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Dynamique de l'habitat et son impact sur la physionomie du quartier Mitendi dans la commune de Mont Ngafula à  Kinshasa


par Julio LUZOLADIO MIANKOMA
Université Pédagogique Nationale - Licence en Aménagement du Territoire 2020
  

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III.5.2.2. Structure interne de logement

III.5.2.2.1. Nombre des pièces par logement

Les critères physiques pour analyser la structure interne de logement se définie entre autres par le nombre des pièces. Dans ce contexte nous avons les résultats que voici :

Figure III.17 : La structure interne de logement

Source : Données du tableau III.15(en annexe)

La structure interne de logement urbanistiquement parlant s'organise en pièces dont le nombre est variable selon la volonté des propriétaires ou promoteurs. Dans le quartier Mitendi, le nombre des pièces par logement varie entre 1 et plus de 5 pièces. Le logement de 2 à 3 pièces prédomine, soit 49 % suivi par ceux de 4 à 5 pièces. Cette situation s'explique par le niveau socio-économique de la majorité de la population d'une part caractérisée par le bas revenu et la pauvreté. Par ailleurs le système des constructions qui contraint les propriétaires à construire progressivement constitue un autre facteur explicatif de cette situation. Cela justifie la présence de logement avec une pièce communément appelé studio soit 16% et ceux de plus de 5 pièces qui caractérisent surtout l'habitat de haut standing type villa soit le 6 %. En ce qui concerne le nombre de constructions par parcelle, voici les résultats :

Figure III.18 : Le nombre de construction par parcelle

Source : Données du tableau III.16 (en annexe)

La considération des modalités des résultats recueillis sur terrain lors de notre enquête, montre que les parcelles de 2 à 4 constructions sont les plus nombreuses et représente 68 %. Il s'agit généralement des parcelles occupées depuis de longues dates et ayant subi de modifications dans leurs occupations par des constructions additives. Quant aux parcelles de 5 à 10 considérations, elles sont très minoritaires avec 4 %seulement. Enfin, les parcelles ayant une seule construction représentée 28 %, il s'agit des parcelles récemment occupé le plus souvent avec des constructions d'attentes.

III.6. Appréhension cartographique de la dynamique

3.6.1. Documents d'analyse et d'interprétation

L'occupation graduelle du sol est illustrée par les cartes suivantes évaluées en deux ères : 2010 et 2019.

Carte III.1 : Occupation du sol du quartier Mitendi dans Mont ngafula en 2010

Carte III.2 : Occupation du sol du quartier Mitendi dans Mont ngafula en 2019

III.6.2. Interprétation des documents

Après l'analyse des différentes images, ces résultats obtenus nous ont permis de dresser ce tableau qui explique les taux en superficie (hectare) et en pourcentage des unités d'occupation du sol disparue dans le temps et dans l'espace.

Tableau III. : Répartition de l'occupation du sol et leur superficie

Noms

Superficie (Ha) 2010

Total %

Superficie (Ha) 2019

Total %

Végétations

344861593,6

76

289726697,6

63

Végétation type champ

4049024,269

1

7484102,506

2

Sol nu

33216630,67

7

64034762,37

14

Eau

267137,9247

0,06

267137,9247

0,06

Habitation

73236544,31

16

94118230,4

20

Total

455630930,8

100

455630930,8

100

D'après ce tableau, on note une diminution des superficies de végétation en générale, une augmentation milieu urbain et des sols nus et la stabilité d'eau au cours de 8 ans. Par rapport à l'importance de chaque unité d'occupation du sol, nous pouvons conclure que, dans l'ensemble, il y a eu une forte dégradation dans ce quartier. Ceci peut s'expliquer par plusieurs facteurs. L'occupation du sol influence également l'érosion hydrique. La présence de végétation réduit l'intensité de la pluie atteignant le sol.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille