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Analyse comparative de la répartition des espaces verts urbains dans les métropoles européennes.

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par Yannick Schneeberger
Université de Lausanne - Master of science in urban studies 2011
  

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4 CONCLUSION

L'influence de la forme urbaine sur la présence d'espaces verts urbains est forte, mais d'autres variables sont à l'oeuvre pour expliquer leur localisation. Le polycentrisme de Madrid et de Rome permet la présence massive de tels espaces, ce qui en fait des villes leader en matière d'intégration de surfaces naturelles dans l'urbanisation. Les formes radioconcentriques passées étaient propices à l'érection d'espaces verts, alors que la polycentricité offre actuellement les meilleures conditions, ce qui démontre la cohérence des principes directeurs pour le développement territorial durable en Europe. Néanmoins, il a été soulevé que toutes les formes urbaines permettent un développement de nature en ville, fait démontré par l'absence de lien significatif entre densité urbaine et présence d'espaces verts urbains. Entre ville dense et ville étalée, les espaces verts peuvent trouver une place équivalente dans le minéral urbain, sans redéfinir les formes des métropoles. Dès lors, cela suppose que la hauteur du bâti moyen et la surface de logement par habitant sont des indicateurs bien plus importants pour définir les densités urbaines.

Parmi les villes, alors que seule Copenhague obtient un panel de notes strictement positives, et relève définitivement de l'exemplarité pour l'incorporation de nature en ville, les résultats des autres cités sont bien plus contrastés. Les villes à latitude moyenne semblent plus propices à la présence utile de nature en ville, un fait corrélé avec les conditions climatiques. Ces dernières définissent d'ailleurs bien l'existence des espaces verts à vocation agricole.

Synthétiquement, la répartition des espaces verts urbains dont agricoles dépend de quatre facteurs majeurs, à savoir les formes urbaines, les politiques urbaines, le climat et la topographie. Cela permet à des profils de métropoles très différents d'exister, dont certains comme Athènes relèvent prioritairement du cadre topographique et d'autres à l'instar de Copenhague des politiques urbaines.

Finalement, nous constatons avec les exemples de Paris et de Zürich, que les espaces verts interstitiels des couronnes métropolitaines représentent la plus grande part d'espaces verts urbains des métropoles. Rome et Madrid présentent de forts taux d'espaces agricoles intraurbains grâce à l'anarchie de leur croissance récente. Hasardeusement ou pas, la politique européenne se repose sur ces annexions par l'urbanisation galopante pour atteindre ses objectifs d'accès à la nature en ville.

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Nous concluons par un constat exprimé par Yves Chalas qui rend bien compte de la problématisation des espaces verts avec un champ urbain tel que celui développé dans la présente étude : «la ville-nature, cela signifie en premier lieu que la nature ou la campagne est et fait ville aujourd'hui et, par conséquent, que la nature et la ville, ou que la campagne et la ville ne s'opposent plus» (2000 : 113).

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