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Connaissances, attitudes, et pratiques des menages de la ville de Goma sur les risques lies a la proximite du volcan Nyiragongo ; cas du quartier Majengo


par Julien LUKUBIKA
Institut supérieur d'informatique et de gestion - Graduat 2019
  

Disponible en mode multipage

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TRAVAIL DE FIN DE CYCLE

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

E.S.U

2019 - 2020

Année Académique

INSTITUT SUPERIEUR D'INFORMATIQUE ET DE GESTION

BP: 841 GOMA

http://www.isig.ac.cd

adresse@email.zz

ISIG - GOMA

Travail de Fin de Cycle présenté pour l'obtention de Diplôme de grade en Gestion de Développement

CONNAISSANCES, ATTITUDES, ET PRATIQUES DES MENAGES DE LA VILLE DE GOMA SUR LES RISQUES LIES A LA PROXIMITE DU VOLCAN NYIRAGONGO ; CAS DU QUARTIER MAJENGO

Directeur: Didier FATAKI SIMBA, MSc.

Par : LUKUBIKA BAVULA Julien

EPIGRAPHE

« Vous marchez sur une cendre à peine refroidie, et vous ne croyez déjà plus aux volcans ! »

Adolphe de LamartineDEDICACE

A nos chèrs parents LUKUBIKA MAMPASI et MYMY SABITI,

A nos frères et soeurs Yguette LUKUBIKA, Cynthia LUKUBIKA, SHAMSA LUKUBIKA, JEAN JACQUES LUKUBIKA

LUKUBIKA BAVULA Julien

REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail qui sanctionne la fin de notre premier cycle de Graduat en gestion de Développement, nous avons le noble devoir de remercier tous ceux qui nous ont été d'une importance capitale.

Notre gratitude s'exprime de prime à bord à notre Père céleste lui qui est le maitre de temps et des circonstances pour ce souffle de vie qu'il ne cesse de nous accorder.

Nous remercions du fond de coeur, les autorités académiques de l'Institut Supérieur d'Informatique et de Gestion (ISIG en sigle) en particulier le Directeur Général Lucien ZIHINDULA pour la formation tant morale qu'intellectuelle, notre Directeur de travail Didier FATAKI pour l'encadrement, les conseils et les encouragements donné dans l'exécution de notre travail et tous nos enseignants pour leur sacrifice qu'ils ne cessent de manifester à notre égard afin de nous ouvrir les ondes d'un avenir promettant.

Nos remerciements s'adressent également à nos parents biologiques et spirituels pour leur soutien moral, financier ainsi que spirituel.

A nos amis et connaissances KABALA Lydia, MUSH'AYUMA Noella, Jospin KASUKU, KASHEMWA Zandi, MIDURA Gulaine et d'autres. Qu'ils trouvent ici l'expression de notre gratitude

A tous ceux là qui de près ou de loin ont contribué dans l'exécution de notre travail et dont leurs noms ne sont pas mentionnés ; qu'ils partagent ici les sentiments de notre reconnaissance.

LUKUBIKA BAVULA Julien

SIGLES ET ABREVIATIONS

$  : Dollars

  : Pourcentage

C  : Cellicius

CO : Monoxyde de carbone

CO2 : Gaz carbonique

CT : Chef des Travaux

Etc. : Et Cætera

H2 O : Dioxyde d'oxygène

H2 : Didrogène

H2S : Dihydrogène surface

H2SO4 : Acide sulfurique

HCI : Chlorure d'hydrogène

He : Helium

HF : Fluore d'Hydrogène

HNO3 : Acide Nitrique

Info  : Informatique

ISIG  : Institut Supérieur d'Informatique et de Gestion

Km : Kilomètre

m : Mètre

Mr.  : Monsieur

MS : Microsoft

N  : Numéro

NO2 : Dioxyde d'Azote

PPRN : Plan de prevention de risqué naturels

RDC  : République Démocratique du Congo

SO2 : Dioxyde de soufre

TFC  : Travail de Fin de Cycle

USA : United State of América (Etats Unis)

VEI : Indice d'Explosivité Volcanique

RESUME DU TRAVAIL

Cette étude a porté sur les connaisssances, attitudes et prtatiques des ménages de la ville de Goma sur les risqué liés à la proximité du volcan Nyiragongo ; cas du quartier Majengo. Au début de ce travail, nous nous étions fixés les objectifs suivants : Evaluer le niveau de connaissance ; Déterminer l'attitude ; Déterminer les pratiques liées à la proximité du volcan Nyiragongo par les ménages du quartier Majengo. Pour mener cette recherche, la question principale suivante a été posée : Quels seraient le niveau de connaissances, les attitudes et les pratiques des ménages du quartier Majengo sur les risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ?

A cette question principale, nous avons ressortis trois questions spécifiques ci-après : Quel serait le niveau de connaissance ? Quelle serait l'attitude ? Quelle serait la pratique des ménages du quartier Majengo faces aux risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ?

Différentes hypothèses ont été émises à ces différentes questions posées  : Les ménages du quartier Majengo auraient un niveau de connaissance bas sur les risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ; L'attitude des ménages du quartier Majengo serait neutre face aux risques liés à la proximité du volcan ; Les ménages devraient développer une relation avec les scientifiques et les autorités politico administrative, pour une prise de conscience et l'atténuation des risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo.

Pour arriver à vérifier les hypothèses de départ, différentes méthodes ont été utilisées telles que : la méthode descriptive et statistique accompagnées des différentes techniques notamment : la technique écrite et d'interview.

Apres enquête sur le terrain les résultats suivants sont venus confirmés les hypothèses qui ont été émises dès le départ : un niveau de connaissance bas des menages du quartier Majengo par rapport aux risques liés à la proximité du volcan. Mais aussi une attitude neutre des ménages face aux risques liés à la proximité volcan conformément au tableau N° 21, 22, et 23 ; Conformément au tableau N° 24 la plus part des ménages d'où 31,9% sont absolument insatisfait; de même qu'au tableau N°25, 35% sont aussi absolument insatisfait pour ce qu'ils font pour limiter les dommages des risques dans le futur d'où la neccessité de l'amélioration de linformation dans la surveillance du volcan Nyiragongo comme projet, pour reduire les risques volcanique envu de protéger les ménages contre les pertes et dommages .

0. INTRODUCTION

0.1. Problématique

Depuis toujours, les volcans ont suscité des sentiments mêlés de crainte et de fascination. Ils sont à l'origine des catastrophes naturelles parmi les plus mortelles, et pourtant les hommes n'ont cessé d'être attirés par la fertilité des sols qui se forment après les éruptions.

Il y a des centaines de millions d'années, l'activité volcanique a éjecté des laves, cendres et gaz qui ont provoqué non seulement des profondes modifications de l'environnement ou des répercussions à l'échelle mondiale en raison de leur influence sur le climat, mais ont aussi impactés les populations aux alentours, à la surface de la terre.

Pour les populations approximatives, les risques (ou aléas) sont très variés et ses subdivisent en deux catégories :

ü Primaires, c'est-à-dire directement liés à l'activité éruptive du volcan. Ils comprennent : les coulées de lave, les nuées ardentes, les panaches de cendres et les nuages de gaz toxiques et

ü Secondaires, c'est-à-dire liés indirectement aux éruptions. Ils sont le résultat de la conjonction du processus différé dans le temps et dans l'espace, et sont souvent déclenchés par la combinaison de l'activité volcanique et hydrométéorologique : les raz-de-marée (tsunamis), les coulées de boue (lahars), les glissements de terrain. Leurs conséquences sur non seulement l'habitat mais aussi l'environnement et économiques peuvent s'avérer dramatiques.

Au vu de ce qui précède, nous pouvons dire que les volcans, par les risques qu'ils présentent, sont incontestablement très dangereux pour les sociétés humaines1(*).

Les populations, les acteurs socio-économiques et politiques, les médias ne perçoivent pas de manière exhaustive et partagée la diversité des phénomènes volcaniques et de leurs impacts, le fait qu'ils se caractérisent par une grande variabilité spatiale et temporelle. Le nombre de morts engendrés par l'activité volcanique depuis 1600, de l'ordre de 280 000 personnes, reste assez bas par rapport au nombre de victimes engendrées par les autres catastrophes naturelles2(*).

Mais il faut savoir que la plupart des volcans alternent entre de longues périodes de repos éruptif et de courtes périodes d'activité intense où ils sont dangereux. Il faut donc, volcan par volcan, analyser les aléas et quantifier les risques. Or beaucoup de volcans potentiellement actifs ne sont pas connus ou mal connus, pour près de 40 % des volcans identifiés, la connaissance se base sur des informations n'ayant qu'un siècle3(*).

Et plus on remonte dans le temps, moins on a d'informations précises sur le passé éruptif d'un volcan. Par exemple, le volcan Sinabung est entré en éruption en Indonésie en 2010 alors qu'il avait été classé comme un volcan endormi, ayant eu des éruptions dans les derniers 10 000 ans mais aucune activité historique documentée au cours des quatre derniers siècles. On sous-estime donc très largement le nombre d'éruptions, leur intensité et par conséquent les aléas potentiels4(*).

Alors que, le volcanisme est un risque majeur contre lequel l'homme ne peut que se protéger de manière passive. On ne peut empêcher une éruption d'avoir lieu. Mais on peut tenter de la prévenir et prendre des dispositions pour minimiser ses conséquences sur le plan humain, la protection des biens n'étant pas envisageable à l'heure actuelle.

Ainsi, contrairement à d'autres risques naturels, la réduction du nombre des victimes est parfaitement possible, tandis que la protection des biens n'est à l'heure actuelle qu'illusoire.

Les clés de cette protection passive sont une solide connaissance de l'histoire du volcan ; Pour prévoir le type et la fréquence des éruptions volcaniques à venir, les géologues se servent des données historiques des éruptions d'un volcan. Connaître les volcans leur permet également de délimiter les zones menacées autour d'un volcan5(*) ; une surveillance capable de détecter tout signe annonciateur d'une éruption en fin de permettre une prévention efficace du risque volcanique, une prévision des éruptions volcaniques efficace fondée sur la surveillance et la connaissance du fonctionnement de chaque volcan ainsi que par l'information et l'éducation des populations ; un système d'alerte et enfin des moyens de protection (évacuation principalement) prêts à être mis en oeuvre ; une prévention sismique basée sur l'information des populations (zones à risques à éviter, constructions parasismiques, conduites à tenir avant, pendant et après les séismes)6(*).

Nous voyons dans les médias d'impressionnantes images d'éruptions volcaniques sans être conscients de la multiplicité des dangers qui guettent les populations installées à proximité.

En 1815, dans l'est de l'Indonésie, le Tambora explose brutalement, causant la mort immédiate de 10 000 personnes. Dans les jours, les semaines et les mois qui suivent, des dizaines de milliers d'autres victimes succombent, de faim le plus souvent.

En Europe, la quantité de cendre volcanique présente dans l'atmosphère est telle que « l'année sans été » se soldera par des milliers de victimes de la famine. Maintenant, imaginez que cette éruption se produise 200 ans plus tard, avec notre population actuelle. Il faudrait alors évacuer des millions de personnes et trouver les moyens de porter assistance aux plus de 100 millions d'Indonésiens plongés sous les cendres et frappés par la destruction des récoltes, la pollution des ressources en eau et le chaos des infrastructures essentielles7(*).

À partir de 1980 et pendant onze ans, les risques volcaniques ont en effet été au premier rang des soucis des spécialistes de la gestion du risque de catastrophe. Cette année-là, l'explosion du mont Saint Helens, au nord-ouest des États-Unis, avait provoqué la mort de 57 personnes et plus d'un milliard de dollars de dommages. Deux ans plus tard, El Chichon entrait à son tour en éruption au Mexique, faisant plus de 2 000 victimes8(*).

En 1985, 23 000 Colombiens perdaient la vie à Armero, ensevelis sous un lahar gigantesque coulée de boue volcanique déclenchée par une éruption mineure du Nevado Del Ruiz. Un an après, 1 700 personnes périssaient, endormies, dans un nuage de gaz carbonique dégagé par le volcan du lac Nyos, au Cameroun.

Le Pinatubo se réveillait en 1991 après 800 ans de sommeil, provoquant, à moins de cent kilomètres de Manille, aux Philippines, l'éruption volcanique la plus importante du siècle. Grâce à l'alerte lancée rapidement par l'Institut philippine de volcanologie et de sismologie et par des chercheurs de l'US Geological Survey, 200 000 personnes, furent être évacuées. On enregistra néanmoins 350 disparus, 200 000 populations sans-abris ainsi qu'un refroidissement de la planète de 1,5 °C9(*).

Depuis lors, la majorité des éruptions volcaniques s'est heureusement produite dans des zones relativement peu peuplées. Leurs répercussions sont donc restées minimes même si elles ont perturbé la vie des entreprises et alourdi leurs coûts, à l'instar de l'éruption d'un volcan islandais qui a paralysé le ciel européen en 201010(*).

A l'Est de la République Démocratique du Congo se situe le volcan Nyiragongo, le plus grand et le plus dangereux au monde. Il est dangereux pour deux raisons principales, tout d'abord, ses coulées de lave sont extrêmement rapides. Comparable à des voitures de Formule 1. Elles peuvent descendre une pente à une vitesse de 100 kilomètres par heure. Ensuite, outre le Nyiragongo lui-même, En 1977, une énorme éruption a entrainé sa vidange. Vingt-deux millions de m3 de lave ont été vidangés en moins d'une heure entrainant la mort de 2000 à 3000 personnes sur Goma. La seconde raison est le nombre élevé de personnes habitant à proximité du volcan Nyiragongo. De plus, la population de Goma augmente rapidement et la zone à risque augmente de manière exponentielle11(*).

Lorsque le volcan est entré en éruption en 2002, la population de Goma était d'environ 400 000. Aujourd'hui, elle est estimée à plus d'un million d'habitants. Ceux qui se sont récemment installés ne savent que très peu de choses sur le volcan ou sur les risques existants ici12(*).

Après cette éruption volcanique, dans le quartier Majengo de nouveaux immeubles ont poussé comme des champignons partout sur les rochers constitués par la coulée de lave. La piste de l'aéroport a été réhabilitée. Les routes ont également été macadamisées. Et le quartier s'est, une fois de plus, agrandie comme si de rien n'était. Les gens investissent et oublient vite qu'il y a un volcan qui ronfle à côté d'eux.

L'atténuation du risque volcanique passe par une prise de conscience des populations successibles d'être menacée par l'activité volcanique. Pour cela, il est nécessaire de développer la communication entre les scientifiques, les autorités et le public afin de sensibiliser les populations aux dangers volcaniques qui peuvent se produire : éduquer les autorités et informer les communautés.

La combinaison de ces éléments paraît indispensable pour limiter au maximum les risques volcaniques. Il faut donc de faire passer les messages entre les composantes scientifique, politique, économique, sociale et humaine. Il arrive encore trop fréquemment que par manque de connaissance l'un des groupes considérés ne perçoive pas le risque à sa juste mesure et brise l'indispensable connexion entre les acteurs.

Si étudier, prévoir et alerter est la tâche première des scientifiques, il faut également absolument faire l'effort d'éduquer les responsables, les médias et les habitants et s'assurer qu'ils prennent les mesures appropriées. C'est en fonction de tous ces facteurs que l'on pourra vraiment faire le maximum pour atténuer de manière significative les effets des éruptions volcaniques, et sauver ainsi des vies humaines.

Néanmoins, il faut aussi accepter par humilité le fait que tout ne peut pas être prévu et que la nature reste en dernier lieu maîtresse des événements13(*).

0.2. Questions de recherche

0.2.1. Question générale

Quels seraient le niveau de connaissances, les attitudes et les pratiques des ménages du quartier Majengo surles risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ?

0.2.1. Questions spécifiques

v Quel serait le niveau de connaissance des ménages du quartier Majengo sur les risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ?

v Quelle serait l'attitude des ménages du quartier Majengo face aux risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ?

v Quelle serait la pratique des ménages du quartier Majengo faces aux risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ?

0.3. Hypothèses

Ø Les ménages du quartier Majengo auraient un niveau de connaissance bas sur les risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo.

Ø L'attitude des ménages du quartier Majengo serait neutre face aux risques liés à la proximité du volcan

Ø Les ménages devraient développer une relation avec les scientifiques et les autorités politico administrative, pour une prise de conscience et l'atténuation des risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo.

0.4. Objectifs de la recherche

0.4.1. Objectif global

Déterminer le niveau de connaissances, les attitudes et les pratiques des ménages de la ville de Goma dans le quartier les volcans surles risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo.

0.4.2. Objectifs spécifiques

· Evaluer le niveau de connaissance des ménages du quartier Majengo sur les risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ;

· Déterminer l'attitude des ménages du quartier Majengo face aux risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ;

· Déterminer les pratiques liées à la proximité du volcan Nyiragongo par les ménages du quartier Majengo.

0.5. Choix et intérêt du sujet

Compte tenu de la problématique du volcanisme dans la ville de Goma avec ses risques sur la population, nous nous proposons de mener une étude sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques en vue de trouver les facteurs qui seraient à la base des risques liés à la proximité du volcan.

L'étude que nous comptons réaliser est importante car elle permettra de dégager les risques de la proximité du volcan dans la communauté et en particulier dans la ville de Goma.

Dans le cadre de la promotion du développement communautaire, les informations issues de la présente étude permettront aux intervenants ci-dessous d'instaurer un mécanisme de prévention pour limiter les risques néfastes liés à la proximité du volcan dans la communauté.

- La communauté du quartier Majengo pourra s'inspirer de la présente étude pour avoir les informations sur les risques liés à la proximité du volcan pour sa survie en cas d'éruption ou d'autres risques volcaniques ;

- Sur le plan développement communautaire les résultats de cette étude pourront inspirer les acteurs dans la mise en oeuvre des mécanismes pouvant prévenir les risques liés à la proximité du volcan en limitant les causes de mortalité dues à l'éruption volcanique ;

- Sur le plan social les résultats de cette étude permettront à ceux-là qui interviennent faveur de la population vivant à proximité du volcan de mener des actions contre les risques liés à la population vivant à proximité du volcan ;

- Sur le plan économique, ce travail sera un outil pour la mise sur pied d'un mécanisme de lutte contre le dégât matériel lors d'une éruption volcanique.

0.6. Délimitation spacio temporelle de l'étude

L'étude porte sur les connaissances, attitudes et pratiques des ménages de la ville Goma sur les risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo dans le quartier Majengo pour une période allant du mois de Janvier à Septembre 2020.

Nous n'allons pas atteindre toutes la population du quartier Majengo mais seulement les habitats sélectionnées dans notre enquête.

0.7. Subdivision du travail

Notre travail s'articule autour de quatre chapitres à savoir :

Chap. I : Généralités sur le sujet

Chap. II : Présentation du milieu d'étude et méthodologie du travail

Chap. III : Présentation des résultats de recherche

Chap. IV : Projet et considération informatique

CHAPITRE I. GÉNÉRALITÉS SUR LES CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES FACE AUX RISQUES LIES A LA PROXIMITE D'UN VOLCAN

I.1. Définitions des concepts clés de l'étude :

o Risque : Danger éventuel plus ou moins prévisible.14(*)

o Proximité: voisinage d'une chose à légard d'une autre.15(*)

o Volcan : Lieu d'émission en surface de produits (gazeux, liquides et solides) d'origine magmatique profonde, pouvant être d'origine terrestre ou sous-marine.16(*)

o Connaissance: Ensemble des informations acquise par des personnes sur un sujet donné.17(*)

o Attitudes: ce que la personne perçoit du risque, ce qu'elle dit des intentions, des difficulter à l'appréhender, de ses obstacles à modifIer les pratiques.18(*)

o Pratique: conduite tenu en réponse à un stimulus.19(*)

o Coulées boueuses : sont des phénomènes très rapides affectant des masses de matériaux remaniés, soumis à de forte concentration en eau, sur des faibles épaisseurs généralement. (0-5 m).20(*)

o Éboulements : chute de ce qui s'éboule, s'écroule.21(*)

o Raz de marée : est un envahissement exceptionnel du rivage par la mer, produit par une lame de tempête, un tsunami ou un plissement sous marin.22(*)

o Une coulée de lave: ou coulée volcanique est une formation constituée d'un épanchement de lave issue d'un volcan au cours d'une éruption.23(*)

o Nuées ardentes : Emission de mélanges à haute température de tephra et de gaz volcanique dévalant les pentes du volcan à grande vitesse (de 200 à 500 km/h), peuvent engendrer des décès et blessures graves.24(*)

o Éruption volcanique: est un phénomène géologique caractérisé par l'émission, par un volcan, de laves et/ou de téphras accompagnés de gaz volcaniques.25(*)

I.2. Généralités sur le volcanisme

I.2.1. Connaissances théoriques sur le volcanisme

I.2.1.1. La Tectonique des Plaques

La Tectonique des plaques est un modèle dont certains éléments datent du 18ème siècle qui propose une vision du fonctionnement interne de la Terre.

Selon ce modèle, la croûte terrestre ou lithosphère (partie externe de la Terre) est découpée en plaques rigides qui flottent sur le manteau terrestre et s'y déplacent selon des courants qu'on appelle courants de convections. Ces mouvements sont de l'ordre d'un à dix centimètres par an mais sont à l'origine de la grande majorité des phénomènes sismiques et volcaniques sur Terre.26(*)

C'est par des interactions entre plaques que sont provoqués la plupart des séismes et des éruptions, aux frontières des plaques. Il en existe trois grands types, auxquels sont associés les trois grands types de failles :

a) La divergence : deux plaques s'éloignent l'une de l'autre laissant le manteau remonter entre elles : cela forme une ride océanique ou dorsale, lieu de volcanisme intense.

b) La convergence : deux plaques se rapprochent l'une de l'autre selon trois types de frontière :

· Zone de subduction : une plaque plus dense plonge sous une autre, provoquant des frictions et faisant monter le magma (ex : Côte Ouest Amérique du Sud)

· Zone de collision : deux plaques se confrontent sans plonger (ex : Himalayas)

· Zone d'obduction : plaque océanique transportée sur une plaque continentale (aucun exemple actif actuellement). Cela crée une faille inverse.

c) Transcurrence (conservation) : glissement horizontal de deux plaques côte à côte, qui provoque des frictions et des séismes. Cela crée une faille appelée « décrochement ».

Ainsi, au rythme de quelques centimètres par an les plaques naissent, se déplacent puis disparaissent. Ces mouvements provoquent la dérive des continents, la formation des montagnes, des océans, etc... Personne ne ne peut dire ce que sera la terre demain.

Le volcanisme est intimement lié à la tectonique des plaques et aux lieux d'apparition des séismes. En effet, c'est en général à la jonction entre deux plaques tectoniques que le manteau peut se liquéfier et donner naissance à des volcans.27(*)

I.2.1.2. Les volcans

Un volcan est une émission en surface de produits (gazeux, liquides et solides) d'origine magmatique profonde. Il peut être terrestre ou sous-marin.

L'énergie dégagée lors d'une éruption volcanique peut atteindre, voire dépasser pour les événements cataclysmaux, 1020 joules, soit dix millions de fois la puissance de la bombe lâchée sur Hiroshima en 1945.

On caractérise souvent un volcan par son activité : on parle de volcan actif ou de volcan éteint.

Un volcan actif peut être en activité ou en sommeil ; une période de sommeil prolongée peut laisser à penser que le volcan est éteint, alors qu'une nouvelle éruption est possible à tout moment.

On considère qu'un volcan est éteint si le temps écoulé depuis sa dernière éruption est largement supérieur à la moyenne des périodes de sommeil passées.28(*)

I.2.1.3. La localisation du volcanisme

Le volcanisme représente, avec les séismes, l'une des manifestations de la tectonique des plaques.

La quasi-totalité du volcanisme dans le monde se situe aux frontières entre deux plaques (dorsales océaniques, zones de subduction). Par exemple, les îles de la Martinique et de la Guadeloupe appartenant à l'arc insulaire des petites antilles sont un exemple de volcanisme en zone de subduction. Un second type de volcanisme, dit de point chaud, est indépendant de ces mouvements de plaques et se caractérise par une remontée beaucoup plus profonde de magma (le volcanisme de la Réunion en constitue un exemple).29(*)

I.2.1.4. Déroulement de l'éruption volcanique

Une éruption volcanique survient lorsque la chambre magmatique sous le volcan est mise sous pression avec l'arrivée de magma venant du manteau. Elle éjecte alors plus ou moins de gaz en fonction de son remplissage en magma. Cette mise sous pression fait gonfler le volcan et provoque de petits séismes. La lave remonte par la cheminée principale, accompagnés de séismes le long de la cheminée et d'un dégazage.

L'éruption débute quand la lave atteint la surface. Si elle est effusive, elle s'écoule de façon fluide sur les flancs du volcan. Si elle est explosive, elle s'accumule en haut de la cheminée et forme un bouchon qui entraînera des nuées ardentes et des panaches volcaniques quand il explosera.30(*)

Il peut survenir des phénomènes paravolcaniques comme d'importants séismes, des glissements de terrain ou des tsunamis.

La présence d'eau sous forme solide ou liquide, au contact des matériaux volcaniques, va augmenter leur explosivité. Elle peut aussi entraîner des tephras avec elle, ce qui va créer un lahar : l'éruption est alors appelée phréatique ou phréatomagmatique.

L'éruption se termine lorsque la lave n'est plus émise. Les coulées de lave, cessant d'être alimentées, s'immobilisent et commencent à se refroidir et les cendres refroidies retombent au sol.

Par ailleurs, certains phénomènes très destructeurs peuvent se manifester après l'éruption : des cendres qui détruisent les cultures et stérilisent la terre, des coulées de lave qui bloquent des vallées et créent des lacs noyant les régions habitées, des pluies qui tombent sur les cendres, les emportent dans les rivières et créent des lahars, etc...

Une éruption volcanique peut durer de quelques heures à plusieurs années. Cependant, la durée moyenne est d'un mois et demi, et le record absolu est celui du Stromboli qui est quasiment en éruption depuis 2 400 ans.31(*)

I.2.1.5. Que sort-il d'un volcan ?

Selon le type de volcanisme, différents matériaux s'échappent du (des) cratère(s) pendant l'éruption : Ce sont les produits volcaniques. Lors d'une éruption volcanique, différents matériaux sont émis, qu'ils soient solides (projections), liquides (lave) ou gazeux. L'éruption volcanique peut être effusive, avec une dominance de produits liquides, ou explosive, avec plus de gaz volcaniques et de projections?; les éruptions explosives sont particulièrement dangereuses ;

Comme par exemple le téphras (ou ejecta) sont tous les morceaux solides de magma refroidi soufflés par une éruption explosive qui retombent en dehors du cratère. Ils peuvent prendre différentes formes et avoir différentes tailles.32(*)

a. La lave

La Lave est un magma ayant perdu la plupart de ses gaz en sortant d'un volcan. Cette roche magmatique fondue pouvant dépasser les 1200°C peut adopter différents comportements d'écoulement et peut être classifiée selon sa composition :

· Felsique : très visqueuse, car riche en silice, aluminium, potassium, sodium et calcium, elle peut atteindre des températures de 750°C pendant l'éruption,

· Intermédiaire (ou andésite) : Moins visqueuse, car plus pauvre en aluminium et en silice, elle atteint souvent des températures de 950°C,

· Mafique (ou basaltique) : Riche en fer et en magnésium mais pauvre en silice et en aluminium, elle est plus fluide et peut également dépasser les 950°C pendant l'éruption,

· Ultramafique : Ultra-fluide grâce à sa faible teneur en silice et sa richesse en fer et magnésium, elle atteint la plupart du temps des températures de 1600°C.

On classifie également les laves selon leur comportement.

· Pillow lava (lave « coussin ») : Roche formée au contact de la lave et de l'eau dans une éruption sous-marine. La lave visqueuse émergeant d'un évent se solidifie immédiatement et prend une forme de coussin. Etant au contact de l'eau, la température de cette lave est vite très faible,

· Aa : Caractérisée par une surface rugueuse formée de scories, qui recouvre un coeur très dense et actif. Globalement, ce type de lave est assez visqueux et très chaud, car il peut atteindre 1100°C. Les coulées Aa avancent comme un bulldozer, recouvrant tout sur son passage,

· Pahoehoe : Lave basaltique à la surface lisse ou ondulante, plus fluide, formant parfois des tubes de laves. Loin de sa source, elle peut se changer en lave Aa car sa température baisse. En temps normal, une coulée Pahoehoe peut atteindre 1200°C.

b. Le gaz volcanique

Les gaz sont très présents dans les volcans. Ce sont eux qui font remonter le magma dans la cheminée, et ils peuvent parfois s'échapper par des fumerolles ou pendant le dégazement du magma

· H2O : La vapeur d'eau est le principal gaz relâché. Il n'est bien sûr pas dangereux en lui-même mais il peut se mélanger à d'autres gaz toxiques ;

· CO2 : En trop grand quantité, il est très mauvais pour l'Homme et pour l'environnement. Par ailleurs, il peut se transformer en CO, mortel mais imperceptible ;

· S02 : Il est très toxique et quand il se mélange à la vapeur d'eau, il est le principal constituant des pluies acides, mauvaises pour l'Homme et l'Environnement ;

· S02 : Il est très toxique et, sous forme d'acide sulfurique (H2SO4), il peut se mélanger à la vapeur d'eau, et devenir le principal constituant des pluies acides, mauvaises pour l'Homme et l'Environnement ;

· N02 : De même, il est très toxique et, sous forme d'acide nitrique (HNO3), il peut se mélanger à la vapeur d'eau, et permettre la constitution des pluies acides, mauvaises pour l'Homme et l'Environnement ;

· H2S : Ce gaz acide, par ailleurs responsable de l'odeur d'oeuf pourri, est un poison pour les organismes humains et animaux ;

· HCl : Il condense les gouttes d'eau et devient un très fort acide ;

· HF : Cet acide est "faible" mais il en reste néanmoins très corrosif et toxique, donc très dangereux pour la santé humaine et animale ;

· He : Ce gaz est inodore, insipide, non toxique et pratiquement inerte, donc il ne présente aucun danger ;

· H2 : De même, ce gaz est innofensif.33(*)

I.2.1.6. Classification des volcans

Après avoir observé quelques volcans, les premiers volcanologues ont créé une classification basée sur le type d'éruptions et le type de lave émise nommé selon un volcan de référence (comme les stromboliens, hawaïens, pliniens). Cependant, cette classification est très subjective et ne tient pas compte des modifications du comportement des volcans, c'est pourquoi elle est maintenant considérée comme secondaire. Le VEI (Indice d'Explosivité Volcanique) : Il permet de comparer la force des éruptions grâce à une échelle ouverte partant de zéro définie en fonction de différents facteurs : le volume de matériaux éjectés, la hauteur du nuage éruptif, ou encore l'observation humaine de l'éruption.34(*)

I.2.1.6.1. Les dynamismes :

Les principales différences entre volcans viennent de la puissance de leur éruption, ou de leur explosivité. On distingue ainsi les deux grands types de dynamismes éruptifs : l'effusif et l'explosif, qui contiennent chacun différents types plus précis

a. L'explosivité : ce sont les éruptions les plus violentes, et elles éjectent des matériaux solides très dangereux :

Animation montrant le fonctionnement du dynamisme explosif :

o Type Vulcanien : du magma visqueux, en remontant à la surface, forme une sorte de bouchon. Sous la pression énorme des gaz, il finit par céder et s'ensuit une forte explosion projetant cendres et tephra à plusieurs kilomètres (jusqu'à 25km). L'explosion est tellement puissante qu'elle fissure les flancs du volcan. Les coulées de lave sont extrêmement rares dans ce type de dynamisme, dont le nom provient du volcan Sicilien Vulcano. Le VEI varie de 2 à 5. Exemples: Vulcano, Etna (Italie)...

o Type Peléen : la lave très pâteuse ne s'écoule pas et forme un dôme de lave en forme d'aiguille en se solidifiant. Sous la pression du magma, celui-ci peut exploser et créer des nuées ardentes (voir troisième partie) ou projeter des débris jusqu'à 30km. Son nom provient de la meutrière Montagne Pelée (Martinique) qui fit 28000 morts dans son éruption de 1902. Le VEI varie de 1 à 8. Exemples : Montagne Pelée, Soufrière de Montserrat, Soufrière de Guadeloupe...

o Type Plinien : la lave extrêmement pâteuse forme un bouchon dans la cheminée, qui empêche les gaz de se libérer. De lourdes roches sont alors projetés à de grandes distances pendant l'explosion, des gaz jaillissent et créent un panache éruptif de plus de 50km de haut qui détruit tout quand il retombe sous son propre poids. Son nom provient de l'auteur de la première éruption de ce type, à savoir la terrible explosion du Vésuve en 79 (qui détruisit Pompeï) : Pline le Jeune. Le VEI varie de 3 à 8. Exemples : principalement les volcans de la Ceinture de Feu : Merapi, Krakatoa (Indonésie), Pinatubo (Philippines), mais aussi le Mont Saint Helens (USA) ou le Mont Augustine (Alaska, USA)

b. L'effusivité : plus calmes, ces éruptions n'éjectent pratiquement que des laves fluides et lentes, dangereuses :

o Type Hawaïen : de la lave très fluide approchant les 1100°C jaillit du cratère comme une fontaine vers le ciel (jusqu'à 100m d'altitude), et forme des coulées de laves en retombant sur les flancs du volcan. Ce dynamisme n'est généralement pas dangereux, sauf quand la laves a le temps de refroidir dans l'air et de se transformer en bombe qui vient percuter violement les flancs du volcan. Les pentes sont généralement très douces. Le nom vient bien évidement de l'archipel américain d'Hawaï. Le VEI varie de 0 à 1. Exemples : Mauna Kea, Mauna Loa (Hawaï), Erta Ale (Ethiopie) ou Nyiragongo (Congo)

o Type Strombolien : de la lave visqueuse et dense est projetée sous la pression intense des gaz par explosion. Des fontaines de lave sont également produites, mais elles contiennent plus de matériaux solides (cendres, lapilli, bombes...). La lave refroidit rapidement près du sommet, c'est pourquoi les flancs sont très abrupts. Le nom vient du volcan Sicilien Stromboli. Le VEI varie de 1 à 2. Exemples: Stromboli, Etna...

o Le phréato-magmatisme : ces éruptions ont lieu quand des grandes quantités d'eau sont en présence (sous-marins, contact avec nappes phréatiques...), augmentant leur explosivité.

Cependant, on ne classifie pas les volcans que selon leur dynamisme éruptif. On utilise d'autres caractéristiques, que l'on croise pour obtenir une classification précise d'un certain volcan :

· La genèse : l'endroit sur la terre où est situé le volcan,

· Zone de subduction : enfoncement d'une plaque tectonique plus dense sous une autre, plus légère, provoquant des frottements de la roche et des remontées de magma en fusion qui entraîneront des éruptions,

· Arc insulaire : zone de subduction entre deux plaques océaniques. La plus vieille (plus dense) plonge et cela crée une chaîne d'îles volcaniques, un arc insulaire. On peut penser aux îles Philippines, à la Nouvelle-Zélande, ou à la portion Pacifique Ouest et Nord de la fameuse Ceinture de Feu,

· Arc continental : zone de subduction entre une plaque océanique plus dense et une plaque continentale plus légère qui crée un arc volcanique continental sur la marge de la continentale comme les Andes ou la Chaîne des Cascades aux Etats-Unis,

· Dorsale (océanique) : zone de divergence (où deux plaques s'écartent) étroite où le magma remonte et forme une croûte océanique, futur plancher d'un océan. L'ensemble des dorsales du monde forme une chaîne de reliefs continue aux fonds des océans de la planète d'environ 60.000 km : c'est la dorsale médio océanique,

· Rift (continental) : Grand fossé d'effondrement résultant d'un phénomène de divergence tectonique. Ce phénomène d'écartement des plaques provoque souvent la remontée du magma et la création de grands volcans (ex : les dorsales sur les plaques océaniques). Une fois refroidi, le magma forme une nouvelle croûte, futur-plancher d'un océan. Les bordures d'un rift sont l'expression de grandes failles normales,

· Point Chaud (Intracontinental): Contrairement aux autres volcanismes, le point chaud n'intervient pas à une frontière de plaque. Du magma en fusion perce la croûte (généralement océanique) et donne naissance à un volcan, mais le mouvement de la plaque modifie la position du point chaud par rapport à celle-ci et entraîne la création d'un alignement de volcans comme les îles Hawaï,

· Stratovolcan : Très grand, en forme de cône, au sommet pointu et aux pentes raides, il est formé par des couches successives de lave visqueuse et de cendres de différentes éruptions. Généralement situé au-dessus d'une zone de subduction, c'est le type de volcan le plus répandu sur Terre,

· Volcan bouclier/fissural : De petite taille mais très large aux pentes douces, en forme de dôme, il est formé par l'écoulement de laves très fluides qui parcourrent des kilomètres avant de s'arrêter. La plupart de ces volcans naissent au dessus de points chauds dans l'océan,

· Caldeira : Cratères géants (plusieurs kilomètres de diamètre) à ras le sol, ces cuvettes sont formées par d'énormes explosions qui vident la chambre magmatique et font s'effondrer le volcan sur lui-même,

· Faille : Le magma sort directement par des ouvertures linéaires de la croûte : c'est n'est pas vraiment un volcan,

· Dôme de scories : En forme de chapeau cinois, avec un cratère au sommet, il est formé de l'empilement de scories (troués comme du gruyère),

· Maar : Edifice possédant un large cratère en forme de cuvette occupé par un lac. Il est formé par une éruption phréatomagmatique (rencontre du magma et d'une nappe phréatique souterraine).

Il peut également y avoir d'autres types de volcans, comme les fissures à même le sol ou les volcans de boue, tous deux très rares

· Conduit volcanique : le type de cheminée du volcan,

· Central : un seul conduit (la cheminée principale) relie la chambre magmatique à la surface,

· Fissural/linéaire : La cheminée principale se fracture en plusieurs cheminées secondaires qui amènent également le magma à la surface, mais le plus souvent à des centaines de mètres voire des kilomètres du cratère principal,

· La fréquence d'éruption : le nombre d'éruptions qui ont donné naissance à l'édifice,

· Monogénique : une unique éruption a formé le volcan,

· Polygénique : Plusieurs éruptions ont au fil du temps façonné l'édifice pour lui donner sa forme actuelle.

Il faut savoir que certains de ces critères sont étroitement liés entre eux. Par exemple, un stratovolcan est forcement polygénique et a de grandes chances d'être situé au-dessus d'une zone de subduction, donc d'être continental.

On peut ainsi, grâce à ces critères, classifier l'Etna (Sicile, Italie) : stratovolcan en activité permanente (émission continue de gaz) d'origine océanique et d'activité plutôt effusive, il est polygénique.35(*)

I.2.1.7. Types de risques volcaniques

Il existe sept types de risques volcaniques plus ou moins élevés : coulées de lave, projections et retombées, nuées ardentes, gaz, coulées boueuses, éboulements et raz-de-marée.36(*)

I.2.1.7.1. Les coulées de lave

Les coulées de laves (type éruptif hawaïen) ne présentent que des dangers modérés pour les populations mais peuvent détruire de nombreux biens : habitats, voies de communication, cultures. Exemples: Etna, Mont Cameroun.37(*)

I.2.1.7.2. Les projections ou retombées de bombes, de cendres, de ponces

Les projections et retombées de bombes (type strombolien), de cendres (type vulcanien), de ponces (type plinien) concernent des surfaces parfois très importantes. Exemples: Piton de la Fournaise (Réunion), Tavurvur (Papouasie, Nouvelle-Guinée).38(*)

I.2.1.7.3. Les nuées ardentes

Le volcan Soufriere Hills, dans l'île de Montserrat, aux Antilles, est en éruption depuis 1995. Les dépôts de nuées ardentes, canalisés par le lit de Tar River, ont formé de véritables deltas sur la mer des Caraïbes.

Les nuées ardentes se propagent à des vitesses prodigieuses et constituent des risques majeurs pour les habitants et leurs biens. Exemples: Soufrière de Montserrat (Antilles).39(*)

I.2.1.7.4. Les gaz des volcans

D'abondantes fumerolles soufrées, à une température atteignant parfois 700 degrés, s'échappent en permanence de Vulcano, dans les îles éoliennes, en Italie.

Les gaz sont émis en abondance par les volcans. Exemple : Vulcano (îles éoliennes, Italie). Ils peuvent parfois asphyxier les êtres vivants, hommes et animaux. Exemple: Lac Nyos, Cameroun, 1986.40(*)

I.2.1.7.5. Les coulées boueuses ou lahars

Vue d'hélicoptère de la ville de Bacolor, aux Philippines, située à une trentaine de kilomètres du cratère du Pinatubo, recouverte par des lahars après le passage du Typhon Mameng, le 1er octobre 1995, plus de quatre ans après l'éruption majeure de 1991.

Les coulées boueuses, appelées aussi lahars (terme indonésien), résultent d'un mélange d'une grande quantité de cendres volcaniques, en position instable sur l'édifice volcanique, et d'eaux, d'origines variées (pluies abondantes, cyclones et typhons, rupture des parois d'un lac de cratère, fonte de neige ou de glace). Exemple: Pinatubo (Philippines).41(*)

I.2.1.7.6. Instabilité sur le volcan (Éboulements, écroulements et glissements des terrains)

Il peut se produire des éboulements et écroulements de dôme de lave solidifiée, glissements de terrain, comme par exemple avec le volcan Merapi (Indonésie).

I.2.1.7.7. Les raz-de-marée ou tsunamis

Les raz-de-marée, appelés aussi tsunamis, sont des vagues sur la mer, provoquées par l'éruption de volcans insulaires ou côtiers. Elles déferlent ensuite, avec une amplitude gigantesque, sur des côtes éloignées de plusieurs dizaines, voire milliers, de kilomètres. Exemple: Tavurvur (Papouasie, Nouvelle-Guinée).42(*)

Les risques 1 à 4, immédiats, sont des conséquences directes de l'éruption. Les risques 5 et 6 apparaissent différés dans le temps car ils peuvent suivre l'éruption de plusieurs jours, mois ou années. Le risque 7 est différé dans l'espace : le volcan a un effet destructeur dans une zone éloignée. Un même volcan peut présenter différents types de risques en même temps ou successivement. Les volcanologues doivent prendre en compte l'ensemble de ces risques.43(*)

I.2.2. Rapport entre les variables d'étude

I.2.2.1. Connaissance sur les risques liés à la proximité du volcan

I.2.2.1.1. Une coulée de lave

Parmi les volcans de la chaine de Virunga, celui qui affecte le plus la ville de Goma est donc le Nyiragongo et plus particulièrement ses coulées de lave très fluides dont la descente rapide est généralement favorisée par la topographie en pente qui existe entre le volcan et la ville44(*).

Selon Michellier, Lors de l'éruption de 1977 du volcan Nyiragongo, le nombre des victimes qui furent tués par la lave fut à la fois la conséquence de la vitesse des coulées atteignant jusqu'à plusieurs dizaines de km/h sur les flancs plus escarpés du volcan, et le résultat de la méconnaissance de la part de la population locale de la menace mortelle et dévastatrice des coulées de lave.45(*)

Se basant sur ces témoignages et ses propres observations de terrain, Tazieff estime une vitesse initiale de la lave de 100 km/h, qui ralentissait au fil du temps lors de son écoulement sur les pentes, elle a été un événement éruptif exceptionnel jamais enregistré dans le monde. C'est aussi l'éruption qui a tué plus des personnes de mémoire d'homme dans la chaîne volcanique des Virunga. Elles provoquent des destructions en s'écoulant sur des routes, des villes, des champs cultivés ...

Elles sont un danger très faible pour les populations comme celui aussi de l'Etna entre 2011 et 2014, ajoute-t-il. 46(*)

I.2.2.1.2. Une nuée ardente

"Aucune chance de salut pour celui qui est pris dans des nuées ardentes roulant leurs lourdes volutes de cendres et de blocs à des centaines de kilomètres à l'heure et à des températures de 100 à 900 °C. » Voilà ce qu'a écrit le volcanologue alsacien Maurice Krafft après son observation en novembre 1990. Sept mois plus tard, il est emporté avec son épouse Katia par ce même phénomène volcanique au pied du mont Unzen, au Japon.

Selon le volcanologue professeur Kazuya Ohta, des dômes de lave du mont Unzen se sont formés, à seulement 7 kilomètres du centre de la ville de Shimabara, générant pas loin de 9 400 nuées ardentes. Durant six années, les éruptions ont impacté la santé d'environ 66 % de la population de la ville en raison de la nuée ardente qui la recouvraient. Shimabara ne compte aujourd'hui plus que 45 000 habitants, soit une baisse de 20 % depuis la catastrophe, la nuée ardente est donc l'un des risques élevé pour les populations vivant à proximité du volcan. A part la destruction de forêts qu'il engendre, il démoli également des habitations, cause la mort d'hommes, des explosions secondaires qui expulsent encore plus de cendres dans l'atmosphère; tsunami,... 47(*)

I.2.2.1.3. Les projections volcaniques ou retombées des bombes, cendres et ponces

Selon Flanck LAVIGNE, d'après ses recherches pour sa thèse de doctorat en volcanologie, conclut que, les risques associés aux retombées de cendres sont faibles, mais plus élevés que ceux liés aux coulées de lave : près de 3 400 victimes au XXe siècle (4,2 %).

Les retombées balistiques (bombes); les risques sont faibles pour les biens et les personnes car la portée maximum n'est pas importante. les victimes restent souvent des touristes imprudents qui gravissent les pentes des volcans les moins dangereux afin d'apercevoir la lave au fond du cratère48(*).

Les retombées de cendres, ce sont des produits transportés latéralement par le vent, notamment le jet stream (vent d'altitude très puissant). Par conséquent, les cendres peuvent faire plusieurs fois le tour de la terre et générer une pollution globale. Les risques sont généralement faibles et surtout matériels. Par contre, les retombées peuvent être fatales dans le cas d'éruptions ultrapliniennes comme pour le Vésuve en 79 : 2 000 morts à Pompéi (avec 18 000 fuyards) par l'effondrement des toits, mais aussi la suffocation ou l'enterrement vivant sous 3 m de ponces

Les risques touchent aussi la circulation aérienne qui peut être perturbée comme en témoigne le Galunggung (Indonésie) en 1982, où deux boeing 747 ont traversé le panache à 11500 m d'altitude entraînant l'arrêt de quatre de leurs réacteurs, heureusement sans conséquence. En mars 2010, l'éruption du volcan islandais Eyjafjöll a perturbé pendant plusieurs semaines le trafic aérien au-dessus de l'Europe

Enfin, les retombées de cendres perturbent le climat en abaissant les températures et en modifiant les saisons. A ce titre, rappelons que c'est une thèse qui serait complémentaire dans la disparition des dinosaures. Les risques associés aux retombées sont relativement faibles car dans la plupart des cas, les populations ont le temps de s'enfuir. Les retombées considérées sont issues d'éruptions explosives verticales dont la genèse est très variée.

I.2.2.1.4. Les gaz volcaniques

Les volcans produisent de gaz qui sort sous la forme de simples fumerolles à forte odeur de souffre. Les exemples les plus connus sont Dieng en 1979 (142 morts) et le lac Nyos (Cameroun) en 1986 (1 750 morts). A Dieng, le gaz a libéré le long d'une faille ouverte lors de séismes. Au Cameroun, le gaz s'est accumulé à l'état dissous dans les eaux profondes du lac, jusqu'à un état proche de la saturation l'amenant à un état d'équilibre instable.

De même, après l'éruption du volcan nyiragongo en 2002, la lave fondue à couler vers le lac Kivu pour quelques jours de plus. Cette lave a créé un delta d'environ 800 m de largeur et 120 m de longueur qui, selon des enquêtes submersibles49(*), se sont étendus dans le lac kivu jusqu'à une profondeurs de 60 m 50(*).

La prévision reste quasiment impossible car les effets dans le passé ne laissent pas de traces. De surcroît, il est impossible d'en réchapper car le nuage est la plupart du temps incolore et inodore ce qui fait de celui ci un risque très élevé (très dangereux).

I.2.2.1.5. Un lahar ou coulée de boues

Les coulées de boues résultent de l'évolution des glissements et prennent naissance dans leur partie avale (Saint-Laurent & guimont, 1999). Ce déplacement brutal est semblable à celui des coulées de lave.51(*)

Ils sont ainsi très dangereux (très élevé) et constituent le phénomène volcanique le plus meurtrier, plus que les coulées de lave et les nuées ardentes.

Ces coulées, très denses et très lourdes, emportent tout ce qui se trouve sur leur passage : arbres, ponts, voitures, bâtiments, etc. et peuvent charrier des blocs rocheux de plusieurs dizaines de tonnes. Elles parcourent des dizaines de kilomètres à une grande vitesse.52(*)

En 1985 en Colombie, la ville d'Armero et 23 000 de ses habitants furent ensevelis sous un lahar de huit mètres de haut parti des pentes du Nevado del Ruiz, qui fut provoqué par la fonte de la calotte glaciaire sous la chaleur du magma. Cette catastrophe provoqua 25 000 morts.53(*)

I.2.2.1.6. Instabilité sur le volcan (écroulements, éboulements et glissements des terrains)

Un édifice volcanique devient instable avec le temps, avec des éboulements, des écroulements de dôme de lave, des glissements de terrain. Ces phénomènes imprévisibles représentent un risque majeur pour les populations vivant aux alentours et les matériaux affectés sont très variés (roches marneuses ou schisteuses, formations tertiaires altérées, colluvions fines, moraines argileuses, etc.)54(*)

Les profondeurs des surfaces par exemple de glissement varient ainsi de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres de profondeur. On parle de glissements superficiels dont les signes visibles en surface sont souvent spectaculaires (fissures dans les murs des habitations, bourrelets dans les champs, poteaux penchés...) et de glissements profonds qui présentent moins d'indices observables et qui sont donc plus difficilement détectables. 55(*)

I.2.2.1.7. Raz de marée ou tsunami

« Le risque de tsunami restera élevé tant que le volcan sera dans sa phase d'activité actuelle parce qu'il est susceptible de déclencher des glissements de terrain sous-marins, etc », prévient ainsi Richard Teeuw, de l'Université de Portsmouth après son enquête en France.

le 26 décembre 2004, par exemple, un séisme très puissant (magnitude = 9,1 sur l'échelle de Richter) au large de Sumatra a déclenché un Tsunami dans l'océan indien, les vagues ont atteint des hauteurs de 30 mètres, en atteignant les côtes elles ont provoqué d'inombrables dégâts et pertes humaines (bilan estimé à au moins 220 000 personnes !56(*)

I.2.2.2. Attitude vis à vis des risques liés à la proximité du volcan

I.2.2.2.1. Absence de la crainte de la mort

Lorsqu'on les interroge sur la peur, les habitants commencent souvent par dire qu'ils n'ont peur de rien, avant d'évoquer leur préoccupation réelle : la survie au quotidien. On retrouve souvent chez les enquêtés l'expression d'un dédain envers la mort, une philosophie de vie considérant que ce n'est pas ce qui peut leur arriver de pire ou que de toute manière la mort est inévitable. La peur de manquer surpasse alors la peur de la mort. Cette peur du manque est exactement le contraire de la sécurité humaine définie originellement comme « libération du manque » (freedom from want) et « libération de la peur » (freedom from fear)57(*) ;

I.2.2.2.2. La conscience totale du risque

D autres habitants ou présidents ont une conscience aiguë du risque et même des raisons qui expliquent que les habitants s'exposent. Ils se tiennent prêts à évacuer leur propre maison 58(*);

I.2.2.2.3. Les risques nié ou occulté

Certains habitants nient ou occultent le risque et les catastrophes alors même qu'ils en ont été les victimes ou qu'ils vivent dans un endroit très exposé 59(*);

I.2.2.2.4. Les perceptions autocontradictoires

La contradiction dans le discours reflète peut-être une confusion de la perception du risque, et/ou une tentative d'occultation. Un président de junta, par exemple, affirme que « la terre est ferme » et qu'il n'y a aucun risque dans sa zone, mais à la fin de l'entretien il évoque un petit glissement de terrain dans sa zone qui a détruit quatre maisons, dont les habitants ont été relogés à El Alto. On trouve à plusieurs reprises deux discours différents sur les risques tenus par la même personne. Le président d'une junta avait assuré en entretien que sa zone était sans risque. Quelques jours plus tard, il affirma que toute la ladera était à risque, en particulier sa zone et ses environs.60(*)

I.2.2.3. Pratiques de la population face aux risques liés à la proximité du volcan

La politique de prévention s'appuie sur 7 principes complémentaires dont La connaissance des phénomènes, de l'aléa et du risque ; La surveillance, la prévision et l'alerte ; information préventive et éducation de la population ; La prise en compte des risques dans l'aménagement et l'urbanisme ; La réduction de la vulnérabilité ; La préparation et la gestion de crise ; La gestion de l'après-crise et le retour d'expérience

Elle s'adapte et s'enrichit en analysant les crises passées et en anticipant les crises futures.(Fabien Nathan, ethnographie des foyers et des quartiers les plus exposés aux aléas physique, 2012)61(*)

I.2.2.3.1. La connaissance des phénomènes, de l'aléa et du risque

Imputées autrefois à la colère divine, les catastrophes ont d'abord été vécues avec fatalisme. Aujourd'hui, les progrès de la science nous permettent de mieux connaître les causes des phénomènes et les mécanismes mis en jeu. Cette connaissance repose sur 3 fondements :

La connaissance des évènements passés grâce aux recherches historiques et à la constitution de bases de données de sites ou d'évènements, de cartographies ;

Les recherches menées par de nombreux services de l'État, de nombreux laboratoires européens pour comprendre les mécanismes des phénomènes et en prévoir les comportements. Tous les domaines sont concernés : séismes, mouvements de terrains, inondations, etc ;

Les études techniques permettant d'établir des cartes d'extension et d'intensité des phénomènes ou encore d'évaluer l'occurrence de certains aléas, voire de prévoir l'apparition d'autres phénomènes quelques heures ou quelques minutes avant qu'ils ne surviennent.

Une connaissance approfondie des risques permet de mieux évaluer les conséquences potentielles des phénomènes et de mettre en place des mesures de prévention ou de protection appropriées en tenant compte de la vulnérabilité du site considéré. Pour avoir une meilleure compréhension des aléas, il est donc primordial de développer ces axes de recherche, mais également de mettre cette connaissance à disposition du plus grand nombre, notamment via internet ou dans le cadre d'une coopération partenariale.62(*)

I.2.2.3.2. La surveillance, la prévision et l'alerte

La surveillance permet d'alerter les populations d'un danger par des moyens de diffusion efficaces et adaptés à chaque type de phénomène.63(*)

I.2.2.3.3. L'information préventive et l'éducation des populations

Chacun concourt par son comportement à la sécurité civile. En France, de nombreuses informations sont accessibles aux citoyens : plusieurs documents sur la connaissance des risques majeurs et leurs conséquences pour les personnes, les biens et l'environnement sont consultables dans les mairies et relayés sur internet. Ils informent aussi la population sur les mesures de sauvegarde et conduites à tenir.64(*)

I.2.2.3.4. La prise en compte des risques dans l'aménagement et l'urbanisme

Afin de réduire les dommages lors des catastrophes naturelles, il est nécessaire de maîtriser l'aménagement du territoire, l'utilisation des espaces naturels ou ruraux et la valorisation des espaces sensibles en milieu urbain, en évitant d'augmenter les enjeux dans les zones à risques et en diminuant la vulnérabilité des zones déjà urbanisées. Les plans de prévention des risques naturels majeurs prévisibles (PPRN) ont cette vocation.

Il s`agit ici du respect des normes de construction pour la protection des infrastructures et l`amélioration du degré de sécurité des bâtiments. Lors d`un risque volcanique, le non-respect des codes de construction et les bâtiments à risque accroissent le nombre de victimes et les pertes matérielles. À titre d`exemple, le tremblement de terre d`une magnitude de 6,3 sur l`échelle de Richter qui a frappé la ville iranienne de Bam le 26 décembre 2003 aura causé environ 41 000 morts et 30 000 blessés. 65(*)

Le nombre élevé de victimes s`explique du fait que les gens sont morts asphyxiés sous les décombres en brique traditionnelle de boue et de terre (SIPC, 2007). En outre, plus de 85 % des bâtiments n`ont pas résisté au séisme, puisqu`ils n`étaient pas construits selon les normes antisismiques. Conséquemment, la majorité des survivants se sont retrouvés sans abri, soit environ 75 000 personnes (Magazine du mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, 2004). Selon M. Mohamed Rahimnejad, un ingénieur civil iranien, « ce sont les maisons et non pas le séisme - qui ont tué les gens ».66(*)

I.2.2.3.5. La réduction de la vulnérabilité

I.2.2.3.5.1. La mitigation

L'objectif de la mitigation est d'atténuer les dommages en réduisant, soit l'intensité de certains aléas (inondations, coulées de boues, avalanches), soit la vulnérabilité des enjeux (constructions, bâtiments industriels et commerciaux, monuments historiques, sites touristiques, réseaux de télécommunications, d'électricité, d'eau, de communication). La mitigation nécessite notamment la formation des différents intervenants (architectes, ingénieurs en génie civil, entrepreneurs) en matière de conception et de prise en compte des phénomènes climatiques et géologiques et de définition des règles de construction. L'application de ces règles doit être garantie par un contrôle des ouvrages. Par exemple, au titre du risque sismique aux Antilles françaises, un ambitieux programme de réduction de la vulnérabilité sismique du bâti existant est engagé, le plan séisme Antilles.

La mitigation relève également d'une implication des particuliers qui doivent agir personnellement afin de réduire la vulnérabilité de leurs biens.67(*)

I.2.2.3.6. La préparation et la gestion de crise

Les pouvoirs publics ont le devoir d'organiser les moyens de secours nécessaires.Cette organisation nécessite un partage équilibré des compétences entre l'État et les collectivités territoriales.Lorsque l'organisation des secours revêt une ampleur ou une nature particulière, elle fait l'objet, dans chaque département, dans chaque zone de défense et en mer, d'un dispositif organisant la réponse de sécurité civile (loi de modernisation de la sécurité civile du 13 août 2004).68(*)

I.2.2.3.7. La gestion de l'après-crise et le retour d'expérience

Chaque catastrophe naturelle, chaque accident technologique constitue une remise en cause des pratiques et des certitudes. C'est alors l'occasion d'examiner les erreurs et de rechercher comment créer les conditions nécessaires à la diminution du risque pour l'avenir. Le retour d'expérience permet de tirer les leçons d'une action et d'affiner la connaissance des phénomènes.69(*)

I.3. Conclusion partielle

Dans ce chapitre, il a été question de définir les concepts clés du sujet de recherche et donner la revue de la littérature. Nous avons parlé à propos du volcan, de la tectonique des plaques, de la localisation du volcanisme, du déroulement de l'éruption volcanique, de ce qui sort du volcan, de la classification des volcans et du type de risques volcanique.

En définitif, nous avons présenté le niveau de connaissances, attitudes et pratiques de la population face aux risques liés à la proximité du volcan.

CHAPITRE II. APPROCHES METHODOLOGIQUES

II.1. Présentation du quartier Majengo

II.1.1. Adresse

Le quartier Majengo est situé dans la commune de karisimbi, ville de Goma, province du Nord Kivu en République Démocratique du Congo.

II.1.2. De la création : Acte de création

Le quartier Majengo a été créé en vertu de l'ordonnance présidentielle N°29/127 du 8 mai 1983 fixant les normes de la dénomination de la ville de GOMA. Pour découpage territorial de l'ex région du Kivu sur l'ordonnance loi N°82-006 du 25 février 1982 portant sur l'organisation territorial, politique et administrative de la RDC.

II.1.3. Situation géographique

1. Limites territoriales

Le quartier MAJENGO est limité :

· Au nord par le groupement de Munigi, chefferie de Bukumu et le territoire de Nyiragongo.

· Au sud par le quartier Virunga et MABANGA NORD

· A l'est par le quartier BUJOVU et l'aéroport national de GOMA qui sépare les deux entités

· A l'ouest par les quartiers kasika et Katoyi puis le nord-ouest par le groupement Munigi, Localité NGANGI III.

2. Climat et relief

Le quartier Majengo jouit d'une influence climatique de la ville de Goma et d'autres part de la collectivité de Munigi en territoire de Nyiragongo, sur ce, ce quartier connaît un climat doux et tempéré.

En ce qui concerne l'alternance des saisons, il s'avère indispensable de souligner que au sein de ce quartier, il y a une alternance de deux saisons qui sont : la saison sèche et la saison des pluies ; cette situation conduit à la variation de température (température varient avec le saison)

3. Le sol

Le sol du quartier majengo est du type volcanique, fertil et très favorable à l'agriculture.

4. Hydrographie

Cet aspect est particulièrement important même s'il echappe à l'attention de certains agents de développement selon la connaissance du milieu.

L'Hydrographie au même titre que la terre constitue une ressource très célèbre de richesse socio économique inépuisable. Pour ce qui concerne le quartier Majengo, en son sein, il n'a aucune source d'eau.

II.1.4. Aspect politico administratif et démographique

Le quartier Majengo est dirigé par un chef de quartier qui est HABAWEZI MALIRO Germain, assisté par deux adjoints aux noms de : LUKULANGA BOLOMBI Paul et DIDIER MBILIKA Kepler. Leur bureau se situe sur avenu MAHINDULE au numéro 403, de l'Est à l'Ouest et du Nord au Sud. Ce quartier comporte 23 avenues réparties en 5 cellules dont voici leur répartition et populations.

Tableau N°1 : Répartition de la population par avenues et cellules

CELLULES

AVENUES

POPULATION

Homme

Femme

Garçon

Fille

Total

1.

DON BOSCO

KIBINDA

1839

2051

2787

3010

9684

BAKUNGO

754

784

1255

1212

4005

MULUMBA

981

1089

1665

1730

5465

MULINDWA

791

800

1170

1170

3931

BITWAIKI

818

864

1264

1484

4430

2.

KINYANGUNGWE

SANGIRO

656

789

1147

1278

3870

TENGENEZA

731

793

1039

1379

3939

MAPINDUZI

1023

871

1363

1501

4758

MUNZENZE

625

710

1303

1286

3923

MAHINDULE

812

1211

1646

1845

5514

3.

GISIGARI

KABASHA

619

561

958

1154

3292

KABINGWA

704

755

1052

1254

4430

MAENDELEO

631

664

1088

1176

3559

BWISHA

585

642

931

642

3329

4.

KISIMA

TUHESHIMIYANE

597

699

1007

1159

3462

DE LA PAIX

459

465

947

1039

2910

OPTIGO

528

731

1089

1154

3663

BUGITI

689

839

1301

1428

4339

MUGARA

528

1134

236

1228

3202

5.

UMOJA

BWEZA

735

822

1236

1321

4114

KIMBILIO

859

974

1303

1332

4460

KAVUMU

610

1147

1421

1698

4876

BUTSITSI

1084

1190

1677

1930

5881

TOTAL

17894

20233

29365

32995

100487

Source : Rapport du quatrième trimestre 2019 du quartier Majengo

II.1.5. Organisation et fonctionnement

a. Organisation

L'organisme permet de montrer la succession hiérarchique tout en exposant les services fonctionnels et traduit les responsabilités, les relations de collaboration et la subordination entre les agents.

CHEF DE QUARTIER

CELLULES

Chef de quartier adjoint

Chargé des affaires sociales

Chef de quartier adjoint

Chargé de l'administration

SECRETAIRE ADMINISTRATIF

· Organanigramme

UMOJA

DON BOSCO

KISIMA

KINYANGUNGWE

KISIGARI

TUHESHIMIYANE

DE LA PAIX

OPTIGO

BUGITI

MUGARA

BWEZA

KIMBILIO

KAVUMU

BUTSITSI

KIBINDA

BAKUNGO

MULUMBA

MULINDWA

BITWAIKI

SANGIRO

TENGENEZA

MAPINDUZI

MUNZENZE

MAHINDULE

KABASHA

KABINGWA

MAENDELEO

BWISHA

b. fonctionnement

Partant du fonctionnement du quartier, nous avons à la tête un chef de quartier titulaire occupant de la mise en application de la politique et la sécurité de l'entité assisté par deux chefs de quartier adjoint l'un chargé de l'administration et l'autre des affaires sociales.

Le secrétaire administratif s'occupe de correspondance interne qu'externe de l'entité avec un chef de développement chargé de récolter les données sur terrain pour savoir les différents problèmes qui menacent la population.

Le quartier Majengo est subdivisé en cinq cellules, ces derniers sont subdivisés en 23 avenues, chaque cellule est dirigée par un chef de cellule assisté par un adjoint. A la tête de chaque avenue nous trouvons un chef d'avenue qui est secondé par un chef d'avenue adjoint. Dans les avenues nous trouvons des groupes de dix maisons contrôlés par un chef dénommé « NYUMBA KUMI » format un groupe communément appelé « chef de cadre de base ».

II.1.6. Aspect environnemental et développement

Le quartier Majengo pratique et respecte régulièrement le jour du salongo qui est communément le samedi. Il ya aussi plantation des arbres le long des différentes routes du village.

Face aux risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ; l'insuffisance de connaissances, rien n'est fait, pas même un plan de contengence, alors que le quartier est parmi les plus exposés aux risques volcanique, et traversés par des fissures.

II.1.7. Situation sanitaire

Le quartier MAJENGO est notre site de partenariat se trouvant dans la zone de santé karisimbi qui à son sein un centre de santé. Au centre de santé nous avons différent services dont la maternité, l'obstétrique, la pharmacie, le laboratoire, la nutrition et diététique. Le quartier dispose d'un centre de santé intégré, CS kimuti. Ce centre de santé connait une pénurie en eau.

Les causes de consultation au centre de santé KIMUTI se résume dans les dix maladies les plus fréquentes selon l'importance des fréquences. Le paludisme, la verminose, la diarrhée simple, les infections respiratoires aigue, traumatisme, l'amibiase, la grippe, le syndrogastrique, la conjonctivite et la malnutrition.

II.2. Methodologie de la recherche

II.2.1. Population d'étude

La population d'étude est constituée de l'ensemble des ménages du quartier Majengo estimé à 1752370(*).

II.2.2. Echantillonnage

II.2.2.1. Type d'échantillon

L'échantillon que nous avons choisi est celui qui est probabiliste, car chacun des éléments de la population cible aura une probabilité connue et différente de zéro d'être choisi lors du tirage au hasard pour mener l'enquête.

II.2.2.2. Estimation de la taille l'échantillon

Pour tirer les individus à enquêter dans le quartier Majengo la formule de LYNCH,71(*) a servis :

n = la taille de l'échantillon

N = le nombre de ménages, qui est de 17523 ménages

d = correspond à la marge d'erreur qui est de 5% soit 0,05 à

z = est une constante pour compenser la marge d'erreur qu'il aurait vis à vis de la population totale, on estime à 1,96

P = c'est la probabilité pour la distribution de l'échantillon, elle est de 0,5 pour notre cas.

Ainsi pour calculer l'échantillon c'est à dire l'effectif des propriétaires des parcelles, nous avons procédé comme suit :

n = 375,9

n 376 ménages

II.2.2.3. Répartition de l'échantillon

Pour faite cette répartition nous avons regroupé le nombre total de la population du quartier Majengo réparties par chaque cellule

Tableau N°2 : Répartition de la population du quartier Majengo par cellule

CELLULES

Nbre de ménage

%

ECHANTILLON

1.

DON BOSCO

5022

28.6

107

2.

KINYANGUNGWE

3764

21.4

81

3.

GISIGARI

2467

14.07

53

4.

KISIMA

2968

17

64

5.

UMOJA

3302

18.8

71

6.

TOTAL

17523

100

376

Source : calcul de la répartition de l'échantillon

II.2.3. Methodes, techniques et outils de collecte des donnees

II.2.3.1. Méthodes utilisées

Selon madeleine GRAWITZ, la méthode est constituée de l'ensemble des opérations intellectuelles pour lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elles poursuivent, les démontre et les vérifies.

Dans ce travail nous avons utilisé deux méthodes à savoir

a) La méthode descriptive

Ceci qui va nous permettre de décrire les connaissances, attitudes et pratiques des habitants du quartier Majengo sur les risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo

b) La méthode statistique

Ceci va nous permettre de déterminer le résultat sur le niveau de connaissances, les attitudes et les pratiques des habitants du quartier Majengo sur les risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo.72(*)

II.2.3.2. Techniques utilisées

La technique est aussi l'ensemble de moyens de procédés qui permettent à un chercheur de rassembler des informations originales sur un sujet donné.

Nous nous sommes servis de deux techniques à savoir :

a. Le questionnaire écrit : elle nous permet de trouver les données correctes sur terrain

b. Technique d'interview : qui consiste à faire un entretien avec une personne sur sur thème sans guide quelconque.73(*)

II.2.4. Procedures d'admnistration du questionnaire

Quand nous étions entrain des récolter les données sur terrain, nous nous sommes servis d'un questionnaire constitué des questions fermées et ouvertes. Dans un ménage du quartier Majengo, celle une seule personne devrait répondre au nom du ménage sélectionné. Celle personne ne devrait être majeur, c'est à dire avoir 18 ans révolus, quelque fois 15 ans au moins. Ce questionnaire était traduit en langue locale c'est à dire le kiswahili pour faciliter la compréhension de l'objet de cette étude en vue de récolter des données fiables.

II 2.5. Saisie et traitement des donnees

Pour saisir et traiter les données, nous nous sommes servis de trois logiciels du paquet MS. Il s'agit de MS Word, MS Excel et MS Access chacun avec une utilité précise. MS Word pour saisir le texte, MS Excel pour traiter statistiquement les données et MS Access pour informatiser la base des données du projet de cette étude.

II.3. Conclusion partielle

Dans ce chapitre il a été question de présenter le milieu d'étude et donner les approches méthodologiques. Le milieu d'enquête est le quartier Majengo dont nous avons présentés ses différentes avenues et cellules ainsi que le nombre de la population totale qui est de 100487 habitants selon les statistiques du 4eme trimestre 2019. Au vue de notre sujet qui parle de connaissances, attitudes et pratiques des ménages de la ville de Goma sur les risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo, cas du quartier Majengo ; la population cible est les ménages de ce quartier qui sont au nombre de 17523 ; Vu les statistiques du rapport technique du 4eme trimestre.

En partant du calcul de l'échantillonnage, l'échantillon est de 376 Ménages. Différentes méthodes et techniques ont été utilisé pour arriver à récolter les données dont : la méthode descriptive et statistique, les techniques de questionnaire écrit et d'interview et dont les données ont été traité par les logiciels Microsoft Word et Microsoft office Excel à voir en détail dans les lignes suivantes.

CHAPITRE III. RESULTATS DE L'ETUDE

Dans ce chapitre, les résultats de l'enquête sont présentés. La première section présente le profil des enquêtés, la deuxième s'attèle sur les résultats des questions proprement dites et la dernière porte sur la discussion des résultats issus de l'enquête.

III.1. Cacteristiques sociodémographiques des enquetés

Cette section fait référence au sexe, à l'âge, au niveau d'étude, à l'état civil, à la profession et à la taille du ménage.

Tableau N°6: Sexe des enquêtés

Sexe

Fréquence

Pourcentage

Masculin

107

28,4

Féminin

269

71,6

Total

376

100

Source: Notre enquête

Au vue de ce tableau, sur 376 enquetés nous constatons que le sexe féminin domine avec 107 enquetés soit 71,6 % par rapport au sexe masculin qui est de 269 enquetés soit 28,4 %.

Tableau N°7: Ages des enquêtés

Tranches d'âge

Fréquence

Pourcentage

Moins de 18 ans

54

14,4

18 à 25 ans

66

17,8

26 à 35 ans

163

43

36 à 50ans

54

14,4

51 au plus

39

10.4

Total

376

100

Source: Notre enquête

Au regard de ce tableau, nous remarquons que sur les 376 enquêtés ; la tranche de moins de 18ans représente 54 enquêtés soit 14,4 %, entre 18 à 25ans 66 enquêtés soit 17,8 % ; 26 à 35 ans 163 enquêtés soit 43 % ; 36 à 50ans 54 enquêtés soit 14,4 % et de 51 ans au plus 39 enquêtés soit 10,4 %. La plupart des enquêtés ont entre 26 et 35 ans.

Tableau N°8 : Niveau d'Etude des enquêtés

Niveau d'étude

Fréquence

Pourcentage

Sans niveau

85

22,6%

Primaire

94

25%

Secondaire

154

41%

Université

43

11,4%

Total

376

100

Source: Notre enquête

Ce tableau renseigne que parmi les 376 enquêtés, 154 enquetés soit 41% ont un niveau d'étude secondaire ; 94 enquêtés soit 25% ont un niveau d'étude primaire ; 85 enquêtés soit 22,6% n'ont jamais étudié et 43 enqêtés soit 11,4% affirment avoir passé à l'université. La pluspart des enquêtés ont le niveau secondaire.

Tableau N°9 : Etat-civil des enquêtés

Etat civil

Fréquence

Pourcentage (%)

Célibataire

79

21

Marié

233

62

Divorcés(es)

18

5

Veufs (ves)

46

12

Total

376

100

Source: Notre enquête

A la lecture de ce tableau, nous remarquons que sur 376 enquêtés, 233 enquêtés soit 62% sont mariés ; 79 enquêtés soit 21% sont des célibataires ; 18 enquêtés soit 12% des veufs et veuves. La pluspart de ces enquêtés sont mariés.

Tableau N°10 : Profession des enquêtés

Profession

Fréquence

Pourcentage

Sans emploi

176

46,8

Commerçant

136

36,1

Enseignant

25

6,7

Autres profession

39

10,4

Total

376

100

Source: Notreenquête

Il ressort de ce tableau que parmi 376 enquêtés ; 176 enquêtés soit 46,8% sont sans emploi ; 136 enquêtés soit 36,1% font des petits commerces ; 25 enqêtés soit 6,7% seul sont des enseignants et 39 enquêtés soit 10,4% pratiquent d'autres travaux autres que ceux qui sont mentionnés dans le tableau. La pluspart des enquêtés sont sans emploi.

Tableau N° 11 : Taille du ménage des enquêtés

Taille du ménage

Fréquence

Pourcentage

Seul

24

6,4

2 à 5 personnes

125

33,2

6 à 10 personnes

117

31,1

11 et plus

110

29,3

Total

376

100

Source: Notre enquête

En partant de ce tableau, nous constatons que les ménages contenant 2 à 5 personnes sont de 125 enquêtés sur 376 enquêtés soit 33,2% ; 117 enquêtés de 6 à 10 personnes soit 31,1% ; ceux dont les nombres de personnes sont des 11 et plus comprennent 110 soit 29,3% et enfin pour les ménages contenant une seule personne est de 24 soit 6,4%. La pluspart des enquêtés sont entre 2 et 5 personnes dans le ménage.

III.2. Presentation des resultats proprement dits

A. Connaissance des risques liés à la proximité du volcan

Tableau N°12 : La connaissance sur la coulée de lave comme risque lié à la proximité du volcan

Questions

Réponses

Fréquence

Pourcentage

Comment estimez vous le niveau de dangerosité de la coulée de laves?

Très bas

30

7,5

Bas

232

62,5

Moyen

64

17

Élevé

22

5,7

Très élevé

28

7,3

Total

376

100

Source: Notre enquêté

Il ressort de ce tableau que sur 376 enquêtés, 232 enquêtés soit 62,5% estiment que la coulée de lave est un risque bas ; 64 enquêtés soit 17% pense que c'est moyen ; 30 enquêtés soit 7,5% très bas ; 28 enquêtés soit 7,3% très élevé, et 22 enquêtés soit 5,7% élevé. La pluspart des enquêtés penses que c'est un risque bas.

Tableau N°13 : La connaissance sur la nuée ardente comme risque lié à la proximité du volcan

Réponses

Réponses

Fréquence

Pourcentage

A quel niveau pensez vous le dégat de la nuée ardente?

Très bas

20

5

Bas

54

14,3

Moyen

32

9

Élevé

242

64,3

Très élevé

28

7,4

Total

376

100

Source: Notre enquêté

Au regard de ce tableau, nous constatons que parmi les 376 enquêtés, 242 enquêtés soit 64,3% affirment que c'est un risque élevé ; 54 enquêtés soit 14,3% des enquêtés croient que c'est un risque bas ; 32 enquêtés soit 9% pensent que c'est moyen ; 28 enquêtés soit 7,4% prennent ce risque comme très élevé et 20 enquêés soit 5% seulement disent que c'est très bas. La pluspart de ces enquêtés affirment que ce risque est élevé.

Tableau N°14 : La connaissance sur la projection volcanique comme risque lié à la proximité du volcan

Réponses

Réponses

Fréquence

Pourcentage

Comment déterminez vous le niveau de préjudice de la projection volcanique?

Très bas

105

28

Bas

165

43,8

Moyen

30

8

Élevé

15

4

Très élevé

71

16,2

Total

376

100

Source: Notre Enquête

Ce tableau nous démontre que, parmi les 376 enquêtés, 165 enquêtés soit 43,8% disent que c'est un risque bas ; 105 enquêtés soit 28% très bas ; 71 enquêtés soit 16,2% élevé ; 30 enquêtés soit 8% moyen et 15 enquêtés soit 4% seulement croient que c'est élevé. La majorité de ces enquêtés estiment que ce risque est bas.

Tableau N°15 : La connaissance sur le gaz volcanique comme risque lié à la proximité du volcan

Questions

Réponses

Fréquence

Pourcentage

A quel niveau croyez-vous le dommage du gaz volcanique ?

Très bas

59

15

Bas

53

14

Moyen

103

27,4

Élevé

98

26

Très élevé

63

17

Total

376

100

Source: Notre enquête

Au vu de ce tableau, nous remarquons que sur 376 enquêtés, 103 enquêtés soit 27,4% disent que le gaz volcanique est un risque moyen ; 98 enquêtés soit 26% pensent que c'est élevé ; 63 enquêtés soit17% très élevé ; 59 enquêtés soit 15% très bas et 53 enquêtés soit 14% seulement croient que c'est un risque bas. La plupart des ménages estiment que c'est un risque moyen.

Tableau N°16 : La connaissance sur le lahar comme risque lié à la proximité du volcan

Questions

Réponses

Fréquence

Pourcentage

Comment appreciez vous le niveau de préjudice du lahar ?

Très bas

15

4

Bas

32

8

Moyen

60

16

Élevé

116

31

Très élevé

153

41

Total

376

100

Source: Notre enquête

A la lecture de ce tableau, nous constatons que 153 enquêtés sur 376 enquêtés soit 41% affirment que c'est un risque très élevé ; 116 enquêtés soit 31% élevé ; 60 enquêtés soit 16% moyen ; 32 enquêtés soit 8% bas et 15 enquêtés soit 4% très bas. La plupart des enquêtés de majengo disent que le lahar est un risque élevé.

Tableau N°17 : La connaissance sur l'Instabilité du volcan comme risque lié à la proximité du volcan

Questions

Réponses

Fréquence

Pourcentage

Comment présumez vous le niveau de dangerosité de l'instabilité sur le volcan ?

Très bas

17

5

Bas

49

13

Moyen

54

14

Élevé

121

35,9

Très élevé

135

32,1

Total

376

100

Source: Notre enquête

Ce tableau nous montre que sur les 376 enquêtés ; 121 enquêtés soit 35,9% affirment que l'Instabilité sur le volcan est un risque élevé ; 135 enquêtés soit 32,1% un risque très élevé ; 54 enquêtés soit 14% un risque moyen ; 49 enquêtés soit 13% un risque bas et 17 enquêtés soit 5% seulement affirment que c'est un risque très bas. La pluspart de ménages de Majengo disent que l'Instabilité sur le volcan est un risque élevé.

Tableau N° 18 : La connaissance sur le tsunami comme risque lié à la proximité du volcan

Questions

Réponses

Fréquence

Pourcentage

Aquel niveau évaluez vous le dommage d'un tsunami ?

Très bas

20

5,6

Bas

37

10,1

Moyen

63

17

Élevé

150

39,9

Très élevé

103

27,4

Total

371

100

Source: Notre enquête

Au regard de ce tableau, nous constatons que sur 376 enquêtés ; 150 enquêtés soit 39,9% estiment que le tsunami est un risque élevé, 103 enquêtés soit 27,4% pensent que c'est très élevé ; 63 enquêtés soit 17% pour moyen ; 37 enquêtés soit 10,1% pour bas et seul 20 enquêtés soit 5,6% estiment que c'est très bas. La majorité de ménages de Majengo disent que le tsunami c'est un risque élevé.

B. Attitudes face aux risques liés à la proximité du volcan

Tableau N°19 : Attitude de la peur face aux risques liés à la proximité du volcan

Questions

Réponses

Fréquence

Pourcentage

Dans ma famille, nous avons peur parce que nous ne savons pas quoi faire au moment d'une catastrophe ; Quel est votre disposition face à cette proposition ?

Désaccord total

168

44,7

Désaccord partiel

38

10,1

Indifférent

20

5,3

Accord partiel

99

26,3

Total accord

51

13,6

Total

376

100

Source: Notre enquête

Il ressort de ce tableau que parmi les 376 enquêtés, 51 enquêtés soit 13,6% sont en accord total qu'ils ont peur dans leur famille parcequ'ils ne se savent pas quoi faire au moment d'une catastrophe dans le quartier Majengo ; 99 enquêtés soit 26,3% ont relevé l'accord partiel ; 20 enquêtés soit 5,3% ont parlé de l'indifférence par rapport à cette proposition ; 38 enquêtés soit 10,1% en desaccord partie ; 168 enquêtés soit 44,7% parlent du total désaccord. La pluspart des enquêtés sont en total désaccord face à cette proposition.

Tableau N°20 : Attitude de l'inquiétude face aux risques liés à la proximité du volcan

Questions

Réponses

Fréquences

Pourcentage

Quel est votre disposition face à la proposition suivante : En cas de catastrophe, je ne m'inquiète pas, c'est toujours la même chose, rien ne se passe

Désaccord total

70

18,6

Désaccord partiel

85

22,7

Indifférent

94

25

Accord partiel

27

7,1

Total accord

100

26,6

Total

376

100

Source: notre enquête

Il ressort de ce tableau que parmi les 376 enquêtés, 27 enquêtés soit 7,1% sont en accord partiel ; 94 enquêtés soit 25% Indifférent ; 85 enquêtés soit 22,7% en désaccord partiel ; 70 enquêtés soit 18,6% en total désaccord, et 100 enquêtés soit 26,6% en accord total. La majorité des ménages de Majengo sont en accord total avec cette proposition.

Tableau N°21 : Attitude de la responsabilité face aux risques liés à la proximité du volcan

Questions

Réponses

Fréquence

Pourcentage

Quel est votre disposition face à la proposition : je pense que je suis responsable des dégâts causés par certaines catastrophes

Désaccord total

23

6,1

Désaccord partiel

27

7,1

Indifférent

70

18,7

Accord partiel

106

28,1

Total accord

150

40

Total

376

100

Source: notre enquête

Au vu de ce tableau, nous remarquons que sur 376 enquêtés, 70 enquêtés soit 18,7% se déclarent Indifférent face aux responsabilités des dégâts causés par le catastrophe ; 106 enquêtés soit 28,1% en accord partiel ; 150 enquêtés soit 40% sont totalement d'accord ; 27 enquêtés soit 7,1% en désaccord partiel et seul 23 enquêtés soit 6,1% totalement désaccord. La majorité des enquêtés sont en total accord face à cette proposition.

Tableau N°22 : Attitude face aux dégâts liés à la proximité du volcan

Questions

Réponses

Fréquence

Pourcentage

Souvent, les dégâts personnels subis en cas de catastrophe dépendent de mes erreurs, Quel est votre disposition face à cette proposition ?

Désaccord total

33

8,7

Désaccord partiel

26

6,9

Indifférent

46

12,2

Accord partiel

103

27,4

Total accord

168

44,7

Total

376

100

Source: notre enquête

Il ressort de ce tableau que 12,2% soit 46 enquêtés sur 376 enquêtés, sont Indifférent que les dégâts personnels subis en cas de catastrophe dépendent de leurs erreurs ; 103 enquêtés soit 27,4% en accord partiel ; 168 enquêtés soit 44,7% en accord total de cette proposition ; 33 enquêtés soit 8,7% en total désaccord et seulement 26 enquêtés soit 6,9% en désaccord partiel. La pluspart des enquêtés sont Indifférent à cette proposition dans le quartier majengo.

Tableau N°23 : Attitude de la participation à des plans d'urgence face aux risques liés à la proximité du volcan

Questions

Réponses

Fréquences

Pourcentage

Je ne tiens pas à faire ou à participer à des plans d'urgence, car rien ne se passe, quel est votre disposition ?

Désaccord total

39

10,4

Désaccord partiel

50

13,3

Indifférent

23

6,1

Accord partiel

89

23,7

Accord total

175

46,5

Total

376

100

Source: Notre enquête

En se référant aux données de ce tableau, nous constatons que sur 376 enquêtés, 175 enquêtés soit 46,5% sont en accord total dans le quartier Majengo avec cette proposition ; 89 enquêtés soit 23,7% en accord partiel ; 50 enquêtés soit 13,3% en désaccord partiel ; 39 enquêtés soit 10,4% en désaccord total et 23 enquêtés soit 6,1% sont Indifférent. La pluspart des enquêtés ne participe pas à des plans d'urgence.

C. Pratique des enquêtés face aux risques liés à la proximité du volcan

Tableau N°24 : Les exercices de simulation dans le quartier Majengo face aux risques liés à la proximité du volcan

Questions

Réponses

Fréquence

Pourcentage

Comment êtes vous satisfaits des exercices de simulation faites dans le quartier ?

Absolument insatisfait

120

31,9

Plutôt insatisfait

101

26,9

Ni satisfait ni insatisfait

68

18

Plutôt satisfait

20

5,3

Absolument satisfait

67

17,9

Total

376

100

Source: Notre enquête

Ce tableau nous montre que sur 376 enquêtés, 120 enquêtés soit 31,9% affirment qu'ils sont absolument insatisfaits des exercices de simulation d'évacuation ; 101 enquêtés soit 26,9% plutôt insatisfait, 68 enquêtés soit 18% ni satisfait ni insatisfait ; 67 enquêtés soit 17,9% absolument insatisfait tandis que 20 enquêtés soit 5,3% plutôt satisfait. La majorité des ménages du quartier Majengo sont absolument insatisfait.

Tableau N°25 : Pratique pour la limite de domage des risques dans le futur

Questions

Réponses

Fréquences

Pourcentage

A quel niveau êtes vous satisfaits des pratiques faites pour limiter les dommages des risques dans le futur ?

Absolument insatisfait

131

35

Plutôt insatisfait

105

27,9

Ni satisfait ni insatisfait

16

4,25

Plutôt satisfait

64

17

Absolument satisfait

60

15,9

Total

376

100

Source: Notre enquête

Ce tableau nous montre que parmi les 376 enquêtés, 131 enquêtés soit 35% affirment qu'ils sont absolument insatisfaits des pratiques pour limiter les dommages de catastrophe dans le futur ; 105 enquêtés soit 27,9% plutôt insatisfait ; 64 enquêtés soit 17% plutôt satisfait ; 60 enquêtés soit 15,9% sont absolument satisfait et enfin 16 enquêtés soit 4,25% sont ni satisfait ni insatisfait. La pluspart des ménages de Majengo disent qu'ils sont absolument insatisfait.

III.3. Discussion des resultats

Après avoir dégagé les résultats de l'enquête effectué autour du sujet intitulé : « la connaissance, attitude et pratique des ménages de la ville de Goma sur les risques liés à l'approximaté du volcan nyiragongo, cas du quartier Majengo », nous allons passer à la discussion des résultats par rapport aux objectifs assignés.

Le premier objectif consistait à évaluer le niveau de connaissance des ménages du quartier Majengo sur les risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo.

Se rapportant aux résultats du tableau N°12, nous constatons que sur 376 ménages enquêtés comme étant notre échantillon, la majorité est donc, 232 soit 62,5% affirment que la coulée de lave est un risque bas, pourtant selon les études menées par Tazieff en 1977 affirment que c'est un risque très bas pour les ménages approximatives; quant au risque nuée ardente, d'après les enquêtes les ménages estiment que c'est un risque élevé, une affirmation semblable aux enquêtes mené par le prof Kazuya ohta. Pour la projection volcanique, la majorité des ménages croient que c'est un risque bas, un résultat conforme aux enquêtes menés par Frank LAVIGNE; Par rapport à la gaz volcanique, la majorité des ménages ont quand même affirmés que c'est un risque moyen, contrairement aux études menés par LATRILLE qui avait conclut que ce dernier est un risque très élevé ; Pour le lahar ils disent que c'est un risque élevé, alors que les études menés par LATRILLE prouve que c'est un risque très élevé; quant à l'instabilité sur le volcan un risque pourtant élevé selon Christophe MAGDELAINE mais la majorité des ménages dont 35,9% croient que c'est un risque élevé. Pour le tsunami, nos enquêtés croient que c'est un risque élevé conformément aux études menés par Christophe M.

Parmi les sept risques liés à la proximité du volcan dont : la coulée de lave, la projection volcanique, la nuée ardente, le gaz volcanique, les lahars et l'instabilité sur le volcan, seules la nuée ardente, la projection volcanique et le tsunami sont connu par la majorité des ménages, d'où un niveau de connaissance bas des menages du quartier Majengo par rapport aux risques liés à la proximité du volcan.

Le deuxième objectif consistait à déterminer l'attitude des ménages du quartier Majengo face aux risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo

En partant des données du tableau N° 19 qui parle de la peur en cas de catastrophe, il se remarque que sur 376 ménages, 168 soit 44,7% une majorité des ménages sont en total désaccord face à la peur en cas de catastrophe

Ces données obtenues poussent à faire référence au tableau N° 20 ; 100 sur 376 ménages enquêtés soit 26,6% affirment n'est pas avoir une inquiétude, parce que rien ne se passe, c'est toujours la même chose ; de même conformément au tableau N°23 qui montrent aussi qu'une majorité des ménages, ne participent pas à des plans d'urgence, car rien ne se passe.

D'une autre part, la pluspart des ménages ont cette conscience du risque, et se sent responsable des certains dégâts causés par ces derniers en référence au tableau N° 21 et N° 22 d'où la majorité des ménages sont en total accord.

Les résultats de nos enquêtes nous poussent à conclure conformément à notre hypothèse une attitude neutre des ménages face aux risques liés à la proximité volcan car d'une part les ménages ont une attitude positive et d'autres part une attitude négative d'où une neutralité.

Le troisième objectif consistait à déterminer les pratiques liées à la proximité du volcan Nyiragongo par les ménages du quartier Majengo.

Conformément au tableau N° 24 la pluspart des ménages d'où 31,9% sont absolument insatisfaits ; de même qu'au tableau N°25, 35% sont aussi absolument insatisfait pour ce qu'ils font pour limiter les dommages des risques dans le futur.

Au vu de tous les résultats obtenus, nous constatons que le niveau de connaissance bas des ménages sur les risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo, une attitude neutre et des insatisfactions aux pratiques faites reste les défis à soulever dans la ville de Goma en générale et dans le quartier majengo en particulier ; où ce problème est plus récuré.

Il est difficile aux ménages de prendre des mesures préventives quand ils n'ont pas une connaissance approfondie sur les risques, comme les enquêtes l'ont montré, sur les sept risques liés à la proximité du volcan la majorité des ménages ne connaissent que trois ; le fait de n'est pas avoir une connaissance suffisante sur les risques fait à ce qu'il ait certaines attitudes d'occultation chez certains et de peur chez les autres

Par contre, une certaine conscience totale du risque pour certains ménages qui, peut être une fois soutenue ou renforcer peut influencer et amener les autres ménages à l'adopter par certaines mesures qui peuvent être mis en oeuvre ; celui principalement de faire connaître ces ménages les risques aux quels ils sont exposé qui leur amènera à avoir conscience et à prendre les mesures préventives pour faire face à ces derniers.

Les ménages ont une connaissance bas sur les risques liés au volcan et la majorité sont insatisfait des pratiques faites ;

La proposition donnée pour pallier à ce problème est la création d'un centre d'alerte precose. Etant sur le terrain et étudiant le problème lié à la proximité du volcan dans ce milieu, cela est une bonne idée innovatrice car elle permettra aux ménages d'avoir une connaissance sur les risques ; de participer aux exercices de simulation d'évacaution et de limiter les dommages des risques dans le futur.

CHAPITRE IV. PROJET ET CONSIDERATION INFORMATIQUE

IV.1. PROJET DE RÉDUCTION DES RISQUES VOLCANIQUE : AMELIORATION DE LA GESTION DE L'INFORMATION DANS LA SURVEILLANCE DU VOLCAN NYIRAGONGO A MAJENGO

IV.1.1. Contexte et justification du projet

Le quartier Majengo est parmi les quartiers les plus exposés aux risques volcaniques dans la ville de Goma. Principalement, lors de l'éruption volcanique de 2002 ; il a été parmi les plus touchés car il est traversé par les fissures d'une profondeur variée entre 5 et 15 km des voies naturelles de conduit d'une éruption volcanique. La plupart des victimes de l'éruption de 2002 avaient été asphyxiées par les fumées et les autres ont perdu plusieurs de leurs biens. Rien n'avait été donné aux habitants en guise de mesures de précaution. D'aucun allaient se réfugier même dans des stations-services, ne s'imaginant pas le danger de la lave une fois en contact avec l'essence.

La vulgarisation du système de fonctionnement d'un volcan actif et son appropriation par le public sont cruciales parce qu'elles contribuent à la réduction des idées reçues et hypothèses farfelues, généralement répandues sur l'activité séismique et volcanique. La collecte et l'analyse des données fiables facilitent la diffusion d'informations scientifiques sur l'activité volcanique Nyiragongo et arment intellectuellement et moralement les populations riveraines, dans leur conduite à tenir afin de réduire, tant soit peu, les risques naturels auxquels elles sont exposées.

Après nos enquêtes, nous avons constaté que les ménages ont une connaissance bas sur les risques liés au volcan et la majorité ne pratique même pas les exercices de simulation. Ce projet de création d'un centre d'alerte vient apporter une solution car il permettra primordialement aux ménages d'avoir la connaissance sur les risques auxquels ils sont encourus et leur permettre de faire des exercices de simulation conformément au tableau N°24 et 25 parlant d'une insatisfaction face aux pratiques lié à la proximité du volcan. Cela jouera également sur les attitudes des ménages en le rendant plus positif.

Ce système d'information est de permettre aux ménages de réagir à temps et de manière appropriée aux dangers afin de réduire les risques de décès, de blessures, de pertes matérielles et de dégâts. Ceci doit réussir à faire passer le message et à inciter les personnes en danger à agir.

IV.1.2. Objectifs

IV.1.2.1. Objectif global

L'objectif global de ce projet est la réduction des risques liés au volcan Nyiragongo dans le quartier Majengo envu de protéger les ménages contre les pertes et dommages

IV.1.2.2. Objectifs spécifiques

Ce projet a pour objectif spécifique de :

Ø Création d'un centre d'alerte precose,

Ø Amélioration de la gestion de l'information dans la surveillance du volcan

IV.1.3. Durée et localisation

Ce projet couvre une période allant du 1er Janvier 2021 au 31 Décembre 2021 soit 12 mois.

Il sera exécuté en République Démocratique du Congo, dans la province du Nord-Kivu, ville de Goma, quartier Majengo.

IV.1.4. Nature et cadre juridique

Ce projet est de nature socio-économique parce qu'il vient réduire les risques liés au volcan Nyiragongo à Majengo tout en protégeant les ménages contre les pertes et dommages liés aux risques volcanique.

Signalons aussi que ce projet est du type concerté car il implique la population locale, L'Etat Civil, le PNUD et l'OVG.

IV.1.5. Bénéficiaires et partenaires

· Bénéficiaire direct : Les ménages du quartier Majengo

· Bénéficiaires indirects : les autorités du quartier Majengo et les quartiers environnants.

Pour mener à bon part les activités de ce présent projet, il est nécessaire de signaler les différents acteurs. Ce projet sera financé par l'Etat Civil, le PNUD et l'OVG, et la participation de la population locale.

IV.1.6. Etude du projet

IV.1.6.1. Opportunité du projet

Ce projet à caractère socio-économique vise à réduire les risques liés au volcan, en protégeant les ménages contre les dommages et pertes. Ce projet vient répondre au problème réellement ressenti par les ménages du quartier Majengo.

IV.1.6.2. Pertinence du projet

Ce projet va apporter une solution à la réduction des risques liés au volcan Nyiragongo dans le quartier Majengo en améliorant l'administration de l'information sur la surveillance du volcan Nyiragongo.

IV.1.6.3. Faisabilité du projet

o Sur le plan technique : ce projet est faisable car il engage un personnel qualifié et possède des matériels nécessaires ;

o Sur le plan social : Il est faisable car les conditions sociales sont réunies ;

o Sur le plan politique : La sécurité va être renforcé pour permettre de bien mener le projet et de bien conserver les matériels ;

o Sur le plan financier : les fonds seront sollicités auprès de l'Etat Congolais, le PNUD, l'OVG et la population locale.

IV.1.7. Stratégies du projet

Les différentes stratégies mises en place pour la réalisation de ce projet sont les suivantes :

· Sensibiliser la population dans l'implication de la réussite du projet ;

· Rechercher le financement;

· Trouver le bâtiment

· Recruter le personnel;

· Acheter les matériels de formation ;

· Former le personnel;

· Acheter les matériels de surveillance et de collecte d'information ;

· Chercher à connaître les risques ;

· Mettre en place les services de surveillance et de collecte ;

· Mettre en place les services d'analyse des collectes

· Diffuser et communiquer;

· Préparer et répondre;

· Suivre les activités;

· Evaluer les activités.

IV.1.8. Organisation et fonctionnement

IV.1.8.1. Organigramme

Figure N1 : Organigramme du projet

Coordination

Secrétariat

Supervision

Animation

Technique

Administration et finance

Sentinelle

Source : Projet de la gestion de l'information dans la surveillance du volcan Nyiragongo dans le quartier Majengo

IV.1.8.2. Fonctionnement

o Coordination : Le coordonnateur, dirige toutes les tâches du projet, collabore avec les bailleurs des fonds.

o Secrétariat : Réceptionner les courriers reçus et expédiés, afficher les communiqués, présider les réunions et rédiger le compte rendu et rapport de réunion.

v Comité de suivi : c'est l'organe qui s'occupe à faire le suivi et évaluation du projet ;

v Service administratif et financier : Ce service est subdivisé en :

1. Logistique : S'occupe des achats et de stockage des matériels, fournitures nécessaires pour la réalisation du projet ;

o Comptabilité : S'occupe de passer les écritures relatives à la comptabilité, collabore avec la banque et la caisse, établie le rapport financier ;

o Caisse : Collabore avec le service de comptabilité, gère la caisse du projet en contrôlant les différents mouvements de l'argent, signe les documents en rapport avec la caisse, la comptabilité et la banque.

v Service technique : A pour mission de renforcer les capacités professionnelles techniques, Organise et planifie les activités sur la formation, s'occupe de la technique ; Dans ce dernier nous y trouvons aussi tous les techniciens intervenant dans le projet entre autres :

· Les géophysiciens,

· Techno. Communicateurs,

· Informaticiens etc.

v Supervision : S'occupe de superviser les activités de projet, contrôler et faire rapport à la coordination ;

v Service d'Animation : Doit être en permanence sur le terrain dès le début du projet pour sensibiliser la population sur la prise de conscience dans la participation locale pour l'évolution du projet ;

v Sentinelle : Assurer la garde des matériels et d'équipement de construction, s'occupe de l'entretien du bureau.

IV.1.9. Planification des intrants

Intrant 1 : Sensibilisation de la population dans l'implication de la réussite du projet

Objectif : Entrer en contact avec la population bénéficiaire

Cible : Population

Responsable : Animateurs

Echéance : Du 1er Janvier 2021 au 31 Décembre 2021

Intrant 2 : Recherche de financement

Objectif : Entrer en contact avec les bailleurs des fonds

Responsable : Coordonateur

Durée : 3mois soit Janvier, Février, Mars 2021

Intrant 3 : Trouver le bâtiment

Objectif : Trouver le bâtiment où installé le bureau

Responsable : Comité de suivi

Durée : 1mois soit Avril 2021

Intrant 4 : Recrutement du personnel

Objectif : Trouver le personnel qualifié

Responsable : Coordonnateur

Durée: 1mois soit Mai 2021

Intrant 5 : Achat matériels de formation

Objectif : payer les matériels pour former le personnel

Responsable : Logisticien

Durée : 1 semaine soit du 1er au 7 Juin 2021

Intrant 6 : Formation du personnel

Objectif : Trouver un personnel qualifié

Responsable : Techniciens

Duré : 2 semaines soit du 08 au 22 Juin 2021

Intrant 7 : achat des matériels de surveillance et alerte

Objectif : payer les materiels pour surveiller et collecter les informations

Responsable : service technique

Durée : 1 semaine soit 23 au 30 Juin 2021

Intrant 8: connaissance des risques

Objectif : mettre en place ou actualiser des données sur les dangers et sur la vulnérabilité des ménages.

Responsable : service technique

Durée : 3 mois du 01 Août au 2 Octore 2021

Intrant 9 : surveillance et collecte

Objectifs : Surveiller les signes précurseurs du danger, prévoir son évolution et émettre une alerte précise, au moment opportun.

Responsable : Service technique

Durée : A partir du 01 Juillet

Intrant 10 : Analyse des informations

Objectif : Vérifier si les informations récolter sont correctes pour informer la population

Responsable : technique

Durée : A partir du 01 Juillet

Intrant 11 : Diffusion et communication

Objectif : la propagation de messages d'alerte clairs et compréhensibles, avec des informations préalables de préparation

Responsable : service technique

Durée : A partir du 01er Janvier 2021

Intrant 12 : Préparation et réponse

Objectif : une éducation systématique et programme de préparation pour le quartier.

Responsable : Animateur

Durée : A partir du 01er Janvier 2021

Intrant 13 : Suivi des activités

Objectif : Connaitre l'évolution du projet

Responsable : Comité de suivi, Superviseur, Coordonateur

Durée : A partir du 01er Janvier 2021

Intrant 14 : Evaluation des activités

Objectif : Savoir la réussite ou l'échec du projet

Responsable : Comité de suivi et Coordonateur

L'évaluation se fera de manière trimestrielle

IV.1.10. Budgétisation du projet

Tableau N° 26 : Salaire du personnel

Désignation

Nombre

Qualification

Salaire/mois

En $

Salaire total en$

1

Coordonnateur

1

TDR A0

1300

15600

2

Agents de suivi

2

L2 PLANNIFICATION

1000

24000

3

Ir. Géophysicien

1

A1

2000

48000

 

Ir. Techno. Communicateur

1

A1

1500

36000

4

Ir. Informaticiens

1

A1

2000

48000

5

Logisticien

1

L2 LOGISTIQUE

600

7200

6

Comptable

1

AGENT COMPTABLE

650

7800

7

Secrétaire

1

G3 INFO

500

6000

8

Caissier

1

G3 ECONOMIE

400

4800

9

Géophysiciens

5

A1

1000

24000

10

Techno. Communicateurs

5

A1

750

18000

11

Informaticiens

5

L2 INFORMATIQUE

500

12000

13

Superviseur

3

FORMATION

100

24000

14

Animateurs

10

EXPERIENCE

60

21600

15

Sentinelles

3

EXPERIENCE

120

4320

TOTAL

41

 

7380

301320

Source : La planification du projet

Tableau N° 27 : Matériels de surveillance et collecte

Désignation

Quantité

Prix unitaire/ $

Prix total/$

1

Serveurs

5

130

650

2

Routeurs

10

150

1500

3

Modems

15

95

1425

4

Capteurs à infrasons et de détection des mouvements du sol

3

380

1140

5

Caméra de contrôle

10

250

2500

6

Radio 5 tonnes

10

150

1500

7

Téléphones

10

100

1000

8

Panneaux manuel

15

85

1275

9

Radars

3

500

1500

10

Détecteurs de gaz volcanique

1

1500

1500

11

Sismomètres

2

1200

24000

TOTAL

4540

13990

Tableau N° 28: Matériels et fournitures du bureau

Désignation

Quantité

Prix unitaire en$

Prix total

1

Ordinateur

10

350

1050

2

Machine à calculer

4

4

16

3

Rame papier

5

5

25

4

Agrafeuse

4

2

8

5

Boite enveloppe

10

1

10

6

Papier collant

8

2

16

7

Boite d'agrafe

20

1

20

8

Gomme

5

0,5

2,5

9

Encre correcteur

14

2,5

35

10

Classeur

25

3

75

11

Table bureau

4

25

100

12

Chaise

12

18

216

13

Etagère

3

25

75

14

Cahier ministre

12

3

36

15

Boite de craies

5

2

10

16

Frotteur

2

1

2

17

Boite stylo

5

5

25

18

Sceau

3

5

15

19

Livre de caisse

6

4

24

20

Cole liquide

5

2

10

21

Perforateur

7

6

42

22

Souligner

5

2

10

23

Rouleaux papier

25

4,5

112,5

24

Lattes

6

1

6

25

Tempo

8

3

24

26

Encre tempo

10

5

50

27

farde chemise

20

2

40

TOTAL

484,5

2055


Source: Imprimerie Papyrus

Tableau N°29 : Autres activités du projet

Désignation

Montant total en$

1

Frais de location du bâtiment

1500

2

Frais formation

700

3

Frais sensibilisation

1050

TOTAL

3250

Source: Planification du projet

Tableau N° 30 : Synthèse de la budgétisation

Désignation

Montant total en$

1

2

3

4

5

Salaire du personnel

Matériels de surveillance et collecte

Matériels et fournitures de bureau

Autres activités du projet

Imprévus (5%)

301320

13990

2055

3250

15316,25

TOTAL

335931,25

Source: planification du projet

IV.1.11. Viabilité du projet

Ce projet est d'une durée d'un an. Il va débuter en Janvier jusqu'en Décembre 2021. A la fin du projet les ménages auront la connaissance des risques auxquels ils sont exposés, une surveillance des signes précurseurs du danger, à prévoir son évolution et à analyser puis propager de messages, clairs et compréhensibles, avec des informations préalables de préparation.

IV.1.12. Calendrier d'exécution des activités

Tableau N° 31 : Calendrier d'exécution des activités

PERIODE

ACTIVITES

2021

 
 

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

septembre

oct.

Nov.

Dec.

1

Sensibilisation de la population

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2

Recherche de financement

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3

Recherche du bâtiment

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

4

Recrutement du personnel

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

5

Achat matériels de formation

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

6

Formation du personnel

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

7

Achat de matériels de surveillance et collecte

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

8

connaissance des risques

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

9

surveillance et collecte

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

10

diffusion et communication

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

11

préparation et de réponse

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

12

Suivi des activités

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

13

Evaluation des activités

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Légende

Activités intermittentes

Activités concomitants

Activités continue simple

Activités permanentes

IV.1.13. Cadre logique

Identité du projet

Titre : Réduction de risque volcanique : Amélioration de la gestion de l'information dans la surveillance surveillance du volcan Nyiragongo

Rayon d'action : RDC, Province du Nord-Kivu, ville de Goma, quartier Majengo

Cout du projet : 321641,25$

Durée : 12mois soit du 1er Janvier au 31 Décembre 2021

Date du résumé du projet : Janvier 2021

Tableau N° 32: Cadre Logique

LH

LV

RESUME NARATIF

(NR)

INDICATEUR

OBJECTIVEMENT

VERIFIABLE

(IOV)

MOYENS DE

VERIFICATION

(MV)

CONDITIONS

CRITIQUES

(CC)

OBJECTIF

Réduction des risques liés au volcan Nyiragongo envu de protéger les ménages et leurs biens

90% des ménages participent à la réduction des risques liés au volcan Nyiragongo

ü Observation directe,

ü Sondage,

ü Rapport du projet,

ü Photos,

ü Enquête auprès des bénéficiaires;

 

BUT

Améliorer la gestion de l'information dans la surveillance du volcan Nyiragongo

L'information sur la surveillance du volcan Nyiragongo améliorer à 70%

ü Descente sur le terrain,

ü Rapport du coordonateur,

ü Rapport d'activités;

§ Si les rebelles ne menacent pas ;

§ S'il n'ya pas éruption volcanique ;

§ S'il y a pas une pandémie;

(OUT POUT) Extrants

· Population sensibilisée;

· Financement retrouvé;

· Bâtiment d'installation du bureau trouvé ;

· Personnel recruté;

· Matériels de formation achetés;

· Personnel formé;

· Matériels de surveillance et alerte achetés ;

o Risques liés au volcan connu ;

o Dangers surveillé et information collectée ;

o Information analysée;

o Messages diffusés et communiqués aux ménages ;

o Ménages préparés;

o Activités suivies;

o Activités évaluées

Un centre d'alerte précoce est implanté dans le quartier Majengo ;

90% des ménages sensibilisée sur la gestion de l'information ;

41 personnel sont recrutés pour l'exécution du projet;

ü Visite;

ü Photos;

ü Rapport de sensibilisation;

ü Contrat de travail;

ü Témoignage de la population bénéficiaire ;

ü Entretien avec les agents;

§ Si le personnel nécessaire est disponible ;

§ Si les partenaires ne changent pas d'avis.

(IN POUT) Intrants

· Sensibiliser la population;

· Rechercher le financement;

· Trouver le bâtiment où installer le bureau ;

· Recruter le personnel;

· Acheter les matériels de formation ;

· Former le personnel;

· Acheter les matériels de surveillance et collecte ;

· Connaître les risques liés à la proximité du volcan ;

· Surveiller et collecter les informations ;

· Analyser les informations;

· Alerter les ménages en cas des risques ;

· Diffuser et communiquer les messages aux ménages ;

· Préparer les ménages;

· Suivre les activités;

· Evaluer les activités.

Cout global du projet: 321641,25$;

Salaire du personnel: 301320$;

Matériels et fournitures de bureau : 2055$ ;

Autres activités du projet : 2950$ ;

Imprévus (5%) : 15316,25$

ü Facture;

ü Livre de caisse;

ü Liste des paies des agents ;

ü Cheque;

ü Bon de commande.

§ Si les fonds ne sont pas détournés ;

§ Si les fonds sont débloqués dans les délais nécessaires ;

§ Si le contrôle du projet a eu lieu ;

§ Si les matériels sont disponibles

IV.2. Consideration informatique

IV.2.1. Définition des concepts

Ø Informatique : Est une science du traitement automatique et rationnel de l'information par ordinateur.

Informatique de Gestion : C'est un domaine de l'informatique qui s'occupe de l'automatisation de toutes les fonctions relevant des activités d'une entreprise ;

Ø Microsoft Access : Est un système de gestion de base des données du type relationnel (SGBDR). Cela signifie que l'on stock des données connexes dans des tables séparées, on définit à la suite des liens entre ces tables et Ms Access utilisent ses liens pour retrouver les données connexes se trouvant stockées dans la base des données ;

Ø Base des données : Est un ensemble d'informations associées à un sujet particulier ;

Ø Table : Est une collection des données sur une rubrique précise. Elle est la condition préalable à la création d'un objet des bases des données ;

Ø Relation : Est une association des champs (colonnes) commune en deux tables ;

Ø Requêtes : Sont des interrogations proprement appelés des extractions qui répondent à un certain nombre de critères ;

Ø Formulaires : permettent de saisir, de modifier, de visualiser et d'imprimer des données ;

Ø Etats : permettent d'envoyer une sélection de données sous forme d'un rapport sur l'imprimante ;

Ø Champs : Sont des données en colonnes organisées par les tables ;

Ø Enregistrements : Sont des données en lignes organisées par les tables ;

Ø Clé primaire : c'est un identifiant unique pour chaque enregistrement de la table composé d'un ou plusieurs champs.

IV.2.2. Création de la base des données

Pour bien atteindre les objectifs du projet, nous allons faire recours à un gestionnaire de base des données.

Le sujet de la base des données porte sur : « La gestion de l'information dans la surveillance du volcan Nyiragongo dans le quartier Majengo. »

Les informations ci-dessous ressortent de la base des données :

IV.2.2.1. Objectifs

Cette base des données à pour objectifs de :

· Déterminer les informations collectées;

· Déterminer l'analyse des informations collectées ;

· Déterminer les informations diffusées;

· Déterminer la liste des bénéficiaires ;

· Déterminer différents matériels utilisés dans l'exécution du projet ;

· Déterminer la situation globale de matériels achetés pour l'exécution du projet.

IV.2.2.2. Détermination des tables

Différentes tables dégagées sont les suivantes :

§ Table collecte;

§ Table analyse;

§ Table diffusion;

§ Table matériels;

§ Table communautaire ou bénéficiaire.

IV.2.2.3. Champs ou caractéristiques de chaque table

v Pour la table collecte nous avons :

o Code collecte;

o Matricule collecteur;

o Intituler de la collection;

o Matériel de collecte;

v Pour la table analyse du projet nous avons :

o Code analyse;

o Matricule analyste;

o Code collecte;

o Intitulé de la collection;

v Table diffusion du projet:

o Matricule communicateur;

o Code information;

o Code collecte;

o Code analyse;

o Code communauté;

v Table communauté/bénéficiaire:

o Code communauté;

o Nom;

o Post nom;

o Prénom;

o Adresse;

v Table matériels du projet:

o Code matériel de collecte;

o Désignation;

o Quantité;

o Prix unitaire;

o Prix total;

o Code collecte;

IV.2.2.4. Les champs à valeur unique

ü Pour la table collecte la valeur unique est le code borne ;

ü Pour la table bénéficiaire la valeur unique est le matricule collecteur ;

ü Pour la table analyse la valeur unique est le matricule analyste ;

ü Pour la table diffusion la valeur unique est le matricule communicateur/informateur ;

ü Pour la table communauté la valeur unique est le code communauté ;

ü Pour la table matériel la valeur unique est le code matériel de collecte ;

IV.2.2.5. Relations entre les tables

Figure N 2 : Relations entre les tables de la base des données

Source : base de donnée du projet

IV.2.2.6. Tables

Figure 3. Table analyse

Source : base de donnée du projet

Figure 4. Table communauté

Source : base de donnée du projet

IV.2.2.6. Formulaire

Figure 5. Formulaire analyse

Source: base de donnée du projet

Figure 6. Formulaire diffusion

Source : base de donnée du projet

IV.2 2.7. Etat

Figure 7. Etat materiel de collecte

Source: base de donnée du projet

CONCLUSION GENERALE

Ce travail a porté sur le sujet dénommé : « les connaissances, attitudes et pratiques des ménages de la ville de Goma sur les risqué liés à la proximité du volcan Nyiragongo »

Quatre chapitres ont constitué notre travail dont le premier a porté sur les généralités théoriques sur le sujet de recherche qui a été développé en deux sections entre autre la définition des concepts clés et la revue de la littérature ; le deuxième chapitre a présenté les approches méthodologiques de la recherche qui de même s'est étalé sous deux sections dont la présentation du milieu d'étude et la méthodologie de la recherche ; le chapitre troisième a présenté les résultats de l'étude et qui a été reparti en trois point entre autre : les caractéristiques sociodémographiques des enquêtés, présentation des résultats proprement dits et la discussion des resultants; enfin le dernier chapitre a comporté sur le projet de développement et considération informatique.

Au début de ce travail, nous nous étions fixés les objectifs suivants :

1. Evaluer le niveau de connaissance des ménages du quartier Majengo sur les risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ;

2. Déterminer l'attitude des ménages du quartier Majengo face aux risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ;

3. Déterminer les pratiques liées à la proximité du volcan Nyiragongo par les ménages du quartier Majengo.

Pour mener cette recherche, la question principale suivante a été posée : Quels seraient le niveau de connaissances, les attitudes et les pratiques des ménages du quartier Majengo surles risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ?

A cette question principale, nous avons ressortis trois questions spécifiques suivantes :

· Quel serait le niveau de connaissance des ménages du quartier Majengo sur les risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ?

· Quelle serait l'attitude des ménages du quartier Majengo face aux risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ?

· Quelle serait la pratique des ménages du quartier Majengo faces aux risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ?

Différentes hypothèses ont été émises à ces différentes questions posées entre autre :

Ø Les ménages du quartier Majengo auraient un niveau de connaissance bas sur les risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo.

Ø L'attitude des ménages du quartier Majengo serait neutre face aux risques liés à la proximité du volcan

Ø Les ménages devraient développer une relation avec les scientifiques et les autorités politico administrative, pour une prise de conscience et l'atténuation des risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo.

Pour arriver à vérifier les hypothèses de départ, différentes méthodes ont été utilisées telles que: la méthode descriptive et statistique accompagnées des différentes techniques notamment: la technique écrite et d'interview.

Apres enquête sur le terrain les résultats ci-dessous sont venus confirmés les hypothèses qui ont été émises dès le départ :

v Parmi les sept risques liés à la proximité du volcan dont : la coulée de lave, la projection volcanique, la nuée ardente, le gaz volcanique, les lahars et l'instabilité sur le volcan, seules la nuée ardente, la projection volcanique et le tsunami sont connu par la majorité des ménages, d'où un niveau de connaissance bas des menages du quartier Majengo par rapport aux risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo.

v Mais aussi une attitude neutre des ménages face aux risques liés à la proximité volcan car d'une part les ménages ont une attitude positive et d'autres part une attitude négative d'où une neutralité conformément au tableau N° 21, 22, et 23 ;

v En fin, conformément au tableau N° 24 la pluspart des ménages d'où 31,9% sont absolument insatisfaits ; de même qu'au tableau N°25, 35% des enquêtés sont aussi absolument insatisfait pour ce qu'ils font pour limiter les dommages des risques dans le futur. D'où la neccessité de développer une relation avec les scientifiques et les autorités politico administrative, pour une prise de conscience et l'atténuation des risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo.

Au vu des résultats ci-dessus nous concluons que les hypothèses de départ ont été conforment aux réponses données par les enquêtés sur le terrain c'est-à-dire que les hypothèses ont été confirmée.

C'est ainsi après avoir analysé les résultats trouvés sur le terrain et après avoir étudié le besoin réellement ressenti par la population du quartier Majengo, un projet de développement a été proposé et a porté sur « l'amélioration de la gestion de l'information dans la surveillance du volcan Nyiragongo ». Ce projet a une durée de 12 mois soit du 1er Janvier 2021 au 31 Décembre 2021. Son objectif est de réduir les risques volcanique envu de protéger les ménages contre les pertes et dommages

Au vu de ce qui précède, il apparait que cette étude produit l'essentiel pour pouvoir porter un jugement de valeur sur la problématique de connaissances, attitudes et pratiques des ménages du quartier Majengo sur les riques liés à la proximité du volcan et a atteint entièrement ces objectifs.

Cependant, nous ne pouvons pas prétendre avoir traité de manière définitive tous les aspects inhérents à cette étude. C'est pourquoi nous sollicitons l'indulgence de nos lecteurs pour toute imperfection constatée dans ce travail.

Enfin cette étude constitue une ébauche dans ce domaine et peut servir d'orientation d'autres chercheurs en approfondissant c'est dont nous n'avons pas pu traiter.

BIBLIOGRAPHIE

1. ARTICLES ET OUVRAGES

ALANNA SIMPSON, éruptions volcaniques : un danger à prendre au sérieux, 12 Janvier 2017

Caroline Idoux, le volcan Nyiragongo menace toujours, VOLCANOLOGIE, Futura, 01/01/2019.

Christophe madegleine, l'impressionnante eruption volcanique du dangereux volcan philippin Taal, 2019

Darion DETESCO, surveiller l'activité volcanique en République Démocratique du Congo, 2007

Fabien Nathan, ethnographie des foyers et des quartiers les plus exposés aux aléas physique, 2012

Handicap international, 2009

HENRY GAUDRU, L'homme face aux risques volcaniques, volcanologie. Risque, 26 Mars 2008

J.baxter; eruption du volcan Nyiragongo en 2002 (RDC) : chronology, evidence de la tectonique de plaque et l'impact de lave dans la ville de Goma. 2004. Acte volcanologique, 14, 27-61

Jacques-Marie Bardintzeff, Les sept types de risques volcaniques, 2018

Latrille Ed. subreville G. 1979

Magazine du mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, 2004

Michellier C. (2017). Contribuer à la prevention des risquesd'origine géologique : l'evaluation de la vulnérabilté des populations dans un context de rareté des données. Le cas de Goma et Bukavu (RD Congo).

Observation régional des risques majeurs, 2008

SIPC, 2007, p.4

TARZIEF, H. (1977) An exceptional eruption : Mt Nyiragongo, Janv.10,1977 bullettin de la volcanologie 40,189-200

2. COURS

· CT Jean Claude KASAVUBU, cours d'Informatique et de Gestion, inédit ISIG 2020 ;

· CT KASUKU KALABA Erick, cours de Planification des Projets de développement, inédit, ISIG 2019 ;

· CT OMER KAKULE, cours d'Initiation à la Recherche Scientifique, inédit ISIG 2019,

3. DICTIONNAIRE

· Dictionnaire français ; édition 2017 ; Paris

· Le petit LAROUSSE illustré 2019, 21 rue de mont parnasse 75283 Paris codex 06

4. RAPPORTS

· Rapport du 4eme trimestre 2019 du quartier Majengo ;

5. TFC ET MEMOIRES

o Léo MASSEY, quelle gouvernance des risques majeurs pour une meilleure resilience des territories ? institutt catholique de Paris ; Mémoire de fin de cycle ; Metiers du politique et de la gouvernance 2012

o Soilihi DJAE, stratégie de reduction de risque et vulnérabilité de la population comorienne face aux catastrophes naturelles, TFC, Université de Tuléar à Madagascar, 2013

o Fréderic SAHA, La vulnérabilité aux risques naturels en milieu urbain : cas de la ville de Bamenda, mémoire de fin de cycle, université de Yaoundé I, 2014

6. WEBOGRAPHIE

o http://fr.wikipedia.org/wikipedia/osmose

o https://www.georisques.gouv.fr/dossiers/volcanisme

o http://www.wikipedia.org

o http://fr.m.wikipedia org>wiki>éruption volcanique/fr

o http://volcanisme.explosif.free.fr/generalites.htm

o https://www.unops.org/fr/news-and-stories/stories/unops20-monitoring-volcanoes-in-the-democratic-republic-of-the-congo

o https://www.maxicours.com/se/cours/l-homme-reagit-face-aux-risques-sismiques-et-volcaniques/

o https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/volcanologie-volcanisme-a-z-462/page/6/

o https://www.unops.org/fr/news-and-stories/stories/unops20-monitoring-volcanoes-in-the-democratic-republic-of-the-congo

Table des matières

EPIGRAPHE i

DEDICACE i i

REMERCIEMENTS iii

SIGLES ET ABREVIATIONS iv

RESUME DU TRAVAIL v

0. INTRODUCTION 1

0.1. Problématique 1

0.2. Questions de recherche 5

0.2.1. Question générale 5

0.2.1. Questions spécifiques 5

0.3. Hypothèses 6

0.4. Objectifs de la recherche 6

0.4.1. Objectif global 6

0.4.2. Objectifs spécifiques 6

0.5. Choix et intérêt du sujet 7

0.6. Délimitation spacio temporelle de l'étude 7

0.7. Subdivision du travail 8

CHAPITRE I. GÉNÉRALITÉS SUR LES CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES FACE AUX RISQUES LIES A LA PROXIMITE D'UN VOLCAN 9

I.1. Définitions des concepts clés de l'étude : 9

I.2. Généralités sur le volcanisme 10

I.2.2. Rapport entre les variables d'étude 22

I.3. Conclusion partielle 31

CHAPITRE II. APPROCHES METHODOLOGIQUES 32

II.1. Présentation du quartier Majengo 32

II.1.1. Adresse 32

II.1.2. De la création : Acte de création 32

II.1.3. Situation géographique 32

II.1.4. Aspect politico administratif et démographique 33

II.1.5. Organisation et fonctionnement 35

II.1.6. Aspect environnemental et développement 37

II.1.7. Situation sanitaire 37

II.2. Methodologie de la recherche 38

II.2.1. Population d'étude 38

II.2.2. Echantillonnage 38

ii.2.3. methodes, techniques et outils de collecte des donnees 39

ii.2.4. procedures d'admnistration du questionnaire 40

ii 2.5. saisie et traitement des donnees 41

II.3. Conclusion partielle 41

CHAPITRE III. RESULTATS DE L'ETUDE 42

III.1. Cacteristiques sociodémographiques des enquetés 42

III.2. Presentation des resultats proprement dits 45

A. Connaissance des risques liés à la proximité du volcan 45

B. Attitudes face aux risques liés à la proximité du volcan 48

C. Pratique des enquêtés face aux risques liés à la proximité du volcan 51

CHAPITRE IV. PROJET ET CONSIDERATION INFORMATIQUE 55

IV.1. PROJET DE RÉDUCTION DES RISQUES VOLCANIQUE : AMELIORATION DE LA GESTION DE L'INFORMATION DANS LA SURVEILLANCE DU VOLCAN NYIRAGONGO A MAJENGO 55

IV.1.1. Contexte et justification du projet 55

IV.1.2. Objectifs 56

IV.1.3. Durée et localisation 56

IV.1.4. Nature et cadre juridique 56

IV.1.5. Bénéficiaires et partenaires 56

IV.1.6. Etude du projet 57

IV.1.8. Organisation et fonctionnement 58

IV.1.9. Planification des intrants 59

IV.1.10. Budgétisation du projet 63

IV.1.11. Viabilité du projet 66

IV.1.12. Calendrier d'exécution des activités 66

IV.1.13. Cadre logique 69

IV.2. Consideration informatique 73

IV.2.1. Définition des concepts 73

IV.2.2. Création de la base des données 73

CONCLUSION GENERALE 81

BIBLIOGRAPHIE 84

1. ARTICLES ET OUVRAGES 84

2. COURS 85

3. DICTIONNAIRE 85

4. RAPPORTS 85

5. TFC ET MEMOIRES 85

6. WEBOGRAPHIE 85

QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE 89

QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE

Nous sommes étudiant en troisième année de graduat (G3) en Gestion de développement à l'ISIG. Nous sommes entrain de mener des recherches portant sur : « CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES DE LA POPULATION DE LA VILLE DE GOMA FACE AUX RISQUES LIES A LA PROXIMITE DU VOLCAN NYIRAGONGO ; CAS DU QUARTIER MAJENGO ».

Vu la confiance que nous portons vis-à-vis de votre personnalité et partant de votre hospitalité nous sollicitons votre contribution à ce travail en nous aidant à répondre aux différentes questions ci-dessous. Les données serviront pour des fins scientifiques et nous vous garantissons l'anonymat.

Merci d'avance !!!

I. IDENTIFICATION DE L'ENQUETE

1. Quel est votre sexe ?

Masculin

Féminin

2. Dans quelle tranche d'ages appartenez-vous ?

Moins de 18ans

18 à 25ans

26à 35 ans

36 à 50ans

51 et plus

3. Quel est votre niveau d'instruction ?

Sans niveau

Primaire

Secondaire

Université

4. Quel est votre état civil

Marié(e)

Célibataire

Divorcé(e)

Veuf (veuve)

5. Quel est votre profession ?

Sans emploi

Commerçant

Enseignant

Autres

6. A combien êtes-vous dans votre ménage ?

Seul

2 à 5personnes

6 à 10personnes

11et plus

II. QUESTIONS PROPREMENT DITES

A. Connaissances des risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo

Tableau N°3 : Quel niveau les éléments suivant constituent un risque lié à la proximité du volcan Nyiragongo ?

Niveau

Risques

1. Très bas

2. Bas

3. Moyen

4. Elevé

5. Très élévé

7.

Coulée de lave

 
 
 
 
 

8.

Projection volcanique

 
 
 
 
 

9.

Nuée ardente

 
 
 
 
 

10.

Gaz volcanique

 
 
 
 
 

11.

Lahar ou coulée de boues

 
 
 
 
 

12.

Instabilité sur le volcan

 
 
 
 
 

13.

Tsunami

 
 
 
 
 

B. Attitude face aux risques liés à la proximité du volcan

Tableau N°4 : Quel niveau etes vous d'accord ou non des attitudes suivantes face aux risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ?

Disposition

Proposition

1. Total désaccord

2. Désaccord partiel

3. Indifférent

4. Accord partiel

5. Accord total

14.

Dans ma famille, nous avons peur parce que nous ne savons pas quoi faire faire au moment d'une catastrophe

 
 
 
 
 

15.

En cas de catastrophe, je ne m'inquiète pas, c'est toujours la même chose, rien ne se passe

 
 
 
 
 

16.

Je pense que je suis responsable des dégâts causés par certaines catastrophes

 
 
 
 
 

17.

Souvent les dégâts personnels subis en cas de catastrophe dépendent de mes erreurs

 
 
 
 
 

18.

Je ne tiens pas à faire ou à participer à des plans d'urgence, car rien ne se passe

 
 
 
 
 

C. Pratiques vis à vis des risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo

Tableau N°5 : Quel niveau êtes-vous satisfait(e) des pratiques face aux risques liés à la proximité du volcan Nyiragongo ?

Disposition

Proposition

Absolument insatisfait(e)

Plutôt insatisfait(e)

Ni satisafait(e) ni insatisfait(e)

Plutôt satisfait(e)

Absolument satisfait(e)

1.

Les exercices de simulation dans le quartier

 
 
 
 
 

2.

Ce que vous faites pour limiter les dommages des risques dans le futur

 
 
 
 
 

* 1 https://www.rts.ch/decouverte/sciences-et-environnement/terre-et-espace/9619356-quel-est-l-interet-que-presente-l-etude-d-un-volcan-.html

* 2 Pierre Barthélémy, les dangers liés aux volcans sont sous-estimés (entretien avec Jean Christophe Komorowski), 19avril 2015.

* 3 Idem

* 4 Idem

* 5 https://www.maxicours.com/se/cours/l-homme-reagit-face-aux-risques-sismiques-et-volcaniques/

* 6 https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/volcanologie-volcanisme-a-z-462/page/6/

* 7  ALANNA SIMPSON, éruptions volcaniques : un danger à prendre au sérieux, 12 Janvier 2017

* 8 Idem

* 9 Idem

* 10 Caroline Idoux, le volcan Nyiragongo menace toujours, VOLCANOLOGIE, Futura, 01/01/2019.

* 11 https://www.unops.org/fr/news-and-stories/stories/unops20-monitoring-volcanoes-in-the-democratic-republic-of-the-congo

* 12 Idem

* 13 HENRY GAUDRU, L'homme face aux risques volcaniques, volcanologie. Risque, 26 Mars 2008

* 14 Dictionnaire français ; édition 2017 ; Paris

* 15 Idem

* 16 https://www.georisques.gouv.fr/dossiers/volcanisme

* 17 Handicap international, 2009

* 18 Idem

* 19 Idem

* 20 Observation régional des risques majeurs, 2008

* 21 Dictionnaire français ; edition 2017 ; Paris

* 22 Dictionnaire français ; edition 2017 ; Paris

* 23 www.wikipedia.com

* 24 https://www.georisques.gouv.fr/dossiers/volcanisme

* 25 http://fr.m.wikipedia org>wiki>éruption volcanique/

* 26 http://volcanisme.explosif.free.fr/generalites.htm)

* 27 http://volcanisme.explosif.free.fr/generalites.htm

* 28 https://www.georisques.gouv.fr/dossiers/volcanisme

* 29 https://www.georisques.gouv.fr/dossiers/volcanisme

* 30 http://volcanisme.explosif.free.fr/generalites.htm

* 31 Idem

* 32 http://volcanisme.explosif.free.fr/generalites.htm

* 33 http://volcanisme.explosif.free.fr/generalites.htm

* 34 http://volcanisme.explosif.free.fr/generalites.htm

* 35 http://volcanisme.explosif.free.fr/generalites.htm)

* 36 Idem

* 37 Jacques-Marie Bardintzeff, Les sept types de risques volcaniques, 2018

* 38 Idem

* 39 Ibidem

* 40 Ibidem

* 41 Jacques-Marie Bardintzeff, Les sept types de risques volcaniques, 2018

* 42 Idem

* 43 Ibidem

* 44 Tedesco et al, 2007

* 45 Michellier, 2017

* 46 Tazieff,1977

* 47 http://volcanisme.explosif.free.fr/risques.htm

* 48 Défendue par Franck LAVIGNE

* 49 Baxter et al., 2002

* 50 Tedesco et al., 2007

* 51 Latrille, 1979

* 52 Idem

* 53 http://www.wikipedia.org

* 54 Défendu par Christophe Magdelaine

* 55 Idem

* 56 Idem

* 57 Alkire, 2002

* 58 Idem

* 59 Ibidem

* 60 Ibidem

* 61 Fabien Nathan, ethnographie des foyers et des quartiers les plus exposés aux aléas physique, 2012

* 62 Idem

* 63 Ibidem

* 64 Ibidem

* 65 Magazine du mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, 2004

* 66 SIPC, 2007, p.4

* 67 Fabien Nathan, ethnographie des foyers et des quartiers les plus exposés aux aléas physique, 2012

* 68 Idem

* 69 Ibidem

* 70 Rapport quatrième trimestre du quartier Majengo

* 71 Omer KAKULE, cours d'initiation à la recherche scientifique inédit 2017

* 72 Omer KAKULE, cours d'initiation à la recherche scientifique inédit 2017

* 73 Idem






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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard