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Analyse comparative de la répartition des espaces verts urbains dans les métropoles européennes.

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par Yannick Schneeberger
Université de Lausanne - Master of science in urban studies 2011
  

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1.1 L'EMPRISE AU SOL DES MÉTROPOLES EUROPÉENNES SELON LE PRINCIPE DE CONTINUITÉ DU BÂTI A 400M

Délimitation Superficie [km2] Pourtour [km] Degré de compacité

Champ urbain 1168.9 822.5 0.31 (fort)

Tableau 4 Données I pour Paris Y.Schneeberger, 2011 (c)

Le champ urbain de Paris est le plus vaste de notre panel de métropoles européennes, avec un diamètre maximal de 71.2 km. Cette agglomération selon la continuité du bâti à 400m présente une forme tout à fait intéressante. Nous pouvons décomposer la forme en deux effets. Premièrement une certaine compacité apparaît, à l'instar de la ville exemple en la matière qu'est Londres. Deuxièmement, le découpage est relativement complexe, indiquant que des espaces verts de grande taille sont en partie englobés dans le champ urbain, tout en restant reliés au système agricole extra-urbain. Le développement de Paris semble avoir été stimulé par la présence de son fleuve, la Seine, puisque le long de cette dernière qui arrive en Paris par le Sud et s'écoule en direction du Nord-Ouest, le champ urbain a tendance à être plus étendu.

1.1.2 LONDRES

Y.Schneeberger (c)

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Figure 13 Champ urbain de Londres, UK, 2007, échelle

1:750'000 Figure 14 Structure de Londres, UK, d'après

Eurostat

Délimitation Superficie [km2] Pourtour [km] Degré de compacité

Champ urbain 2463.8 576.6 0.52 (très fort)

Tableau 5 Données I pour Londres Y.Schneeberger, 2011 (c)

Avec notre méthodologie basée sur la délimitation du bâti à 400m, le champ urbain de Londres se présente sous une forme très compacte, avec peu de développement linéaire dans sa périphérie. La

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topographie relativement plate du territoire aide à cet étalement régulier dans toutes les directions, mais c'est bien les principes urbanistiques des années 1940 qui sont à l'oeuvre. En effet, ainsi, notre champ urbain est très proche du Kernel d'Eurostat, toutefois une partie de la surface de ce dernier est retraitée sur ses pourtours. Avec Athènes, Londres est la seule métropole pour laquelle il a été efficace de partir du Kernel pour dessiner avec efficience nos propres délimitations urbaines.

1.1.3 MADRID

Le niveau LUZ incorpore de larges portions de zones agricoles, de forêts et de zones bleues,

reflet du fort
polycentrisme qui

caractérise la

 
 

capitale Ibère.

Figure 16 Structure de Madrid, Espagne, d'après Eurostat.

Figure 15 Structure urbaine de la périphérie Nord de Madrid, 2007, Échelle : 1:1'400'000. Fond de carte : Google Earth.

 

Y.Schneeberger (c)

Figure 17 Champ urbain de Madrid,
Espagne, 2007, échelle 1:750'000

Ces zones vertes sont recolorées en vert foncé sur la figure 17, qui représente la portion Nord de la LUZ de Madrid. Le niveau core city est réduit à la partie grisâtre visible en bas de la prise aérienne, il suit les contours de limite bâtie en partant du centre de la capitale, avec rigueur, en s'arrêtant à la commune de Madrid. Le mitage du territoire périphérique de la métropole espagnole implique que des centralités secondaires proches du centre, sont comprises dans une

vaste LUZ. Ces dernières sont recolorées en vert clair. Une partie est satellitale par rapport à la commune de Madrid, alors que l'autre, selon la continuité du bâti à 400m est comprise dans le champ urbain madrilène.

Délimitation Superficie [km2] Pourtour [km] Degré de compacité

Champ urbain 1063.6 438.2 0.34 (fort)

Tableau 6 Données I pour Madrid Y.Schneeberger, 2011 (c)

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Le résultat de ce dernier principe est présenté sur l'infographie ci-dessus. Une forme compacte est trouvée, cet adjectif qualifie la forme de la ville et non pas sa densité, quoique celle de Madrid soit comparativement moyenne avec les autres capitales d'Europe. Des axes d'urbanisations sont marqués dans au moins trois directions, cela est le reflet du polycentrisme non règlementé : tantôt accolé au bâti mieux centré, il tend à allonger les formes urbaines, tantôt déconnecté et définit comme hors de l'agglomération, il pose une rupture de l'urbanisation. Un long couloir de développement est visible au Nord-est, jusqu'à Torrelodones, ville située à plus de 23km du centre urbain et prise entre deux pans de montagne. A l'instar de Milan, l'urbanisation de Madrid tend à s'installer dans les fonds de vallée au Nord, dans les deux cas des axes de transports important conditionnent ces faits. Le Sud-ouest est fortement concerné par l'existence de poches bâties proches les unes des autres, dont la croissance a été stimulée par la présence d'un maillage autoroutier dense. Les serres sylvicoles participent de l'étalement urbain. Seule une vaste aire forestière jouxte la limite du champ urbain, au Nord, la topographie en est la cause. En effet, le reste de la périphérie madrilène est agricole. L'absence d'urbanisation au centre-ouest du centre est du à la présence d'un grand parc, le casa de campo.

1.1.4 BERLIN

Y.Schneeberger (c)

Figure 18 Champ urbain de Berlin, Allemagne, 2006, échelle : 1:750'000

Figure 19 Structure de Berlin, Allemagne, d'après Eurostat

Délimitation Superficie [km2] Pourtour [km] Degré de compacité

Champ urbain 1463.1 689.9 0.29 (moyen)

Tableau 7 Données I pour Berlin Y.Schneeberger, 2011 (c)

La ville de Berlin présente une faible compacité, en raison de la présence de larges espaces verts et de lacs qui ponctuent son urbanisation, vestiges du développement par quartiers précédemment évoqué. Dès lors, la densité du centre est basse (3798 hab/km2). Quant à celle de la périphérie elle est la plus faible de notre échantillon de villes, avec Stockholm, et s'explique par la forme des couronnes périphériques, qui adoptent des formes polycentriques, reflet de la politique de décentralisation à l'échelle communale menée aujourd'hui. Les nombreux lacs présents dans la périphérie n'attirent pas l'urbanisation. Reflet de cette lâcheté du territoire, la taille du champ urbain est la deuxième plus grande après celui de Londres. Quant au degré de compacité, il est seulement moyen étant donné la présence de couloirs de développement en direction de l'Est et du Nord-est, par ailleurs peu orientés d'après les systèmes de transports. La presque totalité de la limite ville-campagne de notre champ urbain donne sur des aires agricoles, des zones forestières subsistent à l'Est et plus au Nord.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery