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Facteurs de succès dans la gestion des projets de construction


par Eliab Fidelien Anicet Koudou ZEBI
HEC Abidjan - Master 2019
  

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CHAPITRE 2 : APPROCHE THEORIQUE ET CONCEPTUELLE

CHAPITRE 2 : APPROCHE THEORIQUE ET CONCEPTUELLE

Dans ce chapitre nous traiterons des facteurs de succès dans la gestion des projets et la gestion des projets de construction.

SECTION 1 :LES FACTEURS DE SUCCÈS DANS LA GESTION DES PROJETS

1.1 Leconcept de facteur de succès

SelonLavagnon IKA (mars 2011), le concept de facteur de succès est un concept ambigu.

D'emblée, signalons que les facteurs de succès dans la gestion de projet ne sont pasforcément les mêmes d'un auteur à un autre. Les nuances existant entre les points de vuedes auteurs tiennent à la nature du projet, aux phases du projet, à l'environnement et à l'affectation des ressources qui lui sont reliées. Cela constitue un élément marquant dans la littérature, il n'existe aucune définition consensuelle du succès d'un projet (Lavagnon, 2004). En effet, ce concept est si vague et ambiguqu'il est difficile de le définir de façon précise (Ahadzie, Proverbs et Olomolaiye, 2008).

Tel qu'indiqué ci-dessus, pendant des décennies, le succès des projets reposait essentiellement sur le respect des contraintes de délai, de coût et de qualité qu'Atkinson (1 999) nomme le « triangle de fer » ou encore le « triangle d'or » (Westerveld, 2003). En d'autres mots, le « succès d'un projet » dépendait seulement du « succès de la gestion de projet ». Il suffisait alors, que le projet ne respecte pas une seule des contraintes de départ ou objectifs de la gestion de projet (coût, qualité et délai) pour le considérer comme un échec (Belassi et Tukel, 1996). Cependant, les gestionnaires et chercheurs constatent rapidement que cette approche est trop limitative. En effet, de nombreux projets ayant connu des dépassements de délais ou de coûts s'avèrent, un peu plus tard, être un succès (Cooke-Davies, 2002) et vice et versa, des projets rencontrant toutes les spécifications requises, livrés dans les délais, sans dépassement du budget, sont finalement considérés comme des échecs (Pinto et Slevin, 1988a ; Shenhar, Dvir, Levy et Maltz, 2001). L'ambigüité dans la détermination du succès d'un projet réside donc principalement dans le fait que chaque partie impliquée perçoit le succès ou l'échec différemment, selon ses intérêts, ses attentes et ses objectifs propre (Munns et Bjeirmi, 1996 ; Belassi et Tukel, 1996) ; Lim et Mohamed, 1999; Shenhar, Dvir, Levy et Maltz, 2001 ; Thomsett, 2002 ; Ahadzie, Proverbs et Olomolaiye, 2008).

Dans un projet de construction, par exemple, chaque intervenant a des objectifs et des priorités particulières. Un ingénieur, par exemple, peut considérer le succès en fonction du respect des spécifications technique, un comptable en fonction du budget initial, un architecte par l'aspect esthétique du bâtiment. De ces exemples, nous retiendrons qu'en général, pour ceux qui participent à la réalisation du projet, la réussite dépend de l'atteinte de certains objectifs prédéterminés (Lim et Mohamed, 1999), tandis que pour le grand public le succès est généralement fondé sur la satisfaction des utilisateurs. Le succès possède donc deux composantes : le résultat (réalisation) d'une part et les attentes (aspirations) d'autre part. Si le résultat satisfait totalement les attentes, il constitue un succès maximal (Dvir et Lechler, 2004).

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