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Analyse de l'offre et de la demande des feuilles de manioc a Goma


par Pierre DIVIN ADAMO
Université de Goma - Licence 2018
  

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UNIVERSITE DE GOMA

« UNIGOM »

BP  204 GOMA

ANALYSE DE L'OFFRE ET DE LA DEMANDE DES FEUILLES DE MANIOC A GOMA

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

Par : DIVIN ADAMO

Mémoire présenté en vue de l'obtention du Diplôme de licence en Sciences Économiques

Département : Economie rurale

Directeur : Prof Dr. SENZIRA NAHAYO Paul

Encadreur : Ass2. Éric NDANGIJIMANA

Septembre 2018

DEDICACE

A mes parents ADAMO RUHIMBASA et ESPERANCE MUKATETE

A mes frères et soeurs Ange, Diane, Willy, Fidèle, Fabrice, Prisca, Neige, Tristan et Eloge ADAMO

DIVIN ADAMO

REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail nous tenons à remercier du profond de notre coeur le Souverain Suprême de l'univers notre Dieu JEHOVAH pour le don si précieux de la vie qu'il nous a offert et pour le fait qu'il continue à l'entretenir jusqu'à ce jour.

Ensuite nos remerciements à Monsieur le Professeur Docteur SENZIRA NAHAYO Paul et à Monsieur l'Assistant Éric NDANGIJIMANA pour nous avoir aidé au cours de la réalisation de ce travail.

Nos remerciements s'adressent aussi aux Autorités Académiques de l'Université de Goma et spécialement celles de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion.

En plus nos remerciements les plus profonds s'adressent à nos parents ADAMO RUHIMBASA et ESPERANCE MUKATETE pour tout ce qu'ils ont fait à notre égard depuis que nous nous sommes sur le banc de l'école. Qu'ils trouvent en ce mots notre sentiment de gratitude et de remerciement

A Monsieur FABRICE ADAMO et sa femme PRISCA pour leur soutien financier, nous remercions nos frères, soeurs et belle soeurs ANGE, DIANE, WILLY, FIDELE, NEIGE, TRISTAN et ELOGE ADAMO.

Enfin, nous pensons à tous les amis et camarades étudiants avec qui nous avons parcouru notre cursus universitaire. Nous citons : MICHEE MISHONA, ALI LOKONDE, JOSUE KITOKO, HORTENCE KAZINGUFU, AMADI JOSEPH, SEBUSHARI BAHATI Delphin, WIZEYE AKILI Divine, KAMBALE MUGALIHYA Trésor, CIZUNGU KANDI Bryan, DANIEL BITITA, JOSEPH KASTERRO, JOHNSON ISHARA, GADI DUNIA, BLANDINE LWABOSHI, ROSETTE LUSABO, DIANE OLENGA, VUAVU LYDIE, INESSE FIMBO et ARIANE MATABARO.

DIVIN ADAMO

O. INTRODUCTION

0.1. CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE

Le manioc est une plante tropicale cultivée essentiellement pour ses racines tubéreuses riches en amidon. Introduit pour la première fois en Afrique Centrale au cours de la deuxième moitié du XIVe siècle puis en Afrique de l'Ouest au début du XVIIIe siècle et en Afrique de l'Est au début du XIXe siècle, le manioc occupe environ un tiers de la production totale d'aliments de base en Afrique subsaharienne (FAO, 1986). Il est cultivé presque exclusivement pour l'alimentation humaine dans 39 pays africains, qui s'étendent de Madagascar, dans le Sud-Est, jusqu'au Sénégal, dans le Nord-Ouest. En fonction de l'utilisation multiple et multiforme dont il est l'objet, le manioc a vu sa demande internationale et régionale croître de façon marquante ces dernières années.

Depuis les années 1980, en plus de son rôle dans la consommation humaine, le manioc contribue de plus en plus à l'alimentation des animaux et sert de matière première aux industries (textiles, pharmaceutiques, d'emballage, etc.).

L'utilisation du manioc à des fins d'alimentation humaine est la forme la plus répandue et la plus ancienne. En 2000, la FAO estimait à environ 100 millions de tonnes en équivalent racines fraîches, la part de la production mondiale utilisée à cette fin. Par rapport à d'autres cultures, le manioc est en effet très efficace sur le plan de la production d'énergie alimentaire en raison de la rapidité et de l'étalement de sa croissance. En outre, il produit 2,2 fois plus de calories par hectare que le maïs (FAO, 1986), à un coût moindre en ressources. La principale qualité du manioc en tant qu'aliment pour l'homme est qu'il constitue une source énergétique peu coûteuse et abondante. L'Afrique se singularise comme la région la plus consommatrice du manioc (65 millions de tonnes en 2000). Les 10 pays au monde qui obtiennent la plus grande partie de leur énergie alimentaire du manioc sont situées en Afrique. Il s'agit de l'Angola, du Bénin, de la République Centrafricaine, des Comores, de la République Démocratique du Congo, du Congo, du Libéria, du Mozambique, de la Tanzanie et du Togo. Selon la FAO, il existerait encore des marchés africains insuffisamment satisfaits.

La République Démocratique du Congo est le troisième pays parmi les six plus grands producteurs du manioc dans le monde et le deuxième en Afrique après le Nigeria. Avec sa production de 15Million de tonne par an, la consommation humaine du manioc en R.D.C. est la plus élevée au monde : en effet, un Congolais consomme en moyenne 453 kg de racines fraîches par an, soit 145 kg de farine de manioc. Les feuilles de manioc se placent au premier rang de tous les légumes-feuilles consommés en R.D.C où un ménage de 7 à 8 personnes consomme près de 4 kg de feuilles de manioc par semaine. Cependant, malgré son importance dans l'alimentation humaine (Nourriture pour 90% de la population congolaise) et du bétail en RDC, les techniques de transformation (fermentation) du manioc en RDC, sont en ce jour artisanales, empiriques et rudimentaires conduisant à des produits transformés de qualités douteuses qui ne peuvent pas garantir la sécurité sanitaire des produits du manioc. En outre, le manioc constitue une source de revenu principal au niveau des ménages.

A part les tubercules, les feuilles de manioc sont extrêmement riches en valeurs nutritives. Les plus importantes étant le fer, la vitamine A, la protéine, le calcium, elles sont aussi très riches en fibres alimentaires, en énergie. Une insuffisance en fer conduit à l'anémie, qui réduit considérablement notre énergie mentale et physique. Une carence en vitamine A affaiblit notre protection contre les infections telles que rhume, grippe et rougeole, et en particulier les infections qui provoquent la diarrhée1(*)

Cette culture constitue le plus important légume en RDC en général, dans la province du Nord-Kivu en particulier et précisément dans la ville de Goma. Que ce soit en volume comme en valeur, elles se placent au premier rang de tous les légumes -feuillent consommées dans la ville.

La filière des feuilles de manioc en RDC comprend : La production au champ, la transformation, la commercialisation au niveau des grossistes et des détaillants et la consommation au niveau des ménages ou par les industriels. La production est encore à majorité entre les mains de petits producteurs et considérée comme une activité économique du secteur informel.

La ville de Goma est approvisionnée en feuilles de manioc par ses périphéries entre autre Minova une des localités du territoire de Kalehe dans le Sud-Kivu, la cité de Sake et la localité de Nzulo dans les périphéries.

Dans les milieux ruraraux de la République Démocratique du Congo, la culture de manioc joue un rôle prépondérant dans l'alimentation des populations et est considérée entant que telle comme une culture de base. Il serait important de signaler que c'est impossible de parler de feuilles de manioc sans parler du manioc lui-même.,

Ainsi on remarque que malgré les multiples avantages que présentent le manioc (tubercules et légumes), sa production demeure toujours faible. Depuis plus d'une décennie, la production de manioc connait une chute, et la pénurie de ses produits ne fait que s'accentuer à cause de la recrudescence des maladies et des ravageurs dont l'incidence et la sévérité affectent davantage le rendement en racines tubéreuses. A ces maladies et ravageurs s'ajoutent les pratiques culturales traditionnelles non performantes (KABEYA, 2004).

En ce qui concerne les maladies, la mosaïque africaine du manioc figure parmi les plus importantes qui menacent la culture du manioc spécialement en Afrique. C'est l'une des épidémies les plus dangereuses du manioc. Elle est virale et très rependue partout où le manioc est cultivé. Endémique, elle touche plusieurs pays producteurs et leur fait perdre chaque année d'importante somme d'argent et causant de dégâts énormes (SPORE, 1987).

Le rendement médiocre en Afrique estimé de 7 à 8 tonnes de tubercules/ha a probablement pour cause principale la présence quasi généralisée de la mosaïque africaine du manioc. Les pertes dues à cette maladie sont difficiles à évaluer (GUTHRIE, 1999). Elle est grave et diminue fortement le rendement des variétés qui se révèlent plus sensibles (PRONAM, 1989).

La mosaïque africaine du manioc non seulement diminue le rendement en racines tubéreuses mais également celui en feuilles consommables par la déformation des feuilles et la réduction de la surface foliaire et par là aggrave l'insécurité alimentaire et accentue la pauvreté en milieu paysan (MONDE, 2011).

La ville de Goma et la province du nord Kivu en général ne font pas exception à cette malheureuse situation. Cependant, des temps en temps, suite à certaines raisons telles que spécifiées ci-haut, nous remarquons une carence de ces feuilles sur le marché, ce qui crée des répercutions sur les variations des prix et le niveau de l'offre et la demande dans la ville de Goma.

La problématique étant l'ensemble des questions que le chercheur se pose avant de descendre sur le terrain, plusieurs questions ont attiré notre attention pour ce thème de recherche portant sur la consommation des feuilles de manioc dans la ville de Goma, à savoir :

ü Comment fonctionne le marché des feuilles de manioc à Goma ?

ü Comment est résorbé l'éventuel déficit ou écoulé l'éventuel surplus sur le marché ?

ü Quels sont les déterminants de la demande des feuilles de manioc à Goma ?

0.1 OBJECTIF DU TRAVAIL

Les auteurs GUERNY et GUIREC définissent les objectifs comme des résultats, généralement chiffrés, que l'on se fixe d'atteindre dans un certain délai. Ainsi, les buts sont compris ici, comme des objectifs subsidiaires dont la réalisation conditionne l'atteinte des objectifs fondamentaux.

Pour ce qui est du présent travail l'objectif est de prime à bord d'arriver à comprendre le fonctionnement du marché de feuilles de manioc et également comprendre les différents facteurs déterminant la demande des feuilles de maniocdans la ville de Goma.

* 1 LUCAS MAUSSION et FRANÇOIS-CHRISTOPHE RICHARDIER, Comment combattre la malnutrition et améliorer la sécurité alimentaire grâce aux légumes-feuilles, Leaf for Life, 2012, p.4.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo