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La prévalence de parasitoses intestinales chez les enfants de 0-10 ans à  l'HGR/Kisanga

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par Kabongo Emile Ntumba
Université de Lubumbashi; Ecole de santé publique - licencié en santé publique 2012
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

Ne craignez pas de faire le bien, mes fils, car tout ce que vous semez, vous le moissonnerez aussi. C'est pourquoi, si vous semez le bien, vous moissonnerez aussi le bien en récompense.

Ne craignez donc pas, petit troupeau ; faites le bien ; laissez la terre et l'enfer s'unir contre vous, car si vous êtes bâtis sur mon roc, ils ne peuvent vaincre.

DáA  6 : 33-34

La vision sans travail c'est de la rêverie, travail sans vision est une corvée. Mais le travail associé à une vision vous apportera les succès que vous désirez...

Emile KABONGO

DEDICACE

A toi Dieu, être suprême, le tout puissant de nous avoir mis ici sur terre n'ont pas pour nous échouions mais pour que nous réussissions glorieusement.

A toi mon cher père KABONGO Ferdinand, pour nous avoir aidé à bien exercé notre liberté de choisir, au delà de vos moyens vous vous été dépensé pour notre formation ;

A toi ma très chère mère BANKANGA Régine, pour vos conseils, prières et affection ; recevez nos sincères et vives remerciement.

A toi mon grand frère Dominique MUYA, pour ton soutien tant moral que financier, veuillez recevoir à travers ce canal ma profonde gratitude.

A toi ma très chère et tendre Suzanne KANUNKANYISHI et à ma progéniture ainsi qu'a vous mes amis et compagnons de lutte pour votre amour, votre patience et le rôle aussi réconfortant que vous jouez à mes cotés, recevez l'expression de mon amour, nous citons : Nico TSHIBANGU, Antoine KONDO, Junior BUSAMBU, Ben OMARI, Joël KAPENGA, Grace KASANGULE, Solange KASONGO LUBUNDA, Jacques KABANGO, Christian KAYAMBA, Félix KISANSUE.

Nous vous dédions ce travail, fruit d'une patience et d'un courage remarquable, qu'il soit pour nous le signe d'un indéfectible attachement.

Emile KABONGO

AVANT-PROPOS

Ce travail, symbole de maturité acquise au cours de notre formation du second cycle, n'est pas seulement le fruit de nos propres efforts, mais hélas le résultat de collaboration de tous ceux qui se sont dévoués pour notre formation.

Pour cela, il nous sera très ingrats de passer sous silence sans remercier les différentes personnes qui ont concourues à son élaboration.

Nos remerciement s'adressent au professeur Dr Oscar LUBOYA NUMBI qui en dépit de ses nombreuses occupations a bien voulu accepté la direction de ce travail.

Nos remerciement s'adressent aussi à toutes personnes qui de loin ou de prêt à contribuer à l'élaboration de ce présent travail, plus particulièrement à Suzanne KANUNKANYISHI.

Nous pensons aussi à toute notre famille, oncles et collègues : Vicky KABONGO, Stany KABONGO, Thethe KABONGO, Marie KABONGO, Godet KABONGO, Etienne-Marcel KABONGO, Jonathan KABONGO, Jéthro KABONGO, trouvez ici l'expression de ma gratitude pour tout ce que vous fûtes pour nous.

Emile KABONGO

INTRODUCTION

Très largement rependues à travers le monde, les parasitoses intestinales constituent un réel problème de santé publique. Elles présentent une prévalence élevée dans de nombreuses régions. L'amibiase, l'ascaridiase, l'ankylostomiase et la trichocéphalose comptent parmi les dix infections les plus rependues au monde(1).

En effet, elles sont particulièrement sévères chez les enfants chez qui elles peuvent engendrer une malnutrition, déshydratation, anémie et baisse de la résistance aux infections pour ainsi conduire à une mortalité.

Réel problème de santé publique surtout en Afrique où la promiscuité, le manque d'eau potable et d'installations sanitaires se font sentir.

A Lubumbashi, les parasitoses intestinales sont responsables d'une mortalité et d'une morbidité importante au sein de la population infantile. Nous avons jugés important de mener une étude sur les enfants de 0 à 10ans qui consultent l'HGR KISANGA car cette partie de la ville présente des facteurs favorables au développement de ces parasitoses intestinales.

Notre étude concerne les enfants âgés de 0-10 ans qui viennent en consultation dans le service de pédiatrie et de laboratoire de l'HGR KISANGA de la commune Annexe.

I.1 ETAT DE LA QUESTION

Selon l'OMS, rependues pratiquement dans le monde entier, les parasitoses intestinales présentent une prévalence élevée dans de nombreuses régions, l'amibiase, l'ascaridiose, l'ankylostomiase et la trichocéphaloses comptent parmi les dix infections les plus fréquentes au monde. Si elles ne s'accompagnent d'une mortalité relativement faible, les complications ne sont pas rares et de nombreux cas exigent une hospitalisation (2).

Dans de nombreux pays, ces parasitoses soulèvent de sérieux problème sur le plan sanitaire et social en entrainant une malabsorption, des diarrhées, une spoliation sanguine, une altération de la capacité de travail et un ralentissement de la croissance. En outre, d'autres parasitoses telles que l'angiostranguloidose abdominale, la capillariose intestinale et l'anguillulose sont importantes en santé publique sur le plan local ou régional.342 enfants ont fait l'objet de l'étude ; la prévalence globale étant de 54,4% donc plus de la moitié des enfants sont parasitée. Le taux de distribution en fonction du temps est très élevé au mois de mai avec un % de 63,1% et très bas au mois de mars 29,7%. L'infestation notée pour le sexe masculin semble plus élevée que celle notée pour le sexe féminin avec de taux respectifs de 57,5% et 51,2%. Les enfants âgés de 4 à 6 ans ont l'indice d'infestation le plus élevé. (1)

Selon les estimations pour l'année 2002, on évalue à 3,5 milliards le nombre des sujets infectés par des parasites digestifs 450 millions le nombre de malade chaque année, les ascaris, les ankylostomes et l'amibe dysentérique occasionneraient à eux seuls 195000 décès dans le monde. (2) Les parasitoses intestinales sont pour la plupart d'entre eux, un reflet direct du niveau d'hygiène individuelle et collective. L'explosion démographique et la tendance à l'urbanisation des populations des pays défavorisés engendrent la multiplication des bidonvilles ce qui fait redouter, dans l'avenir, un accroissement supplémentaire de cas de parasitoses intestinales. Une étude coprologique et sérologique a été menée à l'hôpital de MAHAJANGA (Madagascar) afin d'appréhender la situation des parasitoses digestives de cette région. Le deux tiers des selles examinées contiennent un ou plusieurs parasites intestinaux. Les protozoaires sont particulièrement fréquents 47,7% ainsi que les nématodes 23,4% ; les cestodes 3,2% et trématodes 3,7% sont des parasites plus rares. La sérologie amibienne (positive chez 31,2% des sujets) ainsi que les examens microscopiques (positifs dans 12,5% de cas) démontrent une circulation de l'amibiase dysentérique qui doit être envisagée comme une des étiologies possible des syndromes dysentériques chez les habitants de cette région. (3)

Les parasitoses intestinales constituent un véritable fléau dans les pays en voie de développement où la plupart des malades présentent également des nématodoses. L'oxyurose qui en fait partie, et l'helminthiase la plus fréquente dans le monde. Le manque d'hygiène, la promiscuité sont des facteurs favorisants. (4)

Elle touche préférentiellement les enfants mais tous les âges peuvent être concernés. L'helminthe entraine, grâce à son cycle strictement infraliminal intestinal des symptômes digestifs, mais il peut être responsable des signes extra digestifs chez certains, agitation et insomnie qui sont associes à l'oxyurose, peuvent entrainés une chute du rendement scolaire et de la capacité d'apprentissage. (4)

Elles sont un phénomène classique chez l'enfant et occupe une place importante dans l'ensemble de la pathologie infantile notamment dans les pays du tiers monde du fait des conditions climatiques et hygiéniques trop souvent précaires, les parasitoses intestinales occupent trop souvent une place non moins importante en matière de la prévalence des différentes espèces des parasites varie d'une région à une autre.

Affections graves, car souvent associées entre elles ou avec une autre maladie parasitaire telle que le paludisme. En RDC, les parasitoses intestinales sont responsables d'une mortalité et d'une morbidité importante surtout au sein de la population infantile. Une étude d'oxyurose a été réalisée au service de pédiatrie de l'hôpital MOULAY ABDELLAH DE SALE (Maroc). Pour une enquête à l'aide de scotch test, 80 enfants parmi 120 ayant subit des examens parasitologiques (direct+Ritchie et Willis) ; l'âge se situe entre 1 ans et 15 ans. La recherche d'oeufs d'E vermicularis à été positive de 5,8% ; seule l'hygiène individuelle influe significativement sur l'oxyurose, le sexe, l'âge et la fratrie restent sans effet globale. Le degré de parasitisme 45% de notre population traduit une dégradation d'hygiène individuelle. (5)

Les parasitoses intestinales ont un retentissement sanitaire et social, la plupart du temps inconnu ou minimisé. Même si la symptomatologie est souvent bruyante, elles constituent un problème de santé parce que favorisant la malnutrition. Le retentissement social est lié au poids de la consommation médicaux-sanitaire due aux parasites ou à ce qui leur sont attribué. En raison de la difficulté d'assurer une hygiène efficace, les enfants constituent un groupe à risque. 400 enfants de moins de 5 ans ont pu faire l'objet de notre étude dans 3 villages du district rural de KHOMBOLE.

La prévalence de la parasitose intestinale est de 31 ,3%. Dés le premier mois de la vie, les enfants peuvent être parasités, l'importance de l'infestation augmentant avec l'âge. Plus de la moitié (68,7%) des enfants parasités sont âgés de plus de 24 mois. Giardia lamblia et ascaris lumbricoïdes sont observés chez les enfants parasités dans des proportions respectives de 45,3% et 31,4%. Les deux protozoaires que sont la giardiase et l'amibiase représentent 59,2% des parasitoses intestinales. (6)

I.2 PROBLEMATIQUE

Les parasitoses intestinales occupent une place importante dans la pathologie des enfants âgés de0-10 ans en raison du bas niveau socio-économique et des conditions d'hygiène rudimentaires. Ces sont des affections grave de par leurs complications.

La prévalence des parasitoses intestinales est très élevée surtout chez les enfants et pose un problème majeur de santé publique par le retentissement sur l'état de santé des ces derniers et par l'importance de la prise en charge à la fois diagnostique et thérapeutique.

Suite à cet état de chose, évoqué précédemment une série de questions se posent en nous :

- Quelle est la fréquence de parasitoses intestinales chez les enfants dont l'âge varie de 0 à 10 ans ?

- Quels sont les facteurs favorisant la prolifération des parasitoses intestinales ?

- Quel type de pathologie à la base ?

- Quel est le sexe le plus touché ?

- Existe-t-il une spécificité concernant telle ou tel type de parasitoses intestinales ?

I.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET

L'intérêt porté à ce sujet encore rare dans la littérature dans notre milieu scientifique est de démontrer que les parasitoses intestinales constituent un problème de santé publique dans notre milieu. Il est donc nécessaire de connaitre la situation sur le terrain et quels en sont exactement les facteurs qui concourent à leurs apparitions, cela nous permettrait une mise en place de certaines mesures préventives et une prise en charge adéquate.

I.4 HYPOTHESE

Nous pensons que la fréquence de parasitoses intestinales chez les enfants de 0 à 10 ans est trop élevée dans cette structure sanitaire vue les conditions socio-économique de familles est que l'assainissement et les conditions d'hygiènes rudimentaire surtout chez les enfants de 0 à 10 ans ; sont à la base de cette prévalence élevée, elles sont souvent associées à la diarrhée, le paludisme et à la malnutrition qu'elles peuvent occasionner. Les deux sexes sont toucher car il n'y a pas un terrain favorable pour la prolifération de parasites chez un sexe que chez l'autre est l'ascaris, l'amibe, l'ankylostome et l'oxyure sont les plus fréquents des parasites intestinales que l'on peut retrouvé chez notre population d'étude.

I.5 OBJECTIF DU TRAVAIL

I.5.1 Objectif général

L'objectif porté à ce sujet est de déterminer la prévalence de parasitoses à l'HGR KISANGA. Les résultats obtenus permettront de formuler des recommandations pour contre carrer la transmission et l'extension de ces dernières.

I.5.2 Objectifs spécifiques

Connaitre :

- La fréquence de parasitoses intestinales chez les enfants de 0 à 10 ans,

- Le sexe le plus touché,

- Les types de pathologies associés,

- La spécificité des parasitoses intestinales.

I.6 METHODOLOGIE

Pour bien mener notre étude, nous utiliserons une méthode descriptive transversale en utilisant le registre de pédiatrie et celui du laboratoire de malades âgés de 0 à10 ans reçu dans le service de pédiatrie et de laboratoire de l'HGR KISANGA.

I.7 DELIMITATION ET SUBDIVISION DU TRAVAIL

Notre recherche a eu lieu à l'HGR KISANGA dans la commune ANNEXE, dans le service de pédiatrie et de laboratoire.

Hormis l'introduction et la conclusion générale notre travail comprend deux grandes parties à savoir :

- La première partie qui traite sur les différentes parasitoses intestinales et la prophylaxie des parasitoses intestinales.

- La partie pratique qui traite sur la présentation des données et des résultats ainsi que leur interprétation.

PREMIERE PARTHIE : CONSIDERATION THEORIQUE

CHAPITRE I : LES DIFFERENTES PARASITOSES INTESTINALES

I. HELMINTIASES

Les helminthes intestinaux doivent leur nom au fait que leur cycle biologique comporte une période de séjour obligatoire dans les voies digestives de l'homme ou au fait qu'ils déterminent des altérations anatomo-pathologiques à ce niveau.

Les helminthiases intestinales chroniques s'accompagnent souvent des troubles nutritionnels et parfois, d'une malnutrition proteino-énergétique, d'une anémie ferriprive et d'une carence en vitamine A.

On sait aujourd'hui que la malnutrition à de nombreuses causes étroitement liées à des facteurs socio-économiques, mais les observations n'en montrent pas moins que plusieurs helminthiases intestinales ont leur part de responsabilité dans la survenue et la persistance de la malnutrition dans le monde en développement.

I.1 ASCARIDIOSE

1. Définition

Parasitose fréquente, cosmopolite due à la présence et ou développement dans l'organisme humain d'un ver rond : ascaris lumbricoïdes.

2. Epidémiologie

a) Morphologie

Ascaris lumbricoïdes est un ver rond, blanc rosé, recouvert d'une épaisse cuticule. Le male mesure 15à 17cm de long, il se reconnait par son extrémité postérieure recourbée en crosse. La femelle est plus grande, elle peut atteindre 20 à 25 cm de long. Les oeufs sont bruns foncés, présentant une coque épaisse mamelonnée. Ces oeufs ne sont pas embryonnés à la ponte.

b) Biologie

Les vers adultes vivent dans l'intestin grêle en se nourrissant du contenu intestinal et là, peuvent migrer vers d'autres organes.

Après accouplement et fécondation, les femelles pondent des oeufs non embryonnés qui, éliminés avec les selles ses retrouvent dans la nature. Si les conditions du milieu extérieur sont favorables, la segmentation se produit et l'embryon se forme.

Dans les conditions optimales (température 28° à 30°c, sol humide et ombragés) ; la maturation se fait en 30 à 40 jours. L'éclosion des oeufs au niveau de l'intestin grêle, libère les larves qui vont migrer dans l'organisme. Ces larves traversent la paroi intestinale, arrivent au foie, y séjournent 3 à 4 jours, elles atteignent le coeur droit par la veine sus-hépatique et grâce à la petite circulation, parviennent aux poumons ou elles muent. (1)

Vers le 10eme jour, les larves franchissent les alvéoles, remontent l'arbre aérien jusqu'au carrefour aérodigestif et retombent dans l'oesophage pour arriver au grêle et après une dernière mue, elles deviennent adultes. Apres 2 à 3 mois, les oeufs pondus peuvent se retrouver dans les selles. (15)

c) Mode de contamination

L'homme se contamine en ingérant ces oeufs devenus infestant avec l'eau de boisson, ou les aliments crus souillés ou par l'intermédiaire des mains sales.

3. signes cliniques

L'ascaridiose est souvent asymptomatique, mais parfois on peut avoir des manifestations cliniques variables selon le stade évolutif des vers.

Ø Syndrome de LEOFLER avec toux sèches, dyspnée et aboutissant au rejet de crachats, ceci lors du passage des larves dans le poumon,

Ø Des troubles digestifs à type de vomissement, diarrhées ou constipation, douleurs abdominales et des troubles allergiques à type de prurit et d'urticaire ceci à la phase de localisation intestinale.

Ø Des complications chirurgicales en rapport avec la taille, le poids et la capacité de migration de ces vers. Ces complications sont à type d'invagination, d'occlusion intestinale, de pancréatite, appendicite et péritonite.

4. Diagnostic

Le diagnostic peut reposer sur la découverte à l'oeil nue du ver adulte dans les selles ou le vomissement. Il peut reposer sur la découverte à l'examen microscopique dans les selles, des oeufs d'ascaris.

5. Traitement

Ø Mebendazole : VERMOX®

Ø Albendazole : ZENTEL®

Ø Flubendazole : FLUVERMAL®

I.2 ANKYLOSTOMIASE

1. Définition

C'est une parasitose due à la présence dans le tube digestif d'un nématode hématophage : Ankylostome.

L'ankylostome est représenté par 2 espèces :

Ø Ankylostoma duodénale

Ø Necator américanus

C'est une parasitose grave, car elle donne une anémie.

2. Epidémiologie

a) Morphologie

Petit ver cylindrique, de couleur blanc rosé. La femelle mesure 10 à 18 mm et le male 8 à 11 mm.

Leur extrémité antérieure est légèrement amincie et recourbée vers la face dorsale. Elle présente une capsule buccale armée de deux paires des crochets recourbés en hameçon pour Ankylostoma duodénale et deux lames tranchantes pour NECATOR américanus.

L'extrémité postérieure obtuse chez la femelle, s'élargit chez le mâle pour former une bourse copulatrice dont l'aspect varie dans les deux espèces. Les femelles fécondées des ankylostomes pondent des oeufs non embryonnés. (15)

b) Biologie

Les ankylostomes vivent dans la partie initiale de l'intestin grêle : Ankylostoma duodénale dans le duodénum, Necator américanus dans le jéjunum.

Elles se fixent sur la muqueuse intestinale par leur capsule buccale, la « broutent », la saignent en s'aidant de secrétions anticoagulantes. (1)

Dans la lumière intestinale, les femelles fécondées pondent des oeufs non embryonnés qui sont éliminés dans les selles. Quand les conditions du milieu extérieur sont favorables, ces oeufs éclosent pour libérer une larve strongyloide enkystée, mobile, résistante et infestante.

c) Modes de transmission

La contamination se fait par voie transcutanée. Les larves strongyloides infestantes traversent la peau, arrivent au coeur pour atteindre les poumons au 3eme jour, remontent les branches et parviennent au carrefour aéro-digestif au 4eme jour. Elles passent dans l'oesophage, l'estomac et arrivent au duodénum où elles muent pour devenir adultes, les premiers oeufs apparaissent vers le 40eme jour. (9)

La transmission la plus fréquente est celle par voie transcutanée. La contamination par voie orale existe mais est rare.

3. Signes cliniques

Les signes cliniques varient en fonction du stade de migration des larves dans l'organisme :

- Phase de pénétration cutanée : on a un érythème des papules et un prurit qui disparaissent en quelques jours, mais le grattage peut laisser des lésions

- Phage de passage des larves du niveau du carrefour aéro-digestif et des voies digestives supérieur : on a une laryngite, une angine et dysphagie.

- Phase d'état : c'est la seule qui se manifeste parfois et c'est celle aussi qu'on observe dans les zones d'endémicités. On a de douleurs abdominales accompagnées de diarrhées traduisant une duodénite qui n'apparait que vers la 3eme semaine. On a des signes sanguins tels qu'une anémie ferriprive qui fait toute la gravité de l'Ankylostomiase.

4. Diagnostic

Il repose sur l'examen coprologique qui permet de mettre en évidence les oeufs des ankylostomes.

Ce sont de gros oeufs de 60 sur 40u et segmentés en 4 cellules chez l'Ankylostoma duodénale et des oeufs de 70 sur 40u à 8 blastomères chez Necator américanus.

Toutefois, il convient de noter que ces caractéristiques peuvent varier et que si l'examen des selles est tardif, les oeufs peuvent éclore, libérant des larves susceptibles d'être confondues à celles d'anguillules.

5. Traitement

- Pamoate ou embomate de pyrantl : COMBANTRIM®

- Flubendazole : FLUVERMAL®

I.3 TRICHOCEPHALOSE

1. Définition

C'est une parasitose intestinale due à un nématode Trichuris-trichiura.

2. Epidémiologie

a) Morphologie

Le trichocéphale est un ver blanc rougeâtre présentant une partie antérieure très effilée. Le mâle mesure 3 à 5 cm de long, la femelle pouvant atteindre 5cm de long. Le corps et divisé dans les deux portions distinctes. Une partie antérieure longue, filiforme et une partie renflée occupant le dernier tiers du ver. (1)

Les oeufs très caractéristiques, sont bruns foncés en forme de ballon de rugby de 30 microns de long sur 25 microns de large, à coque épaisse, percée aux deux pôles d'un orifice qui ferme un bouchon muqueux.

b) Biologie

Le trichocéphale vit en prédilection dans le coecum et l'appendice où grâce à son extrémité filiforme, il se nourrit de sang à partir des vaisseaux.

Les femelles fécondées pondent des oeufs embryonnés qui, éliminés avec les selles, vont subir une maturation dans le milieu extérieur en six semaines environs. Ingérés par l'homme avec l'eau de boisson où des aliments souillés de terre, ou alors par l'intermédiaire des mains sales, ces oeufs devenus infestants, libèrent une larve qui devient adulte dans le coecum au bout d'un mois. La longévité du ver adulte est d'environ 5 ans. (15)

c) Mode de transmission

La transmission est orale, soit directement par les mains sales, soit indirectement par l'intermédiaire des eaux de boisson, des légumes, des fruits souillés.

3. Signes cliniques

La trichocéphalose est le plus souvent asymptomatique. Elle peut se manifester par :

- Une dysenterie aigue ou chronique

- Une anémie ferriprive

- Un prolapsus rectal

Beaucoup plus rarement, on peut observer une rectite ou une recto-colite à trichocéphalose.

4. Diagnostic

Repose sur la découverte dans les selles d'oeufs ovalaires de 30 microns de long sur 22 à 25u de large avec bouchons muqueux clair aux extrémités.

Les oeufs ont la forme d'un ballon de rugby. L'examen direct des selles est parfois faussement négatif et on a recours à des techniques d'enrichissement. (11)

5. Traitement

- Mebendazole : VERMOX®

- Albendazole : ZENTEL®

- I.4 ANGUILLULOSE

1. Définition

Parasitose due à la présence dans le tube digestif de l'homme, d'un ver rond : strongyloides stercoralis. Souvent bénigne ; elle peut dans certaines circonstances se transformer en une infection généralisée ou pronostic sévère.

2. Epidémiologie

a) Morphologie

Strongyloides stercoralis est caractérisé par l'existence de générations libres. Dans le genre strongyloides, la génération parasite est représentée exclusivement par des femelles parthénogénétiques :

- La femelle parthénogénétique :

Elle mesure 2mm sur 40u, le corps est en forme de cône et se termine par une pointe mousse. Le tégument est finement strié et la bouche à 2 petite lèvres ayant accès à un oesophage cylindrique. C'est l'oesophage strongyloides. Cet oesophage occupe le ¼ de la longueur du corps qui se termine par l'intestin.

- Adulte libre : il comporte des mâles et des femelles qui se développent dans le milieu extérieur. L'extrémité antérieure est allongée, l'extrémité postérieure est piriforme. Il possède un oesophage de type rhabditoide.

Le mâle mesure 0,7 mm long sur 50u. La queue est recourbée en crochet et présente 2 spicules recourbés. La femelle mesure 1mm sur 60u de large. Elle présente une queue étirée ; dans l'utérus on a des oeufs ellipsoïdes de 60u sur 45u. (13)

b) Biologie

La femelle parasite vit dans la muqueuse duodénale. Le cycle est très complexe et présente diverses voies évolutives possibles. Les femelles pondent des oeufs qui se développent sur place et donnent naissance à des larves rhabditoide émis dans les selles. Ces larves mesures 25u suivant les conditions du milieu extérieur elles peuvent avoir plusieurs cycles :

- Un cycle long appelé cycle indirect où sexué :

Ceci quand la température est supérieure à 20° et le degré hydrométrique assez élevé. Dans ces conditions les larves subissent une mue et se transforment en adulte libre dans le milieu extérieur. Ces adultes sont des mâles et de femelles qui vont s'accoupler, après fécondation, les femelles pondent des oeufs qui donnent des larves rhabditoide de deuxième génération et se sont ces larves qui se transforment en larve strongyloides infestantes. L'intérêt de ce cycle est la multiplication des anguillules dans le sol.

- Un cycle court ou cycle direct ou asexué :

Ceci quand la température est inférieure à 20° et l'humidité insuffisante. Dans ces conditions, les larves rhabditoide se transforment en larves strongyloides infestantes. Cette transformation se fait en 3 à 5 jours. Cette strongyloide mesure 500u de long sur 20u de large et présente une extrémité postérieur bifurquée.sa durée de vie ne dépasse pas 18 jours pendant lesquels la larve ne s'alimente pas. (1)

- Un cycle interne :

Le cycle se fait par transformation directe des larves strongyloides infestantes, mais ceci sans passage dans le milieu extérieur. Ce cycle se réalise dans le tube digestif ou au niveau de la marge anale. C'est ce cycle qui explique la ténacité et la durée de ces parasitoses. (1)

L'homme se contamine par voie transcutanée, en marchant sur terrain contenant les larves d'anguillules. Contamination possible en se baignant dans les marées, les marigots, les rivières et les piscines.

Les larves migrent par voie sanguine vers le coeur droit, l'artère pulmonaire, les capillaires pulmonaires ; subissent une traversée des alvéoles pulmonaires, arrivent au niveau du carrefour aérodigestif.

A ce niveau, ils passent dans l'oesophage. Les larves deviennent adultes au niveau du duodénum en 10 à 15 jours. La strongyloidose est une affection cosmopolite, elle est souvent associée à l'ankylostomose dans les régions tropicales.

c) Mode de contamination

La contamination se fait par pénétration active des larves à travers la peau intacte (marche dans la boue, bain dans les rivières contaminées).

Mais elle peut aussi se faire par ingestion d'eau ou de crudités souillées par les selles parasités.

3. Signes cliniques

Classiquement, l'anguillule évolue en 3 phases :

- Une phase d'invasion marquée par les manifestations cutanées à titre d'érythèmes, prurit qui sont dus à la pénétration des larves. On a de manifestations pulmonaires sous forme de crises asthmatiformes qui sont dues au passage de larves dans les poumons ;

- Une phase de latence qui correspond à la maturation des parasites dans l'intestin ;

- Une phase d'état qui correspond à la fréquence des adultes, de leurs oeufs et leurs larves dans la muqueuse duodénale. Cette phase peut être marquée. Parfois, elle peut se manifester sous forme de duodénite marquée par des douleurs de types ulcéreux, des troubles du transit avec alternance de diarrhée et constipation. On peut avoir des manifestations allergiques. Il existe des formes graves, quelque fois mortelles. Ces formes s'appellent anguilluloses malignes et aigues.

4. Diagnostic

Repose sur la mise en évidence dans les selles des larves rhabditoide à l'examen direct où après enrichissement.

5. Traitement

- Albendazole : VERZOL®, ZENTEL®

- Mebendazole : VERMOX®

I.5 OXYUROSE OU ENTEROBIOSE

1. Définition

C'est une parasitose due à Enterobuis vermicularis très rependue chez les enfants, favorisée par un manque d'hygiène et une promiscuité.

2. Epidémiologie

a) Morphologie :

Enterobuis vermicularis est un petit ver rond blanc de 3 à 5 mm de long sur 200u de large ; la femelle pouvant atteindre 12mm sur 0,5 mm. Dans les deux sexes l'extrémité antérieure porte une bouche entourée de 3 lèvres rétractiles assurant une fixation solide à la muqueuse intestinale. (14)

Les oeufs mesurent 50 à 60u de long sur 25 à 30 de diamètre, ils sont ovalaires, asymétriques avec une face plane et une face convexe. Ils sont entourés d'une coque lisse, transparente, réfringente et renferme un embryon à la ponte.

b) Biologie

Les vers adultes vivent dans l'intestin grêle puis migrent vers le coecum et l'appendice où ils se nourrissent de matières organiques.

Après l'accouplement, les mâles restent sur place alors que les femelles dans les conditions normales, ne pondent pas dans le tube digestif.

Les femelles fécondées vont pondre autour de l'orifice anal avant de nourrir. Ces oeufs sont embryonnés à la ponte et sont directement contaminants.

Ingérés par l'individu, les oeufs libèrent dans l'estomac des larves qui arrivent dans l'intestin grêle, où après plusieurs mues, elles deviennent adultes.

c) Mode de contamination

La contamination se fait en portant à la bouche les mains souillées, où sont localisés les oeufs, soit entre les doigts, soit au niveau des ongles.

La contamination peut aussi se faire par auto-infestation par voie rétrograde. Les oeufs éclosent au niveau de la marge de l'anus et les larves libérées vont migrer activement dans le coecum par voie rectale.

3. Signes cliniques

L'oxyurose se manifeste principalement par un prurit anal qui apparait surtout la nuit au moment du coucher. Il est déterminé par la morsure de la femelle sur le point de pondre.

Ce produit peut se compliquer de lésions de l'enfant à type d'irritabilité et de terreurs nocturnes. On peut avoir des troubles digestifs non spécifiques à type d'anorexie, des diarrhées et des douleurs abdominales. On peut avoir des vulvo-vaginites surtout chez la petite fille.

4. Diagnostique

Repose sur la découverte des oxyures femelles à la marge de l'anus ou à la surface des selles. Ces vers sont exceptionnellement retrouvés à l'examen coprologique et on a recours au scotch-test de Graham.

5. Traitement

- Flubendazole : FLUVERMAL®

- Albendazole : ZENTEL®

I.6 TENIASE

I.6.1 TENIASIS a hymenolepis nana

1. Definition

C'est une parasitose intestinale due à un cestode hymenolepis nana. L'enfant est en général plus touché. Taeniasis dont la transmission interhumaine est directe. Maladie cosmopolite, mais rare en zone tempérée. Elle touche surtout les enfants dans les zones du globe ou le climat est chaud et humide. Ce cestode sévit surtout dans les pays chauds et secs.

2. Epidémiologie

a) Morphologie

Mesure 10 à 50 cm de long sur 0,55 à 0,70 mm de large. Le scolex porte un roste court et une couronne de 20 à 30 crochets. Il a environ 200 anneaux qui ont des pores génitaux unilatéraux. L'utérus n'a pas d'orifice de ponte.

Les oeufs possèdent deux enveloppes : externe et interne. A l'intérieur de la membrane interne on a un embryon hexacanthe.

b) Biologie

Le cycle peut se réaliser de deux façons : soit sans hôte intermédiaire alors l'homme est à la fois intermédiaire et hôte définitif, soit avec hôte intermédiaire.

- Le cycle avec hôte intermédiaire : l'hôte intermédiaire est un invertébré. L'oeuf est avalé par cet hôte qui peut être : blatte, ver de farine, les fourmis ou puces du rat etc. un embryon hexacanthe est libéré par digestion de la coque.

Il passe la cavité générale où il se transforme en larve cysticercoide. L'homme se contamine en ingérant accidentellement ces hôtes intermédiaires hébergeant des larves cysticercoides. Ces larves gagnent l'iléon où elles se fixent et deviennent adultes en 15 jours.

- Le cycle sans hôte intermédiaire : lorsque l'homme avale un oeuf d'hymenolepis nana, la coque est digérée par le suc gastrique. L'embryon libéré pénètre dans la paroi intestinale et quelques jours environ. La villosité se rompt, la larve gagne l'iléon et se fixe sur la muqueuse par ses ventouses. Elle devient adulte, au bout de 15 jours.

c) Mode de contamination

La transmission se fait par les mains sales, les aliments ou eaux de boissons souillées. Elle se fait rarement par un invertébré : puce, ver de farine, fourmi...

3. Signes cliniques

Chez l'enfant les symptômes se caractérisent par :

- Nausées

- Vomissement

- Crises hépatiques simulant des coliques hépatiques,

- Epigastralgies,

- Diarrhées,

- Constipation,

- Anorexie partielle ou totale,

- Troubles nerveux,

- Troubles cardio-vasculaires,

- Troubles respiratoires,

- Troubles cutanés allergiques.

4. Diagnostic

Il est coprologie et repose sur la découverte dans les selles, des oeufs ovoïdes de 40 à 47u sur 30 à 35u, à coquille hyaline contenant un embryon à six crochets suspendus par des filaments aux deux pôles.

5. Traitement

- Niclosamide : TREDEMINE®

I.6.2 TAENIASIS à tænia saginata ou tænia inerme

1. Définition

C'est une helminthiase cosmopolite due à un ver plat « solitaire » parasite de l'intestin grêle de l'homme : Tænia saginata.

2. Epidémiologie

a) Morphologie

Tænia saginata ou Tænia du boeuf mesure 4 à 10 m de long. Le scolex a la taille d'une tête d'épingle et porte quatre ventouses. Il est dépourvu de crochets d'où le nom de tænia inerme.

Il possède 1000 à 2000 anneaux et on note l'absence du tube digestif. L'utérus très ramifié contient des nombreux oeufs. Les pores génitaux sont irrégulièrement alternés.

Les oeufs sont ovalaires, arrondis, irréguliers, mesurant 50 à 60u de diamètre.

On note 2 coques :

- Une coque externe qui contient des corpuscules réfringents.

- Une coque interne épaisse qui comprend des stries et un embryon hexacanthe.

b) Biologie

Tænia inerme vit dans l'intestin grêle. Les anneaux mûrs sont éliminés spontanément ou avec les selles, se désagrègent au sol libérant d'innombrables oeufs. Les oeufs ingérés par le boeuf vont libérer un embryon hexacanthe.

Cet embryon traverse la paroi de l'intestin et arrive dans les tissus. Trois à quatre mois après, il devient une larve cysticerque.

L'homme s'infecte en mangeant de la viande de boeuf saignante ou d'autre ruminant porteurs des cysticerques vivants.

Dans l'intestin de l'homme, de cysticerques se fixe à la muqueuse grâce à ses ventouses et commence à bourgeonner des anneaux, il devient adulte en 3 à 4 mois.

c) Mode de transmission

La contamination se fait à partir de larves cysticerques enkystées, par consommation de la viande de boeuf ladre ou insuffisamment cuite ou fumée, contenant des larves cysticercus lovis.

3. Signes cliniques

Le tæniasis à tænias saginata est bien toléré, il se manifeste par :

- Des troubles digestifs à types d'anorexie

- De diarrhées ou constipation

- Des vertiges

- Les anneaux mûrs se détachent et sorte dans le milieu extérieur en forçant ce sphincter anal.

4. Diagnostic

Peut être évident par la découverte des anneaux dans la literie. Examen des selles qui peut montrer des oeufs de manière exceptionnelle.

Le scotch-test de Graham permet de décoller les oeufs adhérant à la marge anale et de les mettre en évidence.

5. Traitement

- Praziquantel : BILTRICIDE®

I.6.3 TAENIASIS à tænia solium ou tænia armé

1. Définition

Helminthiase qui existe chez les gens qui consomment le porc, surtout dans les pays où la consommation de porc est répandue. Elle est due à tænia solium.

2. Epidémiologie

a) Morphologie

Le tænia armé vit dans l'intestin humain. Les anneaux mûrs éliminés passivement dans les selles et répandus au sol, sont avalés par l'hôte intermédiaire réceptif principalement le porc, le phacochère ou le sanglier. Les oeufs libèrent leur embryon qui parvient aux tissus musculaires et devient une larve cysticerque (cysticercus cellulosea).

L'homme en ingérant cette larve cysticerque est infectée et développe la maladie.

b) Mode de contamination

L'homme est contaminé par ingestion de viande ladre insuffisamment cuite de porc. Le diagnostic et le traitement sont les mêmes que ceux de tænia saginata. Les signes cliniques aussi sont les mêmes à l'exception qu'ici les anneaux ne forcent pas le sphincter anal, mais sortent de manière passive.

I.7 SCHISTOSOMIASE INTESTINALE

1. Définition

C'est une affection parasitaire provoquée par schistosoma mansoni. C'est une maladie endémique sévissant en zone tropicale et subtropicale.

2. Epidémiologie

a) Morphologie

Les vers adultes sont à sexe séparé. Le mâle mesure 1à 2 cm de long sur 1mm de large, son corps est plat, il présente à sa face ventrale un canal gynécophore dans lequel est logée la femelle.

Elle est piriforme et mesure 1,5 cm à 25 cm de long sur 0,1 à 0,2 mm de large. Elle devient de plus en plus large en allant vers l'arrière.

Les oeufs mesurent 150u de large. Ils sont ovoïdes avec un pole bien arrondi et un pole conique. On note un éperon latéral. L'oeuf est entouré d'une coque lisse très fine.

b) Biologie

Les vers adultes vivent couplés dans les vaisseaux sanguins, surtout dans la veine porte où se fait leur maturation.

Le cycle évolutif se déroule chez deux hôtes :

- Hôte définitif : homme ou animal

- Hôte intermédiaire : mollusque d'eau douce

1- Le cycle chez l'hôte définitif : Après accouplement dans la veine porte, les adultes migrent à contre courant vers les veines intestinales où ils vont pondre. Les oeufs vont se retrouver en quelques jours dans l'intestin de l'hôte om ils seront disséminés dans le milieu extérieur. Mais certains oeufs au lieu de tomber dans l'intestin, sont bloqués dans les tissus où ils seront considérés comme des corps étrangers toxiques. Ce sont ces oeufs qui sont responsables des nombreuses complications.

2- Le cycle chez l'hôte intermédiaire : Ce cycle se déroule dans l'eau douce qui est un milieu impératif pour la poursuite du développement de l'oeuf. Celui-ci émis dans le milieu extérieur (eau douce) avec les selles, se gonfle puis se rompt en éliminant un embryon cilié appelé miracidium. Le miracidium poursuit son développement chez le mollusque qu'il doit pénétrer.

Chez celui-ci, il se transforme en quelques jours en une masse cellulaire appelée sporocyste qui par bourgeonnement donne des sporocystes fils, puis des formes larvaires appelées cercaires.

A maturité, les cercaires quittent par effraction les tubes sporocystiques, puis le corps des mollusques. Ces cercaires pénètrent dans la peau de l'homme par leur portion antérieure. La portion postérieure reste en dehors des téguments.

La première portion devient alors un schistosomule qui va passer dans les poumons par le torrent circulatoire.

Il y séjourne en quelques jours, puis gagne le coeur gauche, puis le foie où il devient adulte en vingt jours. Les oeufs commencent à apparaitre dans les excrétas cinq à huit semaines plus tard.

c) Mode de transmission

La transmission se fait par voie transcutanée à travers la peau humide et semble plus rapide lors d'une exposition au soleil.

3. Signes cliniques

C'est une maladie intestinale souvent asymptomatique. On observe :

- Un érythème cutané au point de pénétration

- Un prurit

- Une asthénie

- Une fièvre

- Des troubles digestifs prédominant avec des douleurs abdominales, constipation, diarrhées

- Des complications sous formes d'hépatomégalie, d'insuffisance hépatique et d'hypertension portale.

4. Diagnostic

Le diagnostic repose essentiellement sur la mise en évidence des oeufs de schistosoma mansoni dans les selles.

5. Traitement

- Praziquantel : BILTRICIDE®

II. PROTOZOOSE

Chez l'homme, l'infection de l'intestin par divers protozoaires pathogènes, à savoir : entamoeba histolytica, giardia intestinalis et cryptospridium est une cause courante de diarrhées partout dans le monde. Les complications de l'amibiase-maladie peuvent être mortelles, tandis que la lambiase peut déterminer une malabsorption chez l'enfant. (2)

II.1. AMIBIASE

Définition

C'est une parasitose de l'homme due à un protozoaire Entamoeba histolytica, hôte habituel du colon mais qui peut atteindre d'autres organes et notamment le foie.

On a deux types d'amibiase :

- Amibiase infestation : Le sujet héberge Entamoeba histolytica sans manifestation cliniques, il est donc porteur sain.

- Amibiase maladie : Le sujet héberge Entamoeba histolytica avec des manifestations cliniques.

2. Epidémiologie

a) Morphologie

On a deux espèces ; Entamoeba histolytica et Entamoeba coli.

Ø Entamoeba histolytica se présente sous deux formes :

· La forme végétative avec deux types :

v Entamoeba histolytica  histolytica ; cette forme est hématophage et pathogène on la retrouve dans la paroi du gros intestin, elle mesure 30 à 40 microns de diamètre et se déplace grâce à des pseudopodes. Le cytoplasme est finement granuleux et contient des globules rouges plus ou moins digérés. Le noyau après coloration est de 4 à 7 microns de diamètre, tapissé en ses extrémités d'une couche chromatine. Le caryosome est subcentral.

v Entamoeba histolytica minuta : rencontré chez les malades atteints d'amibiase chronique, non hématophage, il mesure 12 à 14 microns de diamètre. C'est l'agent d'infestation.

· La forme kystique Elle est la forme de résistance et de dissémination dans le milieu extérieur. Elle est mobile et arrondie, à paroi épaisse et réfringente. Elle mesure 12 à 14u. Le kyste jeune possède 1seul noyau alors que le kyste mûr compte 4 noyaux.

Ø Entamoeba coli

Elle est souvent associée à l'amibiase dysentérique. Cette amibe se trouve sous deux formes :

- La forme végétative mesure 20 à 40u de diamètre. Le cytoplasme est granuleux contenant des vacuoles. Le noyau est visible et mesure 5 à 7u de diamètre.

- La forme kystique mesure 15 à 30u de diamètre. Il est à noter que la présence de cette amibe est plus élevée chez les sujets sains que chez les sujets présentant des troubles digestifs.

b) Biologie

Entamoeba histolytica se multiplie dans la paroi du colon. Son cycle évolutif se déroule en deux temps ; un cycle non pathogène et un cycle pathogène

- Cycle non pathogène : Lorsque les kystes mûrs d'Entamoeba histolytica sont ingérés par un individu, ils vont arriver dans l'estomac où la coque est lysée sous l'action des sucs gastriques entrainant la libération d'une amibe à 4 noyaux. Cette amibe à 4 noyaux va diviser une foi ses noyaux et son cytoplasme en entrainant la formation de 8 amoèbules. Ces amoèbules vont donner des formes munita. Ces formes munita se divisent par scissiparité, vont s'arrondir et donner des formes pré-kystiques. Ces formes pré-kystiques s'entourent d'une coque et vont ses diviser pour donner des kystes à 4 noyaux qui vont être éliminés passivement avec les selles 6 à 8 jours après la contamination.

- Cycle pathogène : L'amibe histolytica acquiert des enzymes lui conférant le pouvoir de nécroser les tissus. Elle va lyser les muqueuses intestinales pénétrant dans la sous muqueuse.

Elle s'y multiplie activement et y détermine une lésion caractéristique, des abcès en « boutons de chemise » qui sont plus étendus en profondeur qu'en surface.

La muqueuse qui tapisse l'abcès est à contours nécrosés et on a une ulcération. Les ulcérations se surinfectent rapidement et lèsent les vaisseaux : on a une hémorragie et une accélération du péristaltisme intestinal, d'où l'émission des selles sanguinolentes.

c) Mode de contamination de l'amibiase

Elle se fait par ingestion de kystes d'Entamoeba répandus par les déjections d'un porteur sain. La transmission interhumaine est parfois directe dans les collectivités à hygiène rudimentaire. Elle est le plus souvent indirecte par consommation d'eau souillée, de légumes mal cuits, de fruits ou de salades mal lavés sur lesquels sont déposés de kystes vivants.

3. Signes cliniques

Il existe 2 formes :

· L'amibiase intestinale aigue est liée à la présence dans la paroi du colon de formes histolytica. Elles creusent des abcès, c'est la dysenterie amibienne. Elle est marquée par des douleurs abdominales, des ténesmes rectaux et une diarrhée constante. Les selles sont glairo-sanguinolentes et très nombreuses.

· L'amibiase intestinale subaigüe peut passer souvent inaperçue. Les signes cliniques sont variés. On peut noter une alternance de diarrhée, constipation et de douleurs abdominales.

4. Diagnostic

v Diagnostic direct :

On cherche les parasites à l'état frais dans les glaires sanglantes des selles liquides ou pâteuses. La présence de trophozoites avec des globules rouges dans le cytoplasme confirme une amibiase aigue. S'il y a absence de globules rouges, on peut identifier l'amibe en étudiant sa mobilité, sa taille après coloration au MIF (merthiolate, iode, formol) les kystes sont retrouvés dans les selles molles.

v Diagnostic indirect

- La numération de la formule sanguine (NFS) : on a une anémie

- L'examen sérologique dans l'amibiase tissulaire tels que : l'immunofluorescence indirect et le test de précipitation.

5. Traitement

- Amoèbicides tissulaires ou diffusibles

Métronidazole : FLAGYL®

- Amoèbicides de contact

Hydroxyquinoleine non iodée : INTETRIX®

(Gélules ou granulés)

II.2. LAMBIASE OU GIARDIASE

1. Définition

C'est une maladie cosmopolite décrite par LAMB en 1859. Elle est souvent bien tolérée, voir asymptomatique. L'agent pathogène est Giardia lamblia.

2. Epidémiologie

a) Morphologie

Giardia lamblia se présente sous 2 formes :

v La forme lamblia végétative ou trophozoite :

Son aspect est piriforme. Elle mesure 10 à 20u de long sur 6 à 10u de large. L'extrémité antérieure arrondie, le postérieur est pointu. Elle possède 4 paires de flagelles soit deux paires antéro-latérales, une paire ventrale et une paire postérieure. L'oxostyle partage le corps en deux moitiés symétriques. Cette forme contient 2 noyaux bien visibles.

La forme kystique

Elle mesure 10 à 12 microns de long sur 7 à 10 microns de large, de forme ovoïde quand elle est âgée. La coque est lisse et peu épaisse, le cytoplasme est peu abondant, contenant 2 noyaux séparés par des restants flagellaires en formes de « s ».

b) Biologie

Giardia lamblia vit dans le duodénum et le jéjunum où il se nourrit du contenu intestinal par pinocytose. Les kystes sous forme de résistance et de dissémination du parasite sont les agents infestants. Lorsque l'homme ingère le kyste de giardia lamblia, la coque se dissout et il y a libération de trophozoites qui se multiplient par scissiparité. Dans certaines circonstances mal élucidées, les trophozoites donnent des kystes qui sont éliminés dans les selles.

c) Mode de transmission

Elle se fait par voie orle de façon directe ou indirecte :

- Directe : par l'intermédiaire de mains sales.

- Indirecte : par l'intermédiaire de l'eau ou d'aliments souillés par des matières fécales.

3. Signes cliniques

La lambiase est assez bien tolérée, la plupart des porteurs sont asymptomatiques, elle s'exprime cliniquement par :

- La diarrhée : symptôme le plus fréquent 5 à 10 selles par jours

- Les selles sont jaunes, mousseuses et non sanguinolentes.

- Complication : de syndrome de mal absorption chez l'enfant.

4. Diagnostic

L'examen coprologique est en règle suffisant. L'examen à frais des selles liquides permet de reconnaitre les trophozoites mobiles. On peut aussi rechercher le parasite dans le liquide du tubage duodénal. Mais la recherche de kystes qui sont visibles à l'état frais dans les selles.

5. Traitement

- Métronidazole : FLAGYL®

CHAPITRE II : PROPHYLAXIE DES PARASITOSES

Les parasitoses intestinales sont des maladies liées au péril fécal. Le péril fécal est l'ensemble des risques, des dangers causés par les excréments, les urines et les ordures déposés sans précautions dans la nature.

Par conséquent, la prophylaxie va reposer sur la mise en oeuvre d'un ensemble de moyens tendant à l'éradication du péril fécal. Le péril fécal passe par une chaine mettant en jeu plusieurs éléments dont leur implication dans la propagation des maladies parasitaires ne fait plus l'objet de doute. Donc pour une prophylaxie efficace et durable, nous devons prendre des précautions en attaquant chacun des éléments suivants :

1) LUTTE CONTRE LE RESERVOIR DES PARASITES

Dépister et traiter les sujets malades et les porteurs asymptomatiques découverts lors d'examens parasitologiques systématiques.

2) LUTTE CONTRE LES HOTES INTERMEDIARES

o Dépistage des animaux

- Pour balantidiose et tæniasis à tænia solium, dépistage du porc et contrôle de la viande de porc

- Pour tæniasis à tænia saginata : dépistage du boeuf et contrôle de la viande de boeuf.

o Destruction des mollusques dangereux dans les eaux douces pour les schistosomiases.

3) PROTECTION DE L'HOMME SAIN

Promotion de l'hygiène individuelle et conscientisation par l'éducation sanitaire ;

- Protéger les aliments des mouches et de la poussière en les conservant dans un garde-manger

- Se laver toujours les moins avec du savon avant de manger

- Ne pas marcher pieds nus, ni se coucher par terre, ni être dans la poussière.

- Filtrer l'eau de boisson, la désinfecter où la faire bouillir

- Se couper les ongles régulièrement

- Eviter la contamination de l'eau par un approvisionnement de l'eau potable soit par de circuits de distribution de puits

- Eviter la contamination des aliments par lavage des fruits et légumes, lutter contre les mouches, contrôle sanitaire du circuit alimentaire.

DEUXIEME PARTIE : CONSIDERATIONS PRATIQUES

CHAPITRE I : PATIENT, MATERIELS ET METHODE

I. 1. PRESENTATATION DU MILIEU DE RECHERCHE

1. Situation géographique

L'hôpital général de référence kisanga est situé au sud-ouest de la commune annexe, dans le quartier kisanga ; exactement au dernier arrêt avant le terminus de la ligne péage sur la route kasumbalesa en partant de la ville.

Dans son environnement immédiat il a au nord, la route kasumbalesa (Nationale N°1), au sud l'école primaire MAPENZI ; à l'est l'avenue Lwizi et à l'ouest les maisons d'habitation.

2. Historique

Le centre de santé kisanga, l'actuel hôpital général de référence kisanga, est au départ une réponse à un besoin réellement ressenti par la communauté avec, il faut le relever, une contribution considérable des responsables politico-administratifs (chefs de quartier, commissaires de zone....) en terme de coordination et canalisation dudit besoin.

En effet, à l'époque, c'est-à-dire dans les années 70, la seule structure viable sur l'ensemble de la commune katuba (zone sous l'ancien régime) était l'hôpital général de référence katuba, « Maternité de la révolution » puis « Maternité Mama Mobutu » dans le temps. L'excentricité de cette structure par rapport à la population de kisanga et l'absence d'autres structures sanitaires dans ce quartier pouvant pallier à cette carence va servir de catalyseur à l'expression dudit besoin.

C'est ainsi qu'une année seulement après l'ouverture de la « Maternité Mama Mobutu » au public, le 15 juillet 1977, ces efforts vont aboutir : la première pierre de ce qui sera centre de santé kisanga est posée par monsieur MAKOLO JIBIKILAYI, alors commissaire urbain de la ville de Lubumbashi. Bon an mal an, étape après étape, les travaux vont se poursuivre et dans l'entre temps KOLONJI KASHALA va succéder à KAYINDA VUNDA au poste de commissaire de zone. Les travaux connaissent un arrêt.

En 1985, sous le mandat de MULOLO MWABA KAMPOMPO à la tête de la commune Annexe, les chefs de quartiers KALALA et NAWEJ recommenceront les démarches pour la reprise des travaux. Cette reprise va être effective sur ordre du commissaire urbain LUFUNDI SABO BANDOKI ; les « cadres de base » de la Gécamines et de la Taba-zaïre vont être mis à contribution ainsi que toute la communauté de kisanga. Et le centre sera construit.

Dirigé depuis le début de son fonctionnement par les infirmiers (Manika kanmanda Benjamin,....), le centre sera dirigé par les médecins quelques temps après. C'est le docteur Brigitte MUJINGA MUKENDI qui inaugurera la série des médecins qui vont prendre la main aux infirmiers : Dr Doudou KAMULETE KALONDA, Dr Jules KALALA KANAGE et encore en fonction, Dr NGOY NSHIKALA Basile.

Le 16 juin 2003, en exécution de la décision de découpage de certaines zones de la santé, la zone de santé de katuba aliène une partie de son territoire et la zone de santé de kisanga est née. Afin de répondre à cette nouvelle configuration de la carte sanitaire de la ville de Lubumbashi, le centre change d'échelon. Il passe ainsi du premier au deuxième échelon et devient »hôpital Général de référence ».

3. Configuration actuelle

Avec un total de 41 lits montés, l' HGR compte actuellement en son sein les services ci-après :

- Pédiatrie

- Médecine interne hommes et femmes

- Gynécologie obstétrique

- Chirurgie

- Urgences et dispensaire

- Laboratoire

- Protection materno-infantile (PMI)

- Réhabilitation nutritionnelle (UNS-UNTA)

Naturellement, en plus de ces services médicaux et paramédicaux, l'HGR kisanga compte également des services généraux tels l'administration, l'intendance, l'entretien...

L'HGR kisanga est dirigé, par délégation de pouvoir de l'équipe cadre de la zone de santé, par un comité de direction (CODI) composé des responsables de tous les services ; lesquels sont assurés par une équipe de 89 personnes.

II. PATIENT, MATERIELS ET METHODE

II.1 PATIENT

Le présent travail est une étude transversale et descriptive, menée à l'hôpital général de référence KISANGA, spécifiquement dans le service de pédiatrie et de laboratoire.

Nos recherches ont couvent une période d'une année et récolte des données à débuté depuis le premier jour du mois de mai 2012 jusqu'au 30eme jour du même mois. Cette étude concerne 87 sujets, essentiellement des individus ayant été reçus au service de pédiatrie et de laboratoire pour examen parasitologique des selles et dont leur âge varie entre 0 à 10 ans. La sélection de notre échantillon se fait d'une façon exhaustive.

II.2 MATERIELS

La récolte des données à couvert une période de 1 an allant de janvier 2011 à décembre 2011. Nous avons utilisé les registres du service de pédiatrie et de laboratoire qui ont constitué le document de référence.

Nous avons analysé tous les résultats des examens directs des selles effectués durant la période mentionnée ci-hauts.

II.3 METHODE

La présente étude à été menée suivant la méthode rétrospective basée sur l'analyse documentaire des registres. On a retenu les paramètres suivants :

- L'âge

- Le sexe

- Le mois de consultation

- La pathologie associée

- Les parasitoses intestinales rencontrées

Le groupage des résultats obtenus a permis de les présenter sous forme des tableaux. Les sujets ont été soit des patients hospitalisés, soit des patients venus en ambulatoire.

Concernant le diagnostic parasitologique, les techniciens de laboratoire ont eu recours à l'examen coprologique. Ni la méthode qualitative de KATO, ni celle de concentration n'ont été utilisée moins encore la méthode de baerman.

CHAPITRE II : LES RESULTATS

Tableau I : REPARTITION SELON LES MALADES TROUVES DANS LE SERVICE DE PEDIATRIE

ENFANTS

EFFECTIFS

%

PARASITES

87

31,9

NON PARASITES

186

68,1

TOTAL

273

100,0

Nous remarquons que la prévalence de parasitoses intestinales chez les enfants de 0-10 ans est de 31,9% soit 87 cas.

Tableau II : REPARTITION DES DONNEES SELON LA TRANCHE D'AGE

TRANCHE D'AGE

EFFECTIF

%

0-4

47

54,0

5-8

27

31,0

9-10

13

15,0

TOTAL

87

100,0

Dans ce tableau nous remarquons que la tranche d'âge la plus touchée est celle de 0-4 ans avec 47 cas soit 54,0% suivie de celle de 5-8 ans avec 27 cas soit 31,0% puis enfin vient celle qui est la moins représentée avec 13 cas soit 15,0%.

Figure n° 1 : Répartition de données selon le sexe

Sur cette figure nous voyons que le sexe masculin est le plus touché par les parasitoses intestinales que le sexe féminin avec respectivement 62,1% soit 54 cas et 37,9% soit 33 cas.

Tableau III : VARIATION TEMPORELLE DE L'INDICE D'INFESTATION

MOIS DE CONSULTATION

EFFECTIF

INDICE D'INFESTATION

JANVIER

15

17,2

FEVRIER

15

17,2

MARS

7

8,1

AVRIL

15

17,2

MAI

7

8,1

JUIN

3

3,4

JUILLET

3

3,4

AOUT

5

5,8

SEPTEMBRE

5

5,8

OCTOBRE

4

4,6

NOVEMBRE

5

5,8

DECEMBRE

3

3,4

TOTAL

87

100,0

Dans ce tableau nous remarquons le mois de janvier, février et celui d'avril ont un indice d'infestation le plus élevé 17,2% suivi du mois mars et mai avec comme indice d'infestation 8,1%. Le mois d'aout, septembre et novembre eux ont un indice d'infestation de 5,8% et enfin les mois ayant un indice d'infestation le plus faible de l'année : juin, juillet et décembre avec 3,4%.

Tableau IV : PREVALENCE DES ESPECES PARASITAIRES

PARASITE

EFFECTIF

%

ASCARIS

69

79,2

AMIBE

7

8,1

OXYURE

7

8,1

ANGUILLULE

4

4,6

TOTAL

 
 

L'ascaris est le parasite le plus représenté dans l'ensemble de parasite observé dans notre population d'étude avec 69 cas soit 79,2% suivi de l'amibe et de l'oxyure avec 7 cas soit 8,1% chacun.

Tableau V : REPARTITION DES DONNEES SELON LES PATHOLOGIES ASSOCIEES

PATHOLOGIE

EFFECTIFS

%

PALUDISME

79

90,8

MPC

5

5,7

FIEVRE TYPHOIDE

3

3,5

TOTAL

87

100,0

Le paludisme est la pathologie la plus fréquente qui s'associe aux parasitoses intestinales avec 79 cas soit 90,8% suivie de la malnutrition proteino-calorifique avec 5 cas soit 5,7%.

Tableau VI : REPARTITON DE DONNEES SELON L'AGE PAR RAPPORT AUX PARASITES

TRANCHE D'AGE

ASCARIS

AMIBE

ANGUILLULE

OXYURE

TOTAL

0-4

38

4

1

4

47

5-8

22

3

0

2

27

9-10

9

0

3

1

13

TOTAL

69

7

4

7

87

Nous remarquons que la tranche d'âge de 0-4 ans est la plus touchée par l'ascaris 38 cas sur le 69, l'amibe et l'oxyure avec 4 cas sur le 7 chacun suivi de la tranche d'âge comprit entre 5- 8 ans avec 22 cas d'ascaris et 3 cas d'amibe. Tandis que la tranche d'âge de 9-10 est la plus touchée par l'anguillule avec 3 cas sur le

Tableau VII : REPARTITION DE DONNEES SELON LE SEXE PAR RAPPORT AUX PARASITES

SEXE

ASCARIS

AMIBE

ANGUILLULE

OXYURE

TOTAL

MASCULIN

44

6

0

4

54

FEMININ

25

1

4

3

33

TOTAL

69

7

4

7

87

Pour ce qui est du sexe par rapport au type de parasite nous trouvons que le sexe masculin est le plus touché par l'ascaris avec 44 cas sur69, par l'amibe avec 6 cas sur les 7 observés et par l'oxyure avec 4 cas sur les 7 observés alors que le sexe féminin est plus touché par l'anguillule avec 4 cas sur les 4 observés.

Tableau VIII : DISTRIBUTION DE DONNEES SELON LES MOIS DE CONSULTATION PAR RAPPORT AUX TYPES DE PARASITES

MOIS DE CONSULTATION

ASCARIS

AMIBE

ANGUILLULE

OXYURE

TOTAL

JANVIER

13

1

0

1

15

FEVRIER

10

3

0

2

15

MARS

6

1

0

0

7

AVRIL

13

0

1

1

15

MAI

5

1

0

1

7

JUIN

1

1

0

1

3

JUILLET

3

0

0

0

3

AOUT

5

0

0

0

5

SEPTEMBRE

5

0

0

0

5

OCTOBRE

3

0

1

0

4

NOVEMBRE

4

0

0

1

5

DECEMBRE

1

0

2

0

3

TOTAL

69

7

4

7

87

L'ascaris qui est le plus fréquent au mois de janvier et avril février avec 13 cas, l'amibe et l'oxyure sont retrouvés fréquemment au mois avec respectivement 3 et 2 cas chacun alors que l'anguillule est retrouvée fréquemment au mois de décembre.

DISCUSSION

Notre étude à visée descriptive transversale du type rétrospective sur la prévalence de parasitoses intestinales chez les enfants de 0-10 ans à l'hôpital général de référence KISANGA plus particulièrement dans les services de pédiatrie et de laboratoire ; avait comme objectif général de déterminer la prévalence de parasitoses intestinales dans cet hôpital.

La méthode que nous avons utilisée semblait limitée. C'est ainsi qu'au niveau du laboratoire, la méthode qualitative de Kato, ni celle de concentration n'ont été utilisées moins encore la méthode de Baerman.

Au terme de notre étude, il en ressort que parmi les 273 enfants hospitalisés et examinés, 87 hébergeaient un ou plusieurs parasites soit un taux de prévalence de 31,9%, nous pouvons en déduire que plus d'un quart de notre échantillon est infectés.

Taux sensiblement proche à celui de Diouf. S, Diallo. A, Camara. B, Diagne. I, Signate. HSY, Sarr.M, Fall. M(6) qui trouva la prévalence de 31,3% à l'issu d'une étude menée dans 3 village du district rural de KHOMBOLE chez 400 enfants de moins de 5 ans. A la différence de Jaouad MOSTAFI, Larbi LAKHAL, Khadjija ELKHARIM(5) ont trouvé le degré de parasitisme de 45%. A YEMBEUL, zone périurbaine, relativement proche de GUEDIAWEYE, WENEA. T en 1998 avait trouvé une prévalence de 48% chez les enfants de 0-5 ans ;(7). L'étude de NDIAYE. A(1) sur la contribution des parasitoses intestinales à l'institut de pédiatrie sociale de PIKINE GUEDIAWEYE, qui trouva un taux de prévalence de 54,4%, taux supérieur au notre.

Ainsi on peut dire que les taux de prévalence se différencient d'une ville à l'autre ; pour chaque endroit on a un taux de prévalence qui dépend des conditions environnementales telles que : un système d'assainissement quasi inexistant, de dépôt anarchique des ordures ménagères, une stagnation des eaux usées et eaux de pluies avec comme conséquence la prolifération de mouches qui sont responsable de la transmission des parasitoses intestinales, aussi l'urbanisation, la promiscuité accrue et le manque d'hygiène collective et individuelle sont de facteurs importants de la transmission de parasites.

1- Dans notre étude, les tranches d'âges de 0-4 ans et de 5-8 ans ont une prévalence élevée avec respectivement : 54% soit 47 cas et 31% soit 27 cas puis vient la tranche d'âge de 9-10 ans avec 15% soit 13 cas. C'est taux élevé s'explique par le fait qu'à cette tranche d'âge l'enfant est inconscient de l'importance du respect de mesure d'hygiène individuelle et collective. Diouf. S et ses collaborateurs(6) avaient trouvé un taux de prévalence élevé de 68,7% dans la tranche d'âge de 0-4 ans. NDIAYE. A (1) lui trouva le taux de prévalence très élevé pour toutes les tranches d'âges, mais le taux de prévalence le plus élevé est retrouvé dans celle de 5-8 ans avec 86% puis un taux de 75% dans la tranche d'âge de 0-4ans.

2- Pour ce qui concerne le sexe nous avons trouvé un taux de prévalence de 62,1% chez les enfants de sexe masculin et 37,9% chez les enfants de sexe féminin. Comparativement au taux trouvé par NDIAYE. A(1) 57,5% chez le sexe masculin et 42,5% chez ceux de sexe féminin. On peut dire que les enfants de sexe masculin sont plus prédisposés que les enfants de sexe féminin et développe facilement les parasitoses.

3- Pour ce de la variation temporelle, les taux distribution les plus importants sont notés plus aux mois de janvier, février et avril avec 17,2% suivi des mois de mars et mai avec 8,1%, le taux le moins élevé est retrouvé aux mois de juin, juillet et décembre avec 3,4%. Cela se justifierait par le fait que ces mois ont une pluviométrie abondante, une humidité accrue est une température élevée, qui sont des facteurs qui favorisent la multiplication et le développement des parasitoses intestinales.

4- Sur un total de 87 enfants, 4 espèces différentes de parasitoses intestinales ont été retrouvées :

L'ascaris lombricoïde

C'est l'espèce le plus fréquemment rencontré avec une prévalence de 79,2% soit 69 cas. A la différence de Diouf. S et ses collaborateurs,(6) qui trouva un taux de prévalence de 31,4% des ascaridioses. Cette fréquence de l'ascaris lombricoïde est due à la chaleur et l'humidité du milieu favorable au développement des oeufs d'une part et d'autre part du fait qu'une seule femelle peut pondre jusqu'à 200 000 oeufs ce qui entraine une grande dissémination des oeufs dans le milieu extérieur.

L'amibe et l'oxyure

Viennent en deuxième position avec chacune une proportion de 8,1% soit 7 cas chacune, pour l'amibe un résultat très largement différent de celui trouvé par NDIAYE. A(1) 23,7%. Notre faible taux peut s'expliquer par le fait des nombreuses campagnes de sensibilisation sur l'assainissement, la gestion des ordures et par les mesures de traitement de l'eau dans cette partie de la ville. Pour ce qui est de l'oxyure, Jaouad MOSTAFI, et ses collaborateurs ; (5) dans leur étude de prévalence des oxyures et importance de scotch test réalisé au service de pédiatrie de l'hôpital Moulay Abdellah de salé(Maroc) ont trouvé une prévalence de 5,8% résultat presque proche de notre. Seule l'hygiène individuelle influe significativement sur l'oxyurose.

Anguillule

Avec un plus faible de 4,5% soit 4 cas. Ailleurs au Niger (Niamey), DEVELOUX et collaborateurs avaient trouvé en zone urbaine sauf en Niamey un taux de prévalence de 1% (2 cas sur 342 enfants), (8) ce faible taux est dus du fait que dans les zones urbaines les sols ombragés favorable au développement sont quasi inexistant.

5- Pour ce qui concerne les maladies associées :

Le paludisme

Etant la pathologie la plus fréquente avec 90,8% soit 79 cas ; cela est due par le fait que la prolifération des moustiques est favorisée par les mêmes conditions environnementales que les parasitoses intestinales, un système d'assainissement quasi inexistant, de dépôt anarchique des ordures ménagères, une stagnation des eaux usées et de pluies avec comme conséquence la prolifération des moustiques qui sont responsable de la transmission du plasmodium.

Malnutrition proteino-calorifique(MPC)

Avec un taux de prévalence de 5,7% soit 5 cas, les parasitoses intestinales étant capable de favorisées ou de créée une malabsorption intestinale qui à sont tour peut entrainer un déficit de la croissance et une malnutrition.

Fièvre typhoïde

Représente une prévalence moins élevé de 3,5% soit 3 cas. Cela s'expliquerait par le manque d'hygiène alimentaire, individuelle, collective et une consommation d'aliments non cuit.

CONCLUSION ET RECOMMANDATION

Notre étude transversale, descriptive nous a permis de bien appréhender la problématique des parasitoses intestinales chez les enfants de 0-10 ans à l'HGR KISANGA.

Ont été ciblés les enfants âgés de 0-10 ans venant en consultation au sein de cette structure médicale. 273 enfants ont pu être enregistrés dans le service de pédiatrie durant l'année 2011. Parmi eux 87 présentaient une où plusieurs parasitoses intestinales, ce qui correspond à une prévalence globale de 31,9% donc plus d'un quart des enfants est parasités.

L'infestation notée pour le sexe masculin est plus élevée que celle notée pour le sexe féminin avec des taux respectifs de 62,1% et 37,9%.

Les enfants âgés de 0-4 ans ont l'indice d'infestation le plus élevé. Ceci pourrait s'expliquer par le fait qu'à cet `âge l'enfant est en contact permanent avec le sol par ses activités recréatrices.

Le taux de distribution en fonction du temps est très élevé les 5 premiers mois de l'année avec un pourcentage de 17,2% aux mois de janvier, février et avril ; 8,1% aux mois de mars et mai.

Les pathologies les plus rencontrées sont le paludisme et la malnutrition proteino-calorifique avec respectivement 90,8% soit 79 cas et 5,7% soit 5 cas.

L'étude a relevé 4 espèces parasitaires :

- L'ascaris lumbricoïdes qui est le plus fréquent de tous les parasites retrouvés avec une fréquence de 79,2% soit 69 cas,

- L'amibe et l'oxyure qui viennent en deuxième position avec une fréquence de 8,1% soit 7 cas chacun,

- L'anguillule avec un taux plus faible de 4,6% soit 4 cas.

Ainsi les recommandations qui s'imposent à l'issue de cette étude sont les suivantes :

- Dépister si possible, les sujets porteurs de parasites et les traiter,

- Eviter la pollution du milieu par les excrétas :

· En encourageant l'utilisation d'engrais chimique au détriment d'engrais humain ;

· En mettant en place un réseau d'assainissement ou à défaut la mise en place de latrines et l'obligation de les utiliser ;

· En améliorant les conditions socio-économiques de la population en menant une lutte sans merci contre la pauvreté.

- Promouvoir l'hygiène individuelle et conscientiser par l'éducation sanitaire :

· Le lavage des mains au savon avant le repas ;

· Se couper les ongles régulièrement ;

· Le lavage des fruits et des légumes avant la consommation,

· Bien protéger les aliments des mouches.

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

1- NDIAYE A. Contribution à l'étude des parasitoses intestinales à l'institut de pédiatrie sociale de PIKINE GUEDIAWAYE. Thèse pour obtenir le grade de docteur en pharmacie (diplôme d'Etat) 2006,78p.

2- OMS. Lutte contre les parasitoses intestinales en santé publique. Comité d'experts. Bull OMS ; 1988, 66, 23-24.

3- Buchy P, 2003. Les parasitoses digestives dans la région de MAHAJANGO, côte ouest de MADAGASCAR, bull sec pathol. Exot 96,1 ,41-45.

4- Gentilini, M et Duflo B, les maladies parasitaires. Med tropical, Flammarion, Médecine et science, paris ; 144-146, 157, 162-174.

5- Jaouad MOSTAFI, Larbi LAKHAL, Khadija ELKHARRIM ; Prévalence des oxyures et importance de scotch test, résultat d'une enquête en service de pédiatrie de l'hôpital Moulay ABDELLAH de salé (Maroc) sciencelib editions, Mersenne : volume 3, n° 111009, 2011.

6- Diouf S, Diallo A, Camara B, Diagne I, Signate H SY, Sarr M,Fall M, 2000. Parasitoses intestinales de l'enfant en zone rurale sénégalaise (KHOMBOLE). Médecine d'Afrique Noire : 47

7- WENE. A. T : la parasitose intestinale dans une zone périe-urbaine mal assainies à nappe phréatique polluée de Yeumbeul(Sénégal), Thèse pharmacie, Dakar, 1998, n° 36

8- DEVELOUX. M, ALAROU. A, BOUREIMAS : les parasitoses intestinales de l'enfant à Niamey (Niger) ann. Méd ; Paris, 36 n°10 : 399-701

9- OMS. Lutte contre les parasitoses intestinales sér rap tech 749, 1987, 95p

10- H. TIGUI : prévalence du portage parasitaire intestinal chez l'enfant scolaire à TIFELT (Maroc), revue francophone des laboratoires, Nov 2006, N 386

11- Laomrani EL IDRISSI, Lyagoubi M, Barkia A, AYOUSI M et Mahjour J : Prévalence des parasitoses intestinales au niveau de trois provinces au Maroc. Eastern Méditerranean health journal 1999, volume 5, Issue 1, 86-102

12- A. APLOGAN, D. SCHNEINER, JL DYCK, J BERGER : parasitoses digestives chez le jeune enfant en milieu extrahospitalière tropical, Ann pédriatr(Paris) 1990, 37 n°10, 677- 681

13- OMS : Importance des parasitoses intestinales en santé publique. Bull OMS 66 : 23-24 (1988)

14- MOSTOFI : Prévalence des parasitoses intestinales chez les enfants adressés pour coprologie parasitaires à l'hôpital MOULAY ABDELLAH de salé (Maroc) 1994-5108 vol 4, Issue 1 (salé Maroc)

15- Dr Benazzou NARJIS : les parasitoses intestinales, laboratoire de parasitologie-mycologie, septembre.

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE ERREUR ! SIGNET NON DÉFINI.

DEDICACE II

AVANT-PROPOS III

INTRODUCTION 1

I.1 ETAT DE LA QUESTION 2

I.2 PROBLEMATIQUE 5

I.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET 5

I.4 HYPOTHESE 6

I.5 OBJECTIF DU TRAVAIL 6

I.5.1 Objectif général 6

I.5.2 Objectifs spécifiques 6

I.6 METHODOLOGIE 7

I.7 DELIMITATION ET SUBDIVISION DU TRAVAIL 7

PREMIERE PARTHIE : CONSIDERATION THEORIQUE 8

CHAPITRE I : LES DIFFERENTES PARASITOSES INTESTINALES 9

I. HELMINTIASES 9

I.1 ASCARIDIOSE 9

1. Définition 9

2. Epidémiologie 9

3. signes cliniques 10

4. Diagnostic 11

5. Traitement 11

I.2 ANKYLOSTOMIASE 11

1. Définition 11

2. Epidémiologie 11

3. Signes cliniques 13

4. Diagnostic 13

5. Traitement 13

I.3 TRICHOCEPHALOSE 14

1. Définition 14

2. Epidémiologie 14

3. Signes cliniques 15

4. Diagnostic 15

5. Traitement 15

I.4 ANGUILLULOSE 15

1. Définition 15

2. Epidémiologie 16

3. Signes cliniques 18

4. Diagnostic 18

5. Traitement 18

I.5 OXYUROSE OU ENTEROBIOSE 19

1. Définition 19

2. Epidémiologie 19

3. Signes cliniques 20

4. Diagnostique 20

5. Traitement 20

I.6 TENIASE 20

I.6.1 TENIASIS a hymenolepis nana 20

1. Definition 20

2. Epidémiologie 20

3. Signes cliniques 21

4. Diagnostic 22

5. Traitement 22

I.6.2 TAENIASIS À T&Aelig;NIA SAGINATA OU T&Aelig;NIA INERME 22

1. Définition 22

2. Epidémiologie 22

3. Signes cliniques 23

4. Diagnostic 23

5. Traitement 24

I.6.3 TAENIASIS À T&Aelig;NIA SOLIUM OU T&Aelig;NIA ARMÉ 24

1. Définition 24

2. Epidémiologie 24

I.7 SCHISTOSOMIASE INTESTINALE 24

1. Définition 24

2. Epidémiologie 25

3. Signes cliniques 26

4. Diagnostic 26

5. Traitement 26

II. PROTOZOOSE 27

II.1. AMIBIASE 27

Définition 27

2. Epidémiologie 27

3. Signes cliniques 29

4. DIAGNOSTIC 30

5. Traitement 30

II.2. LAMBIASE OU GIARDIASE 30

1. DÉFINITION 30

2. EPIDÉMIOLOGIE 30

3. SIGNES CLINIQUES 31

4. Diagnostic 31

5. Traitement 31

CHAPITRE II : PROPHYLAXIE DES PARASITOSES 32

1) LUTTE CONTRE LE RESERVOIR DES PARASITES 32

2) LUTTE CONTRE LES HOTES INTERMEDIARES 32

3) PROTECTION DE L'HOMME SAIN 32

DEUXIEME PARTIE : CONSIDERATIONS PRATIQUES 34

CHAPITRE I : PATIENT, MATERIELS ET METHODE 35

I. 1. PRESENTATATION DU MILIEU DE RECHERCHE 35

1. Situation géographique 35

2. Historique 35

3. CONFIGURATION ACTUELLE 35

II. PATIENT, MATERIELS ET METHODE 35

II.1 PATIENT 35

II.2 MATERIELS 35

II.3 METHODE 35

CHAPITRE II : LES RESULTATS 35

Tableau I : REPARTITION SELON LES MALADES TROUVES DANS LE SERVICE DE PEDIATRIE 35

Tableau II : REPARTITION DES DONNEES SELON LA TRANCHE D'AGE 35

Tableau III : VARIATION TEMPORELLE DE L'INDICE D'INFESTATION 35

Tableau IV : PREVALENCE DES ESPECES PARASITAIRES 35

Tableau V : REPARTITION DES DONNEES SELON LES PATHOLOGIES ASSOCIEES 35

Tableau VI : REPARTITON DE DONNEES SELON L'AGE PAR RAPPORT AUX PARASITES 35

Tableau VII : REPARTITION DE DONNEES SELON LE SEXE PAR RAPPORT AUX PARASITES 35

Tableau VIII : DISTRIBUTION DE DONNEES SELON LES MOIS DE CONSULTATION PAR RAPPORT AUX TYPES DE PARASITES 35

DISCUSSION 35

CONCLUSION ET RECOMMANDATION 35

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE 35

TABLE DES MATIERES 35






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