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Mise en place d'une base de données pour la gestion des carrières des agents dans une entreprise publique.

( Télécharger le fichier original )
par Jedemy MUTOMBO KALALA Yampanya
Institut Supérieure dà¢â‚¬â„¢Informatique Pragrammation et Analyse(ISIPA) - Graduat 2013
  

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« MISE EN PLACE D'UNE BASE DE DONNEES POUR LA
GESTION DES CARRIERES DES AGENTS DANS UNE
ENTREPRISE PUBLIQUE »

(Cas de la Régie des Voies Aériennes)

Année Académique 2012 -2013

1

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
UNIVERSITAIRE ET DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE
INSTITUT SUPERIEUR D'INFORMATIQUE,

PROGRAMMATION ET ANALYSE
I.S.I.P.A

B.P.1895
KINSHASA

Yampanya MUTOMBO KALALA

Travail de fin de cycle

Défendu pour l'obtention du titre de Gradué en sciences informatiques. Option : informatique de gestion Directeur : Didier TUENDELE

Ir. Informaticien

2

IN MEMORIUM

· Notre père Jean Lebon KALALA MUKINAYI Wa KALALA ;

· Notre grande soeur Mimi MITONGO Wa KALALA ;

· Et notre petit frère Gédéon MULUMBA Wa KALALA qui se reposent en paix dans l'au-delà.

3

DEDICACE

A notre tendre mère Josée NSEYA TSHIMUKUSUA Wa YAMPANYA pour son amour infini;

A nos très chers frères et soeurs, Cousins et Cousines, neveux et nièces et à toute la famille Jean MUKEBA et NTUMBA Monique ;

A nos très chers camarades et amis.

4

REMERCIEMENTS

Nous remercions le Bon Dieu pour sa bonté et sa fidélité envers nous, car Il nous a procuré sa grâce et sa faveur afin que nous puissions arriver à ce stade, en dépit de tout obstacle.

Nous remercions infiniment notre tante NTUMBA Monique TSHIMVUAKEBA Wa YAMPANYA pour sa bienveillance et sa magnanimité ainsi que toute sa famille.

Nous tenons à exprimer nos sincères remerciements avec un grand plaisir et un grand respect à notre Directeur de travail le CT. Didier TUENDELE MUTOMBO, pour son assistance, sa disponibilité et sa franche collaboration, qui nous ont permis de réaliser ce travail dans les meilleures conditions.

Nos remerciements s'adressent également à tous ceux qui nous ont, de loin ou de près, aidé dans la rédaction de ce travail, qui l'ont lu de une à plusieurs fois et apporté la rigueur et la clarté nécessaire, monsieur MWEMA John et Madame RUMERA MSISA Nadine.

Nous adressons aussi nos remerciements en signe de reconnaissance à tous les professeurs et au corps Administratif de l'Institut Supérieur d'Informatique Programmation et Analyse qui durant les trois années de nos études se sont rendus disponibles, en dépit de leurs multiples occupations, pour nous dispenser de la matière qui nous rend aujourd'hui utile à la société.

Nous exprimons aussi toute notre reconnaissance aux camarades et amis : MUKENDI TSHIMBELA Danny, MILAMBO BANTU Roger, SINGOMA DISSA David, MBUYI NGANDU Fréderic, MUSAWU MUULA Dorcas, KALONJI MUAMBAY Symphorien.

5

0.0. Introduction

Depuis longtemps un bon nombre d'entreprises sont confrontées aux problèmes de la Gestion des Ressources Humaines et des carrières des leurs agents. La solution de ces problèmes passe d'abord par l'élaboration d'un système de gestion bien organisé. Ce qui revient à dire qu'elles doivent structurer les services, fixer leurs relations hiérarchiques, définir les normes de fonctionnement et de conduite du personnel, puis mettre au point une méthode visant à établir une bonne gestion d'une manière plus rationnelle et plus objective.

C'est pourquoi, à la lumière des connaissances acquises pendant toute notre formation, qu'elles soient théoriques ou pratiques, avons jugé opportun de réaliser cette étude, afin de permettre aux entreprises publiques confrontées à ce problème d'y remédier. Notre étude est partie du constat selon lequel la gestion des carrières, à la Régie des Voies Aériennes (R.V.A) est manuelle et nous avons voulu proposer à la place une nouvelle approche, souple, forte et automatique par le biais d'une gestion informatisée.

0.1. Problématique

La problématique est, d'après KUYUNSA BIDUM et SHAMBA KINYAMBA, rejoignant en cela plusieurs autres auteurs, « l'ensemble de questions posées dans un domaine de la science en vue d'une recherche des solutions ».1

Une de données essentielles de notre époque, singulièrement au cours de ces cinquante dernières années, demeure sans conteste l'impératif d'une gestion efficiente et optimale de ressources disponibles. Plus qu'à toute autre période de l'histoire, cette réalité s'impose comme un objectif primordial pour toute personne morale ou physique ayant dans ses attributions le devoir de mener toutes les entités à sa disposition à la révolution et la modernité.

Qu'ils s'agissent des responsables politiques ou de chefs d'entreprises, à cette heure de la mondialisation qui requiert une intensification de la concurrence, devront recourir à des méthodes

1 KUYUNSA et SHAMBA KINYAMA, Cités par Alain NGULU LUKUNDA, mémoire, UPN, 2008.

6

les plus efficaces comme l'informatique, qui constituent plus que jamais une condition de survie.

Le développement de l'informatique a fait évoluer les pratiques de Gestion de Ressources Humaines(G.R.H). Les systèmes d'informations (S.I) permettent un stockage de données sur le personnel facilitant la diffusion des informations aux personnes habilitées et concernées par la problématique de G.R.H.

L'informatisation participe significativement à l'évolution de la G.R.H. Elle contribue au partage de la fonction, à la personnalisation et l'individualisation des pratiques de G.R.H.

L'intranet facilite la communication et la transmission des informations. A titre d'exemple, nous pouvons citer l'état des présences au travail, la gestion des congés et des sessions de formation...

Les progiciels proactifs permettent d'enregistrer des informations, de les capter et de les mobiliser de manière à fournir un résultat fiable en termes de G.R.H. tel que la gestion des carrières ou du personnel...

Le système expert élabore des réponses, en fonction de données collectées, puis fournies à ces logiciels, en stimulant le raisonnement d'un Expert.

C'est dans cet ordre d'idées que toute entreprise poussée par le souci ardent de voir la gestion de leur structure atteindre un niveau significatif de la modernisation, doit se doter d'un outil de gestion fort et efficace qu'est l'informatique.

Qu'en est-il de la Régie des Voies Aériennes, l'une des entreprises publiques importantes de la RDC ? Bien que préoccupé par l'esprit de la révolution et de la modernité, cette entreprise recours encore au traitement manuel dans la gestion des carrières des ses agents, ce mode qui est considéré actuellement obsolète dans la gestion.

Suivant cette grille de lecture, il sera question de dénicher les avantages qu'offre ce nouveau mode dans la gestion des carrières au sein de la RVA, une approche purement révolutionnaire. Notre problématique s'inscrit donc dans ce contexte.

7

En clair, nous nous sommes posé les questions suivantes :

1. L'informatisation de la gestion des carrières permettra -t -elle une gestion efficiente et optimale des Ressources Humaines ?

2. Quels sont les avantages et les désavantages de l'informatisation dans le secteur de la gestion des carrières ?

3. Est -ce cette informatisation pourrait permettre à la Régie des Voies Aériennes de se révolutionner et de se moderniser ?

0.2. Hypothèse

L'hypothèse quant à elle, est une idée conductrice, une réponse provisoire, une tentative d'explication des faits formulés au début d'une recherche et destinée à guider l'investigation pour être enfin infirmée ou affirmée.2

Nous croyons que l'informatisation du service gestion des carrières serait indispensable pour avoir une gestion efficiente et optimale. Et l'implantation d'une base de données serait idéale pour mieux assurer la gestion.

0.3. Choix et Intérêt du Sujet

Faire le choix d'un sujet est un instrument de motivation de la recherche, qui permet à surmonter les difficultés inhérentes de toute recherche scientifique.

a. Le choix du sujet

Les difficultés que rencontrent les autorités et les dirigeants des entreprises ont fait naitre en nous un esprit de révolte qui nous a poussés à effectuer ce choix dans le but de remédier à leurs problèmes.

b. L'intérêt du Sujet

Cette étude présente un intérêt pratique pour nous, car elle va nous aider à vérifier si les théories apprises peuvent être mises en application. Mais aussi et surtout nous servir d'instrument

2 R. KALONDA, Cours de Méthode de recherche scientifique, G2INFO/I.S.I.P.A-Kinshasa,2011-2012, inédite.

8

permettant d'approfondir notre connaissance en tant qu'informaticien finaliste en sciences informatiques, par ailleurs cette étude nous permettra de nous sentir capable de concilier la théorie acquise durant trois années d'études supérieures à la pratique.

0.4. Délimitation du travail

Toute démarche scientifique procède fatalement par un découpage de sa réalité, il n'est pas possible d'étudier, de parcourir tous les éléments du début jusqu'aux extrêmes limites de la terre et jusqu'au début de temps.

Le présent travail s'attèlera à mettre en place une base de données pour la gestion informatisée des carrières des agents dans une entreprise publique, particulièrement la Régie des Voies Aériennes. Notre travail concerne Son bâtiment administratif situé à l'aéroport national de N'dolo/Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Dans le temps notre étude couvre la période allant de 2007 à 2012.

0.5. Méthodes et Techniques utilisées a. Méthodes

Selon Grawitz, la méthode est « l'ensemble des opérations

intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontrer, les vérifier... Elle peut être considérée comme la réalité envisagée ».3

La méthode est une démarche intellectuelle utilisée par le chercheur pour bien mener son étude et atteindre ainsi son objectif.

Dans le cadre du présent travail, la méthode analytique nous permettra de définir les différentes relations qui existent entre différents services.

En outre, la méthode structuro-fonctionnaliste nous permettra à connaitre la structure et le fonctionnement de l'entreprise puis étudier les actes de la gestion.

Et enfin, la méthode historique nous aidera à faire une rétrospection de la gestion des carrières des agents de la R.V.A pendant une certaine succession de temps afin de bien comprendre la présente situation.

3 Grawitz, M, Méthodes des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1996, p.135.

9

4 R. KALOLNDA, Opcit.

b. Techniques

Une technique est un ensemble des moyens permettant aux chercheurs de récolter les informations nécessaires pour son étude.4 Elle peut être définie comme étant l'ensemble d'outils permettant aux chercheurs de mener des investigations dans la quiétude.

Sur ce, en parcourant les différents documents et ouvrages mis à notre disposition, la technique documentaire nous a permis à avoir certaines informations relatives aux objectifs poursuivis dans notre étude.

Quant à la technique d'interview, elle nous a permis par le jeu de questions-réponses avec nos interlocuteurs, d'obtenir la substance essentielle au traitement de notre sujet.

La technique d'observation quant à elle, nous a permis d'observer la faisabilité et l'opportunité d'effectuer notre étude en palpant la réalité de faits.

0.6. Difficultés rencontrées

La rédaction d'un travail scientifique est un exercice difficile, eu égard aux nombreux principes et règles qui la régissent.

Ainsi, les difficultés rencontrées dans l'élaboration de ce travail sont tellement énormes que nous ne pouvons vous en donner toutes en détail ; Qu'à cela ne tienne, nous vous en donnons quelques unes, telles que :

L'insuffisance des moyens financiers et le quasi inaccessibilité à certains documents jugés confidentiels par les dirigeants de la Régie des Voies Aériennes, qui pouvaient nous fournir des amples informations pour notre étude.

0.7. Subdivision du travail

Outre l'introduction et la conclusion, la structure de la présente étude se présente comme suit :

? Le premier chapitre est réservé au traitement de la considération générale et théorique ;

10

? Le deuxième chapitre est consacré à la méthodologique et connaissance de l'existant ;

? Et enfin, le dernier traite de la mise en oeuvre et l'interprétation des résultats.

CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES ET THEORIQUES

I.1. Introduction

Au cours du présent chapitre, nous allons présenter les différentes définitions et théories sur les concepts clés faisant l'objet de notre étude et faire ensuite l'état de la question de notre travail.

I.2. Définition opérationnelle des concepts clés utilisés

a) Une base de données

Selon JEMES MARTIN, Une base de données est une collection des données reliées, stockées ensemble avec moins de redondance possible pour être utilisée par une ou plusieurs applications de façon optimale.5

Claude DELOBEL quant à lui, définit une base de données comme étant un ensemble structuré des données enregistrées sur le support accessible par l'ordinateur pour satisfaire simultanément plusieurs utilisateurs de façon sélective en un temps opportun.6

En résumé, nous pouvons établir la définition suivante pour la base de données :

Une base de données est un ensemble de renseignements se rapportent sur un sujet donné qui répond aux trois critères suivants :

? L'exhaustivité ;

? Le non redondance ; ? Et la structuration.

b) La gestion

La gestion est l'ensemble des actes tendant, dans le cadre d'une politique provisionnelle définie, à déclencher, suivre et contrôler le fonctionnement à cours et à moyen termes des éléments dont dispose l'entreprise pour atteindre le(s) but(s) fixé(s).7

5 JEMES MARTIN, cité par CT Kady MWELWA MANIWA, UPN, cours SGBD, 2009-2010. 6Claude DELOBEL,: Base de données et système relationnel ,Ed,Dunod, Paris 1982. 7 J.M.KASSAMBA, cours d'entrepreneuriat, ISIPA, G3 INFO, 2012-2013, inédit.

11

Types de gestion

Une bonne gestion suppose au préalable une bonne organisation. Cette dernière facilite la gestion dans toutes ses formes : la gestion financière, gestion du personnel, la gestion des carrières, gestion des ressources humaines, etc.

c) Carrières

La carrière se définit comme une suite de fonctions et d'activités liées au travail qu'occupe une personne au cours de sa vie et aux quelles on associe des attitudes et des réactions particulierès.

La carrière est une évolution d'un individu durant sa vie professionnelle à travers une succession de mobilités au sein d'une seule ou plusieurs organisations.8

La mobilité est un changement de poste, d'emploi, de service ou d'entreprise ; Ce changement peut être choisi, imposé, accompagné ou non de changements de statuts hiérarchiques.

Gérer la carrière des salariés, c'est prévoir un ensemble de possibilités qui permettent à l'entreprise de capitaliser les savoirs et savoir faire, de renouveler ses équipes et de satisfaire des besoins à moyen terme ; C'est aussi le moyen d'attirer et fidéliser des compétences spécifiques et recherchées sur le marché du travail.

d) Entreprise

Selon Armand DAYAN, l'entreprise peut être définie selon deux approches.9

1) L'approche pragmatique

L'entreprise est un groupe humain de production autonome, disposant d'un patrimoine, exerçant un effet d'attraction sur son environnement et dont le devenir dépend de la vente du produit de son activité. Etant un groupe humain, les problèmes de motivation, de communication, de contrôle sont donc fondamentaux, et la

8 G. Gutteridge, Z.B. Leibowitz et J.E. Shore, Organizational Career Development: Benchmark for Bulding a World Class Workforce, San Francisco, Jossey-Bass, 1993.

9Armand DAYAN, cite par Jean Marie Lamsa TSHIKUNA TSHIKUNA, TFC, Université Protestante Congo,G3-2007.

12

personnalité du ou des leaders joue un rôle essentiel dans le choix des objectifs et dans la mode d'organisation du groupe.

La production du groupe est l'ensemble des services mis à la disposition de l'utilisateur. Ces services peuvent être antérieurs, concomitants ou postérieurs à la vente.

L'entreprise est autonome, elle détermine elle-même ses objectifs. L'environnement lui fournit des modèles juridiques, techniques, des relations sociales, parmi lesquels elle choisit.

2) L'approche systémique

Faisant référence à la théorie générale des systèmes, l'entreprise peut être analysée comme un système ouvert et adaptif. On entend par système un ensemble de variables liées ayant une finalité.

Quant à nous, nous pouvons définir l'entreprise comme étant une cellule économique où sont combinés, à l'initiative et sous la responsabilité de l'entrepreneur, les facteurs de la production nature, travail et capital en vue de la production de biens et services dans un but de lucre.

e) Entreprise publique

Elle peut être considérée comme étant une institution placée sous l'autorité de l'Etat, mais qui comporte la souplesse d'une entreprise privée ; Cette idée résume le double caractère d'une

entreprise publique qui est une unité juridique, économique et financière affectée à la production des biens et services.10

But de l'entreprise publique

Pour une entreprise privée, c'est un homme d'affaire qui poursuit en toute chose la réalisation des bénéfices financiers, c'est -à -dire un but d'intérêt général qui soit indifférent ou tout au moins indirect.

En revanche, l'action de l'Etat étant centrée sur l'intérêt général, l'entreprise publique est nécessairement vouée à la poursuite d'un but d'intérêt général. Cet objectif reste primordial pour elle, même si, en tant qu'unité économique, l'entreprise publique poursuit aussi le profit et la rentabilité.

13

L'Etat de la question appelé aussi revue de la littérature ou l'Etat de l'art, est une étape dans laquelle l'auteur fait voir s'il ya déjà d'autres personnes qui ont eu à travailler sur le même sujet.

Le monde, avec l'avancée de la technologie et surtout avec l'apparition de l'informatique et le système de gestion, a connu un vrai bouleversement. Cela ne manquera pas d'attirer l'attention des chercheurs qui s'investiront dans l'étude de ce phénomène.

C'est la raison pour laquelle, nous voulons, loin d'être exhaustif dans l'énumération, citer quelques chercheurs qui ont eu à mener des études sur la gestion informatisée.

Ghislaine BAMBA KASUSULA de l'Institut Supérieur d'Informatique Programmation et Analyse (I.S.I.PA) s'est proposé de mener « L'étude de l'automatisation de gestion des carrières des agents » (Cas de RENALSAT) en vue de l'obtention du titre de graduat en sciences informatiques dans les années 2003-2004. Après avoir constaté les failles dans la gestion des carrières des agents de RENALSAT, il a voulu faire la vulgarisation de l'outil informatique et démontrer l'importance de ce dernier dans le domaine de la gestion des carrières.

Jonathan LUMBALA KASHIMBAY avec comme sujet « Informatisation du Système de Gestion de la population dans une Municipalité. » (Cas de la Municipalité de Bandalungwa).11 A voulu proposé un nouveau système de gestion de la population pour ladite municipalité en vue de libérer les autorités de celle-ci du volume du travail auquel elles font face.

Quant à nous, toujours dans le même ordre d'idée que nos prédécesseurs, après avoir constaté les lacunes dans la gestion manuelle des carrières des agents dans le secteur public en général et dans la Régie des Voies Aériennes en particulier, nous avons voulu vérifier si notre inquiétude avait raison d'être et proposer ainsi un autre mode de gestion en ce qui concerne les carrières des agents en vue d'assurer une gestion efficiente et optimale.

11 LUMBALA, K. Jonathan, TFC, ISIPA, 2011-2012.

14

CHAPITRE II. CADRE METHODOLOGIQUE ET CONNAISSANCE DE L'EXISTANT

Section 1. Etude préalable

II.1.1. Présentation de l'entreprise

Dans sa configuration actuelle la Régie des Voies Aériennes « R.V.A » en sigle est une entreprise publique faisant partie des entreprises de porte feuille de l'Etat congolais, ses statuts sont fixés conformément à la loi n° 002-78 du 20 janvier 1978 sur les entreprises publiques.

Son siège social se trouve au croisement des avenues de aérodrome de N'dolo et Joseph KABASELE (EX : Flambeau), dans la commune de BARUMBU à Kinshasa.

II.1.2. Historique de l'entreprise

La Régie des Voies Aériennes « R.V.A » est issue de la transformation de l'ancienne Direction de l'Aéronautique civil. Son histoire est présentée en deux époques.

1) A l'époque coloniale

Les origines de la R.V.A sont liées à l'histoire du transport Aérien au Congo qui remonte en juin 1919 avec la création par le roi belge Albert 1er de la société nationale pour l'étude du transport Aérien (SNETA), société qui exploita pour la première fois la ligne Kinshasa-Stanley ville (actuellement Kisangani) le 1er juillet 1920.

Jadis la R.V.A fonctionnait sous forme d'un service spécialisé qui s'occupait de l'aviation civile. Ce service était composé de trois directions à savoir :

V'

La

direction

de l'administration des travaux ;

V'

La

direction

d'urbanisme ;

V'

La

direction

de l'administration de la communication.

Et puis intervient la création de huit directions spécifiques :

V' Direction bâtiment civile ; V' Direction pont de chaussées ; V' Direction Mécanisation ;

V' Direction Voie navigable ; V' Direction Laboratoire ;

V' Direction Télécommunication ;

15

y' Direction Météorologie aéronautique ; y' Direction Postes.

2) A l'accession du pays à l'indépendance

En 1960, avec la création de nouveaux ministères en République Démocratique du Congo, la R.V.A considérée comme une direction fut attachée au ministère de travaux publics qui assumait à la fois les fonctions du ministère des transports et communication.

Celui-ci avait en son sein les directions ci-après :

y' La direction des Voies Aériennes ;

y' La direction de transport ;

y' La direction des services généraux ;

y' La direction des Voies navigables d'où naitra la Régie

des Voies Fluviales(R.V.F).

En 1965, le ministre des travaux publics convoquera une conférence des ministres provinciaux de travaux publics à Kinshasa, au cours de laquelle les dirigeants de la direction de l'aéronautique civile émirent le voeu de créer un organisme jouissant des différentes prérogatives en matière de l'aviation civile.

Le voeu ainsi émis pour la création de la R.V.A a été examiné par le gouvernement qui a fini par décider de la créer quelques années plus tard. Tenant compte de la nécessité de la doter (R.V.A) des cadres spécialisés et compétents assurant son succès, cadres du reste rares sur le plan national, le gouvernement opta de signer une convention avec le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique à travers(FAA).

Puis de la France par le biais(SOFRAVIA) pour qu'ils mettent à la disposition de la RVA des techniques chevronnés. Il fut nommé comme tout 1er directeur général, Monsieur Ghonda MANGALIBI qui était ingénieur Directeur de l'Aéronautique civile.

Ainsi donc, le travail d'organisation de la R.V.A fut confié à une équipe des Américains et Congolais qui travaillaient au cabinet du ministère des transports et communications.

En juillet 1973 fut promulguée l'ordonnance loi n°73031 portant statuts de la R.V.A. Plus d'un an après, fut nommé au poste de directeur général le chef de mission de FAA, L'américain Daniel MOORE par l'ordonnance n°74302 du 4 Décembre 1974 en remplacement de son Co-patriote Arnold BRIODA.

16

Au cours de ce même mois de décembre, furent révisés les statuts de la R.V.A qui entre en vigueur le 1er janvier 1975.

La convention liant la République Démocratique (du Zaïre à l'époque) par le biais de la Régie des Voies Aériennes au gouvernement Américain(FAA) fut résiliée en Avril 1975 à la suite d'une dénonciation d'un complot monté par les Américains contre le gouvernement du Zaïre ; Monsieur BOLUKA fut ainsi nommé Directeur général par l'ordonnance n°77129.

Ci-après la liste synoptique des Présidents Délégués Généraux(PDG) ou Administrateurs Directeurs généraux (ADG) qui se sont succédé à la tête de la R.V.A.

Il s'agit de :

1) Mr. NGONDA (PDG) ;

2) Mr. Foral SUDI (PDG) ;

3) Mr. Le général de Brigade Arnold Bridon(PDG) ;

4) Mr. Le colonel d'Aviation Daniel MOORE(PDG) ;

5) Mr. BOLUKA W'EKETE (PDG) par l'ordonnance loi n°74303 du
05/12/1974 ;

6) Mr. Le colonel d'aviation Daniel MBUYI MPIANA (PDG) ;

7) Mr. SOMANZA LAMPEMBE (PDG) par l'ordonnance n°78225 du 05/05/1978 ;

8) Mr. MAWETE NTOYA (PDG) ;

9) Mr. BUNDE MBELE (PDG) ;

10) Mr. LUNGELE MASTADJABU (PDG) ;

11) Mr. Le général KIKUNDU OMBALA (PDG) ;

12) Mr. LESSEDDJI NA (PDG) ;

13) Mr. Le général KIKUANDA OMBALA (PDG) par l'ordonnance n°0053 du 27/12/1996.

14) Mr. WANGU BOFOTOLA (PDG) ;

15) Mr. EMMANUEL KUMA MUKOKO (PDG);

16) Mr. JUSTIN OKAKA(PDG);

17) Mr. GERMAIN MUKZNDILUA (ADG) par décret n°268/ du 13/11/1999 ;

18) Mr. BANZA KALONDA (ADG) ;

19) Mr. SIMPLEGE KIBANZA MAYANGA (ADG) par décret n°121/2002 du 08/09/2002 ;

20) Mr. LUNGELE MASTA DJABU (PDG);

21) Mr. CELESTIN KABUYA LUMUNA (ADG) par décret n°05/066/2005 du 03/08/2005 ;

22) Mr. JEAN ACISSE(ADG) ;

23) Mr. Le professeur JUSTIN OKANA N'SIAWI LEBUN(ADG).

17

II.1.3. Objectif de l'entreprise

Rappelons pour mémoire, que la régie des voies aériennes a été crée par l'ordonnance loi n°72/013 du 21 février 1972 ; sous dénomination de Régie des Voies Aériennes.

Elle est dotée de la personnalité juridique et placée sous tutelle de deux ministères : de transport et voies de communication (tutelle technique) et portefeuille (tutelle administrative).

Objectif Social

La régie des voies aériennes est une entreprise publique ayant pour mission de :

? Construire, aménager, entretenir et exploiter les aéroports et leurs dépendances ;

? Assurer la sécurité de la navigation aérienne dans l'espace aérien Congolais ;

? Percevoir pour son compte les taxes et redevances instituées par le gouvernement sur les aéroports et leurs dépendances et procéder aux opérations d'exploitation commerciale de ses matériels et ses installations ;

? Participer, avec les autorités compétentes, à l'élaboration de plan de formation du personnel de l'aéronautique civile.

18

II.1.3.1. ORGANIGRAMME GENERAL

 
 

CONSEIL D'ADMINISTRATION

ADMINISTRATEUR

 
 
 
 
 
 
 
 
 

ADMINISTRATEUR DELEGUE GENERAL

ADMINISTRATEUR DELEGUE ADJOINT

DIVISION SECRETARIAT CENTRAL

DIVISION INFORMATIQUE

DIRECTION RELATION PUBLIQUE

CELLULE D'ETUDE ET DE STRATEGIE

AUDIT INTERNE

 

CONSEIL JURIDIQUE

Source : Bureau Administratif

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

DIRECTION

DIRECTION

DIRECTION

DIRECTION

DIRECTION

DIRECTION

DIRECTION

DIRECTION DES

FINANCIERE

 

TECHNIQUE

 

MAINTENANCE

 

ADMINISTRATIVE

APPROVISION

 

INFRA PISTE ET

 

COMMERCIALE

 

AEROPORTS

 
 
 
 
 
 
 

NEMENT

 

BATIMENT

 
 
 
 

19

II1.4.2. Description des postes

Par la loi n°002/78 du 06 janvier 1978 portant disposition applicables aux entreprises publiques complétée par la loi n°78/200 du 05 mai 1978 portant statuts d'une entreprise publique dénommée la Régie des Voies Aériennes, celle-ci est considérée comme un organisme public à caractère technique et commercial dotée d'une personnalité juridique.

Elle a en son sein des organes ci-après :

?

Organe

de décision ;

?

Organe

de conception ;

?

Organe

d'exécution.

1. L'organe de décision

Cet organe comprend :

· Le conseil d'administration ;

· Le comité de gestion ;

· La délégation générale.

1.1. Le conseil d'administration

Au terme de la loi n°28/002 du 06 janvier1978 portant disposition applicable aux entreprises publiques, le conseil de l'administration de la régie des voies aériennes est composé de huit(8) membres dont deux directeurs de l'entreprise.

Les membres du conseil d'administration sont appelés les administrateurs.

Ils sont nommés par ordonnance présidentielle, et ne peuvent donc être relevés de leur fonction que par le président de la République. Le président de la République nomme parmi les administrateurs un président, souvent cette tache revient à l'administrateur directeur de l'entreprise.

En cas d'empêchement du président du conseil d'administration, l'administrateur directeur général adjoint qui est membre du conseil d'administration peut convoquer les réunions du conseil d'administration.

20

Le conseil d'administration a le pouvoir absolu de poser les actes de l'administration. Il prend toutes les décisions intéressantes de l'entreprise et tous les actes nécessaires à la réalisation de l'objet social de l'entreprise.

Le conseil d'administration délègue au comité de gestion tous les pouvoirs lui permettant d'assurer la gestion des affaires courantes de l'entreprise. Il détermine les directives de cette gestion et en surveille l'exécution.

1.2. Le comité de gestion

Le comité de gestion est composé de :

? L'administrateur Directeur général ;

? L'administrateur General Adjoint ;

? Deux administrateurs de l'entreprise ;

? Un représentant du personnel(le délégué syndical

national).

L'administrateur directeur général de l'entreprise est le président du comité de gestion. Ce dernier veille à l'exécution des décisions du conseil de l'administration et assure la gestion courante de l'entreprise.

Ce comité peut se réunir au moins une fois par semaine et toutes les fois que l'intérêt de la société se fait sentir.

Le représentant du personnel siège au comité de gestion et a droit à une indemnité forfaitaire dont le montant est fixé par l'autorité de tutelle.

1.3. La délégation générale

L'Administrateur Directeur Général est le gestionnaire de l'entreprise. Il est nommé et relevé de ses fonctions par ordonnance présidentielle sur la proposition du ministère ayant les transports dans ses attributions. Il est le président du conseil d'administration et du comité de gestion.

Il dispose des pouvoirs les plus étendus pour gérer les affaires et les biens de la Régie des Voies Aériennes.

Il définit la politique aéronautique en matière d'exploitation de l'espace aérien national, de télécommunication et des infrastructures aéronautique.

21

L'organisation des services ainsi que la liste des effectifs maximum des emplois sont fixés par l'administrateur directeur général, conformément à la convention collective de travail régissant le personnel de la régie des voies aériennes.

L'administrateur directeur général est assisté dans lourdes taches par l'administrateur directeur adjoint.

2. Organe de conception

L'organe de conception est chargé de concevoir des idées pour formuler les décisions. C'est l'organe moteur de l'entreprise. Il donne de meilleures directives, des bonnes lignes de conduites des affaires courantes de la société.

Il est l'organe qui reçoit des ordres qui viennent de l'organe des décisions afin de les analyser, les étudier pour les faire passer à celui chargé de l'exécution.

2.1. Les directions à caractère technique

· La direction d'aéroport,

· La direction d'infrastructures, pistes et bâtiments ;

· La direction technique ;

· La direction de maintenance ;

· La direction de l'aéroport international de N'djili.

2.2. Les directions à caractère administratif

· La direction administrative ;

· La direction de finance ;

· La direction des approvisionnements ;

· La direction commerciale.

3. Organe d'exécution

L'organe de l'exécution est chargé d'exécuter toutes les décisions prises par les instances supérieures qui sont des organes des décisions et de conception.

Cet organe met en application les instructions prises par les organes supérieurs ; ces instructions sont transmises sous forme des décisions ou notes de services à l'intention de l'organe de l'exécution pour une meilleure application.

22

L'organe d'exécution est composé de :

> Aéroports ; > Aérodromes.

2.2.1. Direction administrative 2.2.1.1. Introduction

La Régie des Voies Aériennes (R.V.A) est une entreprise publique faisant partie du portefeuille de l'Etat congolais.

Les statuts sont fixés conformément à la loi cadre n°002/78 du mois de janvier 1978 sur les entreprises publiques tel que nous l'avions vu dans la partie précédente.

2.2.1.2. Mission et tâche de la direction administrative

Sa mission au sein de l'organigramme est de définir et participer à l'élaboration de la politique du personnel adoptée par la direction générale en matière de la gestion des ressources humaines, des relations interprofessionnelles et en assurer l'application.

Ces tâches sont :

Elaborer, proposer et établir les plans et programmes, suivre et contrôler l'application de la politique du personnel édictée par la direction générale.

2.2.2. Les divisions

La direction administrative de la Régie des Voies Aériennes a dans

son sein quatre (4) divisions, à savoir :

>

La

division

rémunération ;

>

La

division

sociale ;

>

La

direction

du personnel Kinshasa ;

>

La

direction

du personnel intérieur.

 

2.2.2.1. Division du personnel Kinshasa 2.2.2.1.1. Mission

Elle assure l'administration et la gestion du personnel de la R.V.A., du traitement des courriers (dossiers) des agents à Kinshasa, nous citons entre autre :

· Les agents de l'administration centrale de Kinshasa ;

· Les agents de l'aéroport international de N'djili ;

23

· Les agents de l'aéroport national de N'dolo.

2.2.2.1.2. Tâches

· Veiller au respect des procédures administratives définies par la hiérarchie ;

· Proposer la modification de l'horaire du travail ;

· Veiller à la bonne tenue des dossiers individuels ;

· Ordonner l'établissement des statistiques collectives (effectifs, grade, fonction, âge, etc.)

· Veiller à la conformité, exactitude et régularité des états de paie ;

· Réaliser le remboursement des dépenses effectuées par les agents et procéder à des retenues légales, réglementaires ou conventionnelles opérées sur la rémunération des agents ;

· Superviser l'élaboration des prévisions en tenant compte des besoins réels des effectifs exprimés par les diverses entités ;

· Procéder à l'analyse des postes et définir la méthode de l'évaluation du travail ;

· Centraliser la cotation de l'ensemble des personnel et établir les données relatives au paiement des anales et promotions.

Ordonner annuellement l'établissement des listes des agents réunissant les conditions de mise à la retraite et veiller à des différentes opérations administratives et financières liées à leurs départs.

Dépendance hiérarchique

Est placée sous les ordres de la direction. 2.2.2.2. Division du personnel intérieur :

Celle-ci joue un rôle prépondérant au sein de l'organisation quant à la rémunération des agents c'est -à -dire c'est une division, qui s'occupe de traitement de salaire de tous les personnels de la Régie des Voies Aériennes. Donc, les agents de l'intérieur et de la capitale (Kinshasa).

24

2.2.2.3. Division sociale

Parmi toutes les organisations modernes ou classiques d'une entreprise, le social en est le coeur, parce qu'il est le facteur qui renforce la cohésion au sein de l'entreprise entre agents et leurs chefs hiérarchiques, voire les agents entre eux.

Cette division a la charge de dossier ayant trait au social des agents en leur assurant une assistance dans les cas notamment de : maladie, décès, cantine de subsistance, ...

2.2.2.4. Division formation

Elle s'emploie à assurer le renforcement des capacités des agents dans plusieurs domaines (administratif, commercial et technique).

Cette division de formation du personnel est constituée de cinq(5) services, à savoir :

> Services de recrutement ;

> Services de GESTION DES CARRIERES ;

> Services de mouvement ;

> Service de dossier ;

> Service de contentieux administratif.

2.2.2.4.1. Service de recrutement(R.V.A) Mission :

Chargé de l'application du plan de recrutement et de mouvement de personnel défini par le directeur administratif dans le cadre de la politique générale de la Régie des Voies Aériennes.

Le service de recrutement qui est la porte d'entrée dans l'entreprise s'occupe de l'engagement professionnel et pratique.

Tâches.

> Elaborer les études en matière de recrutement ;

> Mettre en place des procédures de recherche des candidats ;

> Mettre au point et suivre les méthodes de sélection (batterie de test, entretien) ;

> Superviser les tests de sélection de candidats à l'embauche ; > Veiller à l'accomplissement des formalités d'embauche notamment

la préparation des contrats de travail et la constitution des

dossiers individuels des agents.

25

2.2.2.4.2. Service Relation avec l'extérieur

Ce service coordonne et supervise toutes les activités concernant la gestion des effectifs et les mouvements du personnel dans l'affectation, la mutation, le licenciement, la révocation, la démission, la mise en disponibilité, le détachement, réintégration, le changement de grade ou de fonction, retraite et le décès du personnel.

2.2.2.4.3. Services Dossiers

Le service dossier est la bibliothèque des dossiers de tous les agents de la Régie des Voies Aériennes. Il s'occupe du classement effectif des courriers, des correspondances et lettres du personnel. Pour réussir sa mission les dossiers sont classés par entités suivant l'ordre.

2.2.2.4.4. Service Gestion des Carrières

Le service gestion des carrières Kinshasa est le service principal de la division du personnel Kinshasa qui s'occupe de la vie professionnelle de l'agent depuis son engagement jusqu'à sa retraite.

De façon générale, les tâches suivantes lui sont dévolues :

? Exécuter tous les travaux administratifs nécessaires au fonctionnement quotidien de l'entreprise en matière de gestion du personnel et ceux relatifs à l'application de la politique des carrières définie par la hiérarchie ;

? Recevoir les courriers émanant de la hiérarchie (Division du personnel Kinshasa) ;

? Traiter les dossiers qui sont liés à la gestion du personnel.

Le service gestion des carrières est dirigé par un chef de service et comprend deux grands bureaux principaux qui sont :

? Bureau de traitement de paie et situation familiale ; ? Bureau de contrôle de présence.

26

SERVICE GESTION DES CARRIERES

II.1.5. Organigramme du service Gestion des carrières

BUREAU GESTION DES CARRIERES

BUREAU TRAITEMENT

PAIE

BUREAU CONTENTIEUX ADMINISTRATIF

BUREAU CONTROLE DE PRESENCE

II.1.5.1. Description des postes

Le Service gestion des Carrières est un service attaché à la direction du personnel général et traite de la gestion des ressources humaines.

Il gère au quotidien la carrière des agents selon les annotations données par la hiérarchie.

Il s'occupe en outre de traitement administratif du parcours professionnel des agents.

Il comprend en son sein quatre(4) Bureaux qui sont :

· Bureau gestion des carrières ;

· Bureau traitement paie ;

· Bureau contrôle de présence ;

· Bureau contentieux administratifs.

Le bureau contentieux administratif s'occupe de la gestion de contentieux administratifs, de la rédaction de rapport et correspondances administratives et juridique.

Un contentieux : est un des accords résultant d'une opposition d'opinion d'intérêt.

Les sources des contentieux sont nombreuses, on peut citer :

La contestation d'une sanction administrative :

?

La

réclamation

de grade ;

?

La

réclamation

d'un décompte final ;

?

La

réclamation

d'un avantage dû.

 

27

Bureau gestion des carrières Chargé de traiter et examiner :

y' Toutes les correspondances liées à la gestion du personnel ;

y' La réponse à réserver aux correspondances envoyées par les agents sous forme de rédaction et cela suivant les annotations de la hiérarchie ;

y' L'examen et l'analyse des certains courriers administratifs liés aux réclamations divers des agents et faire rapport à l'autorité sous forme de suggestion, proposition...

y' L'exploitation de rapport d'activité émanant des entités (aéroportuaire) dépendant de la division personnel de Kinshasa sur l'aspect gestion du personnel en vue d'une synthèse à la hiérarchie.

Bureau traitement paie

Ce bureau a pour tâches :

y' préparer des projets de note de mécanisation dans le système paie (cas des nouvelles unités) les avantages dû aux cadres et agents, les suppressions du système paie.

y' Préparer la note destinée à la division rémunération se rapportant à tous les avantages (indemnités, prime, promotion, changement d'équipe) et les désavantages (les retenus à la source, suppression des avantages) pouvant influencer la rémunération du personnel ;

y' Recevoir et examiner toutes les réclamations du personnel et proposer la régularisation par la direction rémunération ;

y' Regrouper le bulletin de signalement (cotation de cadre et agent) et établir les données relatives au paiement des anales ;

y' Veiller à l'exactitude de l'application de toutes les notes de paie transmises à la direction informatique.

Bref, ce bureau s'occupe des applications qui engagent la vie des cadres et agents.

Bureau traitement situation familiale (SIFA)

Le traitement de SIFA reçoit les courriers tel que :

· Les actes des naissances et leurs certificats ;

· Les actes des mariages ;

· Les certificats de décès des époux et des enfants ;

28

· Les attestations de Scolarité des enfants ;

Le bureau SIFA s'emploie aussi à :

> Procéder à la vérification de document ci -dessous énumérés.

> Mécaniser les actes d'états civil des agents, des enfants et

des nouveaux nés ;

> L'enlèvement du système paie des enfants ayant dépassé l'âge de

la majorité (18 ans).

Le bureau contrôle de présence

+ Réceptionne les listes de présences de toutes les directions de mises à pied y compris celles de présences de l'aéroport de N'djili ;

+ Exploite ces listes pour relever les absences en vue de précéder aux (calculs de salaires);

+ S'occupe de suivi de congé annuel, de congé de circonstance et repos médical des agents ;

+ Etablit le note à la division rémunération chaque mois pour retenir les nombres de jours d'absences ;

+ Dresse le rapport mensuel ou trimestriel des jours des absences, mises à pied, congé médical.

Au finish, l'on procède au calcul des salaires Commis aux écritures

Il est chargé de recevoir les courriers venant du secrétariat de la division du personnel de Kinshasa pour le traitement.

Il enregistre dans le cahier d'entrée et présente au chef de service pour orientation et exécution auprès de ses subalternes.

29

II.1.6. Circuit de circulation des informations

II.1.6.1. Narration

Comme on dit souvent que diriger c'est prévoir, tout doit commencer par une idée. Sur ce, le conseil supérieur d'administration se réunit régulièrement pour savoir :

> Quels sont les objectifs stratégiques et organisationnels pour

les deux ou trois prochaines années ;

> Quelles sont les compétences, les connaissances et l'expérience

qui seront requises pour relever ces défis ;

> Quelles exigences se posent en matière de recrutement ;

> L'organisation -a -t -elle les attributions nécessaires pour

relever ces défis.

Le conseil supérieur s'attèlera aussi à :

+ Utiliser et développer le potentiel humain dont elle dispose ;

+ Améliorer sa flexibilité ;

+ Renforcer la culture de l'entreprise ;

+ Modéliser les employés en vue de l'atteinte de ses objectifs.

Après qu'il ait fini à diagnostiquer le problème de l'entreprise, le directeur peut :

+ Initier le recrutement s'il y a des postes vacants ;

+ Procéder à la mécanisation des nouveaux recrus, c'est -à -dire les intégrés dans le système paie, Procéder à la retraite, et examiner le cas litigieux ;

+ Organiser la formation pour le renforcement des capacités du personnel ;

+ Procéder au recyclage des agents qui accuseraient une certaine faiblesse.

+ Refaire la mise en place générale ;

+ Favoriser la promotion des agents qui le méritent et sanctionner négativement ceux qui ne s'adonnent pas plus au travail.

Pour tous les cas administratifs (réclamation de grade, de salaire, ou tout autre avantage) qui concernent les agents, ces derniers devraient s'adresser à la hiérarchie à travers une lettre administrative y afférente.

Cette lettre sera soumise à la hiérarchie directe de l'agent pour visa avant d'être déposée au secrétariat général pour solliciter la sanction du directeur.

30

Le directeur examinera les (la) demande (s), voire les revendications de l'agent, qu'il transmettra sous forme des notes de service au service gestion des carrières pour être traitée et les faire exécuté ensuite par le service concerné.

Le service gestion des carrières traite les recommandations et envoie les solutions au service concerné pour l'exécution, puis établit un rapport qui sera adressé au directeur.

Et la réponse sera aussitôt envoyée au concerné.

NB : Chaque fin de l'année, le service gestion de carrières, par le biais de son chef, établit un rapport annuel de toutes les opérations administratives effectuées durant toute l'année.

II.1.6.2. Diagramme de contexte

Dans le modèle conceptuel de communication, la première étape d'une étude de l'existant nous permet de modéliser les habitudes de travail dans l'organisation concernée.

Elle permet de :

· Délimiter le domaine étudié ;

· Réduire la complexité en sous problèmes traités individuellement ;

· Identifier les échanges d'informations entre les différents acteurs ;

· Modéliser les échanges d'informations entre les différents acteurs ;

· Identifier les acteurs internes et externes.

Flux d'informations

Représenté par une flèche entre deux acteurs, traduit l'échange des informations entre deux acteurs

Acteurs externes

Eléments externes avec lesquels le système échange des flux d'informations représentés par un ovale pointillé.

Flux d'informations

Acteurs externes

Organisation

31

Acteurs internes

Acteurs internes est un acteur faisant partie du système d'information étudié,

Si le système est complexe, on peut considérer un acteur interne comme un sous-domaine de ce domaine dans un nouveau MCC(Modèle Conceptuel de Communication).

Il est représenté par un ovale à trait plein.

Flux d'informations

Acteurs internes

Organisation

SERVICE GESTION DES CARRIERES

CONSEIL SUPERIEUR D'ADMINISTRATION

SECRETARIAT

DIRECTEUR

Prend les décisions ; Demande l'exécution de décision prise.

Prend les notes de décision prise ; Envoie au service gestion de carrières pour l'exécution

Prend les notes et traite les décisions

Demande au secrétariat d'informer les concernés

Informe aux agents

AGENTS

Relativement à notre étude, le diagramme de contexte se représente de la manière suivante : un volet pour représenter la situation lorsque le conseil d'administration initie l'opération et un autre volet lorsque l'initiative vient des agents.

Premier volet (Lorsque la décision émane du conseil supérieur de l'administration)

32

Deuxième Volet (Lorsque la décision émane de l'agent)

 

Dépose la lettre de demande. Reçoit les demandes des agents ; Trouve les dossiers ; Dépose les dossiers auprès du directeur

 

Examine les dossiers ; Ordonne au service gestion des carrières de traiter les recommandations et le faire exécuter par le service concerné

 

Traite les recommandations fait par le directeur par le service concerné

 

Exécute les ordres
Etablit un rapport

 

AGENTS

DIRECTEUR

SERVICE GESTION DES CARRIERES

SERVICE
CONCERNES

SECRETARIAT

II.1.6.3. Diagramme de Flux

Le modèle conceptuel de la communication permet de compléter le diagramme de contexte en décomposant l'organisation en une série d'acteurs et flux. En rapport avec notre travail, le diagramme de flux se présente de la manière suivante :

33

Diagramme de flux Premier volet (Lorsque la décision émane du conseil supérieur de l'administration)

F 8 : Exécution de la note et la

F 3: Dépose la lettre de demande

F 4 : Accuse réception

SERVICE CONCERNE

F7: Traitement de la note d'exécution et son envoi pour être exécution

F 1 : Dépot de la lettre pour visa

AGENT

F 2 : Etablissement d'un rapport

F 2 : Visa de la lettre

CERVICE GESTION

SECRETARIAT

F7: Etablissement de rapport

F10: Etablissement de rapport

F6: Examen du dossier et Envoie la note d'exécution

ADG

F5: Vérification de la lettre et transmission de dossier de l'agent

transmission de la réponse à l'agent

34

F1 : Prise de décision et envoi de note des décisions prise pour les faire exécuter

CONSEIL DE
L'ADMINISTRATION

ADG

F5: Etablissement d'un rapport

AGENT

F2 : Envoi les notes de décisions prises

SERVICE GESTION DES CARRIERES

F3: Informe

SE CRETARIAT

F3: Exécution les notes de décisions et envoi pour

Diagramme de flux Deuxième Volet (Lorsque la décision émane de l'agent)

35

LA MATRICE DE FLUX

La matrice des flux est une représentation matricielle des acteurs et des flux échangés.12

Les acteurs forment les lignes et les colonnes du tableau. Situé en ligne, l'acteur a un rôle d'émetteur de flux ; situé en colonne, il a un rôle de destinataire de flux, les flux sont indiqués dans les « cases » du tableau, à l'intersection de la ligne acteur-émetteur et la colonne destinataire. La matrice des flux est un outil de synthèse nous permettant d'avoir une vision synthèse sur l'ensemble des flux du domaine considéré.

Premier Volet (Lorsque la décision émane du conseil supérieur de l'adminstration)

EMETTEUR

RECEPTEUR

AGENT

SECRETAIRE

ADG

SERVICEGESTION
CARRIERES

SERVICE CONCERNE

AGENT

 

Dépose la lettre
de demande

 

-Dépose la

lettre pour

visa

Exécution de la note et
réservation à l'agent

SECRETAIRE

-Accuse réception

 

Vérification de la lettre

et transmission de dossier

de l'agent

 
 

ADG

 
 
 

Examine le

dossier et

envoi la note
d'exécution

 

SERVICE GESTION
CARRIERES

Visa de la lettre

 

Etablissement de rapport

Traite les

notes

d'exécutions

et envoi pour
être exécuter

Etablir un rapport

SERVICE CONCERNE

 
 
 

12 Prof Jeampy MBIKAYI MPANYA, Cours méthode d'analyse informatique II, ISIPA, 2012-2012, inédit.

36

Deuxième Volet (Lorsque la décision émane de l'agent)

EMETTEUR

RECEPTEUR

AGENT

SECRETAIRE

ADG

SERVICE GESTION
CARRIERES

SERVICE
CONCERNE

CONSEIL
D'ADMINISTRA
TION

AGENT

 
 
 
 
 
 

SECRETAIRE

Informe

 
 
 
 
 

ADG

 
 
 

Envoi les notes

de décisions
pour l'exécution

 
 

SERVICE GESTION CARRIERES

 

Exécute et envoi pour

informer à l'agent

Etablissement de rapport

 
 
 

SERVICE CONCERNE

 
 
 
 
 
 

CONSEIL

D'ADMINISTRATION

 
 

Prise de décisions et envoi des

notes de décisions pour les faire exécuter

 

a) Rôle : Permet de mécaniser un nouvel agent, c'est -à -dire l'intégrer dans le système paie ;

37

II.1.6.4. Description des flux

Deuxième Volet (Lorsque la décision émane du conseil supérieur de l'administration)

 

Acteurs
Emetteurs

Acteurs
Récepteurs

Documents

Distances

F1

AGENT

SECRETARIAT SERVICE GESTION DES CARRIERES

Lettre de demande

#177; 4m

F2

SECRETARIAT SERVICE GESTION DES CARRIERES

AGENT

Lettre de demande paraphée

#177; 4m

F3

AGENT

SECRETARIAT

Lettre de demande paraphée

#177; 12m

F4

SECRETARIAT

AGENT

Photocopie de lettre scellée

#177; 20m

F5

SECRETARIAT

ADG

Dossier de l'agent

#177; 20m

F6

ADG

SECRETARIAT SERVICE GESTION DES CARRIERES

Note d'exécution

#177; 4m

F7

SERVICE GESTION DES CARRIERES

SERVICE CONCERNE

Note d'exécution

#177; 4m

F8

SERVICE CONCERNE

AGENT

Document spécifique selon opération effectuée

#177; 20m

F9

SERVICE CONCERNE

SERVICE GESTION DES CARRIERES

Rapport

#177; 12m

F10

SERVICE GESTION DES CARRIERES

ADG

Rapport

#177; 50m

Deuxième Volet (Lorsque la décision émane de l'agent)

 

Acteurs
Emetteurs

Acteurs
Récepteurs

Documents

Distances

F1

CONSEIL DE L'ADMINISTRATION

ADG

Note de décisions prises

#177; 4m

F2

ADG

SERVICE GESTION DES CARRIERES

Note de décisions prises

#177; 4m

F3

SERVICE GESTION DES CARRIERES

SECRETARIAT

Note d'exécution

#177; 12m

F4

SECRETARIAT

AGENT

Lettre

d'information

#177; 20m

F5

SERVICE GESTION DES CARRIERES

ADG

Rapport

#177; 20m

II.1.7. Etude de documents utilisés

Document 1 : Note de mécanisation des nouvelles unités

38

b) Modèle : voir l'annexe I

c) Description

Code

Désignation

Nature

Taille

Ent

Entête

AN

100

Nom & Pnom

Nom et post-nom

AN

40

Matri

Matricule

AN

10

GD

Grade

AN

5

EQ

Equipe

AN

20

Datmec

Date de mécanisation

Date

10

Datnais

Date de naissance

Date

10

Dateng

Date engagement

Date

10

Sexe

Sexe

AN

1

Prov

Province d'origine

AN

20

Affect

Affectation

AN

20

Nivetude

Niveau étude

AN

5

Quali

Qualification

AN

20

Fonct

Fonction

AN

20

Sifa

Situation familiale

AN

10

Primdipl

Prime de diplôme

AN

10

Code

Code

AN

5

Document 2 : Note d'exécution des avantages et désavantages ou note de paie ;

a) Rôle : Permet à la division rémunération d'avoir des idées sur tous les frais à payer aux agents.

b) Modèle : Voir l'annexe II

c) Description

Code

Désignation

Nature

Taille

Ent

Entête

AN

100

Num

Numéro

N

6

Nom & Pnom

Nom et post-nom

AN

40

Matri

Matricule

AN

10

GD

Grade

AN

5

EQ

Equipe

AN

20

Opexet

Opération à exécuter

AN

50

Document 3 : Note de calcul des anales

a) Rôle : Permet au service rémunération de payer de personnes selon leur cotation mensuel.

b) Modèle : Voir l'annexe III

39

c) Description

Code

Désignation

Nature

Taille

Ent

Entête

AN

100

Num

Numéro

N

6

Nom & Pnom

Nom et post-nom

AN

40

Matri

Matricule

AN

10

GD

Grade

AN

5

EQ

Equipe

AN

20

Cot

Cotation

N

3

Obs

Observation

AN

50

Document 4 : Note de retenu sur salaire ou avance sur salaire

a) Rôle : Permet à la division rémunération de retenir sur le salaire des agents une certaine somme d'argent pour tel ou tel autre motif

b) Modèle : Voir l'annexe IV

c) Description.

Code

Désignation

Nature

Taille

Ent

Entête

AN

100

Num

Numéro

N

6

Nom & Pnom

Nom et post-nom

AN

40

Matri

Matricule

AN

10

GD

Grade

AN

5

EQ

Equipe

AN

20

MontR

Montant à retenir

N

7

Les autres documents ci -après n'ont pas été mis à notre disposition et ne seront donc pas pris en compte dans notre travail :

· Note de congé de maternité ;

· Les accordéons ;

· Le net à payer ;

· Note de décisions de service prise par les autorités ;

· Liste de présence ;

· Note de mécanisation numéro compte bancaire ;

· Note de paiement pécule de congé ; etc.

40

II. 1.8. Etude des moyens de traitements utilisés II. 1.8.1. Moyens humaines

 

POSTE & FONCTION

TACHES &
ATTRIBUTIONS

NIVEAU
D'ETUDE

ANCIENNETE

01

CHEF DE SERVICE

Coordonne toutes les activités.

L2

__

02

CHEF DE BUREAU TRAITEMENT PAIE

Traite la paie des agents

L2

7

03

CHEF DE BUREAU

CONTROLE DE PRESENCE

Gère les listes des présences des agents de tous les services

__

__

04

CHEF DE BUREAU GESTION DES CARRIERES

traite tous les courriers

administratifs

L2

7

05

CHEF DE BUREAU

TRAITEMENT CONTENTIEUX ADMINISTRATIFS

Traite tout conflit entre les agents et la R.V.A.ou entre les agents eux-mêmes

L2

7

06

DEUX AGENTS CHARGES DE TRAITEMENT SIFA

traite les situations familiales des agents

G3

15

II.1.8.2. Moyens Matériels

 

Noms

Matériels

Nombre

Marque

Nbre de
personnes

Année

d'acquisition

Etat

1

Ordinateur portable

1

HP620

1

2008

BON

2

Ordinateur fixe

1

HP620

1

2008

BON

3

Imprimante

1

HP office jet 6000

1

2008

BON

41

II.1.9. Critiques de l'existant

II.1.9.1. Aspects positifs

La gestion des carrières est un exercice crucial qui entre dans le cadre de la routine administrative de la Régie de Voies Aériennes en tant qu'entreprise publique.

Au cours de notre étude, Nous avons noté des aspects positifs suivants :

? Le respect de la hiérarchie et des attributions ;

? Le respect de la ponctualité c'est -à -dire aucun agent ne peut quitter le service tant qu'il n'est pas encore l'heure d'arrêt du travail ;

? Les retardataires sont soumis à une sanction ;

? Chaque agent est prêt à exécuter l'ordre venant de son chef hiérarchique ;

? Et la compétence des agents est mise à l'épreuve dans l'exécution des taches qui sont les leurs quel que soient les conditions dans lesquelles ils travaillent.

II.1.9.2. Aspects négatifs

Nous n'avons pas bien de choses à critiquer négativement sur le fonctionnement du service gestion des carrières, en dehors du traitement manuel qui est considéré aujourd'hui comme un vice dans la gestion des carrières des agents.

Qu'à cela ne tienne, Nous avons remarqué un certain disfonctionnement dans l'exécution des certaines taches. Et aussi l'absence à répétition des certains matériels tels que : Cartouches, qui freinaient des temps en temps l'impression des documents.

Et surtout, le manque d'un instrument de gestion moderne qui permet la facilité, la rapidité et l'efficacité dans la gestion, qui est le système de gestion informatisé, c'est -à -dire la R.V.A fait toujours recours au système manuel avec toute sa lourdeur dans l'élaboration des projets.

42

II.1.10. Proposition des solutions nouvelles II.1.10.1. Solution manuelle réorganisée

Nous proposons aux autorités de la Régie des Voies Aériennes de mettre à la disposition de chaque agent les moyens nécessaires pouvant lui permettre d'exécuter ses tâches sans aucune contrainte. Mettre à la disposition du service gestion des carrières les matériels qui peuvent aider les agents à faire le travail dans la quiétude et de manière efficiente.

II.1.10.2. Solution informatique

Dans le cadre de ce travail, la solution informatique ne consiste pas seulement à doter au service gestion des carrières des matériels informatiques, mais plutôt la mise en place d'une base de données, d'un logiciel capable de rendre les tâches de la gestion des carrières automatiques. Celle -ci doit être secondée par l'implantation d'un réseau informatique qui facilitera la consultation, le traitement et le partage(ou échange) de données et ressources disponibles entre les différents postes.

II.1.10.3. Choix d'une solution

Comme nous pouvons le constater, l'informatisation d'un système ne peut pas exclure totalement le vieux traitement manuel. Car celui -ci est indispensable dans toute activité de l'homme.

C'est pour cette raison que nous suggérons aux autorités de la Régie des Voies Aériennes de mettre en place un système de gestion hybride dont le traitement se fait d'un côté manuellement pour les tâches qui sont incompatible avec l'informatique et de l'autre côté un système informatique pour les tâches compatibles à l'informatisation.

Section 2 : Etude détaillée II.2.1. Généralités

L'étude préalable, en proposant des solutions, a permis au groupe de pilotage de choisir le profil général du futur système d'information.

Cependant, les spécifications élaborées sont insuffisantes pour permettre une réalisation immédiate. L'étude détaillée viendra donc étendre l'étude préalable avec pour objectifs :

? La description de tous les processus composant le fonctionnement du futur système ;

? La définition exhaustive des informations utilisées et
mémorisées ;

43

? La spécification complète des tâches à effectuer, en particulier pour celles à informatiser ;

? La description des procédures exceptionnelles, les phases transitoires et le fonctionnement dégradé.

L'étude détaillée permet, en outre, de spécifier l'intégralité du fonctionnement du futur système d'information organisationnel. Elle produit ainsi un véritable cahier des charges utilisateurs et constitue la base de l'engagement que prend le concepteur vis -à -vis de l'utilisateur.13

Dans le cadre de notre travail, nous ne nous limiterons qu'aux trois premiers objectifs de l'étude détaillée en les réduisant essentiellement au raisonnement de la méthode Merise (cycle d'abstraction) et donc à la conception du système d'information organisationnel.

La conception du système d'information organisationnel correspond à la préoccupation de description du système d'information indépendamment des aspects techniques liés à l'informatisation du système14. Elle comporte deux niveaux de description :

? Le niveau conceptuel ;

? Le niveau organisationnel.

II.2.2.Règles de gestion

Les règles de gestion sont des lois qui, à l'échelle de l'entreprise vont s'appliquer systématiquement dans divers cas qu'elles sont censées régir.

Elles servent à déterminer l'ensemble des règles à respecter pour les actions. Relativement à notre travail, les règles de gestion suivantes ont été établies :

1) Un agent possède un ou plusieurs grades ; Un grade est possédé par un ou plusieurs agents.

2) Un agent est originaire d'un secteur ;

D'un secteur sont originaires un ou plusieurs agents.

3) Un secteur se trouve dans un territoire ;

Dans un territoire se trouvent un ou plusieurs secteurs.

4) Un territoire se trouve dans un district ;

Dans un district se trouvent un ou plusieurs territoires.

5) Un district se trouve dans une province ;

· 14 Michel DIVINE, parlez-vous Merise, Ed. Les éditions du Phénomène, Paris, 2008.

44

Dans une province se trouvent un ou plusieurs districts.

6) Une province se trouve dans un pays ;

Dans un pays se trouvent une ou plusieurs provinces.

7) Un agent exerce une ou plusieurs fonctions ; Une fonction est exercée par un ou plusieurs agents.

8) Un agent travaille dans un ou plusieurs services ; Dans un service travaillent un ou plusieurs agents.

9) Un agent bénéficie de zéro ou plusieurs promotions ; Une promotion est bénéficiée par un agent.

10) Une promotion se réfère à un grade ;

A un grade se réfèrent une ou plusieurs promotions.

11) Un agent est concerné par zéro ou plusieurs mutations. Une mutation concerne un agent.

12) Une mutation se fait dans une province ;

Dans une province se font une ou plusieurs mutations.

13) Un agent a zéro ou une retraite ; Une retraite peut être eue par un agent.

14) Un agent suit de zéro ou plusieurs formations ; Une formation est suivie par un ou plusieurs agents.

15) Un agent assume zéro ou plusieurs intérims ; Un intérim est assumé par un agent.

16) Un intérim concerne une fonction ;

Une fonction est concernée par un ou plusieurs intérims.

17) Un agent bénéficie zéro ou plusieurs missions ; Une mission est bénéficiée par un ou plusieurs agents.

18) Un agent est concerné par zéro ou plusieurs congés ; Un congé concerne un agent.

19) Un congé est lié à un type de congés ;

A un type de congés sont liés un ou plusieurs congés.

20) Un agent se réfère à zéro ou plusieurs actions disciplinaires ; A une action disciplinaire se réfère un agent ;

21) Un service dépend d'une division ;

D'une division dépendent un ou plusieurs services.

22) Une division se trouve dans une direction ;

Dans une direction se trouvent une ou plusieurs divisions.

23) A un agent se réfère zéro ou une démission ; Une démission se réfère à un agent.

45

II. 2.3. Recensement et description sémantique des Objets II.2.3.1. Recensement des objets

De par les techniques d'interview et documentaire, nous avons pu recenser les objets suivants :

1) Agents ;

2) Grades ;

3) Fonctions ;

4) Secteurs ;

5) Territoires ;

6) Districts ;

7) Provinces ;

8) Pays ;

9) Services ;

10) Divisions ;

11) Directions ;

12) Promotions ;

13) Mutations ;

14) Formations ;

15) Retraites ;

16) Intérims ;

17) Congés ;

18) Types congé ;

19) Action disciplinaires ;

20) Missions ;

21) Démission.

II.2.3.2. Description sémantique des objets

1. Agents

2.
Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

Matri

3.

Matricule

10

AN

#

Nom

Nom

30

AN

 

Pnom

Post-nom

30

AN

 

Pren

Prénom

30

AN

 

LieuN

Lieu de naissance

20

AN

 

DateN

Date de naissance

10

DATE

 

Sifa

Situation familiale

15

AN

 

Adres

Adresse

50

AN

 

DatEng

Date engagement

10

DATE

 

NivEtud

Niveau d'étude

5

AN

 
 

4. Grades

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

Codeg

Code grade

5

AN

#

Desig

Désignation grade

20

AN

 

46

5. Fonctions

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

CodF

Code fonction

5

AN

#

DesiF

Désignation fonction

20

AN

 
 

6. Services

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

Codes

Code service

5

AN

#

Desis

Désignation service

20

AN

 
 

7. Divisions

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

Coddiv

Code division

5

AN

#

Desidiv

Désignation division

20

AN

 
 

8. Directions

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

Codedir

Code direction

5

AN

#

Desidir

Désignation direction

20

AN

 
 

9. Secteurs

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

Codedir

Code secteur

5

AN

#

Desidir

Désignation secteur

20

AN

 

8.Territoires

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

Codterrit

Code territoire

5

AN

#

Desiterrit

Désignation territoire

20

AN

 

47

9. Districts

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

Coddist

Code district

5

AN

#

Desidist

Désignation district

20

AN

 
 

10. Provinces

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

Codeprov

Code province

5

AN

#

Desiprov

Désignation province

20

AN

 
 

11. Pays

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

Codepa

Code pays

5

AN

#

Desipa

Désignation pays

20

AN

 
 

12. Promotions

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

Numpromo

Code promotion

5

AN

#

Datepromo

Désignation pays

10

DATE

 
 

13. Retraites

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

NumRetraite

Numéro Retraite

5

AN

#

Dateret

Date Retraite

10

DATE

 

Decptfin

Décompte final

8

N

 
 

14. Mutations

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

NumMut

Numéro mutation

5

AN

#

DatedbMut

Date début

10

DATE

 

DatefMut

mutation

10

DATE

 
 

Date fin mutation

 
 
 

48

15. Formations

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

Numform

Numéro formation

5

AN

#

Desiform

Désignation formation

20

AN

 

Datedbform

Date début formation

10

DATE

 

Datefform

Date fin formation

10

DATE

 

Cot

Cotation

3

N

 
 

16. Interims

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

NumInt

Numéro intérims

5

AN

#

Datedbint

Date début intérim

10

DATE

 

Datefint

Date fin intérim

10

DATE

 
 

17. Congés

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

NumConge

Numéro congé

5

AN

#

Datedbcge

Date début congé

10

DATE

 

Datefcge

Date fin congé

10

DATE

 
 

18. Types Congés

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

Codtype

Code type

5

AN

#

Desitype

Désignation type

20

AN

 
 

19. Actions displinaires

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

NumAct

Numéro action

5

AN

#

Desiact

Désignation action

20

AN

 

Dateact

Date action

10

DATE

 
 

20. Missions

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

NumMis

Numéro mission

5

AN

#

DatedbMis

Date début mission

10

DATE

 

DatefMis

Date fin mission

10

DATE

 

MotMis

Motif Mission

20

AN

 

49

21. Demissions

Code

Désignation

Taille

Type

Identifiant

Numdemis

Numéro démission

5

AN

#

Datedemis

Date démission

10

DATE

 

Motdemis

Motif démission

20

AN

 

II.2.4. Recensement des relations

La relation ou association est un lien sémantique entre une ou plusieurs entités ; L'association peut être réflexive, de préférence binaire. Elle peut également être porteuse d'une ou plusieurs propriétés.15

Les associations se présentent dans une ellipse (ou un rectangle aux extrémités rondes, reliées par des traits (pattes) aux entités qu'elles lient logiquement.

Voici représenter ci -dessous la liste des associations formant les liens entre nos différentes entités.

 

RELATIONS OU

ASSOCIATIONS

OBJETS LIES

1

Etre originaire

Agents & Secteurs

2

Se trouver1

Secteur & Territoire

3

Se trouver2

Territoire & District

4

Se trouver3

Districts & Provinces

5

Se trouver4

Provinces et Pays

6

Posséder

Agents & Grades

7

Exercer

Agents & Fonctions

8

Travailler

Agents & Services

9

Bénéficier1

Agents & Promotions

10

Se référer1

Promotions & Grades

11

Concerner1

Agents & Mutations

12

Se faire

Mutations & Province

13

Avoir

Agents & Retraites

14

Suivre

Agents & Formations

15

Assumer

Agents & Intérims

16

Concerner2

Intérims & Fonctions

17

Bénéficier

Agents & Missions

18

Concerner3

Agents & Congés

19

Lier

Congés & Types congés

20

Se référer2

Agents & Actions disciplinaires

21

Dépendre

Services & Divisions

22

Se trouver5

Divisions & Directions

23

Se référer3

Agents & Démissions

15 DI GALLO Frédéric, Méthodologie du système d'information-MERISE Cours du Cycle Probatoire, CNAM ANGOULEME, 2000-2002 Page 25.

50

II.2.5. Détermination des cardinalités

Le terme cardinalité dans le fonctionnalisme entité relation traduit la participation des occurrences d'une entité type dans les occurrences d'une relation type.

Cette participation est analysée par rapport à une occurrence

quelconque de l'entité type et s'exprime par deux valeurs : La
cardinalité minimum et la cardinalité maximum.

Bien que des valeurs quelconques puissent être affectées à ces cardinalités, certaines valeurs typiques caractérisent les situations les plus courantes :

? Cardinalité minimum = 0 certaines occurrences de l'entité type ne participent pas à la relation ; C'est une participation optionnelle ;

? Cardinalité minimum = 1 Toute occurrence de l'entité type participe au moins une fois aux occurrences de la relation ; C'est la participation obligation ;

? Cardinalité maximum= 1 Quand une occurrence de l'entité type participe à la relation, elle n'y participe qu'une fois tout au plus ; C'est l'unité de participation.

Se trouver1

Cardinalité maximum = N Quand une occurrence de l'entité type participe à la relation, elle peut y participer plusieurs fois ; C'est une multiplicité de participation.

1,1

1,n

SECTEURS

Codsect

TERRITOIRE

Codeterri

1,n

1,1

trouver2

SECTEURES

Codeterri

STRICTS

Coddistr

1,1

1,1

1,n

SECTEURES

Coddistr

PROVINCES

Codeprov

PROVINCES

Codeprov

Trouver3

Trouver4

1,n PAYS

Codepa

AGENTS

1,n

GRADES

1,n

Matri

Codeg

AGENTS

1,n

FONCTIONS

1,n

Matri

CodFonct

AGENTS

1,n

SERVICES

1,n

Matri

Codsev

51

Posséder

Exercer

Travailler

DatdebServ DatFinServ

DatdebGrad DatFinGrad

DatdebFct DatFinFct

AGENTS

Matri

PROMOTIONS

Numpromo

AGENTS

Matri

Bénéficier1

Se référer1

Concerner 1

PROMOTIONS

Numpromo

GRADES

Codeg

MUTATIONS

Nummut

Matri

RETRAITES

NmRetr

0,1

0,1

Avoir

AGENTS

Matri

DatdebFor DatFinFor

Suivre

FORMATIONS

NumForm

1,n

1,n

1,1

Se faire

MUTATIONS

Nummut

PROVINCES

Codeprov

AGENTS

0,n

1,1

0,n

1,1

1,n

1,1

0,n

0,n

AGENTS

Numint

Bénéficier2

DatDebMis DatFinMis

FONCTIONS

CodeFonct

MISSIONS

Nummis

Matri

1,n

1,1

Concerner2

INTERIMS

0,n

1,1

Concerner

CONGES

CodeFonct

Matri

AGENTS

1,n

1,n

1,1

Assumer

52

AGENTS

Matri

INTERIMS

Numint

TYPECONGE

Codetypecge

1,1

Lier

CONGES

Numconge

1,n

1,1

0,n

Se référer2

AGENTS

Matri

ACTIONDISCIPLINAIRE

Numact

SERVICES

Codserv

1,1

1,n

Dépendre

DIVISIONS

Coddiv

DIVISIONS

Coddiv

1,1

1,n

Se trouver5

DIRECTIONS

Coddirec

1,1

AGENTS

Matri

DEMISSIONS

Numdemis

0,1

Se référer2

53

II.2.6. Dictionnaire de données

Un dictionnaire de données recense et décrit l'ensemble des entités qui seront utilisées dans le système. Il doit être présenté en ordre alphabétique et plus complet dans la description de chacune des propriétés recensées, c'est pour cette raison qu'il est parfois utile de rappeler certaines règles de gestion et compléter la définition des propriétés par des précisions sur son domaine de Valeur, son format et son rôle dans le système d'information.

 

Code

Désignation

Taille

Type

1

Matri

Matricule

10

AN

2

Nom

Nom

30

AN

3

Pnom

Post nom

30

AN

4

Pren

Prénom

30

AN

5

LieuN

Lieu de Naissance

20

AN

6

DateN

Date naissance

10

Date

7

Sifa

Situation familiale

15

AN

8

Adresse

Adresse

50

AN

9

DatEng

Date engagement

10

Date

10

Numaction

Numéro action

5

AN

11

Desiaction

Désignation action

20

AN

12

Numconge

Numéro Congé

5

AN

13

DatedbCge

Date début Congé

10

Date

14

DatefinCge

Date fin congé

10

Date

15

Numdemis

Numéro démission

5

AN

16

Motdemis

Motif démission

20

AN

17

Datdemis

Date démission

10

Date

18

Codedir

Code direction

5

AN

19

Désidir

Désignation direction

20

AN

20

Coddist

Code district

5

AN

21

Desidist

Désignation district

20

AN

22

Coddiv

Code division

5

AN

23

Desidiv

Désignation division

20

AN

24

NumForm

Numéro formation

5

AN

25

Desiform

Désignation formation

20

AN

26

Datedbform

Date début formation

10

Date

27

Datefinform

Date fin formation

10

Date

28

Cot

Cotation

3

N

29

CodFonc

Code Fonction

5

AN

30

DesiFonc

Désignation Fonction

20

AN

31

Numint

Numéro intérim

5

AN

32

Datedbint

Date début intérim

10

Date

33

DateFint

Date fin intérim

10

Date

34

Codeg

Code grade

5

AN

35

Desig

Désignation grade

20

AN

36

NumMis

Numéro Mission

5

AN

37

MotMis

Motif mission

20

AN

38

DatedbMis

Date début mission

10

Date

39

DateFMis

Date Fin mission

10

Date

40

NumMut

Numéro mutation

5

AN

41

DatedbMut

Date début mutation

10

Date

54

42

43

44

45

DateFMut Codepa Desipa Numpromo

Date début mutation Code pays Désignation pays Numéro promotion

10 5 20 5

Date AN AN AN

46

Datepromo

Date promotion

10

Date

47

Motpromo

Motif promotion

20

AN

48

Codeprov

Code province

5

AN

49

Desiprov

Désignation province

20

AN

50

NumRetr

Numéro Retraite

5

AN

51

DateRetr

Date Retraite

10

Date

52

DecptFin

Décompte final

10

N

53

Codsect

Code secteur

5

AN

54

Desi

Désignation secteur

20

AN

55

Codes

Code service

5

AN

56

Desis

Désignation service

20

AN

57

Codeterrit

Code territoire

5

AN

58

Désiterrit

Désignation territoire

20

AN

II.2.7. Présentation du modèle conceptuel de données MCD

Le Modèle conceptuel de données, souvent appelé « schéma entité relation », ou encore « entité association », est une étape du niveau conceptuel représentant l'ensemble des données du domaine, sans tenir compte des aspects techniques, économiques, de mémorisation et d'accès et sans se référer aux conditions d'utilisation par tel ou tel autre traitement.16

Avec Merise1, cette étape était subdivisée en deux parties à savoir :

Le Modèle Conceptuel de Données Brut(MCDB) qui consistait à représenter conceptuellement les entités, les associations et leurs cardinalités sans toutefois reprendre une entité deux fois dans le schéma conceptuel.

Le Modèle Conceptuel de Données Valide consistait à épurer le Modèle Conceptuel de Données Brut c'est -à -dire supprimer toutes les synonymies et polysémies afin d'éviter le quiproquo et des redondances inutiles ; Puis passer à la normalisation des objets.

Mais avec la Merise2, Nous allons représenter un seul Modèle Conceptuel de Données qui n'est ni Brut ni Validé. Celui -ci nous permettra de représenter nos entités et associations sans toutefois reprendre une entité deux fois, ni une association non plus.

16 MBIKAYI MPANYA, J, M, Cours Merise2, ISIPA, G3INFO, AA 2012-2013, inédit.

55

Lorsqu'une association est reprise plusieurs fois, elle doit être obligatoirement suivie d'un indice pour la différencier des autres.

Un bon schéma entité association doit répondre à neuf règles de normalisation que chaque concepteur doit connaitre par coeur, il s'agit de la :

1) Normalisation des entités : toutes les entités qui sont remplaçables par une association doivent être remplacées ;

2) Normalisation des noms : le nom d'une entité, d'une association ou d'un attribut être unique ;

3)

Normalisation des identifiants : chaque entité

identifiant. Concernant les identifiants, il faut

doit posséder un :


·

Eviter les identifiants composées de plusieurs

attributs.

Car

 

d'une part, c'est mauvais pour les performances

et d'autre

part,

l'unicité supposée par une telle démarche finit tôt ou tard par être démentie ;

· Préférer un identifiant court pour rendre la recherche plus rapide ;

· Eviter également les identifiants susceptibles de changer au cours du temps ;

4) Normalisation des attributs des associations : les attributs d'une association doivent dépendre directement des identifiants de toutes les entités en association ;

5) Normalisation des associations : il faut éliminer les associations fantômes redondantes ou en plusieurs exemplaires ;

6) Normalisation des cardinalités : une cardinalité minimale est toujours 0 ou 1 et une cardinalité maximale est 1 ou N.

Et les trois premières formes normales, mais par le souci d'effectuer une bonne analyse, les formes normales seront développées au niveau du Modèle Logique Données conformément à la Méthode Merise dans sa deuxième version.

56

CodetypeConge DesitypeConge

TYPECONGES

Numint Datedbint DateFinint

INTERIMS

Concerner2

Lier

CodFonc DesiFonc

PROMOTIONS

Numpromo
Datepromo
Motpromo

FONCTIONS

Codeserv Desiserv

1,n 1,n

SERVICES

1,n

1,1

1,1

NumConge DatedbiConge DateFinConge

CONGES

1,1 1,n

Se référer

1,n

1,1 Assumer

1,1 1,n

Dependre

1,n

DatedbFct DateFinFct

Exercer

1,1

Bénéficier

1,1

Datedbserv DateFinserv

Travailler

Concerner4

1,n

0,n

0,n

Coddiv Desidiv

DIVISIONS

0,n

Codeg Desig

Datedbgrade DateFingrade

GRADES

Matri Nom Pnom Pren LieuN DateN Sifa Adresse DatEng

Posséder

1,n

1,n

AGENTS

A

1,1

1,n

Se trouver5

1,n

1,1

Concerner3

0,1

0,n

Etre Originaire

0,1

1,n 1,n

Bénéficier

1,n

Se référer

CodSect Desisect

1,n

Concerner1

Datedb Mis DateFinMis

SECTEURS

Avoir

Coddirec Desidirec

DIRECTIONS

1,1

1,1

1,1 1, n

1,1

1,1

Numdemis
Datedemis
Motifdemis

DEMISSIONS

MUTATIONS

NumMut Datedbmut DateFinmut

RETRAITES

NumRetr
DateRetr
DecptFin

Nummis Desimis Lieu

ACTION DISPLINAIRE

Numaction Desiaction

MISSIONS

Se trouver1

1,1

Se faire

1,n

Codeterri Desiterri

TERRITOIRES

Coddistr Desidistr

Codprov Desiprov

Codepa Desipa

Se trouver2

Se trouver3

Se trouver4

PROVINCES

DISTRICTS

PAYS

1,1

1,n

1,n

1,1

1,1

1,n

57

1,n 1,n

Suivre

DatedbForm DateFinFor

FORMATIONS

NumForm DesiForm

A

II.2.8. Modèle Conceptuel de traitement(MCT)

II.2.8.1.Notions

Le Modèle Conceptuel de traitement est la représentation des principaux traitements dans le système d'informations organisationnel. Il Consiste à recenser la liste des acteurs intervenant dans le système d'informations et schématiser les flux d'informations qu'ils échangent. En outre, il définit les différents traitements à effectuer dans une application.17

Ce modèle permet donc de représenter de façon schématique l'activité d'un système d'informations sans faire référence à des choix organisationnels ou des moyens d'exécution, c'est -à -dire qu'il permet de définir ce qui doit être fait, mais il ne dit pas quand, comment ni où... ?

II.2.8.2. Concepts de base

Acteurs : Un acteur est une personne morale ou physique capable d'émettre ou de recevoir des informations.18

Evénement : un événement représente un change dans l'univers extérieur au système d'informations, ou dans le système lui-même.

Un événement externe est un changement dans l'univers externe au système ;

Un événement interne est un changement dans l'univers interne au système d'informations

Evénement Externe

Evénement interne

17

18 DI GALLO Frédéric, Opcit , Page 83.

58

Opération : une opération se déclenche uniquement par le stimulus d'un ou de plusieurs événements synchronisés.

OP1

OP2

Synchronisation

La synchronisation d'une opération définit une action, une condition booléenne sur les événements contributifs devant déclencher un événement. Il s'agit donc de conditions, au niveau des événements, régies par une condition logique réalisée grâce aux operateurs : OU, ET, NON.

OP1 OP2

E1 E2

S1

Selon notre narration, notre modèle conceptuel de traitement sera présenté de deux manières :

Le premier volet traite des événements lorsque l'acteur principal déclencheur d'action est l'agent.

Le deuxième volet lorsque l'initiateur des opérations est le conseil supérieur d'administration.

59

II.2.8.3. Présentation du Modèle Conceptuel de Traitement

Premier Volet (Lorsque la décision émane du conseil supérieur de l'administration)

II.2.8.4. Description des événements

E1 : Dépôt de la lettre pour visa

E2 : Visa de la lettre de demande

E3 : Dépôt de la lettre de demande au secrétariat

E4 : Réception de la lettre de demande

E5 : Mise en Attente

E6 : Réception des pièces manquantes

E7 : Transfert de dossier au directeur

E8 : Réception de dossier par le directeur

E9 : Envoi du dossier au service gestion des carrières

10 : Réception du dossier au service gestion des carrières

11 : Demande rejetée

12 : Envoi de la note d'exécution au service concerné

13 : Réception de la note d'exécution

14 : Remise de l'avis de la hiérarchie à l'agent

15 : Envoi de rapport au service gestion des carrières

16 : Réception de rapport par service le gestion des carrières

17 : Envoi du nouveau rapport au directeur par le service gestion des carrières

18 : Réception de rapport

19 : Fin

Dossier
complet

Dossier incomplet

E8

ET

E7

OPERATION4

Examen du dossier

Demande
favorable

Demande defavorable

E9 E10 11

ET

A

E5

ET

OPERATION3

Ajouter les pièces manquantes

Dossier Dossier

complet incomplet

E6

60

E1 E2

ET

OPERATION1

Visa de la lettre

Toujours

E3 E4

ET

OPERATION2

Recherche de dossier

61

A

OPERATION5

Examen de dossier

E19

Toujours

E13 E14

ET

OPERATION6

Traitement du dossier sur base de recommandation du directeur

Toujours

E14

E15 E16

ET

OPERATION7

Lecture de rapport Etablissement d'un autre rapport

Toujours

E17 E18

ET

OPERATION8

Lecture du rapport et envoi au service dossier

Toujours

62

II.2.8.4.1. Description des événements deuxième volet (Lorsque la décision émane de l'agent)

E1 : Réunions du conseil de l'administration

E2 : Transmission de la note de décisions au directeur

E3 : Réception de la note de décisions par le directeur

E4 : Envoi de la note d'exécution au service gestion des carrières

E5 : Réception de la note au service gestion des carrières

E6 : Envoi de la note d'exécution au secrétariat

E7 : Réception de la note d'exécution

E8 Informer les agents

E9 Fin

A

63

Deuxième Volet : (Lorsque la décision émane de l'agent)

E1

OPERATION1

Prise décision sur : -Les compétences, -Connaissances,

-Le recrutement des agents,

Et Etablissement de la note des décisions

Toujours

E2 E3

ET

OPERATION2

Lecture de toutes les décisions prises par le conseil d'administration

Toujours

E4 ES

ET

OPERATION3

Traitement des décisions prises

Toujours

64

A

E6 E7

ET

OPERATION4

Lecture de décision traitée

Toujours

E9

Voici représenté ci -dessous l'échantillon des états en sortie en rapport avec notre projet :

Section 3 : Etude technique

L'étude technique est la traduction informatique de spécifications issues de l'étude détaillée permettant de déterminer :

· La structure informatique de la base de données ;

· L'architecture des programmes (transactionnels et batch) ;

· La structure de chaque programme et des accès aux données.

Signalons que la position de cette étape est souvent ambiguë. Au demeurant, cette étape peut être considéré comme la partie de l'étude détaillée ; Toutefois, son aspect fortement technique la rend très proche de la réalisation et l'assimile à la spécification de celle -ci.

II.3.1. Echantillon des utilisateurs (Etat en sortie)

Dans la gestion de données, un état ou état d'impression est une mise en forme (disposition, calculs) d'informations extraites d'une base de données, en vue de leur affichage ou de leur impression.

La constitution d'état se fait sans qu'il y ait de modification des données utilisées.

Année :

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Date :XX/XX/XXXX

REGIE DES VOIES AERIENNES Page : 99

SERVICE GESTION DES CARRIERES KINSHASA/BARUMBU

service Numret Matricule Nom Postnom Prenom grade

Liste annuelle des agents retraités par service

Tot rétraité/serv :999 Tot Gen retraité :999

65

Liste des agents par service

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Date : XX/XX/XXXX

REGIE DES VOIES AERIENNES Page : 99

SERVICE GESTION DES CARRIERES KINSHASA/BARUMBU

Codser Matricule Nom Postnom Prenom sexe grade

Liste des agents par service

Tot Agent/serv: 999 Tot Gen Agent :999

Liste des agents retraités par service

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Date : XX/XX/XXXX

REGIE DES VOIES AERIENNES Page : 99

SERVICE GESTION DES CARRIERES KINSHASA/BARUMBU

Matricule Nom Postnom Fonction DatdebMut DatFinMut Province

Liste des agents mutés

Tot Agents Mutés :999

66

Liste des agents ayants assumés l'intérim pendant une période donnée

Service Numret Matricule Nom Postnom Fonction Datdbint Datfinint grade

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Date : XX/XX/XXXX

REGIE DES VOIES AERIENNES Page : 99

SERVICE GESTION DES CARRIERES KINSHASA/BARUMBU

Liste des Agents ayants assumés l'intérim du xx/xx/xxxx Au xx/xx/xxxx

Tot rétraité/serv :999 Tot Gen Agent :999

Liste des agents mutés

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Date : XX/XX/XXXX

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Liste des agents promus

Matricule Nom Postnom Fonction Datepromo promo

Tot Agent : 999

67

Liste annuelle des agents ayant effectués une mission

Année :

Matricule Nom Postnom Fonction ObjetMis Lieu Datdebmis DatFinmis

Tot Agent :999

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Date : XX/XX/XXXX

REGIE DES VOIES AERIENNES Page : 99

SERVICE GESTION DES CARRIERES KINSHASA/BARUMBU

Liste annuelle des agents ayant effectués une mission

Liste des agents promus

Une application Windev HyperfileSQL peut fonctionner en mode réseau (appelé HyperfileSQL Classic) ou en mode client/serveur.

68

II.3.2. Choix du SGBD à utiliser II.3.2.1. Définition

Le système de gestion de base de données (SGBD) est un logiciel qui permet à un utilisateur d'interagir avec une base de données.

C'est aussi l'ensemble des logiciels qui réalisent les accès physiques à la base données à partir des descriptions des sous schéma (évolution du chemin d'accès).

II.3.2.1. Avantages

> Meilleure sécurité de contrôle ;

> Meilleur contrôle de la mise à jour et de la maintenance des

données ;

> Temps de développement réduit ;

> Duplication aisée des documents ;

> Et applications standards.

II.3.2.2. Quelques types de SGBD

A ce stade, nous pouvons citer :

y' Le SGBD hiérarchique : permet la description du schéma sous forme d'arborescences ;

y' Le SGBD réseau : permet la description des données en structure de graphe généralisé, conforme aux normes fixées par le groupe CODASYL en 1971 ;

y' Le SGBD relationnel : celui -ci introduit la notion ensembliste de relations dans la présentation des données. Ces relations sont définies comme des tableaux de données à deux dimensions permettant de se prêter à des manipulations formelles (algèbre relationnelle) ;

y' Et le SGBD objet.

Au regard de ce qui précède, nous avons porté, notre choix sur le SGBD relationnel qui est assurément le modèle le plus proche du modèle naturel de l'organisation de l'information. En l'occurrence le WINDEV avec son moteur de base de données HyperfileSQL.

Windev est un AGL (Atelier de Génie Logiciel) permettant de développer les applications Windows.

69

Les caractéristiques du mode réseau sont les suivants :

y' Une application HyperfileSQL réseau est exécutée sur différents postes utilisateurs ;

y' Les fichiers de données présents dans un répertoire accessible par les postes utilisateurs.

y' Notons que chaque poste utilisateur accède physiquement aux fichiers de données ;

y' Les traitements (requête, lecture, ajout dans un fichier,...) sont réalisés sur chaque poste utilisateur.

HyperfileSQL Client/serveur :

Une application Windev HyperfileSQL Client/serveur a les caractéristiques suivantes:

· Une application HyperfileSQL Client/serveur est exécutée sur différent postes utilisateurs (appelés machines clients) ;

· Les fichiers de données sont sur un poste serveur. Seul le poste serveur accède physiquement aux fichiers de données ;

· Les traitements (requête, lecture, ajout dans un fichier,...) sont réalisés sur le serveur.

NB : Le modèle relationnel a été introduit par CODD en 1971 et est basé sur la théorie mathématique de relation.

Le formalisme que nous avons utilisé est le formalisme relativisme emprunté de la mathématique moderne, particulièrement de l'algèbre relationnel.

Et la modélisation relationnelle s'appuie sur la théorie ADV (attribut, objet, Valeur) où une relation est une partie d'un produit cartésien d'une liste de domaines.

II.3.3.Passage du MCD au MLDB (Passage sur les objets et les Relations)

Dans cette partie, nous allons voir comment établir une modélisation des données au niveau logique (ou relationnel) à partir d'un modèle conceptuel.

A cet effet, la description conceptuelle a permis de représenter le plus fidèlement les réalités de l'univers à informatiser. Mais cette représentation ne peut pas être directement manipulée et acceptée par un système informatique.

70

Il est donc nécessaire de passer du niveau conceptuel à un second niveau plus proche de capacités des systèmes informatiques.

Ce niveau, appelé «niveau logique», consiste à choisir l'un des trois modèles suivants :

? Modèle Hiérarchique ; ? Modèle Réseau ;

? Ou modèle Relation.

Chacun de ces modèles repose sur des techniques d'organisation des données particulières que les logiciels seront capables de gérer.

Le passage du MCD au MLDB est conditionné par certaines règles de conversion que nous devons bien respecter afin de permettre à notre système à se conformer à la réalité.

Voici ci -dessous les quatre règles qui nous permettent de convertir notre Modèle Conceptuel de Données (MCD) au Modèle Logique de Données Brut (MLDB) :

Règle 1 : Conversion d'une entité.

? Toute entité du MCD devient une relation dont la clef est l'identifiant de cette entité ;

? Chaque propriété de l'entité devient un attribut de la relation correspondante.19

Règle 2 : Conversion d'association n'ayant que des cardinalités de type 0, 1, N.

Une association ayant des cardinalités 0,N ou 1,N de part et d'autre devient une relation dont la clef est composée des identifiants des entités reliées par cette association ; ces identifiants seront donc également des clefs étrangères respectives, on parle alors de «relation associative».

Les cardinalités plus respectives (Comme 2.3.1.7...) seront perçues comme des cardinalités de types 0, 1, N également (il s'agit en effet des sous ensembles). Cependant, les règles de gestion qui ne seront plus satisfaites par cette modélisation logique devront l'être par des traitements supplémentaires (via le code de l'application qui exploite la base de données ou encore par des triggers (déclencheurs) si le SGBD est suffisamment robuste.

19 Idriss NEUMANN, Cours initiation à la conception de bases de données relationnelle avec MERISE, http :// www.développez.Com

71

Dans le cas d'association porteuse des données, les données portées deviennent des attributs de la relation correspondante.20

Règle 3: Conversion des associations ayant au moins une cardinalité de type 1,1.

Plusieurs possibilités s'offrent à nous pour ce cas de figure. La règle de conversion la plus répandue aujourd'hui est d'ajouter une clé étrangère dans la relation qui correspond à l'entité reliée par l'association. Lorsque l'on applique cette règle de conversion, deux restrictions s'imposent :

L'association ne peut être porteuse de données ; les données portées sont en dépendance fonctionnelle directe avec l'identifiant de l'entité dont la clé correspondante sera référencée par une clef étrangère dans une autre relation.

L'association doit être binaire (c'est -à -dire relier uniquement deux entités et pas plus). Lorsque deux entités sont toutes deux reliées avec une cardinalité 1,1 par une même association, on peut placer la clef étrangère n'importe quel coté. Par convention, on choisit de la placer du coté de la relation correspondant à l'entité ayant le plus de liaisons avec les autres. Certaines considèrent d'ailleurs que deux entités étant reliées par une association ayant une cardinalité 1,1 de deux côtés, doivent obligatoirement se fusionner. Cette règle s'appuie encore une fois sur la notion de dépendance fonctionnelle directe, mais n'est pas toujours respectée, (Il est parfois sémantiquement préférable de garder une distinction entre deux entités).

Une autre solution (moins rependue) consiste à créer une relation associative dont la clef est cette fois composée uniquement de la clef étrangère qui fait référence à l'identifiant de l'entité du coté opposé à la cardinalité 1,1.

Dans ce cas, l'association peut être porteuse de données, ces dernières deviendront donc des attributs de la relation associative comme dans le cas de cardinalité 0, 1, N.

Il va sans dire que la première solution est aujourd'hui préférable à cette dernière en termes d'optimisation et de simplification des requêtes.21

20 Idem.

21 Idriss NEUMANN, Opcit

72

Règle 4 : Conversion des associations ayant au moins une cardinalité de type 0,1 (et dont les autres cardinalités sont de types 0, 1, N.)

De même que pour les cardinalités 1,1, une association ayant une cardinalité 0,1 doit être binaire, et par là deux possibilités s'offrent à nous :

1) Créer la clef étrangère dans la relation correspondant à l'entité du coté de la cardinalité 0, 1.

Rappelons que dans ce cas, l'association ne peut pas être porteuse de données.

2) Créer une relation associative qui serait identifiée de la même façon que pour une cardinalité 1, 1.

Cependant, dans le cadre d'une cardinalité 0, 1, nous verrons qu'il n'est pas toujours préférable de privilégier la première méthode comme c'est le cas pour une cardinalité 1, 1.

Certains diront que toutes les associations binaires de types père - fils ayant des cardinalités 1, N/ 0, N - 1, 1 / 0, 1 sont caractérisées par l'existence d'une dépendance fonctionnelle entre l'identifiant de l'entité père et l'entité fils.

La pertinence de l'une ou de l'autre méthode varie en fonction du nombre d'occurrences caractérisées par la cardinalité 0 ou la cardinalité 1.

En effet, lorsque les occurrences avec la cardinalité 1 sont plus nombreuses que les occurrences avec la cardinalité 0, la première méthode est plus préférable. Dans le cas contraire, c'est la seconde méthode qui est la plus adaptée.

Enfin, dans le cas où une association binaire possède à la fois une cardinalité 0,1 et une cardinalité 1,1 (ce qui est rarement le cas), il est préférable que la clef étrangère soit du coté de la relation correspondant à l'entité située du coté de la cardinalité 1,1.22

22 Idriss NEUMANN, Opcit

73

II.3.5. Présentation du Modèle Logique de Données Brut(MLDB)

Comme nous l'avions déjà dit précédemment, Le Modèle Logique de Données (MLD) est composé uniquement de ce que l'on appelle des relations. Ces relations sont à la fois issues des entités du MCD, mais aussi d'associations ; Dans certains cas, ces relations nous permettront par la suite de créer nos tables au niveau physique.

Une relation est composée d'attributs, ces attributs sont des données élémentaires issues des propriétés de différentes entités, mais aussi des identifiants et des données portées par certaines associations.

Par ailleurs, une relation possède un nom qui correspond en général à celui de l'entité ou de l'association qui lui correspond. Elle possède aussi une clef primaire qui permet d'identifier sans ambiguïté chaque occurrence de cette relation.

Notons que La clef primaire peut être composée d'un ou plusieurs attributs. Il s'agit d'une implantation de la notion d'identifiant des entités et associations qui se répercute au niveau relationnel. En outre, Il existe un autre type de clef appelé « clef étrangère » qui est un attribut d'une relation qui fait référence à la clef primaire d'une autre relation (ces deux clefs devront donc avoir le même type de données).

74

Modèle Logique de Données Brut

PROMOTIONS

Numpromo Datepromo Motpromo #Matri #Codeg

CodFonc DesiFonc

FONCTIONS

INTERIMS

Numint Datedbint DateFinint #Matri #CodFonc

CONGES

Numconge Datedbconge DateFinconge #Matri #Codetypecon

CodSect DesiSect #Codeterri

PROVINCES

Codprov Desiprov #Codpa

PAYS

Codepa Desipa

DIRECTIONS

Coddirec Desidirect

AGENTS

Matri Nom

Pnom Pren LieuN DateN Sifa Adresse DatEng #CodSect #NumRetr #Numdemis

CodSect DesiSect #Codeterri

NumRetr DateRetr DecptFin

RETRAITES

CodTerri DesiTerri #Coddistr

MUTATIONS

NumMut Datedbmut DateFinmut #Matri #Codprov

DISTRICTS

A

ACTION DISPLINAIRES

Numaction Desiaction #Matri

GRADES

Codeg Desig

AGENTS-FONCTIONS

#Matri #CodeFonc DatedbFct DateFinFct

AGENTS-SERVICES

#Matri #Codeserv Datedbserv DateFinserv

AGENTS-GRADES

#Codeg

#Matri

Datedbgrade DateFingrade

SECTEURS

TERRITOIRES

DEMISSIONS

Numdemis Datedemis Motifdemis

AGENTS-MISSIONS

#Matri #Nummis Datedbmis DateFinmis

SERVICES

Codeserv Desiserv #Coddiv

MISSIONS

Nummis Objetmis Lieu

DIVISIONS

Coddiv Desidiv #Coddirec

TYPECONGES

CodetypeConge
Desitypeconge

A

75

FORMATIONS

NumForm DesiForm

AGENTS-FORMATIONS

#Matri #NumForm DatedbForm DateFinForm

23 François de saint Marie, Bases de données relationnelles et normalisation de la première à la sixième forme normale, http://developpez.com

II.3.6. Normalisation du MLDB

Quand on parle de bases de données relationnelles, on évoque immanquablement les trois piliers qui constituent les fondements de la théorie relationnelle et ayant pour objet :

· La structure de données ;

· La manipulation des données ;

· Et l'intégralité des données

Il existe par ailleurs un volet extrêmement important concernant les bases de données relationnelles, celui de la normalisation dont l'objet est double :

· A l'intersection d'une ligne et d'une colonne, certes on trouve des données de types très simple, telles que les habituels nombres et chaines de caractères, mais peut -on aussi légalement trouver des données de type plus complexes, telles que des listes, des tableaux, des tables. Etc.

La normalisation a pour objet de définir les règles du jeu à ce sujet, en relation avec les effets que cela peut avoir sur chacun des trois piliers précédents.

· La normalisation a aussi pour objet de fournir les outils et les techniques nous permettant de débusquer, où d'éliminer les redondances qui non seulement rendent les tables obèses, mais par ailleurs nous compliquent la vie lors des opérations qui les mettent à jours (mises à jour nécessairement redondantes elles aussi, et finissent par rendre faux le contenu de la base de données, sans parler de l'effet néfaste sur les performances). Par Voie de conséquence, en normalisant, tout en éliminant ce genre d'impedimenta, on améliore l'architecture de la base de données, ce qui n'est pas un mince Avantage.23

76

Première forme normale :

Pour être conforme au modèle relationnel, Chaque relation d'une base de données doit nécessairement respecter la 1FN ou 1NF.

Un schéma de relation est en première forme normale (1NF) si les domaines de l'ensemble des attributs de la relation sont atomiques. Un domaine est atomique si ses éléments sont indivisibles.24

En outre, pour un individu, un attribut ne peut prendre qu'une valeur dans une entité et non pas un ensemble ou une liste de valeur

Non conforme à la Première Forme Normale

AGENTS

Matri

Nom

Pnom Pren LieuN DateN

Sifa Adresse DatEng #Codsect #Numretr #Numdemis

 

Conforme à la Première Forme Normale

AGENTS

Matri

Nom

Pnom Pren LieuN DateN

Sifa Numpar

AV

Quart Commune DatEng #Codsect #Numretr #Numdemis

 

Maintenant que nous venons de normaliser notre objet Agents, tout le schéma relationnel est en première forme normale d'où, notre MLDB vient d'être rendu normal à la première forme normale. Passons maintenant à la deuxième et troisième.

Deuxième forme normale 2NF :

L'identifiant peut être composé de plusieurs attributs mais les autres attributs de l'entité doivent dépendre directement de l'identifiant en entier (et non pas une partie de cet identifiant).

En outre, si tout attribut n'appartenant pas à la clef ne dépend pas d'une partie de celle -ci. C'est la phase d'identification des clés,

24 François de saint Marie, Opcit

77

cette étape évite certaines redondances ; D'où, tout attribut doit dépendre fonctionnellement de la totalité de la clé25

Troisième Forme Normale 3NF.

Une relation est en 3NF, si elle est en 2FN et si tout attribut n'appartenant pas à la clé ne dépend pas d'un attribut non clé. Nous nous sommes limités à la troisième forme car ces trois formes suffisent pour normaliser notre Modèle Logique de Données. Passons maintenant au MLD Valide.26

25 Prof Jean Marcel MBIKAYI MPANYA

26 http://fsmrel.developpez.com/basesrelationnelles/normalisation/

DISTRICTS

TERRITOIRES

Modèle Logique DE Données Valide(MLDV)

PROMOTIONS

Numpromo Datepromo Motpromo #Matri #Codeg

CodFonc DesiFonc

FONCTIONS

INTERIMS

Numint Datedbint DateFinint #Matri #CodFonc

TYPECONGES

CodetypeCong e

Desitypecong

SECTEURS

CodSect DesiSect #Codeterri

RETRAITES

NumRetr
DateRetr
DecptFin

DEMISSIONS

Numdemis Datedemis Motifdemis

SERVICES

Codeserv Desiserv #Coddiv

AGENTS-GRADES

#Codeg #Matri Datedbgrade DateFingrade

Numconge Datedbconge DateFinconge #Matri #Codetypecon

AGENTS-SERVICES

AGENTS

Matri Nom

Pnom Pren LieuN DateN Sifa Numparc

AV

Quart Commune DatEng #CodSect #NumRetr #Numdemis

#Matri #Nummis Datedbmis DateFinmis

CodTerri
DesiTerri
#Coddistr

CodSect DesiSect #Codeterri

MUTATIONS

NumMut Datedbmut DateFinmut #Matri #Codprov

78

AGENTS-FONCTIONS

#Matri #CodeFonc DatedbFct DateFinFct

CONGES

GRADES

Codeg Desig

A

ACTION DISPLINAIRES

Numaction Desiaction #Matri

AGENTS-MISSIONS

#Matri #Codeserv Datedbserv DateFinserv

PROVINCES

Codprov Desiprov #Codpa

PAYS

MISSIONS

Nummis Objetmis Lieu

DIVISIONS

Coddiv Desidiv #Coddirec

Codepa Desipa

DIRECTIONS

Coddirec Desidirect

FORMATIONS

NumForm DesiForm

A

79

AGENTS-FORMATIONS

#Matri #NumForm DatedbForm DateFinForm

 

II.3.6.2.MLDR

a) Tables sémantiques

AGENTS{Matri, Nom, Pnom, Pren, LieuN, DateN, Sifa, Numparc, Av,

Quart, Commune, DatEng, #Codsect, #Numretr, #Numdemis}

GRADES {Codeg, Desig}

SERVICES {Codeserv, Desiserv, #Coddiv}

DIVISIONS {Coddiv, Desidiv, #Coddirec}

DIRECTIONS {Coddirec, Desidirec}

MISSIONS {Mummis, Objetmis, Lieu}

DEMISSIONS {Numdelis, Datedemis, Motifdemis}

ACTION DISPLINAIRES {Numaction, Desiaction, #Matri}

CONGES {NumConge,Datefinconge, #Matri, #CodetypeConge}

TYPECONGES {CodetypeConge,DesitypeConge}

INTERIMS {Numint, Datedbint, DateFinint,#Matri, #CodFonc}

FONCTIONS {CodFonct, DesiFonc}

RETRAITES {Numretr, DateRetr, DecptFin}

SECTEURS {Codsect, Desisect, #Codterri}

TERRITOIRES {Codeterri, Desiterri, #Coddistr}

DISTRICTS {Coddistr, Desidistr, #CodProv}

PROVINCES {Codprov, Desiprov, #Codepa}

PAYS {Codepa, Desipa}

MUTATIONS {Nummut, Datedbmut, DateFinmut, #Matri, #Codeprov}

FORMATIONS {#NumForm, DesiForm}

80

b) Tables Relationnelles

AGENTS_SERVICES {#Matri, #Codeserv, Datedbserv, DateFinServ} AGENTS_FONCTIONS {#Codeg, #Matri, Datedbgrade, DateFingrade} AGENTS_MISSIONS {#Matri, #Nummis, Datedbmis, DateFinmis} AGENTS_GRADES {#Matri, #Codeg, Datedbgrade, DateFingrade} AGENTS_FORMATIONS {#Matri, #NumForm, DatedbForm, DateFinForm}

II.1.4. Modèle organisationnel des traitements(MOT)

Le modèle organisationnel des traitements s'attache de décrire les propriétés des traitements non traitées par le modèle conceptuel des traitements, c'est-à-dire: le temps, les ressources, le lieu.

Le modèle organisationnel des traitements consiste donc à représenter le modèle conceptuel des traitements dans un tableau dont les colonnes sont la durée, le lieu, les responsables et ressources nécessaires à une action.

La première étape du modèle organisationnel des traitements consiste à découper les opérations en procédures fonctionnelles, une succession de traitements déclenchée par un événement. Il s'agit donc d'associer dans un tableau: les procédures fonctionnelles, l'heure de début et de

fin, le lieu du poste de travail, le responsable du poste de travail, les ressources du poste de travail.27

27 MBIKAYI MPANYA ,J,M, Modéliser un système D'information avec L'approche systémique : MERISE, Edition Criss, Kinshasa 2013, Page 117.

81

Premier Volet MOT (Lorsque la décision émane du conseil supérieur d'administration)

PERIODE

AGENTS

SERVICE GESTION
DES CARRIERES

SECRETARIAT

ADG

SERVICE CONCERNE

TYPE

Apériodique

Phase1 plus #177;30 munîtes

Phase2 plus #177;1jours

E1

 

ET

E2

 
 
 

Manuel

Manuel

Manuel

 

PHASE1

 
 
 

Visa de la lettre de

demande

 
 
 

Toujours

E4

E3

 
 
 
 
 
 
 
 

ET

 
 
 
 

PHASE2

 
 
 
 

Recherche de dossier

 
 
 
 

Toujours

 
 
 
 

E5 E6

A

 
 
 

ET

 
 
 
 

PHASE3

 
 
 
 

Ajout des pièces manquantes

 
 
 
 

Toujours

 
 
 
 

A

 
 

82

PERIODE

AGENTS

SERVICE GESTION DES CARRIERES

SECRETARIAT

ADG

SERVICE CONCERNE

TYPE

Phase3 plus

#177;1semaine

Phase4 plus

#177;1jours

 

E10 E9

 

A

E7 E8

 

Manuel

Manuel

 

ET

 
 
 
 

Demande défavorable

 
 
 
 

ET

 
 
 
 
 
 
 
 

83

PERIODE

AGENTS

SERVICE GESTION DES
CARRIERES

SECRETARIAT

ADG

SERVICE CONCERNE

TYPE

 
 

E16

 
 

B

E13

E12

 
 

ET

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ET

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

84

Deuxième Volet MOT (Lorsque la décision émane du conseil supérieur d'administration)

PERIODE

AGENTS

SERVICE GESTION
DES CARRIERES

SECRETARIAT

ADG

CONSEIL

D'ADMINISTRATION

TYPE

Phase2 plus

#177;1Semaine

Phase3 plus

#177;1jours

 

A

E4 E5

E7

E6

 
 

Manuel

Manuel

 

ET

 
 

PHASE1

 

Traite les décisions

 

Toujours

 
 
 
 
 

ET

 
 

PHASE2

 
 

Lit les décisions et informe aux agents

 
 

Toujours

 
 
 
 
 

85

PERIODE

AGENTS

SERVICE
GESTION

DES CARRIERES

SECRETARIAT

ADG

CONSEIL D'ADMINISTRATION

TYPE

Apériodique

Phase1 plus

#177;1jours

 

A

 

E2 E3

E1

Manuel

Manuel

 
 
 
 
 
 
 
 
 

ET

 
 
 
 
 
 

Toujours

 
 

86

CHAPITRE III : MISE EN OEUVRE ET INTERPRETATION DES

RESULTATS Section 1 : Etape Physique

III.1.1. Choix du matériel (Hardware) et des programmes (Software) III.1.1.1. Choix du matériel (Hardware)

Le hardware est composé des parties matérielles de l'ordinateur ou encore tout ce que nous pouvons toucher et cette partie du système comprend non seulement l'ordinateur, mais également tous les dispositifs auxquels il est connecté.

Pour notre base de données, nous proposons l'utilisation d'ordinateur ayant les caractéristiques suivantes :

V' Marque : Compaq, Dell, Toshiba, HP ou Packard Bell ;

V' HDD : 160Gb ou Plus ;

V' RAM : 2Gb ou Plus ;

V' Microprocesseur : 4 GHz ; V' Moniteur : SGVA 21» ;

V' Lecteur DVD/CD-RW : 56X ;

V' Imprimante : à laser HP ;

V' Souris : PS/2 Optimal ou USB.

III.1.1.2. Software

· Anti-virus : AVG9 ou NORTON.

· Système d'exploitation : Microsoft Windows Seven Professionnel ;

· Adobe Reader 3.09.

87

111.1.2. Modèles des écrans de saisie

YM

SAISIE_AGENTS

5~

Pos.

MUTER 80

KALALA

AMPANIA

MBUJI MAYI

1'4/66/2613

MARIE

KASONGA LUND

MUKENDl

TSHIMBELA

DANNY

MBl1Jl MAYI

63168/21113

MARIE

KABINDA

DIW

663

MULUMBA

KALALA

GEDEON

MRDJI MAYI

14/662612

ELIBATAIRE

MDKEBA

l Premier 3

ILl1NGA

KASA

MIKE

KINSHASA

63/68/2613

MARIE

KASONGA LUND

MAN

Router

Çdtlier J

Pricident

L Suivant J

LSuppnmeej

L Dernier ,

L Enregistrer,

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PROMOTION ACTION MUTATIONS AGENTS 7 SECTEURS

Nom

Post-nom Prevail

Lieu naissance

AISIE AGENTS

Avenue (lustier can uie Date enoaocmer®~

--

Niveau etude -.-

- Stualion Emilia

SAISIE ACTION DISPLINAIRE 1,u4le.i I LS . 1

 
 
 

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Numero action

 
 
 

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Matricule AGENTS

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

4+''

Nurnero 1

action

Designation action

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SAISIE REMISSIONS

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SAISIE CONGES E3

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SAISIE CONGES

 

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L

 
 
 
 

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91

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94

95

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SAISIE RETRAITES

is
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·

SAISIE S E CTE Li

b

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TERRITOIRES

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KAKANGAYI

KAK

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111% SAISIE SECTEURS

Code secteur

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F

R.

Code secteurs

Designation secteur

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Maté

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CSupprimer J

Demie Enregistrer

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Précédent]

CModer J

96

97

III.1.3.Passage du MLDV au MPD

Une fois le système d'information analysé et modélisé en modèle conceptuel de Donnée (MCD), et après être passé par le Modèle Logique de Données (MLDR), nous arrivons au Modèle Physique de Données(MPD),il s'agit maintenant de créer la base correspondante à l'étude entamée. C'est à ce stade seulement que la base de données choisie intervient.

Le passage du MLDR au MPD se fait de façon automatique en fonction du SGBD choisi.

Pour nous qui avons opté pour Windev, nous procédons de la manière suivante :

Lancer Windev, le menu de bienvenu de Windev s'ouvre puis cliquer sur l'option « créer un nouveau projet ». Si le menu ne s'affiche pas, cliquer sur menu fichier puis nouveau et « créer un nouveau projet », puis sur l'option « application ».

98

III.1.4.Présentation du Modèle Physique de Données

Rappelons que le modèle physique nous permet de décrire l'architecture des logiciels à utiliser. Le dernier niveau de la méthode, (le niveau physique), représente le résultat informatique. Il dépend des logiciels de développement nécessaires à la programmation et à la manipulation des données. La méthode laisse place aux normes du réel, donc de l'abstrait au concret

99

TABLE_ACTION_DISPLINAIRE

TABLE AGENTS

100

TABLE_CONGES

TABLE_SERVICES

101

TABLE_AGENTS_SERVICES

TABLEDIRECTIONS

102

TABLE_DIVISIONS

TABLESECTEURS

103

TABLE_TERRITOIRES

TABLE_DISTRICTS

104

TABLEPROVINCES

TABLEPAYS

105

TABLEMUTATIONS

TABLEINTERIMS

106

TABLEFONCTIONS

TABLEAGENTSFONCTIONS

107

TABLEFORMATIONS

TABLE AGENT FORMATION

108

GRADES

TABLE_AGENTS_GRADES

109

TABLEPROMOTIONS

TABLEDEMISSIONS

110

TABLEMISSION

TABLEMISSIONSAGENTS

111

Section 2 : Partage de la base de données en réseau

III.2.0.0.Notions générales des réseaux

La communication entre ordinateurs ne peut pas être distinguée de celle des hommes. Si au départ, l'ordinateur n'est qu'un gros jouet aux mains de scientifiques, celui-ci à créer une véritable révolution technologique qui devient le support de base de la communication entre les humains.

Un réseau informatique est un ensemble de matériels électronique interconnectés. Les extrémités des connexions sont désignées par le terme de noeud. Les matériels peuvent être :

Ordinateurs :

Serveurs ;

Stations ;

Terminaux passifs ;

Imprimantes ;

Scanners :

Modems :

Commutateurs Téléphoniques (standards) ;

Capteurs, palpeurs, Détecteurs ;

Etc.

III.2.0.1. Classification des réseaux

Les réseaux informatiques, en tant qu'outils, revêtent différentes formes et sont construits à partir des différents matériels, selon les fonctions qu'ils assurent.

On peut établir une classification des réseaux à l'aide de leur taille. Les réseaux sont subdivisés en quatre types qui sont 28:

PAN : Personal Area Network ou réseau personnel

Ce type de réseau interconnecte des équipements personnels comme un ordinateur portable, un ordinateur fixe, une imprimante, ainsi de

suite. Ce réseau s'étend sur quelques dizaines de mètres.

LAN : Local Area Network ou réseau local

Ce type de réseau couvre un espace géographique limité et peut s'entendre sur plusieurs kilomètres. Les machines adjacentes sont directement et physiquement interconnectées entres elles.

MAN : Métropolitain Area Network ou réseau métropolitain

28 CT DIOR, Cours de réseaux informatique, G3 INFO, ISIPA 2012-2013,inédit.

112

Celui-ci possède une couverture qui peut s'étendre sur toute une ville et relie des composants appartenant à des organisations proches géographiquement (quelque dizaines de kilomètres). Ils permettent ainsi la connexion de plusieurs LAN.

WAN : Wide Area Network ou réseau étendu

Ce type de réseau couvre une très vaste région géographiquement et permet de relier des systèmes dispersés à l'échelle planétaire (plusieurs milliers de km). Toutefois, étant donné la distance à parcourir, le débit est plus faible (de 50 b/s à quelque Mb/s).

PAN

LAN

MAN

WAN

1m 10m 100m 1Km 10Km 100Km distance

III.2.0.2. Topologie

La topologie est une représentation d'un réseau. Cette représentation peut être considérée du point de vue de l'emplacement des matériels (câbles, postes, dispositifs de connectivité,...), alors on parle de « topologie physique», ou du point de vue du parcours de l'information entre les différents matériels, alors on parle de « topologie logique ».

La topologie logique détermine la manière dont les stations se partagent le support et dépend de la méthode d'accès au réseau.

Par exemple, un réseau peut être considéré comme appartenant à une topologie en étoile, du point de vue physique, alors qu'en réalité il appartient à une topologie en anneau, du point de vue

Logique.

En général, la topologie représente la disposition physique de l'ensemble des composants d'un réseau. La topologie d'un réseau est aussi appelée le schéma de base, l'architecture ou le plan

La topologie d'un réseau se représente souvent par un dessin qui réunit l'ensemble des postes, des périphériques, du câblage, des routeurs, des systèmes d'exploitation réseaux, des protocoles, etc.

La topologie d'un réseau peut avoir une extrême importance sur l'évolution du réseau, sur son administration, et sur les compétences des personnels qui seront amenés à s'en servir.

Les différentes topologies de réseaux sont les suivantes :

113

III.2.0.2.1 Topologie physique

Représente la configuration spatiale ou visible du réseau. Il en existe généralement trois :

La topologie en bus ;

La topologie en étoile ; La topologie en maille.

1) Topologie en bus

Les réseaux en bus sont aussi appelés réseaux en bus linéaire, épine dorsale ou backbone.

Les différents postes ou périphériques du réseau sont reliés à un seul et même câble (tronçon (trunk), segment). A toutes les extrémités du câble est fixé un bouchon, un terminator.

La topologie en bus est dite « topologie passive » parce que le signal électrique qui circule le long du câble n'est pas régénéré quand il passe devant une station.

Les réseaux en bus sont simples, peu coûteux, faciles à mettre en place et à maintenir.

Si une machine tombe en panne sur un réseau en bus, alors le réseau fonctionne toujours, mais si le câble est défectueux alors le réseau tout entier ne fonctionne plus.

Le bus constitue un seul segment que les stations doivent se partager pour communiquer entres elles.

Cette topologie a pour avantages la facilité de mise en oeuvre et de fonctionner. Par contre elle est extrêmement vulnérable étant donné que si l'une des connections est défectueuse, c'est l'ensemble du réseau qui est affecté.

114

2) La topologie en étoile

Dans une topologie en étoile, les ordinateurs du réseau sont reliés à un système matériel appelé hub ou concentrateur. Il s'agit d'une boîte comprenant un certain nombre de jonction auxquelles on peut connecter les câbles en provenance des ordinateurs. Celui-ci pour rôle d'assurer la communication entre les différentes jonctions.

Contrairement aux réseaux construits sur une topologie en bus, les réseaux suivant une topologie en étoile sont beaucoup moins vulnérables car on peut aisément retirer une des connections en la débranchant du connecteur sans pour autant paralyser le reste du réseau. En revanche un réseau à topologie en étoile est plus onéreux qu'un réseau à topologie en bus car un matériel supplémentaire est nécessaire (le hub).

3) Topologie en maille

La topologie en maille permet de connecter tous les équipements entre eux afin d'obtenir la redondance et donc une tolérance aux pannes. Elle est plus utilisée sur les réseaux étendus pour interconnecter les réseaux locaux, mais également pour les réseaux vitaux comme ceux utilisés par les gouvernements.

115

III.2.0.3. Topologie logique

La topologie logique représente la façon dont les informations transitent les câbles. Nous pouvons citer entre autres :

-Ethernet ;

-Tocken ring ; -FDDI.

Au regard de ce qui précède, notre choix est porté sur la topologie physique en étoile et sur la topologie logique Ethernet.

III.2.1.Fonctionnement de la Base de Données en réseau

L'une de motivations premières sous-jacentes au développent de réseaux informatiques a été le souhait de partager des informations essentielles. Le développement de réseaux a permis de relier plusieurs ordinateurs ensemble afin de permettre le partage de fichiers et la communication par courrier électronique.

III.2.1.1. Choix des outils logiques

 

Outils

Choix et motivation

1

Type (Lan, Man, ou Wan)

LAN : Parce que la zone géographique est

restreinte, se limitant généralement à un
même bâtiment.

2

Topologie physique

Etoile

3

Topologie logique

Ethernet

4

Méthode d'accès

CSMA/CD(Carrier Sense Multiple access with

Collision Detection)

5

Architecture

Client/ Serveur

6

S.E serveur

Windows Seven 32bits

7

S.E Clients

Windows Seven 32bits

8

Protocole

TCP/IP: Chaque ordinateur l'utilise

9

Anti-virus

Norton 2013

116

III.2.1.2. Choix des outils physiques

 

OUTILS

CHOIX ET MOTIVATION

1

Ordinateur (serveur)

HP Ou DELL HDD 560GB Ram 4Ghz ou Plus

2

Ordinateur(Client)

Dell ou HP, Processeur Intel Core 2 Dual 2.93 GHz, Memoires 2 Go 800 Mhz DDR2

Single Channel, disque dur 500 Gb Serial ATA (7200RPM), Graveur 16X DVD+/-RW
Drive, Integrated Intel Graphics Media Accelerator X4500Hd, Audio Integrated HAD

5.1 Dolby Digital, Ecran 23''LED,Clavier Azerty USB, Souris optical USB, Carte
réseau Ethernet (1O/100/1000), Windows 7

3

Ordinateur Portable

Dell Inspiron N5040,Intel Dual Core 2.13 Ghz, RAM 2Gb,320 Gb HDD, 15.6'' LCD,

DVD+RW,10/100 Ethernet, wifi, webcam, Memory Card Reader, Windows 7

4

Switch

8 Ports, 16 Ports D-LINK

5

Routeur

CISCO LINKSYS E 1200

6

Support de transmission

Paire torsadée non blindée (UTP)

7

Connecteur

RJ-45

8

Goulette

25x16 cm

9

Onduleur serveur

APC (1250 VA)

10

Onduleur client

APC (650 VA)

11

Imprimante

HP LaserJet P1102, 18ppm, USB

117

III.2.1.3. Répartition des matériels (en nombre)

 

Utilisateur ou Service

Ordinateur Fixe

Ordinateur Portable

Imprimante

Onduleur

Laser Noir&blanc

Laser Couleur

01

Administrateur du réseau

1(seveur)

-

1

-

1

02

Administrateur Directeur Général

-

1

1

1

-

03

Chef de service Gestion des

carrières

1

-

-

-

1

04

Secrétaire

1

-

-

-

1

05

Les quatre bureaux composant service gestion des carrières

4

-

1

1

4

III.2.1.4. Paramétrage

Noms des postes

Domaine

Adresse IP

Masque s/réseau

Passerelle

Administrateur du réseau

Sgca.cd

192.168.7.1

255.255.255.0

192.168.7.1

ADG

Sgca.cd

192.168.7.2

255.255.255.0

192.168.7.1

Chef de service gestion des carrières

Sgca.cd

192.168.7.3

255.255.255.0

192.168.7.1

Secrétaire

Sgca.cd

192.168.7.4

255.255.255.0

192.168.7.1

118

III.2.1.5. Evaluation de coût

Matériels

Quantité
nécessaire

Quantité
existante

Quantité à
acheter

PU

PT

01

Serveur

1

0

1

2500$

2500 $

02

Ordinateurs (Client)

3

2

3

1200$

3600 $

03

Câble UTP Cat. 6

150 mètres

0

150 mètres

0.60 $

90 $

04

Connecteur RJ45

10 pièces

0

10 pièces

0.5 $

50$

05

Goulettes

150m

0

150m

5 $

70 $

06

Switch (16 ports)

1

0

1

85$

85 $

07

Onduleur (serveur)

1

0

1

100 $

100 $

08

Onduleur (Client)

3

0

3

100$

300$

11

Imprimante

3

0

3

175$

525$

12

Les vis (6 pouces)

3boites

0

3boites

5$

15$

13

Les vis (cheville)

2boites

0

2boites

5$

10$

14

Les attaches

2

0

2

60$

120$

15

Disjoncteurs J3 Extincteur

2

0

2

100$

200$

FRAIS FORMATION UTILISATEUR

500 $

FRAIS INFORMATICIEN (LOGICIEL)

2 000 $

FRAIS INSTALLATION RESEAU

500 $

SOUS - TOTAL

21330 $

IMPREVUE (10% DU SOUS -TOTAL)

2133 $

TOTAL GENERAL

23463 $

III.2.1.6. Sécurité de la base de données en réseau

La sécurité informatique c'est l'ensemble des moyens mis en oeuvre pour réduire la vulnérabilité d'un système contre les menaces accidentelles ou intentionnelles. Il convient d'identifier les

exigences fondamentales en sécurité informatique. Elles
caractérisent ce à quoi s'attendent les utilisateurs de systèmes informatiques en regard de la sécurité :

1. Disponibilité : demande que l'information sur le système soit disponible aux personnes autorisées.

2. Confidentialité : demande que l'information sur le système ne puisse être lue que par les personnes autorisées.

3. Intégrité : demande que l'information sur le système ne puisse être modifiée que par les personnes autorisées.

La sécurité recouvre ainsi plusieurs aspects :

· intégrité des informations (pas de modification ni destruction) ;

· confidentialité (pas de divulgation à des tiers non autorisés) ;

· authentification des interlocuteurs (signature) ;

· respect de la vie privée (informatique et liberté).

L'administration de la base des données en réseau consiste en la (l') :

119

Du point de vue de la sécurité informatique, une menace est une violation potentielle de la sécurité. Cette menace peut-être accidentelle, intentionnelle (attaque), active ou passive.

? La sécurité Logique

Elle tend à protéger les informations qui se trouvent dans la base de données, évidemment dans une machine appelé serveur. Plusieurs moyens s'offrent à nous pour y arriver :

· Le mot de passe (par rapport à l'ouverture de l'ordinateur) ;

· Droit d'accès (être authentifié, avoir un compte utilisateur quand on accède à partir d'un poste client).

? La sécurité physique

Celle -ci est liée à tout ce qui est visible. Les dispositions prises sont entres autres :

· Faire le backup chaque jours après le travail ;

· L'interdiction de tous les corps étrangers pouvant amener des menaces à la machine (Flash disque, CD, disque externe, etc.) ;

· Prévenir contre les dégâts (extincteurs,...) ;

· Blindage des portes d'entrées (posé des cadenas appropriés, avoir un service de gardiennage, etc.).

? La sécurité humaine

Etant l'une de plus importantes dans la mesure où l'homme est mis au centre d'activités, la sécurité humaine doit être analysée avec beaucoup d'attention. Quelques conditions de la sécurité humaine sont :

· Assurer les agents par rapport au travail (assurance travail) ;

· Assurer des bonnes conditions de travail aux agents pendant les heures de travail ;

· Bien rémunérer les agents et surtout respecter le temps de travail alloué aux agents.

III.2.1.7. Administration de la base de données

Les fonctions de base de la gestion de réseau suivant le type de système et les tâches de gestion doivent donc être identifiées et analysées. Des services et protocoles sont nécessaires pour gérer les ressources logicielles et matérielles d'un réseau.

L'identification et la mise en oeuvre de tâches de gestion sont complexes, en raison de la nature distribuée au système.

120

· Gestion des comptes d'utilisateur et ordinateur ;

· Gestion des groupes ;

· Gestions d'accès aux ressources ;

· Implémentation de l'impression ;

· Administration de l'impression ;

· Gestion des objets dans les unités d'organisation ;

· Implémentation des stratégies de groupes ;

· Gestion de l'environnement utilisateur à l'aide des stratégies de groupes ;

· Implémentation des modèles d'administration et des stratégies et d'audit.

Pour ce, un administrateur possède tous les droits nécessaires pour exécuter l'ensemble des tâches administratives ;

Un opérateur de sauvegarde, tous les droits pour effectuer des

sauvegardes et restaurations sur le serveur ;

Opérateur de comptes : possède tous les droits nécessaires pour créer, modifier, supprimer les comptes utilisateurs ou les groupes, à l'exception des groupes administrateur et opération sauvegarde.

Opérateur de serveur : possède tous les droits nécessaires pour assurer la sauvegarde et restauration de fichiers.

Opérateurs d'impression : possède les permissions requises pour gérer et configurer les imprimantes.

III.2.1.8. Description des logiciels d'implémentation

Le logiciel est la partie intelligente d'un ordinateur. Sans

logiciel, un ordinateur ne peut être en mesure de fonctionner.

Un logiciel d'application est un logiciel qui accomplit une tâche

spécifique.

Le logiciel de base : Windows seven professionnel 32bits

Le logiciel d'application: Microsoft Office 2007 ;

Logiciel de développement : Windev 15 ou supérieur ;

SGBD: HyperfileSQL (Windev);

Microsoft windows server 2003 pour mieux administrer le réseau de

plusieurs machines.

III.2.1.9. Schéma fonctionnel de réseau

121

122

MENU ACCUEIL

MODE PASSE

MENU PRINCIPAL

1. AGENTS

2. GRADES

3. FONCTIONS

4. SERVICES

5. DIVISIONS

6. DIRECTIONS

7. SECTEURS

8. TERRITOIRES

9. DISTRICTS

10. PROVINCES

11. PAYS

12. PROMOTIONS

13. RETRAITES

14. MUTATIONS

15. FORMATIONS

16. INTERIMS

17. CONGES

18. TYPES_CONGES

19. ACTION_DISPLINAIRE

20. AGENTS_GRADES

21. AGENTS_FONCTIONS

22. AGENTS_MISSIONS

23. AGENTS_FORMATIONS

24. RETOUR AU MP

GESTION DES TABLES

1. GESTION DES TABLES

2. RECHERCHES

3. AFFICHAGES/EDITION

4. QUITTER

1. Liste des Agents par service

2. Liste des Agents retraités par service

3. Liste des Agents ayant assumé l'intérim

4. Liste des Agents mutés

5. Liste annuelle des Agents ayants
effectués une mission

6. RETOUR AU MP

AFFICHAGES/EDITION

1. AGENTS PAR NOM

2. AGENTS PAR MATRICUL

3. FORMATION

4. MISSION

5. RETOUR AU MP

RECHERCHE

III.2.2. Enchainement logique du menu

123

III.2.3. Programmation

III.2.3.1. Notion sur la programmation

La programmation est la phase d'écriture et de maintenance des programmes. C'est aussi une technique qui permet d'écrire des instructions résolvant un problème et consistant à choisir, à rassembler les instruments des programmes dans un ordre logique, pour les faire exécuter automatiquement par l'ordinateur et dans un langage approprié.

Elle a pour but d'établir les ordinogrammes pour chaque phase de l'application, selon les éléments définis par l'analyse, ensuite élaborer les programmes et les instructions pour conduire le travail jusqu'au lancement de l'application.

Un programme est une suite ordonnée d'instructions écrites dans un langage compréhensible ou assimilable par l'ordinateur.

Un problème, c'est l'égard entre deux situations

Un ordinogramme est une suite ordonnée d'instructions écrites sous forme symbolique ou schématique en vue de la résolution d'un problème.

La programmation comprend les étapes ci-après :

? Choix du langage de programmation et l'unité de traitement ; ? L'ordinogramme ;

? La codification du (des) programme(s) ;

? Le résultat du (des) programme(s).

L'ordinateur est une machine qui aide l'homme à réaliser ses travaux répétitifs et de fort volume en y apportant la rapidité et la précision dans les opérations qui lui sont confiées.

Cependant, l'ordinateur reste une machine. Par conséquent, il n'a pas la capacité de raisonner ou d'agir sans l'innervation de l'homme. Il doit donc recevoir de l'homme le raisonnement lui dicté afin d'exécuter les tâches qui lui sont confiées.

C'est pour cela, l'homme doit cerner tout le problème à résoudre, envisager toutes les éventualités qui peuvent se présenter et prévoir leur réponse.

Il doit donc définir un raisonnement logique à partir des méthodes spécifiques permettant de stimuler l'ordinateur à résoudre un problème posé.

Les actions et décisions de cette logique peuvent être exprimées :

124

Soit par une suite logique des petites phrases « algorithme » ou par une représentation graphique appelée ordinogramme.

Il existe deux types de programmation :

? La programmation structurée ;

? Et la programmation orientée objet.

III.2.3.1.1. Programmation structurée et modulaire

La programmation structurée consiste à décomposer logiquement un problème en sous problèmes faciles à résoudre et chaque sous problème constitue un problème à traiter à part entière avec toutes ses spécificités. Lorsque tous ces problèmes sont résolus, alors le problème dans sa globalité est aussi résolu. Il restera alors à agencer les résolutions de ces sous problèmes.

Les éléments de base utilisés par cette programmation sont :

Structure alternative (IF...Then...Else...): faire un choix entre deux éléments ;

Structure d'iteration (Do while, Do until, Do Case...). III.2.3.1.2. La programmation orientée objet

? Elle traite les erreurs au niveau des objets sans que cela n'affecte ou ne perturbe les autres parties du programme ;

? Facilite la maintenance ;

? Lie les données et les fonctions qui les manipulent afin d'éviter les accès aux données par des faits non autorisés.

III.2.3.2. Le Langage de programmation

Un langage de programmation permet de définir à l'ordinateur la nature des opérations à effectuer et de désigner en mémoire centrale des données à traiter.

Nous pouvons citer :

1) Langages compilés

Les langages compilés sont des langages où toutes les instructions sont traduites en code objet avant d'être exécutées. Cette conversion s'effectue au moyen d'un compilateur.

2) Langages interprétés

Les langages interprétés sont des langages décodés et exécutés instruction par instruction lors de l'exécution du programme appelé interpréteur.

125

III.2.3.2.1. Niveau d'un langage

III.2.3.2.1.1.Les langages de bas niveau III.2.3.2.1.1.1. langages machine

Le langage machine représente le langage dans lequel s'exprime le résultat final d'une compilation de langage assembleur ou d'un langage de haut niveau quelconque. Constitué de « 0 » et de « 1 », ce langage est chargé et exécuté par le processeur. Appelé également code machine, il constitue le seul langage réellement « compris » par l'ordinateur, tous les autres langages correspondant des formes de structuration du langage humain.

III.2.3.2.1.1.2. langages assembleur

Le langage assembleur est un langage de programmation de bas niveau, où chaque instruction correspond à une instruction machine unique. Le jeu d'instructions d'un tel langage est donc associé à un certain type de processeur. Ainsi, les programmes écrits en langage assembleur pour un processeur particulier doivent être réécrits pour tourner sur un ordinateur équipé d'un ordinateur différent.

Après écriture d'un programme en langage assembleur, le programmeur fait alors appel à l'assembleur spécifique du processeur, qui traduit ce programme en instructions machines. Le langage assembleur peut être préféré à un langage de haut niveau lorsque le programmeur cherche une vitesse d'exécution élevée ou un contrôle étroit de la machine. En effet, les programmes écrits dans ce type de langage tournent plus vite et occupent moins de place que ceux produits par un compilateur.

En outre, ils donnent au programmeur la possibilité d'agir directement sur le matériel (Processeur, Compilateur, mémoire, affichage et connexion d'entrées/sorties).

126

III.2.3.2.1.1.3. langages évolués

Les langages évolués, dits aussi haut niveau ou de troisième génération sont des langages informatiques offrant un certain niveau d'abstraction par rapport au langage machine, et manipulant des structures syntaxiques telles que les déclarations, les instructions de contrôle, etc. Usuellement, le terme « évolué » désigne tout langage de niveau supérieur à celui du langage assembleur. Les langages évolués sont classés en trois grandes familles :

Les langages procéduraux, Les langages orientés-objets et les langages orientés-listes.

Les langages orientés-objets sont des langages adaptés à la programmation orientée -objet, type de programmation ou chaque programme est considéré comme un ensemble d'objets distincts, ces objets constituants eux-mêmes les ensembles des structures de données et de procédures intégrées. Dans de tels langages chaque objet appartient à une classe qui définit les structures des données et les procédures associés à cet objet.

Les langages orientés listes peuvent être apparentés aux langages orientés-objets à la différence près qu'ils manipulent non pas des objets mais des listes, c'est-à-dire des structures de données multiéléments à organisation linéaire.29

Quelques langages évolués :

> Visual Basic ;

> Delphi ;

> Windev (W-langage) ;

> Access ;

> C++;

> Java

> LISP...

· Compilateur: est un programme qui prend toutes les instructions du langage évolué et traduit en langage machine une fois pour toute.

Interpréteur : est un programme dont la tache consiste à prendre une expression écrite en langage évolué et la traduire en langage machine au fur et à mesure de son interprétation.

29 « Programmation, Langage de » Microsoft®Encarta®2009(DVD). Microsoft.

127

III.2.3.3. Méthode de programmation et Choix du langage III.2.3.3.1. Méthode de programmation

· Elle traite les erreurs au niveau des objets sans que cela n'affecte ou ne perturbe les autres parties du programme ;

· Elle facilite la maintenance de données ;

· Elle lie les données et les fonctions qui manipulent afin d'éviter les accès aux données par des faits non autorisés.

III.2.3.3.2. Choix du langage

Notre choix s'est sur Le Windev(W-Langage). Ce choix se justifie du fait que Windev est un AGL (Atelier de Génie Logiciel) complet qui nous permet de développer des application Windows de tout type en un clin d'oeil grâce à sa puissance et la facilité qu'il nous offre dans l'élaboration de projet avec des actions prédéfinies.

128

CONCLUSION GENERALE

En définitive, nous pouvons dire en terme simple, que l'étude que nous avons menée sur la mise en place d'une base de données pour la gestion des carrières des agents en tant que procédé de gestion des ressources humaines dans une entreprise publique, particulièrement à la Régie des Voies Aériennes, est à son terme. Cependant, il serait pertinent de rappeler que la préoccupation majeure au cours de cette étude s'est articulée au tour d'un certain nombre des questions, notamment :

? L'apport de l'informatique dans la gestion des carrières des agents ; ? Les avantages et désavantages de l'informatisation de service gestion des carrières dans le secteur publique ;

? La recherche d'un outil pouvant permettre une gestion efficace et

optimale des carrières des agents de la Régie des Voies Aériennes ; ? Et enfin, on se demande si l'informatisation pourrait permettre à la

Régie des Voies Aériennes à se révolutionner et à se moderniser.

En effet, en dépit des ces questions, nous estimons modestement que les réponses ou les propositions fournies dans ce travail seraient adéquates d'autant plus qu'elles offrent un système fiable, efficace et une sécurité de données par l'implémentation d'une base de données relationnelles. Vu que toutes les entreprises publiques et privées tiennent essentiellement à l'amélioration de leurs techniques de gestion dans tous les domaines.

A travers notre travail, nous ne prétendons avoir apporté le maximum des solutions a l'égard de la Régie des Voies Aériennes. En effet, nous avons eu à décortiquer les points faibles et forts du système existant en analysant les causes et en proposant des solutions qui cadrent avec la gestion informatique.

Nous avons aussi conçu une base de données grâce a la technique de modélisation (merise) qui nous a facilité la tache concernant la description des différents postes étudié. Ceci nous renvoie à affirmer notre hypothèse en disant que l'informatisation du service de gestion des carrières de la RVA est indispensable pour avoir une gestion efficiente et optimale.

En guise de conclusion, il ya lieu de préciser que toute oeuvre humaine

présente en elle certaines imperfections, ainsi ce travail est soumis à l'appréciation et aux critiques des tous, afin que nous puissions recevoir d'eux toutes sortes de suggestions et critiques constructives pouvant nous permettre de nous perfectionner et d'accroitre nos connaissances dans l'élaboration des projets informatiques.

129

BIBLIOGRAPHIE OUVRAGES

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· Claude de lobel et Abila : Base de données et système relationnel, Ed,Dunod, Paris 1982,

· George Gardarin, la base de données, les systèmes et leurs langages, Edition Eyrolle, Paris 1995

· Gilles SIMON, Conception des systèmes d'information, UHPNancy 1, Loria, bureau B162,

· Guy PUJOLLE, Les réseaux, Ed,Eyrolles,Paris. 2006,

· Isabelle Comyn-Wattiau et Jacky Akoka Bases de données -- Collection
Que Sais-Je - Presses Universitaires de France - 2003

· Jean Marcel MBIKAYI MPANYA, Modéliser un système D'information avec L'approche systémique : MERISE Deuxième génération, Edition Criss, Kinshasa, 2013,

· Michel DIVINE, parlez-vous Merise, Ed. Les éditions du Phénomène, Paris, 2008,

· Michel DIVINE, 60 affaires classées, Ed. Les éditions Eyrolles, Paris, 1994,

· MVIBUDULA KALUYIT Jacques Alphonse, Initiation aux modèles, méthodes et pratiques de la recherche opérationnelle, Ed, C.R.S.A.T, Kinshasa, 2001

AUTRES

SITES INTERNET

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http://www.coursmerise.pdf.com

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Base_de_données&oldid=925832 03

http://fsmrel.developpez.com/basesrelationnelles/normalisation/

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· DI GALLO Frédéric, Méthodologie Merise-Cours du Cycle probatoire, CNAM ANGOULEME, 2000-2001,

· Dr. Marcellin Juluis NKENLIFACK, Cours de l'ingénierie de systèmes Logiciels, Université de Douala

· JAMPI T., Notes du cours de Merise, G3 inédite ISIPA, 2010

130

· J.M. KASSAMBA, Notes de cours d'entrepreneuriat, G3 inédit ISIPA, 2012-2013

· KALONDA R., Notes de cours des méthodes de recherche scientifique,
G2 inédite ISIPA, 2011-2012,

· KALONDA R., Notes de cours séminaires de méthodes de recherche scientifique, G3 inédit ISIPA, 2012-2013,

· KIKUATI NTOTILA, Notes du cours Logique Conceptuelle de Programmation, inédit ISIPA, 2012-2013,

· MUTSONGO. Fils Notes du cours de PHP2, inédite, ISIPA 2011

· Pascal NICOLAS, Cours de réseaux Maitrise d'informatique, Université d'Angers,

· S. SI-SAID CHERFI, Cours de Méthodologies de conception des systèmes d'information, CNAM-PARIS,

· TUENDELE MUTOMBO, Notes du Cours de Windev, inédit ISIPA, 2012-2013,

TFC et MEMOIRES

Alain NGULU LUKUNDA, « L'e-recrutement comme procédé de gestion des ressources humaines au sein d'une entreprise privée » (cas de la Procredit Bank Congo), Université Pédagogique Nationale-Licence 2008,

Ghislain BAMBA KASUSULA, « L'étude de l'automatisation de gestion des carrières des agents » (cas de RENALSAT), Institut Supérieur d'Informatique Programmation et Analyse, Graduat 2004.

kJean Marie Lamsa TSHIKUNA TSHIKUNA, La gestion du personnel dans une entreprise publique, cas de l'INSS, Université protestante au Congo, Graduat-2007,

LUMBALA KASHIMBAYI J., « Informatisation du système de gestion de la population dans une municipalité » (Cas de la municipalité de Bandalungwa), Institut Supérieur d'Informatique Programmation et Analyse, Graduat 2012,

Trésor NDJADI, Appréciation de la politique de classification des emplois et rémunération à la SNEL, Université Protestante au Congo-Licence 2009.






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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe