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Méthodes de diagnostic des maladies parasitaires dans le laboratoire de l'hopital de district de Dschang


par Emmanuel Boris Gomseu Djoumsie
Université de Dschang - Stage Master 1 2013
  

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Méthodes de diagnostic des maladies parasitaires dans le laboratoire de l'hôpital de district

de Dschang.

MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE

************

DELEGATION REGIONALE DE L'OUEST

************

 

HOPITAL DE DISTRICT DE DSCHANG

************

 

REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Paix -Travail-Patrie
********
UNIVERSITE DE DSCHANG
*************
FACULTE DES SCIENCES
***********
DEPARTEMENT DE BIOCHIMIE
*************

METHODES DE DIAGNOSTIC DES MALADIES
PARASITAIRES DANS LE LABORATOIRE DE L'HOPITAL DE
DISTRICT DE DSCHANG

Rapport de stage académique effectué du 01Juillet au 30 aout 2013 à l'Hôpital de District de Dschang

Par :

GOMSEU DJOUMSIE Emmanuel Boris

Matricule : CM04-09SCI1597
Biochimie Clinique MASTER I

Sous la Direction de :

et

La supervision académique de :

Année académique 2012-2013

Rapport de stage rédigé par GOMSEU DJOUMSIE Emmanuel Boris

Mme KAMNANG HORTENSE M. NJATENG GUY SEDAR

TECHNICIEN MEDICO-SANITAIRE SINGOR

ENSEIGNANT-CHERCHEUR

Méthodes de diagnostic des maladies parasitaires dans le laboratoire de l'hôpital de district

de Dschang.

TABLE DES MATIERES

DEDICACE i

REMERCIEMENTS ii

LISTE DES ABREVIATIONS iii

LISTE DES FIGURES iv

LISTE DES TABLEAUX v

INTRODUCTION GENERALE 1

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE, OBJECTIFS ET DEROULEMENT

DU STAGE 2

I- PRESENTATION DU CADRE DE STAGE 3

A- SITUATION GEOGRAPHIQUE 3

B- ORGANISATION FONCTIONNELLE 3

II- PRESENTATION DU LABORATOIRE 4

A- LOCALISATION 5

B- ORGANISATION 5

III- OBJECTIFS DU STAGE OPERATIONNELS ET DEROULEMENT DU STAGE 5

A- OBJECTIFS DU STAGE 5

B- DEROULEMENT DU STAGE 6

DEUXIEME PARTIE : 7

METHODES DE DIAGNOSTIQUE DES MALADIES 7

I- EXAMENS HEMATOLOGIQUES 8

A- NUMERATIONS FORMULAIRE SANGUINE 8

B- ELECTROPHORESE D'HEMOGLOBINE 9

C- GROUPE SANGUIN ET FACTEUR RHESUS 11

D- VITESSE DE SEDIMENTATION 12

E- TAUX DE CD4/CD8 13

II- EXAMENS DES PARAMETRES BIOCHIMIQUES ET DOSAGE

ENZYMATIQUES 14

A-EXAMENS DES PARAMETRES BIOCHIMIQUES 14

B-DOSAGE DE QUELQUES ENZYMES (LES TRANSAMINASES) 16

Rapport de stage rédigé par GOMSEU DJOUMSIE Emmanuel Boris

Méthodes de diagnostic des maladies parasitaires dans le laboratoire de l'hôpital de district

de Dschang.

III- EXAMEN BACTERIOLOGIQUE 17

A-PRELEVEMENT CERVICO-VAGINAL (PCV) 17

B-PRELEVEMENT URETRAL 19

C-EXAMEN DE CRACHAT : RECHERCHE DES BAAR 20

D- CULOT URINAIRE OU ECBU 22

IV-LA SEROLOGIE 23

A-TESTS DE SEROLOGIE HIV 23

B- TEST DE CHLAMYDIA IG 24

TROISIEME PARTIE : 25

METHODES DE DIAGNOSTIC DES MALADIES PARASITAIRES 25

I-LE PALUDISME 26

A-LA GOUTTE EPAISSE 26

B-FROTTIS SANGUIN 27

II- DYSENTERIE AMIBIENNE 28

A-EXAMEN MACROSCOPIQUE DES SELLES 29

B-EXAMEN MICROSCOPIQUE DES SELLES 29

III- STATISTIQUE ET INTERPRETATION DES RESULTATS 30
QUATRIEME PARTIE : DISCUSSION, CONCLUSION, RECOMMANDATION,

PERPECTIVES ET PROBLEME POUVANT FAIRE L'OBJET D'UNE RECHERCHE 33

DISCUSSION 34

CONCLUSION 35

RECOMMANDATION ET PERPECTIVES 36

PROBLEME POUVANT FAIRE L'OBJET D'UNE RECHERCHE 36

REFERENCES 37

ANNEXE 1 38

ANNEXE 2 39

Rapport de stage rédigé par GOMSEU DJOUMSIE Emmanuel Boris

Rapport de stage rédigé par GOMSEU DJOUMSIE Emmanuel Boris i

Méthodes de diagnostic des maladies parasitaires dans le laboratoire de l'hôpital de district

DEDICACE

de Dschang.

Je dédie ce rapport à :

? Mon encadreur académique M. NJATENG GUI SEDAR SINGOR ? Mon père DJOUMSIE PIERRE

? Ma mère NZOGANG CHRISTINE

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de Dschang.

REMERCIEMENTS

Mes remerciements vont :

> Premièrement au divin souteneur le Seigneur Jésus qui ; jusqu'ici nous garde et nous préserve des risques de contamination rencontrés dans un laboratoire d'analyse biomédical.

> A notre chef de département le professeur KUIATE Jules Roger pour son orientation. > Au Directeur de l'hôpital qui nous a reçus sans distinction.

> Au surveillant général Madame TAAFO Blandine Chantal qui ne cesse de nous prédiquer des conseils dans les domaines sanitaire et social.

> Au responsable du laboratoire Madame KAMNANG Hortense qui nous a accompagnés tout au long de cette expérience professionnelle avec beaucoup de patience et de pédagogie.

> Au responsable du laboratoire de bactériologie M.NDAM pour les explications de certains paramètres.

> A tout le personnel du laboratoire pour leur soutien et leur assistance durant les travaux d'apprentissage.

> A notre coordonnateur de niveau Dr TELEFO. P B pour l'attention qu'il nous réserve. > A tout les enseignants du département de Biochimie pour leur encadrement à l'Université.

> A nos sociables camarades avec qui nous avons fait ce stage et travaillé de manier solidaire.

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LISTE DES ABREVIATIONS

PU : Prélèvement urétral

PCV : prélèvement Cervico-Vaginal

GE : Goutte Epaisse

ECBU : Examen Cytobactériologique de l'Urine

BAAR : Bacille Acido-Alcoolo-Résistant

GS : Groupe Sanguin

TW : Test de Widal

SGPT : Sérum Glutamate Pyruvate Transférase

SGOT ; Sérum Glutamate Oxaloacetate Transférase

AST : Aspartate Transaminase

ALT : Alanine Transaminase

NFS : Numération Formule Sanguine

VS : Vitesse de Sédimentation

VDRL: Venerian Diseases Research Lymphocytes

Rapport de stage rédigé par GOMSEU DJOUMSIE Emmanuel Boris iv

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LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Hôpital de district de Dschang

Figure 2 : Présentation de l'ordre hiérarchique

Figure 3 : Laboratoire de l'hôpital de district de Dschang

Figure 4 : les différentes possibilités de transfusion sanguine

Figure 5 : Plasmodium falciparum (goutte épaisse)

Figure 6 : Plasmodium falciparum (frottis sanguin)

Figure 7 : kystes d'Entamoeba histolytica vu au microscope Figure 8 : Résultats du diagnostic du paludisme du mois de juillet Figure 9 : Résultats du diagnostic du paludisme du mois d'aout Figure 10 : Résultats du diagnostic du paludisme du mois de juillet Figure 11 : Résultats du diagnostic du paludisme du mois d'aout Figure 12 : Plan de localisation de l'hôpital de district de Dschang Figure 13 : Quelques appareils du laboratoire

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Détermination du groupe sanguin et du facteur rhésus

Tableau 2 : Méthodologie de dosage de la créatinine Tableau 3 : Méthodologie de dosage de l'acide urique

Tableau 4 : Mode opératoire du test de chlamydia

Rapport de stage rédigé par GOMSEU DJOUMSIE Emmanuel Boris 1

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de Dschang.

INTRODUCTION GENERALE

La filière biochimie de la faculté de science enseigne non seulement les constituants chimiques des cellules vivants mais aussi des différentes relations et modifications qu'elles subissent. Elle est constituée de trois options différentes, à savoir les biotechnologies alimentaires, la pharmacologie de la biochimie clinique. Ce qui nous intéresse ici est la Biochimie clinique qui est une partie de la biochimie qui s'intéresse à la prescription des examens, au prélèvement, à l'analyse des échantillons cliniques et à l'interprétation des résultats. Pour mieux assimiler ces notions, seule la théorie est insuffisante pour un biochimiste clinicien. Raison pour laquelle l'instauration d'un stage académique qui nous permet de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises à l'université. L'implication des hôpitaux et cliniques dans la lutte contre les maladies rencontrées au sein des populations est au centre des préoccupations des autorités gouvernementales en charge de la santé publique avec pour objectif la mise sur pied d'une politique de sensibilisation afin de mettre en garde les populations face aux différentes maladies qui minent la société. Par ailleurs, l'atteinte de cet objectif social dépend de la capacité des structures sanitaires à maitrisé leur système de gestion qui doit être flexible et capable de s'adapter à cet environnement tout en minimisant les couts des examens. Le rapport de stage rédigé à la suite de nos différentes observations réaliser sur le terrain a pour préoccupation principale de répertorier les différents travaux effectués durant notre séjour au laboratoire. Ainsi pour atteindre ces fins, nous allons d'abord procéder par une brève présentation du centre dans lequel nous avons exercé notre stage, en suite nous allons présenter les différents analyses effectuées pour les diagnostics des différentes maladies et enfin insisté sur les méthodes diagnostic de quelques maladies parasitaires à l'instar du paludisme et de la dysenterie amibienne dans le laboratoire d'analyse de l'hôpital de district de Dschang.

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PREMIERE PARTIE :

PRESENTATION GENERALE,

OBJECTIFS ET DEROULEMENT DU

STAGE

Rapport de stage rédigé par GOMSEU DJOUMSIE Emmanuel Boris 2

Rapport de stage rédigé par GOMSEU DJOUMSIE Emmanuel Boris 3

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I- PRESENTATION DU CADRE DE STAGE

Le stage académique s'est déroulé à l'hôpital de district de Dschang (figure 1) plus précisément au laboratoire.

Figure 1 : Hôpital de district de Dschang

A- SITUATION GEOGRAPHIQUE

L'hôpital de district de Dschang est situé dans la région de l'Ouest Cameroun, Département de la Menoua, arrondissement de Dschang et situé entre le village Foréké et le village Foto bien en face à l'entrée de l'université de Dschang.

B- ORGANISATION FONCTIONNELLE

L'hôpital de district de Dschang est un cadre de soin bien organisé ; les services très proches ont en commun une relation étroite. Ainsi, de l'entrée jusqu'au fond, on peut avoir : l'accueil, l'urgence, l'enregistrement, la consultation, y copris la pharmacie au centre et au vu de tous, le bloc administratif constitué respectivement du bureau du directeur, du surveillant général, de l'économe et du régisseur. Ce service représente le coeur de l'hôpital. A droite, se trouvent la néonatologie, la maternité et autres ; derrière, on retrouve la pédiatrie, la gynécologie, le bloc opératoire, la chirurgie la médecine homme et femme. Comme autre

Rapport de stage rédigé par GOMSEU DJOUMSIE Emmanuel Boris 4

Méthodes de diagnostic des maladies parasitaires dans le laboratoire de l'hôpital de district

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service, nous avons la vaccination, l'UPEC, la stomatologie, le laboratoire, le haut standing et enfin la morgue. Malgré leur étroitesse, ces différents services ont un personnel bien spécialisé ainsi qu'un responsable qui est le major (figure 2).

Médecin chef

Médecin chef adjoint

Surveillant général Chef service des affaires
Financières

Coordonnateur de soins Chef comptable

Majors de services Comptables

Personnels soignants Tarificateur et caissiers

Agents d'entretien Morguier
Agents de sécurité

Figure 2 : Présentation de l'ordre hiérarchique

II- PRESENTATION DU LABORATOIRE

Figure 3 : Laboratoire de l'hôpital de district de Dschang

Le laboratoire est l'un des services les importants de l'hôpital. C'est le centre d'intérêt de notre stage (figure 3).

Rapport de stage rédigé par GOMSEU DJOUMSIE Emmanuel Boris 5

Méthodes de diagnostic des maladies parasitaires dans le laboratoire de l'hôpital de district

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A- LOCALISATION

Le laboratoire est situé à l'extrémité gauche de l'hôpital, un peu au fond entre le servie d'ondostomatologie, la morgue et le haut standing.

B- ORGANISATION

Le laboratoire de district de Dschang est constitué de trois bâtiments. Le premier bâtiment comporte deux grandes compartiments à savoir une où se font à l'entrée l'enregistrement des patients ; à coté, se trouve une petite salle de prélèvements sanguin, plus loin nous avons le bureau du major, une salle de prélèvement pour PCV et PU ; une salle de veille. Au fond de ce compartiment, de la gauche vers la droite, nous avons la paillasse de prélèvement des échantillons de fèces et une paillasse d'analyses parasitologiques. Dans le deuxième compartiment, nous avons deux salles ; la première est constituée d'une paillasse de sérologie et d'une paillasse de coloration ; la deuxième est la salle de veille.

Le deuxième bâtiment du laboratoire est constitué d'une salle de prélèvement pour le PCV et PU; d'une salle constituée d'une paillasse pour les colorations, d'une autre pour les analyses bactériologiques et enfin une paillasse constituée d'un ordinateur pour informatiser les résultats ; enfin d'une autre salle pour les cultures bactériennes, réalisation des antibiogrammes...

Le troisième bâtiment du laboratoire est constitué d'une salle d'analyses biochimiques, d'un réfrigérateur pour le stockage des réactifs et d'une autre salle où se font les analyses cytologiques et hématologiques.

III- OBJECTIFS DU STAGE OPERATIONNELS ET DEROULEMENT DU

STAGE

A- OBJECTIFS DU STAGE

Le stage académique en biochimie clinique permet à l'étudiant de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises lors des enseignements à l'université. En effet il est question pour nous :

? De comprendre la pertinence des examens demandés et l'interprétation des résultats.

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? Capable d'effectuer des diagnostics biologiques et biochimiques des maladies courantes et surtout d'interpréter les résultats.

? D'effectuer les diagnostics biologiques et biochimiques des maladies courantes et surtout d'interpréter les résultats.

? D'être capable de déceler les erreurs, les codes d'erreurs afin de les éviter.

? D'identifier et d'utiliser de manière indépendante et efficiente les équipements du laboratoire pour l'analyse spécifique et en fin qu'il y ait acquisition des bases nécessaires quant à la gestion du laboratoire d'analyses médicales, déontologique, gestion des prélèvements, gestion des résultats, gestion administrative et financière.

B- DEROULEMENT DU STAGE

Notre stage à l'hôpital de district de Dschang s'est déroulé du 01 juillet au 30 aout 2013. Lors de la première journée il nous a été présenté par la surveillante générale de l'hôpital, les règles et conduits à suivre durant notre stage. Les deux premières semaines ont été pour nous une phase d'imprégnation durant laquelle nous avons vu comment se faisait une fois de plus les différentes analyses et colorations, comment manipuler les appareils et en fin comment se faisait le dosage des paramètres biochimiques. Les autres semaines étaient réservées à la pratique des différents dosages et colorations.

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METHODES DE DIAGNOSTIQUE DES

MALADIES

DEUXIEME PARTIE :

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I- EXAMENS HEMATOLOGIQUES

A- NUMERATIONS FORMULAIRE SANGUINE

Il y a quelques temps, elle se faisait de façon séparée c'est-à-dire en plusieurs étapes mais aujourd'hui, elle devient plus facile grâce à l'utilisation des automates de numérations qui nous donnent en quelques minutes les valeurs plus exactes des éléments figurés du sang c'est-à-dire nombres de globules blancs, de globules rouges, de plaquettes.

1- Matériels

Les matériels utilisés sont les suivants :

- Une seringue - Un portoir

- Des papiers formats - Eau distillée

- Un tube à anticoagulant EDTA (ethyl diamine triacétate) - Automate de numération

2- Prélèvement

A l'aide d'une seringue stérile, le sang est prélevé et introduit dans un tube à EDTA. Les tubes sont transportés à l'aide d'un portoir vers l'automate.

3- Technique de l'examen

L'automate est équipé d'un clavier d'enregistrement des informations sur le patient (nom, prénom, et code de l'échantillon), d'un tube absorbant, d'une imprimante et de deux bocaux l'un contenant la solution de lavage automatique de l'appareil et l'autre pour recueillir les déchets du lavage. La procédure est le suivant :

- le technicien tient de la main gauche l'échantillon qu'il homogénéise tout doucement en renversant à chaque fois le tube (un doigt à l'extrémité supérieur et l'autre à l'extrémité inferieur),

- pendant qu'il homogénéise de la main droite, il enregistre les informations concernant le patient dans la machine,

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- il ouvre le tube et fait absorber une quantité à la machine à partir du tube absorbant de la machine,

- quelques minutes après la machine donne les résultats numériques pouvant être imprimés.

B- ELECTROPHORESE D'HEMOGLOBINE

Ce test est conseillé après réalisation d'un test d'Emmel au résultat négatif comme test de confirmation. Il est le plus souvent demandé aux couples d'individus avant leur mariage afin de prévoir les risques d'obtention des enfants drépanocytaires.

1- Matériels

Les matériels nécessaires sont les suivants :

- Des échantillons de sang prélevés dans un tube à EDTA (anticoagulant) - Des pipettes pasteur et une cuve d'eau pour les nettoyer

- Deux cuves contenant pour la première de l'eau physiologique (100 ml) et pour la solution du tampon tris (100 ul)

- Des échantillons de contrôle

- Des tubes à essais - Eau

- Un électrophorégramme constitué d'une borne négative et une borne positive et équipé d'un portoir sur lequel sont fixés les papiers cellulose et un couvercle de couleur sombre pour empêcher le passage des rayons solaires.

- Du papier cellulose - Eau physiologique

- Une micropipette avec embouts - Tampon tris

2- Principe

Il est basé sur la détermination de la nature des hémoglobines à partir de leur différence de polarité. Les échantillons d'hémoglobines sont prélevés et déposés sur papier cellulose à

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coté d'un échantillon de nature connu (contrôle). Une fois dans l'électrophorégramme, les molécules d'hémoglobine chargées toutes négativement migrent vers les électrodes positives; l'hémoglobine A de faible polarité migre plus vite que l'hémoglobine S.

3- Mode opératoire

Cet examen se réalise en deux étapes : la première consiste à la recherche de l'hémoglobine et la seconde à l'électrophorèse proprement dit.

*Recherche d'hémoglobine : elle fait ressortir le phénomène de turgescence et se fait comme suit :

- prélever à l'aide d'une pipette pasteur un échantillon de sang,

- introduire cet échantillon dans un tube contenant de l'eau et laisser le temps aux hématies d'absorber de l'eau,

- fermer le tube et bien homogénéiser. Cette action permet de faire éclater les hématies qui libèrent des molécules d'hémoglobine à analyser.

*Electrophorèse proprement dite : elle se fait comme suit :

- introduire le papier cellulose dans de l'eau physiologique ; enlever et faire sécher avec papier absorbant,

- charger 10 ul des échantillons d'hémoglobine dans les puits, prélever avec le peigne électrophorétique et placer sur le papier cellulose de l'extrémité gauche vers extrémité droite en commençant par le contrôle,

- Après avoir introduit 100 ul de tampon tris dans chaque partie, fixer le papier cellulose sur le portoir et déposer dans l'appareil de telle sorte que les échantillons soient à l'électrode négative,

- bien fermer l'appareil pour éviter la traversée des rayons solaires,

- laisser migrer pendant 45minutes et interpréter les résultats obtenus,

- après lecture des résultats à l'aide d'une pince, tremper le papier cellulose dans l'eau physiologique question de le nettoyer pour une prochaine utilisation et le conserver dans le tampon tris.

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C- GROUPE SANGUIN ET FACTEUR RHESUS

Le groupe sanguin et le facteur rhésus sont déterminés pour toute une vie, car leur valeur ne change pas. Ils sont donc standards. L'échantillon utilisé pour leur détermination est le sang prélevé dans un tube contenant l'EDTA. Le principe de la détermination est basé sur l'agglutination.

1- Principe et intérêt

Lorsqu'on fait réagir un anticorps avec son antigène spécifique, il se forme des complexes antigène-anticorps sous forme d'agglutinations. L'intérêt de ce groupage est la recherche simultanée et obligatoire des agglutinines par la méthode de SIMONIN et des agglutinogènes par la méthode de BETH-VINCENT.

2- Matériels et méthode

Désinfecter le doigt à l'aide du coton imbibé d'alcool. Avec du vaccinostyle, piquer le bout du doigt et déposer quatre gouttes de sang sur une plaque en porcelaine. Déposer sur chacune de ces gouttes de sang respectivement les antigènes anti A, anti B, anti AB et anti D. Mélanger et chalouper pendant deux minutes et observer.

3- Résultats et interprétation

La présence d'une agglutination témoigne la présence dans le milieu des complexes Ag-AC (tableau 1).

Tableau 1 : Détermination du groupe sanguin et du facteur rhésus

Ag anti A

Ag anti B

Ag anti AB

Ag anti D

Gs-Rh

+++

---

+++

+++

A positif

---

+++

+++

+++

B positif

+++

+++

+++

+++

AB positif

---

---

---

+++

O positif

---

---

---

---

O négatif

+++ = Agglutination --- = pas d'agglutination

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Les différentes possibilités de transfusion sanguine sont résume sur la figure ci-dessous.

Figure 4 : les différentes possibilités de transfusion sanguine

O AB

A

B

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Bien que les individus de groupe sanguin « O » soient les donneurs Universel, leur facteur rhésus peut faire à ce qu'il ne donne du sang qu'à une catégorie personnes. En effet, les individus de groupe sanguin « O » sont donneurs Universel lorsqu'ils sont de rhésus négatif. Ainsi, un individu de groupe sanguin « AB » rhésus négatif peuvent recevoir un sang de tout individu. Bien que le facteur rhésus « D » soit le facteur dominant, il existe d'autres facteurs rhésus mais les individus qui ont ces facteurs à la surface de leurs hématies sont dits rhésus négatifs.

D- VITESSE DE SEDIMENTATION

Elle oriente le diagnostic de certaines maladies anémiques, infectieuses, chroniques ou

aigues.

1- Matériels

Les matériels utilisés sont les suivantes :

- Tube de Westergreen - Support à VS - Papier

hygiénique - Minuterie

2- Principe

Sous l'influence de leur densité ou de leur poids moléculaire, les éléments figurés du sang prélevé se déposent naturellement au fond du tube en se dissociant ainsi du plasma.

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3- Méthode

Le sang prélevé sur un tube contenant l'anticoagulant est pipeté avec la pipette de Westergreen jusqu'à la graduation 0 et l'extrémité est touché avec l'index. La paroi externe de la pipette est essuyée à l'aide du papier hygiénique. Bien ajuster le sang jusqu'à la graduation 0. Placer verticalement la pipette dans le support à VS. Régler la minuterie à 60min, lire successivement le niveau de sédimentation de la première et de la deuxième et noter les résultats en millimètre (mm).

E- TAUX DE CD4/CD8

C'est un examen hématologique plus précisément cytologique réalisé généralement chez les personnes suspectés séropositifs ou chez les personne déprimés et/ou présentant un système immunitaire affaibli.

1- Matériels

Comme matériels nous avons :

- Une seringue stérile - Un tube à EDTA

- Une micropipette - Un incubateur

- Des embouts - Un portoir

- Un crayon gras - Un perforeur

- Des réactif CD4/CD8 - Un vortex

- L'eau distillée - Papier hygiénique

- Un Cytomètre équipé d'une imprimante, d'un tube absorbant, d'un clavier et d'un portoir

2- Mode opératoire

- préparer la solution du malade,

- homogénéiser les réactifs après avoir homogénéiser,

- percer les flacons contenant le réactif à l'aide du perforeur,

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- homogénéiser le sang du patient prélevé dans un tube à EDTA,

- homogénéiser et incuber pendant une heure à l'abri des rayons solaires,

- y introduire la solution de fixation (50ul de CD4 et50ul de CD8) et incuber pendant 5à10minutes,

- introduire à tour de rôle les réactifs CD4 puis les réactifs CD8 comme demander par la machine,

- la machine donne les résultats sur un format quelques minutes après.

II- EXAMENS DES PARAMETRES BIOCHIMIQUES ET DOSAGE ENZYMATIQUES

A- EXAMENS DES PARAMETRES BIOCHIMIQUES

Il s'agit d'une série de dosages nous permettant de quantifier les éléments présents dans le plasma et dans l'urine. Pour ce qui est de notre cas nous allons nous limiter au dosage de certains ions et certaines molécules.

1- La calcémie

Elle représente le taux de calcium sanguin et se dose dans un échantillon de sanguin prélevé chez un individu à jeun et conservé dans un tube sec ou contenant de l'héparine.

a- Matériels et réactifs

Les matériels nécessaires sont les suivants :

- Un échantillon de sang - Des tubes à essais

- Une centrifugeuse - Un portoir

- Un spectrophotomètre - Une micro pipette de 1000 ul

- Des embouts - Une solution de standard

- Deux réactifs R1et R2

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b- Mode opératoire

Le mode opératoire est le suivant :

- centrifuger les échantillons de sang pour avoir le sérum,

- préparer la solution de travail (4000 ul de réactif 1 +1000 ul de réactif 2),

- répartir la solution de travail dans les tubes malade, tube blanc et tube standard,

- introduire 20 ul de solution standard dans le tube standard,

- introduire chaque échantillon de sérum dans un tube malade,

- incuber pendant 5 minutes,

- introduire dans la machine la solution de blanc pour le calibrage,

- faire suivre le standard et tours à tours les échantillons à doser puis lire les valeurs affichées

à l'écran du spectrophotomètre.

2- Dosage de la créatinine

a- Principe

En milieu alcalin, la créatinine donne avec l'acide picrique une coloration jaune-orangée. La vitesse de développement de la coloration est proportionnelle à la concentration en créatinine.

b- Méthodologie

La procédure se déroule comme suit (Tableau 2) : Tableau 2 : Méthodologie de dosage de la créatinine

Tubes

Blanc

Standard

Echantillon

Réactif 1

1000 ìl

1000 ìl

1000 ìl

Echantillon

/

/

50 ìl

Standard

/

50 ìl

/

- mélanger, incuber pendant 5 min à 37° c et ajouter 250 ìl du réactif 2.

- mélanger, lire l'absorbance initiale (Standard), puis l'absorbance (Echantillon).

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3- Dosage de l'acide urique

a- Principe

En présence d'uricase, l'acide urique est oxydé en allantoine et peroxyde d'hydrogène. Ce dernier, sous l'action de la peroxydase oxyde un chromogène (diclhoro-hydroxy-benzène sulfonate et amino-antipyrine) pour former un complexe coloré.

Acide urique + 2H2O + O2 uricase > allentoine + CO2 +H2O2

TBHBA + 4-AAP + H2O2 POD > chinonimine + 2H2O HBr

4-AAP= 4amino-antipyrine, POD = peroxydase, TBHBA= acide 2, 4, 6-tribromo-3-hydroxybenzoïque.

b- Méthodologie

La procédure est la suivante (Tableau 3) :

Tableau 3 : Méthodologie de dosage de l'acide urique

Tubes

Blanc

Standard

Echantillon

Réactif

1000 ìl

1000 ìl

1000 ìl

Echantillon ou standard

/

20 ìl

20 ìl

Eau distillée

20 ìl

/

/

- mélanger, incuber pendant 10 min à 37° c,

- mesurer l'absorbance du standard et de l'échantillon.

B- DOSAGE DE QUELQUES ENZYMES (LES TRANSAMINASES)

- Test du SGPT et SGOT

L'Alanine aminotransférase est l'enzyme (EC 2.6.1.2) faisant partir des transaminases dont l'activité est mesurée en biochimie clinique lors du bilant hépatique. Elle se trouve en quantité importante surtout dans le foie. Son augmentation dans le plasma est signe d'une cytolyse hépatique. La valeur normale de la concentration en ALAT plasmatique est de16-35

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de Dschang.

UI /l spécifique du foie. Elle se dose par le test du SGPT tandis que l'aspartate aminotransférase est une enzyme du myocarde et se dose par le test du SGOT.

1- Matériels et réactifs

Pour ce dosage nous avons besoin d'un échantillon de sang, d'une micropipette, des embouts, d'un portoir, des tubes à essais ; le spectrophotomètre, des réactifs. Pour SGPT il faut un réactif R1 et un réactif R2 ; pour le SGOT test, on a besoin d'un réactif R1 et d'un autre R2 .Il est à noté qu'ici nous n'avons pas de réactif standard.

2- Principe

Ces deux tests ont un principe similaire.

PGT LDH

L-ALAT+2 oxoglutarate pyruvate Lactate

3- Mode opératoire ou préparation de la solution de dosage

Le mode opératoire se fait comme suit :

- centrifuger le sang jusqu'à obtention du sérum,

- préparer la solution du malade (4000 ul de réactif 1+1000 ul de réactif 2),

- introduire l'échantillon de sérum dans le tube malade,

- incuber pendant 5 minutes, calibrer le spectrophotomètre à l'aide du tube blanc,

- introduire l'échantillon du malade dans la machine et lire la valeur affichée à l'écran,

III- EXAMEN BACTERIOLOGIQUE

A- PRELEVEMENT CERVICO-VAGINAL (PCV) 1- Matériels et réactifs

Les matériels nécessaires pour ce prélèvement sont les suivants : - Spéculum (usage unique)

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- Lamelles - Ecouvillon stérile

- Lame - Un microscope

Les colorants sont ceux utilisés pour la coloration de Gram on a : le violet de gentiane, une solution de lugol, de l'alcool 950 c, la fuchine basique (poudre) ou fuchine de Ziehl diluée au 1/10e (liquide).

2- Prélèvement

Ce prélèvement se fait uniquement au niveau du col de l'utérus soit au cours de la consultation par le médecin ou par l'infirmier soit par le laborantin au laboratoire. Ce prélèvement ce fait chez les femmes n'étant par sur la prise des antibiotiques, n'ayant par fait la leur toilette vaginale. Delors On procède de la façon suivante :

- installer le patient sur le lit de prélèvement après qu'elle se soit mise dans les conditions de prélèvement,

- poser doucement le spéculum dans le vagin, presser sur le poignet de la main gauche afin d'ouvrir le vagin et mieux observer le col de l'utérus,

- de la main droit et à l'aide d'un écouvillon faire un premier prélèvement au niveau du col, faire un frottis qui sera coloré au Gram,

- avec un second écouvillon, faire un deuxième prélèvement au niveau des culs de sac vaginaux et faire un état frais à examiner au microscope.

3- Technique de l'examen

Cet examen a deux étapes dont une observation à l'oeil nu de l'état du col avant les prélèvements et un examen au microscope (état frais et coloré)

a- L'état frais

Il se fait directement après le prélèvement des secrétions des culs de sac de la manière suivante :

- déposer une goutte d'eau physiologique sur une lame stérile.

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- triturer l'écouvillon contenant les sécrétions des culs de sac vaginaux dans la goutte d'eau pour avoir un mélange homogène,

- recouvrir la préparation avec une lamelle et observer au microscope à l'objectif 40.

b- L'état coloré (coloration de Gram)

Cette coloration se fait comme suit :

- fixer l'étalement à la chaleur et le laisser refroidir,

- recouvrir la lame du violet de gentiane et le laisser agir pendant 1minute,

- rincer à l'eau de robinet, recouvrir ensuite du lugol 45 secondes après, laver à l'eau, égoutter,

- bien décolorer la préparation à l'alcool pendant 30 secondes, - bien rincer et sécher à l'air,

- une fois la préparation séchée y égoutter une goutte d'huile à immersion et observer au microscope à l'objectif 100.

B- PRELEVEMENT URETRAL

1- Matériels

Pour ce prélèvement nous avons besoin de :

- Anse de platine ou écouvillon - Lame

- Une compresse colorant - L'eau physiologique

Le matériel et les colorants sont les même que pour l'examen précédant.

2- Prélèvement

Il doit se faire très tôt le matin avant que le malade ait uriné afin de ne pas éliminer une certaine quantité de bactéries cultivées dans l'urètre. La procédure est la suivante :

- nettoyer le bout du pénis avec une compresse imbibée d'eau physiologique,

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- presser légèrement le trajet de l'urètre pour faire apparaitre le méat,

- prélever une goutte de sécrétion urétrale avec une anse de platine flambée ou un écouvillon et déposer sur la lame. La goutte est prélevée deux fois, le premier prélèvement étalé sur une lame bien étiquetée de sorte que l'étalement soit aussi mince que possible pour l'examen à l'état coloré. Le second prélèvement pour l'état frais est dilué dans une goutte d'eau physiologique sur une autre lame et recouvert d'une lamelle et examiné au microscope.

3- Technique de l'examen

L'examen de la préparation à l'état frais se fait immédiatement après le prélèvement au microscope à l'objectif 40 et on peut trouver dans l'échantillon de PU (pour un patient malade) les Trichomonas (rare), les leucocytes et les filaments mycéliens.

L'état coloré présente les diplocoques Gram négatifs signe de gonococcie, des cocci en staphe signe de staphylocoque si la préparation présente un nombre très élevé de polynucléaires et pas autres germes pathogènes, on déduit que le patient est atteint de chlamydia.

C- EXAMEN DE CRACHAT : RECHERCHE DES BAAR

Pour un examen du crachat, on peut réaliser le test deux ou trois fois pour être convaincu des résultats obtenus.

1- Matériels et colorants Pour cet examen nous besoin de :

- Un portoir de lames - Un bec bunsen - Un rack.

- Des lames - Un flambeau à alcool - microscope

- Anses de platine ou bâtonnet - papier absorbant - Fuchine

- Acide sulfurique - Le bleu de méthylène.

2- Prélèvement

Lorsque le malade se rend au laboratoire, on recueille ses crachat dans un premier bocal (le bocal doit être stérile, à ouverture large et bouché) ainsi que suit : il inspire à fond et expire

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en toussant très fortement pour permettre au crachat de remonter jusqu'à la bouche. Si l'examen de ce premier échantillon ne présente pas de BAAR, il reçoit une seconde boite aux mêmes caractéristiques dans laquelle il recueille après le réveil et de référence 5h. Si l'examen est encore négatif, on peut donc conclure que ces crachats ne présente aucun BAAR ; s'il est par contre positif, on fait un troisième examen avec un autre échantillon pour confirmer le résultat (positif ou négatif).Or si le premier examen est positif on réalise une seconde confirmation afin de confirmer s'il ya présence des BAAR dans le crachat du malade ou pas.

Il est à noter que chaque recueil de crachat se fait strictement à jeun ; et que les crachats ne doivent pas être confondu à la salive car les crachats contiennent habituellement des trainés épaisse de mucus, trouées de bulles d'air, des petits filaments de fibres, des parcelles de pus et occasionnellement des trainées brunâtres de sang.

3- Méthodologie

Cet examen de crachat est très délicat pour cela, il faut respecter le processus à la lettre afin de ne pas contaminer (souiller) les échantillons et surtout ne pas se contaminer. Ainsi, il faut :

- toujours utiliser de nouvelles lames propres et non gréseuses qu'on identifie correctement avec un crayon,

- allumer la lampe à alcool ; à l'aide d'une anse de platine ou de l'extrémité d'une baguette, prélever (derrière la flamme) la partie jaunâtre contenant le crachat et le placer sur la lame,

- étaler le dépôt de façon uniforme, laisser le frotti séché à l'air puis fixer en faisant passer les lames trois fois à travers la flamme,

- après trois minutes, flamber délicatement les lames, laver à l'eau et égoutter.

- recouvrir ces lames avec une solution de décoloration (acide sulfurique) pendant trois minutes, laver abondamment à l'eau et égoutter. On peut reprendre l'étape précédente de décoloration, si les lames ne sont pas proprement décolorées.

- couvrir ensuite la préparation du Bleu de méthylène pendant une minute, égoutte la solution, laver la préparation à l'eau et essuyer le dessus des lames à l'aide du papier absorbant.

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- sécher les lames en les disposant dans un rack.

- imbiber le frotti de l'huile à immersion puis, examiner le frotti au microscope à l'objectif 100x. Les BAAR sont sous forme de bâtonnets rouges sur un fond bleu.

D- CULOT URINAIRE OU ECBU

1- Matériels.

Les matériels nécessaires pour cette manipulation sont les suivants :

- Echantillon d'urine pris dans un tube sec stérile - Deux lames

- Centrifugeuse (manuelle ou oblique) - Une lamelle

- Huile à immersion, un tube à essais - Eau physiologique

2- Prélèvement.

Après avoir fait une toilette externe, recueillir 50 ml l'urine du milieu dans un récipient propre. Tout en sachant qu'une urine conservée longtemps à température ambiante peut favoriser la prolifération microbienne.

3. Technique de l'examen

Lorsqu'il s'agit d'analyser la coloration et la consistance de l'urine, cet examen est dit macroscopique ; il est microscopique lorsque l'analyse se fait au microscope sur des préparations fraiches et colorées.

L'urine contient en suspension des éléments microscopiques (cellules, cristaux ...) qui peuvent être mis en évidence suivant la procédure ci-après :

- agiter le flacon d'urine et remplir le 3/4 du tube à essais, - centrifuger pendant 5 min à la vitesse 5000 trs/ min, - rejeter le surnageant en retournant d'un geste le tube,

- secouer le tube pour mélanger à nouveau le culot puis, déposer une goute de ce culot sur une lame et recouvrir avec une lamelle pour l'analyse à l'état fraiche,

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- réaliser ensuite un frotti sur une seconde lame pour l'analyse à l'état coloré, - examiner au microscope aux objectifs 40x (état frais) et 100x (état coloré).

IV- LA SEROLOGIE

? Obtention du sérum

Les examens sérologiques sont les examens effectués sur le sérum. Après réaction, il y a formation des complexes Ag-AC sous forme d'agglutination, de précipitation ou formation du complément. L'obtention du sérum se fait après centrifugation du sang recueilli dans un tube sec.

? Principe de la centrifugation

Les constituants du mélange sont soumis à la gravité, à la poussée d'Archimède et à l'agitation moléculaire. Lorsque la centrifugeuse est mise en marche, la force centrifuge imprime une vitesse de sédimentation à chaque constituant du mélange. Les constituants du mélange sédimentent en fonction de leur densité et leur poids moléculaire. L'intérêt de la centrifugation dans un laboratoire est de permettre la séparation des échantillons biologiques afin d'obtenir le culot ou le surnageant pour l'analyse.

A- TESTS DE SEROLOGIE HIV

1- Dépistage rapide du VIH

Le SIDA est une maladie causée par le VIH et se caractérise par une diminution de la population de lymphocytes T. Chez les personnes infectées, le virus détruit les cellules T-Helpers, exposant ainsi le patient aux infections opportunistes et aux cancers. Le VIH-1 et le VIH-2 sont responsables de la maladie et leur présence dans le sang induit la production des anticorps spécifiques dirigés contre eux. Le dépistage rapide se fait sur la bandelette Abbott détermine VIH-1 /2 dont la description sera fait.

2- Principe de la méthodologie

Le kit Abbott Détermine VIH-1/2 est un test Immuno-chromatographique pour la détection qualitative des anticorps antiVIH1 et antiVIH2. L'échantillon déposé sur la zone de dépôt migre vers la zone de dépôt du conjugué, il se reconstitue et se mélange avec le conjugué colloïde de sellenium-d'antigène. Ce mélange continue à migrer sur la phase solide

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jusqu'aux antigènes recombinants immobilisés et aux peptides synthétiques au niveau de la zone du patient.

B- TEST DE CHLAMYDIA IG

Le chlamydia est une infection bactérienne causée par une multitude de bactérie donc le plus connu est Chlamydiae trachomatis. La maladie se manifeste par une miction douloureuse, des douleurs de bas ventre chez la femme et un écoulement génital inhabituel. Le dépistage est basé sur les réactions Ag-AC dont nous allons décrire celle qui se passe dans la trousse Immunocomb.

1- Principe

Lorsque les anticorps anti Chlamydiae trachomatis contenus dans le sérum sont introduits dans la phase mobile (bac de développement), ils migrent vers les spots correspondants de la phase stationnaire (dents de peignes) à la surface desquels sont sensibilisés les antigènes de la chlamydiae trachomatis et forment des complexes Ag-AC qui sont visibles après révélation.

2- Mode opératoire

Le test débute par la distribution de 10 ul de sérum dans le puits A du bac de développement (phase mobile). La dent du peigne (phase stationnaire) est ensuite introduite dans ce puits, puis transférée successivement dans les autres puits allants jusqu'à F en respectant la durée indiquée sur la notice dont voici le résumé (tableau 4) :

Tableau 4: Mode opératoire du test de chlamydia

ETAPE COMPARTIMENT OPERATION

Réaction Ag-AC A Homogénéiser, incuber 10 min, absorbé

Lavage B Agiter, incuber 2 min, absorbé

Conjugué C Homogénéiser, incuber 20 min, absorbé

Lavage D Agiter, incuber 2 min, absorbé

Lavage E Agiter, incuber 2 min, absorbé

Révélation F Homogénéiser, incuber 10 min, absorbé

Réaction d'arrêt G Incuber 1 min, sécher à l'air

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TROISIEME PARTIE :

METHODES DE DIAGNOSTIC

DES MALADIES

PARASITAIRES

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I- LE PALUDISME

Cette maladie est transmise par un parasite appelé Plasmodium dont l'agent vecteur est l'anophèle femelle. Ce parasite existe sur plusieurs formes mais la forme la plus infestante est Falciparum.

Au laboratoire de l'hôpital de district de Dschang, deux méthodes sont employées pour le diagnostic de cette maladie.

A- LA GOUTTE EPAISSE

1- Matériel et réactifs

Pour réaliser la goutte épaisse nous avons besoin de :

- Vaccinostyle - Lames

- Coton - Alcool.

- Giemsa rapide solution colorant dilué au 1/10ème 1ml de Giemsa + 9ml d'eau distillée suffisante pour 4 lames ou bien 3 gouttes de Giemsa + 2 ml d'eau distillée, cette quantité suffit pour une lame.

2- Prélèvement

Le sang est prélevé suivant la procédure ci-après :

- choisir le 3ème ou le 4ème doigt du malade,

- nettoyer le bout du doigt choisi avec un coton imbibé d'alcool,

- laisser sécher ou assécher avec un coton sec,

- faire une ponction sur la face latérale, du doigt avec un vaccinostyle stérile à usage unique,

- essuyer la première goutte de sang avec le coton sec,

- presser le doigt pour recueillir une autre goutte de sang qui sera étalée sur une lame en

faisant des cercles concentriques,

- laisser sécher à l'air.

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3- Technique de coloration de la goutte épaisse

La coloration se fait de la manière suivante :

- placer les lames à colorer contenant la goutte de sang étalée sur deux baguettes,

- couvrir l'étalement avec du Giemsa dilué au 1/10ème,

- laisser agir 10 minutes avec le Giemsa rapide ; 20 minutes avec le Giemsa lent,

- égoutter les lames à l'eau du robinet, laisser sécher, -examiner au microscope à l'objectif à immersion (100 X).

4- Résultats de l'examen

Une recherche positive montre les trophozoites (plasmodium) dont le noyau est coloré en rouge et le cytoplasme en bleu. Ce résultat s'exprime en nombre de trophozoites par leucocytes dans un champ visuel. L'absence du plasmodium témoigne l'absence du paludisme. Au microscope on peut observer la figure ci-dessous.

 
 

Plasmodium

 

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Figure 5 : Plasmodium falciparum (goutte épaisse)

B- FROTTIS SANGUIN

1- Matériels et réactifs

La réalisation du frottis sanguin nécessite les matériels et réactifs suivants :

- Tube avec anticoagulant - Lames - Coton - Alcool

- L'eau distillée - Lamelle

- Solution de Giemsa diluée au 1/10e

2- Mode opératoire

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Il se fait avec le sang total prélevé dans un tube avec l'EDTA comme anticoagulant. - déposer une goutte de sang à une extrémité de la lame porte objet,

- tenir une lamelle au dessus de la goutte de telle sorte qu'elle forme un angle d'environ 60° avec la lame d'étalement,

- laisser diffuser le sang par capillarité sur les bords de la lame, tirer vers l'autre extrémité d'un coup en décollant progressivement de la lame,

- sécher en agitant, recouvrir la lame avec une solution de May-Grünwald et attendre 3 minutes, mettre autant de goutte d'eau distillée et attendre 3 minutes,

- égoutter la lame et la recouvrir avec une solution de Giemsa diluée au 1/10e et laisser agir pendant 15 minutes, verser le colorant et sécher,

- observer à immersion au microscope avec l'objectif 100 (figure 6).

Les résultats ici se donnent en termes de « présence de parasites » et de « absence de parasites

».

 

Plasmodium falciparum

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Figure 6 : Plasmodium falciparum (frottis sanguin)

II- DYSENTERIE AMIBIENNE

Cette maladie est causée par un parasite protozoaire appelé Entamoeba histolytica ayant pour réservoir les eaux souillées.

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A- EXAMEN MACROSCOPIQUE DES SELLES

Il consiste à donner la consistance (selle pâteuse, diarrhéique...), la couleur, les éléments non fécaux surajoutés (mucus, sang...).

B- EXAMEN MICROSCOPIQUE DES SELLES

1- Matériel et réactifs

Les matériels et réactifs nécessaires sont les suivants :

- Pot pour recueillir les selles - Lames et lamelles

- Applicateur. - Sérum physiologique

- Huile à immersion.

2- Technique d'examen

La procédure d'examen suit le cheminement suivant : - déposer une goutte d'eau physiologique sur une lame,

- y étaler les selles de façon homogène,

- recouvrir l'échantillon avec une lamelle,

- observer au microscope à l'objectif 10, puis 40X.

L'observation au microscope nécessite au préalable une mise au point qui se fait en deux temps : la première mise au point est approximative et la seconde est exacte.

3- Résultat

Apres observation au microscope la présence des kystes d'Entamoeba histolytica (figure 7) témoigne que le patient souffre de la dysenterie amibienne.

 
 

Kystes

d'Entamoeba histolytica

 

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Figure 7 : kystes d'Entamoeba histolytica vu au microscope

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III- STATISTIQUE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

? PALUDISME

Apres diagnostic de cette maladie les résultats ont été élaborés sur deux mois (figure 8 et figure 9) afin de fait une comparaison entre ceux-ci.

Résultats du mois de juillet

70 60 50 40 30 20 10

0

 
 

Hommes Femmes

0-11 mois 1- 4 ans 5-14 ans 15-49 ans 50-64 ans 65 et plus

Figure 8 : Résultats du diagnostic du paludisme du mois de juillet Résultats du mois d'aout

60 50 40 30 20 10

0

 
 
 
 

0-11 mois 1- 4 ans 5-14 ans 15-49 ans 50-64 ans 65 et plus

Hommes Femmes

 
 

Figure 9 : Résultats du diagnostic du paludisme du mois d'aout

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Les résultats du diagnostic du paludisme montrent que la tranche d'âge la plus infectée est celle qui est située entre 15 à 49ans. C'est la tranche d'âge la plus active. Dans cette tranche les femmes sont les plus infectées comparées aux hommes. Des lors le taux d'infection est plus élevé chez les hommes au mois d'aout (72) par rapport au mois de juillet (51). Chez les femmes le taux est plus élevé au mois de juillet(137) par rapport au mois d'aout(101). Ceci peut s'expliquer par le fait que le respect des règles d'hygiène a été plus accentué au cours de cette période.

? DYSENTERIE AMIBIENNE

Apres diagnostic de cette maladie les résultats ont été élaborés sur deux mois (figure 10 et figure 11) afin de fait une comparaison entre ceux-ci.

Résultats du mois de juillet

4.5

4

3.5

3

2.5

2

1.5

1

0.5

0

 
 
 
 

0-11 mois 1- 4 ans 5-14 ans 15-49 ans 50-64 ans 65 et plus

Hommes Femmes

 
 

Figure 10 : Résultats du diagnostic du paludisme du mois de juillet

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Résultats du mois d'aout

6 5 4 3 2 1 0

 
 

Hommes Femmes

0-11 mois 1- 4 ans 5-14 ans 15-49 ans 50-64 ans 65 et plus

Figure 11 : Résultats du diagnostic du paludisme du mois d'aout

Les résultats du diagnostic de la dysenterie amibienne montrent un taux élevé chez les hommes au mois de juillet (6) par rapport au mois d'aout (1).Chez les femmes le taux est plus élevé au mois de juillet (9) par rapport au mois d'aout(7). En comparant le taux d'infection (sexe confondu) du mois de juillet par rapport au mois d'aout on constate qu'il a chuté au mois d'aout. Certaines tranches d'âge au mois d'aout ne sont pas infectées. Ceci peut être du à un respect des règles d'hygiène découlant peut être d'une prise de conscience. La tranche d'âge la plus infectée est celle de 15 à 49 ans. Ceci s'explique par le fait que c'est la tranche d'âge la plus active.

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QUATRIEME PARTIE :

DISCUSSION, CONCLUSION,

PROBLEME POUVANT FAIRE L'OBJET

D'UNE RECHERCHE

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RECOMMANDATION, PERPECTIVES ET

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? DISCUSSION

En ce qui concerne la pratique des tests , il peut arriver qu'on donne des résultats douteux(VN) aux patients soit à cause du temps qui sépare le prélèvement d'un échantillon( d'urine, de PCV ou de sang par exemple) et l'analyse de cet échantillon ( puisque les examens doivent être fait directement après le prélèvement ); de la qualité moins bonne des colorants et la lecture approximative des résultats. Il est donc important que le matériel de travail soit de bonne qualité et que le technicien de laboratoire soit de plus en plus attentif et vigilent lors du travail afin de produire des résultats fiables.

D'après les statistiques nous remarquons que les femmes se font le plus examiner que les hommes. Nous pensons que la raison ne vient pas du faite qu'elles soient plus sensibles aux maladies que les hommes ont peur de savoir leurs statuts.

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CONCLUSION

Parvenu aux termes de notre stage durant le lequel il était question pour nous de mettre en pratique les connaissances théoriques reçus lors des enseignements magistraux à l'Université, notre structure d'accueil qui était l'hôpital de district de Dschang a pu à son niveau nous donner cette opportunité. C'est ainsi que nous avons été capables de réaliser avec succès des prélèvements (de selles, sanguins, urétraux, cervico-vaginal...) ; des analyses macroscopiques et microscopiques des échantillons prélevés ; de maitriser les différentes techniques de coloration (Gram, Giemsa ...) ainsi que l'identification au microscope certains agents pathogènes tels que les BAAR, les trophozoides, les levures. Les différentes méthodes de diagnostic de certaines maladies parasitaires à l'instar du paludisme et de la dysenterie amibienne qui a été le principal objectif de notre stage ont été également apprises. En effet, grâce au dynamisme de son personnel et surtout celui du laboratoire, nous pouvons dire que nos lacunes pratiques ont presque été comblées

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? RECOMMANDATION ET PERPECTIVES

L'hôpital de District de Dschang est une grande structure de santé mais certaines méthodes ou test sont absents pour perfectionner les résultats.

Contrôler la date de péremption des différents réactifs du laboratoire. Suivre normalement les différentes étapes d'une méthode de diagnostic

Dans le cadre du diagnostic du paludisme il faut des tests rapides comme le Test de diagnostic rapide immunochromatographique pour obtenir des résultats plus fiables.

Une mise sur pied d'une technique de biologie moléculaire qui est la PCR surtout pour les bactéries non cultivables, ayant des exigences nutritionnelles difficiles, sera très important pour améliorer les résultats.

? PROBLEME POUVANT FAIRE L'OBJET D'UNE RECHERCHE

? Explication sur le taux d'infection plus élevé chez les femmes que chez les hommes en ce qui concerne certaines maladies parasitaires.

? La différence entre les différents sérotypes (espèces) du plasmodium après coloration et observation au microscope

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? REFERENCES

V' Guide d'examen de laboratoire au niveau d'un centre de santé de Denis MOULO Cécile MACE

V' Analyse médicale Dr Marie Françoise Odou

V' Pages F, Orlandi-Pradines E, Corbel V. Vecteurs du paludisme : biologie, diversité, contrôle et protection individuelle. Méd Mal Infect 2007 ; 37 : 153-61.

V' Diagnostic biologique du paludisme par Marie-Ange Rason, MD7èmeédition du cours international «Atelier Paludisme»25 Mars 2009 -Institut Pasteur de Madagascar

Venant de DOUALA

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ANNEXE 1

Hôpital de district de Dschang

Venant de BAFOUSSAM

Rond-point

De la préfecture

Venant de l'IRAD

roun

Venant de l'Université

Figure 12 : Plan de localisation de l'hôpital de district de Dschang

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ANNEXE 2

Westergreen Spectrophotomètre poupinel Centrifugeuse

Automate d'hématologie Cytomètre Microscope Bain marie

Incubateur Balance électronique Boites de pétri Lames colorées

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Bec bunsen

Figure 13 : Quelques appareils du laboratoire






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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery