats obtenus, et notamment la réduction mesurable du fardeau des céphalées pour la population.

    e.1.Traitement curatif des céphalées

    En plus des mesures d'ordre général, nous distinguons le traitement médicamenteux de la crise, la prophylaxie médicamenteuse et la prophylaxie non médicamenteuse.

    e.1.1. Céphalées symptomatiques d'une affection évolutive (intracrânienne, Horton, sinusite, glaucome, hypertension artérielle).

    Le traitement est celui de la cause, couplé si besoin à des analgiques prescrits pour une durée limitée (anti-douleurs) comme paracétamol, acétaminophen ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens comme de l'aspirine, Ibuprofen ou diclofenac.

    e.1.2. Céphalées essentielles

    Le traitement dépend du diagnostic retenu :

    · Migraine : il repose toujours sur un traitement des crises, parfois sur un traitement de fond associé.

    · Céphalées de tension : soutien psychologique, avec explications claires sur la bénignité de l'affection ; conseils d'hygiène de vie (périodes de détente aménagées dans un emploi du temps souvent chargé, parfois grâce à des séances de relaxation) ; séances de massages visant à décontracter les muscles cervicaux, éventuellement associés à des myo relaxants, anxiolytiques en cas de composante anxieuse nette, l'amitriptyline délivré en gouttes le soir à doses progressivement croissantes (jusqu'à 50 mg/j) est souvent efficace pour calmer ces céphalées, dans la prise en charge est, à l'instar des autres syndromes douloureux chroniques, souvent long et difficile.

    · Céphalées par abus d'antalgiques : arrêt des médicaments responsables, qui entraîne un syndrome de sevrage avec recrudescence des céphalées, insomnie, anxiété et troubles digestifs ; ce syndrome nécessite souvent l'hospitalisation avec perfusion d'amitriptyline à doses progressivement croissantes (75 à 150 mg/j), ultérieurement, traitement de la céphalée chronique responsable de l'abus médicamenteux (migraine, céphalée de tension, syndrome des traumatisés).

    · Céphalée post-traumatique chronique : traitement difficile, reposant sur la qualité du soutien psychologique, parfois aidé d'anxiolytiques ; un traitement psychiatrique doit parfois être proposé chez les sujets développant une véritable névrose post-traumatique.

    · Autres céphalées bénignes (effort, coït) : elles sont les souvent passagères et nécessitent alors surtout des explications rassurantes ; un traitement préventif est proposé en cas de fréquence rapprochée (propranolol).

    f. EVOLUTION DES CEPHALEES

    Dans les temps ;

    · Des crises éventuelles : intervalle, durée, horaire ;

    · Des maladies : les céphalées récentes sont toujours suspectes.

    Ø durée : sésames, mois, années ;

    Ø décours : périodique, permanent, ingravescens.

    Signes associés

    · Locaux : oculaires, nasaux rhinorrhée...

    · Systémiques : nausées, vomissement, amaigrissements, toux,...

    Chapitre II : MATERIELS ET METHODES

    2.1. NATURE ET PERIODE

    La présente étude, de manière rétrospective a été réalisée sur les dossiers médicaux des patients hospitalisés aux soins intensifs et aux pavillons 5 et 8 au département de Médecine Interne entre le 1er janvier et le 31 décembre 2012.soit une période d'étude de 12 mois.

    2.2. CADRE DE L'ETUDE

    L'Hôpital Général de référence de Kinshasa a servi de cadre à la présente étude. La capacité d'accueil est de 3150 lits.

    · DEFINITONS ET SITUATIONS GEOGRAPHIQUES

    L'Hôpital Général de référence de Kinshasa est l'un des plus grands hôpitaux du Congo si pas d'Afrique, est une institution publique à caractère social qui reçoit le plus souvent des démunis. Il est situé au centre même de la ville de Kinshasa, dans la commune de la Gombe, limité :

    § à l'Est par l'avenue de l'Hôpital ;

    § à l'Ouest par l'avenue Wangata ;

    § au Nord par l'avenue Tombalbaye ;

    § au sud par le jardin zoologique de Kinshasa.

    La superficie totale est de 94.345,32 m² dont 80.565 m² pour des pavillons, 3873,27 m² pour la nouvelle morgue, 4952,52 m² pour le garage et 4952,52 m² pour le terrain de football.

    2.3. CRITERES D'INCLUSION ET D'EXCLUSION

    Etaient inclus dans la présente étude des patients pris en charge pour céphalée et disposant des registres médicaux dans les services des soins intensifs et pavillons 5 et 8.

    2.4. APPROCHE METHODOLOGIQUE

    Après analyse systématique des registres, les renseignements cliniques suivants ont été obtenus selon les paramètres d'intérêts :

    § Données démographiques :

    Ø Age ;

    Ø Sexe ;

    Ø Profession ;

    Ø Etat-civil.

    § Données cliniques :

    Ø Plaintes associées ;

    Ø Type de céphalées ;

    Ø Antécédents médicaux ;

    Ø Evolutionetpronostic ;

    Ø Durée de céphalée à l'admission.

    II.5. ANALYSE STATISTIQUE

    Les statistiques descriptives des résultats sont présentées sous formes des tableaux. Les variables qualitatives et quantitatives ont été présentées sous forme de pourcentage.

    Chapitre III : RESULTATS

    1. AGE ET SEXE DE PATIENTS

    Tableau N° 1 : Distribution selon l'âge et le sexe des patients

    AGE (ANS)

    SEXE

    FREQUENCE

    M

    F

    NOMBRE

    %

    10 -19

    5

    5

    10

    9,25

    20 -29

    4

    5

    9

    8,33

    30 -39

    15

    5

    20

    18,51

    40-49

    10

    7

    17

    15,74

    50 -59

    9

    10

    19

    17,59

    60 -69

    9

    12

    21

    19,44

    70 -79

    3

    5

    8

    7,40

    80 -89

    1

    3

    4

    3,70

    TOTAL

    56

    52

    108

    100%

    La tranche d'âge comprise entre 60-69 ans a présenté plus de cas des céphalées. La majorité des patients est de sexe masculin.

    2. ETAT CIVIL ET PROFESSION DES PATIENTS

    Tableau N° 2. DISTRIBUTION DES CEPHALEES SELON L'ETAT CIVIL ET LA PROFESSION DES PATIENTS

    ETAT CIVIL

    FREQUENCE

    PROFESSION

    N

    %

    SANS EMPLOI

    AVEC EMPLOI

    TOTAL

    %

    Célibataires

    51

    47,22

    43

    8

    51

    47,22

    Mariés

    42

    38,88

    31

    11

    42

    38,88

    Veuves

    13

    12,03

    10

    3

    13

    12,03

    Divorcés

    2

    1,85

    2

    -

    2

    1,85

    Total

    108

    1002

    86

    22

    108

    100

    La classe des célibataires a présenté plus de cas des céphalées soit 47,22 % et la classe de sans emploi à présenter plus de cas des céphalées soit : 86 sur un total de 108 cas.

    3. PLAINTES ASSOCIEES AUX CEPHALEES A L'ADMISSION

    Tableau N°3 : DISTRIBUTION SELON LES PLAINTES ASSOCIEES A L'ADMISSION

    PLAINTES ASSOCIEES

    FREQUENCES

    NOMBRE

    %

    ASTHENIE PHYSIQUE

    55

    15,75

    FIEVRE

    36

    10,31

    VERTIGE

    31

    8,88

    VOMISSEMENT

    27

    7,73

    ANOREXIE

    23

    6,59

    DOULEURS ABDOMINALES

    18

    5,15

    FLECHISSEMENT DE L'ETAT DE CONSCIENCE

    15

    4,20

    TOUX

    14

    4,01

    AMAIGRISSEMENT

    9

    2,57

    EPIGASTRALGIE

    8

    2,29

    DIARRHEE

    8

    2,29

    DYSPNEE

    8

    2,29

    AGITATION

    8

    2,29

    HEMIPLEGIE

    7

    2

    VISION FLOUE

    7

    2

    FRISSON

    7

    2

    IMPOTENCE FONCTIONNELLE

    7

    2

    COURBATURE

    6

    1,71

    PALPITATION CARDIAQUE

    5

    1,43

    CONSTIPATION

    5

    1,43

    LOMBALGIE

    5

    1,43

    DEVIATION DE LA BOUCHE

    5

    1,43

    BOUFFISSURE DU VISAGE

    4

    1,14

    CRAMPE AUX MEMBRES

    4

    1,14

    SECHERESSE BUCCALE

    4

    1,14

    ICTERE

    4

    1,14

    LOGORRHEE

    3

    0,85

    CERVICALGIE

    3

    0,85

    OEDEM DES MEMBRES INFERIEURS

    3

    0,85

    BOUFFEE DE CHALEUR

    3

    0,85

    TRANSPIRATION PROFUSE

    2

    0,57

    INCONTINENCE URINAIRE

    2

    0,57

    HEMIPARESIE

    2

    0,57

    DESORIENTATION TEMPORO SPATIALE

    1

    0,28

    TOTAL

    349

    100 %

    L'asthénie physique, fièvre, vertige et vomissement sont les plaintes les plus fréquentes et en bas de l'échelle nous retrouvons la désorientation tempo spatiale.

    4. RESIDENCE ET ANTECEDENTS DES PATIENTS

    Tableau N°4 : DISTRIBUTION SELON LES RESIDENCES ET ANTECEDENTS DES PATIENTS

    RESIDENCE

    ANTECEDENTS

    HTA

     

    BDS

    Alcool

    AVC

     

    CARDIO

    TBC

    ASTHME

    SINUSITE

    n

    TOTAL

    %

    Barumbu

    7

     

    5

    6

    1

     

    1

    2

    0

    1

    26

    15,38

    Ngaliema

    4

     

    3

    6

    0

     

    1

    2

    1

    0

    20

    11,83

    Limete

    4

     

    0

    2

    1

     

    0

    2

    0

    0

    11

    6,50

    Kinshasa

    4

     

    0

    1

    1

     

    0

    0

    0

    0

    6

    3,55

    Ndjili

    2

     

    0

    2

    1

     

    0

    1

    0

    0

    7

    4,14

    Kimbanseke

    3

     

    0

    2

    0

     

    0

    0

    0

    0

    6

    3,55

    NgiriNgiri

    1

     

    0

    5

    0

     

    1

    1

    0

    0

    10

    5,91

    Kalamu

    6

     

    0

    1

    1

     

    1

    0

    0

    0

    16

    9,46

    Kasa-Vubu

    5

     

    0

    0

    4

     

    1

    0

    0

    1

    11

    6,50

    Lemba

    4

     

    0

    0

    2

     

    1

    0

    1

    0

    9

    5,32

    Mont Ngaliema

    4

     

    1

    3

    0

     

    0

    0

    2

    0

    11

    6,50

    Masina

    3

     

    0

    0

    0

     

    0

    1

    0

    0

    4

    2,36

    Ngaba

    3

     

    1

    0

    0

     

    0

    0

    1

    0

    6

    3,55

    Selembao

    3

     

    0

    1

    0

     

    0

    0

    0

    0

    6

    3,55

    Matete

    2

     

    0

    0

    0

     

    0

    0

    0

    0

    3

    1,77

    Gombe

    2

     

    0

    0

    1

     

    0

    0

    0

    0

    3

    1,77

    Makala

    2

     

    1

    0

    0

     

    0

    0

    0

    0

    3

    1,77

    Kisenso

    1

     

    0

    0

    1

     

    0

    0

    0

    0

    2

    1,18

    Matadi Mvuzi

    1

     

    0

    1

    0

     

    0

    0

    0

    0

    3

    1,77

    Kintambo

    1

     

    0

    0

    0

     

    0

    0

    0

    0

    2

    1,18

    Lingwala

    1

     

    0

    0

    0

     

    1

    0

    0

    0

    3

    1,77

    Bandal

    1

     

    0

    0

    0

     

    0

    0

    0

    0

    1

    0,59

    Total

    64

     

    11

    30

    13

     

    7

    9

    5

    2

    169

    100

    La Commune de Barumbu a présenté plus de cas des céphalées soit 18,51 % et la majorité de patients est hypertendue et alcoolique.

    5. CAUSES DES CEPHALEES

    TABLEAU N°5 : DISTRIBUTION SELON LES CAUSES LES PLUS RENCONTREES

    CAUSES DES CEPHALEES LES PLUS RENCONTREES

    FREQUENCE

    N

    %

    HTA

    64

    36,99

    ALCOOL

    30

    17,34

    AVC

    13

    6,35

    DIABETE SUCRE

    11

    4,04

    TBC

    9

    6,35

    CARDIOPATHIE

    7

    5,20

    ASTHME

    5

    4,04

    SINUSITE

    2

    2,89

    MENINGITE

    1

    1,15

    CEPHALEES DITES DE TENSION

    1

    0,57

    MIGRAINE

    1

    0,57

    MALADIES DE HORTON

    1

    0,57

    Associations de causes

    14

    7,51

    TOTAL

    173

    100 %

    L'hypertension artérielle, l'alcool, l'hypotension, l'AVC sont les causes les plus rencontrées.

    6. CARACTERISTIQUES DESCRIPTIFS DE CEPHALEES

    Tableau N°6: DISTRIBUTION SELON LES CARACTERISTIQUES DESCRIPTIFS DES CEPHALEES

    CARACTERISITIQUES DES CEPHALEES

    N = 108

    (100%)

    PLAINTES :- CHALEUR

    - LOURDEUR/PESANTEUR

    - PICOTEMENT

    - PULSATION

    40

    32

    28

    8

    37,03

    29,62

    25,92

    7,40

    FACTEURS DECLENCHANTS/AGGRAVANTS

    - Stress

    -Trouble de sommeil

    - Effort intellectuel

    - Alcool

    - tabac

    35

    30

    25

    10

    8

    32,40

    27,77

    23,14

    9,25

    7,40

    MOMENT DE SURVENUE :

    - Sans horaire

    - Midi

    - Matin

    - Nuit

    - Soir

    60

    20

    15

    8

    5

    55,55

    18,51

    13,88

    7,40

    4,62

    LOCALISATION :

    - Vertex

    - Diffuse

    - Bitemporale

    - Unilatérale

    - Frontale

    - Occipital

    40

    25

    18

    11

    8

    6

    37,03

    23,14

    16,66

    10,18

    7,40

    5,55

    INTENSITE :

    - Aigüe

    - Chronique

    92

    16

    85,18

    14,81

    SIGNES ASSOCIES :

    - Aucun

    - Vertige

    - Photocopie

    - Nausée (vomissement)

    70

    15

    13

    10

    64,81

    13,88

    12,03

    9,25

    FACTEURS DE SOULAGEMENT

    - Repos

    - Médicaments

    28

    80

    25,92

    74,07

    La plainte sous forme de sensation de chaleur est fréquemment exprimée par nos patients, ces céphalées sont déclenchées par le stress, elles n'ont pas de moment précis de survenue, sont localisées au niveau du Vertex, d'entendit aigue, avec certains signes associés et soulagées par les médicaments.

    7. PRONOSTICS ET TYPES DES CEPHALEES

    Tableau N°7 : DISTRIBUTION SELON LE TYPE DE CEPHALEES ET PRONOSTIC VITAL

    TYPE DE CEPHALEES

    PRONOSTIC

     

    SSS

    SAS

    DECES

    TRANSFERT

    Total

    %

    CEPHALEES AIGUES

    76

    3

    12

    1

    92

    85,18

    CEPHALEES CHRONIQUE

    12

    0

    4

    0

    16

    14,81

    Total

    88

    3

    16

    1

    108

    100

    Les céphalées aigues constituent le type le plus fréquent soit 85,18% de cas .et où il y'a eu le plus grand nombre de décès.

    8. TROUBLES NEUROLOGIQUES LES PLUS RANCONTRES

    Tableau N°8 : DISTRIBUTION DES TROUBLES NEUROLOGIQUES LES PLUS RANCONTRES

    TROUBLES NEUROLOGIQUES

    FREQUENCE

    NOMBRE

    %

    Syndrome méningé

    7

    8,53

    Syndrome pyramidal

    21

    27

    COMA

    14

    17

    Syndrome confusionnel

    7

    8,5

    Syndrome d'hypertension intracrânienne

    6

    7,31

    Syndrome comitial

    10

    12

    Syndrome démentiel

    3

    3,65

    Syndrome délirant

    13

    16

    Association de = 2 syndromes

    47

    57,3

    La majorité de patients ont présenté comme troubles neurologiques : agitation, raideur de la nuque, hémiplégie, coma et fléchissement de l'état de conscience.

    Chapitre IV : COMMENTAIRE

    Cette étude a été réalisée à l'HPGRK durant la période de Janvier à Décembre 2012. Elle a consisté en une analyse retro respective de 108 dossiers de malades ayant consulté à l'HPGRK pour des céphalées.

    Il en ressort que les céphalées représente 2,95% d'admission. Elles sont plus fréquentes chez les hommes, les sujets de 60-69 ans, 30-39 ans, les célibataires et les chômeurs. La plupart de patients viennent de la commune de Barumbu. L'asthénie physique, la fièvre, vertige, vomissement, anorexie, douleurs abdominales, fléchissement de l'état de conscience sont les principales plaintes associées aux céphalées à l'admission. La chaleur diffuse est la caractéristique descriptive de céphalée la plus fréquente. Le syndrome dépressif est le diagnostic syndromique le plus fréquent et les céphalées de causes psychogènes sont les plus fréquentes. Les céphalées aigues sont fréquentes dont 12 décès.

    La fréquence observée dans cette étude montre que les céphalées constituent un problème permanant de santé. La prédominance des céphalées chronique de tension (psychogène) constatée dans nos observations concorde avec la littérature qui attribue une fréquence de 50% aux céphalées chroniques de tension par rapport à toutes les autres formes des céphalées bien qu'il ya des auteurs qui disent que les céphalées chroniques sous forme migraineuse serait plus fréquente. Quant à la description sous forme de chaleur diffuse constatée dans notre étude, elle concorde avec les résultats des observations d'une étude réalisée au CNPP.

    Cependant ce résultat contraste avec les descriptions cliniques de l'IHS (24) qui définit la céphalée de tension comme une céphalée exprimée sous de tension, de serrement et qui n'est jamais pulsatile.

    Lantri - Minet souligne que l'expression clinique de la céphalée de tension peut être modulée par différents facteurs, soit propre à la personne (état de stress, période particulière de cycle hormonal) soit environnementaux (rythme de vie ou habitude et facteur clinique) (28).

    Le stresse, l'effort intellectuel et les conditions socioéconomiques difficiles qui caractérisent la vie des chômeurs et des fonctionnaires peuvent expliquer cette fréquence élevée de céphalées dans cette catégorie de la population.

    Les céphalées s'accompagnent souvent de la fièvre, asthénie physique dans notre étude.

    La faible prédominance masculine observée dans cette étude. Elle peut s'expliquer par la différence anatomique et physiologique mais aussi par les différences dans les conditions de vie entre les deux sexes. L'âge de 60-69 ans observé dans notre étude est l'adulte où on a beaucoup des responsabilités et des problèmes. Notre observation contraire à celle de la littérature qui dit que les jeunes font des céphalées plus que les adultes et que les céphalées diminue avec l'âge (17).

    La commune de Barumbu a fourni plus des patients, il serait dû à la proximité de cette commune avec l'HPGRK, le standing de vie des gens de Barumbu leur permet d'avoir de quoi payer la consultation.

    Chapitre V : CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

    CONCLUSION

    Cette étude rétrospective a décrit les principaux aspects cliniques de 108 patients admis pour céphalées au Département de médecine Interne de l'HGPRK dans la période de janvier à décembre 2012 au P8 et P5. Il en ressort que :

    § Les tranches d'âge comprises entre 30-39 ans et entre 60-69 ans ont présenté plus de cas de céphalées.

    § une petite prédominance masculine non significative.

    § la classe des sans-emplois a ressorti plus de cas de céphalées.

    § La classe des mariés a également ressorti plus de cas de céphalées.

    § La céphalée aigue a constitué le type le plus fréquent et a présenté plus de cas de séquelles.

    § Dans la majorité de cas , les patients étaient hypertendus, alcooliques, et diabétiques.

    § Une fréquence élevée de certains symptômes et signes tels que l'asthénie physique, fièvre, vertige, vomissement, anorexie, douleur abdominale et fléchissement de l'état de conscience.

    Les céphalées constituent un réel problème de santé publique, une attention particulière en raison de leur fréquence, de leur méconnaissance et des particularités de leur prise en charge. Tel est l'objectif que se fixe ce travail. Une étude à large échelle est nécessaire pour déterminer la fréquence et l'impact des céphalées à Kinshasa.

    1. RECOMMANDATIONS

    Aux Autorités politico-administratives :

    § Réactualiser la prise en charge des céphalées dans le paquet minimum de soins de santé primaires à la lumière des données.

    § Organiser la collecte des données en rapport avec les céphalées en vue de connaître sa prévalence en RDC.

    A la faculté de médecine :

    § Les programmes de formation de futurs médecins doivent réserver aux céphalées la place qui convient vu leur importance clinique comme l'un des motifs majeurs de consultation.

    Aux autorités du C.N.P.P :

    § Organiser des formations continues de mise à niveau en rapport avec les céphalées.

    § L'enseignement dont dépend la bonne prise en charge des céphalées, doit être amélioré à tous les niveaux.

    § Promouvoir la contre référence.

    A LA POPULATION :

    § De s'abstenir de prise des médicaments sans l'avis médical en cas de céphalée.

    § La tenue par les patients d'un agenda des céphalées et de prise médicamenteuse.

    § Aux pharmaciens d'officines, de livrer certains médicaments en obligeant l'ordonnance du médecin demandeur.

    REFERENCES

    1. Kat zaeava Z, Jensen R. Medication-overuse lieudache: Where are we now? Cuur open Nemol 2007; 20: 326-30.

    2. Rossi P, DI Lorenzo C, Faroni J, Cesarino F, Bappi G. Advice alone Vs. Structured detoxification programmesdor medication overuse headhace: a prospective, randomized, open-label trial in transformed migraine patients with low medical needs. Cephalagie 2006; 26: 1097-1105

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    46. TABLE DES MATIERES

    DEDICACE i

    REMERCIEMENTS ii

    LISTE DES ABREVIATIONS iii

    RESUME iv

    CONTEXTE iv

    OBJECTIFS SPECIFIQUES iv

    MATERIELS ET METHODES iv

    RESULTATS iv

    CONCLUSION v

    O. INTRODUCTION 1

    CONTEXTE 1

    BUT DU TRAVAIL 1

    OBJECTIFS 1

    Objectif général 1

    Objectifs spécifiques 1

    METHODOLOGIE DE L'ETUDE 2

    SUBDIVISION DU TRAVAIL 2

    Chapitre I : GENERALITES SUR LES CEPHALEES 3

    1. a. Définition 3

    b. Physio pathologie 3

    c. Etiologies des Céphalées 4

    d. Clinique (classification des céphalées) 5

    d.1. L'interrogatoire 7

    d.2. Les caractéristiques de la céphalée 7

    d.3. Les signes d'accompagnement de la céphalée : 7

    d.4.Certains antécédents essentiels : 7

    d.5. L'Examen Clinique 8

    d.6. Hospitalisation et investigations complémentaires 8

    e. PRISE EN CHARGE 11

    MESURES A PRENDRE 11

    e.1.Traitement curatif des céphalées 12

    e.1.1. Céphalées symptomatiques d'une affection évolutive (intracrânienne, Horton, sinusite, glaucome, hypertension artérielle). 12

    e.1.2. Céphalées essentielles 13

    f. EVOLUTION DES CEPHALEES 14

    Chapitre II : MATERIELS ET METHODES 15

    2.1. NATURE ET PERIODE 15

    2.2. CADRE DE L'ETUDE 15

    2.3. CRITERES D'INCLUSION ET D'EXCLUSION 16

    2.4. APPROCHE METHODOLOGIQUE 16

    II.5. ANALYSE STATISTIQUE 16

    Chapitre III : RESULTATS 17

    1. AGE ET SEXE DE PATIENTS 17

    2. ETAT CIVIL ET PROFESSION DES PATIENTS 17

    3. PLAINTES ASSOCIEES AUX CEPHALEES A L'ADMISSION 18

    4. RESIDENCE ET ANTECEDENTS DES PATIENTS 19

    5. CAUSES DES CEPHALEES 20

    6. CARACTERISTIQUES DESCRIPTIFS DE CEPHALEES 21

    7. PRONOSTICS ET TYPES DES CEPHALEES 22

    8. TROUBLES NEUROLOGIQUES LES PLUS RANCONTRES 22

    Chapitre IV : COMMENTAIRE 23

    Chapitre V : CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 25

    1. CONCLUSION 25

    2. RECOMMANDATIONS 26

    REFERENCES 27

    TABLE DES MATIERES 32

    FICHE DE RECOLTE DE DONNEES

    1. DONNEESDEMOGRAPHIQUES

    - Nom

    - Sexe

    - Profession : sans emploi

    avec emploi

    - Résidence

    - Etat civil : Name

    Célibataire

    Divorcé.

    2. DONNEES CLINIQUES

    2.1. Motif de consultation

    2.2. Antécédents de céphalée dans la famille :

    - Habitude : alcool, tabac, café

    - Antécédents médicaux : hypertendu, diabète, hypotendu, sinusite, TBC, AVC, Cardiopathie.

    2.3. Histoire de la maladie

    - Type de céphalée

    - Durée de la maladie à l'admission.

    2.4. Caractéristiques des céphalées

    - Plaintes associées.

    2.5. Trouble neurologique

    - Raideur de la nuque

    - Agitation

    - Hémiplégie

    - Coma

    - Convulsion

    - Perte brève de connaissance

    - Fléchissement de l'état de conscience.

    2.6. Evolution de céphalée

    - Sortie avec séquelles

    - Décès

    - Transfert.






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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote