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La prévalence de parasitoses intestinales chez les enfants de 0-10 ans à  l'HGR/Kisanga

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par Kabongo Emile Ntumba
Université de Lubumbashi; Ecole de santé publique - licencié en santé publique 2012
  

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DISCUSSION

Notre étude à visée descriptive transversale du type rétrospective sur la prévalence de parasitoses intestinales chez les enfants de 0-10 ans à l'hôpital général de référence KISANGA plus particulièrement dans les services de pédiatrie et de laboratoire ; avait comme objectif général de déterminer la prévalence de parasitoses intestinales dans cet hôpital.

La méthode que nous avons utilisée semblait limitée. C'est ainsi qu'au niveau du laboratoire, la méthode qualitative de Kato, ni celle de concentration n'ont été utilisées moins encore la méthode de Baerman.

Au terme de notre étude, il en ressort que parmi les 273 enfants hospitalisés et examinés, 87 hébergeaient un ou plusieurs parasites soit un taux de prévalence de 31,9%, nous pouvons en déduire que plus d'un quart de notre échantillon est infectés.

Taux sensiblement proche à celui de Diouf. S, Diallo. A, Camara. B, Diagne. I, Signate. HSY, Sarr.M, Fall. M(6) qui trouva la prévalence de 31,3% à l'issu d'une étude menée dans 3 village du district rural de KHOMBOLE chez 400 enfants de moins de 5 ans. A la différence de Jaouad MOSTAFI, Larbi LAKHAL, Khadjija ELKHARIM(5) ont trouvé le degré de parasitisme de 45%. A YEMBEUL, zone périurbaine, relativement proche de GUEDIAWEYE, WENEA. T en 1998 avait trouvé une prévalence de 48% chez les enfants de 0-5 ans ;(7). L'étude de NDIAYE. A(1) sur la contribution des parasitoses intestinales à l'institut de pédiatrie sociale de PIKINE GUEDIAWEYE, qui trouva un taux de prévalence de 54,4%, taux supérieur au notre.

Ainsi on peut dire que les taux de prévalence se différencient d'une ville à l'autre ; pour chaque endroit on a un taux de prévalence qui dépend des conditions environnementales telles que : un système d'assainissement quasi inexistant, de dépôt anarchique des ordures ménagères, une stagnation des eaux usées et eaux de pluies avec comme conséquence la prolifération de mouches qui sont responsable de la transmission des parasitoses intestinales, aussi l'urbanisation, la promiscuité accrue et le manque d'hygiène collective et individuelle sont de facteurs importants de la transmission de parasites.

1- Dans notre étude, les tranches d'âges de 0-4 ans et de 5-8 ans ont une prévalence élevée avec respectivement : 54% soit 47 cas et 31% soit 27 cas puis vient la tranche d'âge de 9-10 ans avec 15% soit 13 cas. C'est taux élevé s'explique par le fait qu'à cette tranche d'âge l'enfant est inconscient de l'importance du respect de mesure d'hygiène individuelle et collective. Diouf. S et ses collaborateurs(6) avaient trouvé un taux de prévalence élevé de 68,7% dans la tranche d'âge de 0-4 ans. NDIAYE. A (1) lui trouva le taux de prévalence très élevé pour toutes les tranches d'âges, mais le taux de prévalence le plus élevé est retrouvé dans celle de 5-8 ans avec 86% puis un taux de 75% dans la tranche d'âge de 0-4ans.

2- Pour ce qui concerne le sexe nous avons trouvé un taux de prévalence de 62,1% chez les enfants de sexe masculin et 37,9% chez les enfants de sexe féminin. Comparativement au taux trouvé par NDIAYE. A(1) 57,5% chez le sexe masculin et 42,5% chez ceux de sexe féminin. On peut dire que les enfants de sexe masculin sont plus prédisposés que les enfants de sexe féminin et développe facilement les parasitoses.

3- Pour ce de la variation temporelle, les taux distribution les plus importants sont notés plus aux mois de janvier, février et avril avec 17,2% suivi des mois de mars et mai avec 8,1%, le taux le moins élevé est retrouvé aux mois de juin, juillet et décembre avec 3,4%. Cela se justifierait par le fait que ces mois ont une pluviométrie abondante, une humidité accrue est une température élevée, qui sont des facteurs qui favorisent la multiplication et le développement des parasitoses intestinales.

4- Sur un total de 87 enfants, 4 espèces différentes de parasitoses intestinales ont été retrouvées :

L'ascaris lombricoïde

C'est l'espèce le plus fréquemment rencontré avec une prévalence de 79,2% soit 69 cas. A la différence de Diouf. S et ses collaborateurs,(6) qui trouva un taux de prévalence de 31,4% des ascaridioses. Cette fréquence de l'ascaris lombricoïde est due à la chaleur et l'humidité du milieu favorable au développement des oeufs d'une part et d'autre part du fait qu'une seule femelle peut pondre jusqu'à 200 000 oeufs ce qui entraine une grande dissémination des oeufs dans le milieu extérieur.

L'amibe et l'oxyure

Viennent en deuxième position avec chacune une proportion de 8,1% soit 7 cas chacune, pour l'amibe un résultat très largement différent de celui trouvé par NDIAYE. A(1) 23,7%. Notre faible taux peut s'expliquer par le fait des nombreuses campagnes de sensibilisation sur l'assainissement, la gestion des ordures et par les mesures de traitement de l'eau dans cette partie de la ville. Pour ce qui est de l'oxyure, Jaouad MOSTAFI, et ses collaborateurs ; (5) dans leur étude de prévalence des oxyures et importance de scotch test réalisé au service de pédiatrie de l'hôpital Moulay Abdellah de salé(Maroc) ont trouvé une prévalence de 5,8% résultat presque proche de notre. Seule l'hygiène individuelle influe significativement sur l'oxyurose.

Anguillule

Avec un plus faible de 4,5% soit 4 cas. Ailleurs au Niger (Niamey), DEVELOUX et collaborateurs avaient trouvé en zone urbaine sauf en Niamey un taux de prévalence de 1% (2 cas sur 342 enfants), (8) ce faible taux est dus du fait que dans les zones urbaines les sols ombragés favorable au développement sont quasi inexistant.

5- Pour ce qui concerne les maladies associées :

Le paludisme

Etant la pathologie la plus fréquente avec 90,8% soit 79 cas ; cela est due par le fait que la prolifération des moustiques est favorisée par les mêmes conditions environnementales que les parasitoses intestinales, un système d'assainissement quasi inexistant, de dépôt anarchique des ordures ménagères, une stagnation des eaux usées et de pluies avec comme conséquence la prolifération des moustiques qui sont responsable de la transmission du plasmodium.

Malnutrition proteino-calorifique(MPC)

Avec un taux de prévalence de 5,7% soit 5 cas, les parasitoses intestinales étant capable de favorisées ou de créée une malabsorption intestinale qui à sont tour peut entrainer un déficit de la croissance et une malnutrition.

Fièvre typhoïde

Représente une prévalence moins élevé de 3,5% soit 3 cas. Cela s'expliquerait par le manque d'hygiène alimentaire, individuelle, collective et une consommation d'aliments non cuit.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams