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Aspect épidémiologique chez les enfants de 0 à  5 ans , cas observés au centre hospitalier Muungano la résurrection


par Epili Merci Bifomo Epili
Université du Kivu /Goma - Diplôme de graduat 2019
  

Disponible en mode multipage

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ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE DU KIVU

UNIKIVU

FACULTEDE MEDECINE

Aspects Epidémiologique de la fièvre Typhoïde chez les enfants de 0-5 ans, Cas observé au CENTRE HOSPITALIER MUUNGANO LA RESURECTION en date du 1er Janvier 2019 au 31 Décembre 2019

Par : MERCI BIFOMO EPILI

Travail de fin de cycle présenté en vue de l'obtention du diplôme de Gradué en Sciences Biomédicales.

Encadreur : Dr LEVI'S KITUMAINI

ANNEE ACADEMIQUE : 2019-2020

EPIGRAPHE

« L'homme n'est pas, mais l'homme devient, donc l'homme est un être en devenir »

Heideger

DÉDICACE

À ma très chère famille.

Je dédie ce travail

Merci BIFOMO EPILI

REMERCIEMENTS

Le succès de ce travail est plus une grâce de Dieu que le résultat de notre effort.

Nous serions ingrat de ne pas remercier ceux-là qui d'une manière ou d'une autre ont contribués à la réussite du présent travail.

Nos vifs et sincères remerciements s'adressent tout d'abord au Dr KITUMAINI LEVIS qui dépit de ses multiples préoccupations a bien voulu dirigé avec compétence et dévouement ce travail, qu'il trouve ici l'expression de profonde gratitude.

Nos remerciements vont à tous les membres de la famille BIFOMO : EVOLOKO EVALE, EPILI CHAMUTIMA, M' MEKWA MUSA, MAURICE BIFOMO, NJALABATO BENJAMIN, EPILI BIFOMO, MUSA BIFOMO, ALINOTI KWIBE, BAHATI BIFOMO, pour leurs témoigner mon attachement, que chacun et tous trouvent ici l'expression de ma sincère gratitude pour le soutien moral et matériel que trouve au près d'eux.

Merci BIFOMO EPILI

SIGLES ET ABREVIATIONS

Ac : Anticorps

Ag : Antigène

CHMR : Centre Hospitalier Muungano la Résurrection

CIVD : Coagulation intravasculaire disséminée

D.N : Directeur de Nursing

Dr : Docteur

F.T : Fièvre typhoïde

FT : Fièvre Typhoïde

G.E : Goutte Épaisse

I.T : Infirmier Titulaire

Kg : Kilogramme

O.M.S : Organisation mondiale de la santé

Ode : Méthode

RDC : République Démocratique du Congo

Z : Enfant

RESUME

Notre travail a porté sur les aspects épidémiologiques de la fièvre typhoïde chez les enfants de 0-5 ans, cas observé au centre Hospitalier Muungano la résurrection en date du 1 Janvier au 31 Décembre 2019.

Ce travail a eu comme objectifs spécifiques de déterminer la fréquence de la fièvre typhoïde au centre hospitalier MUUNGANO LA RESURECTION décide les manifestations cliniques en cas de fièvre typhoïde, déterminé la prise en charge en cas de fièvre typhoïde et déterminer l'évolution des enfants.

Pour y arriver, nous avons effectué une étude et descriptive, rétrospective basée sur l'analyse d'documentaire et la méthode quantitative basée sur l'approche statistique portant sur 64 cas.

Après récolte et analyse des données, nous avons trouvé que la fréquence de la fièvre typhoïde au CHMR était de 17,52% dans les services de pédiatrie et médecine interne par rapport aux autres pathologies ; elle touche plus le sexe féminin que le sexe masculin (64,62% contre 35,38%), affecte plus le sujet jeune d'âge entre 16-25 ans à 29,23%, les patients proviennent plus de NGANGI III (24,62% des cas) ; les patients venaient avec les manifestation cliniques fièvre associée à d'autres symptômes comme le céphalée à 32,31%, diarrhée à 20%..... la FT est souvent associée au paludisme (79,85% de des cas) ; comme examen en faisant surtout Widal-GE Coproculture à 66,15% ; les patients recevaient soit Ciprofloxacine, métronidazole, Paracetamol (66,15%) ; soit Cetriaxone, paracétamol, vitamine B6, artésunate (26,15%) et les patients faisaient généralement entre 0-3 jours d'hospitalisation (76,92) et sortaient guéris de l'hôpital (95,38%).

En conclusion, la FT est une pathologie fréquente, cependant elle peut être prévenue par un respect des règles d'hygiènes et un assainissement du milieu.

Notes clés : Épidémiologique, clinique, thérapeutique, fièvre, fièvre typhoïde.

INTRODUCTION La Fièvre due à la salmonella est un problème de santé publique à l'échelle mondiale. Elle est responsable d'une morbi-mortalité considérable dans les pays en voie de développement, mais aussi d'une mortalité non négligeable dans les pays développés.

1. Problématique

A l'heure actuelle, les maladies infectieuses et parasitaires restent un problème de santé publique et communautaire que doivent faire face des populations de pays à faible revenu dans lesquelles se situe la RDC. Dans les groupes de ces pathologies se retrouvent les maladies telles que la Fièvre Typhoïde et Paratyphoïde, faisant hygiène individuelle et communautaire.

La fièvre typhoïde, aussi connue sous le nom de fièvre entérique, est une infection bactérienne gastro-intestinale qui a eu un effet préjudiciable persistant sur l'homme. La bactérie de la typhoïde est de la famille des entérobactéries et de la souche des salmonelles. Ces bacilles gramme négatifs, anaérobie facultatifs ont également flagellées, mobiles et non formateurs de spores. Bien que cet organisme ne comporte pas d'exotoxines capables de promouvoir la maladie, il est fortement antigénique et provoque une réaction inflammatoire tissulaire intense.

a. Question de recherche

Vu la problématique que pose la fièvre typhoïde au niveau international, en Afrique, en RDC, au Nord-Kivu, et surtout dans la ville de Goma ; nous nous sommes posés de questions suivantes :

· Quels sont les aspects épidémiocliniques et thérapeutiques de la fièvre typhoïde dans la ville de Goma ?

· Quelle et la fréquence de la fièvre typhoïde au centre hospitalier MUUNGANO LA RESURRECTION ?

· Quel est le sexe le plus concerne par la fièvre typhoïde au CHMR ?

· Quelle est la tranche d'âge la plus concerne au CHMR ?

· Quel est le milieu le plus touche au CHMR ?

b. Hypothèse

En rapport avec notre étude portant sur l'aspect épidémiologique de la fièvre typhoïde, nous avons émis différentes hypothèses :

· La fréquence de la fièvre typhoïde est élevée au CHMR

· Les patients de sexe masculin sont les plus atteint par la fièvre typhoïde au CHMR

· Les adolescents et les adultes jeunes sont le plus touchés au CHMR

· Tous les malades hospitalisés pour la fièvre typhoïde ont un pronostic favorable.

2. Objectifs

· Objectif général

L'objectif général de participer à la réduction de la morbi-mortalité due aux salmonelloses dans la population de la ville de GOMA et aux environs.

· Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques ci-après ont été choisis comme stratégie pour atteindre l'objectif général :

Ø Explique l'épidémiologie des salmonelloses ;

Ø Donner étiologie ;

Ø Décrire leur physiopathologie ;

Ø Reconnaitre leur symptomatologie ;

3. Choix et intérêt du sujet

a. Choix du sujet

Les stages et visites de malades que nous avons effectués dans les différents centres médicaux en tissant des aptitudes nécessaires pour notre futur métier, nous ont appris beaucoup de choses.

En effet, notre oeil d'observateur partout où nous sommes passés, a retenu le cas de la salmonellose qui torde sérieusement la population. Le présent travail est indispensable parce qu'il nous permet de sensibiliser la population à la prévention de la salmonellose dans leurs foyers et partout.

b. Intérêt du sujet

L'intérêt du sujet consiste à éveiller la conscience des médecins et professionnels de santé en général sur la morbi-mortalité épidémie-clinique liée à la Fièvre Typhoïde dans la population.

c. Délimitationdusujet

Au cours de notre sujet traité, nous avons bien voulu déterminer l'Aspect Épidémiologique de la Fièvre Typhoïde, à l'hôpital militaire provincial du NORD-KIVU du 1erJanvier au 31 Décembre 2019.CHAPITRE PREMIER : LES GENERALITES SUR LA FIEVRE TYPHOIDE

I.1. DEFINITION

La Fièvre Typhoïde ou Typhus abdominal test une maladie toxi-infectieuse aigue causée par une bactérie : Salmonella Enterica Typhus ou Paratyphus A, B, C ; la Salmonella Enterica Typhus est encore appelée bacille d'Eberth.

Ce bacille transmis par des laits, de l'eau ou de la nourriture solide contaminés par les fèces des victimes ou par des porteurs sains c'est-à-dire des personnes qui portent les bacilles typhiques sans que leur santé en soit altérée.

I.2. ETIOLOGIE

La fièvre typhoïde est une maladie spécifiquement humaine dont la transmission est oro-fécale. Sa fréquence est donc étroitement liée au niveau d'hygiène de l'eau et de l'alimentation. Elle est une maladie d'origine bactérienne de type Salmonella Typhus et Paratyphus ; qui sont des bacilles à gram négatif ayant trois antigènes qui se répartissent en deux groupes :

a. Premier groupe d'antigènes

Ce groupe contient deux antigènes qui sont des antigènes somatiques : Ag-O qui est en profondeur du corps et vi à sa surface ; il a un grand pouvoir pathogène et vaccinant qui est l'endotoxine (1).

b. Deuxième groupe d'antigènes

Ce deuxième groupe est constitué seulement d'un antigène flagellaire qu'est Ag-H.

I.3. EPIDEMIOLOGIE

D'après l'OMS, le nombre de patients atteints dans le monde serait compris entre 16 et 33 millions de personnes avec plus de 200 000 décès annuellement par la Fièvre Typhoïde. En 2 000, on estime le nombre de malades à peu près de 21millions de personnes dont 216 000 vont décédés.

La Fièvre Typhoïde peut se présenter soit sous forme d'épidémies qui surviennent surtout en saison et soit sais sporadique. La contamination se fait par ingestion de bacilles éliminés par un porteur de germes malades ou apparemment sain : pendant toute la maladie, le typhique (personne atteint) élimine des bacilles dans ses matières fécales à partir de ses lésions intestinales ou biliaires, ainsi que dans ses urines et ses vomissements.

Cette élimination se poursuit souvent pendant la convalescence ; les sujets guéris continuent à être porteurs de germes trois à quatre semaines après la défervescence. Cette durée d'élimination peut être beaucoup plus longue du fait de persistance des germes dans la vésicule biliaire, où ils trouvent un véritable milieu de culture, certains sujets deviennent ainsi de porteurs chronique.

En outre, des individus qui ont été en contact avec des typhiques peuvent avoir présenté des infections cliniquement inapparentes, mais n'en éliminant pas moins des germes virulents dans leurs selles : ce sont des porteur sains, qui ont le plus souvent une séro-réaction positive.

I.3.1. Mode de transmission

Le mode de transmission de salmonellose peut donc être en phases qui sont :

· Phase directe ou l'homme à l'homme

· Phase indirecte

1° : Phase directe

Cette phase est possible que l'homme à l'homme ,cela se fait par transmission manu portée c'est -à-dire des mains sales des personnes qui manipulent des aliments par exemple chez les cuisiniers, serveurs de bar ; les mains souillées par des matières fécales lors du grand besoin et des ongles des personnes regorgent des germes qui contaminent les personnes ; et aussi chez les infirmiers donnant des soins à un Typhique peuvent s'infecter les mains au contact des déjections bacillifères et transporter les germes sur les aliments qu'elles consomment.

2° : Phase indirecte

a. Rôle de l'eau

Le rôle de l'eau dans la transmission est soupçonné depuis longtemps, a été gravée par l'observation d'épidémies survenant dans de petites localités : l'éclosion soudaine de plusieurs cas dans une population qui s'approvisionne à une même source, la souillure fécale de l'eau affirmée par sa richesse en colibacilles

b. La souillure du lait ou fromage

Par une eau de lavage polluée au la contamination par un porteur de germes sain est fréquente.

c. Les légumes

Les plantes légumineuses cultivées sur des terrains où l'on a pratiqué l'épandage et consommés crus sont beaucoup moins souvent en cause du fait de courte vitalité du bacille d'Eberth sur le sol.

d. Coquillages

Chez les coquillages se développant dans des eaux polluées ou engraissées dans des eaux souillées par déjections humaines constituent une source très importante de Fièvres Typhoïdes : ces formes, presque toujours dues aux bacilles de salmonella sont souvent graves et évoluant en deux étapes :

L'une, gastroentérite due à des germes divers (colibacilles et anaérobies) ; et l'autre, dothiénenterie...

e. Les mouches

Elles peuvent souiller leurs trompes et pattes, et transporter à distance des produits bacillifères.

I.3.2. Les matériels contaminés

On peut citer quelques matériels qui peuvent être contaminants, qui sont :

Ø Selles ;

Ø Vomiques ;

Ø Crachats ;

Ø Urines

I.3.3. Facteurs favorisants des épidémies

1°. Hygiène collective ou publique et individuelle déficiente.

La déficience de l'hygiène publique et individuelle consiste à ne pas se laver les mains avant le repas ou après avoir été au grand besoin ; exposer les aliments à l'air libre sans couvrir ces aliments , avoir des fosses septiques bouchées ou mal entretenues. Le manque d'eau peut favoriser la déficience d'hygiène publique et individuelle. Cette insuffisance des toilettes ou en mouvais états conduit à une déficience.

2°. Autres facteurs

Les grandes concentrations humaines, ceci peut se traduire par des : Internats où les effectifs des individus sont élevés ; casernes et prison (garnison) ; et d'autre structures dans les quelles, il y a étroitesses relations ; aussi la promiscuité.

I.4. ANATOMIE PATHOLOGIE

Les lésions atteignent la deuxième moitié de l'intestin grêle et prédominent de l'iléon, au voisinage de la valvule de Bauhin ; le caecum n'est atteint que dans un tiens des cas et le reste du colon est le plus souvent indemne.

La tuméfaction des plaques de payer et des follicules clos constitue le 1er stade lésionnel et les follicules clos se présentent comme de petits points saillants.

Vers le dixième jour, la nécrose des plaques de payer et des follicules aboutit à des ulcérations elliptiques, à grand axe parallèle à celui de l'intestin à bords irréguliers ; non décollés ; elles peuvent être profondes et intéresser la couche musculaire, de sorte que le fond n'est formé que par le péritoine : ce processus pourra évidement entrainer des hémorragies ou des perforations.

Le gros intestin lorsqu'il est touché, présente des lésions analogues, mais atones et ayant peu de tendance à se cicatriser. Les ganglions mésentériques sont tuméfiés très précocement : leur taille varie entre celle d'un pois et celle d'un oeuf de pigeon. La rate pèse de 300 à 600 grammes, de couleur violacée, friable, elle est le siège d'une congestion intense avec hypertrophie des corpuscules de Malpighi. Le foie est hypertrophié, pâle, jaunâtre, parsemé de quelques ecchymoses ; les espaces portes sont infiltrées de leucocytes, et on peut voir des nodules infectieux, véritable micro-abcès où l'on trouve parfois des bacilles.

I.5.1. Période initiale ou incubatrice

L'incubation dure en moyenne 15jours, mais peut durer jusqu'à 4 semaines ; 40 jours dans un cas d'infection de labo. Elle est marquée par la pénétration des germes par la voie buccale, le passage des germes dans l'oesophage, l'estomac pour atteindre l'iléon terminal. Dans l'estomac, une partie des germes survivent à l'action du suc gastrique et lorsque la dose infectieuse est importante. Les germes traversent l'iléo sans lésion et atteignent les ganglions mésentériques, les plaques de payer, le canal thoracique, les germes provoquent une adénite et une tuméfaction des plaques de payer

I.5.2. Période septique ou d'invasion Elle est appelée 1ersepténaire et comprend la dissémination qui se fait via la circulation sanguine et l'hépato splénomégalie qui dure environ 7 à 8 jours de la voie lymphatique passe dans le courant sanguin et conduit l'envahissement du corps par les germes et l'endotoxine (foie, rate) , les malades se plaignent de lassitude , de courbatures et d'emblée , d'une insomnie qui constitue un signe important ; de céphaléespersistantes , inhabituelles , avec des vertiges et une élévation progressive de la température avec , déjà ,une légère dissociation du pouls , des troubles digestifs : anorexie , pesanteurgastrique , nausée ou vomissements et souvent de constipation, d'épistaxis, isolées ourépétées ou de ménorragies.

I.5.3. Période bilio-colique

Celle-ci appelée aussi deuxième et troisième septénaire, où les germes arrivés au foie, s'éliminent par la bile après s'être multiplié dans la vésicule biliaire et la période dure 14 à 15 jours.

L'évolution peut se faire vers l'état du porteur avec l'élimination régulière des germes vers l'intestin ; de ensuite la toxine libérée par les germes est responsable de plusieurs manifestations cliniques qui sont les suivantes : Au niveau du système nerveux central : on aura atteinte du noyau neuro végétatif diencéphalique qui expliquera l'apathie, le tuphos, la dissociation pouls et température ;

Au niveau de l'intestin : la toxine est responsable d'hémorragies digestives, les perforations sont dues à l'action de la toxine sur les plaques de payer. La toxine et les médiateurs libérés sont à la base du choc, l'imprégnation de moelle osseuse et la perturbation de température, du pouls et de la tension artérielle.

I.6. SYPTOMATOLOGIE

On remarque que :

I.6.1. Pendant la période du 1er septénaire Habituellement la fièvre typhoïde après une incubation de 15 jours en moyenne débute insidieusement par l'apparition de : la température progressivement croissante pour atteindre 39° à 40°C au bout d'une semaine c.-à-d. on constatera une à trois semaines après la contamination survient une fièvre continue accompagnée de maux de tête , d'anorexie , d'abattement (« tuphos » torpeur en grec) ; des douleurs abdominales avec diarrhée ou constipation des coliques , des imprégnations embarrassantes au niveau de l'abdomen et ensuite parfois d'épistaxis. L'examen clinique retrouve une splénomégalie et une fosse iliaque droite gargouillant et sensible.

I.6.2. Pendant la période du 2e et 3e septénaire au d'état

Elle s'installe après une semaine de phase d'invasion. C'est une période où apparaissent des complications, la température est maintenue toujours en plateau qui est autour de 40°C, le pouls est dissocié le plus souvent, des céphalées très intenses et de tuphos accentué et une diarrhée est souvent présente, parfois remplacée par une constipation. L'examen clinique retrouve : Un ventre douloureux, la présence inconstante d'une splénomégalie. Les taches rosées lenticulaire (singe de grande certitude) sont rares. Il s'agit des macules, difficiles à voir sur peau noire.

I.6.3. Pendant la période du 4e et 5e septénaire

Au cours de cette période, on aura une température progressivement décroissante qui est une lyse thermique totale, des autres manifestations, des asthénies disparaissent très lentement après guérison.

I.7. LES COMPLICATIONS

Elles peuvent parfois être révélatrices de la maladie, mais le plus souvent elles surviennent à la 3e semaine de la maladie. Les complications surviennent entre la 2e et le 3e septénaire qui s'expliquent par l'action de la toxine et du sepsis.

I.7.1. Les complications digestives

Les complications digestives sont les suivantes :

Ø Hémorragies digestives

Ø Perforations intestinales

I.7.2. Les complications hépatovésiculaires

Elles sont liées à la prolifération bactérienne. Une hépatite est présente dans 10 % des cas, mais sauvent peu grave. Les abcès hépatiques sont plus rares et se développent en l'absence d'antibiothérapie. Les cholécystites dans 0,5 à 2% des cas compliquent ou révèlent souvent une lithiase vésiculaire. Elles peuvent être sources de rechute ou de portage chronique.

I.7.3. Les complications cardio-vasculaires

Les complications cardio-vasculaires sont les suivantes :

Ø La myocardite

Ø La péricardite

Ø L'artérite

Ø Phlébite

Ø État de choc : Il est révélé par une chute tensionnelle et une accélération du pouls devenant filant, est une urgence vitale. Il est secondaire à la libération massive d'endotoxines, en particulier au début du traitement antibiotique ou parfois à d'autres complications.

I.7.4. Les complications nerveuses

Les complications nerveuses sont les suivantes :

Ø Encéphalite typhique

Ø Syndrome méningé

Ø Manifestations médullaires et névritiques

Ø les complications oculaires et oolitiques

I.7.5. Les complications urinaires

Les complications urinaires sont les Néphrites

I.7.6. Les complications cutanées

Ces complications apparaissent vers le troisième septénaire. Les suppurations cutanées et sous cutanées.

I.7.7. Séquelles

Les séquelles sont surtout hépatobiliaires et nerveuses.

I.7.8. Autres complications

Parmi elles, on cite :

Ø L'insuffisance rénale ;

Ø État de portage chronique asymptomatique ;

Ø Avortement de la grossesse au premier trimestre ;

Ø Méningite chez les enfants immunodéprimés ;

Ø Rechute 1 à 2 semaines post - traitement ;

Ø Ostéite à salmonella ;

Ø CIVD : coagulation intra vasculaire disséminée ;

Ø Bronchopneumonie ;

I.8. LES DIAGNOSTICS

I.8.1. Diagnostic de présomption

La fièvre typhoïde en présence d'un tableau fait de :

v Fièvre ;

v Céphalées ;

v Asthénie ;

v Épistaxis ;

v Troubles digestifs ;

v Tuphos ;

v Dissociation pouls température ;

v Hépato-splénomégalie etc.

I.8.2. Diagnostic d'orientation

Au cours de ce diagnostic, on procédera de la manière suivant :

Ø Hémogramme

Ø Widal-Felix

I.8.3. Diagnostic de certitude

Quand il est réalisable, et repose sur :

Ø Hémoculture

Ø Coproculture

Ø Biblio culture

Ø Uroculture

Ø Culture des vomiques et crachats

I.8.4. Diagnostic différentiel

Au cours de ce diagnostic, on notera les aspects suivants :

v Malaria ;

v Sepsis ;

v Angiocholite ;

v Tuberculose ;

v Shigellose ;

v Salmonellose non typhique ;

v Amibiase colo-hépatite ;

I.9. TRAITEMENTS PREVENTIFS

1°. Hygiène personnelle et collective

Il faut :

v Entretenir correctement les toilettes ;

v Laver correctement les mains avant le repas (surtout si on mange à main), avant de manipuler les aliments et après avoir été à la toilette ;

v Couper les angles à raz

v Bouillir l'eau de boisson ou la désinfecter à l'aide de l'eau de javel

v Éviter des aliments exposés aux mouches ou aux crachats dans les marchés ou à domicile ;

v Éviter de manger des denrées alimentaires crues et mal-nettoyés ou mal conservés ou encore non chauffés avant d'être servis à table.

2°. Vaccination

Il existe des vaccins contre la Fièvre Typhoïde qui offrent une protection d'environ 70% pendant 2 à 4 ans. La durée de la protection dépend du vaccin utilisé. Même les personnes vaccinées doivent suivre les consignes d'hygiène alimentaire énumérées ci-dessus.

Cette vaccination est utilisée sur tout par les armées, les personnels de la santé, les laborantins et des voyageurs en provenance de pays occidentaux.

I.10  TRAITEMENT CURATIF

Pour le traitement curatif on fait recours aux antibiotiques :

ü Les quinolones : les fluoro quinolones étaient les antibiotiques de choix pour le traitement empirique dans les années 1990, aux posologies usuelles pour une durée de 7jours. Par exemple l'ofloxacine 200mgx2 pendant 7jours.

ü Les céphalosporines : Les céphalosporines de troisième génération injectable ont été proposées en alternative.

ü Azithromycine : L'azithromycine, bien que peu efficace in vitro, est assortie de concentration intra cellulaire élevée, ce qui explique probablement son activité in vivo.

I.11 : TRAITEMENT ADJUVANT

Pour le traitement adjuvant en cas :

ü D'hypo perfusion : on fait le remplissage vasculaire avec sérum physiologique, sérum glucose et ringer lactate

ü D'hémorragies : on peut faire la transfusion sanguine

ü Des perforations : on peut faire la chirurgie.

I.12 : TRAITEMENT DES PORTEURS CHRONIQUES

Un portage prolongé peut faire discuter une antibiothérapie. Il a été démontré que la ciprofloxacine (750mg, 2 fois par jour pendant 28jours) permet une éradication du portage dans 80 % des cas. En outre, une cholécystectomie peut proposer en cas de lithiase biliaire.

CHAPITRE II MATERIELS ET METHODES

II.1 CADRE D'ETUDE

II.1.1 DENOMINATION ET SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le centre dans lequel nous avons effectué nos recherches est dénommé centre hospitalier MUUNGANO LA RESURECTION, CMMR en sigle.

Le centre hospitalier MUNGANO LA RESURECTION se situe en RDC dans la province du Nord-Kivu, ville de Goma, Commune de KARISIMBI, Quartier KATOYI, Avenue de Technicien N°17.

Il est limité par :

- Au Nord par l'aire de Santé KIZIBA

- Au Sud par la route Goma SAKE

- À l'Est par l'aire de santé Albert Bertel

- À l'Ouest par l'air de santé NDOSHO

Le centre hospitalier MUUNGANO LA RESURECTION regorge une aire qui dessert une population de plus de 41391 habitants et compte 15 avenues ci-après :

BUKOLWA, TECHNICIENS, BIBUKWE, KILIMANDJARO, MAKENGELE, NDOWA, MUHAVURA, RWISOMA, VITSHUMBI I et II, VISOKE, ZIZI.

3.1.2 HISTORIQUE

Le centre hospitalier MUUNGANO LA RESURECTION est une sous branche de la grande dénomination (ASSOCIATON MUUNGANO Solidarité) AMS en sigle qui est l'oeuvre de l'Église catholique du diocèse de Goma dont les origines lointaines sont agencées de la manière suivante :

- En 1990, une première assemblée de Caritas est tenue pour une mise en place de l'orientation d'un programme d'activité pour chaque quartier ;

- De 1980 à 1983 c'est une période triomphale qui était caractérisée par plusieurs réalisations notamment :

I. L'aménagement des activités

II. L'évacuation des immondices et la lutte contre le choléra.

La construction des bornes fontaines. Ces réalisations ont été suivies par un programme de quartier de développement socio-sanitaire et il y en a une sensibilisation de la population de GOMA pour une éventuelle participation aux travaux communautaires.

- En 1984, la maison Caritas paroisse a été ouverte, elle proposait un travail aux personnes en situation particulièrement vulnérable, elle a ouvert un dépôt des produits BRALIMA, une Cantine et un centre de formation pour les femmes.

- En 1985, le centre nutritionnel appelé « NYUMBA YA WATOTO » fut créé pour mettre fin à ce fléau et des centres de santé périphériques, y compris MUDJA et KANYARUCHINYA.

- L'année 1991 marque une année décisive dans la vie de l'AMS tel que publié en date du 19/12/1991,

- Deux ans plus tard, c'est-à-dire en 1993, la structure procéda à la conscientisation de la population de Goma pour la paix entre différentes ethnies en diocèse de Goma suite à la guerre de MASISI et NTOTO ; ils ont également fait un secours en fléau des réfugiés rwandais et déplacé de MASISI.

- L'année 1995, il y a une création de MUUNGANO VICOMERE en Italie qui est parmi les bailleurs de fonds du centre Nutritionnel MUUNGANO.

- De l'année 1997, agrément du dispensaire MUUNGANO Solidarité et le centre nutritionnel à côté du centre pour les handicapés Physiques.

L'année 2002, le 17/01, le centre MUUNGANO connait une chute suite à l'éruption volcanique de NYIRAGONGO qui englouti fortement une partie de la ville de Goma, le centre MUUNGANO LA RESURECTION n'a pas été épargné, il était complètement détruit par les laves.

À partir de cette destruction, il est assez des personnes déplacées et leurs familles et la malnutrition s'accentua de plus en plus, les responsable jugèrent mieux de déplacer ce centre nutritionnel et d'aller l'implanter à NYABUSHONGO dans le Quartier Katoyi, Av. des Techniciens où il servira la majorité de la population victime de malnutrition.

Dès ce moment-là, le centre nutritionnel continuera son évolution, voyant cet accroissement rapide du centre et qui dans l'avenir, il constata le risque à l'avenir, qu'il sera difficile de gérer cette catastrophe, alors les idées surgissaient par-ci par-là, suivis des multiples conseils pour changer le centre nutritionnel en centre médical.

Fonctionnant avec tous les services possibles d'un centre médical tel que : la pharmacie, le laboratoire, la pédiatrie, la médecine interne, la pédiatrie, la gynéco-obstétrique et depuis cette date ce centre de nutrition change d'appellation et devient centre MUUNGANO LA RESURECTION (CMMR) qui fut confié à la responsabilité des soeurs missionnaires de la résurrection.

Vu que son fonctionnement est évolution prenaient la vitesse de croisière, les soeurs prenaient la vitesse ne tolèrent pas de songer à une salle d'opération pour intervention en cas d'urgence. En Novembre 2009, le centre MUUNGANO LA RESURECTION suite au bon fonctionnement de la salle d'opération devient CHMR actuellement il compte 36 agents 3 Médecins et le centre nutritionnel est toujours fonctionnel et intégré parmi les services.

2.1.3 Objectifs

L'objectif général est que CHMR, vise le développement intégral de l'homme en lui administrant les soins de santé primaire de qualité.

Les objectifs spécifiques sont :

- Administrer les soins curatifs aux malades déclarés : éduquer et sensibiliser la population en matière sanitaire ;

- Administrer les soins préventifs en octroyant des vaccins aux enfants et aux femmes enceintes ;

- Apporter un soutien aux plus déminés et relever leur niveau de vie ;

- Prendre en charge les cas d'enfants mal nourris.





2.1.4 RESOSURCES HUMAINES

Tableau N°II les Ressources humaines du CHMR

PERSONNEL

NIVEAU

EFFECTIF

Gestionnaire

A0

1

Médecin généraliste

A0

3

Directrice de Nursing

A1

1

Comptable

A1

1

Infirmier

A1, A1 et A3

15

Laboratoire

A1

3

Chauffeur

-

1

Réceptionniste

D6

1

Cuisinier

-

2

Aide accoucheuses

-

3

Sentinelle

-

3

Filles de Salle et garçon

-

3

CAISSIERE

D6

1

TOTAL

 

34

2.1.5 DIFFICULTES DE L'INSTITUTION

Dans la réalisation de ses activités et malgré les efforts fournis de part et d'autres le centre se heurte à des énormes difficultés. Nous ne pourrons pas citer les toutes, mais nous allons citer quelques :

1. La fréquentation accrue des indigents, enfants malnutris et enfants malnutris et enfants particulièrement en situation difficile.

2. Insuffisance des moyens pour répondre aux besoins nécessaires de la structure.

2.1.6 ORGANIGRAMME

ZCZS

CARITAS

BDOM

Gestionnaire CHMR

Caisse

Service médical

Comptabilité

Réception

Médecin inter

Bloc opératoire

Pédiatrie

Kinésithérapie

Laboratoire

Gynéco-obsté

Imagerie

Pharmacie

Chirurgie

Médecine homme

Médecine femme

Pédiatrie nutritionnel

PMI

Pédiatrie générale

Maternité

Homme

Femme

3.4 ECHANTILLONNAGE ET TAILLE DE L'ECHANTILLON

Notre échantillon concerne les patients avec fièvre typhoïde hospitalisé dans les services de médecine interne et de pédiatrie durant notre période d'étude.

Nous avons trouvé 65 patients concernés par la FT c'est donc ça ce qui constitue notre échantillon. Notre technique d'échantillonnage est exhaustive.

3.5 CRITERES DE SELECTION

CRITERES D'INCLUSION

Tous les cas de FT diagnostique hospitalisés en médecine interne et pédiatrie pendant notre période d'étude avec dossiers et fiches en ordre on fait partie de notre étude.

CRITERE D'EXCUSION

Nous avons exclu de notre étude :

a) Tout cas hospitalisé pour autres pathologies ;

b) Tout cas hospitalisé pour fièvre typhoïde ; possédant un dossier incomplet (par exemple des dossiers sans date et modalité de sortie qui pouvaient rendre notre très laborieux) de FT ;

c) Tout cas hospitalisé de FT en dehors de notre période d'étude.

3.6 TECHNIQUES ET METHODES DE COLLECTE DES DONNES

Pour arriver à nos résultats, nous nous sommes servis de plusieurs techniques et méthodes, qui sont détaillés ci-dessous.

3.7 VARIABLES D'ETUDES

Nous avons étudiés les variables suivantes :

1) Sexe

2) Age

3) Provenance

4) Manifestation

5) Pathologies associées

6) Traitement

7) Durée d'hospitalisation,

8) Modalité de sortie.

3.8 ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES

Nous avons analysés et traités nos données grâce à Microsoft Word 2016 pour la saisie et Microsoft Excel 2016 pour certains calculs.

CHAPITRE III. RESULTATS

III.1 FREQUENTATION DE LA FT

Tableau n° 1 : Fréquentation de la fièvre typhoïde au CHMR par rapport à d'autres pathologies.

Pathologie

Effectif

Pourcentage

FT

65

17,5

Autres pathologies

306

82,5

Total

371

100,000

Il ressort de ce tableau que la FT a représenté 17,5% des pathologies dans les services de médecine interne et de pédiatrie.

III.2 ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES
III.2.1 Sexe des Patients

Tableau n° 2 : Répartition de cas de FT selon le Sexe des patients.

FT selon le sexe des patients

Sexe

Effectif

Pourcentage

Masculin

23

35,4

Féminin

42

64,6

Total

65

100,00

Il ressort de ce tableau que la plupart de nos patients sont de sexe féminin avec 42 cas sur les 65 soit 64,6%. Ceux du sexe masculin représentent 35,4%. Ceux du sexe masculin représentent 35,4% des cas.

III.2.3 PROVENANCE DES PATIENS

Tableau n°3 : Distribution des cas de FT selon la provenance des patients.

PROVENANCE

Effectif

Pourcentage

NGANGI III

16

24,6

TECHNICIEN

13

20,0

ZIZI

6

9,2

KATOYI

5

7,6

KATINDO I

3

4,6

MAJENGO

4

6,2

KIZIBA I et II

10

15,3

KILIJIWE

2

30,0

TURUNGA

4

6,2

TOTAL

65

100,00

Ce tableau nous montre que la plupart des patients provenaient de NGANGI III avec 24,6% des cas.

III.3 ASPECTS DIADGNOSTICS

4.3.1 Manifestation clinique

Maladie

Effectif

Pourcentage

Fièvre-céphalée-douleurs abdominales

21

32,3

Fièvre-diarrhée-vomissement

13

20,0

Fièvre-douleur abdominale

9

13,8

Fièvre-constipation

7

10

Céphalée-fièvre

4

6,1

Vomissement-céphalée

23

1

Insomnie-fièvre-céphalée

23

1

TOTAL

65

100

Il ressort de ce tableau que le maître symptôme fut l'association fièvre-céphalée, douleurs abdominales avec 32,3% des cas. Les signes les moins fréquents furent l'association l'insomnie fièvre-céphalée 3,0%

III.3.2 Pathologies associées

Tableau n° 4 : Distribution des cas de FT suivant les pathologies associées.

Pathologie associées

Effectif

Pourcentage

Paludisme

48

73,9

Parasitoses

8

12,3

Syndrome infectieux

6

9,2

TOTAL

65

100

De ce tableau, nous trouvons que la plupart des cas ont été associés au paludisme dans 73,9% les parasitoses dans 12,3% et le syndrome infectieux dans 9,2%.

III.3.3 EXAMENS PARACLINIQUES

Tableau N° 5 : Répartition des cas de FT suivant les examens para cliniques effectués.

Examen cliniques

Effectif

Pourcentage

Widal-GE-Coproculture

43

66,2

GE-Widal

17

26,1

Hb-GE-Widal

5

7,7

TOTAL

65

100,00

Les examens les plus effectués ont été Widal-GE-Coproculture, GE-WIDAL et Hb-GE-Widal avec respectivement 66,15%, 26,15% et 7,69%

II.4 ASPECTS THERAPEUTIQUES

Tableau N° 6 : Présentation des cas de FT suivant le traitement reçu.

Traitement reçu

Effectif

Pourcentage

Ceftriaxone, paracétamol, Vitamine B6,

22

33,9

Ciprofloxacine, metronidazole, Paracétamol

43

66,1

TOTAL

65

100,00

Il ressort de ce tableau que la plupart de nos patients ont eu l'association de Ciprofloxacine-métronidazole-paracétamol avec 66,2% des cas contre 33,85 pour l'association Ceftriaxone Paracétamol-Vitamine B6 et Artésunate.

4.5 ASPECTS EVOLUTIFS

4.5.1 Durée d'hospitalisation

Tableau N°7 : Distribution des cas de FT suivant la durée d'hospitalisation.

Durée (jours)

Effectif

Pourcentage

0-3

50

76,9

4-6

12

18,5

7-10

3

4,6

TOTAL

65

100,00

Ont fait entre 3-6 jours et 4,6% ont fait plus de 6 jours d'hospitalisation.

4.5.2 Modalité de sortie

Tableau N°8 : Fréquence des cas de FT suivant les modalités de sortie.

Modalités de sortie

Effectif

Pourcentage

Guérison

62

95,4

Évasion

3

4,6

TOTAL

65

100,00

Ce tableau nous montre que les patients sont généralement sortis guéris de l'hôpital 95, 38% des cas. L'évasion a concerné 4,62% des cas.

CHAPITRE V. DISCUSSIONS

5.1 FREQUANTATION DE L'AFT

Le tableau de notre étude montre que la FT a représenté 17,52% des pathologies dans le service de médecine interne et pédiatrie du CHMR. Pour KAHEMULWA K. [22] à l'hôpital général de virunga à Goma RDC 2012, cette fréquence était de 6,8%. Drame A (3) au mali en 2017 a enregistré une fréquence de 7,5% des cas de FT à BAMAKO. Notre fréquence est nettement supérieure par rapport à celle des études ci-haut évoquées. Mes différences entre nos résultats sont ceux de ces derniers seraient dues au fait que les cas moins compliqués de FT, les centres de santé en changent les hôpitaux de grande renommée ne reçoivent d'habitude que des cas compliqués.

5.2 ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE

Dans notre série, la plupart de nos patients étaient de sexe féminin avec 42 cas sur les 65 soit 64,62%. Ceux du sexe masculin représentaient 35,38% des cas. Les cas de FT concernaient plus notre tranche d'âge entre 16 à 25 ans avec 23,29%. Les tranches d'âge les moins concernées sont celles entre0 et 28 jours (les nouveaux nés) et les plus de 65 ans avec chacun 1,54% des cas. La plupart des patients provenaient de NGANGI III avec 24,62%des cas. Les autres provenances furent Technicien, ZIZI, Katoyi et Katindo avec respectivement 20%, 9,3%, 7,69% et 6,15 %. Quant à la répartition selon le sexe, au mali a observé 482 patientes et 477 patients soit plus de femmes que d'hommes et cela concorde avec nos résultats, contrairement aux résultats de Badiane à Bamako trouve une prédominance masculine 51,02% contre 48,99%

La FT élevée chez les femmes s'expliquerait par le fait qu'elles sont exposées à ladite maladie aux cours de travaux ménagers fait majoritairement par elles.

Quant à la prévoyance, elle était influencée par la maximité de tel ou tel autre quartier par rapport à la structure où nous avons effectué cette recherche, ceci expliquerait le fait que la plupart des patients venaient de NGANGI III.

5.3 Aspects Diagnostics

Le maitre symptôme pour notre étude fut d'association fièvre céphalée avec 32,31% des cas. Ensuite viennent la fièvre-diarhée avec 20% fièvre Douleur abdominales avec 13,85% fièvre vomissement avec 10,77% fièvre-constipation avec 4,62 cephalée-fièvre avec 6,15% en fin vomissement céphalées et l'insomnie-fièvre-céphalée avec chacun 3,08%.

La plupart des cas ont été associés au paludusme dans 73,85, les parasites dans 73,85%, les parasites dans 9,23% et de Syndrome infectieux dans 6,15%

Les examens les plus effectués ont été Widal-GE-Coproculture, GE-Widal et Hb-GE Widal avec respectivement ,15%, 26,15% et 7,69%.

5.4 Aspects thérapeutiques

Dans notre étude, nous avons trouvé que la plupart de nos patients ont en l'association ciprofloxacine-métrodazole-paracetamol avec 66,15% des cas contre 33,85 pour l'association ceftriaxone-paracetamole-vitamine B6 et artesunate.

En Algérie, le thiamphénical était l'antibiotique le plus utilisé dans le traitement de la fièvre typhoide, l'amoxicilline vient en deuxième position.

Anil pandit et ses collègues estiment que la fatifloxacine (un nouvel éntibiotique) pourrait être une arme précieuse contre la montée en puissance de souches de salmonelle typhi et paratyphi resistait aux antibiotiques utilisés actuellement qui précoccupe et l'OMS.

Un traitement antipyretique est parfois nécessaire en complément.

5.5 Aspect Evolutifs

Pour notre étude 76,92% des patients ont fait entre 0-3 jours, 18,46 ont fait entre 3-6 jours, 18,46 ont fait entre 3-6 jours et 4,62% ont fait plus de 6 jours d'hospitalisation. Les patients généralement sortaient guéris de l'hôpital 95,38% des cas.

Notre étude est comparable à celle trouvée en Algérie où l'évolution de la maladie était en général favorable sous traitement.

A l'HGR Virunga en 2012, la plupart des patients sortaient de l'HGR avec un état de santé amélioré soit 84,21%. Ceci justifie une bonne prise en charge des patients par le personnel qualifié en ce domaine.

6.1 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Notre travail a porté sur les aspects épidémiologiques de la fièvre typhoïde chez les enfants de 0-5ans « cas observé au centre Hospitalier MUUNGANO LA RESURRECTION du 1er Janvier au 31 Décembre 2019.

Ce travail a eu comme objectif principal d'étudier les profils épidémiologiques clinique et thérapeutique de la fièvre typhoïde et spécifique d'étude :

- La fréquence de la fièvre typhoïde ;

- Les manifestations cliniques ;

- La prise en charge de fièvre typhoïde ;

- L'évolution des patients avec de fièvre typhoïde ;

Pour arriver à nos résultats, nous nous sommes servis de la technique documentaire qui a constitué en une consultation des registres d'hospitalisation au service des archives du centre hospitalier MUUNGANO LA RESURECTION et L'approche statistique qui a permis de calculer de façon méthodique les données brutes reçues afin de calculer le pourcentage.

Après récolte et analyse des résultats, nous pouvons conclure que :

- La FT est une pathologie fréquente avec 17,52% ;

- Elle touche plus le sexe féminin que celui masculin (64,62% contre 35,38%) affecte plus le suje jeune âge entre 16-25 ans à 29,23%. Les patients proviennent plus de NGANGI III (24,62% de cas) ;

- Les patients viennent avec motif de consultation fièvre associées à d'autres symptômes comme les céphalées au paludisme (73,85 des cas), comme examen, on faisait surtout Widal-GE coproculture à 66,15% ;

- Les patients reçoivent soit Cipro-floxacine, Metronidazole, paracetamol (66,15%), soit cetriaxone, paracétamole, vitamine B6. Artésunate (26,15%).

6.2 RECOMMANDATIONS

Au terme de notre travail, nous recommandons ce sui suit :

Aux agents de la santé publique

- L'assainissement et l'hygiène de l'environnement.

- D'organiser des campagnes d'éducation sanitaire pour apprendre aux population les modes de transmission de cette maladie et comment le prévenir.

Aux populations

- L'application des règles d'hygiènes et diététiques alimentaires.

- Bien utiliser l'eau et de ne pas utiliser n'importe quelles eau pour la consommation.

Aux agents de la REGIDESO

- De bien traiter régulièrement l'eau à la chloramine et de nettoyer souvent les tuyaux qui distribuent l'eau à la population après une période déterminées.

Aux autorités hospitalières

- D'équiper les hôpitaux des appareils d'hémocultures et de coprocultres pour les hôpitaux qui n'en disposent pas.

Aux chercheurs

- De continuer avec cette recherche afin de pouvoir étudier les autres paramètres que nous n'avons pas exploités.

CONCLUSION

Nous sommes à la fin de notre parcours en sciences biomédicales sur ceux nous avons été demander de mener une étude sur l'Aspect Épidémiologique de la Fièvre Typhoïde cas observé au sein du centre HOSPITALIER MUUNGANO RESURRECTION en date du 01janvier au 31 Décembre 2019

Dans notre recherche, nous avons remarqué que notre sujet concerne la majorité de la population et nous avons basés notre attention à ce sujet en sensibilisant la population sur les mesures des préventions contre cette salmonellose qui sont entre autre :

· La vaccination,

· L'hygiène de l'eau et tout aliment,

· L'hygiène individuelle et collective

En fin, nous concluons en donnant certaines suggestions au centre HOSPITALIER MUUNGANO LA RESURECTION de :

· Veuillez mentionner l'identité du malade sur la fiche de consultation,

· Veuillez améliorer leur moyen de prise en charge pour le cas de F.T

BIBLIOGRAPHIE

1. OMS : Typhoïde, Aide-mémoire ; Janvier 2018.

2. Collège des universités des maladies infectieuses et parasitaires, Epili TROP Maladies infectieuses tropicales. Ed. 2016.

3. Drame A.M La prévalence de la fièvre typhoïde à Bamako, thèse Médecine, Mali 2017.

4. ANsart S. Garré M. Fièvre typhoïde EMC (Elsevier MASSON SAS, Paris), Maladies infectieuse 2012.

5. MOHAMMED K.H La fièvre typhoïde, Mémoire de fin d'études, université Abon Algérie, 2014.

6. Berkr Belkaid, situation épidémiologique de la fièvre typhoïde à MOYOTTE en 2017

7. La fièvre typhoïde et ses complications au Maroc 2014.

8. Épidémie de la fièvre typhoïde à Gassa, Extrême Nord Cameroun en 2011.

9. OMS, Fièvre typhoïde en Réplique Démocratique du Congo.

10. DPS ; Données épidémiologiques du Nord-Kivu, RDC, 2015

11. QUEVAUVILLIERS J. Dictionnaire des termes de médecine 4e édition, MASSON, 2014

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE i

DÉDICACE ii

REMERCIEMENTS iii

SIGLES ET ABREVIATIONS iv

RESUME v

INTRODUCTION 1

CHAPITRE PREMIER : LES GENERALITES SUR LA FIEVRE TYPHOIDE 4

I.1. DEFINITION 4

I.2. ETIOLOGIE 4

I.3. EPIDEMIOLOGIE 4

I.3.1. Mode de transmission 5

I.3.2. Les matériels contaminés 6

I.3.3. Facteurs favorisants des épidémies 6

I.4. ANATOMIE PATHOLOGIE 7

I.5.3. Période bilio-colique 9

I.6. SYPTOMATOLOGIE 10

I.6.1. Pendant la période du 1er septénaire 10

I.6.2. Pendant la période du 2e et 3e septénaire au d'état 11

I.6.3. Pendant la période du 4e et 5e septénaire 11

I.7. LES COMPLICATIONS 11

I.7.1. Les complications digestives 11

I.7.2. Les complications hépatovésiculaires 11

I.7.3. Les complications cardio-vasculaires 11

I.7.4. Les complications nerveuses 12

I.7.5. Les complications urinaires 12

I.7.6. Les complications cutanées 12

I.7.7. Séquelles 12

I.7.8. Autres complications 12

I.8. LES DIAGNOSTICS 13

I.8.1. Diagnostic de présomption 13

I.8.2. Diagnostic d'orientation 13

I.8.3. Diagnostic de certitude 13

I.8.4. Diagnostic différentiel 13

I.9. TRAITEMENTS PREVENTIFS 14

I.10  TRAITEMENT CURATIF 14

CHAPITRE II MATERIELS ET METHODES 15

II.1 CADRE D'ETUDE 15

II.1.1 DENOMINATION ET SITUATION GEOGRAPHIQUE 15

3.1.2 HISTORIQUE 15

2.1.4 RESOSURCES HUMAINES 18

2.1.5 DIFFICULTES DE L'INSTITUTION 18

2.1.6 ORGANIGRAMME 19

3.4 ECHANTILLONNAGE ET TAILLE DE L'ECHANTILLON 20

3.5 CRITERES DE SELECTION 20

3.6 TECHNIQUES ET METHODES DE COLLECTE DES DONNES 20

3.7 VARIABLES D'ETUDES 20

3.8 ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES 21

CHAPITRE III. RESULTATS 21

III.1 FREQUENTATION DE LA FT 21

III.2 ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES III.2.1 Sexe des Patients 21

III.2.3 PROVENANCE DES PATIENS 21

III.3 ASPECTS DIADGNOSTICS 22

III.3.3 EXAMENS PARACLINIQUES 23

II.4 ASPECTS THERAPEUTIQUES 23

4.5 ASPECTS EVOLUTIFS 23

4.5.1 Durée d'hospitalisation 23

CHAPITRE V. DISCUSSIONS 25

5.1 FREQUANTATION DE L'AFT 25

5.2 ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE 25

CONCLUSION 29

BIBLIOGRAPHIE 30

TABLE DES MATIERES 31






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