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Conception et développement d'une application pour la gestion des artistes et de leurs oeuvres. Cas de la division provinciale de la culture et des arts.

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par Moïse BALOLA NDUSHA
UNIVERSITE CATHOLIQUE DE BUKAVU (UCB) - Licence 2013
  

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE CATHOLIQUE DE BUKAVU
(U.C.B.)
B.P. 285 BUKAVU

FACULTE DES SCIENCES

DEPARTEMENT DES SCIENCES DE L'INFORMATIQUE
OPTION : INFORMATIQUE DE GESTION

CONCEPTION ET DEVELOPPEMENT D'UNE APPLICATION POUR LA GESTION DES ARTISTES ET DE LEURS OEUVRES « CAS DE LA DIVISION PROVINCIALE DE LA CULTURE ET DES ARTS »

Par BALOLA NDUSHA Moïse

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du diplôme de licencié en sciences de l'informatique.

Directeur : Prof. Dr Ir Agr Jean Marcel MBIKAYI MPANYA Encadreur : Ass. KAHASHA NYAMASHALI Dieudonné

Année académique 2013-2014

BALOLA NDUSHA Moïse

DEDICACE

A l'Omnipotent et Omniscient pour son souffle de vie et de multiples biens qu'il ne cesse de combler à notre existence.

A nos très chers Parents NDUSHA KALEMBU Stanislas et FURAHA NZIGIRE M'BAGULA pour l'éducation nous assurée, et qui malgré les lourdes tâches et les situations quelques fois déplorables ont tenu fort pour que nous soyons ce que nous sommes actuellement.

A notre frère et ami BAHATI NDUSHA Crispin pour toute forme d'assistance à notre égard, que Dieu bénisse ses pas.

A notre ami et frère MULINDANGABO M. Christoph pour ses diverses assistances et ses conseils plus singuliers, que Dieu guide ses activités.

A notre chère amie MIMI Josseline pour ses conseils et sa prière.

A notre cher ami et beau-frère MUSHAMUKA P. DAVID et sa femme FEZA Charline pour leur soutien.

BALOLA NDUSHA Moïse

II

REMERCIEMENTS

L'élaboration d'un travail scientifique exige un concours de plusieurs personnes, c'est pourquoi sans leur intervention, ce dernier ne se réaliserait point. Mais aussi le parcourt fut long et pénible, mais Dieu, Tu ne nous avais pas abandonnés ; gloire à toi les siècles des siècles.

C'est dans ce cas que nos remerciements les plus sincères s'adressent au Directeur de ce Travail le Professeur Docteur Ingénieur Agrégé MBIKAYI Jeampy MPANYA et l'encadreur Assistant KAHASHA NYAMASHALI Dieudonné, qui ont bien voulu assurer la direction de ce travail, leurs expériences et leurs remarques nous ont guidés pour la réalisation de ce dernier.

Nos compliments à toute la famille UCB à travers la Faculté des sciences de l'Informatique pour sa formation intégrale.

Merci et Bravo au Père Révérend Don Andréa et à toute la COMIS, qui ont à ce point accepté de nous assister dans toute forme. Combien louable leur vaillance.

Nos remerciements s'adressent à nos grands frères CIRHUZA et sa famille, MUDEKEREZA et toute sa famille, la famille LUDUNGE, pour leurs encadrements, à toutes nos soeurs et frères, et à toute la famille NDUSHA pour leur prière.

Nous remercions la famille MULINDANGABO pour son soutien, nous lui devons reconnaissance. A tous nos oncles et tantes (paternels et maternels), cousins et cousines pour toute sorte de contribution pour la réussite de nos activités. A nos petits frères BAHATI J.P, AGANZE Luc, SHUKURU J.B, MWIKALA F. pour leur amour envers nous, que Dieu les aide dans leurs activités.

Nos remerciements s'adressent également :

A toute la promotion L2 INFO 2013-2014 dont : ASIMWE K. Olive, ALLIANGO A. Carine, ATOSHA I. Elodie, BUHENDWA NY. Grâce, BYUMANINE M. Clément, BITIJULA J. Espoir, CIZUNGU M. Justin, CIRHUZA C. Claude, KASABA C. Roméo, KAZA R. Marius, BURUME NS. Clarisse, BUSAMBU W. Roddy, Madame MWINJA Annie, MADJID A. ABDOU, MUGISHO B. Fidèle, MUNGUANGANZE B. Christian, NEEMA M. Carine, KABOTO K. Carine, NSHOKANO D. Douze-bouls, NSHOKOBADOMA C. François, KALENGA Christophe, MUSSA M. Crispin, pour la tolérance et la collaboration durant ce parcourt.

Aux amis : NSHOKOBADOMA F.X, BISIMWA Séraphin, DAVIDSON, NTABOBA J.P, MUSHI-ARHAMINA P, LEON C. BACIBONERE K. NSHOKANO K. Antoine, KULONDWA Théophile, SIFA MAMAN Dieudonné, MUNGUAKONKWA M. Crispin, MITIMA NY. Luc, BUFOLE NK., BIREKE B. Jackson, aux familles KUJIRABWINJA et MUBUKWA pour toute forme d'assistance et leurs conseils.

A tous les enseignants que nous avons connus à l'EP Kaburhi, à l'EP Kahanda et à l'Institut Bitorwa pour des premiers pas intellectuels.

A tous ceux qui, jadis ou aujourd'hui ont été ou sont encore nos collaborateurs, et avec leur entremise, nous avons réalisé ce travail, qu'ils trouvent tous ici notre sentiment de gratitude.

III

SIGLES ET ABREVIATIONS

BD : Base de Données

COCOMO : Constructive COst Model

CSS : Cascading Style Sheets

DPCA : Division Provinciale de la Culture et des Arts

HTML : HyperText Markup Language

HTTP : Hyper Text Transfer Protocol

MC : Maisons Commerciales

MCD : Modèle Conceptuel de Données

MCT : Modèle Conceptuel e Traitement

MERISE : Méthode d'Étude et de Réalisation Informatique par Sous-Ensembles

MLD : Modèle Logique de Données

MOD : Modèle Organisationnel de Données

MOT : Modèle Organisationnel de Traitement

MPD : Modèle Physique de Données

MYSQL : My Structured Query Language

PA : Prix d'Achat

PHP : Person Home Page

PT : Prix Total

PU : Prix Unitaire

PV : Prix de Vente

Qté : Quantité

SGBDR : Système de Gestion de Base de Données Rationnelles

SQL : Structured Query Language

SSII : Société de Services d'Ingénierie Informatique

WAMPSERVER : Windows Apache MySQL Php Server

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0. INTRODUCTION GENERALE

L'explosion et la révolution informatique ont suffisamment changé l'organisation de la société, constat fait car actuellement l'humanité vit dans un monde sérieusement dominé par des applications informatiques, développées différemment et répondant aux différents besoins. Les sociétés dans lesquelles oeuvrent les hommes quotidiennement, les entreprises tant publiques que privées, les administrations étatiques ou non étatiques, des écoles voire même les églises ont tendance à fuir l'exécution des activités manuelles et se procurer ainsi des applications informatiques.

L'utilisation de ce genre d'application serait conditionnée par l'immensité de données traitées par les institutions et la complexité que possède le traitement de ces données. Ces applications ont connu des périodes dites révolutionnaires ; au début c'étaient des applications monotâches, par conséquent le travail prenait un temps pour sa réalisation, car il fallait attendre la fin d'une tâche pour lancer une tâche suivante.

En dépit de l'automatisation, le processus de traitement des informations gigantesques et variées prenait beaucoup de temps.

Mais avec le temps et l'évolution rapide des programmes informatiques, ces applications sont passées de monotâches vers les multitâches, et rendant ainsi les activités plus aisées et réalisables dans un laps de temps.

Alors suite aux avantages incontournables que présente aujourd'hui l'informatique, il devient difficile de s'en passer pour une bonne administration ou gestion de l'entreprise moderne. Indiquons qu'elle devient un outil concurrentiel qui fait que présentement les décisions soient prises d'une manière certaine.

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0.1. Problématique

Le monde d'aujourd'hui est régenté par la modernisation où la nouvelle technologie fait son avancée dans les entreprises publiques que privées. Ainsi, les entreprises travaillant ou utilisant encore des systèmes non informatisés mettent en quelque sorte leurs informations en doute. La Division de culture et des arts où nous voulons apporter notre contribution, surtout dans la gestion des artistes et leurs produits, est confrontée à un problème de gestion que nous qualifions archaïque, une grande société où toutes les activités se font encore manuellement. Suite à ce genre de fonctionnement, certaines informations utiles et intéressantes pour la division de la culture et des arts restent mal conservées et s'égarent avec le temps. Cette institution oublie que l'archivage de fichiers contenant de l'information à une certaine activité, une conservation et une mise à jour régulière, une interrogation pour l'extraction de l'information constituent en réalité un des principaux rôles de l'informatique de gestion. A part ce problème, il y a aussi celui de l'appropriation des tâches où l'on rencontre le fabricant (artiste) est en même temps revendeur et ceci étant occasionné par le manque d'encadrement de ces derniers, qui la majorité se trouve le long des routes. Dans ce cas là, il y a tant d'artistes informels dans ce domaine et cela est un manque à gagner à l'autorité étatique qu'aux producteurs (artistes). En résumé, les difficultés auxquelles la division de la culture et des arts est affrontée sont entre autres :

y' la gestion de ses artistes (l'identification, la sauvegarde des informations concernant chaque artiste, etc.)

y' la gestion des produits des artistes (qui fabrique quoi et comment est-ce qu'il le fait)

y' La gestion de ses différentes maisons commerciales de ces produits.

y' La mobilisation des artistes (certains exercent le travail sans autorisation)

Ces multiples problèmes que nous venons de soulever, nous poussent à nous poser quelques questions constituant ainsi l'ossature de notre problématique :

y' Comment alors avec l'informatique comptons-nous trouver une solution adéquate pour remédier à ce problème et réduire le nombre informel de ces artistes?

y' Quel est le mécanisme à appliquer par la Division de la culture et des arts pour la conservation de ses informations et leur utilisation au moment opportun ?

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0.2. Etat de la question

La science se construit à travers des écrits des autres ou en s'inspirant des autres. Beaucoup de travaux ont été déjà menés sur cette question, mais dans les domaines diversifiés et selon les attentes de chaque auteur. Le sujet développé dans ce travail est focalisé sur la gestion des artistes, mais également sur les produits que ces derniers produisent. Eventuellement, comme nous venons de l'indiquer, ce sujet a déjà fait l'objet de plusieurs recherches scientifiques dans divers domaines, par exemple illustratif, les travaux et les ouvrages de :

1. Dans le travail de mémoire de Célestin PATAULE Solengete intitulé « l'Analyse des Marchés d'Arts à Bukavu » [PAT2003]. Dans son travail il parle de la commercialisation des produits d'oeuvres d'art.

2. Le travail réalisé par GINA PISCHEL intitulé : « Histoire mondiale de l'art ». [PIS1995], dans lequel il revient sur l'évolution de l'art.

3. L'ouvrage de GUIMIOT, Ph et VAN DEVELDE, L. intitulé : « Arts premiers

d'Afrique noire ». [VAN1997]. Toutes ces études (travaux et ouvrages) ont fait des analyses

des oeuvres d'art sous différents aspects : leurs manières de production, la considération de ces oeuvres sur le plan local, national ainsi que sur le plan international, la commercialisation de celles-ci et leurs avantages sur la vie sociale. Pour ce qui est de ce travail, il va alors falloir permettre non seulement d'analyser les oeuvres sous ses différents aspects, mais aussi trouver un outil pouvant permettre à cette division de prendre des décisions. D'où alors « la conception et le développement d'une application pour la gestion des artistes et de leurs produits, un cas particulier de la division provinciale de la culture et des arts à Bukavu ». Son originalité se situe au niveau de l'objectif que nous nous sommes fixés et le résultat auquel nous aurons abouti ; chose qui n'avait pas encore été faite.

0.3. Hypothèse

Nous allons considérer « une hypothèse comme étant une satisfaction provisoire à un ou plusieurs problèmes posés ; et pouvant être complètement ou partiellement vérifiés lors de la réalisation du travail. L'hypothèse vérifiée peut revêtir d'un caractère d'approbation ou désapprobation selon telle ou telle autre démarche suivie ». [NYO2010].

Un dispositif informatique apporterait la précision, la fiabilité et la rapidité dans l'exécution des activités. En outre, la mise en place de l'outil informatique pour la gestion des activités de la division permettrait aussi de bien garder les données sans redondances. La création ou la diversification des maisons commerciales et l'affectation de chaque artiste à une maison

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commerciale pourrait réduire l'informel, mais aussi permettrait aux artistes de bien garder leurs produits.

Comme nous le pensons, l'utilisation de l'outil informatique pour la division de culture et des arts conserverait les données utiles dans une base des données et cela pour une utilisation ultérieure et une bonne prise des décisions sur les éventuelles données, mais donnerait également la certitude de protéger ces données contre toute malveillance ; c'est le sens de la sécurité des informations contenues dans une BD.

0.4. Choix et Intérêt du Sujet

Notre itinéraire universitaire s'est spécialement penché sur l'informatique et plus particulièrement sur l'informatique de gestion et quelquefois la conception et le développement des applications web. Nous sommes sans oublier que l'objectif de toute formation surtout universitaire est d'assigner à l'individu des aptitudes indispensables, afin de fournir des solutions aux problèmes qui se posent constamment dans son milieu. Notre choix a été porté sur : « la conception et le développement d'une application pour la gestion des Artistes et de leurs produits ». Nous avons pris une orientation gestion des artistes et les produits par la Division provinciale de la culture et des arts.

Quant à l'intérêt du sujet, nous serons contents de contribuer et de trouver un outil d'aide à la prise décisions par la division de la culture et des arts dans sa gestion : Gestion de ses ressources (producteurs, produits...) en appliquant les connaissances acquises et les recherches effectuées au cours de notre formation universitaire. Par ailleurs, nous suggérons que le travail produit est une source d'information et de recherche scientifique, mais aussi un sujet qui peut faire dose de plusieurs débats intellectuels sur le plan recherche.

0.5. Méthodologie

C'est l' « Etude des méthodes adaptées à une science. Sont des méthodes utilisées dans un domaine particulier » [DI009]. En plus des méthodes, la méthodologie comprend les techniques.

0.5.1. Méthodes

Ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à étudier les vérités qu'elle poursuit, les démontre, les vérifie. [JUS2010].

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Méthodes Merise :

« Elle est d'abord une méthode de conception, de développement et de réalisation des projets informatiques.

Elle est surtout souvent basée sur la séparation des données et des traitements à effectuer en plusieurs modèles » [MUL2013]. Dans ce cas, cette méthode nous a permis d'analyser, de concevoir et de réaliser ce travail ; donc la création d'une application de la Division des cultures et des arts pour la gestion des artistes et des produits de ces derniers.

Cette méthode nous a également permis de réfléchir sur la façon dont nos modèles seront représentés (modèle conceptuel des données, modèle physique des données, modèle logique de données, modèle traitement des données,...).Nous avons opté pour cette méthode car : « La méthode Merise a comme objectif d'aider, de guider les SSII, dans leurs phases d'analyses, de conception et le développement de l'applicatif.

0.5.2. Techniques

« On entend par technique l'ensemble des procédés utilisés pour construire un système d'information c'est-à-dire l'ensemble des manières adaptées à un résultat recherché ». [RED2011].

V' La Techniques documentation ; pour mieux effectuer notre étude, nous avons plus utilisé le dossier de la Division de culture et arts, surtout les rapports annuels.

V' L'entretien: est une technique de recueil de l'information qui se déroule dans une relation de face à face. Elle nous a permis de nous entretenir avec les agents de la division provinciale de la culture et des arts de Bukavu. Entre autre : les chefs de 1er et 2ème bureaux, la chargée de la vente à la maison commerciale Likembe et quelques revendeurs.

V' L'observation : cette technique nous a servi d'outil pour une contemplation des faits passés et actuels en vue d'une critique constructive, nous l'avons jugée importante car elle nous a aidé à découvrir le non dit et obtenir ainsi certaines données utiles.

0.6. Délimitation du Sujet

Ce sujet, étant en quelque sorte une réponse à une préoccupation d'une institution comme déjà montré, a été délimité dans le temps et dans l'espace. D'une manière temporelle, nous avons opté que notre travail porte sur une période d'une année selon le temps nous imparti ; donc l'année 2014. Cependant, nous nous sommes intéressés à la division de la culture et des arts à Bukavu, précisément au département de la sculpture (statues) et ses différents services et cela suite au volume des données que traite la division de la culture et des arts.

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0.7. Subdivision du travail

Comme nous aurons à le découvrir, ce travail s'articulera sur quatre grands chapitres, hormis l'introduction et la conclusion.

Le premier chapitre concernera « la division de la culture et des arts et les notions générales sur la gestion d'objets d'arts »; il sera question de dégager les différents objectifs assignés par l'institution, son fonctionnement, sa structure.

Le deuxième chapitre portera sur « l'étude de l'existant » : l'étude préalable, l'étude des documents, la critique et les pistes de solution sont des grands points qui seront traités dans cette partie.

Le troisième chapitre va concerner « la conception du système d'information informatisé »: dans ce chapitre, la méthode Merise y sera développée, et permettra d'analyser les données collectées, concevoir notre système en s'appuyant sur certains modèles (MCD, MPD, MCT, MLD, ...) pour la réalisation de ce travail. Nous ne manquerons pas de signaler que dans ce chapitre où nous parlerons de dictionnaire des données etc.

Le quatrième chapitre intitulé « Implémentation de l'application informatisée » consistera à présenter la démarche suivie pour l'implémentation de notre application et ainsi expliquer son utilisation.

0.8. Objectif du travail

L'objectif de ce travail est de parvenir à produire une application informatisée pour la division provinciale de la culture et des arts qui répondra aux besoins des utilisateurs de ladite application pour une bonne prise des décisions (enregistrement de tout artiste, affectation à une maison commerciale, suivi de ses mouvements de production et de stockage, détermination des produits de chaque artiste, etc.)

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CHAP. I BREF APERCU SUR LA DIVISION DE CULTURE ET DES ARTS
ET GENERALITE SUR LES OBJETS D'ART

I.1. Bref aperçu sur la division de la culture et des arts

I.1.1. Localisation

La Division Provinciale de la Culture et des Arts se trouve en République Démocratique du

Congo, dans la province du Sud-Kivu, elle se trouve à Bukavu dans la commune d'Ibanda, Quartier Ndendere, Avenue P.E Lumumba N°5 à la botte en face de l'inspection provinciale de la Police Nationale Congolaise à au moins 50mètres du Gouvernorat de la province et à plus ou moins 60mètres du palais de la justice.

I.1.2. Objectifs de l'institution

La Division a comme objectif principal de préserver et promouvoir la culture et l'art de la

République démocratique du Congo au monde extérieur et ses objectifs spécifiques sont :

V' Superviser la gestion, soutenir les infrastructures et équiper la culture de la province du Sud-Kivu

V' Faire l'étude des projets, planifier et programmer le développement culturel provincial V' Assurer l'affiliation de la législation sur la protection des coutumes

V' Faire la promotion culturelle

I.1.3. Historique

La Division de la culture et des arts du Sud-Kivu est un service du ministère qui porte le nom

et qui est passé successivement du ministère selon son histoire au haut-commissariat à la culture et au tourisme par l'ordonnance N°69 /449 du 5 octobre 1967 devenu par l'ordonnance N°96/71 du 5 mars 1969 ; ministère de la culture et des beaux-arts. Aujourd'hui « Ministère de la Culture et des Arts » par l'ordonnance N°96/148 du 1er octobre 1969. Rappelons qu'avant l'indépendance, le service de la culture et des arts faisait partie du service actuel des affaires intérieures et coutumières.

Ce n'est qu'au 30 juin 1960 qu'il accède au rang du service autonome, mais seulement à l'échelon du gouvernement au sein du ministère des affaires culturelles.

Le service de la culture et des arts est l'un des services les plus récents. De même, de multiples changements n'ont pas permis jusqu'à présent au département d'asseoir définitivement son organigramme à l'instar d'autres départements centraux.

Les dates historiques et dénominations du ministère de la culture et des arts :

V' Le 30 juin 1960 : Information et affaires culturelles

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y' Le 14 décembre 1960 : Ministère du Tourisme, Education Nationale et Affaires

Culturelles

y' Le 05 mars 1969 : Culture des beaux-arts

y' Le 1er août 1969 : Culture et Arts

y' Le 05 janvier 1979 : Département de l'Orientation nationale et Arts

y' Le 18 février 1981 : Département de la culture et des Arts

y' Le 18 avril 1986 : Département de la culture, arts et Tourisme

y' En 1994 : Département de la Culture et des Arts.

I.1.4. Fonctionnement et attributions globales

Le fonctionnement de la DPCA à Bukavu est animé par quelques 214 agents, car cette institution a connu d'énormes difficultés dans son exécution de sa mission, le ministère ayant la culture et les arts dans ses attributions, est chargé de l'application de la politique culturelle nationale.

A ce titre, il a pour missions :

y' Réunir les données permettant de définir et d'illustrer la politique et identité culturelle nationale.

y' Sauvegarder et promouvoir les valeurs culturelles morales et éthiques en vue de l'édification d'une conscience nationale.

y' Approfondir et promouvoir la recherche sur les indicateurs du développement et leur intégration dans la planification du développement culturel, promouvoir la recherche dans tous les domaines où s'exprime la civilisation nationale, soit par l'organisation des enquêtes et étude pouvant faciliter la compréhension, la diffusion et l'intégration dans la vie moderne des au patrimoine culturel, soit par la constitution des archives audiovisuelles.

y' Assurer l'intégration des valeurs culturelles dans le processus du développement économique et social.

y' Assurer l'animation culturelle populaire, soutenir et encourager la créativité et favoriser le marketing de la production artistique, artisanale, littéraire et technique.

y' Promouvoir le rayonnement artistique, artisanal et littéraire de République Démocratique du Congo à l'étranger par l'organisation des expositions tournées des groupes culturels, festivals et séminaires culturels.

y' Assurer la coopération culturelle internationale en vue d'un dialogue fécond des civilisations,

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y' Gérer et encadrer les projets relatifs au développement culturel sur toute l'étendue du territoire national, la tutelle des services spécialisés du Ministère et des institutions de formation artistique et artisanale, centres et foyers culturels, maisons de la culture, tous les organismes publics ou privés à caractère culturel,

y' Assurer et encourager la création et la promotion des institutions de recherche individuelles et équipements culturels.

y' Assurer l'érection, la protection et l'encadrement des monuments et sites historiques

y' Assurer l'érection, la protection et l'encadrement des bibliothèques, archives et musées publics et privés.

y' Concevoir et animer des programmes de conscientisation et d'éducation des masses. Etc.

I.1.4.1. Organigramme de la DPCA

CHEF DE DIVISION

SECRETAIRE GENERAL

 
 
 
 
 
 
 

1er Bureau :

2ème Bureau :

3ème Bureau :

4èmeBureau :

5ème Bureau :

6ème Bureau :

Services

Infrastructure et

 

Etudes et

Promotion

 

Patrimoine

 

Contentieux

Généraux

équipement

 

documentation

Culturelle

 

Culturelle

 
 

SERVICE URBAIN

11 CELLULES DES TERRITOIRES

32 CELLULES DES COLLECTIVITES

Source : division provinciale de la culture et des arts

Figure I. 1 Organigramme de la division provinciale de la culture et des arts

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Premier Bureau connu sous le nom des services généraux

Constitué des agents suivants : Un chef de bureau, un attaché de Bureau de 1ère classe, un attaché de Bureau de 2ème classe, un agent de bureau de 1ère classe et un huissier, ce bureau assume des attributions ci-après :

Gestion des ressources humaines, financières et matérielles de la Division

Ici, on y rencontre les tâches suivantes :

y' Proposition de recrutement et gestion des effectifs du personnel des services régionaux et locaux de la culture et des Arts y compris les services techniques d'appui à l'administration

y' Consultation, classement et mise à jour des dossiers du personnel,

y' Constitution, classement et mise à jour des dossiers du personnel,

y' Proposition de promotion, décoration et mise à la retraite du personnel,

y' Relation avec les services provinciaux de la fonction publique et tous les autres services concernés par la carrière du personnel et les avantages y relatifs

a) Budget et Comptabilité Son rôle est de :

· Préparer des prévisions budgétaires de la division,

· Exécuter le budget ordinaire et d'investissement,

· Faciliter les relations avec les services du budget et des finances pour toutes les questions relatives à l'engagement des crédits, aux liquidations et aux paiements,

· Recouvrer les taxes et redevances administratives et judiciaires à percevoir dans le domaine de la Culture et des Arts,

· Etablir des statistiques des recettes perçues au profit du trésor public et de la province,

· Faire des rapports périodiques et annuels sur l'exécution du budget des recettes et des dépenses

b) Economat et Intendance

L'un des services généraux, l'Economat et Intendance se préoccupe de :

· Approvisionnement et gestion des stocks,

· Gestion, inventaire, entretien et réparation du patrimoine immobilier des services administratifs et techniques de la Culture et des Arts,

· Gestion et maintenance du charroi automobile,

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? Rapports périodiques et annuels sur la gestion des ressources matérielles de la Division,

Deuxième Bureau : infrastructures et équipements culturels

Possédant à sa tête un chef de Bureau secondé par deux attachés de Bureau de 1ère classe, deux attachés de Bureau de 2ème classe et un agent de Bureau de 1ère classe, ce service remplit les tâches suivantes :

y' Supervision des projets et programmes de création et implantation des infrastructures et équipements culturels provinciaux, notamment les maisons de la culture provinciales, centres complexes culturels des districts ou municipaux, salles de spectacles, parcs d'attraction et des loisirs, dépôts d'archives, bibliothèques, etc.

y' Maintenance et gestion des infrastructures et équipements culturels provinciaux et locaux, acquisition des matériels des matériels techniques appropriés

y' Supervision et contrôle des activités des infrastructures et équipements culturels privés,

y' Etc.

Troisième Bureau : Etudes et documentation

Comme le bureau précédent, il est chapeauté par un chef de Bureau, secondé par un attaché de Bureau de 1ère classe, un attaché de Bureau de 2ème classe et un agent de Bureau de 1ère classe, ce service remplit les tâches suivantes :

y' Etude des projets et plans de développement culturel provincial et local, y' Etude des programmes de production, d'animation culturelle et de vulgarisation d la politique culturelle provinciale,

y' Collecte, conservation et diffusion des données permettant de définir et d'illustrer la politique culturelle provinciale,

y' Production, conservation et diffusion de la documentation sur la culture et les arts, y' Tenue des archives techniques et administratives de la Division, y' Application de la législation sur la protection des us et coutumes, y' Enquêtes et statistiques sur le fonctionnement des unités de production culturelle

provinciale (productions culturelles, expositions, commercialisation des oeuvres d'arts

et littéraire, etc.)

Quatrième Bureau : Promotion culturelle

Comme dans les cas qui ont précédé, ce bureau est chapeauté par un chef de Bureau, secondé par un attaché de Bureau de 1ère classe, un attaché de Bureau de 2ème classe et un agent de Bureau de 1ère classe, et exerce les fonctions suivantes :

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V' Identification et recensement des artistes, artisans, écrivains, photographes, ateliers d'art et unités de production et de promotion culturelle ou artistique,

V' Recensement et agréation des associations culturelles, artistiques et artisanales à caractère provincial ou local,

V' Application de la réglementation sur l'exercice de la production des activités culturelles et artistiques à travers la province,

V' Organisation des stratégies, séminaires et ateliers de perfectionnement et de formation artistique et technique en faveur du personnel, des artistes et des opérateurs locaux,

V' Supervision, encadrement et animation des programmes d'éducation populaire et des activités de promotion et de diffusion culturelles, notamment des festivals provinciaux, foires, spectacles populaires et exposition d'art ou d'artisanat, conférences-débats, forums, etc.

V' Diffusion des chroniques des associations culturelles et relations avec les organes de presse de la province,

V' Application de la réglementation sur le statut de l'artiste, de l'écrivain et autres professionnels de la culture,

V' Contrôle de la diffusion des documents promotionnels sur les artistes et leurs oeuvres, V' Préparation de la participation provinciale aux festivals et foires nationaux,

Cinquième Bureau : Patrimoine culturel

Avec une structure pareille celle des bureaux déjà vus, ce bureau est chapeauté par un chef de Bureau, secondé par un attaché de Bureau de 1ère classe, un attaché de Bureau de 2ème classe et un agent de Bureau de 1ère classe, exerce alors les fonctions suivantes :

V' Inventaire du patrimoine culturel provincial et local,

V' Identification et recensement des dépôts d'archives, bibliothèques, musées publics ou privés,

V' Application de la réglementation de la circulation et le commerce des oeuvres d'art, d'artisanat et des objets d'antiquité congolaise,

V' Application de la législation sur les fouilles archéologiques, la protection des biens meubles et immeubles classés ou proposés à la classification, les sites et monuments historiques et publics, etc.

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Sixième Bureau : Contentieux

Contrairement à la structure des autres, ce bureau est chapeauté par un chef de Bureau, secondé par un attaché de Bureau de 1ère classe, et trois attachés de Bureau de 2ème classe , et exerce les fonctions suivantes :

V' Audit interne et externe sur la gestion administrative et financière des services administratifs et techniques provinciaux,

V' Inspection des bibliothèques, archives, musées et autres infrastructures et équipements culturels publics ou privés,

V' Contrôle de l'application de la législation en matière de recensement et d'agréation des artistes, ateliers d'art et d'artisanat, associations culturelles, etc.

V' Contrôle d'application de la réglementation sur l'organisation des spectacles et manifestations culturelles, la circulation et le commerce des oeuvres d'art ou d'artisanat, la conservation du patrimoine culturel et d'antique congolaise etc.

V' Contrôle d'application de la réglementation sur la protection des us et coutumes, des droits d'auteurs et droits voisins, de la propriété intellectuelle, des sites et monuments publics ou privés,

V' Lutte contre la piraterie des oeuvres de l'esprit,

V' Rapports périodiques et annuels.

V' Rapports périodiques et annuels d'activités

I.2. Notions générales sur la gestion d'objets d'arts

I.2.1 Historique des objets d'arts

L'approche historique permet de montrer que l'époque artistique remonte depuis longtemps et repose sur les conventions de la qualité qui changent au cours du temps. L'art a existé depuis l'antiquité vers l'an 146 Avant J.C.

L'ère des marchands des tableaux commence relativement tard (début du XIXème siècle), l'habitude était de faire la vente directe de l'atelier au public, tandis qu'en Afrique, dans la plupart de cas, les objets d'arts circulaient pour les fins religieuses ou politiques.

I.2.2 Définition des concepts

Dans cette partie, nous dégageons diverses définitions sans doute conceptuelles dans le cadre artistique ainsi que leurs évolutions.

V' Art : ensemble des procédés de connaissances et des règles intéressant l'exercice d'une activité ou d'une action quelconque.

V' Les beaux arts : nom donné à l'architecture et aux arts plastiques et géographiques.

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V' Activités artisanales : une sorte d'auto emploi, qui comprend divers groupes d'activités, depuis les métiers des bois et du métal jusqu'aux répartitions mécaniques et électroniques sans oublier les activités du commerce et de transport.

V' Métier d'art : ceux qui de nos jours, maintiennent les normes d'une production annuelle de haute qualité dans les arts décoratifs ou appliqués. La personne exerçant ce travail est connu sous le nom de l'ouvrier ou tout simplement artisan.

V' Artiste : personne qui pratique un des beaux arts, spécialement un des plastique ou un de leur prolongement actuel ou une personne qui se donne plus à l'art.

V' Arts plastiques : ceux qui sont producteurs ou reproducteurs des volumes, des formes surtout sculpture et peinture, ou soit ensemble de formes d'une oeuvre d'art, type beauté.

V' Artisan (e) : travailleur qui exerce pour son compte personnel un métier manuel, seul ou avec l'aide des membres de sa famille ou de quelques employés.

V' Artisanat : métier de l'artisan

V' Antiquaire : commerçant des objets des anciennes qualités.

V' Mécène : personne qui protège les écrivains, les artistes, les savants en les aidant financièrement.

V' Le mécénat : protection, aide accordée aux lettres, aux sciences et aux arts.

I.2.3 Objet d'art et valeurs

Une oeuvre est tout caractérisée par la faible intensité capitaliste. Elle est produite par un travail extrêmement spécialisé, fruit d'un individu spécifique artiste.

La création d'objets d'arts ou oeuvre d'art appartient exclusivement à la sphère non marchande même si certaines acquièrent avec le temps et dans des délais parfois très longs une valeur de marché importante. Alors, il nous faut voir comment est-ce que ces objets d'arts sont conservés et gérés ici chez nous précisément à Bukavu où nos cherches ont été menées pour la perfection de ce travail. L'institution possédant l'habilité de protéger et de gérer les objets d'oeuvres d'art semble l'abandonner.

I.2.4 Avantages et Conservation des produits d'oeuvres d'art

Cet aspect est significatif et utile, car il permet de distinguer ou de montrer l'ampleur ou la dimension d'oeuvre d'art sur le plan humanitaire. Soulignons que plusieurs catégories de personnes physiques ou morales interviennent dans la gestion et la conservation des oeuvres d'art :

V' Les Musées : jouent un rôle important dans la conservation des oeuvres d'art par leurs achats et leurs réglementations. Les musées publics sont soumis à deux restrictions

14

importantes. En vertu des règles instaurées dans les musées, les conservateurs et gestionnaires des musées ne sont pas autorisés à les utiliser pour leurs fins.

V' Le gouvernement : la raison prépondérante qui mène le gouvernement à s'insinuer dans la gestion de l'art est de défendre et garantir le patrimoine national, et lutter ainsi la pression exercée par le commerce et l'industrie dans des lieux où les oeuvres d'art doivent être présentées.

En effet, ces derniers peuvent tirer directement profit de l'existence d'un musée, qui attire de nombreux visiteurs étrangers et une main d'oeuvre qualifiée

V' Entreprise privée du domaine artistique

Dans cette catégorie, nous rencontrons : les galeries privées, marchands d'oeuvres des arts et les hôtels de ventes, qui ont plus d'intérêt à soutenir de marché international, car une part significative de leurs opérations se fait par-dessus les frontières. Elles subissent déjà les services, mesures, restrictives que les gouvernements imposent aux exportations et sont poussées à contourner ces mesures même par des moyens frauduleux chaque que cela est possible.

V' Les collectionneurs privés

Exceptionnellement, quelques entreprises ou quelques personnes le font pour améliorer leurs images. De coutume, les activités d'objet d'art qui se fait par les collectionneurs privés ne visent pas directement une rentabilité, mais d'abord une reproduction culturelle.

V' Grands publics

En général, le peuple dans sa globalité ne se préoccupe pas ni de l'art ni du monde de fonctionne des activités d'oeuvre d'art, uniquement il le fait lorsque un élément marquant risque d'être perdu dans le patrimoine national ou dans la culture de certaines tribus. En ce temps là, les individus peuvent alors être poussés à contribuer à l'édifice ou à la construction de ces objets d'arts.

I.2.5 Importance d'objet d'art dans la vie sociale

Une oeuvre d'art est un ensemble de la production d'un artiste. Une oeuvre reflète un événement quelconque ou une imagination créatrice d'événement qui est passé, qui est ou qui viendra. Cela veut dire qu'un objet d'art est une expression d'un message véhicule au sein de la société.

15

I.2.6 Objets d'arts antiques

De part leurs natures, les objets d'arts antiques sont rares et épuisables. Ils sont uniques dans

leurs formes origines. Pour cette raison on qualifie de ces objets inexistants. Dans ce ca, la préoccupation ne sera focalisée à cette catégorie d'objet d'arts vue son inexistence dans le milieu, mais plutôt aux objets d'arts modernes et les copies d'objets antiques (la grandes quantité des objets fabriqués ou produits ici à Bukavu).

I.2.7 Objets d'arts modernes et copie d'art antique

Fondamentalement, les objets d'arts moderne et copie d'objets antiques étudiés dans le cadre

de notre travail est homogène quant à leur production. Cette homogénéité d'objets d'art modernes et copies antiques nous ramène au noyau de produit et produit générique. Le noyau du produit signifie la finalité intrinsèque du produit, mais le produit générique nous renseigne sur le noyau enrobé de toutes ses caractéristiques physico-chimiques du produit. La finalité de l'objet d'art est de satisfaire un besoin culturel.

I.2.8 Maison commerciale d'objets d'art

C'est un lieu de vente d'objets d'art, il reçoit les artistes de différents endroits, de toutes de la

ville afin de leur faciliter l'exposition de leurs objets d'art. Cette maison joue un rôle d'un intermédiaire entre les artistes et les clients. Un artiste qui a déposé son objet d'art dans la maison commerciale peut encore le retirer pour sa vente à ailleurs. Les différentes oeuvres d'art rencontrées dans la maison commerciale sont classées en deux catégories, notamment l'O.P.A et l'O.A.A

V' l'O.P.A : signifie oeuvre achetée par le programme d'artisanat.

V' l'O.A.A : signifie ouvres appartenant aux artistes eux-mêmes

Néanmoins, le propriétaire d'une oeuvre d'art peut tout temps réduire le prix de son objet d'art se trouvant dans la maison commerciale, mais il n'a pas la possibilité d'en ajouter le prix.

I.2.9 Objectif de la maison commerciale d'objets d'art

V' Viser à améliorer les conditions socio-économiques des artistes et elle possède comme

objectif spécifique de viser à augmenter le revenu des artistes en encourageant la production des oeuvres d'art de qualité en facilitant leur écoulement.

16

CHAPITRE II : ETUDE DE L'EXISTANT

II.1 Introduction

L'étude de l'existant est une étape cruciale dans la réalisation d'un système d'information pour la gestion. C'est pourquoi nous avons pris un temps pour une analyse des exigences actuelles des différents acteurs intervenant au système actuel.

L'implication a été motivée par le fait que notre futur logiciel va en dépendre ; et cela dans le but de fuir une mise sur pied d'une application qui ne répondra pas aux besoins des utilisateurs. C'est dans cette partie de notre travail que nous allons essayer de détailler toutes les activités effectuées dans le secteur de la sculpture.

Pour y parvenir, il nous a fallu prendre connaissance des activités se passant dans cette institution, des besoins des utilisateurs, comment ces besoins sont-ils réalisés pour des éventuelles améliorations ou changement total des activités.

C'est également dans cette partie que nous avons fait l'étude de faisabilité, autrement dit le domaine d'application, les ressources disponibles, les résultats attendus,...

Toutes ces étapes pour comprendre le fonctionnement de ce secteur, d'en dégager les failles pour qu'en définitive puissions proposer des solutions (manuelles et/ou informatiques)

II.2 Analyse des documents

Suite à une laborieuse étude menée, et grâce aux observations effectuées lors des nos recherches, nous avons pu faire une analyse des documents existants au sein de cette institution. Certains de ces derniers sont les documents d'une des maisons commerciales de la division de la culture des arts à l'occurrence de la maison Likembe, d'autres documents ont été fournis par la division. Ainsi, nous avons rencontré un nombre important de documents. Ceux que nous avons jugés utiles dans notre analyse et pour notre travail ont été: la Fiche technique individuelle de renseignement pour tout artiste, le Cahier de vente, la Fiche de stock, la Liste de Paie, le Carnet de dépense, et la Facture, la carte de l'artiste

Ceux-ci ont été choisis suite aux informations qu'ils renferment et qui rendent un peu explicite le déroulement des activités comme nous l'aurions souhaité.

? Cahier de vente : c'est un document permettant généralement à la division de culture et des arts et particulièrement à la maison commerciale concernée de suivre complétement tout mouvement de l'artiste ou du revendeur, le revendeur ou l'artiste dépose ses produits à la maison commerciale chargée de la vente, ces produits sont déposés à un prix PA et vendus à un prix PV.

17

Ce document porte une colonne nommée CA appelée par la division frais de fonctionnement de la maison de commercialisation de ces produits, le document comprend les rubriques suivantes : N° artiste, Noms et prénom, numéro de la facture, quantité, libellé (désignation), P.A, P.V, C.A

PROVINCE DU SUD-KIVU

DIVISION DE CULTURE ET DES ARTS

CAHIER DE VENTE

N° artiste

Noms

N° facture

Quantité

Libellé

PA

PV

CA

 

Source : maison commerciale Likembe

Figure II. 1. Cahier de vente

? Fiche de stock : contrairement au document précédent, la fiche de stock concerne exclusivement l'artiste ou le fournisseur. C'est un document constitué de deux parties distinctes : la partie entrée (dépôt) et la partie sortie, mais toutes constituées de mêmes éléments. La fiche de stock comprend en entrée comme en sortie les éléments suivants : Date, Quantité, Article (libellé), P.U, P.T, Signature. La date pour l'entrée spécifie bien sûr le temps du dépôt du (des) produit (s) à la maison commerciale, la quantité est le nombre de ces produits, article désigne le nom des produits, P.U détermine le prix auquel la maison enregistre les produits et puis le prix du revendeur ou de l'artiste. Côté sortie, l'artiste peut se retrouver dans une obligation de retirer ses produits pour une vente en dehors de la maison commerciale. Dans ce cas, il peut alors retirer les produits déjà stockées. Dans ce sens, date sera le jour du retrait des produits, quantité reste pareille que pour le cas de l'entrée, le P.U mêmement, article ainsi que la signature ne changent pas non plus. En définitive, ces

18

opérations seront couronnées par une facture de stockage que la maison commerciale remettra à l'artiste.

ENTREE-DEPOT

SORTIE

Date

Qté

Art. Libellé

PU

PT

Signat.

Libellé

Date

Qté

Art.

PU

PT

Signat.

FICHE DE STOCK

Figure II. 2. Fiche de stock

? Facture : c'est un document que la maison commerciale édite et remet à l'artiste lors que ce dernier vient stocker ses oeuvres dans le but de les vendre

Figure II. 3. Facture

19

y' Liste de paie : c'est outil est prépondérant côté artiste comme chez la division ou la maison commerciale. L'artiste ayant laissé ses produits à la division qui les gère à travers ses différentes maisons commerciales, la tâche leur revient de vendre et faire rapport à l'artiste. A travers ce document, l'artiste sait quels sont ses produits qui ont été vendus et à quel prix. Ce document possède les rubriques suivantes : date vente, numéro de la facture, numéro artisan, noms, quantité, artiste, montant (P.U, PT), date paiement, signature. Signalons que quand un artiste dépose ses produits, il reçoit de la division ou de la maison commerciale une facture comprenant les éléments ci-après date, numéro facture, le nom de l'artiste, quantité déposée, désignation du produit, P.U, PT

 

Date
Vente

Facture

N° Artisan

Noms

Quantité

Artiste

Montant

Date paiement

Signature

PU

PT

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

LISTE DE PAIE

Figure II. 4. Liste de paie

y' Fiche technique individuelle de renseignement pour tout artiste: la fiche sert à identifier chaque artiste d'une manière unique. A partir de ce document ; la division de la culture et des arts peut se rendre compte de l'existence ou non de l'artiste. C'est une fiche

20

renouvelable chaque année. Elle sert de suivi pour chaque artiste et comprend les rubriques suivantes : Numéro d'enrôlement, nom, lieu et date de naissance, numéro de carte d'identité, lieu de livraison de la fiche, Etat_civil, résidence, emploi ou activité principale, Etudes faites, début des activités artistiques, oeuvres réalisées, signature du déclarant. Montrons que les informations se trouvant sur cette fiche sont reprises sur la carte d'artiste pour simple raison que ces documents sont identiques, mais l'un reste au bureau de la division et l'autre est remis à l'artiste (carte d'artiste)

Figure II. 5.Fiche technique individuelle de renseignement pour tout artiste

? Carte d'artiste : c'est document jouant le même rôle que la fiche technique individuelle de renseignement pour tout artiste et comprenant mêmes rubriques. La seule différence existant entre ces deux documents est que l'un (fiche technique individuelle de renseignement) reste à la division pour le suivi de l'artiste et l'autre (carte d'artiste) est remis à l'artiste pour lui permettre d'exercer légalement ses activités.

21

Figure II. 6. Carte d'artiste

? Carnet de Dépense (Bon de sortie caisse)

C'est un document que l'artiste signe lors de retrait de ses produits en cas d'une vente ailleurs ou lors de la remise de la liquidité au cas où la maison commerciale a vendu ses produits.

N° entreprise

CARNET DE DEPENSE

EN FAVEUR

MONTANT (FC ou $)

MOTIF

Date, le.... / /...

Pour acquit pour autorisation

La Caisse (Signature)

i I7 : Ce

Figure II. 7.bon de dépense

II.3Analyse des Moyens humain et Matériel

La division provinciale de la culture et des arts possède un nombre important de travailleurs, mais le secteur qui nous a fort intéressé ne comprend que trois à quatre agents répartis différemment. Dans ce secteur (sculpture), nous avons constaté que les activités se font manuellement ; donc toutes les informations relatives à ce secteur sont contenues dans cahiers ou sur les papiers volants, par conséquent ces papiers s'égarent du jour le jour. L'absence totale de l'outil informatique (ordinateur) y est observable, pourtant devenu actuellement moyen de traitement des informations par la majorité des entreprises ou institutions publiques et privées.

II.4Critique de l'existant

La critique de l'existant est d'une importance capitale pour un concepteur d'une application ou un chercheur, car elle constitue une sorte de diagnostic visé et déterminé. C'est pourquoi nous affirmons que l'étude du système existant constitue la base de référence pour le

22

développement du système futur, suite à cela, nous avons effectué plusieurs descentes sur terrain pour nous rendre compte de la réalité. Ainsi, l'étude de l'existant nous a conduit à interviewer quelques agents comme :

y' Les responsables des 1er et 4ème bureaux de la division de la culture et des arts pour des informations concernant la gestion des fabricant (artistes), les produits et les chefs de différents secteurs.

y' Les artistes et les revendeurs des statues pour des informations concernant leur encadrement vis-à-vis de la division.

y' Le chargé de la vente des produits d'oeuvre d'arts à la maison commerciale pour les différents documents utilisés. Les réalités vécues et les informations reçues de ces différents acteurs nous poussent à critiquer ce système sous deux points :

? Points positifs : En dépit des problèmes que nous avons épinglés dans la problématique, le secteur de la sculpture arrive à contrôler les artistes et leurs produits des statues ; et cela à travers une fiche individuelle d'enregistrement comme nous l'avons vu dans l'étude des documents, mais aussi ces différentes maisons chargées de la vente de ces produits.

? Point négatifs :

y' Cette division gère indirectement ses artistes, en confiant l'autorisation aux
maisons commerciales et aux différents représentants d'associations.

y' Ce secteur fonctionne de manière archaïque c'est-à-dire que toutes les activités
se font manuellement. Dans ce cas on peut y signaler des risques d'omissions de certaines informations utiles. Ce genre de fonctionnement perd du temps.

y' Manque de base de donné, car il n'y a d'informatisation,

y' Temps de traitement assez long, possibilité d'erreur due à la défaillance humaine, coût élevé de traitement, lenteur liée à la condition humaine.

II.5. Proposition des solutions

La critique de l'existant étant une analyse (positive ou négative) peut aboutir à des conclusions que nous appelons solutions, ainsi nous avons abouti à des solutions suivantes:

y' La division de la culture et des arts doit informatiser son système d'information actuel, car traitant un grand volume d'information et plus le volume d'information augmente, plus le traitement manuel n'est inefficace.

23

y' En utilisant cette méthode, elle aura à gaspiller peu temps de traitement des données, impossibilité d'erreur souvent due à la défaillance humaine. Mais aussi, nous supposons que le coût de traitement sera mois élevé, il y aura une rapidité dans l'exercice des tâches...

y' Elle doit multiplier les maisons de vente de ces produits pour lutter contre l'artisanat et les marchés informels.

CONCLUSION PARTIELLE

Ce chapitre a concerné l'étude de l'existant. Il a fait l'objet de l'analyse des documents en montrant le rôle de chaque document. La critique de l'existant a fait partie de ce chapitre d'où cette critique a été faite sous deux angles (angle positif et angle négatif). Soulignons également que c'est dans ce point que nous avons parlé de l'analyse de moyen humain et matériel ainsi que les propositions des solutions pour le système en utilisation.

24

CHAPITRE III. CONCEPTION DU SYSTEME D'INFORMATION
AUTOMATISE

III.1. Introduction

La réalisation d'un projet informatique demande une certaine procédure, tout d'abord une analyse des données ; cette analyse consiste à comprendre le pourquoi du problème et parvenir à modéliser le système d'information sur lequel on travaille.

L'efficacité et la validité de l'analyse reposent sur la qualité de la communication entre les utilisateurs et les informaticiens. Pour obtenir une bonne communication, on doit utiliser une méthode d'Analyse. Celle-ci est constituée de trois éléments indispensables:

y' La démarche ;

y' Les modèles ;

y' Les outils.

Ensuite la conception ; « c'est une opération intellectuelle visant à définir comment une tâche doit être exécutée » [KAD2014]. Mais elle consiste aussi à identifier les besoins des futurs utilisateurs en déterminant les moyens et techniques pour y répondre. Ces moyens et techniques, nous les appelons des modèles. Un modèle : « est une abstraction de la réalité. Il s'agit d'un processus qui consiste à identifier les caractéristiques intéressantes d'une entité, en vue d'une utilisation précise. » [KAS2013].Enfin la réalisation du logiciel, qui consiste à rendre réel le système informatique imaginé lors de la conception. A cette étape nous devons passer à la programmation, à la validation et à la mise en oeuvre dudit logiciel.

On ne saurait pas mettre un terme à ce point sans parler des systèmes :

Un système est un dispositif formé par la réunion d'éléments analogues. [DI010]. C'est aussi une : « Combinaison de parties qui se coordonnent pour concourir à un résultat, de manière à former un ensemble ». [ROB2010].

Tout système fonctionne en transformant des flux d'entrée en flux de sortie selon des processus plus ou moins complexes.

III.2. La Méthode merise

MERISE « est une méthode d'analyse destinée à concevoir et à développer des systèmes d'information. Elle conduit à recenser et à décrire toutes les informations nécessaires au bon fonctionnement de l'entreprise, que ses informations soient utilisées manuellement ou par des machines » [MPA2014].

25

Cette méthode va nous aider, nous guider dans nos phases d'analyses, de conception et le

développement de l'application, car son objectif est d'aider, de guider les SSII, dans leurs

phases d'analyses, de conception et le développement de l'applicatif. Nous avons préféré

d'utiliser cette méthode suite à ses caractéristiques indéniables. Ainsi nous montrons que :

La méthode Merise se caractérise par :

? une approche systémique en ayant une vue de l'entreprise en terme de systèmes ;

? une séparation des données (le côté statique) et des traitements (le côté dynamique)

? une approche par niveaux

Signalons que chaque niveau générera deux modèles, l'un pour les données, l'autre pour les

traitements.

Les différents niveaux d'abstraction de Merise sont synthétisés dans le tableau suivant :

II.1 Tableau récapitulatif de différents niveaux de Merise

26

III.3. Modèle Conceptuel de Communication

III.3.1. Domaine d'étude, Acteurs et flux

III.3.1.1. Domaine d'étude

Un domaine d'étude délimite le périmètre précis d'une ou de plusieurs activités au sein d'une

organisation spécifique.

III.3.1.2. Des acteurs

« L'acteur représente une unité active, humaine ou non, intervenant sur le fonctionnement

du système, ou dans le fonctionnement du système. Un acteur peut correspondre à :»

[MBI2014].

V' Un partenaire extérieur à l'entreprise.

V' Un domaine d'activité de l'entreprise.

V' Un ensemble d'activités ou processus.

V' Un élément structurel de l'entreprise

III.3.1.3. Des Flux

« Les flux symbolisent un échange entre deux acteurs du système d'information étudié. Il est

représenté par une flèche, porte un nom et peut, pour des soucis de lisibilité chronologique, être numéroté. » [MAR2010]. Le flux représente un échange entre deux acteurs. Un flux est émis par un acteur à destination d'un ou plusieurs autres acteurs. « Les flux peuvent être classés en cinq catégories :

V' matière (qui est transformée ou consommée) ;

V' finance ;

V' personnel ;

V' actif (matériel ou savoir faire nécessaire pour exercer l'activité) ;

V' information. » [MBI2010].

III.3.2. Diagramme des flux

Ce diagramme donne une vue d'ensemble de la circulation des informations entre des acteurs qui participent à un domaine d'étude. Il permet d'avoir une vision claire du projet en amont. Dans ce travail, nous essayons d'identifier les différents flux existant dans notre système :

V' l'Artiste veut s'identifier ou se faire enregistrer par la division provinciale de la culture et des arts. Dans ce cas, la division va exiger à l'artiste de remplir un

formulaire ou alors une fiche d'identification individuelle et une carte d'artiste.

V' L'artiste complète la fiche et la carte ; la fiche reste à la division de la culture et des arts pour la catégorisation de l'artiste et s'en va avec la carte de l'artiste.

27

y' Dès lors, l'artiste peut maintenant commencer à produire des statues d'une manière formelle.

y' Comme l'artiste possède déjà sa carte, il peut alors de son choix faire une adhésion à une des maisons commerciales ou à un groupe commercial de revendeurs.

y' Après le choix, ladite maison commerciale lui attribut un numéro d'identification. y' Jl peut dans ce cas commencer à déposer ou stocker ses produits.

y' Après stockage, la maison présente à l'artiste une fiche de stockage où l'on doit consigner la date de stockage, la quantité stockée, le type de produit (libellé), le prix au quel on doit vendre le produit.

y' Après cette opération, la MC remet à l'artiste une facture.

y' Lorsque l'artiste rentrera pour contrôle de ses produits, une fois il y a eu vente, la MC

lui brandit un document appelé cahier de vente pour des opérations éventuelles.

y' Et après, la MC peut livrer les liquidités à l'artiste et celui-ci complète la liste de paie. y' Et pour enfin boucler la procédure la MC va fournir le rapport à la division de la

culture et des arts. Et le diagramme qui en découle est le suivant :

Artiste

3

1

2

Division de la
culture et des
arts

8 5 10

11

4

9 6

7

Maison
Commerciale

Figure III. 1. Diagramme des flux

28

Légende :

1. Identification ou enregistrement de l'artiste

2. Remplissage de la fiche d'identification et de la carte

3. Production des statues

4. Adhésion de l'artiste à une maison commerciale

5. Attribution de numéro à l'artiste par la MC

6. Stockage des produits (entreposage)

7. Remplissage de la fiche de stockage

8. Edition et remise de la facture à l'artiste

9. Remplissage de cahier de vente

10. Liquidation et remplissage de bon de dépenses à l'artiste

11. Remise de rapport à la division de la culture et des arts par la maison commerciale.

III.4. Modelé Conceptuel des Données

III.4.1. Définition

« Le modèle conceptuel de données (MCD) est la représentation de l'ensemble des données du domaine, sans tenir compte des aspects techniques et économiques de mémorisation et d'accès et sans se référer aux conditions d'utilisation par tel ou tel autre traitement. » [MPA204]

Le Modèle Conceptuel des Données introduit la notion d'entités, de relations et de propriétés. Il décrit de façon formelle les données utilisées par le système d'information.

Les propriétés, les entités, les relations sont des éléments de base constituant un modèle conceptuel des données. Nous allons préciser que ce modèle va nous permettre d'identifier, décrire par des informations et modéliser nos objets et nos associations. Ce modèle repose sur le concept du schéma entités associations (ou appelé aussi schéma entités relations). Donc les entités, les associations (relations), les cardinalités et les contraintes d'intégrité Multiples.

29

III.4.2. Inventaire des rubriques

Cette étape nous permet de répertorier ou simplement de recenser toutes les rubriques que nous aurons à manipuler.

Tableau III. 1. Inventaire des rubriques

Documents Rubriques

Cahier de vente

Fiche de stock

Facture

Liste de paie

Fiche de renseignement

Carte d'artiste

Carnet de de penses

N° artiste

*

 
 

*

*

*

*

Noms

*

 

*

*

*

*

*

Quantité

*

*

*

*

 
 
 

Libellé

*

*

 
 
 
 
 

PA

*

 
 
 
 
 
 

PV

*

 
 
 
 
 
 

CA

*

 
 
 
 
 
 

Date stockage

 

*

*

 
 
 
 

Article libellé

*

*

 
 
 
 
 

Prix unitaire

 

*

*

*

 
 
 

Prix total

 

*

*

*

 
 
 

signature

 

*

 

*

*

 

*

Désignation

 
 

*

 
 
 
 

Date vente

 
 
 

*

 
 
 

Date paiement

 
 
 

*

 
 
 

Adresse

 
 
 
 

*

*

 

Début activités

 
 
 
 

*

*

 

Emploie ou activité principale

 
 
 
 

*

 
 

Sexe

 
 
 
 

*

*

 

Catégorie artiste

 
 
 
 
 

*

 

Numéro maison

 
 
 
 
 
 

*

III.4.3. Dictionnaire de données Brutes

« Le dictionnaire des données est un document qui permet de recenser, de classer et de trier

toutes les informations (les données) collectées lors des entretiens ou de l'étude des documents ». [MUL2013] Et notre dictionnaire de données se présente comme suit :

30

Tableau III. 2. Dictionnaire des données brut

Nom

Format

Longueur

Type

Règle de calcul

Règle de gestion

Document

E

C

Numéro_MC

Numérique

 

X

 
 

Carnet Dépense

Désignation_MC

Alphabétique

5

X

 
 
 

Adresse_MC

Alphanumériq

40

X

 
 
 

Quantité

Numérique

 

X

 
 

Cahier de vente

codeproduit

Alphanumériq

10

X

 
 
 

Désignation/libellé

Alphabétique

15

X

 
 

Cahier de vente

Prix_unitaire

Numérique

 

X

 
 

Fiche de stockage

Prix d'achat

Numérique

 

X

 
 

Cahier de vente

Prix de vente

Numérique

 
 

PA+CA

 

Cahier de vente

C A

Numérique

 

X

 
 

Cahier de vente

Date stockage

Date

 

X

 
 

Fiche de stock

Prix_unitaire

Numérique

 

X

 
 

Fiche de stockage

Date_stockage

Date

 

X

 
 

Fiche de stockage

Quantité

Numérique

 

X

 
 

Fiche de stockage

Signature

texte

 

X

 
 

Fiche de stockage

Prix_total

Alphanumériq

 

X

 
 

Fiche de stockage

Quantité

Numérique

 

X

 
 

Facture

Désignation/libellé

Alphabétique

15

X

 
 

Facture

Prix_total

Alphanumériq

 

X

 
 

Facture

Prix_unitaire

Numérique

 

X

 
 

Facture

Numero_Artiste

Numérique

 

X

 
 

Liste de paie

Date stockage

Date

 

X

 
 

Facture

Id_lieu

Alphanumériq

10

X

 
 
 

Signature

texte

 

X

 
 

Liste de paie

Sexe_Artiste

Alphabétique

8

X

 
 

Fiche de

renseignement

Debut activité

Date

 

X

 
 

Fiche de

renseignement

Désignatio_lieu

Alphabétique

20

X

 
 
 

Numero_Artiste

Numérique

 

X

 
 

Cahier de vente

Numero_Artiste

Numérique

 

X

 
 

Carnet dépense

Numero_Artiste

Numérique

 

X

 
 

Carte d'artiste

Noms_Artiste

Alphabétique

30

X

 
 

Liste de paie

Sexe_Artiste

Alphabétique

8

X

 
 

Carte d'artiste

Telephone

Alphanumériq

15

X

 
 

Fiche de

renseignement

Noms_Artiste

Alphabétique

30

X

 
 

Fiche de

renseignement

Noms_Artiste

Alphabétique

30

X

 
 

Liste de paie

Adresse_Artiste

Alphabétique

30

X

 
 

Fiche de

renseignement

Prenom_Artiste

Alphabétique

15

X

 
 

Carte d'artiste

31

Nom

Format

Longueur

Type

Règle de calcul

Règle de gestion

Document

E

C

Sexe_Artiste

Alphabétique

8

X

 
 

Carte d'artiste

Telephone

Alphanumériq

15

X

 
 

Carte d'artiste

Code_categorie artiste

Alphabétique

10

X

 
 

Carte d'artiste

Designationcateartiste

Alphanumériq

10

X

 
 

Carte d'artiste

Id_categorieproduit

Alphanumériq

10

X

 
 

Fiche de

renseignement

Designation_catprodui

Alphabétique

30

X

 
 

Fiche de

renseignement

Login_utilisateur

Alphanumériq

25

X

 
 
 

Mot_de_passe

Alphanumériq

16

X

 
 
 

Ca_utilisateur

Alphanumériq

15

X

 
 
 

Prix total

Alphanumériq

20

 

Pu*Quantit

 

Fiche de stock

NB : X représente une donnée de type élémentaire

III.4.4 Dictionnaire de données épurées :

C'est un dictionnaire qui n'a ni synonymes, ni données calculées. Donc tous les champs

répétitifs ont été supprimés et les données par transformation d'autres ont été disparues.

Tableau III. 3. Dictionnaire des données épurées

Nom

Format

Longueur

Type

Règle de calcul

Règle de

gestion

Contrôle

E

C

Numéro_MC

Numérique

 

X

 
 

unique

Désignation_Mc

Alphabétique

5

X

 
 
 

Adresse_MC

Alphanumériq

40

X

 
 
 

Quantité

Numérique

 

X

 
 
 

codeproduit

Alphanumériq

10

X

 
 

unique

Désignation

Alphabétique

15

X

 
 
 

Prix_unitaire

Numérique

 

X

 
 
 

Date_stockage

Date

 

X

 
 
 

Id_lieu

Alphanumériq

10

X

 
 

unique

Désignatio_lieu

Alphabétique

20

X

 
 
 

Numero_Art

Numérique

 

X

 
 

unique

Noms_Art

Alphabétique

30

X

 
 
 

Adresse_Art

Alphabétique

30

X

 
 
 

Prenom_Art

Alphabétique

15

X

 
 
 

Sexe_Art

Alphabétique

5

X

 
 
 

Telephone

Alphanumériq

15

X

 
 
 

Code_catart

Alphabétique

10

X

 
 

unique

Designatio_cart

Alphanumériq

10

X

 
 
 

Id_catpro

Alphanumériq

10

X

 
 

unique

32

Nom

Format

Longueur

Type

Règle de calcul

Règle de

gestion

Contrôle

E

C

Desig_catpro

Alphabétique

30

X

 
 
 

Login_utilisateur

Alphanumériq

25

X

 
 
 

Mot_de_passe

Alphanumériq

16

X

 
 

unique

Ca_utilisateur

Alphanumériq

15

X

 
 
 

Debut activité

Date

 

X

 
 
 

Prix d'achat

Numérique

 

X

 
 
 

33

III.4.5. Matrice des dépendances fonctionnelles

Elle se présente sous forme d'un tableau ayant pour entrées l'ensemble des données du

dictionnaire. A chaque étape la question suivante doit être posée : la donnée source est-elle en dépendance fonctionnelle avec la donnée but ? En cas de réponse positive, nous inscrivons un « 1 » dans la case d'intersection. [FYA2013]. Elle nous permet de montrer comment les rubriques dépendent les unes des autres. Le signe « * » représente une clef primaire alors que le signe « 1 » indique l'élément dépendant de la clef primaire.

Source

1

2

3

4

5

6

7

8

9

1

0

1

1

2

11

3

1

4

1

5

1

6

1

7

1

8

1

9

0

1

2222

2

3

1

Numero_Art

*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2

Noms_Art

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3

Adresse_Art

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

4

Prenom_Art

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

5

Telephone

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

6

Code_catart

 
 
 
 
 

*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

7

Designation_cart

 
 
 
 
 

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

8

Numéro_MC

 
 
 
 
 
 
 

*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

9

Désignation_MC

 
 
 
 
 
 
 

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

10

Adresse_MC

 
 
 
 
 
 
 

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

11

codeproduit

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

12

Désignation

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

13

Quantité

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

14

Id_lieu

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

*

 
 
 
 
 
 
 
 
 

15

Début activité

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

16

Id_catpro

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

*

 
 
 
 
 
 
 

17

Désign_catpro

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

 
 
 
 
 

18

Code_cartart

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

*

 
 
 
 
 

19

Désignation_cartart

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

 
 
 
 
 

20

Login_utilisateur

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

 
 

21

Mot_de_passe

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

*

 
 

22

Cat_utilisateur

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

 
 

23

Désignation_lieu

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau III. 4. Matrice des dépendances fonctionnelles

Figure III. 2. Modèle Conceptuel de Données

34

ARTISTE

fournir

Quantite

Prix_unitaire

Date_stockage

1,n

1,n

1,n

fabriq uer

1,n

Numero Art Noms_Art Prenom_Art Adresse Sexe_Art Telephone

PRODUIT_STATUES

Code produit

Designation

Numero M C

Designation_MC

Adresse_MC

LIEU

0,n

Id lieu

Desig nation_lieu

1,1

1,n

disposer

1,n

provenir

CAT_PRODUIT

Id catpro

Noms_catpro

0,n

MAISON_MC

Nous avons utilisé la Matrice de dépendance à source simple. Dans cette étape, il s'agit de l'analyse du domaine et du discours des utilisateurs. Elle nous a permis de repérer les informations élémentaires. Ainsi, nous avons pris toutes les données du dictionnaire de données à l'exception des données calculées.

III.4.6 Représentation du Modèle Conceptuel de Données

Modèle Conceptuel de Données

Projet : GESTION

Modèle : GESTION

Auteur : BALOLA NDUSHA M oise

Version

13/02/2015

35

III.4.7 Tableau des cardinalités

« Les cardinalités permettent de caractériser les liens qui existent entre entité et une relation à laquelle elle est reliée. Une relation est un lien qui existe entre une ou plusieurs entités.

Une Cardinalité c'est le nombre de fois qu'une entité participe à une association, ce sont de valeurs qui expriment le nombre minimum et le nombre maximum de réalisation d'une entité par rapport à une relation ou association » [FYA2013]

Entités

Relations

Cardinalités

Significations

1

Artiste

Fabriquer

(1, n)

Un artiste peut fabriquer un ou plusieurs produits statues.

Produit_statues

(1, n)

Un produit statue peut être

fabriqué par un ou plusieurs artistes.

2

Artiste

Fournir

(1, n)

Un artiste peut fournir un ou plusieurs produits statues à la MC

Maison commerciale

(1, n)

Un produits statue est fourni à la MC par un ou artistes.

3

Lieu

Provenir

(0, n)

Un produit statue provient d'un ou de plusieurs lieu.

Produit_Statues

(1, n)

A un lieu peuvent provenir zéro ou plusieurs produits.

4

Produit_Statues

Disposer

(1, n)

une catégorie est disposée par un et un seul produit

Catégorie produit

(1,1)

Un produit peut disposer un ou plusieurs catégories de produit

III.4.8 Modèle Conceptuel de Traitement (MCT)

III.4.8.1 Introduction

Le modèle conceptuel des traitements essaie d'expliciter les traitements effectués sur les

données. Indépendamment de toute contrainte liée à l'organisation, le modèle conceptuel des traitements répond à la question Quoi. « Le modèle conceptuel de traitements à pour objet de spécifier toutes les opérations, de décrire la dynamique et le contenu des activités de notre domaine. Met en lumière les traitements effectués sur les données, indépendamment de toute contrainte liée à l'organisation.»[FYA2013].

III.4.8.2 Les concepts de base d'un modèle conceptuel de traitement Le Modèle conceptuel de traitement s'appuie souvent sur trois concepts :

36

a. Les évènements

C'est une sollicitation du système d'information, qui doit alors réagir à cet événement par l'exécution d'une opération. Ainsi, l'arrivée d'un ou plusieurs évènements va générer une opération qui va-t-elle même fournir un résultat.

b. Les opérations

Une opération est une suite d'actions ininterruptibles. Elle va alors être réalisée sur les données en réaction à l'événement déclencheur en vue d'y apporter une réponse appropriée.

c. La synchronisation

Elle est le choix judicieux à l'aide des connexions logiques des événements qui doivent faire partie de processus réalisé ; la synchronisation est représentée par une figure en forme d'un entonnoir à l'intérieur duquel il y a une formule booléenne ou règle booléenne.

II.4.8.3 Construction de notre Modèle conceptuel de traitement

Dans notre travail, voici comment se fait l'entreposage des produits. Les Artistes viennent avec leurs produits qu'ils déposent dans une maison commerciale. Ces produits sont déposés au chargé de la commercialisation de ladite maison ou au responsable de cette maison. Le responsable commence par vérifier les produits (quantité, catégories, etc.), après vérification, le responsable prend la fiche de stock de chaque artiste et mentionne la date du dépôt, la quantité de produits, les articles (catégories), le PU ; donc fait les différents enregistrements. Dans le cas où les produits sont enregistrés, le responsable de la maison commerciale édite la facture et la livre à l'artiste. En fin de la journée, le responsable pourra adresser la liste de tous les artistes et les produits qu'il a enregistrés.

Le schéma est le suivant :

.

37

Produits enreg istrés

Dépôt des Produits par l'Artiste

Produits vérifiés

Editer facture pour l'artiste

Préparer fiche de stock

Enregistrement des produits

Ok

préparation de la facture

ET

ET

Pas Ok

Contrôle q uantité

Catég orie

Vérificatiion des Produits

Ok

Quantité augmentée

produits non enregistrés

Pas Ok

Quantité à complèter

Quantité augmentée

Ajout des produits

Ok

Pas Ok

Complément de la fiche de stock

saisie des informations

Préparer la liste des produits

Ok

Pas Ok

Fiche completée

Préparation de la liste

Fiche non completée

ET

Edition listes des produits

Listes éditées

Saisie des listes

Ok

Pas Ok

Listes non éditées

Figure III. 3. Modèle Conceptuel de Traitement

III.4.9 Tableau des acteurs

Comme nous l'avions déjà montré, un acteur est une personne physique ou un poste de travail

jouant un rôle précis dans l'organisation ou dans un domaine

38

Nom acteur

Type

Signification

1

Artiste

Externe

L'artiste présente sa carte d'artiste et les produits à stocker.

2

Lieu

Externe

D'un lieu provient ou proviennent une ou plusieurs catégories d'objets donnés

3

Maison de commerciale

Interne

La maison commerciale reçoit la carte et les produits, elle passe au contrôle de ces produits pour enfin les enregistrer et les stocker

4

Produit_Statues

Externe

Des produits sont fournis par des

artistes à la maison commerciale

III.4.9.1 Tableau des événements

Le tableau appelé tableau d'événement contient tous les événements ainsi que leur structure

t ét suit comme :

Tableau III. 5.Tableau des événements

Nom événement

Emetteur

Récepteur

Type

Signification

1

Fabriquer

Produit_Statues

Artiste

Produits

Externe

L'artiste fabrique des Produit_Statues

2

Présenter produits stat

artiste

MC

Externe

L'artiste présente la carte

3

Stocker Produit stat

artiste

MC

Externe

Stocker les produits dans MC

4

Provenir des lieux de f

Lieu

Produit stat

Externe

Produits proviennent des lieux

5

Fournir des produits

Produits_statues

MC

Externe

Produits fournis à la MC

6

Contrôler des produits

Maison commer

Produit stat

Interne

La MC contrôle les produits

7

Editer facture

Maison commer

Artiste

Interne

La MC constitue la facture

8

Remettre la facture à l'artiste

Maison commer

Artiste

Interne

La MC remet la facture à l'artiste

39

III.4.9.2 Graphe d'ordonnancement des événements

« Ce graphe ordonne les événements internes en associant les événements externes, les événements temporels et les résultats d'opérations. »[FYA2013]

Fabriquer Produit_Statues

Présenter carte d'artiste Fournir des Produit Statues

Stocker Produit Statues

Contrôler des Produit_Statues

Provenir des lieux de fabrication

Editer facture

Remettre la facture à l'artiste

III.4.10 Modèle Organisationnel des Données

III.4.10.1 Introduction

Comme nous le savons déjà, le côté conceptuel exprime la réalité perçue par l'entreprise dans son ensemble; tandis que le côté organisationnel exprime cette même réalité mais vécue par les acteurs quels qu'ils soient. Ainsi, à ce niveau, aucune différence n'est faite entre les hommes et les machines, pour autant que la dominante reste le Qui et le Où à l'exclusion du comment (du procédé, des moyens de traitement de l'information et de communication). .

III.4.10.2 Passage du MCD au MOD

C'est à partir de notre modèle conceptuel de données que nous allons générer le modèle organisationnel de données. Alors le passage du modèle conceptuel de données au modèle organisationnel de données se réalise en respectant certaines règles.

Nous allons supprimer toutes les entités et toutes les relations avec leurs propriétés possédant moins d'importance, autrement dit, nous enlevons du MCD les entités et toutes les relations qui ne peuvent pas être mémorisés dans le modèle organisationnel de données. Ensuite nous créons des entités ou les relations qu'on a supprimées si nous trouvons que c'est utile. Dans ce travail, toutes les entités et toutes les relations seront mémorisées. Par conséquent notre modèle conceptuel de données est identique au modèle organisationnel de données, ainsi nous

40

obtenons

Modèle Conceptuel de Données

Projet : GESTION

Modèle : GESTION

Auteur : BALOLA NDUSHA Moise

Version

 

13/02/2015

ARTISTE

Numero_Art Noms_Art Prenom_Art Adresse Sexe_Art Telephone

fournir

Quantite

Prix_unitaire

Date_stockage

1,n

1,n

PRODUIT_STATUES

Code produit

Desig nation

1,n

fabriq uer

1,n

Numero M C

Desig nation_MC

Adresse_MC

LIEU

0,n

Id lieu

Desig nation_lieu

1,1

1,n

disposer

1,n

provenir

CAT_PRODUIT

Id catpro

Noms_catpro

0,n

MAISON_MC

Figure III. 4. Modèle Organisationnel de Données

41

III.4.11 Modèle Organisationnel de Traitement (MOT)

Le modèle organisationnel de traitement va nous servir à décrire les propriétés de traitements non traitées par le modèle conceptuel de données. Donc temps, ressources et le type de traitement. Il complète la description conceptuelle des traitements que nous venons de voir en intégrant tout ce qui est d'ordre organisationnel dans le domaine que nous étudions. D'une manière définitive, il va nous permettre d'avoir une vision claire et précise du déroulement des opérations et de leurs traitements.

Figure III. 5.Modèle Organisationnel des Traitements

42

III.12 Modèle Logique des Données

III.12.1 Introduction

Le modèle logique de données (MLD) est construit à partir du MCD et MOD global en tenant compte de l'orientation des choix techniques concernant le système de gestion des données. Il permet de décrire la structure des données utilisées sans faire référence à un langage de programmation. Il s'agit donc de préciser le type de données lors de traitement

III.12.2. Passage du MOD Global au MLD

« Le passage du MOD global au MLD brut doit respecter les règles suivantes :

Les objets deviennent des entités dans le sens mathématique du terme ; donc les lignes aux colonnes sous forme de table ; les propriétés des objets deviennent des attributs des tables, les identifiants des entités deviennent des clés primaires ; les relations dans le sens conceptuel ou sémantique subissent plusieurs traitements selon le cas notamment :

La relation du type père et fils disparaît, mais la sémantique sera maintenue. Comme la table fils dépend de la table père, elle va recevoir la clé de son père et cette dernière (clé) sera migrée dans la table fils comme clé étrangère.»[MBI2010] « Chaque association non hiérarchique devient une table. La clé de la table est constituée par la concaténation des identifiants des entités qui participent dans l'association. Dans le cas où les associations sont porteuses des propriétés, ces propriétés deviennent les attributs de la table.» [FYA2023] Toute relation porteuse de propriétés se transformera en entité et absorbera comme clé étrangère les identifiants des entités qui lui sont liées, autrement dit : La relation du type père et fils disparaît, mais la sémantique sera maintenue. Comme la table fils dépend de la table père, elle va recevoir la clé de son père et cette dernière (clé) sera migrée dans la table fils comme clé étrangère.

43

ARTISTE

PRODUIT_STATUES

CODEPRODUIT DESIGNATION IDCATPROD

NUMERO ART NOMS_ART PRENOM_ART ADRESSE SEXE_ART TELEPHONE

MAISON_MC

NUMERO MC DESIGNATION_MC ADRESSE_MC

FABRIQUER

NUMEROART CODE PRODUIT

FOURNIR

NUMERO MC NUMERO ART CODE PRODUIT QUANTITE

DATE STOCKAGE

Figure III. 6. Modèle Logique de Données

LIEU

ID LIEU

DESIGNATION_LIEU

PROVENIR

CODE PRODUIT ID LIEU

CAT_PRODUIT

ID CATPROD NOMS_CATPROD

44

III.4.13 Modèle Logique de Traitement (MLT)

Le modèle logique de traitement (MLT) va porter sur le domaine de l'informaticien et de

sa responsabilité. Il servira à construire une solution technique répondant aux

spécifications du modèle organisationnel des traitements. Cette solution technique sera basée sur la description des unités logiques de traitements.

III.4.13.1 Passage du MOT au MLT

Sachant que le passage du MOT au MLT concerne la réflexion et/ou l'imagination du

développeur de l'application, selon sa maîtrise et/ou sa pensée dans laquelle il appliquera sur la conception de ses interfaces graphiques. Nous avons préféré que notre application puisse respecter le schéma suivant :

Démarrage de l'application

Login de l'utilisateur

Mot de passe

OK

Boite de connexion

PAS OK

Sortie

MENU PRINCIPAL

Artiste

Produit

Mson Commerce

 

Fermer

 
 
 

Figure III. 7.Modèle Logique de Traitement

Fin

Ecran d'accueil et LOGO

45

II.2.8 Modèle Physique des Données (MPD)

Elle est une description de la base de données ou l'ensemble des fichiers exprimés dans la syntaxe du SGBD. [NAT2013]. Cette formalisation va nous permettre de spécifier la façon dont les informations seront traitées. Pour y parvenir, nous sommes partis du modèle conceptuel de données dans le but de la précision, de l'organisation interne de la gestion de la base de données. Ainsi, nous avons choisi de travailler avec un système de gestion de base de données MySQL pour ses multiples raisons (Assurer l'indépendance des données/traitements de manière à avoir le moins possible à modifier les programmes si la structure de la base évolue, Faire que les bases de données des systèmes décisionnels, qui effectuent principalement des interrogations généralement complexes, soient très souvent dénormalisées).

Voici le schéma de ce modèle que nous venons de décrire :

ARTISTE

NUMERO ART integer

NOMS_ART long varcharNUMERO_ART = NUMERO_ART

PRENOM _ART long varchar

ADRESSE varchar(30)

SEXE_ART long varchar

TELEPHONE varchar(14)

FABRIQUER

CODE PRODUIT varchar(10)

NUMERO ART integer

CODE_PRODUIT = CODE_PRODUIT

DE PRODUIT = CODE PRODUIT

NUMERO_ART = NUMERO_ART

FOURNIR

NUMERO ART integer

NUMERO_MC integer

CODE_PRODUIT varchar(10)

QUANTITE integer

PRIX_UNITAIRE varchar(20)

DATE_STOCKAGE date

PRODUIT_STATUES

CODE_PRODUIT varchar(10)

DESIGNATION long varchar

ID_CATPRO = ID_CATPRO

ID_CATPRO varchar(10)

CODE_PRODUIT = CODE_PRODUIT

PROVENIR

ID_LIEU varchar(5)

ID_LIEU = ID_LIEU

CAT_PRODUIT

ID_CATPRO varchar(10)

NOMS_CATPRO long varchar

Figure III. 8. Modèle Physique de Données

NUMERO_MC = NUMERO_MC

MAISON_MC

NUMERO_MC integer

DESIGNATION_MC long varchar

ADRESSE_MC varchar(30)

LIEU

CODE PRODUIT varchar(10)

ID_LIEU varchar(5)

DESIGNATION_LIEU long varchar

46

CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre, il a été question de faire une analyse détaillée du système d'information automatisée, un cas précis de la division provinciale de la culture et des arts. C'est ici où nous avons fait la modélisation du système, réalisée grâce à la méthode MERISE en s'appuyant sur différents modèles : (modèle conceptuel de communication, modèle conceptuel de données, modèle organisationnel de données, modèle logique de données, modèle conceptuel de traitement, modèle physique de données, etc.). Dans ce chapitre, nous avons essayé de parler brièvement de l'inventaire des rubriques, des dictionnaires de données (brutes et épurées), de la matrice de dépendances fonctionnelles, de tableau des cardinalités afin de fournir une explication de participation aux relations des différentes occurrences. Le graphe d'ordonnancement des événements est un point qui a été développé dans ce chapitre.

47

CHAPITRE IV : IMPLEMENTATION DE LA BASE DE DONNEES ET
PROGRAMMATION DE L'APPLICATION

IV.1 Implémentation de la base de données.

Après une étape laborieuse d'étude de l'existant, de l'analyse des données et la conceptualisation du nouveau système, nous allons passer à une étape cruciale ; celle de l'implémentation de la base de données pour notre travail : c'est à partir de celle-ci que la création des différentes entités (tables) sera développée pour des éventuels stockages des informations que nous aurons à traiter.

IV.1.1 Démarrage du Serveur MYSQL

Avant d'établir une liaison avec le serveur MYSQL, nous devons nous confirmer que le serveur MYSQL est réellement lancé par l'ouverture de WAMPSERVER, ceci va occasionner également le lancement de l'apache pour les pages web (pour les applications web,).alors, une fois le pack WampServer installé, une icône spécifique doit apparaître dans la

barre d'état du système. Voici à quoi ressemble cette icône : En passant la souris dessus,

une indication sur le nombre de services lancés apparaît. Il faut avoir impérativement le service Apache et le service MySQL lancés.

Si nous cliquons dessus avec le bouton gauche de la souris, ce menu apparaît :

Figure IV. 1. Démarrage du Serveur MYSQL

48

IV.1.2 Création de base de données et des tables

Avant de pouvoir manipuler aisément les données constituant la base de données ; il faut

d'abord connaitre les concepts base de données informatique et système de gestion de base de données.

IV.1.2.1 base de données : C'est un ensemble de données qui ont été stockées sur un support informatique, organisées et structurées de manière à pouvoir facilement consulter et modifier leur contenu [GRI2010]

IV.1.2.2 Système de gestion de base de données

Un système de gestion de base de données (SGBD) est un logiciel (ou un ensemble de

logiciels) permettant de manipuler les données. C'est-à-dire sélectionner et afficher les informations tirées de cette base de données, modifier des données, en ajouter ou en supprimer [CHA2010]

IV.1.2.3 Création de la base de données

La réalisation d'une base de données va exiger la mise en oeuvre d'une requête sur notre

serveur, alors la création se fera soit en employant l'outil graphique, soit en ligne de commande avec MYSQL pour l'implémentation de toute notre base de données.

L'usage de l'utilisateur root sera au rendez-vous, car ce dernier ne demande pas de mot de passe une fois on ne lui en a pas octroyé

Le pack étant installé, il faut créer à l'intérieur de MySQL un utilisateur et une base de données. Pour configurer le serveur de bases de données, il faut passer par un utilitaire qui se nomme phpMyAdmin. Il se situe dans la liste des outils de WampServer. Pour rappel PhpMyAdmin est un programme écrit en PHP qui s'exécute à l'intérieur d'un navigateur Web. Dans ce travail, nous avons crée, grâce à l'éditeur Notepad++ notre base de données. Ainsi, la requête de création de base de données a été la suivante :

DROP DATABASE IF EXISTS DB_GESDPAC;

CREATE DATABASE GESDPAC;

Use GESDPAC;

Après la création de la base de données, nous passons à la création des tables constituant notre base ; c'est par la même requête que nous y procéderons, signalons toute fois que les scripts de création dépend immédiatement des différents modèles contenus dans ce travail, mais particulièrement du modèle conceptuel de données, du modèle logique de données et du modèle physique de données, et le formalisme est le suivant :

-- Base de données: `gesdpac`

-- Structure de la table `artiste`

49

DROP TABLE IF EXISTS `artiste`;

CREATE TABLE IF NOT EXISTS `artiste` (

`Numero_Art` int(11) NOT NULL,

`Noms_Art` text NOT NULL,

`Prenom_Art` text NOT NULL,

`Adresse` varchar(30) NOT NULL,

`Sexe` text NOT NULL,

`Telephone` varchar(15) NOT NULL,

`Id_lieu` varchar(5) NOT NULL,

`Numero_MC` int(11) NOT NULL,

PRIMARY KEY (`Numero_Art`)

) ENGINE=MyISAM DEFAULT CHARSET=latin1;

IV.1.3 Connexion au Serveur MYSQL

Après avoir crée la base de données, nous lançons encore notre serveur WAMPSERVER, et

avec Localhost nous accédons à phpMyAdmin où nous importons la BD créée, et cela se concrétise comme suit : un clic sur « Importer » nous permet de parcourir et de retrouver la base de données. Ainsi, nous chargeons alors notre serveur en tapant « exécuter » et cela donne :

Figure IV. 2. Chargement du serveur de la Base de données

50

IV.2 Programmation de l'application

Subséquemment, l'étape de l'implémentation étant finie, nous passons à celle de la programmation de notre application. Nous allons considérer une programmation comme un processus permettant tant contre d'établir un programme exécutable sur la machine ; c'est aussi « l'étape de la rédaction des programmations qui traduit les solutions de l'Analyse organique en résultante : c'est l'étape de l'évidence et du palpable. La programmation est faite par unité de traitement, et ses conclusions sont consignées dans un dossier appelé dossier de programmation » [MBI2010]. Alors que le programme est une suite ordonnée d'instructions enregistrées sur un support informatique permettant d'exécuter une série d'opérations.

IV.2.1 Outils (langages) utilisés

IV.2.1.1 HTML (HyperText Markup Langage) c'est un langage de description d'une page, inventé en 1990 par Tim Berners-Lee il s'appuie sur un ensemble de balises standards interprétées par le navigateur afin de définir le contenu de la page que l'on veut afficher ou visiter. Dans ce travail, nous nous sommes servi de HTML 5 suite à de nombreuses améliorations qu'elle apporte ; comme la possibilité d'inclure facilement des vidéos dans une page, chose qui n'était pas facile ; il offre un meilleur agencement du contenu des pages, de nouvelles fonctionnalités pour les formulaires, etc.

IV.2.1.2 PHP (Personal Home Page, officiellement acronyme récursif de PHP : HyperText Preprocessor) conçu en 1994 par Rasmus Lerdorf.

« C'est un des langages utilisés pour l'extraction et le traitement des données d'une base MySQL. Une fois les données traitées, elles peuvent être renvoyées sur le navigateur d'un utilisateur ou bien réinsérées dans la base MySQL.»[ DIZ2003]

IV.2.1.3 PHPMYADMIN : est un outil entièrement écrit en PHP qui fournit une interface simple et très complète pour administrer une base MySQL. La plupart des commandes de l'utilitaire MySQL peuvent s'effectuer par l'intermédiaire de PhpMyAdmin, les opérations possibles dépendant bien sûr des droits de l'utilisateur qui se connecte à la base. Certaines de raisons qui nous ont poussé à l'utiliser :

Créer et détruire des bases de données (sous le compte root de MySQL), créer, détruire, modifier la description des tables, consulter le contenu des tables, modifier certaines lignes ou les détruire, exécuter des requêtes SQL interactivement etc. Et nous avons utilisé phpMyAdmin SQL Dump version 3.2.0.1

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IV.2.1.4 CSS : (CASCADING STYLE SHEETS) :CSS ou tout simplement les feuilles de styles en cascade nous ont permis de définir la présentation de nos pages, c'est-à-dire, nous l'avons appliqué pour changer la couleur du texte ou du fond, pour spécifier la police, la taille, etc.

C'est ce langage qui gère l'apparence nos pages (agencement, positionnement, décoration, couleur, taille du texte...). C'est un langage complémentaire de HTML. Dans ce travail, nous avons utilisé CSS 3 pour des raisons des fonctionnalités particulières attendues qu'elle apporte, comme les bordures arrondies, les dégradés, les ombres, etc.

IV.2.1.5 MySQL : est le Système de Gestion de Base de Données Relationnelle (SGBDR) utilisant le langage SQL crée en 1994 par David Axmark et Michael Widenius.

Nous avons préférer utiliser ce langage grâce à ses multiples avantages : c'est l'unique langage qui permet de décrire, manipuler, contrôler l'accès et interroger les bases de données relationnelles. C'est un langage déclaratif, qui s'adresse à la fois aux utilisateurs et aux programmeurs

IV.2.1.6 JAVASCRIPT

JavaScript est un langage de script qui, incorporé aux balises Html permet d'agrémenter la

présentation et l'interactivité des pages constituant une application.

L'intérêt de ce langage est évident :

y' Permettre une certaine interactivité

y' Autoriser un certain contrôle des interactions

y' Vérifier la saisie dans les formulaires,

y' demander une confirmation

Le JavaScript permet de dynamiser une page HTML, en ajoutant des interactions avec

l'utilisateur, des animations, etc.

IV.2.1.7 NOTEPAD++ :

C'est un éditeur qui nous a permis d'écrire le code de toute l'application. Il a servi pour tous

les langages auxquels nous avons fait recours. Rappelons qu'un éditeur en informatique est un programme qui permet de saisir des données textuelles ou graphiques à partir d'un clavier. Ces données peuvent être visualisées sur un écran et, éventuellement, imprimées.

IV.2.2 Requêtes

Une requête informatique est une instruction permettant une recherche sélective d'information

dans une base de données ou sur internet. [LAR2010]

52

IV.2.2.1 Requêtes applicables à la base de données

Une fois la connexion établie à MySQL et à la base de données créée, donc « GESDPAC », nous pouvons alors exécuter ou effectuer un certain nombre d'activités selon le désir de l'utilisateur. Dans ce cas, l'ajout des informations à la base de données est aisée, la suppression de celles-ci est aussi possible ; n'oublions pas de signaler que les mises à jours et l'affichage de certaines informations peuvent se réaliser.

Les différents ajouts et suppressions s'effectuent sur des tables de la base de données concernée via un formulaire approprié. Sur les mêmes objets (tables), on peut y appliquer de modification. Ainsi, par une commande « INSERT INTO » appelée commande d'insertion des valeurs dans une table de la base de données, on peut fournir des informations relatives à la table bien précise de la base de données.

Pendant que l'insertion se fait au moyen de la commande « Insert into », la suppression des enregistrements quant elle se fait par la commande « DELETE FROM » suivie du nom de la table, mais aussi en spécifiant l'identifiant dudit enregistrement, autrement dit, en déterminant particulièrement la clé primaire de l'enregistrement que l'on veut supprimer.

La commande « UPDATE » suivie du nom de la table suivi de « SET » nous permet la mise à jour des données contenues dans la base de données. Elle se fait également en déterminant l'identifiant de l'enregistrement que l'on veut modifier.

IV.2.2.2 Manipulation de résultat

Dans le temps où l'on exécute une requête de sélection tuples à l'aide de la fonction « mysql_query », il est souvent intéressant d'affecter le résultat de la requête dans une variable. Dans nos différents morceaux de programmes que nous avons développés, cette variable a porté le nom de « $resultat». Conséquemment nous avons fait usage des fonctions « mysql_fetch_array () et mysql_fetch_object () » la première extrait les lignes du résultat en s'exécutant comme un pointeur et en affichant les informations sous forme de tableau ; bien sûr en respectant l'ordre d'arrivée de ces informations, alors que la fonction mysql_fetch_object () prend une ligne dans le résultat (initialement on commence avec la première ligne) et positionne le curseur sur la ligne suivante. Signalons qu'à chaque appel, on progresse d'une étape dans le parcours du résultat. Quand toutes les lignes ont été parcourues, la fonction renvoie 0.

Avec cette fonction, chaque ligne est renvoyée sous la forme d'un objet, que nous référençons avec la variable « $resultat » dans ce travail.

53

IV.2.3 Techniques de validation des données

Pour qu'une donnée soit validée, elle doit satisfaire à tous les critères implémentés : plus il y

en a, meilleure est la sécurité. PHP dispose d'une large gamme de critères : certains sont populaires, d'autres sont plus discrets, mais tous sont utiles.

La première chose à vérifier est la présence ou l'absence de la donnée attendue. Si le formulaire doit fournir une valeur prénom, alors la première chose à faire est de s'assurer de l'existence de cette valeur. Dans le cas contraire, une erreur doit être signalée. Inversement, il est recommandé de s'assurer qu'aucune valeur supplémentaire n'est introduite. Le protocole HTTP permet d'ajouter autant de variables qu'on le souhaite.

PHP les prépare de la même façon que les autres et si une variable n'est pas attendue, elle est généralement ignorée. Toutefois, ces variables surnuméraires sont ajoutées avec l'espoir sournois qu'elles puissent être confondues avec d'autres.

Les variables provenant de l'utilisateur de l'application doivent être rangées dans les tableaux super globaux $_GET, $_POST, etc. et sont plus rarement confondues avec des variables internes du script. Alors il est facile de tester la présence ou l'absence d'une variable dans le tableau de valeurs validées par l'instruction isset (). Pour notre cas, nous avons plus utilisé $_POST que $_GET.

IV.2.4 Formulaires

Un formulaire est un outil de saisie des informations à l'ordinateur, il s'agit d'un contrôleur

(interfaces) entre l'application (base de données) et les utilisateurs, surtout pour ceux qui n'ont pas d'accès direct à la base de données. Le formulaire peut servir à mieux représenter une information se retrouvant dans différentes tables. Nous allons encore montrer qu'un formulaire est un imprimé préétabli, généralement d'ordre administratif où sont formulées les questions auxquelles la personne intéressée doit répondre. Nos différents enregistrements, les validations ou non des données, la modification, la suppression..., se feront au moyen de ces formulaires.

IV.2.4.1 Enregistrement des informations, validation et non validation d'un formulaire

IV.2.4.1.1 Enregistrement des informations

Le langage de programmation PHP est très performant en manipulation des données et cela

grâce à son accession aux bases de données pour différents traitements éventuels.

Dans notre application, l'enregistrement des informations relatives à un artiste se fait avec d'efficacité, php s'occupe de ces informations pour les rendre ainsi aisées pour l'utilisateur.

En revanche si les données entrées par l'utilisateur sont invalides, le système lui retourne un message d'erreur et lui propose de saisir de nouveau les informations.

54

Figure IV. 3. Formulaire d'enregistrement des informations

IV.2.4.2 Validation et non validation des informations

A ce stade, les entrées ou tout simplement les données saisies sont validées côté navigateur ou

côté serveur. Pour le réaliser, nous avons fait usage du langage JavaScript

Dans le cas où l'utilisateur a entré des données valides, on lui renvoie un message de confirmation que ses données ont été enregistrées Voici ces différents formulaires :

Figure IV. 4.Formulaire de validation des informations

55

Figure IV. 5. Formulaire de non validation des informations

IV.2.4.3 Formulaire de modification et suppression des informations

Les informations existant déjà dans notre base de données, elles peuvent alors subir certaines

manipulations ; selon les besoins ou les exigences, ces informations sont éventuellement modifiées ou supprimées. Le formulaire ci-dessous nous permet de réaliser ces opérations :

Figure IV. 6. Formulaire de modification et de suppression des informations

56

IV.2.5 Quelques Pages

IV.2.5.1 Pages d'authentification et d'identification

Pour donner l'assurance de la qualité ou du bon fonctionnement de l'application, et pour la sécurité et la confidentialité des informations, l'utilisateur de l'application pourra impérativement s'authentifier et s'identifier avant d'accéder aux diverses fonctionnalités de cette application (la nôtre). Ainsi, cette authentification et cette identification se feront au moyen d`un login et d'un mot de passe attribuée par l'administrateur du serveur de la base de données. Ce dernier possède tous les privilèges sur la l'application concernée. Il pourra dans ce cas attribuer ou retirer des droits aux différents utilisateurs de l'application. Indiquons néanmoins que cette page a été réalisée grâce aux langages HTML, PHP et CSS ; comme on le sait, le html se charge de la structuration des pages, php de l'interprétation des informations côté serveur et le css se charge de la mise en page et la mise en forme.

Voici la page d'authentification et d'identification :

Figure IV. 7. Authentification et d'identification

Au lancement de cette application, l'utilisateur est sensé fournir le mot de passe, son login, spécifier sa catégorie et même la page de redirection selon de privilège possédés comme montré à la figure IV.8. Après validation, si toutes ces informations sont correctes, l'application vous conduit à la page appropriée selon votre catégorie. Si l'une des informations est fausse, l'application vous envoie un message d'erreur « Login, Mot de passe ou Catégorie incorrect et puis vous ramène sur cette même page pour ressaisir les informations correctes

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IV.2.5.2 Les menus

Un menu est une liste de commandes ou d'options offertes au choix d'un utilisateur, qui

s'affiche sur l'écran de visualisation d'un ordinateur lors d'un travail, d'une consultation en mode conversationnel. [LAR2010]

IV.2.5.2.1 Menu Principal de l'Administrateur du système

A travers ce menu, l'administrateur peut effectuer ou passer toutes les opérations de cette

application, autrement dit il possède tous les privilèges de l'application ; voire même celui de créer, modifier et supprimer d'autres utilisateurs.

Figure IV. 8. Menu Principal de l'Administrateur du système

IV.2.5.2.2 Menu Principal du Secrétaire

Le menu appelé menu principe du secrétaire permet au secrétaire de passer les opérations qui

lui sont appropriées dans cette application, autrement dit il possède de quelques privilèges lui confiés par l'administrateur du système de l'application pour des tâches bien déterminées.

Figure IV. 9. Menu Principal du Secrétaire

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IV.2.5.2.3 Sous menus

Contrairement aux menus, le sous menu comme son l'indique est une partie d'un menu

permettant à l'usager de l'application d'opérer certaines manipulations selon ses besoins. Dans ce travail, à l'intérieur du menu enregistrement des informations, artistes est un sous menu. En voici une illustration :

Figure IV. 10. Sous menu enregistrement des informations

IV.2.6 Les Etats de sortie

Un état de sortie est une représentation des enregistrements de la base de données qui est

émise sur papier ou peut être imprimé. « C'est aussi un document de synthèse établi automatiquement à partir des données. En outre, à partir de ce document, on a la facilité de trier, de regrouper les informations sur les champs rationnels.»[PIT2006]

Dans notre travail, quand par exemple nous prenons la liste de tous les artistes habitant la commune de Kadutu ; c'est un état de sortie.

Exemple : liste de tous les artistes de la division provinciale de la culture et des arts pour la sculpture

Quand on valide en tapant « RECHERCHE », on obtient cet état :

59

Figure IV. 11. Liste de tous les artistes de la division provinciale de la culture et des arts pour la sculpture

IV.2.6.1 Etat de sortie par critère

A partir de cet élément de critère que l'on peut encore appeler élément de recherche, on sera

à mesure de dégager certaines informations selon les besoins des utilisateurs. Prenons comme exemple l'état qui à partir de l'adresse de l'artiste et la date de stockage de ses produits, on puisse donner les produits que fournit un artiste, ses noms, son adresse et la date de stockage de ses produits.

Figure IV. 12. Etat de sortie par critère : Formulaire pour atteindre l'artiste à partir de la date de stockage et son adresse.

60

Figure IV. 13. Etat de sortie par critère

IV.2.6.2 Statistique annuelle des adhérents artistes

La division de la culture et des arts peut comparer deux ou plusieurs périodes d'évolution des artistes. A partir de l'année, on peut trouver le nombre de ceux qui sont faits enregistrés. Ainsi, à travers un formulaire de recherche, il suffit d'entrer l'année et après validation, on obtient le résultat escompté comme le montre la Figure IV.14 ci-dessous :

Figure IV. 14. Statistique annuelle des adhérents artistes

Après avoir entré l'année de son choix, on tape « RECHERCHE » pour valider, et le résultat est le suivant :

Figure IV. 15. Résultat: statistique annuelle des adhérents artistes

En validant par « RECHERCHE », on obtient :

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A part ces différents résultats aux quels nous avons aboutit, la division provinciale de la culture et des arts est à mesure de produit la carte de l'artiste après son enregistrement. Voici l'exemple de cette carte :

Figure IV. 16. Carte de l'artiste

IV.2.6.2 Etat de sortie Artiste et montant total de stockage

Cet état comme dans le cas précédent, à partir du nom de l'artiste, on peut donner les produits

qu'a déjà stockés un artiste, les différentes quantités, les prix unitaires y relatifs et les coûts totaux y associés.

Figure IV. 17. Etat de sortie Artiste et montant total de stockage

62

Figure IV. 18. Etat de sortie Artiste et montant total de stockage

Autre cas, à partir de la maison commerciale, et la date de stockage, on peut arriver à déterminer certaines informations concernant un seul artiste.

IV.2.7 Coût du logiciel

Pour déterminer le coût réel de notre application, nous avons fait recours au modèle COCOMO décrit par Barry Boehm en 1981 dans sa version simple pour un projet réalisé par une équipe de taille relativement petite travaillant dans un environnement familier et dans un domaine d'application connu de l'équipe (mode organique). En effet, COCOMO qui est acronyme de l'anglais Constructive COst Model, est un modèle qui permet de définir une estimation de l'effort à fournir dans un développement logiciel et la durée que ce dernier prendra en fonction des ressources allouées (Barry, 1981). Ainsi, pour calculer le coût, ou plus exactement l'effort nécessaire pour le développement du logiciel, nous utiliserons les formules ci-après :

V' pour le mode organique : HM=2.4 (KLSL) 1.05 ;

V' pour le mode semi-détaché : HM=3 (KLSL) 1.12 ;

V' pour le mode embarqué : HM=3.6 (KLSL) 1.20.

HM étant le nombre d'homme-mois nécessaire pour l'accomplissement d'un projet et KLSL le nombre de milliers d'instructions de l'application. Présupposons alors que notre logiciel est de mode organique, dans ce cas, la façon de faire l'estimation de son coût est comme ici-bas indiqué, tout en sachant que notre application contient 4073 lignes de code. Par conséquent son KLSL correspond à 4,073.

Comme nous le savons déjà, HM=2.4*4,073 1.05= 10,4862 homme-mois.

Ceci implique que le nombre d'hommes-mois nécessaire pour notre projet est de 10,4862

Le modèle COCOMO simple permet également d'estimer le temps de développement nécessaire du projet (TDEV), il est le temps essentiel pour achever le projet sans doute en admettant que les ressources de personnel essentielles sont accessibles, pour ces différents modes, les équations suivantes peuvent être utilisées:

V' pour le mode organique : TDEV=2.5(HM) 0.38,

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V' pour le mode semi-détaché : TDEV=2.5(HM) 0.35 et

V' pour le mode embarqué : TDEV=2.5(HM) 0.32

Le choix du mode pour notre projet a été porté sur le mode organique, le temps de développement nécessaire sera défini comme suit :

TDEV=2.5 (10,4862) 0.38 = 6,1062 = 6mois

Le nombre de personnes nécessaires pour ma réalisation de ce projet dans cet intervalle de temps est :

Np=HM/TDEV=10,4862/6 = 1,7477 = 2 personnes. Connaissant le nombre de personnes et le nombre de temps avec un coût que nous suggérons de 3$ par heure pour chaque personne, nous déduisons ce que suit :

V' coût journalier = 3$*8 heures*2 personnes = 48$

V' coût mensuel = 48$*26 jours = 1248$ ; Coût pour six mois = 1248$*6 mois = 7488$

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CONCLUSION GENERALE

Nous voici au bout de notre travail qui a porté sur « la conception et le développement d'une application pour la gestion des artistes et de leurs produits ». Le choix de ce sujet a été justifié par le souci d'apporter une contribution à la division provinciale de la culture et des arts sur sa gestion des artistes et de leurs produits. En fait, cette étudie est partie d'une problématique selon laquelle la division de la culture et des arts ferait face à une préoccupation ; la gestion des artistes et les produits de ces derniers. Dans cette problématique, nous avons soulevé deux questions, qui par suite ont constitué l'ossature de ce travail :

? Comment alors avec l'informatique comptons-nous trouver une solution adéquate pour remédier à ce problème et réduire les nombre d'informel de ces artistes?

? Quel est le mécanisme à appliquer par la Division de la culture et des arts pour la conservation de ses informations et leur utilisation au moment opportun ?

Dès lors de ces questions, deux hypothèses ont été formulées en guise des réponses provisoires aux questions établies.

La première hypothèse est qu'un dispositif informatique apporterait la précision, la fiabilité et la rapidité dans l'exécution des activités. En outre, la mise en place de l'outil informatique pour la gestion des activités de la division permettrait aussi de bien garder les données sans redondances, mais aussi la diversification des maisons commerciales et l'affectation de chaque artiste à une maison commerciale pourrait en fait réduire l'informel, mais aussi permettre aux artistes de bien garder leurs produits. La deuxième met en exergue l'idée de l'utilisation de l'outil informatique pour conservation des données utiles dans une base des données pour une utilisation ultérieure. Mais suppose aussi que l'autorité étatique pourra en bénéficier pour assurer un contrôle de ses artistes à partir ces différentes maisons commerciales qui se chargent de la vente de leurs produits.

Il sied alors de souligner qu'étant donné que toute recherche scientifique doit suivre un enchainement logique des principes, des méthodes, des techniques, etc. Nous nous sommes servis des méthodes et techniques pour subvenir à ce travail. Mais avant cette étape, nous sommes parti d'une étudie laborieuse de l'existant de l'institution que nous avons pu étudier tout le long de ce travail. De ceci, on est amené à l'analyse de la circulation des informations et des documents disponibles.

Comme d'emblé montré, la modélisation a été réalisée grâce à la méthode MERISE qui nous a permis d'organiser les informations comme nous l'aurions souhaité. Pour asseoir cette

65

méthode, nous avons fait recours aux techniques, notamment la documentation, l'entretien et l'observation.

Relativement à nos préoccupations, nous estimons avoir réalisé un travail attendu, celui d'implantation d'une application pour améliorer les conditions de conservation, de traitement des informations nécessaires à la gestion des artistes qui apparaît inconfortable pour cette division étatique. Pour cela, nous avons fait usage de quelques langages et outils de programmation dont le but était de produire cette application. Nous sommes convaincus que le terrain est vaste et fertile pour les chercheurs voulant approfondir cette étude dans tous les sens. En dépit des efforts déployés pour parvenir à bout de ce travail et étant une oeuvre humaine, ce travail doit avoir des difformités ; c'est pourquoi nous restons ouvert aux remarques constructives, aux ajouts et améliorations impeccables pour l'efficacité de ce travail.

66

BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES

1. [BAP2009] BAPTISTE, Jean Luc, « " Merise" Guide pratique, Modélisation des données et des traitements, Langage SQL. » Editions ENI, Paris, 2009.

2. [BAP2011] BAPTISTE, Jean Luc, « Merise Guide pratique (nouvelle édition). » Editions ENI, Paris, 2011.

3. [BAR1986] Barthélemy, G. « l'artisanat ou développement, collection atelier de développement », Paris, 1986.

4. [CLO2008], CLOUSE, Michel « Algèbre relationnelle, Guide pratique de Conception d'une base de données ». Paris: Eni, 2008.

5. [FRE2011], Fréderic, DI GALLO « Méthodologie des systèmes d'information - UML Cours du Cycle Probatoire. » 2011.

6. G., B. (1986). Artisanat ou Développement, collection atelier de développement. Paris, 1986.

7. [CHA2010] Gribaumont, Chantal, « Administrez vos bases de données avec MYSQL », 2010.

8. L'ordonnance-loi n°86-033 du 05 Avril 1986 « portant protection des droits d'auteurs et des droits voisins. », 1986.

9. [BAR1981] Barry Boehm « Modèle COCOMO », 1981.

10. [RED1991] Redouin, P. « REUSSIR EN INGENIERIE DE L'INFORMATION, les techniques de l'analyse. » Les Editions d'Organisation, 1991

11. [DI009] « 38 Dictionnaires et Recueils des correspondances. » France, 2009.

12. [ROB2010] Dictionnaire le Robert, Paris, 2010.

13. [LAR2010] Larousse, Paris, 2010.

COURS.

1. [FYA2013] Blaise FYAMA « Automatisation des systèmes d'information.», Inédit, UCB/BUKAVU 2012-2013.

2. [JUS2010] Justin, NYORHA « Initiation à la recherche scientifique ». UCB/BUKAVU: Inédit, 2009-2010.

67

3. [KAD2014] KADUNDU, Abbé, « Cours de Psychologie Sociale des Organisations. », Inédit, UCB/Bukavu, 2013-2014.

4. [MBI2010] MBIKAYI MPANYA, Jean Marcel, « Cours de Méthode d'Analyse en Informatique. (M.A.I)», Faculté des Sciences, Institut Supérieur Pédagogique/MBANZA, 2009-2010.

5. [MPA2014] MPANYA MBIKAYI, Jean Marcel, « Cours de Conception des Systemes d'Information», Inédit, première année de licence, Faculté des Sciences UCB/Bukavu, 2013-2014.

6. [MUL2013] MULENDA KASORO, Nathanael, « Cours de Méthodes d'Analyse», Inédit, UCB/Bukavu, 2012-2013.

7. [KAS2012] KASORO MULENDA, Nathanael « Cours de Méthodes d'Analyse», Inédit, UCB/Bukavu, 2011-2012.

MEMOIRE ET TRAVAUX

1. [PAT2003] PATAULE, Célestin, Solengete « Analyse des Marchés d'Arts à Bukavu », Mémoire de fin d'études, Deuxième année de licence, Faculté des Sciences économiques et gestion, UCB/Bukavu, 2002-2003.

2. [CIR2009] CIRHULWIRE, MAHESHE, Christian. « Développement d'une application web pour la gestion des activités pétrolières dans une société commerciale », Mémoire de fin d'études, Deuxième année de licence, Faculté des Sciences, UCB/BUKAVU, 2008-2009.

3. [DIZ2003] DIZON,M. « Sécurité PHP et MYSQL, travail de diplôme », Paris, Inédit, 2003.

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Tableau des illustrations

Figure I. 1 Organigramme de la division provinciale de la culture et des arts 8

Figure II. 1. cahier de vente 17

Figure II. 2.Fiche de stock 18

Figure II. 3. Facture 18

Figure II. 4. Liste de paie 19

Figure II. 5.Fiche technique individuelle de renseignement pour tout artiste 20

Figure II. 6. carte d'artiste 21

Figure II. 7.bon de dépense 21

Figure III. 1. Diagramme des flux 27

Figure III. 2. Modèle Conceptuel de Données 34

Figure III. 3. Modèle Conceptuel de Traitement 37

Figure III. 4. Graphe des flux Erreur ! Signet non défini.

Figure III. 5. Modèle Organisationnel de Données 40

Figure III. 6.Modèle Organisationnel des Traitements 41

Figure III. 7. Modèle Logique de Données 43

Figure III. 8.Modèle Logique de Traitement 44

Figure III. 9. Modèle Physique de Données 45

Figure IV. 1. Démarrage du Serveur MYSQL 47

Figure IV. 2. Chargement du serveur de la Base de données 49

Figure IV. 3. Formulaire d'enregistrement des informations 54

Figure IV. 4.Formulaire de validation des informations 54

Figure IV. 5. Formulaire de non validation des informations 55

Figure IV. 6. Formulaire de modification et de suppression des informations 55

Figure IV. 7. authentification et d'identification 56

Figure IV. 8. Menu Principal de l'Administrateur du système 57

Figure IV. 9. Menu Principal du Secrétaire 57

Figure IV. 10. Sous menu 58

Figure IV. 11. liste de tous les artistes de la division provinciale de la culture et des arts pour

la sculpture 59

Figure IV. 12. Etat de sortie par critère 59

69

Figure IV. 13. Etat de sortie par critère 60

Figure IV. 14. Etat de sortie Artiste et montant total de stockage 61

Figure IV. 15. Etat de sortie Artiste et montant total de stockage 62

Figure IV. 16. Etat de sortie par critère maison commerciale et date stockage Erreur ! Signet non défini.

Tableau III. 1.Tableau récapitulatif de différents niveaux de Merise 25

Tableau III. 2. Inventaire des rubriques 29

Tableau III. 3. Dictionnaire des données brut 30

Tableau III. 4. Dictionnaire des données épurées 31

Tableau III. 5. Matrice des dépendances fonctionnelles 33

Tableau III. 6.Tableau des événements 38

70

Table des matières

DEDICACE I

REMERCIEMENTS II

SIGLES ET ABREVIATIONS III

0. INTRODUCTION GENERALE 4

0.1. Problématique 1

0.2. Etat de la question 2

0.3. Hypothèse 2

0.4. Choix et Intérêt du Sujet 3

0.7. Subdivision du travail 5

0.8. Objectif du travail 5

CHAP. I BREF APERCU SUR LA DIVISION DE CULTURE ET DES ARTS 6

ET GENERALITE SUR LES OBJETS D'ART 6

I.1. Bref aperçu sur la division de la culture et des arts 6

I.1.1. Localisation 6

I.1.2. Objectifs de l'institution 6

I.1.3. Historique 6

I.1.4. Fonctionnement et attributions globales 7

I.2. Notions générales sur la gestion d'objets d'arts 12

I.2.1 Historique des objets d'arts 12

I.2.2 Définition des concepts 12

I.2.3 Objet d'art et valeurs 13

I.2.4 Avantages et Conservation des produits d'oeuvres d'art 13

I.2.5 Importance d'objet d'art dans la vie sociale 14

I.2.6 Objets d'arts antiques 15

I.2.7 Objets d'arts modernes et copie d'art antique 15

I.2.8 Maison commerciale d'objets d'art 15

I.2.9 Objectif de la maison commerciale d'objets d'art 15

CHAPITRE II : ETUDE DE L'EXISTANT 16

II.1 Introduction 16

II.2 Analyse des documents 16

II.3. Analyse des Moyens humain et Matériel 21

II.4. Critique de l'existant 21

71

II.5. Proposition des solutions 22

CONCLUSION PARTIELLE 23

CHAPITRE III. CONCEPTION DU SYSTEME D'INFORMATION AUTOMATISE 24

III.1. Introduction 24

III.2. La Méthode merise 24

III.3.1. Domaine d'étude, Acteurs et flux 26

III.3.1.1. Domaine d'étude 26

III.3.1.2. Des acteurs 26

III.3.1.3. Des Flux 26

III.3.2. Diagramme des flux 26

III.4. Modelé Conceptuel des Données 28

III.4.1. Définition 28

III.4.2. Inventaire des rubriques 29

III.4.3. Dictionnaire de données Brutes 29

III.4.4 Dictionnaire de données épurées : 31

III.4.5. Matrice des dépendances fonctionnelles 33

III.4.6 Représentation du Modèle Conceptuel de Données 34

III.4.7 Tableau des cardinalités 35

III.4.10.2 Passage du MCD au MOD 39

III.12.2. Passage du MOD Global au MLD 42

II.2.8 Modèle Physique des Données (MPD) 45

CONCLUSION PARTIELLE 46

CHAPITRE IV : IMPLEMENTATION DE LA BASE DE DONNEES ET PROGRAMMATION DE

L'APPLICATION 47

IV.2.2 Requêtes 51

IV.2.5.2.2 Menu Principal du Secrétaire 57

IV.2.5.2.3 Sous menus 58

IV.2.6 Les Etats de sortie 58

IV.2.6.1 Etat de sortie par critère 59

IV.2.6.2 Statistique annuelle des adhérents artistes 60

IV.2.6.2 Etat de sortie Artiste et montant total de stockage 61

IV.2.7 Coût du logiciel 62

CONCLUSION GENERALE 64

BIBLIOGRAPHIE 66

72

Quelques scripts

Ce code nous a permis de créer notre Base de Données :

-- phpMyAdmin SQL Dump -- version 3.2.0.1

-- http://www.phpmyadmin.net --

-- Serveur: localhost

-- Généré le : Mar 30 Décembre 2014 à 14:20 -- Version du serveur: 5.1.36

-- Version de PHP: 5.3.0

SET SQL_MODE="NO_AUTO_VALUE_ON_ZERO";

-- Base de données: `gesdpac`

-- Structure de la table `artiste`

DROP TABLE IF EXISTS `artiste`;

CREATE TABLE IF NOT EXISTS `artiste` ( `Numero_Art` int(11) NOT NULL, `Noms_Art` text NOT NULL, `Prenom_Art` text NOT NULL, `Adresse` varchar(30) NOT NULL,

73

`Sexe` text NOT NULL,

`Telephone` varchar(15) NOT NULL,

`Id_lieu` varchar(5) NOT NULL,

`Numero_MC` int(11) NOT NULL,

PRIMARY KEY (`Numero_Art`)

) ENGINE=MyISAM DEFAULT CHARSET=latin1;

-- Structure de la table `cat_artiste`

DROP TABLE IF EXISTS `cat_artiste`; CREATE TABLE IF NOT EXISTS `cat_artiste` ( `Code_cartart` varchar(10) NOT NULL, `designation_cartart` varchar(25) NOT NULL, `Numero_Art` int(11) NOT NULL, PRIMARY KEY (`Code_cartart`) ) ENGINE=MyISAM DEFAULT CHARSET=latin1;

-- Structure de la table `cat_produit`

DROP TABLE IF EXISTS `cat_produit`;

CREATE TABLE IF NOT EXISTS `cat_produit` ( `Id_catpro` varchar(10) NOT NULL, `Noms_catpro` text NOT NULL,

`Code_produit` varchar(10) NOT NULL, PRIMARY KEY (`Id_catpro`)

) ENGINE=MyISAM DEFAULT CHARSET=latin1;

-- Structure de la table `fabriquer`

DROP TABLE IF EXISTS `fabriquer`; CREATE TABLE IF NOT EXISTS `fabriquer` ( `Numero_Art` int(11) NOT NULL,

74

`Code_produit` varchar(10) NOT NULL, PRIMARY KEY (`Numero_Art`,`Code_produit`)

) ENGINE=MyISAM DEFAULT CHARSET=latin1;

-- Structure de la table `fournir`

DROP TABLE IF EXISTS `fournir`;

CREATE TABLE IF NOT EXISTS `fournir` (

`Quantite` varchar(30) NOT NULL,

`Numero_MC` int(11) NOT NULL,

`Numero_Art` int(11) NOT NULL,

`Code_produit` varchar(10) NOT NULL,

PRIMARY KEY (`Numero_MC`)

) ENGINE=MyISAM DEFAULT CHARSET=latin1;

-- Structure de la table `lieu`

DROP TABLE IF EXISTS `lieu`;

CREATE TABLE IF NOT EXISTS `lieu` (

`Id_lieu` varchar(5) NOT NULL,

`designation_lieu` text NOT NULL,

PRIMARY KEY (`Id_lieu`)

) ENGINE=MyISAM DEFAULT CHARSET=latin1;

-- Structure de la table `mc_commerciale`

DROP TABLE IF EXISTS `mc_commerciale`; CREATE TABLE IF NOT EXISTS `mc_commerciale` ( `Numero_MC` int(11) NOT NULL, `Designation_MC` text NOT NULL,

75

`Adresse_MC` varchar(30) NOT NULL, PRIMARY KEY (`Numero_MC`)

) ENGINE=MyISAM DEFAULT CHARSET=latin1;

-- Structure de la table `produit_statues`

DROP TABLE IF EXISTS `produit_statues`; CREATE TABLE IF NOT EXISTS `produit_statues` ( `Code_produit` varchar(10) NOT NULL, `Designation` text NOT NULL, `Prix_unitaire` double NOT NULL, `Date_stockage` date NOT NULL, PRIMARY KEY (`Code_produit`) ) ENGINE=MyISAM DEFAULT CHARSET=latin1;

-- Structure de la table `provenir`

DROP TABLE IF EXISTS `provenir`;

CREATE TABLE IF NOT EXISTS `provenir` ( `Id_lieu` varchar(5) NOT NULL,

`Code_produit` varchar(10) NOT NULL, PRIMARY KEY (`Id_lieu`,`Code_produit`)

) ENGINE=MyISAM DEFAULT CHARSET=latin1;

Ce code nous a permis de programmer notre boite de connexion :

<!DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Strict//EN" " http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd">

<html xmlns=" http://www.w3.org/1999/xhtml" xml:lang="fr" lang="fr"> <head>

<title>Presentation </title>

<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=ISO-8859-1" /> <meta http-equiv="Content-style-Type" content="text/css;" />

<!--<div id="header">

<img src="capture.png" alt="armoirie" align = left /><font color= marron> <img src="ca.png" alt="armoirie" align = right /><font color= marron>

76

<h1><p>CONCEPTION ET DEVELOPPEMENT D'UNE APPLICATION POUR LA

GESTION DES ARTISTES ET DE LEURS PRODUITS</p></h1>

</div>-->

<link rel="stylesheet" media="screen" type="text/css" href="css/cssmenudeindex.css">

<link rel="stylesheet" media="screen" type="text/css" href="css/feuil.css">

</head>

<body>

<div id="conteneur">

<div id='entete'><img src="images/LOGO.png" alt="impossible affiche image"/></div>

<div id="men">

<?php include("menu/menudeindex.php");?></div>

<div id="bloconexion">

<form method="POST" action="acc.php">

<table>

<tr>

<td align="right">

<label for="Login" class="ok">Login d'utilisateur: </label>

</td>

<td>

<input type="text" name="Login" class="zonetxt" SIZE="20"

placeholder="Login d'utilisateur"/>

</td>

</tr>

<tr>

<td align="right">

<label for="Mot_de_passe" class="ok">Mot de passe: </label>

</td>

<td>

<input type="password" name="Mot_de_passe" class="zonetxt"

SIZE="20" placeholder="Mot de passe"/> (Maximum 16 Caractères)

</td>

</tr>

<tr>

<td align="right">

<label for="cat_utilisateur" class="ok">Catégorie : </label>

</td>

<td><select name="Cat_utilisateur">

<option value=""></option>

<option value="1">ADMINISTRATEUR

SYSTEME</option>

<option value="2">SECRETAIRE</option>

<option value="3">MAISON

COMMERCIALE</option>

<!--<option value="AUTRES">AUTRES</option> -->

</select>

</td>

</tr> <tr>

<td align="right">

<label for="page" class="ok">Page de direction: </label>

{

77

<!td>

<td>

<input type="page" name="page" class="zonetxt" SIZE="20"

placeholder="Page de direction"!>

<!td>

<!tr>

<tr>

<td>

<!td>

<td>

<input type="submit" name="connexion" class="bouton_connexion"

value="Connexion"!>

<!td>

<!tr>

<!table>

<?php

!*----Test si l'utilisateur a cliqué sur le bouton connexion---*!

if(isset($_POST['connexion'])) {

!*----Prise en compte des éléments en provenance du formulaire---*! $login=$_POST['Login'];

$mdp=$_POST['Mot_de_passe'];

$categorie=$_POST['Cat_utilisateur'];

!*----inclusion de la page fonction.php contenant toutes les fonctions---*! include('fonction.php');

!*----Prise dans cette page de la fonction connexion() qui sert à la connexion a la BD---*! connexion();

!*test des donnees saisies et redirection*!

if ($categorie == NULL or $login == NULL or $mdp == NULL){

!!header('location:MODUTIL.php');

echo'<script language="javascript">

alert("Vous devez remplir tous les champs SVP!");

document.location.href="acc.php";

<!script>';

exit();

}

$requet=mysql_query('select * FROM utilisateur') or die (mysql_error());

while($resultat=mysql_fetch_array($requet))

{

$logintab=$resultat['Login'];

$mdptab=$resultat['Mot_de_passe'];

$categorietab=$resultat['Cat_utilisateur'];

$page=$resultat['page'];

if (($logintab == $login) AND ($mdptab == $mdp) AND ($categorietab ==

$categorie))

78

else

header("location:$page"); }

{

if ( $nbr = NULL)

{

$nbr = 0;

}

else

{

$nbr = ++$nbr;

if ($nbr == 3)

{

echo'<script language="javascript">

alert("Vous devez consulté l\'administrateur!");

document.location.href="acc.php";

</script>';

$nbr=0;

exit();

}

else

{

//echo"Nombre =".$nbr;

echo'<script language="javascript"> alert("Login, mot de pass ou categorie

incorrect!");

document.location.href="acc.php"; </script>';

}

}

}

}

}

?> </div> </form> </html>






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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle