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Facteurs de succès dans la gestion des projets de construction


par Eliab Fidelien Anicet Koudou ZEBI
HEC Abidjan - Master 2019
  

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SECTION 2 - FACTEURS DE SUCCES DANS LA GESTION DES PROJETS DE CONSTRUCTION

Nous apprenons de nos échecs, les choses que nous ne devrions pas refaire et de nos succès, les choses que nous devrions répéter. Les entreprises qui excellent sont dominées, dit-on, par un certain nombre de valeurs clés. Quel dirigeant n'est pas à la recherche de la clé du succès pour son organisation? C'est à partir de quelques auteurs, Garnier & Robidoux (1973), NTadeau cité dans Hafsi & al (2000), et Peters & Waterman (1983) que l'on tente de comprendre et de définir le succès. Le succès est une représentation sociale validée p a r des mesures relatives et des mesures dynamiques. Finalement, les dangers du succès sont illustrés selon Miller (1991). Par ailleurs, les travaux de nombre d'auteurs sur les facteurs de succès, Barrette & Bérard (2000), Pinto & Slevin (1998), Freeman & Beale (1992), De Witt (1986), Cleland (1986), Lipovetsky & al (1997), Sandivo, Coyle & al (1992) et Belassi & Tukel (1996), ont révélé l'importance de la compatibilité, entre modes de fonctionnement et l'environnement, pour le succès d'une organisation.

2.1 Le succès

Le concept de succès dans une entreprise est très ambigu. Par exemple, Garnier & Robidoux (1973) examinent le succès et proposent des critères qualitatifs et quantitatifs. Tandis que Nadeau cité dans Hafsi & al (2000) explique le succès selon les aspirations et les réalisations des individus. Le choix de ces indicateurs du succès repose très souvent sur des représentations sociales de ce qu'est une organisation à succès. Ainsi, il apparait que le succès est un construit, défini de différentes façons, selon les intérêts, les valeurs, la formation, le statut et l'expérience des évaluateurs une représentation sociale et selon l'usage qu'ils veulent en faire. Ainsi, le succès est une notion relative selon Garnier & Robidoux (1973) c'est-à-dire que le succès actuel ou futur d'une firme pourrait s'estimer, par exemple, en le comparant au succès de ses concurrents.

Le degré de succès est directement proportionnel au niveau de satisfaction des aspirations et des attentes de ceux et celles qui en récoltent les conséquences. Le succès a donc deux composantes : le résultat (réalisation) d'une part et les attentes (aspirations) d'autre part. Le succès est inversement proportionnel à l'écart qui existe entre les deux. Si un résultat permet de satisfaire la totalité des attentes, il constitue un succès maximal. Le succès nous apparaît donc non pas comme la conséquence absolue du résultat, mais plutôt comme l'adéquation de ce dernier avec les attentes (Nadeau cité dans Hafsi & al 2000). Une des principales tâches de la haute direction de l'organisation est de faire en sorte que le niveau de satisfaction de chacun soit suffisant pour qu'il continue sa collaboration. Ainsi, pour produire du succès, cette tâche donne lieu à des défis de gestion : l'atteinte de résultats appropriés et d'adéquation des attentes à la capacité qu'a l'entreprise de les satisfaire. La performance organisationnelle est alors appréhendée pour obtenir du succès « en considérant les objectifs opérationnels et le rendement des individus qui y sont associés » selon Barrette & Bérard (2000 :17).

La nature du succès d'une organisation à l'autre ainsi qu'au sein d'une même organisation, peut varier dans le temps; à quel moment ou sur quelle période de temps constatons-nous le succès? Selon Garnier & Robidoux (1973), des données statiques sur la performance organisationnelle à un moment précis sont peu utiles. Il apparaît plus pertinent de recourir à des mesures dynamiques donnant une tendance d'information sur plusieurs périodes de référence, parce qu'elles captent mieux l'effet des décisions et des actions dans le temps.

Également, le succès existe et évolue dans un contexte réel. Autrement dit, sa performance et son comportement sont évalués par rapport à l'environnement externe. (Garnier & Robidoux 1973). La conception de l'entreprise comme système ouvert incite les gestionnaires à se préoccuper à la fois des dimensions internes de l'entreprise et des relations que celle-ci entretient avec son environnement, ces relations étant déterminantes pour la survie et le développement de 1'entreprise. Mais, cette ouverture des entreprises sur l'environnement les expose à faire face constamment à de l'incertitude et aux changements.

Voyons maintenant les propos de Miller (1991 :37) qui expliquent que des organisations se laissent piéger par le succès : c'est le paradoxe d'Icare. « On dit qu'Icare, personnage fabuleux de la mythologie grecque, vola si haut, si près du soleil, que la cire de ses ailes artificielles fondit et qu'il tomba dans la mer Egée, y trouvant la mort. Le pouvoir des ailes d'Icare fut à la source de la témérité qui le perdit. Le paradoxe, bien sûr, est que ses atouts les meilleurs l'amenèrent à la mort. » II y a en fait deux aspects à ce paradoxe explique l'auteur. Le premier est que le succès peut mener à l'échec. Icare, se voyant voler avec tant d'aisance, est devenu suffisant et ambitieux. Le second aspect du paradoxe est que plusieurs des causes de déclin étaient aussi au départ les causes du succès; ou inversement, les causes mêmes du succès, lorsqu'elles sont amplifiées, peuvent devenir les causes de l'échec. Ainsi, les gestionnaires des organisations en plein essor doivent toujours demeurer en éveil face aux « dangers du succès ».

Toutefois, il y a aussi le vieil adage : « Le succès appelle le succès » (Peters & Waterman 1983). Est-il permis de croire que les individus, animés p a r une motivation profonde, sont conscients de bien faire et qu'ils peuvent arriver au succès grâce à la croyance en leurs propres moyens?

Jusqu'ici, nous nous sommes limités à comprendre et à expliquer le concept de succès. Cette recherche étant orientée dans un environnement projets et le contexte de l'industrie de la construction, il est indiqué de chercher dans la littérature s'il y a une relation entre le succès et l'accomplissement de certains facteurs.

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