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Capitalisation de l'utilisation de l'énergie solaire à  Kabare nord: une solution au manque d'énergie électrique


par Alain NTAMUTUDU MASUMBUKO
ISTD Mulungu (Institut Supérieur de Techniques de Développement) - Licence 2017
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

INSTITUTS SUPERIEURS TECHNIQUES

INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUES DE DEVELOPPEMENT

BP: 559 BUKAVU

Capitalisation de l'utilisation de l'énergie solaire à Kabare Nord: une solution au manque d'énergie électrique

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du Diplôme de licence en Gestion de l'Environnement.

Par : NTAMUTUDU MASUMBUKO Alain

Niveau de technicité : A0

Dirigé Par : Prof Dr. Ir. Landry CIZUNGU NTABOBA

Docteur en agronomie

Encadré par : Ir. MSc. RUDAHABA Nna'kâ Arsène

Master en Agronomie

Année académique 2017- 2018

SIGLES ET ABBREVIATIONS

$ : Dollar Américain

% : Pourcentage

°c : Degré Celsius

AFP : Alliance France Presse

CEA : Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies alternatives

CNRS : National Center for Reseach

CH: Gaz méthane ou protocarbure d'hydrogène

CO2 : Dioxyde de Carbone

CFC : Chlorofluorocarbone

GPS : Système de Géolocalisation par Satellite

ISA : International Solar Alliance

Km : Kilomètre

Kw : Kilowatt

Mw : Mégawatt

N° : Numéro

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

ONGD : Organisation Non Gouvernementale de Développement

PNKB : Parc National de Kahuzi Bièga

RDC : République Démocratique du Congo

SNEL : Société Nationale d'Electricité

SO2 :Dioxyde de soufre

USA : United States of América

W : watt

Zj : Zettajoules

INTRODUCTION GENERALE

1. ETAT DE LA QUESTION

L'énergie solaire est une énergie qui est d'actualité dans de nombreuses conférences sur l'environnement au niveau mondial et est d'une importance capital dans l'atténuation des polluants de l'atmosphère produits par différentes sources d'énergies non renouvelables.

Ce travail n'a pas la prétention d'être le pionnier dans ce domaine, mais plusieurs auteurs y ont déjà pensé dont :

1. KALEKI NGEVE Serge (2010), dans sa thèse de doctorat, a traité sur : «Brèche vers l'énergie de la nouvelle génération, non polluante et verte », il a démontré que le recours à l'énergie fossile a détourné l'homme du naturel vers l'extra naturel, ce qui a plongé l'humanité entière dans le slogan du trou de la couche d'Ozone. Cependant, il a proposé de recourir à l'exploitation des énergies propres. Mais, il n'a pas démontré ni cité ces énergies propres et comment les avoir.

2. David Funk (2010)dans son mémoire de maitrise intitulé « L'énergie solaire : circonstances et conditions d'exploitations au Québec »où l'objectif principal consistait, à démontrer qu'il est techniquement faisable, écologiquement souhaitable, économiquement rentable et socialement acceptable de développer la filière de l'énergie solaire au Québec et d'ajouter cette filière aux autres sources d'énergie renouvelables. Les principales technologies solaires évaluées dans ce document exploitent deux formes d'énergie du Soleil, soit la chaleur et soit la lumière. Ces technologies solaires sont présentées et comparées aux autres sources d'énergies renouvelables (hydraulique, éolienne, biogaz et géothermie) afin de déterminer leurs meilleures applications.

D'après ses recherches, il a abouti aux résultats selon lesquels l'éclairage naturel possède plusieurs avantages par rapport à la lumière artificielle. Dans les bâtiments commerciaux, les économies d'énergie peuvent être substantielles. En effet, une intégration adéquate de l'éclairage naturel diminue l'apport thermique généré par les
lumières et réduit les besoins en climatisation. L'accès aux rayons du soleil présente aussi de nombreux bénéfices pour le bien-être des occupants. La comparaison avec les autres sources d'énergies renouvelables selon des critères de développement durable a permis de déterminer que l'énergie solaire doit davantage être employée au Québec. En effet, plusieurs applications sont bien adaptées dans le contexte québécois malgré son climat nordique et le faible coût de l'électricité. De plus, l'exploitation de l'énergie solaire produit peu d'impacts environnementaux, favorise la création d'emplois dans toutes les régions du Québec et est mieux acceptée socialement que de nombreux projets de développement énergétique.

3. BIKA NTAMIRABALI Nixon (2015) dans son mémoire de licence axé sur « les déterminants de la consommation des énergies renouvelables à Goma, cas de l'énergie solaire » ayant comme objectif d'identifier les facteurs de consommation de l'énergie solaire dans la ville de Goma et de savoir si le volume disponible permet de couvrir les besoins en énergie. Les résultats obtenus montrent que la consommation de l'énergie solaire des ménages par l'usage de panneau solaire est expliquée par les facteurs prix, facture de la SNEL et le revenu sur le marché de Goma. Chaque fois qu'un ménage désire augmenter ou acheter un nouveau panneau solaire, cela doit correspondre à un prix multiplié par 0,16, une facture de la SNEL multiplié par 0, 099et un revenu fois 0,0013. Quant aux besoins pour lesquels les ménages utilisent l'énergie solaire, il a trouvé que 20,5% consomment l'énergie solaire pour de fins d'éclairage et téléviseur.

4. Aristide Cyrille DADIE (2005) dans son mémoire intitulé « L'analyse de déterminants de la demande globale d'une ressource énergétique par les ménages ; le cas du gaz butane en Côte d'Ivoire » dont l'objectif été d'identifier et quantifier la nature de la relation entre la demande de gaz butane des ménages ivoiriens et ses principaux déterminants. Il a abouti aux résultats selon lesquels la consommation de gaz butane est expliquée par le volume total mensuel en kilogramme de gaz butane par les différentes entreprises distributrices du secteur en Côte d'Ivoire. Le stockage du butane chez les distributeurs est de 10 jours en moyenne. La durée de stockage traduit fondamentalement la vitesse de consommation du gaz par les ménages. Les quantités mises sur le marché par une entreprise distributrice sont en moyenne dans les dix jours qui suivent, achetés par les ménages.

5. YOUBA SOKONA, dans un article intitulé « une nouvelle énergie pour vaincre la pauvreté » rappelle que le fait que la grande majorité des Africains n'a pas accès aux services énergétiques de base constitue un obstacle majeur au développement durable du continent. Il est donc indispensable que l'accès aux services énergétiques abordables et appropriés se développe pour améliorer le niveau de vie des populations.

Par rapport à nos prédécesseurs, la contribution actuelle que ce travail pourra apporter dans ce domaine solaire est de doubles dimensions :

· Déterminer la manière dont la capitalisation de l'utilisation de l'énergie solaire peut être une solution au manque du courant électrique dans le territoire de Kabare;

· Mettre en place des stratégies permettant l'émergence de l'utilisation de l'énergie solaire à Kabare Nord.

2. PROBLEMATIQUE

Les besoins énergétiques ne cessent de croître à l'échelle mondiale. Les enjeux environnementaux poussent les pays à explorer des sources d'énergie renouvelables.

La croissance de la population et les progrès technologiques exigent des ressources énergétiques toujours plus grandes. Elle est nécessaire pour la création et le maintien des industries, elle facilite le commerce et les services et simplifie les systèmes de communication et de transport et est très importante pour l'économie de chaque pays étant donné qu'elle sous-entend la croissance économique et le développement.1(*)

L'énergie, peu importe sous quelle forme elle est exploitée, constitue un élément essentiel au développement des sociétés.

Notre modèle de consommation de l'énergie repose presque essentiellement sur l'usage des énergies non renouvrables que sont le pétrole, le gaz, le charbon, les énergies ligneuses. Les réserves d'énergies fossiles sont limitées et polluantes.2(*)

En parallèle, l'usage massif de ces sources d'énergies conduit, entre autre, à l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre tel que le CO2, le CH4, le SO2., le CFC,...avec pour conséquence un réchauffement climatique globale de la planète.

Une augmentation de la température moyenne mondiale fera changer la circulation de l'atmosphère, ce qui entraîne dans certaines régions du monde davantage de réchauffements, moins de réchauffements ou même de refroidissement. Un phénomène naturel connu sous « effet de serre » régit la température de la terre. La grande partie de l'énergie solaire passe à travers l'atmosphère pour réchauffer la surface de la terre et les océans.3(*)

En 2006, au Canada ; l'électricité, produite à près de 95 % de sources renouvelables couvrait 40 % des besoins de la population et toutes activités confondues. En ajoutant la biomasse (l'ensemble des énergies provenant de la dégradation de la matière organique)à l'électricité, l'approvisionnement en énergie au Québec provient à près de 50 % de sources renouvelables. Le pétrole (39 %), le gaz naturel (13 %) et le charbon (1 %) sont toutes des sources d'énergie non renouvelables qui assurent l'autre moitié des besoins en énergie de la population.4(*)

Chaque jour, le soleil envoie vers la Terre 10 000 fois la quantité totale d'énergie consommée à l'échelle de la planète.5(*)Les diverses applications qui découlent de l'exploitation des rayons solaires sont innombrables. Les technologies solaires les plus répandues s'observent majoritairement dans le domaine de l'immobilier : solaire thermique passif, solaire thermique actif, solaire thermodynamique, solaire photovoltaïque et éclairage naturel. 6(*)

Ces derniers temps, des nombreux pays ont groupé leurs services publics et ont vu également une participation accrue du secteur privé dans la production, la transmission ou la distribution d'électricité.

Jadis, le mélange de production d'électricité d'un pays était déterminé principalement par l'option financière la moins coûteuse. Comme preuve les risques de fourniture d'électricité à partir des économies dominées par une source énergétique unique, les pays ont commencé à reconnaître la nécessité de diversifier leur mélange de production d'électricité.

La capacité d'installer l'énergie renouvelable a augmenté rapidement au cours de la décennie dans le monde entier. Alors que la croissance a été principalement marquée dans les pays développés, il est encourageant de constater que les PVD ont également adopté l'énergie renouvelable comme partie intégrante de cette croissance.

En réponse à la croissance économique et à la forte demande en énergie prévisible, plus de 150 milliards de dollars américains ont été investis dans les énergies renouvelables en 2009.7(*)Ce chiffre est passé à 240 milliards de dollars américains8(*), où les USA et l'Europe ont ajouté une plus grande partie de production d'électricité à partir de ressources énergétiques renouvelables conventionnelles par rapport aux ressources énergétiques renouvelables non conventionnelles comme le charbon, le gaz et le pétrole.

En Afrique, La première crise pétrolière de 1973 a montré à suffisance que l'essor économique de plusieurs pays dépendra de leur capacité à substituer l'énergie fossile par d'autres formes d'énergie. Pour les pays développés, cette crise a causé un ralentissement de la production, une augmentation du taux de chômage et un accroissement de l'inflation.9(*)

Pour beaucoup de pays africains, cette crise pétrolière a engendré la dégradation considérable de la situation énergétique. La principale conséquence, quoi que
indirecte, fût l'augmentation du niveau de pauvreté des populations. Le Cameroun,
par exemple, est un pays de l'Afrique centrale potentiellement riche en ressources
énergétiques (bois-énergie par exemple).10(*)

Toutefois, le niveau de pauvreté des populations contraste nettement avec ce potentiel. En effet, la majeure partie des populations camerounaises n'a pas accès aux services énergétiques de base. L'eau et l'électricité sont devenues pour ce pays un luxe que seuls quelques privilégiés des grandes villes comme Yaoundé ou Douala peuvent s'offrir avec une constance somme toute relative. Le potentiel hydroélectrique du pays est pourtant, après celui de la RDC, le meilleur en Afrique. L'utilisation abusive du bois entraîne une empreinte écologique de plus en plus dramatique11(*).

La RDC immense pays tropical africain aux dimensions d'un continent, dispose d'un énorme potentiel en sol et sous-sol. Sa localisation à cheval sur l'équateur, lui permet de connaître un ensoleillement permanent durant toute l'année. Malgré les énormes potentialités dont les barrages d'Inga 1 et 2, les chutes d'eau et les rapides, l'énergie éolienne, le biogaz, les minéraux radioactif, etc. que dispose la RDC, le pays fait face à un déficit en énergie en général et en énergie électrique en particulier. Elle a le taux d'électrification les plus faibles de toute l'Afrique. 11% de la population a accès à l'électricité ; 25% dans la zone urbaines et 4% dans les zones rurales.12(*)L'approvisionnement énergétique de la RDC est fortement dépendant de la biomasse (l'ensemble des énergies provenant de la dégradation de la matière organique) traditionnelle c'est-à-dire le bois de chauffe, le charbon et la biomasse résiduelle, qui constituait 95% du total de la consommation énergétique en 2009.

Alors que les potentialités hydroélectriques sont estimées à 100000 MW ; le taux de desserte est actuellement de 24% pour l'eau potable et de 9% pour l'électricité. Et la fourniture en électricité n'est pas toujours régulière occasionnant ainsi des nombreuses conséquences fâcheuses.13(*)

La province du Sud-Kivu n'est pas épargnée de cette situation. Dans le secteur informel, où les entreprises ont rarement un capital suffisant pour cette production d'appoint, la perte de recettes dues aux « délestages » du courant électrique peut atteindre 20%.

Dans le territoire de Kabare, l'énergie électrique est l'un des domaines les plus critiques qui caractérisent l'interaction entre la politique, l'économie et la technologie. La situation se dégrade sur toute l'étendue du territoire de Kabare car il s'observe que malgré le barrage Ruzizi, la quasi-totalité de la population n'a pas accès à l'énergie électrique.

En conséquence, la population du territoire de Kabare s'éclaire à la lumière de la bougie, avec des lampes rudimentaires, ayant ainsi comme conséquence dramatique des multiples incendies répertoriées dans différents coins et recoins du territoire, des graves accidents de circulation, la grande criminalité observée ci et là avec en prime, l'inhalation de gaz émanant de ces lampes à pétrole.

La conservation des produits frais devient un vrai parcours de combattant, créant de fait, la pénurie des produits frais et de sa rareté.

Absence d'une vie équilibrée en matière éducationnelle à cause de cette carence énergétique, crée un fossé terrible en termes d'enseignements avec ceux qui sont mieux équipés. Les enfants ne peuvent en aucun cas apprendre leur matières respectives, les échecs scolaires se multiplient ;

Toutes les 60minutes dans les pays du tiers monde, au moins une femme meurt en couches suite à la carence du courant électrique (au regard du dernier rapport de l'OMS14(*)), ...toute la société est tirée vers les bas.

Eu égard à cette situation, une partie de la population du territoire de Kabare s'approvisionne à une autre forme d'énergie électrique pour pallier au déficit occasionné par la SNEL. D'où, dans certains coins sur les toitures des maisons nous observons l'installation des panneaux solaires. Cette nouvelle forme d'approvisionnement a attiré notre attention et a fait même l'objet de cette étude et nous pousse à nous poser un certain nombre de questions qui constitue notre objet même de cette recherche.

ü Quels sont les principaux facteurs qui permettront la capitalisation de l'utilisation de l'énergie solaire dans la partie nord du territoire de Kabare?

ü Quelles stratégies à appliquer pour capitaliser l'utilisation de l'énergie solaire afin d'atténuer les conséquences néfastes liées au manque du courant électrique dans la partie nord du territoire de Kabare ?

3. OBJECTIFS DE TRAVAIL

3.1. Objectif global

Faire une étude pouvant déterminer la manière dont la capitalisation de l'utilisation de l'énergie solaire peut être une solution au manque du courant électrique dans la partie nord du territoire de Kabare.

3.2. Objectifs spécifiques

ü Déterminer le niveau de connaissance de la population au sujet de l'utilisation de l'énergie solaire.

ü Déterminer l'impact environnemental de l'utilisation de l'énergie solaire à Kabare.

ü Recueillir les avis et souhaits de la population de Kabare sur l'énergie solaire.

ü Mettre en place des stratégies permettant l'émergence de l'utilisation de l'énergie solaire et appuyer la conformité aux principes et règles établies par les différentes conférences mondiales sur le climat afin d'atténuer le réchauffement climatique.

4. HYPOTHESES

Pour cette étude, nos hypothèses ont été émises de la manière suivante :

1. Les facteurs économiques (types de maison, taille du ménage, revenus, le prix, la facture de la SNEL) et sociologiques (classe sociale, mode de vie, l'effet d'imitation, la catégorie socioprofessionnelle, la publicité,...) permettraient la rentabilisation de l'utilisation de l'énergie solaire à Kabare.

2. Comme stratégies, un changement de paradigme serait nécessaire tant au niveau individuel, ménager que local. D'abord, les individus devraient croire aux bénéfices de l'efficacité énergétique et de l'exploitation du rayonnement solaire et devraient appliquer de la pression sur les entreprises et les dirigeants. Les autorités encourageraient aussi ou du moins accepteraient l'utilisation de l'énergie solaire à travers le développement local, les projets collectifs et la règlementation. La stratégie énergétique solaire de Kabare devrait faire la promotion de l'énergie solaire en ajustant les tarifs énergétiques et en offrant des subventions comme celles proposées par de nombreux gouvernements à travers le monde. Ainsi l'utilisation active de l'énergie solaire réduirait l'utilisation des groupes électrogènes, les énergies fossiles et les émissions de gaz à effet de serre.

5. CHOIX ET INTERETS DU SUJET

5.1. Choix du Sujet

Nous avons observé la crise électrique provoquée par la SNEL dans tous les coins du territoire de Kabare, l'usage du courant électrique à des fins domestiques, n'existe quasiment pas ou plus. Ainsi l'énergie solaire qui prétend être une solution au manque du courant électrique et ayant moins d'impact sur le climat nous a inspiré dans cette étude afin de son émergence ainsi que les désirs de voir notre milieu d'étude (Kabare) embrasser le chemin de développement durable à travers l'utilisation responsable de l'énergie solaire.

5.2. Intérêts du Sujet

Ce travail rêve un triple intérêt.

v Sur le plan personnel : Ce travail nous prépare le terrain entant que potentiel gestionnaire de l'environnement.

v Sur le plan scientifique: A la fin de nos recherches et de la rédaction, ce travail nous amènera à être sanctionné par un diplôme de licence en développement communautaire, mais aussi il servira de guide scientifique aux autres qui le consulteront.

v Sur le plan social : une fois les acteurs convaincus et décidés, ceux qui pourront jouir des stratégies de ce travail, ce la population du territoire de Kabare en général et d'autres intéressés et touchés par les coupures intempestives et manque du courant électrique par la mise en application des stratégies arrêtées dans ce travail.

6. DELIMITATION DU TRAVAIL

Toute étude scientifique doit être circonscrite dans le temps et dans l'espace.

6.1. Délimitation spatiale

Ce travail est réalisé dans la partie nord du territoire de Kabare en général et dans le groupement de Bugorhe, Miti et Mudaka.

6.2. Délimitation temporelle

Dans le temps, notre recherche prend en considération les données des années 2014 jusqu'en juin 2018.

7. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL

Outre l'introduction générale et la conclusion, notre travail comprend 3 chapitres ci-après :

Ø Le premier chapitre porte sur la revue de la littérature et un cadre théorico-conceptuel où nous prétendons définir les différents concepts en rapport avec le sujet.

Ø Le deuxième chapitre concerne la méthodologie de récolte des données, l'analyse des résultats, leur discussion, suivie d'une conclusion partielle.

Ø Le troisième chapitre s'articule sur les stratégies de développement où nous allons présenter nos suggestions ainsi que nos recommandations.

8. Difficultés rencontrées

· Le manque à temps utile les données statistiques démographiques au bureau de la chefferie pour quelques années antérieures ;

· Le long trajet à parcourir à pied pour la récolte des données dans les trois groupements.

CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LITTERATURE ET CADRE CONCEPTUELSUR L'ENERGIE SOLAIRE

Dans ce chapitre nous allons essayer de définir les concepts clés qui composent notre thématique de recherche tout en déterminant le cadre théorique, l'historique de l'énergie solaire.

I.1. Littérature sur l'énergie solaire

I.1.1. Définition des concepts

· L'énergie solaire : est la fraction de l' énergie électromagnétique provenant du soleil et traversant l' atmosphère, qui absorbe une partie de l'énergie, et parvenant à la surface de la Terre.

Sur Terre, l'énergie solaire est à l'origine du cycle de l'eau, du vent et de la photosynthèse réalisée par le règne végétal, dont dépend le règne animal via les chaînes alimentaires. Le Soleil est à l'origine de la plupart des énergies sur Terre à l'exception de l' énergie nucléaire et de la géothermie profonde.

· L'énergie électrique : une des formes de l'énergie mise en évidence par la structure de la matière ; ensemble des phénomènes causés par une charge électrique.15(*)

· Capitalisation : action de capitaliser, d'accumuler 16(*)

I.2. Cadre conceptuel

Pour bien l'appréhender, notre réflexion repose sur le cadre conceptuel ci-dessous :

Manque du courant électrique

Facteurs politiques :

- Pas des progrès technologiques ;

- Mauvaise politique institutionnelle ;

- Insuffisance de la promotion énergétique ;

- Facture de la SNEL (prix élevé)

Facteurs environnementaux :

- pollution de l'eau ;

- dessèchement des sources et rivières

Facteurs sociaux :

- Explosion démographique ;

- Vétusté des installations ;

- Vol et/ou destructions des installations ;

- Raccordement frauduleux

Réchauffement climatique et/ou perturbation climatique

- Emission des gaz à effet de serre ;

- déboisement;

- utilisation abusive des ressources naturelles

Utilisation de :

- Bois de chauffe ;

- Pétrole, gaz et charbon ;

- Bougie, lampe rudimentaire

Thermique

Pression sur les entreprises et les dirigeants

Passive

Mécanique

Energie solaire

Thermodynamique

Projets collectifs et réglementations de l'utilisation de l'énergie solaire

Photovoltaïque

Exploitation du rayonnement solaire

Subventions sur l'utilisation de l'énergie solaire

Ajustement des tarifs énergétiques

I.2. GENERALITE SUR L'ENERGIE SOLAIRE

I.2.1. Brève historique de l'énergie solaire

L'utilisation de l'énergie solaire remonte à l' Antiquité. Par exemple, les Grecs allumaient la flamme olympique grâce à un système de miroirs concentrant les rayons du Soleil.

v XVIIe et XVIIIe siècle

Cependant le début des applications pratiques est apparu au XVIIe siècle. Le Français Salomon de Caus construit en 1615 une pompe solaire, grâce à l'utilisation d'air chauffé par le rayonnement solaire. François Villette, opticien au palais de Versailles, conçoit un miroir en bronze (appelé miroir ardent) d'un mètre de diamètre, grâce auquel il fait des démonstrations de fusion d'objets.17(*)

En 1747, Georges-Louis de Buffon expérimente un miroir qui concentre la lumière du soleil en un point focal. Il arrive à faire fondre un morceau d'argent (soit plus de 1 044 °C). Dans les années 1780, H. B. de Saussure invente un instrument de mesure lui permettant d'étudier les effets calorifiques des rayons du soleil qu'il nomme « hélio thermomètre » ; cet instrument utilise l' effet de serre obtenu par un vitrage placé au-dessus d'un absorbeur dans un caisson isolé ; il crée ainsi un capteur solaire thermique à basse température.18(*)À la fin du XVIIIe siècle, grâce à une lentille à liquide qui concentre les rayons solaires, Antoine Lavoisier construit un four solaire qui atteint la température de 1 800 °C.

v XIXe et XXe siècle

La conversion de la lumière en électricité, appelée effet photovoltaïque, est découverte par Edmond Becquerel en 183919(*), mais il faudra attendre près d'un siècle pour que les scientifiques approfondissent et exploitent ce phénomène de la physique. En 1875, Werner von Siemens expose devant l'Académie des Sciences de Berlin un article sur l'effet photovoltaïque dans les semi-conducteurs. En 1913, William Coblentz dépose le premier brevet pour une cellule solaire qui malheureusement ne pourra jamais fonctionner. En 1916, Robert Millikan est le premier à produire de l'électricité avec une cellule solaire, mais pendant les quarante années suivantes, personne ne fera beaucoup de progrès en énergie solaire car les cellules photovoltaïques ont un trop mauvais rendement pour transformer la lumière du soleil en énergie. Le phénomène reste encore une découverte anecdotique.

Pendant l'année 1954, trois chercheurs américains (Chapin, Pearson et Prince) mettent au point une cellule photovoltaïque à « haut rendement » (9 %) et les Laboratoires Bell construisent le premier panneau solaire mais il était trop coûteux pour être produit en série. C'est la conquête spatiale qui fera réellement progresser l'énergie solaire ; le panneau solaire est le seul moyen non-nucléaire d'alimenter des satellites en énergie, de plus l'énergie solaire est une source d'énergie constante pour les satellites en orbite. En effet, c'est en 1958 qu'a lieu le premier lancement d'un satellite fonctionnant à l'énergie photovoltaïque. L'industrie spatiale investira beaucoup de fonds dans le développement des panneaux solaires. C'est la première utilisation importante de la technologie solaire photovoltaïque.

Pendant les années 1970 et 1980, des efforts sont faits pour réduire les coûts de sorte que l'énergie photovoltaïque soit également utilisable pour des applications terrestres. L'énergie solaire connaîtra un second élan au cours du premier choc pétrolier dans les années 1970. Alors que le prix du pétrole augmente de façon spectaculaire, les panneaux solaires photovoltaïques commencent à être utilisés pour la première fois dans les maisons. En effet, en 1973, la première maison alimentée par des cellules photovoltaïques est construite à l' université du Delaware et en 1983, la première voiture alimentée par énergie photovoltaïque parcourt une distance de 4 000 km en Australie. Depuis les panneaux solaires se sont développés lentement. Pendant longtemps, ils ont été considérés comme des sources d'énergies naturelles. L'énergie solaire est de nouveau en plein essor car on prévoit une pénurie de pétrole prochaine, on se préoccupe du réchauffement de la planète et les prix de l'énergie n'ont jamais été aussi hauts.

L'énergie solaire devient une priorité pour de plus en plus de pays. Des centrales solaires sont en cours de construction dans le monde entier. Les entreprises investissent également. Les entreprises d'électricité et les gouvernements ont offert des subventions et des réductions pour encourager les propriétaires à investir dans l'énergie solaire pour leur maison. En effet, en 1995, des programmes de toits photovoltaïques raccordés au réseau ont été lancés, au Japon et en Allemagne, et se généralisent depuis 2001.De nouveaux types de panneaux solaires ont été développés ; panneaux solaires très fins (4 mm d'épaisseur) et flexibles, des peintures solaires. L'objectif est de réduire très fortement le coût de l'énergie solaire.

v XXIe siècle

En novembre 2015 une « Alliance internationale pour l'énergie solaire » (ou ISA pour « International solar alliance » a été créée. Le projet en était porté par Narendra Modi (Premier ministre indien). Cette alliance doit réunir les États disposant d'importantes ressources solaires afin de mieux coordonner le développement de leur exploitation (thermique et photovoltaïque) via des actions de formation, de standardisation de matériels, de partage d'expériences, co-entreprises, etc). La cérémonie de lancement a eu lieu lors de la COP21 à Paris, organisée par l'Inde et la France, avec le soutien du secteur privé selon Engie.

I.2.2. Techniques pour utiliser l'énergie solaire

Les techniques pour capter directement une partie de cette énergie sont disponibles et sont constamment améliorées. On peut distinguer le solaire passif, le solaire photovoltaïque et le solaire thermique.

a. Solaire passif

La plus ancienne et certainement la plus importante, quoique discrète, utilisation de l'énergie solaire consiste à bénéficier de l'apport direct du rayonnement solaire, c'est-à-dire l' énergie solaire passive. Pour qu'un bâtiment bénéficie au mieux des rayons du Soleil, on doit tenir compte de l'énergie solaire lors de la conception architecturale (façades doubles, surface vitrée orientée vers le Sud, etc.). L'isolation thermique joue un rôle important pour optimiser la proportion de l'apport solaire passif dans le chauffage et l'éclairage d'un bâtiment.

Dans une maison solaire passive, l'apport solaire permet de faire des économies d'énergie importantes. L' habitat passif désigne un bâtiment dont les dépenses d'énergie de chauffage sont réduites d'environ 80 % par rapport à une maison neuve construite selon les normes allemandes d'isolation thermique de 1995, normes déjà très exigeantes. L' énergie solaire passive permet donc de chauffer, tout ou partie, d'un bâtiment pour un coût proportionnel quasi nul, en tirant parti des conditions d'un site et de son environnement, selon les principes de l' Architecture bioclimatique.

b. Solaire thermique.

L' énergie solaire thermique consiste à utiliser la chaleur issue du rayonnement solaire. Ce rayonnement se décline de différentes façons :

ü En usage direct de la chaleur : chauffe-eau, chauffage solaire dont fours solaires, cuisinières et sécheuses solaires par exemple ;

ü En usage indirect, la chaleur servant pour un autre usage : rafraîchissement solaire, centrales solaires thermodynamiques, etc.

Æ Énergie solaire pour la cuisson des aliments

Apparue dans les années 1970, la cuisine solaire consiste à préparer des plats à l'aide d'un cuiseur ou d'un four solaire. Les petits fours solaires permettent des températures de cuisson de l'ordre de 150 °C, les paraboles solaires permettent de faire les mêmes plats qu'une cuisinière classique à gaz ou électrique.

L'utilisation de l'énergie solaire pour la cuisson des aliments, au-delà d'être gratuite et abondante sur certaines zones géographiques, permet également de réduire la déforestation dans certains pays ou la cuisine au bois et au charbon est la norme. Elle permet par la même occasion la diminution des émissions de CO2 dans l'atmosphère, d'environ 4 tonnes de CO2 par an pour une famille africaine cuisinant au bois par exemple20(*).

c. Solaire mécanique

Concerne les appareils qui transforment un rayonnement (chaleur) solaire en mouvement mécanique qui peut, soit servir directement, à l'aide d'un moteur Stirling par exemple, soit être transformé en électricité (Le point commun à toutes les techniques est la concentration de l'énergie solaire via des concentrateurs solaires ( héliostats, miroirs, etc.).

d. Solaire thermodynamique

Le solaire thermodynamique est une technique solaire qui utilise le solaire thermique pour produire :

1. De l' électricité, sur le même principe qu'une centrale électrique classique (production de vapeur à haute pression qui est ensuite turbinée).

2. Un travail mécanique en transformant un liquide en gaz ou en échauffant directement une partie du moteur comme dans le moteur Stirling.

Æ Centrales solaires thermodynamiques

Une centrale solaire thermodynamique à concentration est un système qui concentre les rayons du soleil à l'aide de miroirs afin de chauffer un fluide caloporteur permettant de produire de l'électricité grâce à une turbine qui actionne un générateur d'électricité.

e. Solaire photovoltaïque

A l'échelle des villes, des cadastres solaires établis avec des modèles 3D permettent d'optimiser le positionnement des panneaux solaires21(*).Le terme « photovoltaïque » peut désigner le phénomène physique ou la technique associée22(*). L'énergie solaire photovoltaïque est l' électricité produite par transformation d'une partie du rayonnement solaire par une cellule photovoltaïque. Plusieurs cellules sont reliées entre elles dans un module solaire photovoltaïque. Plusieurs modules sont regroupés pour former une installation solaire chez un particulier ou dans une centrale solaire photovoltaïque. L'installation solaire peut satisfaire, après transformation en courant alternatif grâce à un onduleur, un besoin local (en association avec un moyen de stockage) ou être injectée dans un réseau de distribution électrique (le stockage n'étant alors pas nécessaire).

Figure 1 : Installation en association avec un moyen de stockage

Parmi toutes formes d'utilisations de l'énergie solaire, c'est probablement les cellules photovoltaïques qui sont les plus connues. Cette technologie exploite la lumière du soleil pour la convertir directement en électricité.

C'est le physicien français Antoine-César Becquerel qui a observé la réaction photovoltaïque pour la première fois en 1839 lorsque des éléments conducteurs ont généré un courant en présence de lumière (photons). Le principe est le suivant : la collision entre un photon et un matériau semi-conducteur génère des charges électriques positives et négatives qui engendrent un faible courant. Cette réaction est produite par plusieurs matériaux, mais c'est actuellement le silicium qui est le plus couramment utilisé dans la fabrication de cellules photovoltaïques. Sa pureté doit atteindre plus de 99,999 %. Même si la silice est l'élément le plus abondant dans la croute terrestre, les producteurs ont du mal à répondre à la croissance de la demande mondiale en panneaux solaires. Plusieurs entreprises québécoises se sont lancées dans la course au solaire photovoltaïque. Il en sera question dans le chapitre suivant.

Un des principaux avantages des panneaux solaires photovoltaïques réside dans leur flexibilité. Ils peuvent être installés pratiquement partout et produisent de l'électricité là où se trouve la demande. Les impacts du transport de l'énergie sur de longues distances sont donc éliminés. De plus, « ils affichent une durée utile qui excède 40 ans, n'émettent pas de polluants, sont peu coûteux à exploiter et peuvent être installés aisément sur la plupart des maisons » (SCHL, s. d.b). Dans le sud du Québec, un panneau d'un mètre carré peut produire environ 130 watts en plein soleil, soit une moyenne d'un peu plus de 100 kWh par année. L'utilisation de l'énergie solaire photovoltaïque convient particulièrement bien à l'alimentation des habitations qui se situent loin du réseau d'électricité.

L'installation de panneaux solaires reliés à des accumulateurs (batteries) pour atteindre l'autonomie énergétique devient alors plus avantageuse financièrement que le raccordement au réseau dont les frais peuvent atteindre de 5 000 à 10 000 $ par kilomètre.

Un nombre suffisant d'accumulateurs permet une autonomie d'une durée de trois à sept jours (figure 2).

Néanmoins, d'autres sources d'énergie sont généralement nécessaires pour combler les besoins reliés aux électroménagers et au chauffage, par exemple, ou pour garantir une alimentation constante. Les systèmes photovoltaïques tendent de plus en plus à être raccordés au réseau (Figure 3).

Un onduleur synchrone combine alors l'énergie produite par les cellules photovoltaïques et l'énergie d'Hydro-Québec en fonction des charges domestiques. En cas de surplus, l'excédent d'énergie produit par l'habitation est retourné au réseau pour être consommé par d'autres clients. Lorsque l'installation solaire ne produit pas assez d'électricité, l'habitation achète la quantité d'énergie déficitaire. Une série d'accumulateurs peut être jumelée à ce système pour assurer un approvisionnement autonome en cas de panne de courant, mais cela représente des frais supplémentaires.

Globalement, l'énergie solaire peut fournir de 25 à 75 % des besoins en énergie d'une maison à haut rendement énergétique.

Figure 3 : Système solaire relié au réseau

Figure 2 : Système solaire autonome

L'utilisation de l'électricité générée par les panneaux photovoltaïques ne se limite pas aux bâtiments. Comme les surplus sont envoyés sur le réseau public, cette énergie peut être consommée par n'importe quel appareil. L'engouement pour le solaire photovoltaïque est notable partout sur la planète.

La Californie souhaite installer des capteurs sur 100 000 toits par année au cours de dix prochaines années. L'Allemagne possède le même genre d'objectif, mais constitue déjà le chef de file dans le domaine puisque, tel que mentionné précédemment, le pays produisait 39 % de l'énergie solaire mondial en 2004 (Baril, 2008).

La France veut mettre en place des centrales solaires photovoltaïques dont la puissance cumulée s'élèvera à 300 MW et vise à atteindre un total de 5 400 MW d'ici 2020 (AFP,2008).

I.2.3. Énergie solaire dans la société

· L'énergie solaire au quotidien

Chargeurs de batteries, ventilateurs, pompes hydrauliques, etc. De plus en plus d'appareils peuvent fonctionner à l'énergie solaire. On peut désormais emporter dans son sac un GPS équipé d'un chargeur solaire, et des panneaux photovoltaïques se multiplient sur les toits. Indispensable à la vie sur Terre, le Soleil peut nous rendre de nombreux autres services : chauffer nos habitations, alimenter en énergie les lieux les plus reculés.

Dans le monde, des projets de centrales électriques voient le jour presque partout, basés sur un immense potentiel : « 5 % de la surface des déserts permettrait de produire toute l'électricité de la planète », affirment Patrick Jourde et Jean-Claude Muller, chercheurs au CEA et au CNRS.

Le principal obstacle à l'exploitation industrielle de l'énergie solaire est son intermittence dans la plupart des régions ayant un besoin régulier d'énergie. Pour cette raison, l'avenir de cette ressource énergétique est intimement lié à l'amélioration des techniques de stockage et de transport de l'énergie, notamment électrique. Dans les années 1990 apparaissait la calculatrice de poche solaire. Quelques cellules photovoltaïques y remplaçaient avantageusement les piles électriques, toxiques pour l'environnement.

En 2013, des magasins dédiés à l'écologie, mais aussi des enseignes plus grand public, proposent de nombreux objets fonctionnant à l'énergie solaire : torches, lampes de jardin, radioréveils, mobiles animés, montres... Preuve que l'énergie solaire séduit les consommateurs par l'image « verte » qu'elle véhicule. Son autre atout est son côté nomade : des chargeurs solaires permettent désormais d'alimenter en électricité, où que l'on se trouve, un téléphone mobile, un GPS ou un ordinateur portable. Pour les voyageurs au long cours, il existe même des sacs à dos équipés de capteurs solaires. Certains imaginent des vêtements également dotés de cellules photovoltaïques, pour y brancher directement son baladeur MP3 ou même son téléphone portable.

I.2.4. Le développement des centrales thermiques

Le principe d'une centrale électrique thermique solaire est de concentrer les rayons du Soleil, à l'aide de miroirs paraboliques, vers des tubes ou une chaudière contenant un fluide caloporteur. La chaleur ainsi récupérée est transmise à de l'eau. L'eau se transforme en vapeur, qui actionne une turbine couplée à un générateur produisant de l'électricité.

L' Espagne mise sur cette technologie plutôt que sur le photovoltaïque, dont le coût de production s'avère plus élevé en raison du prix du silicium des cellules photoélectriques. L' Espagne possède depuis 2009 la plus puissante centrale solaire thermodynamique d' Europe Andasol, d'une puissance de 150 MW. Quelque 400 000 miroirs, soit une superficie de 1,5 million de mètres carrés, recueillent l'énergie du Soleil et approvisionne en électricité 45 000 foyers.

Le Maroc aussi s'est lancé début 2010 (profitant de son désert), avec un investissement de 2 milliards d'Euros, dans la construction d'une des plus grandes centrales solaires à concentration du monde à Ouarzazate d'une puissance de 500 MW, sur 3 040 hectares. Elle sera suivie par 4 autres centrales à concentration qui ont été programmées dans le cadre du plan solaire marocain Desertec. L'objectif est d'installer 2 000 MW sur 5 sites dans les prochaines années, soit une puissance supérieure à celle d'un réacteur nucléaire de nouvelle génération ( EPR).

Aux États-Unis, l'entreprise Florida Power & Light a annoncé l'ouverture pour fin 2010 d'une centrale solaire de 190 000 miroirs et 75 MW. Elle se situe en Floride sur la côte orientale, au nord du comté de Palm Beach et s'étend sur plus de 200 hectares.

1.2.5. Des panneaux sur les toits

Les panneaux photovoltaïques convertissent la lumière du Soleil en électricité. Des années 2000 à 2013, en France et en Belgique, grâce aux aides fiscales de l'État, les particuliers ont été de plus en plus nombreux à s'en équiper. En France le producteur a le choix entre l'autoconsommation et la vente de l'intégralité de sa production à EDF qui est tenue depuis 2002 de racheter l'électricité d'origine renouvelable produite par les particuliers ou les collectivités.

À la suite d'une augmentation plus forte que prévu des demandes de raccordement d'installations photovoltaïques, un moratoire avait été décidé en décembre 2010 par l'État français pour les installations de plus de 3 kWc : « L'obligation de conclure un contrat d'achat de l'électricité produite par les installations mentionnées au 3° de l'article 2 du décret du 6 décembre 2000 susvisé est suspendue pour une durée de trois mois courant à compter de l'entrée en vigueur du présent décret. Aucune nouvelle demande ne pouvait être déposée durant la période de suspension », moratoire critiqué par les parties prenantes impliquées dans des opérations déjà lancées ou que l'État devait financer.

Malgré ces moratoires, la puissance solaire installée début 2012 sur les toits et dans les parcs solaires équipés de cellules photovoltaïques représentait 2 672 MW en France 42 et 1 500 MW en Belgique 43. À titre de comparaison, en 2010, plus de 7 400 MW photovoltaïques ont été vendus et raccordés au réseau en Allemagne (pays leader dans le domaine photovoltaïque) pour un parc installé total de 17 320 Mégawatts.

Une nouvelle génération de panneaux, dit panneaux solaires hybrides, apparaît en 2010 sur le marché, produisant à la fois des thermies et de l'électricité, avec un rendement photovoltaïque amélioré grâce au fait que le panneau est refroidi en exportant (et valorisant) les calories qu'il a accumulées.

I.3. Fonctionnement d'un panneau solaire

a. Principes de base

Un panneau solaire convertit l'énergie lumineuse en énergie solaire. I l est composé de cellules photovoltaïque elles même constituées de matériaux semi-conducteurs qui conduisent moyennement l'électricité. Ces matériaux peuvent libérer leurs électrons sous l'effet de l'énergie lumineuse (photons). C'est la libération de ces électrons qui produit le courant électrique.

Photon: Particule élémentaire qui constitue le rayonnement électromagnétique comme celui de la lumière visible

b. Composition des cellules photovoltaïques

Elles sont composées de matériaux semi-conducteurs à base de silicium, de sulfure de cadmium et de tellure de cadmium. Il y a en effet de plaques fines (couche inférieure et couche supérieure) pour un contact étroit. La couche supérieure est constituée de silicium et d'autres éléments possédant plus d'électrons qu'une couche de silicium pure.

C'est un semi-conducteur de type N. La couche inférieure est constituée de silicium et d'autres éléments possédant moins d'électrons qu'une couche de silicium pure.

C'est un semi-conducteur de type P. Pour qu'il y ait une conduction, il faut une jonction des couches P et N qui se fait lors des expositions au soleil et créée donc un courant électrique.

Figure 4 : composition et fonctionnement des cellules photovoltaïques

c. Ressources solaires

L'énergie solaire vient de la fusion nucléaire qui se produit au centre du Soleil. Elle se propage dans le Système solaire et dans l' Univers essentiellement sous la forme d'un rayonnement électromagnétique de photons et de rayonnement infrarouge.

L'énergie solaire reçue en un point du globe dépend de :

· l'énergie solaire envoyée par le Soleil et arrivant au voisinage immédiat de la Terre (fluctuations décennales, saisonnières, et ponctuelles) ;

· la nébulosité ( nuages, brouillards, etc.), qui varie énormément d'un endroit à un autre. Celle-ci est forte à très forte dans les régions océaniques tempérées et subpolaires ainsi que dans les régions équatoriales alors qu'elle est faible à très faible dans les régions arides subtropicales ou polaires ;

· la latitude, la saison et l' heure, qui influent sur la hauteur du Soleil et donc sur l'énergie reçue au sol par unité de surface, ainsi que sur la nébulosité en fonction du climat local.

Globalement la Terre reçoit en permanence une puissance de 170 millions de GW (soit 170 millions de milliards ou 1,7 ×?1017 joules par seconde), dont 122 sont absorbés alors que le reste est réfléchi. L' énergie totale absorbée sur une année est donc de 3 850 zetta joules (10 ×?1021 joules, ZJ) ; par comparaison, la photosynthèse capte 3 ZJ23(*), le vent contient 2,2 ZJ24(*), et l'ensemble des usages humains de l'énergie, 0,5 ZJ25(*) dont 0,06 ZJ sous forme d'électricité.

Le flux maximum d'énergie solaire reçu au sol terrestre se rencontre sous les tropiques secs (ou arides), c'est-à-dire dans les déserts chauds où les conditions météorologiques et géographiques sont optimales : basse latitude, vaste espace, ensoleillement ininterrompu, ciel clair, grande sécheresse de l'air. Le Sahara, le plus grand désert chaud du monde, est la région de la Terre qui reçoit le plus amplement la chaleur et la lumière du Soleil. C'est en effet la contrée du globe où la durée de l'insolation moyenne est la plus élevée (jusqu'à 4 300 h/an soit entre 97 et 98 % du jour)26(*), et aussi celle où l'irradiation solaire moyenne est la plus grande, avec plus de 280 W/m2 en moyenne sur l'année nuits comprises27(*).Celles qui sont relativement proches de zones de consommation importantes dans les pays développés disposant de la technique requise pour capter l'énergie solaire, voient des réalisations de plus en plus importantes, comme dans le désert des Mojaves ( Californie et Arizona) où se trouvent les plus grandes centrales solaires thermodynamiques au monde, notamment la centrale solaire SEGS d'une puissance totale de 354 MW28(*) et celle de Solana d'une puissance de 280 MW.

Figure 5 : Installation type du kit solaire

I.4. Les Avantages et inconvénients de l'énergie solaire

a. Avantages

Les panneaux solaires présentent de nombreux avantages :

D'un point de vue écologique, les panneaux solaires sont une énergie propre non polluante pour l'environnement. Aucun gaz à effet de serre n'est rejeté et il n'y a aucun déchet radioactif produit (en France, 85.7% de l'énergie provient du nucléaire).

L'énergie solaire est inépuisable, contrairement aux énergies fossiles comme le charbon ou le pétrole qui sont pourtant encore plus utilisés que le solaire.

Pour les endroits isolés ou les petites installations, rien de tel que les panneaux solaires pour les rendre autonomes.

Les panneaux solaires, une fois installés, demandent très peu d'entretien et l'énergie est produite sans action de l'homme.

De plus, les panneaux solaires ne sont encore que peu utilisés et ont une forte marge d'évolution et un avenir prometteur.

Les panneaux solaires peuvent représenter un très bon investissement pour des particuliers.

Les panneaux solaires restent silencieux et non dérangeantspour les riverains voisins, ce qui n'est pas le cas de toutes les sources d'énergie.

b. Inconvénients et Limites

Le principal inconvénient des panneaux solaires est le coût. En effet, pour installer 1m² de panneaux solaires il faut compter plus de 100$(installation + achat du panneau). Pour des productions importantes d'énergie, ce système n'est pas rentable. Il faut environ3 ans pour que le panneau produise l'énergie qui a été nécessaire à sa construction, or un panneau a une durée de vie moyenne de seulement 25 ans... Alors que l'énergie à base nucléaire est moins chère et produit plus sur une plus courte durée.

D'autre part, les quantités d'énergie produites sont liées au temps. Pour qu'un panneau solaire fonctionne il faut du soleil. Ainsi pendant les jours de mauvais temps et la nuit ceux-ci ne produisent pas: on a ici une perte de temps conséquente. De plus, c'est en été que les panneaux solaires produisent le plus (longues journées) or nos besoins d'énergie sont plus faibles en été qu'en hiver. Ceci amènerait à devoir stocker l'énergie non-utilisée, ce qui est compliqué et cher. Enfin, de grandes superficies sont nécessaires pour pouvoir placer des panneaux solaires. Elles doivent, de plus, être placées stratégiquement (sur certaines longitudes de la Terre) pour recevoir un maximum d'énergie du soleil. Ainsi, les zones équatoriales seraient les plus adéquates mais ne sont pas forcément favorables à de telles installations (ex: la forêt amazonienne, qui reçoit de grandes quantités de soleil mais présente aussi une végétation abondante qu'on ne peut envisager de détruire).

I.3. Les impacts de l'énergie solaire sur l'environnement

Du point de vue environnemental, l'énergie solaire a l'avantage de ne générer pratiquement aucun impact durant son utilisation. En fait, la grande majorité des impacts sont produits avant ou après l'utilisation des technologies solaires. Une habitation solaire passive, par exemple, requiert la confection d'une masse thermique souvent constituée de béton, et la fabrication du ciment qu'il renferme est énergivore. Les panneaux solaires thermiques contiennent du glycol qui doit être géré adéquatement en fin de vie. C'est également le cas des batteries qui peuvent être reliées à des capteurs photovoltaïques.

Néanmoins, les composés des panneaux solaires thermiques comme ceux des panneaux photovoltaïques peuvent en grande partie être désassemblés et récupérés ou recyclés.

Contrairement à la biomasse, le solaire ne produit pas d'émissions atmosphériques polluantes et ne risque pas de détériorer la qualité de l'air intérieur des bâtiments. Les installations solaires sont également moins dangereuses pour la faune que les éoliennes.

Globalement, la longue durée de vie et la nature des équipements nécessaires à l'exploitation de l'énergie solaire engendrent des impacts environnementaux relativement faibles comparativement aux autres sources d'énergie renouvelables.

L'un des principaux atouts de l'exploitation de l'énergie solaire réside cependant dans sa capacité à remplacer les sources d'énergie conventionnelles, que ce soient les combustibles fossiles ou l'électricité.

ÿ Dans le premier cas, l'utilisation de technologies solaires permettrait de réduire directement la production de polluants atmosphériques qui participent, entre autres, aux changements climatiques et à la formation de smog.

Elle préserverait aussi les sources d'énergie non renouvelables dont l'extraction, la transformation et le transport engendrent des impacts importants sur les écosystèmes.

ÿ En deuxième lieu, la substitution de l'électricité par l'énergie solaire augmenterait la marge entre l'offre et la demande du réseau d'Hydro-Québec. Une quantité plus grande d'hydroélectricité pourrait alors être vendue aux États voisins qui réduiraient, à leur tour, leur consommation de combustibles fossiles. C'est donc tout le continent qui y gagnerait.

La réduction de la demande en électricité rendue possible grâce à l'utilisation de l'énergie solaire rendrait également moins nécessaire la construction de nouvelles centrales thermiques ou hydroélectriques.

En somme, l'impact environnemental se situe principalement au niveau de la fabrication, du transport, de l'installation et du recyclage de ces infrastructures. La transformation de l'énergie solaire en énergie électrique en tant que telle n'émet pas de pollution. L'utilisation du silicium dans la fabrication des panneaux photovoltaïques alourdit le bilan énergétique.

En effet, les usines de silicium rejettent une grande quantité de CO2 dans l'air. Les panneaux solaires sont aussi constitués en faible quantité de substances dangereuses comme le plomb, le brome ou le cadmium. Néanmoins, des efforts sont faits pour remplacer ces matériaux par d'autres, plus écologiques.

· Garantis 20 à 30 ans, que deviennent les panneaux photovoltaïques en fin de vie ?

Dans les faits, ils sont recyclables à 85 %. Des entreprises privées et des organismes à but non lucratif facilitent le recyclage dans le but de diminuer l'enfouissement et la pollution des sols. D'après une étude effectuée en 2007 par l'Agence Internationale de l'Énergie, il faut de 1 à 5 ans pour qu'un système photovoltaïque produise autant d'énergie qu'il a été nécessaire pour sa fabrication. Installés au sol, les panneaux solaires peuvent modifier le paysage et déranger la faune locale principalement par la pose de clôture sur des terrains de grande superficie. Une des réponses à ce problème est de construire des corridors pour faciliter le passage des animaux.

Aujourd'hui, l'énergie est essentielle pour répondre aux besoins des individus, des industries ou des transports. On cherche donc des solutions alternatives aux énergies fossiles polluantes et limitées, et l'énergie solaire en est une. Ces impacts environnementaux sont minimes par rapport aux avantages à long terme et les avancées dans ce domaine en feront une énergie de plus en plus propre aux fils des années.

Figure 6 : Composition matériel d'un panneau solaire

Toute cette composition ci-haut du panneau solaire nécessite d'être bien géré avec la politique de recyclage pour ne pas causer des dommages sur environnement car le panneau comme jadis dans ce travail, produit de pollution lors de fabrication et lors de fin de vie.

CHAPITRE DEUXIEME : METHODOLOGIE DE RECOLTE DES DONNEES, ANALYSES DES RESULTATS ET DISCUSSION

II.1. BREVE PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE (TERRITOIRE DE KABARE)

II.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Figure 7 : Géo-localisation du territoire de Kabare

Cette géo-localisation permet au territoire de Kabare lui permet d'être une zone où les conditions météorologiques et géographiques sont optimales : basse latitude, vaste espace, ensoleillement ininterrompu, ciel clair, grande sécheresse de l'air.

Le territoire de Kabare se trouve dans la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo. Il est limité :

· Au nord par le territoire de Kalehe,

· Au sud par le territoire de Walungu,

· A l'est par le lac Kivu,

· A l'ouest par le PNKB (Parc National de Kahuzi Biega)

Il est à une altitude de 1500 mètres et soumis à un climat tropical humide. La pluviométrie y varie entre 1300mm et 1800mm par an.29(*) Il s'étend entre 28° de longitude Est, 29° de longitude ouest et entre 2° de latitude sud. Son relief est dominé par des montagnes dont les sommets les plus élevés sont : Kahuzi avec 3300m et Biega avec 2700m. A l'intérieur de cette entité, nous trouvons également des collines entières qui sont des structures défavorables à la vie humaine et elles sont inhabitées. La température moyenne de ce territoire est de 19,5°C.

Le sol de Kabare est par nature volcanique pour la plus grande partie du territoire. C'est un sol riche et productif mais suite à la surexploitation et l'exposition à l'érosion sous toutes ses formes (hydrique et éolienne), il est devenu l'un des plus pauvres. Les ONGD et le pouvoir coutumier se sont mobilisés à protéger ce sol au travers les sensibilisations et les formations des paysans de Kabare sur la lutte antiérosive, l'aménagement des pépinières.

II.1.2. SITUATION POLITICO-ADMINISTRATIVE

En tant qu'entité administrative, Kabare connaît une autorité coutumière, incarnée par le Mwami qui est le chef du territoire. A cette autorité coutumière est adjointe l'autorité politique. Le mwami est le détenteur des terres dans sa juridiction qu'il concède moyennant des redevances régissant les exploitations foncières en dépit de la loi foncière qui prévoit que le sol et le sous-sol appartiennent à l'Etat.

Les deux autorités supra citées ont chacune des attributions dans lesquelles elles sont compétentes. Ainsi, le mwami est à la fois responsable du bon fonctionnement des services de l'Etat dans la collectivité-chefferie et de sa juridiction. Le mwami statue par voie des décisions :

· Il veille à l'exécution des lois, des règlements et des décisions de l'autorité supérieure.

· Il veille au maintien de l'ordre public dans sa chefferie. A cet effet, il dispose des unités de la police locale.

· Il exécute le programme économique et social arrêté par l'administrateur de territoire ou par les autorités supérieures.

· Il assure l'animation des populations de sa chefferie en vue de la réalisation du programme agricole, économique et autre de la chefferie.

· Il veille à la sauvegarde du patrimoine de la chefferie et spécialement :

Æ A l'entretien de l'infrastructure routière ;

Æ A la gestion du domaine ;

Æ A la protection des oeuvres d'art et des sites classés de la flore, de la faune, des eaux et des rives ;

Æ Il est officier de l'Etat civil ;

Æ Il supervise, dans son entité, la collecte des taxes locales ;

Æ Il dirige l'administration de sa chefferie ;

Æ Il est tenu d'assurer, dans sa chefferie des tâches d'intérêt général lorsqu'il en est requis par l'autorité supérieure ou ; lorsque l'urgence s'impose ;

Æ Il supervise, dans son entité, la collecte des taxes locales ;

Æ Il désigne les personnes appelées à représenter la chefferie et membre ;

Æ Il est officier de la police judiciaire à compétence générale après avoir passé en revue les attributions du chef de chefferie, passé en revue celles de l'administrateur du territoire. L'administrateur du territoire est à la fois représentant du gouvernement et de l'autorité locale. A ce titre, il assume la responsabilité de bon fonctionnement des services publics et de l'Etat dans le territoire et de la bonne marche de l'administration dans sa juridiction ;

Æ Il est lui aussi officier de l'Etat civil et statue par voie de décision.

Æ Il veille au maintien de l'ordre public sur l'étendue de sa juridiction. Il dispose à cet effet des unités de la Police nationale affectées dans le territoire et exerce sur celle-ci le pouvoir disciplinaire, le cas échéant acquérir les forces armées congolaises, après avis de l'autorité supérieure ;

Æ Il élabore les prévisions budgétaires de son territoire et en assure l'exécution ;

Æ Il assure dans le territoire la collecte des taxes locales et contributions revenant au trésor public de l'Etat ;

Æ Il exécute les programmes économiques et sociaux élaborés par lui-même et est officier de police judiciaire à compétence générale ;

Æ En cas d'absence du tribunal de paix en territoire de Kabare, l'administrateur de territoire est de droit juge de Police pour l'exercice de ses attributions. L'administrateur de territoire dispose des services de tous les agents de l'Etat affectés dans son territoire et exerce sur eux le pouvoir hiérarchique qui comporte notamment :

Le pouvoir disciplinaire : il peut à cet effet ouvrir une action disciplinaire à l'endroit de tout agent fautif et transmettre immédiatement au gouverneur de province de dossier disciplinaire de l'agent.

Le pouvoir d'affectation.

Le pouvoir de donner des instructions et de contrôler leurs actes.

Les structures sociales, politiques et administratives de Kabare se caractérisent par la superposition d'une organisation coutumière, traditionnelle et d'une organisation administrative publique ou étatique. Ces deux organisations s'interpénètrent bien souvent de façon confuse ou conflictuelle sans que personne ne dispose d'un pouvoir de transformation réelle au bénéfice de la collectivité. Prédominant, l'administrateur est le détenteur de la maîtresse foncière sur laquelle se fonde son pouvoir. Le territoire de Kabare est subdivisé en dix-sept groupements, subdivisés chacun en Villages.

Tableau N° 1 : Subdivision administrative du territoire de Kabare

Groupement

Villages

CHEFFERIE DE KABARE

1

CIRUNGA

Ludaha, Cibungu, Murhahwa, Nshanga, Karambi

2

BUSHWIRA

Canya, Nshongo, Mugurhu, Mulengeza, Cirhoranyi, Bushwira-centre

3

KAGABI

Mbiza, Mbobero, Cijo, Muganda, Kagabi-centre

4

BUGOBE

Bugobe-centre, Kbare, Kalulu

5

MUDUSA

Buhozi, Ihemba, Mudusa-centre, Luganda, Nyengo, Cimpwidji, Bukali

6

MUMOSHO

Mumosho-centre, Nyantende, Igaza, Mandwe.

7

BUGORHE

Nyamakana, Bwimika, Kamakombe, Buhandahanda, Cegera, Kashenyi, Ciranga, Bishibirhu et CRSN Lwiro.

8

MITI

Miti-centre, Combo, Kashusha, Kakenge

9

MUDAKA

Cifuma, Mudaka, Cirhogole, Cibumbiro, Cituzo, Kajeje

10

IRHAMBI-KATANA

Mwanda, Kabushwa, Mabingu, Mantu, Kajucu, Kabamba, Kahungu

11

LUHIHI

Luhihi-centre, Lubona, Nzinzi

12

BUSHUMBA

Muganzo, Bushumba-centre, Murama, Lwangoma, Buhehe, Cishoke I et II

13

LUGENDO

Lugendo-centre, Irambira nord et sud, Cishoke.

14

ISHUNGU

Mwamba, Kaboneke

CHEFFERIE DE NINDJA

15

IHEMBE

Kabona, Buhira, Mahali, Nakarwa, Mushaka, Kabuye II

16

LUHAGO

Irega, Mwengereza, Kachuka, Murhume, Culwe.

17

IREGABARHONYI

Kamoson, KabuyeI, Lwenda, Ngoma, Kasimba

Source: Rapport Administratif du territoire de Kabare (2017)

II.1.3. ASPECTS FONCIERS TRADITIONNELS A KABARE

L'organisation traditionnelle est de type féodal. Les pouvoirs s'établissent de façon hiérarchisée.

Dans la plupart des cas, le pouvoir politique se confond du pouvoir foncier. Ce pouvoir s'amenuise depuis qu'il existe le livre en vente des terres par le système « Bugule », ce qui a conféré des droits politiques à certains Bashi urbains que cette acquisition des terres a libéré du joug de la féodalité des Bashi.

Autrefois, le système politique reposait sur la détention des droits fonciers permanents ; sur le fief, sur l'échange de bétail et sur la courtisanerie.

Les deux derniers éléments n'interviennent plus ; le rapport entre Sujets et suzerains reposant désormais sur les fonciers et autres rapports sociaux de production capitaliste. Cependant, le schémas de la hiérarchie féodale subsiste et se présente comme suit : MWAMI, MULAGIZI, MURHAMBO, MURHWALI, MUSHAMUKA 1, MUSHAMUKA 2, MUGANDA, MUSHIZI.(Cfr Administration de Kabare, 2017)

1. Le Mwami : il est le détenteur, au nom de la collectivité, des droits fonciers et politiques. Il provient de la famille royale.

2. Le Murhambo ou notable : il y en a de deux catégories :

- Le Murwali : est un vassal consanguin du mwami détenant des droits fonciers et politiques sur un fief territorial donné.

- Le Mulagizi : est un vassal plus politique que foncier. Il peut agir dans son propre fief où il tire son autorité politique du mwami. On l'appelle « NNAHANO » dans son propre fief foncier et administratif pour lequel il a versé le « Kalinzi » au mwami. Le domaine plus large où il exerce son pouvoir est appelé Mulagiro. Tous sont grands notables.

3. Le Mushamuka I : est un chef politique foncier agissant au petit fief pour lequel il a versé le Kalinzi au Murhambo. Il peut être doublé sur son fief ou sur une partie de son fief par un conseiller politique tenant son pouvoir directement du mwami qui est appelé « Mugula » ou encore être doublé par un « Mushanganga » ; petit notable détenant un fief foncier obtenu directement du mwami ou du Murhambo.

4. Le Mushamuka II : au sens littéral (sans connotation politique foncière), est un homme adulte, marié et père de famille de situation aisée, propriétaire de bétail et jouissant de notabilité dans la classe de bas peuple. Il détient une parcelle de « Kalinzi » qu'il exploite virtuellement à son compte.

5. Le Muganda ou Mushizi ou encore Mushi tout court : est un homme ne disposant d'aucune parcelle de Kalinzi. Il dépend entièrement d'un Mushamuka(I et II) ou d'un Mulagizi. Il pourra évoluer éventuellement vers le niveau supérieur lorsqu'il versera un « Kalinzi ».

Notons que la femme se situe au bas de cette hiérarchie. Ceci montre à quel niveau le mushi a depuis longtemps négligé la notion du Gender dans son organisation, même la plus ancienne. Avec l'Administration publique, le pouvoir du mwami s'amenuise progressivement. Certains paysans bashi de Kabare affranchis savent déjà que l'Etat congolais est le seul propriétaire tel que la loi BAKAJIKA le préconise. C'est ce qui explique le fait que le mode prépondérant d'accès à la propriété foncière est actuellement le « Bugule ».En conséquence, le collectivisme outré des paysans de Kabare tend vers un individualisme de fait dans le système foncier et l'organisation sociale et politique continue à entretenir des rapports étroits.30(*)

II.1.4. SITUATION DEMOGRAPHIQUE

Tableau 02 :Répartition de la population selon le sexe (Année 2012, 2013, 2014, 2015).

POPULATION

Année

2012

2013

2014

2015

Hommes

140292

178192

105593

153965

Femmes

147083

182009

118784

167396

Garçons

216393

186941

256874

206451

Filles

234179

192498

257698

215097

Total

737947

739640

738949

742909

Source: Rapport Administratif du territoire de Kabare (2017)

Tableau N° 03 : Population du groupement de Bugorhe, Mudaka et Miti

GROUPEMENT DE BUGORHE

VILLAGES

H

F

G

F

TOT GEN

KAMAKOMBE

4863

7506

10242

12176

34787

KASHENYI

1829

1995

1397

1736

6957

BUHANDAHANDA

1412

1472

1446

1448

5778

NYAMAKANA

5923

9042

13895

15258

44118

CIRANGA

1660

1932

837

1329

5758

CEGERA

1271

1373

971

968

4583

BISHIBIRU

694

1217

459

459

2829

CRSN

1354

1863

1300

1337

5854

SOUS TOTAL 1

19006

26400

30547

34711

110664

GROUPEMENT DE MUDAKA

CITUZO

3549

3993

4481

4511

16534

CIBUMBIRO (KALEHE)

2158

2090

3374

2975

10597

MUBUMBU

811

643

853

730

3037

CIRHOGOLE

812

1303

1309

2035

5459

CINJOMA

2196

1206

1301

1336

6039

KASHUNGURHI

1907

2013

1794

1501

7215

SOUS TOTAL 2

11433

11248

13112

13088

48881

GROUPEMENT DE MITI

MITI - CENTRE

1643

2196

2819

2797

9455

COMBO

854

1061

1461

1387

4763

KAKENGE

953

648

1273

1136

4010

KASHUSHA

853

1078

1580

1407

4918

CIBINDA

957

1087

2038

1970

6052

SOUS TOTAL 3

5260

6070

9171

8697

29198

TOTAL GENERAL

35699

43718

52830

56496

188743

Source : rapport des Etats Civils des groupements de Mudaka, Miti et Bugorhe ;Avril 2018.

Nous trouvons que pour le trois groupements qui vont tiré notre attention pendant les enquêtes, le plus peuplé est celui de Bugorhe avec 110664personnes suivi de celui de Mudaka avec une population de 48881 habitants et celui de Miti vient en dernière position avec une population de 29198 habitants.

II.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE

Pour la récolte des données sur terrain, nous avons appliqué une méthodologie scientifique comprenant les méthodes et techniques.

II.2.1. Méthode utilisée

Tout au long de cette recherche nous avons fait recours à la méthode statistique en ce sens qu'elle nous permis de quantifier les informations et les données récoltées sur terrain et les présenter sous formes graphique. :

II.2.2. Techniques utilisées

Durant la collecte des données pertinentes pour ce travail, nous nous servi des techniques suivantes :

Æ La recherche documentaire

Des données ont été collectées dans les différents ouvrages disponibles dans des bibliothèques et sur internet. Cette recherche documentaire à porter sur des ouvrages et articles généraux et spécifiques abordant la problématique de l'énergie solaire.

Æ Observation du terrain

Nous avons effectué des visites sur terrain afin d'avoir un aperçu général sur l'état de l'énergie électrique ainsi que l'avenir de l'énergie solaire dans notre milieu d'étude. Observer le cadre de vie des populations afin de nous imprégner des réalités de vie quotidienne à Kabare quant à l'utilisation ou non de l'énergie solaire.

Æ Enquêtes et interviews

Les enquêtes et interviews ont été réalisées pour nous permettre d'approfondir les recherches et apporter des éléments des réponses à certaines questions liées à l'utilisation de l'énergie solaire dans le territoire de Kabare. Deux types d'enquêtes ont été utilisés :

ÿ Enquête par entretien : Les entretiens ont été menés dans la partie nord du territoire de kabare où l'on utilise plus l'énergie solaire à l'instar du groupement de Bugorhe, de Miti et Mudaka.

ÿ Enquête par questionnaire : cette méthode nous a permis de recueillir les informations auprès de la population. Pour ce faire, nous avons utilisé un questionnaire adressé à la population utilisant l'énergie solaire et à la population n'utilisant pas l'énergie solaire ainsi qu'aux experts en matière d'énergies solaires.

II.3. CHOIX DE L'ECHANTILLON

L'échantillon est une fraction représentative d'une population ou d'un ensemble statistique ; c'est aussi une petite quantité d'une marchandise qui donne une idée de l'ensemble.31(*)L'échantillon une partie de l'Univers, un sous- ensemble auquel on se limite éventuellement, soit pour réduire le coût d'enquête et rendre plus rapide son exécution et son application, soit par ce que toute la population est inaccessible.

Pour déterminer notre échantillon, nous avons fait recours à la formule d'Alain BOUCHARD. Selon l'idée de ce dernier, quand l'univers de l'enquête est supérieur à 1.000.000 d'enquêtés, il est considéré comme infini, on lui fait correspondre à un échantillon de 96 enquêtés avec une marge d'erreur de 10% et le degré de précision de 95%. Et quand l'univers de l'enquête est fini c'est-à-dire inférieur à 1.000.000 d'enquêtés, on applique la formule de la taille de l'échantillon corrigé avec une marge d'erreur de 5%.32(*)

Notre population est de188743 habitants, c'est-à-dire inférieure à 1.000.000 d'enquêtés ; cela nous permet donc d'appliquer la taille de l'échantillon corrigé.

nc = taille d'échantillon corrigé

N = taille de la population mère (188743 habitants)

n = taille de l'échantillon pour une population infinie

Ainsi la formule a donné :

La marge d'erreur étant de 10%, nous avons calculé alors le 10% de 96 personnes :

Alors n= 96+10=106

Notre taille d'échantillon est donc de 106 personnes utilisant l'énergie solaire.

Ensuite, pour que nous ayons des données fiables, il a fallut que nous enquêtons une partie de la population n'utilisant pas l'énergie solaire et une partie des vendeurs des kits solaires.

C'est ainsi que nous avons pris 50% de notre échantillons que nous avons assimilé à la population non utilisatrice de l'énergie solaire et commerçants des quittes solaires.

D'où,

Æ Cependant, notre échantillon était de 159 personnes en ce sens que :

E

v Traitement des données

Les données collectées lors des observations et enquêtes auprès de la population de kabare Nord (groupement de Mudaka, Miti et Bugorhe) ainsi que les résultats d'analyses ont été traités à l'aide d'un logiciel. Il s'agit de Microsoft Office Word 2007. Le Microsoft Office Excel 2007 et Le Sphinx nous ont permis de traiter les données collectées, afin de présenter les résultats sous forme de tableau qui donnent ensuite des graphiques (Histogramme). La carte nous a permis de localiser la zone d'étude.

II.3. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES

Conformément au sujet de notre travail, nous avons été sur terrain pour mener une étude relative à la capitalisation de l'énergie solaire à Kabare Nord comme une solution au manque du courant électrique.

Après la collecte des données, nous avons présenté et interprété les données comme suit :

II.3.A. Identité de la population enquêtée

Notre population d'enquête était constituée d'adultes, originaire des groupements de MUDAKA, MITI et BUGORHE et qui exercent différentes activités entre autres : l'agriculture et élevage, fonctionnaire de l'Etat, fonctionnaire privé et étudiant. La représentation se présente comme suit :

Graphique N°1 : groupement habité par les enquêtés

Interprétation : Il ressort de ce graphique n° 1 que le groupement de Bugorhe a été plus représenté dans ces enquêtes avec 40,25% de répondants en ce sens que Bugorhe dispose un nombre plus élevé des utilisateurs de l'énergie solaire et commerçants des kits solaires suivi de Mudaka avec 31,44% et Miti vient en dernière position avec 28,3% de répondants.

Graphique N° 2 : Variable âge

Interprétation : Il ressort de ce graphique que 19,49% de nos enquêtés ont un âge compris entre 20-24 ans, 27,04% de nos enquêtés ont un âge qui varie entre 25-29 ans; 23,27% des nos enquêtés ont un âge compris entre 30-34 ans ; 16,98% de ces mêmes enquêtés ont un âge compris entre 35-40 ans et 13,2% de nos enquêtés ont un âge compris entre 40 ans et plus.

Ainsi donc la moyenne d'âge des enquêtés est de 38 ans, comme l'affirme la formule ci-dessous :

M

Graphique N° 3 : Variable fonction des enquêtés

Interprétation : 30,18% de nos enquêtés ont été constitué des agriculteurs et 23,89% des agents de l'Etat. 18,23% autres exercent des activités privées et 16,35% s'occupent du commerce ; enfin 11,32% de nos enquêtés sont des étudiants ; mais tous utilisent l'énergie solaire et le courant électrique à différent niveau et selon le besoin de tout un chacun.

Graphique N° 4 : Etat civil des enquêtés

Interprétation : Notre enquête a regroupé 59,74% des mariés soit 95 personnes de notre échantillons et 40,25% de nos enquêtés des célibataires soit 64 personnes de notre échantillon en ce sens que les mariés ont été plus accessible que les célibataires.

Graphique N° 5 : variable sexe

Interprétation : Partant des données figurant dans ce graphique, il est à noter que les femmes ont été plus nombreuses 55,34% que les hommes 44,65% en ce sens que ces sont les femmes qui s'occupent beaucoup plus de l'activité commerciale en vendant les kits solaire que les hommes. En suite elle ces sont montrées plus intéressées de cette enquête que les hommes en nous fournissant des réponses favorables.

II.3.B ENQUETE PROPREMENT-DITE

II.3.B.1. ENQUETE RELATIVE AU COURANT ELECTRIQUE

Graphique N° 6 : Connaissance sur l'utilisation du courant électrique

Interprétation : Partant des résultats figurant dans ces graphiques, 96,22% de nos enquêtés ont un jour utilisé l'énergie du courant électrique contre 3,77% qui n'ont jamais utilisé cette énergie, ils utilisent par contre les bougies, les lampes rudimentaires, des torches, des groupes électrogènes, des bois de chauffe, etc.

Graphique N°7 : But dans lequel on utilise le courant électrique

Interprétation : Nous basant aux données figurant dans le graphique 7, il est à noter que 41,17% de nos enquêtés utilisent le courant électrique pour l'éclairage, la télévision et les électroménagers ; 20,91% de nos enquêtés utilisent le courant électrique pour l'éclairage seulement, 18,95% l'utilise pour des fins téléviseurs seulement et 5,22% utilise le courant pour l'électroménager seulement.

Cependant, 5,22% de la population utilise le courant électrique pour faire fonctionner leurs machines dans des ateliers et usines et 5,22% de nos enquêtés l'utilise pour d'autres fins entre autres : salon de coiffure, cyber café et secrétariat public, etc.

Graphique N° 8 : Connaissance sur la permanence du courant électrique

Interprétation : De ce graphique 7, il ressort que 95,39% de la population enquêtée connaissent la non permanence du courant électrique dans leur vécu quotidien, d'où cette situation entraîne des conséquences fâcheuses que nous verrons plus tard. 3,28% de la population disent que le courant est permanent et 1,31% soit 2 personnes (soit ce sont abstenu de répondre à cette question.

Graphique N° 9 : Causes du non permanence du courant électrique

Interprétation : Les causes de la non permanence du courant électriques sont : 28,08% de nos enquêtés soutiennes que la première cause est la croissance démographique; d'où l'accroissement de la demande de l'énergie électrique pourtant il ya une faible production qui ne convient plus à cette population qui croit de manière exponentielle. 26,71% de nos répondant ont donné comme cause le délestage dans le Nord du territoire de Kabare ; 23,97% de nos enquêtés disent que les factures impayées de la SNEL sont à la base de cette situation à, 6,84% donne la cause liée à la vétusté des installations de la SNEL à et 6,16% disent que la faible production du courant est une couse du manque de `électricité dans le ménages de la partie Nord du territoire de Kabare. Enfin 5,47% de nos enquêtés disent que la mauvaise gestion de la part des responsables de la SNEL entraîne la non permanence du courant électrique à Kabare Nord et 2,73%de nos répondant disent que c'est le raccordement frauduleux à. Cette situation pousse la population à rechercher d'autres solutions pour accéder à l'énergie.

Graphique N° 10 : Facteurs causant le manque du courant électrique

Interprétation : Le manque du courant électrique est dû aux à 21,23% aux facteurs de la croissance démographique, à 19,86% à la vétusté des installations de la SNEL et à 13,01% aux factures de la SNEL (Prix élevé). Par contre, 13,01% de nos enquêtés donnent comme facteur du manque du courant électrique l'insuffisance de la promotion énergétique, 10,27% rappellent que ce manque est dû au niveau de vie très bas (moyens économiques) de la population de Kabare Nord. Ensuite 8,21% disent que cette situation est due au facteur de baisse du niveau de l'eau du lac Kivu et au raccordement frauduleux. Enfin, 6,16% donnent d'autres facteurs entre autres l'incapacité des agents de la SNEL, le non respect de ce qui doit être fait en matière électrique et les activités non planifiées au sein de la SNEL.

Graphique N° 11 : Conséquence du manque du courant électrique

Interprétation : La non permanence du courant électrique et/ou le manque du courant électrique entraîne les conséquences suivantes :

· 32,19% de nos enquêtés donnent comme conséquences l'accroissement de la criminalité et insécurité

· 14,38% de nos enquêtés donne comme conséquence l'utilisation de pétrole, charbon, etc. voire de l'énergie fossile (19,86%), l'Utilisation des bois de chauffe,

· 10,27% montre que le manque du courant électrique entraine les échecs scolaires

· 8,9% de nos enquêtés montrent que cette situation entraine le manque de la conservation des produits frais,

· 6,16% de nos enquêtés donne d'autres conséquences comme le chômage, la baisse du niveau économique, le sous développement Nul n'ignore que l'Utilisation des bois de chauffe, de pétrole, charbon etc. voire de l'énergie fossile conduit à l'émission des gaz à effet de serre qui jouent un rôle dans le réchauffement climatique en contribuant à la destruction de la couche d'ozone.

II.3.B.2. ENQUETE RELATIVE AUX PALLIATIFS DU MANQUE DU COURANT ELECTRIQUE

Graphique N° 12 : Connaissance sur la recherche des palliatifs du manque du courant électrique et autres mécanismes pouvant remplacés l'utilisation du courant électrique

Interprétation : Partant de ce graphique, il ressort que 98,74% de la population enquêtée soit 157 personnes ont un jour pensé à la recherche du palliatif du manque du courant électrique contre 1,25% soit 2 personnes de nos enquêtés qui n'ont jamais pensé à rechercher de palliatifs à ce problème.

Graphique N° 13: Mécanismes pouvant remplacés l'utilisation du courant électrique

Interprétation :Les résultats de ce graphique 13 indiquent que parmi les mécanismes pouvant remplacés l'utilisation du courant électrique ont note  : 56,68% de nos enquêtés donnent le mécanisme de l'énergie solaire, 20,38% de nos répondant se penchent aux groupes électrogènes, 17,19% de nos répondants donnent comme mécanisme l'utilisation du biogaz 1,27% de nos répondant pensent à l'énergie thermique et 4,45% de nos répondant donnent d'autres mécanismes comme l'utilisation des lampes à pétrole, torche, etc.

Graphique N° 14: Connaissance de l'utilisation de l'énergie produit par le groupe électrogène en association avec d'autres personnes dans le système appelé « Kigroupé »

Interprétation : Pour pallier au manque du courant électrique, 46,54% de nos enquêtés soit 74 personnes utilisent l'énergie produit par le groupe électrogène en association avec d'autres personnes dans le système appelé « Kigroupé » et 53,45% soit 85 personnes de notre population enquêtée n'utilisent pas ce système.

Graphique N° 15: Impacts de l'utilisation de l'énergie produit par le groupe électrogène en association avec d'autres personnes dans le système appelé « Kigroupé »

Interprétation : Ainsi partant de ce graphique 15, ce qui utilise l'énergie produit par le groupe électrogène en association avec d'autres personnes dans le système appelé « Kigroupé » rappellent que ce système présente d'impacts tant sur l'environnement que sur la santé humaine et le sociale des individus. A 30,18% ce système produit l'énergie à faible intensité, à 25,78% ce système exige la consommation de carburant (énergie fossile produisant de gaz à effet de serre) et à 20,12% ce système pollue par le dégagement de la fumée et opère de pollution sonore.

Par contre à 7,54% ce système entraîne le délestage aussi; à 5,6%  ce système occasionne l'incendie des maisons; à 4,4%  ce système favorise l'autonomie personnelle dans la gestion de l'énergie; à 3,7% ce système donne l'éclairage à la population. À 2,51% ce système connait également des perturbations dans le service. Ce qui ne lui donne pas plus de succès et l'ambiance dans son utilisation.

II.3.B.3. ENQUETE RELATIVE L'ENERGIE SOLAIRE

Graphique N° 16 : L'énergie utilisée fréquemment en guise de palliatif au manque du courant électrique

Interprétation : En guise de solution pour le manque du courant électrique77, 98% de la population utilise l'énergie solaire soit 124 personnes de nos enquêtés ; 14,46% utilisent le groupe électrogène soit 23 personne de notre échantillon mais ce systèmes présente d'impacts sur l'environnement que sur la santé humaine comme précédemment annoncé au graphique N° 15. Par contre, 5,66% utilisent solutions comme la propriété privée de micro barrage électrique ; 1,25% utilise l'énergie thermique et 0,62% soit une personne utilise le biogaz.

Graphique N° 17 : Connaissance sur la période d'utilisation de l'énergie solaire comme palliatif au manque du courant électrique.

Interprétation : 28,3% de nos enquêtés utilisent l'énergie solaire il ya 1 an ; 22,64% l'utilise il ya plus de 5 ans ; 19,49% l'utilise également il ya 2 ans. Par contre, 18,23% utilise cette énergie il ya 3 ans ; 7,54% l'utilise il ya 4 ans et 3,77% l'utilise depuis 5ans.

Cependant, nous constatons que l'utilisation de l'énergie solaire date de plus de 5ans car nos répondants affirment l'avoir utilisé de 1 an à plus de 5 ans.

Graphique N° 18 : But dans lequel on utilise l'énergie solaire

Interprétation : de ce graphique 18,il est à noter que 37,09% de nos enquêtés utilisent l'énergie solaire dans le but d'apporter une solution au manque du courant électrique, 38,7%  de nos enquêtés utilise le système solaire dans l'éclairage et 15,32% de nos enquêtés utilise l'énergie solaire pour les fins téléviseurs. 8,87% de nos enquêtés l'utilise pour d'autres fins entre autres : salon de coiffure, chargement de téléphones, démarrage des machines, atelier de la menuiserie, etc.

Graphique N° 19 : Connaissance sur la fonction de l'énergie solaire que le courant électrique

Interprétation : De ce graphique 19,37,67% de la population affirment que l'énergie solaire remplie les mêmes fonctions que le courant électrique contre 62,09% de nos enquêtés qui le nie. 3,22% de nos enquêtés ce sont abstenus de répondre à cette question.

Graphique N° 20 : La manière dont l'énergie solaire remplie la même fonction que le courant électrique

Interprétation : ce graphique 20 démontre que l'énergie solaire remplie la même fonction que le courant électrique car 41,86% soit 18 personnes de notre échantillon fustigent qu'en utilisant le convertisseur, elle peut charger le téléphone, l'ordinateur et autre appareil électronique ainsi que le congélateur 27,9% d'autres signales qu'il faut appuyer cette énergie avec le convertisseur, régulateur et la batterie (pour qu'elle remplisse les mêmes fonctions que le courant électrique. Par contre, 18,6% pensent que suite à l'utilisation de la radio, télévision, au fonctionnement de machines à l'aide d'énergie solaire, elle remplie les mêmes fonctions comme le ferait le courant électrique et 11,62% pensent que cette énergie remplie les mêmes fonctions que le courant électrique avec la permanence de l'éclairage.

Graphique N° 21 : Avantages de l'utilisation de l'énergie solaire

Interprétation : L'utilisation de l'énergie solaire présente plusieurs avantages : 41,12% de nos enquêtés donnent l'avantage de l'accès facile à l'énergie ; 31,45% de nos enquêtés pensent que l'utilisation du système solaire entraine  la réduction des gaz à effet de serre produit par l'énergie fossile et bois de chauffe; 24,19% de nos enquêtés disent que l'utilisation de l'énergie solaire permet la réduction du prix de la facture de la SNEL et 3,22% de nos enquêtés donnent d'autres avantages comme l'éclairage en permanence, la lutte contre l'insécurité, etc.

Graphique N° 21 : Origine de l'équipement solaire

Interprétation : Pour se procurer de l'équipement solaire, 61,29% de nos enquêtés affirment qu'ils font les achats au marché; 20,16% de nos enquêtés se procurent du kit solaire à travers le don d'une institution et/ou un particulier à travers une promotion et 12,09% de nos enquêtés l'obtient à crédit. Par contre, 3,22% de nos enquêtés affirment qu'ils se procurent de cet équipement à travers d'autres moyens dont des projets de développement, etc. Et 3,22% autres se procurent de cet équipement à travers les jeux de parie et loterie.

Graphique N° 22 : Connaissance sur l'accès à l'équipement et le prix

Interprétation : Les résultats de ce graphique 23 montrent que 82,25% de nos enquêtés ont un 'accès facile à l'équipement et le prix sont abordables contre 17,74% de nos enquêtés affirment qu'il ya un problème d'accès et de prix de l'équipement.

Graphique N° 23 : Dépendance de l'accès et le prix de l'équipement

Interprétation : De ce graphique 23,34,67%  de nos enquêtés disent que l'accès à l'équipement et le prix dépendent des moyens financiers individuels ; 31,45% de nos enquêtés disent que l'accès à l'équipement solaire est facile suite à sa disponibilité sur les marchés locaux. Par contre, 15,32% de nos intervenants signalent que l'accès et le prix sont très chers lors de l'investissement ; 8,06% des nos répondants signalent que l'accès et le prix dépendent de la capacité et dimension des panneaux solaires contre 3,22% de nos enquêtés qui signalent que tout dépend de l'intensité recherché et 1,61% de nos enquêtés disent que le prix galope selon chaque vendeur.

Graphique N° 24: Connaissance sur la manière dont se fait l'installation du quitte solaire

Interprétation : Pour faire l'installation des kits solaires, 50,8% de nos enquêtés installent les kits solaires eux-mêmes après réception ; 39,51% de nos enquêtés font appel à un technicien pour l'installation de kits solaire et 9,67% de nos enquêtés disent que le kit est toujours prêt à être utilisé.

Graphique N° 25: Prix d'installation du kit solaire

Interprétation : Partant de ce graphique, 55,1% de nos enquêtés affirment que le prix de l'installation exigé par le technicien est abordable ; 26,53% disent le prix est chère et 18,36% autres pensent que le prix est plus abordables. Ceci dépend également du type de l'installation à faire.

Graphique N° 25: Les facteurs pouvant permettre une bonne utilisation et capitalisation de l'énergie solaire 

Interprétation : Pour permettre une bonne utilisation et capitaliser l'énergie solaire nos enquêtés pensent que les facteurs ci-après seraient utiles : 30,81% soit 49 répondants  donnent le facteur publicité; 22,64% soit 36 répondants donnent le facteur facture de la SNEL élevée; 15,09% soit 24 répondants qui montre que le facteur revenu par ménage permet l'utilisation et la capitalisation de l'énergie solaire l, 13,2% soit 21 répondants disent que c'est le facteur fait d'imitation et 5,66% soit 9 répondants disent que c'est la taille de ménage. 5,03% de nos enquêtés pensent à d'autres facteurs comme l'imposition de l'utilisation de l'énergie solaire, le mode de vie, la classe sociale, types des maisons, etc.

Graphique N° 26: Les moyens efficaces et/ou stratégies pour mieux utiliser et capitaliser l'énergie solaire 

Interprétation : Comme stratégies pour mieux utiliser et capitaliser l'énergie solaire, 33,96% de nos enquêtés démontrent qu' il faut les projets collectifs et réglementation des l'utilisation de l'énergie solaire, 24,52% de nos enquêtés disent qu'il faut qu'il y est l'ajustement des tarifs énergétiques, 18,23% de nos enquêtés pensent aux subventions sur l'utilisation de l'énergie solaire ; 13,2% de nos enquêtés pensent à la pression sur les entreprises et les dirigeants et 10,06% de nos enquêtés pensent à l'exploitation du rayonnement solaire.

Conclusion partielle

Pendant nos investigations sur terrain, il a été observé que 96,22% de nos enquêtés utilisent l'énergie du courant électrique mais connait des délestages et coupure causant ainsi le manque du courant électrique. Ce manque est dû à la croissance démographique, aux factures impayées de la SNEL, la vétusté des installations de la SNEL, la faible production du courant, la mauvaise gestion de la part des responsables de la SNEL, le raccordement frauduleux, etc.

Cette situation entraîne les conséquences d'accroissement de la criminalité et insécurité tel que démontre 32,19% de nos enquêtés, l'utilisation de pétrole, charbon, voire de l'énergie fossile comme l'affirment dans cette étude 19,86% de nos enquêtés , l'Utilisation des bois de chauffe comme 14,38% le démontre, les échecs scolaires signalés par 10,27% des enquêtés dans cette étude , le manque de la conservation des produits frais témoignent 8,9%de nos enquêtés et autres conséquences comme le chômage, la baisse du niveau économique, le sous-développement dans l'interventions de 6,16%%de nos enquêtés. Nul n'ignore que l'Utilisation des bois de chauffe, de pétrole, charbon, voire de l'énergie fossile conduit à l'émission des gaz à effet de serre qui jouent un rôle dans le réchauffement climatique en contribuant à la destruction de la couche d'ozone. Ce qui amène la population à faire recours à l'utilisation de l'énergie solaire ayant comme avantages l'accès facile à l'énergie pour 41,12%de nos enquêtés ; la réduction des gaz à effet de serre produit par l'énergie fossile et bois de chauffe comme l'affirme 31,45%de nos enquêtés  ; réduction du prix de la facture de la SNEL comme l'affirme 24,19%de nos répondants et d'autres avantages comme l'éclairage en permanence, la lutte contre l'insécurité pour 3,22% de nos répondants.

Sa capitalisation dépendra de la publicité comme le démontre 30,81% de nos enquêtés; la facture de la SNEL élevée témoigne 22,64% de nos enquêtés ; le revenu par ménage pour 15,09% des répondants, le fait d'imitation pour 13,2% de notre échantillon et la taille de ménage comme l'affirme 5,66% de notre échantillon ainsi que le mode de vie, la classe sociale, types des maisons, etc. ceci à travers les stratégies des projets collectifs et réglementation de l'utilisation de l'énergie solaire, l'ajustement des tarifs énergétiques, des subventions sur l'utilisation de l'énergie solaire ; la pression sur les entreprises et les dirigeants et l'exploitation du rayonnement solaire.

Discussion des résultats

Bien que l'exploitation de l'énergie solaire s'intensifie depuis quelques années et que les technologies évoluent sans cesse, les principes et les phénomènes mis en cause sont très bien connus et font aujourd'hui l'objet de large consensus.

Le rayonnement solaire a été le sujet de nombreuses études, recherches et discussions si bien que les ouvrages techniques et scientifiques sont nombreux et fiables. Plusieurs informations sont également tirées des médias qui font état dans l'actualité des nouveaux projets et du développement des technologies émergentes. Or, si les principes de base de l'énergie solaire sont maîtrisés, ce sont leurs applications et leurs conséquences économiques, environnementales et sociales qui font l'objet de débats et d'opinions variés.

Il est donc primordial d'analyser également les points de vue d'organismes indépendants et de groupes de militants.

Les arguments soulevés permettent, après vérifications des faits auprès de sources crédibles, de comparer le développement de l'énergie solaire par rapport aux autres sources d'énergie en regard aux principes du développement durable.

Or, si près de 50 % de l'énergie consommée dans le monde provient déjà de sources renouvelables, comparativement à la partie Nord du territoire de Kabare, elle dispose d'un énorme potentiel encore inexploité, notamment en ce qui concerne l'énergie solaire.

Le Conseil européen des énergies renouvelables décrit le rayonnement solaire de la façon suivante : « en une journée, la lumière du soleil qui atteint la Terre produit suffisamment d'énergie pour satisfaire les besoins énergétiques mondiaux actuels pendant huit ans. Même si seule une petite partie de ce potentiel est techniquement exploitable, c'est encore suffisant pour fournir près de six fois plus d'énergie que ce dont le monde a actuellement besoin » 33(*)

Partout sur la planète, l'exploitation du Soleil vit une véritable révolution. L'exploitation de l'énergie solaire à partir de cellules photovoltaïques seulement a augmenté de 3 275 % entre 1998 et 2008. C'est plus que toutes les autres sources d'énergie réunies.

Cette source d'énergie renouvelable permettrait donc de remplacer ou du moins de réduire substantiellement la consommation des formes d'énergie conventionnelles et permettrait même de produire de l'électricité.

Pourtant, à Kabare, l'utilisation de l'énergie solaire en est encore à ses premiers balbutiements. Cela s'explique par la convergence de plusieurs facteurs dont la méconnaissance de la population au sujet des technologies solaires, le scepticisme entourant les capacités du solaire en climat froid et une industrie du solaire peu développée et souffrant d'un manque de moyens et de visibilité.

Nul n'ignore que l'Utilisation des bois de chauffe, de pétrole, charbon ... voire de l'énergie fossile conduit à l'émission des gaz à effet de serre qui jouent un rôle dans le réchauffement climatique en contribuant à la destruction de la couche d'ozone. Ce qui amène la population de Kabare à faire recours à l'utilisation de l'énergie solaire ayant comme avantages l'accès facile à l'énergie comme le signale 41,12% de notre échantillon ; la réduction des gaz à effet de serre produit par l'énergie fossile et bois de chauffe comme témoigne 31,45%de nos enquêtés  ; réduction du prix de la facture de la SNEL pour 24,19% de nos enquêtés et d'autres avantages comme l'éclairage en permanence, la lutte contre l'insécurité, etc. pour 3,22%de notre échantillon.

CHAPITRE III. STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT

C'est par rapport à notre sujet de recherche intitulé « Capitalisation de l'utilisation de l'énergie solaire a Kabare : une solution au manque d'énergie électrique».

III. 1. Identification des problèmes principaux

Il est impossible de dégager les stratégies sans connaître les problèmes ou difficultés existants dans le cadre d'énergie électrique afin d'appréhender le solaire comme une solution.

De ce fait nous épinglons les problèmes rencontrés :

ÿ Manque du courant électrique dans des ménages et entreprises caractérisé par des Délestages, 26,71%

ÿ Développement de la criminalité et insécurité dans la partie Nord du territoire de Kabare, 32,19%

ÿ Manque d'implication de l'Etat dans la politique énergétique du pays et d'autres acteurs, pendant que les milieux ont des atouts ;

ÿ Forte démographie entraînant une dégradation de l'environnement par les coupes d'arbres à la rechercher hé des bois de chauffe car l'électricité est quasi inexistante, l'utilisation des énergies fossiles (charbon, pétrole, mazout, ...) produisant ainsi des gaz à effet de serre, etc.

III.2. Objectifs

Comme les stratégies se fixent pour résoudre les problèmes, les objectifs donnent naissance aux stratégies. Nous nous fixons donc comme objectifs de déterminer la manière dont la capitalisation de l'utilisation de l'énergie solaire peut être une solution au manque du courant électrique dans le territoire de Kabare.

III. 3. Plan stratégique

Pour capitaliser l'énergie solaire, clé du développement durable, notre cheval de bataille de 5 niveaux stratégiques et adaptée par nous à la réalité de Kabare Nord.

Il comprend 5 niveaux stratégiques centraux au-dessus et en-dessous desquelles nous avons ajouté les stratégies de pointe ou de mobilisation (A) et de garde-fou ou d'appui (B).

En voici les composantes :

A

Sensibilisation, conscientisation de la population et de leaders locaux

2

Projets collectifs et réglementations de l'utilisation de l'énergie solaire

1

Pression sur les entreprises et les dirigeants

5

Valoriser les énergies vertes

4

Subvention sur l'utilisation de l'énergie solaire

Capitaliser l'utilisation de l'énergie solaire

3

Ajustement des tarifs énergétiques

Faire plaidoyer envers les autorités politico-administratives et envers les privés

B

III. 3.1. Programme contenu dans les stratégies

A. Stratégie de pointe : sensibilisation conscientisation

Æ Les phases de ce programme sont :

Ì Etat de lieu

Ì Mobilisation au niveau des organisations locales, marchés, animation dans les écoles, églises, aux endroits carrefours

Ì Identification des leaders

Ì Fixation de la date de tenue d'une réunion d'étude

Ì Identification des problèmes et fixation des objectifs

Ì Election d'une commission de plaidoyer.

Æ Conditions critiques : qu'il n'y ait pas relâche et que la population soit attentive et coopérative.

Æ Suggestions :

Que l'animateur soit un TDR compétent, convainquant et mobilisateur qui éveillera les consciences des gens.

Que les leaders s'impliquent à la cause.

B. Stratégie de garde-fou ou d'appui : faire le plaidoyer.

ÿ Ses différentes phases sont :

réunion de la commission

constituer un cahier des charges à défendre ou à plaider

identifier tous les atouts du milieu de manière quantitative

cibler les autorités et autres personnes à contacter

programmer les contacts de plaidoyer

faire le feedback dans une assemblée.

ÿ Condition(s) critique(s) :

· Qu'il n'y ait pas d'exigence de la prime pour ce travail,

· Que les personnes à contacter aient une bonne volonté de s'impliquer

ÿ Suggestions :

ü Que les leaders soient animés d'un esprit de bravoure et de nationalisme

ü Qu'ils fassent arriver le projet à sa fin.

ü Que les gens acceptent de participer à l'assemblée de restitution.

Stratégie 1 : Pression sur les entreprises et les dirigeants

Les dirigeants doivent se sentir aussi touché quant aux conditions de vie de la population. Ainsi, à travers la pression sur les dirigeants, l'utilisation de l'énergie solaire devient alors un atout majeur du développement énergétique et économique.

Cette énergie est considérée alors comme priorité de la population et clients par les dirigeants et chefs d'entreprises.

Stratégie 2 : Projets collectifs et réglementations de l'utilisation de l'énergie solaire.

Les municipalités ont le pouvoir de jouer un rôle de catalyseur dans la création de projets collectifs d'exploitation de l'énergie solaire. Partout à travers le monde, les regroupements de citoyens en faveur de l'exploitation du rayonnement solaire se multiplient. Cette approche a l'avantage de diminuer les coûts d'achat, d'installation et d'exploitation des équipements, de partager les risques que de tels projets comportent et de bénéficier de l'énergie produite ou captée à plus grande échelle. Ces projets améliorent aussi le sentiment d'appartenance des citoyens face à leur entité qui, elle, bénéficie d'une belle réputation pour son engagement envers le développement durable.

Recommandation :

Élaborer, à l'aide de programmes financiers adéquats, des projets-pilotes d'aménagement d'éco-quartiers dans lesquels les citoyens bénéficieraient collectivement de l'énergie captée ou produite à partir du rayonnement solaire.

Stratégie 3 : Ajustement des tarifs énergétiques

Dans le but d'influencer les comportements de mobilité, les choix modaux de la consommation d'énergie et surtout des énergies renouvelables à l'instar de l'énergie solaire dans l'objectif de réduire les émissions polluantes.

· Suggestions : que l'Etat utilise des mesures de contraintes ; que les entrepreneurs suivent les instructions, etc.

Stratégie 4 : Subvention sur l'utilisation de l'énergie solaire

Les équipements et services tels kits solaires et son coût d'installation, etc. doivent répondre à la demande quant à leurs capacités, leurs qualités, leurs coûts, leurs répartitions, leur accessibilité. Leur implantation doit être choisie de manière à assurer leur accessibilité, etc.

La réponse en matière d'équipements et de service publics suppose une planification, c'est-à-dire une programmation et une coordination des décisions. La bonne localisation des équipements et services publics signifie à la fois leur bonne accessibilité et leur intégration dans l'habitat.

Stratégie 5 : Valoriser les énergies vertes

Les énergies vertes sont disponibles par tout et présentent des avantages pour l'environnement et le social du vécu quotidien des habitants du territoire de Kabare. Leur accessibilité est rendu possible suite aux moyen financiers que dispose tout un chacun à un prix raisonnable dont leur durée de vie minimum est de 25 ans.

Ainsi donc, la mise en valeur de cette forme d'énergie est une sous stratégie favorable pour l'émergence du développement d'un pays, d'une région, etc.

Suggestions et recommandations

Dans le souci de l'optimisation des conditions de vie de la population et promouvoir le développement énergétique à Kabare Nord, la capitalisation de l'énergie solaire est évidente pour cette fin.

Ainsi donc, étant techniciens supérieurs de développement, nous recommandons et suggérons ce qui suit :

Æ Que les autorités congolaises impliquent la population dans la prise de décisions en matière de développement énergétique du pays ;

Æ Que le service ayant en charge l'énergie à l'instar de la SNEL ne laisse pas la population de souffrir de leur triste sort suite au manque du courant électrique mais plutôt de chercher des solutions durables à ce problème en intégrant dans leur système énergétique l'utilisation de l'énergie solaire ;

Æ Que les autorités locales et chefs des différents services fassent le choix des agents compétents qui auront à former la population en matière de gestion énergétique en générale et particulièrement en énergie solaire

Æ Qu'il y est une collaboration tripartite (population, dirigeant et entreprises) dans la commercialisation et la gestion des équipements solaires.

CONCLUSION GENERALE

Ce travail intitulé « Capitalisation de l'utilisation de l'énergie solaire à Kabare Nord: une solution au manque d'énergie électrique» ; un travail de grand intérêt scientifique au regard des défis environnementaux observés dans les milieux.

La croissance de la population et les progrès technologiques exigent des ressources énergétiques toujours plus grandes.

Notre modèle de consommation de l'énergie repose presque essentiellement sur l'usage des énergies non recouvrables que sont le pétrole, le gaz, le charbon, les énergies ligneuses. Les réserves d'énergies fossiles sont limitées et polluantes.

En parallèle, l'usage massif de ces sources d'énergies conduit, entre autre, à l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre tel que le CO2. Avec pour conséquence un réchauffement climatique globale de la planète.

La RDC immense pays tropical africain aux dimensions d'un continent, dispose d'un énorme potentiel en sol et sous-sol. Sa localisation à cheval sur l'équateur, lui permet de connaître un ensoleillement permanent durant toute l'année. Malgré les énormes potentialités dont les barrages d'Inga 1 et 2, les chutes d'eau et les rapides, l'énergie éolienne, la biomasse, les minéraux radioactif, etc. que dispose la RDC, le pays fait face à un déficit en énergie en général et en énergie électrique en particulier. Elle a le taux d'électrification les plus faibles de toute l'Afrique. 11% de la population a accès à l'électricité ; 25% dans la zone urbaines et 4% dans les zones rurales. L'approvisionnement énergétique de la RDC est fortement dépendant de la biomasse traditionnelle c'est-à-dire le bois de chauffe, le charbon et la biomasse résiduelle, qui constituait 95% du total de la consommation énergétique en 2009.

La province du Sud-Kivu n'est pas épargnée de cette situation et le territoire de Kabare par contre, l'énergie électrique est l'un des domaines les plus critiques qui caractérisent l'interaction entre la politique, l'économie et la technologie. La situation se dégénère sur toute l'étendue du territoire de Kabare car il s'observe que malgré le barrage Ruzizi, la quasi-totalité de la population n'a pas accès à l'énergie électrique. En conséquence, la population du territoire de Kabare s'éclaire à la lumière de la bougie, avec des lampes rudimentaires, ayant ainsi comme conséquence dramatique des multiples incendies répertoriées dans différents coins et recoins du territoire, des graves accidents de circulation, la grande criminalité observée ci et là avec en prime, l'inhalation de gaz émanant de ces lampes à pétrole, la conservation des produits frais devient un vrai parcours de combattant, créant de fait, la pénurie des produits frais et de sa rareté, absence d'une vie équilibrée en matière éducationnelle à cause de cette carence énergétique, crée un fossé terrible en termes d'enseignements avec ceux qui sont mieux équipés. Les enfants ne peuvent en aucun cas apprendre leur matières respectives, les échecs scolaires se multiplient, toutes le 60minutes dans les pays du tiers monde, au moins une femme meurt en couches suite à la carence du courant électrique (au regard du dernier rapport de l'OMS), etc.

Pour mener cette étude nous sommes partis de deux questions suivantes :

ü Quels sont les principaux facteurs qui permettront la capitalisation de l'utilisation de l'énergie solaire dans la partie nord du territoire de Kabare?

ü Quelle stratégies à appliquer pour capitaliser l'utilisation de l'énergie solaire afin d'atténuer les conséquences néfastes liées au manque du courant électrique dans la partie Nord du territoire de Kabare ?

A ces questions nous avons proposé les hypothèses suivantes :

ÿ Les facteurs économiques (types de maison, taille du ménage, revenus, le prix, la facture de la SNEL) et sociologiques (classe sociale, mode de vie, l'effet d'imitation, la catégorie socioprofessionnelle, la publicité) permettraient la rentabilisation de l'utilisation de l'énergie solaire à kabare.

ÿ Comme stratégies, un changement de paradigme serait nécessaire tant au niveau individuel, ménager que local. D'abord, les individus devraient croire aux bénéfices de l'efficacité énergétique et de l'exploitation du rayonnement solaire et devraient appliquer de la pression sur les entreprises et les dirigeants. Les autorités encourageraient aussi ou du moins accepteraient l'utilisation de l'énergie solaire à travers le développement local, les projets collectifs et la règlementation. La stratégie énergétique solaire de Kabare devrait faire la promotion de l'énergie solaire en ajustant les tarifs énergétiques et en offrant des subventions comme celles proposées par de nombreux gouvernements à travers le monde. Ainsi l'utilisation active de l'énergie solaire réduirait la consommation d'électricité et les émissions de gaz à effet de serre.

Ces hypothèses nous ont conduits à utiliser la méthode statistiques et pour collecter les données pertinentes nous avons recouru aux techniques d'échantillonnage, d'observation, analyse documentaire ; tout en se servant des quelques matériels et outils tels que figurés dans ce travail. Pour sa réalisation, nous nous sommes servis d'un questionnaire d'enquête que nous avons soumis à la population de la partie nord du territoire de Kabare à l'instar du groupement de MUDAKA, MITI et BUGORHE dont l'échantillon est de 159 personnes constituées des exploitants de l'énergie solaire, des commerçants des kits solaires et une tierce partie de non exploitant de l'énergie solaire.

Pendant nos investigations sur terrain, il a été observé que 96,22% de nos enquêtés utilisent l'énergie du courant électrique mais connait des délestages et coupure causant ainsi le manque du courant électrique. Ce manque est dû à la croissance démographique, aux factures impayées de la SNEL, la vétusté des installations de la SNEL, la faible production du courant, la mauvaise gestion de la part des responsables de la SNEL, le raccordement frauduleux, etc.

Cette situation entraîne les conséquences d'accroissement de la criminalité et insécurité tel que démontre 32,19% de nos enquêtés, l'utilisation de pétrole, charbon, voire de l'énergie fossile comme l'affirment dans cette étude 19,86% de nos enquêtés , l'Utilisation des bois de chauffe comme 14,38% le démontre, les échecs scolaires signalés par 10,27% des enquêtés dans cette étude , le manque de la conservation des produits frais témoignent 8,9%de nos enquêtés et autres conséquences comme le chômage, la baisse du niveau économique, le sous-développement dans l'interventions de 6,16%%de nos enquêtés. Nul n'ignore que l'Utilisation des bois de chauffe, de pétrole, charbon, voire de l'énergie fossile conduit à l'émission des gaz à effet de serre qui jouent un rôle dans le réchauffement climatique en contribuant à la destruction de la couche d'ozone. Ce qui amène la population à faire recours à l'utilisation de l'énergie solaire ayant comme avantages l'accès facile à l'énergie pour 41,12%de nos enquêtés ; la réduction des gaz à effet de serre produit par l'énergie fossile et bois de chauffe comme l'affirme 31,45%de nos enquêtés  ; réduction du prix de la facture de la SNEL comme l'affirme 24,19%de nos répondants et d'autres avantages comme l'éclairage en permanence, la lutte contre l'insécurité pour 3,22%de nos répondants.

Sa capitalisation dépendra de la publicité comme le démontre 30,81% de nos enquêtés; la facture de la SNEL élevée comme témoigne 22,64% de nos enquêtés ; le revenu par ménage pour 15,09% des répondants, le fait d'imitation pour 13,2% de notre échantillon et la taille de ménage comme l'affirme 5,66% de notre échantillon ainsi que le mode de vie, la classe sociale, types des maisons, etc. ceci à travers les stratégies des projets collectifs et réglementation des l'utilisation de l'énergie solaire, l'ajustement des tarifs énergétiques, des subventions sur l'utilisation de l'énergie solaire ; la pression sur les entreprises et les dirigeants et l'exploitation du rayonnement solaire.

Ainsi, nous ne prétendons pas que ce travail est parfait ni exhaustif car toute oeuvre humaine n'est jamais parfaite. Nous sommes conscients que nous n'avons pas épuisé toutes les questions que soulève la problématique. Nous espérons que les autres scientifiques intéressés par la question pourront partir d'ici pour l'approfondir davantage en développant les points que nous n'avons pas abordés.

C'est pourquoi nous restons ouvert et réceptif aux ajouts, aux remarques, aux observations et critiques objectif pour une amélioration meilleure à la prochaine.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. Archer et al, Evaluation of Global Wind Power, éd. Stanford, 2008

2. BOUCHARD A., Méthodologie de recherche scientifique, UNR, 1990.

3. Edmond Becquerel, L'effet photovoltaïque, 1839

4. LAROUSSE, Dictionnaire de la langue Française, 2008, p 133.

5. LE ROBERT ILLUSTRE, Dictionnaire de la langue Française, Paris, 2000, 1585 P

6. Lhomme, J-C. Les énergies renouvelables : histoire, état des lieux et perspectives. Paris, Delachaux et Niestlé, 2001, 190 p.

II. REVUES ET JOURNEAUX

7. Audet, I. (2006). 25 idées pour aider la planète. In Cyberpresse. Mon toit. Site de Cyberpresse inc., [En ligne]. http://montoit.cyberpresse.ca/habitation/200602/13/01-868628-25-idees-pour aider-la-planete.php(Page consultée le 26 décembre 2017).

8. Claudine Mulard, Une centrale solaire géante pour alimenter la Californie  dans Le Monde, 11 avril 2006

9. Kate Galbraith, « A Solar Boost for the Sunshine State », The New York Times, 28 décembre 2008 (consulté le 20 janvier 2019)

10. Miroir ardent de Louis XIV [ archive] Science.chateauxversailles.fr, consulté le 1er février 8

11. YOUBA SOKONA, une nouvelle énergie pour vaincre la pauvreté, 2010

III. THESES

12. Julien LABBÉ, L'Hydrogène électrolytique comme moyen de stockage d'électricité pour systèmes photovoltaïques isolés ; thèse de doctorat spécialité «Énergétique» ; École des mines de Paris, le 21 décembre 2006

13. KALEKI NGEVE Serge, Brèche vers l'énergie de la nouvelle génération, non polluante et verte, 2010

IV. MEMOIRES

14. Aristide Cyrille DADIE, L'analyse de déterminants de la demande globale d'une ressource énergétique par les ménages ; le cas du gaz butane en Côte d'Ivoire, 2005

15. BIKA NTAMIRABALI Nixon, les déterminants de la consommation des énergies renouvelables à Goma, cas de l'énergie solaire, mémoire UNIGOM, 2015, inédit

16. Chrispin IRAGI MASUMBUKO, les causes de l'échec des initiatives locales de développement oeuvrant dans la chefferie de Kabare et plus particulièrement à Kabare-Nord, Mémoire ISTD Mulungu, 2015-2016, Inédit

17. David Funk, L'énergie solaire : circonstances et conditions d'exploitations au Québec , UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE, 2010

V. RAPPORTS

18. COMESA, base des données de références sur les énergies renouvelables pour la région COMESA, Lusaka, Octobre 2011, P. 39

19. Ministère de l'énergie ; document de politique du secteur de l'électricité en République Démocratique du Congo, mai 2009

20. Rapport de l'administration du territoire de Kabare, 2015

21. Rapport de l'Etat civil du groupement de Bugorhe, 2018

22. Rapport de l'Etat civil du groupement de Miti, 2018

23. Rapport de l'Etat civil du groupement de Mudaka, 2018

24. REN21 : Rapport de 2010 sur l'état des énergies renouvelables dans le monde.

VI. WEBOGRAPHIE

25. Bloomberg New Energy Finance, 2011

26. FAO, « Energy conversion by photosynthetic organisms », sur www.fao.org (consulté le 25 février 2018)

27. http://atlasdelacuisinesolaire.free.fr / La cuisine et les ressources énergétiques (bois et charbon)

28. Québec. Ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) (s. d.b). Consommation d'énergie par secteur. In MRNF. L'énergie Site du Ministère des Ressources naturelles et de la Faune, [En ligne].
http://www.mrnf.gouv.qc.ca/energie/statistiques/statistiques-consommationsecteur.jsp(Page consultée le 26 décembre 2017).

29. www.davoc.org consulté le 16 janvier 2018

30. www.google.com/SWAC_specialist/renewable_energie/energies_renouvelables(page consultée le 11 Janvier 2018)

31. www.solarpedia.net, consulté le 20 janvier 2018

TABLES DE MATIERES

EPIGRAPHE I

DEDICACE II

REMERCIEMENTS III

SIGLES ET ABREVIATIONS IV

RESUME V

SUMMARY VII

INTRODUCTION GENERALE 1

1. ETAT DE LA QUESTION 1

2. PROBLEMATIQUE 2

3. OBJECTIFS DE TRAVAIL 6

3.1. Objectif global 6

3.2. Objectifs spécifiques 6

4. HYPOTHESES 6

5. CHOIX ET INTERETS DU SUJET 7

5.1. Choix du Sujet 7

5.2. Intérêts du Sujet 7

6. DELIMITATION DU TRAVAIL 7

6.1. Délimitation spatiale 7

6.2. Délimitation temporelle 8

7. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL 8

CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LITTERATURE ET CADRE CONCEPTUELSUR L'ENERGIE SOLAIRE 9

I.1. Littérature sur l'énergie solaire 9

I.1.1. Définition des concepts 9

I.2. Cadre conceptuel 9

I.2. GENERALITE SUR L'ENERGIE SOLAIRE 11

I.2.1. Brève historique de l'énergie solaire 11

v XVIIe et XVIIIe siècle 11

v XIXe et XXe siècle 11

v XXIe siècle 12

I.2.2. Techniques pour utiliser l'énergie solaire 13

a. Solaire passif 13

b. Solaire thermique. 13

c. Solaire mécanique 14

d. Solaire thermodynamique 14

e. Solaire photovoltaïque 14

I.2.3. Énergie solaire dans la société 17

· L'énergie solaire au quotidien 17

I.2.4. Le développement des centrales thermiques 17

1.2.5. Des panneaux sur les toits 18

I.3. Fonctionnement d'un panneau solaire 19

c. Ressources solaires 20

I.4. Les Avantages et inconvénients de l'énergie solaire 21

I.3. Les impacts de l'énergie solaire sur l'environnement 22

CHAPITRE DEUXIEME : METHODOLOGIE DE RECOLTE DES DONNEES, ANALYSES DES RESULTATS ET DISCUSSION 25

II.1. BREVE PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE (TERRITOIRE DE KABARE) 25

II.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE 25

II.1.2. SITUATION POLITICO-ADMINISTRATIVE 26

II.1.3. ASPECTS FONCIERS TRADITIONNELS A KABARE 28

II.1.4. SITUATION DEMOGRAPHIQUE 30

II.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE 31

II.2.1. Méthode utilisée 31

II.2.2. Techniques utilisées 31

II.3. CHOIX DE L'ECHANTILLON 31

II.3. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES 33

II.3.A. Identité de la population enquêtée 33

II.3.B ENQUETE PROPREMENT-DITE 35

Discussion des résultats 48

CHAPITRE III. STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT 50

III. 1. Identification des problèmes principaux 50

III.2. Objectifs 50

III. 3. Plan stratégique 50

III. 3.1. Programme contenu dans les stratégies 51

Suggestions et recommandations 53

CONCLUSION GENERALE 54

BIBLIOGRAPHIE 57

TABLES DE MATIERES 59

* 1BIKA NTAMIRABALI Nixon, les déterminants de la consommation des énergies renouvelables à Goma, cas de l'énergie solaire, mémoire UNIGOM, 2015, inédit.

* 2 www.google.com/SWAC_specialist/renewable_energie/energies_renouvelables(page consultée le 11 Janvier 2018)

* 3 COMESA, base des données de références sur les énergies renouvelables pour la région COMESA, Lusaka, Octobre 2011, P. 39

* 4Québec. Ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) (s. d.b). Consommation d'énergie par secteur. In MRNF. L'énergie Site du Ministère desRessources naturelles et de la Faune, [En ligne].
http://www.mrnf.gouv.qc.ca/energie/statistiques/statistiques-consommationsecteur.jsp(Page consultée le 26 décembre 2017).

* 5Audet, I. (2006). 25 idées pour aider la planète. In Cyberpresse. Mon toit. Site de Cyberpresse inc., [En ligne]. http://montoit.cyberpresse.ca/habitation/200602/13/01-868628-25-idees-pour-aider-la-planete.php(Pageconsultée le 26 décembre 2017).

* 6David Funk, L'énergie solaire : circonstances et conditions d'exploitations au Québec ,UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE, 2010

* 7 REN21 : Rapport de 2010 sur l'état des énergies renouvelables dans le monde.

* 8 Bloomberg New Energy Finance, 2011

* 9BIKA NTAMIRABALI Nixon, op.cit

* 10 www.davoc.org consulté le 16 janvier 2018

* 11Aristide Cyrille DADIE, L'analyse de déterminants de la demande globale d'une ressource énergétique par les ménages ; le cas du gaz butane en Côte d'Ivoire, 2005

* 12BIKA NTAMIRABALI Nixon, op.cit.

* 13 Ministère de l'énergie ; document de politique du secteur de l'électricité en République Démocratique du Congo, mai 2009

* 14 Agence France Presse, 2015

* 15 LE ROBERT ILLUSTRE, Dictionnaire de la langue Française, Paris, 2000, 1585 P

* 16 Idem

* 17 Miroir ardent de Louis XIV [ archive] Science.chateauxversailles.fr, consulté le 1er février 8

* 18 www.solarpedia.net, consulté le 20 janvier 2018

* 19Archer et al, Evaluation of Global Wind Power, éd. Stanford, 2008

* 20Atlas de la cuisine solaire, La cuisine et les ressources énergétiques (bois et charbon)

* 21Kate Galbraith, « A Solar Boost for the Sunshine State », The New York Times, 28décembre 2008 (consulté le 20 janvier 2019)

* 22Edmond Becquerel, L'effet photovoltaïque, 1839

* 23FAO, « Energy conversion by photosyntheticorganisms »,(consulté le 25 février 2018)

* 24Archer at alli ,Evaluation of Global Wind Power , Stanford, 2008

* 25 Idem

* 26Julien LABBÉ (2006), L'Hydrogène électrolytique comme moyen de stockage d'électricité pour systèmes photovoltaïques isolés ; thèse de doctorat spécialité «Énergétique» ; École des mines de Paris, le 21 décembre 2006

* 27 Idem

* 28Claudine Mulard, Une centrale solaire géante pour alimenter la Californie  dans Le Monde, 11 avril 2006

* 29BARHALEGEHWA NYALUHAZE cité par Chrispin IRAGI MASUMBUKO, les causes de l'échec des initiatives locales de développement oeuvrant dans la chefferie de Kabare et plus particulièrement à Kabare-Nord, Mémoire ISTD Mulungu, 2015-2016, Inédit

* 30Chrispin IRAGI MASUMBUKO, les causes de l'échec des initiatives locales de développement oeuvrant dans la chefferie de Kabare et plus particulièrement à Kabare-Nord, Mémoire ISTD Mulungu, 2015-2016, Inédit

.

* 31 LAROUSSE, Dictionnaire de la langue Française, 2008, p 133.

* 32 BOUCHARD A., Méthodologie de recherche scientifique, UNR, 1990.

* 33 EREC cité par Lhomme, J-C., Les énergies renouvelables : histoire, état des lieux et perspectives. Paris, Delachaux et Niestlé, 2001






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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle