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Apport des variétés bio-fortifiées de haricot sur la vie socio-nutritionnelle et la sécurité alimentaire des ménages agricoles de groupement d'Irhambi-Katana


par Félix RUGENDABANGA N'NAMA
Institut Supérieur de Développement Rural de Bukavu (ISDR-BUKAVU) - Licence en Développement Rural/Organisation Sociale 2016
  

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Chapitre Premier : CONTRAINTES D'ADOPTION DE VARIETES BIOFRTIFIEES

DE HARIOCOT

Dans ce chapitre nous allons présenter la caractéristique sociodémographique des ménages enquêtés, une brève explication sur la pratique de l'agriculture et de l'utilisation de variétés bio-fortifiées de haricot vulgarisé par HarvestPlus, dans le groupement d'Irhambi/Katana.

1.1.Caractéristique sociodémographique des enquêtés Figure 1 : Répartition des enquêtés selon leurs âge

41%

18%

15%

26%

20-30 ans 31-40 ans 41-50 ans 51-60 ans

Les résultats de la figure 1, nous fait remarqué les différentes tranches d'âges des ménages bénéficiaires des variétés Bio-fortifiées de haricot le groupement d'Irhambi/Katana à travers ses six localités, 41% des enquêtés avaient l'âge compris entre 41 à 50 ans, suivi de 26,7% des enquêtés dont l'âge varié entre 31 à 40 ans, 18% des enquêtés avaient l'âge compris entre 51 à 60 ans et enfin 15% des enquêtés avaient l'âge compris entre 20 à 30 ans.

Figure 2 : Répartition des enquêtés selon leurs sexe

16

La figure 2 ci-dessus nous montre que sur les 150 ménages enquêtées sont du sexe masculin soit 31% et 32 sont du sexe féminin soit 69%. Ces résultats montrent que les femmes sont en majorité de cultivatrices des par rapport aux hommes des des hommes pratiquent la briqueterie au détriment de l'agriculture qui est laissée aux femmes, cela prouve que l'activité de briqueterie exige une force physique.

Figure 3 : Répartition des enquêtés selon leurs niveau d'étude

Université

8%

Secondaire

25%

Primaire

36%

Analphabète

31%

Départ les résultats de la figure 3, nous remarquons que 36% des enquêtés soit 54 personnes se sont limité au niveau primaire et 31% soit 46 personnes sur les 150 enquêtés n'ont aucun niveau d'étude, ils sont donc des analphabètes, 25% soit 38 personnes ont un niveau secondaire et 8% soit 12 personnes ont atteint le niveau universitaire.

Figure 4 : Répartition des enquêtés selon leurs profession

9%

Artisan

6%

7%

78%

Agriculteur Enseignant Artisanat Eleveur

Les résultats de la figure 4 sur les différentes professions de nos enquêtés, nous montrent que 150 enquêtés de notre échantillon, 117 personnes soit 78% sont des agriculteurs, 14 personnes soit 9%, sont des enseignants, 9 personnes soit 6% sont des artisans et 10 personnes soit 7% sont des éleveurs.

17

Figure 5 : Répartition des enquêtés selon leurs villages

Kadjuchu

17%

Mabingu

17%

Kabamba

17%

Mwanda

16%

Kabushwa

17%

Kahungu

16%

Vu la présentation des résultats la figure 5, par rapport à la répartition des enquêtés selon leurs villages, nous avons fait un équilibre en divisant notre échantillon par nombre des villages se trouvant dans le groupement d'Irhambi/Katana. Ainsi donc, sur 150 ménages nous avons enquêté 25 ménages par village qui nous donne 16% à Mwanda, 16% à Kahungu, 17% à Kabushwa, 17% à Mabingu, 17% à Kadjuchu et 17% à Kabamba.

Eu égard à ce qui précède, nous remarquons que pour ce qui est de l'identification de nos ménages interrogé 15% représente les enquêtés dont l'âge varie entre 20-30 ans, 26% entre 31-40 ans, 41% entre 41-50 ans, 18% entre 51-60 ans, 31% représente les hommes et 69% les femmes, tous ces enquêtés font partie d'un seul groupement de Kabare qui est Irhambi/Katana dont 16% à Mwanda, 16% à Kahungu, 17% à Kabushwa, 17% à Mabingu, 17% à Kadjuchu et 17% à Kabamba. Pour le niveau d'étude de nos enquêtés nous avons remarqué que la majorité est d'eux ont le niveau d'étude du certificat d'étude primaire, suivit des analphabètes, suivit par ceux de niveau secondaire, et gradué.

18

1.2. De la pratique de l'agriculture

Dans cette partie de ce chapitre nous allons présenter les différentes manières de la pratique de l'agriculture par les ménages agricoles dans le groupement d'Irhambi/Katana. La pratique de la culture de haricot bio-fortifié se fait pour une meilleure nutrition et la sécurité alimentaire de la population de la R.D. Congo.

La bio-fortification est basée sur l'amélioration et la sélection conventionnelle des plantes, pour augmenter leur teneur en micronutriment combinant aussi avec le rendement élevé et adapté aux conditions locales des producteurs et répondant aux préférences des consommateurs. Harvest Plus est une initiative conjointe du Groupe Consultatif de Centres Internationaux de Recherche Agronomique (CIGIAR) coordonné par CIAT et l'IFPRI, opérationnel en RDC depuis 20011. HarvestPlus travaille en partenariat avec l'INERA, les universités et des milliers des agriculteurs pour la promotion de la production des cultures Bio-fortifiées de haricot, de Maïs, de Manioc et de patate douce.

Jusqu'à ces jours une dizaines de variétés de haricot est disponibles pour les agricultures, entre autre : HM 21-7, RWR 2245, RWR 2154, CODMLB 001, PVA 1438, NAMULENGA, CODMLV 059, MAC 44, CUARENTINO 0817, M211. Départ l'importance alimentaire du haricot bio-fortifié, ce dernier est riche en fer et en zinc. Leur consommation apport à l'organisme humain plusieurs avantages dont :

? Il est indispensable à l'élaboration du sang, c'est-à-dire il donne sa couleur rouge au sang, il est utile pour la fabrication de globule rouge, et sert à produire l'hémoglobine, ? Il évacue le gaz carbonique en le transportant vers les poumons,

? Il donne de l'énergie et il est aussi et il est aussi utile aux performances intellectuelles, à la mémoire.

19

Figure 6 : Appartenance des terres agricoles

35%

65%

Oui Non

De la figure 6, nous observons les différents des ménages possédant les champs à exploiter dans le groupement d'Irhambi/Katan. Sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 97 ménages soit 65% possèdent des champs à exploiter et 53 ménages soit 35% ne possèdent des champs à exploiter.

Figure 7 : Mode d'accès à la terre

Locataire

16%

Donation des parents

11%

Propriétaire

73%

Les analyses de la figure 7, nous montrent que sur 150 enquêtés soit 100%, 110 enquêtés soit 73% sont propriétaire de champ qu'ils exploitent, 23 ménages soit 16% n'ont de champ à exploiter, ils sont locataires et 17 ménages soit 11% accèdent au champ par donation des parents. Nous remarquons que la plus part de nos ménages enquêtés, beaucoup de ménages sont propriétaires de champ qu'ils exploitent.

20

Figure 8 : Superficie de champs exploités par les ménages d'Irhambi/Katana

51%

15%

5%

29%

1ha

2ha

3ha

4ha et plus

Il ressort de la figure 8, sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 8 ménages soit 5% possèdent un champ de 1ha, 44 ménages soit 29% possèdent celui de 2ha, 73 ménages soit 51% procèdent celui de 3ha et 22 ménages soit 15% possèdent celui de 4ha et plus. Ces résultats nous fait observer que bon nombre des ménages possèdent des champs dont la superficie varient de 3ha, suivi des champs d'une superficie de 2ha et enfin des champs de 4ha et plus.

Figure 9 : Caractéristiques des variétés de haricot cultivé à Irhambi/Katana

Variétés Bio-
fortifiées de
haricot et Variétés
locales
62%

Variétés Bio-fortifiées de haricot

38%

De la figure 9 nous remarquons que sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 57 ménages soit 38% cultivent seulement les variétés Bio-fortifiées de haricot dans leurs champ et 93 ménages soit 62% cultivent les variétés Bio-fortifiées de haricot et les variétés locales. De ces résultats, nous remarquons que bon nombre des ménages enquêtés, associent les variétés locales de haricot et les variétés bio-fortifiées de haricot pour essayer de renforcer le stock de la famille enfin d'équilibrer l'orientation de la production des variétés bio-fortifiées de haricot au marché et à l'autoconsommation.

21

Figure 10 : Types des variétés Bio-fortifiées de haricot cultivées

32%

68%

Haricot Nain Haricot Volubile

Par rapport aux types de variétés Bio-fortifiées de haricot cultivé dans le groupement d'Irhambi/Katana, sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 102 ménages soit 68% cultivent le haricot Nain et 48 ménages soit 32% cultivent le Haricot Volubile. Ces résultats nous font remarquer que c'est le type haricot le plus cultivé c'est le haricot Nain.

Figure 11 : Durée de pratique culturale de la production des variétés Bio-fortifiées de

haricot

29%

50%

21%

1 à 5 ans

6 à 10 ans

11 ans et plus

Il ressort de la figure 11, que sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 32 ménages soit 21% ont une ancienneté qui varie de 1 à 5 ans dans la production de variétés Bio-fortifiées de haricot, 74 ménages soit 50% ont une ancienneté qui varie de 6 à 10 ans et 44 ménages soit 29% ont une ancienneté qui varie de 11 ans et plus dans cette activité.

22

Figure 12 : Voie d'acquisition des semences

48%

8%

44%

Achat au marché

Les animateurs de HarvestPlus les amis et/ou les familiers

Il émane de la figure 12, que sur 150 ménages enquêtés pour l'adoption des variétés Bio-fortifiées de haricot, 66 ménages soit 44% trouvent la semence par achat au marché, 72 ménages soit 48% trouvent la semence par les animateurs de HarvestPlus, et 12 ménages soit 8% trouvent la semence par les amis et/ou familles.

Figure 13 : Types des variétés Bio-fortifiées de haricot cultivées

COD MLB 001(cialca)

5%

RWR 2245 (Nanjwijwi)

10%

M211

11%

Cuarentino 0817

Namulenga

27%

HM 21-7

(Namushweshwe)

31%

RWR 2154 (Namwisisi)

5%

La figure 13, nous fait observer les différentes variétés Bio-fortifiées de haricot cultivé dans le groupement d'Irhalbi/Katana. Sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 46 ménages soit 31% cultivent la variété HM 21-7 (Namushweshwe), 7 ménages soit 5% cultivent RWR 2154 (Namwisisi), 40 ménages soit 27% cultivent Namulenga, 16 ménages soit 10% cltivent RWR 2245 (Nanjwijwi), 7ménages soit 5% cultivent COD MLB 001 (Cialca), 17 ménages soit 11% cultivent M211, et 17 autres ménages soit 11% cultivent Cuarentino 0817.

23

Figure 14 : Niveau d'adoption des variétés bio-fortifiées de haricot par les ménages

15%

85%

Oui Non

Les résultats de la figure 14, nous renseignent que sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 127 ménages soit 85% affirment positivement qu'ils ont adoptés et autres 23 ménages soit 15% affirment négativement qu'ils n'ont pas adoptés. De ces résultats, nous constatons que la majorité de nos ménages enquêtés ont adoptés ces variétés bio-fortifiées de haricot suit à leurs rentabilité.

Figure 15 : Raisons justificatives d'adoption des variétés Bio-fortifiées de haricot par les ménages du groupement d'Irhambi/Katana

13%

23%

64%

Elles s'adaptent aux conditions locales climatiques

D'autres paysans et villages les ont déjà adoptées

Elles ont un rendement élevé

Nous remarquons de la figure 15, les raisons justificatives de la rentabilité des variétés Bio-fortifiées de haricot affirmé par les ménages bénéficiaires de ces dernières. Sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 96 ménages soit 64% affirment que ces variétés ont un rendement élevé, 35 ménages soit 23% affirment que ces variétés s'adaptent aux conditions locales climatiques et 19 ménages soit 13% disent que parce que d'autres paysans et villages les ont adoptées. Dans les interventions des ménages enquêtés, la plus grande raison de la rentabilité de ces variétés est justifiée par un rendement élevé.

24

Figure 16 : Existence des variétés Bio-fortifiées de haricot non rentables

21%

79%

Oui Non

Les analyses de la figure 16, nous renseignent que sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 118 ménages soit 79% affirment positivement qu'il existe des variétés non rentables et 32 autres ménages soit 21% affirment qu'il n'existe pas des variétés non rentables.

Figure 17 : Différentes variétés non rentables

39%

14%

34%

13%

RWR 2154 (Namwisisi)

COD MLB 001

HM 21-7 RWR 2245

Voici les variétés Bio-fortifiées de haricot qui ne sont pas rentables, sur 100%, RWR 2154 (Namwisisi) occupe 34%, COD MLB 001 occupe 13%, HM 21-7 occupe 14%, et RWR 2245 occupe 39%. Parmi les variétés vulgarisées par HarvestPlus et cultivées dans le groupement d'Irhambi/Katana, ces 4 variétés sont celles qui ne sont pas rentables par rapport aux autres. Les ménages ont précisés que ces dernières sont encore celle qui ne résiste pas aux deux saisons culturale. Ces variétés sont tous des variétés bio-fortifiées du types « Haricot Nain ».

25

Figure 18 : Les causes du non rentabilité des variétés Bio-fortifiées de haricot

Variétés non résistantes

30%

Infertilité di sol

15%

Perturbation climatique

55%

La figure 18, nous présente les différentes causes du non rentabilité des variétés Bio-fortifiées de haricot parmi celles cultivées dans le groupement d'Irhambi/Katana. Sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 82 ménages soit 55% disent la perturbation climatique, 45 ménages soit 30% disent les variétés sont moins résistantes, et 23 ménages soit 15% disent l'infertilité du sol. La perturbation climatique est la cause principale donnée par les ménages enquêtés dans notre milieu d'étude.

Figure 19 : La régularité de la quantité produite des variétés Bio-fortifiées de haricot

par an

69%

Non

Oui

31%

Cette figure 19 nous fait remarquer que sur la régularité de la production trouvée, sur 150 ménages soit 100%, 47 ménages soit 31% affirment positivement la régularité de a production, et 103 ménages soit 69% affirment la non régularité. Les ménages qui ont dit non à la régularité de la production obtenue des variétés Bio-fortifiées de haricot, sont des ménages qui n'ont la eu la chance d'avoir les variétés rentables et résistantes aux deux saisons culturales.

26

Figure 20 : Causes du non régularité de quantité produite de ces variétés

Maladie des cultures

43%

infertilité du sol

16%

Inadaptabilité aux
deux saisons culturales

41%

Il ressort de cette figure 20, les différentes causes du non régularité de la production des variétés Bio-fortifiées de haricot. Sur 150 ménages enquêtes soit 100%, 62 ménages soit 41% donnent la cause d'inadaptabilité aux deux saisons culturales, 24 ménages soit 16% donnent la cause d'infertilité du sol et 64 ménages soit 43% donnent la cause de maladie de cultures.

Figure 21 : Type de système cultural pratiqué

Polyculture

86%

Monoculture

14%

Les analyses de la figure 21, nous montrent que beaucoup de ménages utilisent la polyculture comme système cultural. Sur 150 ménages soit 100%, 29 ménages soit 14% utilisent la Monoculture comme le système cultural pratiqué dans le champ et 129 ménages soit 86% utilisent la polyculture. Les ménages bénéficiaires des variétés Bio-fortifiées de haricot cultivent aussi les variétés locales et font l'association des cultures pour renforcer le stock et permettre les ménages de faire écouler la production suffisante produite par variétés Bio-fortifiées et améliorer le nombre de repas par jour.

27

Figure 22 : Types de cultures associées avec les variétés bio-fortifiées de haricot dans le

champ

Arachide

21%

Maïs

37%

Manioc

42%

De la figure 22, nous remarquons les différentes cultures avec lesquelles on associe les variétés Bio-fortifiées de haricot. Sur 150 ménages soit 100%, 63 ménages soit 42% associent le haricot avec le Manioc, 55 ménages soit 37% associent avec le Maïs et 32 ménages soit 21% associent avec l'arachide. Manioc et Maïs et Arachide, sont les cultures qu'associent les ménages pendant la production des variétés Bio-fortifiées de haricot

Figure 23 : Niveau d'utilisation de l'engrais par les ménages producteurs des variétés bio-fortifiées de haricot

100%

oui

L'observation de la figure 23, nous fait constaté que 150 ménages soit 100% de nos enquêtés utilisent l'engrais pour fertiliser le sol. Selon les ménages, l'utilisation de l'engrais est pratiqué pour que le cycle végétatif de ces variétés soit respecter vis-à-vis de l'association des diverses cultures.

28

Figure 24 : Types d'engrais utilisé par les ménages agricoles

Organique

66%

Chimique

34%

Nous constatons de la figure 24 que sur 150 ménages soit 100%, 51 ménages soit 34% utilisent l'engrais chimique et 99 ménages soit 66% utilisent l'engrais organique par manque de moyen financier. Nous remarquons que c'est l'engrais organique est plus utilisé parce qu'il ne demande pas les moyens financiers pour en avoir.

Figure 25 : Différentes variétés plus rentables que les autres

15%

9%

16%

25%

35%

Cuarentino Namulenga RWR 2254 (Nanjwijwi) M211

CODMLV 059

Les résultats de la figure 25, nous montrent la variété la plus rentable de toutes les variétés Bio-fortifiées de haricot. Sur 150 ménages soit 100%, 37 ménages soit 25% ont précisé que Cuarentino 0817 est la variété la plus rentable de toutes les variétés, 63 ménages soit 42% ont aussi précisé Namulenga, 22 ménages soit 15% ont précisé RWR 2245 (Nanjwijwi), 14 ménages soit 9% ont précisé M211 et seulement 24 ménages soit 16% ont précisé COD MLV 059. De ces résultats nous observons que la variété la plus rentable de toutes ces variétés c'est Namulenga qui est une variété du type haricot Volubile.

29

Figure 26 : Difficultés rencontrées dans l'exercice de la production des variétés Bio-
fortifiées de haricot

34%

24%

42%

Insuffisance de la main d'oeuvre

Faible vulgarisation des variétés résistantes aux deux saisons culturales

Manque des espaces à cultiver

Les données de la figure 26, nous montrent que dans l'exercice de la production des variétés Bio-fortifiées de haricot ; sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 63 ménages soit 42% se heurtent comme difficulté d'insuffisance de la main d'oeuvre, 36 ménages soit 24% se heurtent comme difficulté le manque des semences résistantes à tous les climats et 51 autres ménages soit 34% se heurtent comme difficulté Manque des espaces à cultiver.

Figure 27 : Conséquences des difficultés rencontrées dans l'exercice des productions des variétés Bio-fortifiées de haricot

34%

24%

42%

Instabilité de la Production Importation des aliments Abandon de l'agriculture

Pour ce qui est des conséquences par rapport aux difficultés rencontrées, nous remarquons de cette figure 27 que sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 63 ménages soit 42% précisent l'instabilité de la production, 51 ménages soit 34% précisent l'importation des aliments et 36 ménages soit 24% ont précisé l'abandon de l'agriculture

7%

13%

21%

19%

40%

Légume Céréales Viande Poisson Kabuchungu

30

Chapitre deuxième : APPORT DES VARIETES BIO-FOTIFIEES DE HARICOT SUR
LA VIE SOCIO-NUTRITIONNELLE ET LA SECURIET ALIMENTAIRE DES
MENAGES AGRICOLES

Dans ce chapitre, nous allons évaluer le niveau d'apport des variétés Bio-fortifiées de haricot sur la nutrition et la sécurité alimentaire dans les ménages agricoles du groupement d'Irhamba/Katana.

2.1. : APPORT DES VARIETES BIO-FORTIFIEES SUR LA VIE SOCIO-
NUTRITIONNELLE

Figure 28 : Evaluation d'existence de la malnutrition dans les ménages du groupement
d'Irhambi/Katana

75%

25%

Oui Non

De la figure 29, nous constatons qu'il a amélioration de santé de la population du groupement d'Irhambi/Katana au côté de la malnutrition. Sur 150 ménages enquêtés soit 100%, seulement 38 ménages soit 25% de nos ménages ont affirmé que malnutrition existe toujours dans le milieu, et 112 soit 75% ont affirmé négativement la non présence de la malnutrition dans le milieu.

Figure 29 : Composition alimentaire des ménages agricole

Moyen

41%

Bon

59%

31

Il ressort de la figure 29 que sur 100% de nos ménages enquêtés, 60 ménages soit 40% prennent d'habitude les légumes, 29 ménages soit 19% prennent les céréales, 19 ménages soit 13% prennent la viande, 10 ménages soit 2% prennent le poisson, et 32 ménages soit 21% prennent le Kabuchungu (en quelque sorte Ndakala).

Figure 30 : Contribution des variétés Bio fortifiées de haricot dans les ménages sur le
plan nutritionnel

21%

17% Amélioration de l'état nutritionnel de

14%

48%

efficacité en éléments nutritifs

Diminution de taux de mortalité des enfants et des nouveau-nés

l'organisme

Prévention des certaines maladies

Selon les interventions de nos ménages enquêtés, les résultats de cette figure 30 montrent que sur 150 ménages soit 100%, 72 ménages soit 48% disent qu'il a amélioration de l'état nutritionnel de l'organisme par l'utilisation des variétés Bio-fortifiées de haricot, 21 ménages soit 14% disent que c'est parce que ces variétés préviennent quelques maladies, 31 ménages soit 21% disent que c'est parce que ces variétés ont une efficacité en élément nutritifs et 26 ménages soit 17% disent que c'est parce qu'il y a diminution de taux de mortalité des enfants et des nouveau-nés.

Figure 31 : Appréciation du poids de l'enfant à la naissance après l'adoption des variétés Bio-fortifiées de haricot

32

Il ressort de cette figure 31 que sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 89 ménages soit 59% disent que pour le moment le poids des enfants à la naissance est bon et 61 ménages soit 41% disent que le poids est moyen par rapport à l'ancien temps où les variétés Bio-fortifiées de haricot n'existaient pas encore.

Figure 32 : Estimation du poids de l'enfant à la naissance avant adoption des Bio-
fortifiées de haricot

49%

16%

35%

1Kg -1Kg 900g 2Kg -2,5Kg 2,5Kg - 3,5Kg

Les résultats de la figure 32, nous montrent que sur 150 ménages enquêtés soit 100%, selon les estimations du poids des enfants à la naissance avant adoption des variétés Bio-fortifiées de haricot, 24 ménages soit 16% estiment à 1Kg -1Kg 900g, 52 ménages soit 35% estiment à 2Kg - 2,5Kg et 74 ménages soit 49% estiment à 2,5Kg - 3,5Kg.

Figure 33 : Estimation du poids de l'enfant à la naissance actuellement

43%

9%

19%

29%

2,5kg - 3Kg 3Kg - 4Kg 4Kg - 4,5Kg 4,5Kg - 5Kg

De la figure 33, nous remarquons que sur 150 ménages enquêtés soit 100%, selon les estimations du poids des enfants à la naissance avant adoption des variétés Bio-fortifiées de haricot, 28 ménages soit 16% estiment à 2,5Kg -3Kg 900g, 43 ménages soit 35% estiment à 3Kg - 4Kg et 65 ménages soit 49% estiment à 4Kg - 4,5Kg, 14 ménages soit % estiment à 4,5Kg - 5Kg.

33

Figure 34 : Appréciation de la santé et des femmes enceintes après la vulgarisation des
variétés Bo-fortifiées de haricot

39%

61%

Bonne Moyenne

La figure 34 nous fait montrer que sur 100% de nos enquêtés, 91 ménages soit 61% d'eux disent que la santé des enfants et des femmes enceintes est bonne après la vulgarisation des variétés Bio-fortifiées de haricot et 59 ménages soit 39% disent cette dernière est Moyenne.

En évaluant les résultats de ce chapitre sur la contribution des variétés bio-fortifiées de haricot sur la situation nutritionnelle des ménages agricole du groupement d'Irhambi/Katana, nous constatons que ces variétés ont été d'une grande importance pour cette population dans le sens où elles améliorent l'état nutritionnel de l'organisme à 48%, elles améliorent les poids des enfants à la naissance à 59%, la santé des femmes enceintes à 61%, elles diminuent le taux de la malnutrition à 74%. La diminution de taux de mortalité des enfants et des nouveau-nés s'observe à 17%

34

2.2 : APPORT DES VARIETES BIO-FORTIFIEES DE HARICOT SUR LA
SECURITE ALIMENTAIRE

Dans cette deuxième partie de ce chapitre, nous allons évaluer la contribution des variétés Bio-fortifiées de haricot à la sécurité alimentaire, voir les facteurs influencent sa contribution.

Figure 35 : Activité principales des ménages agricoles.

23%

13%

64%

Agriculture Enseignement Elevage

Nous remarquons de la figure 35, que sur 150 enquêtés soit 100%, 95 ménages soit 64% ont comme activité principales l'agriculture, 35 ménages soit 23% font l'enseignement et 20 enquêtés soit 13% font l'élevage. Ces résultats nous montrent que l'agriculture est et sera toujours l'activité principale et la source de revenu des ménages dans les milieux ruraux.

Figure 36 : Acticités secondaires

39%

19%

42%

Petit commerce Artisanat Elevage

De la figure 36, nous constatons que appart l'agriculture comme activité principale des ménages agricoles du groupement d'Irhambi/Katana, ces derniers font des activités secondaires pour renforcer leurs revenus. Sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 63 ménages soit 42% font le petit commerce, 28 ménages soit 19% font l'artisanat et 59 ménages soit 39% font l'élevage.

35

Figure 37 : Répartition des enquêté selon leurs Taille de ménages

11 personnes et plus

36%

6 à 10 personnes

49%

1 à 5 personnes

15%

Départ la figure 37, sur 150 enquêtés soit 100%, 22 ménages soit 15% ont la taille du ménage qui varie entre 1 à 5 personnes, 77 ménages soit 36% ont la taille de ménage de 6 à 10 personnes et 54 ménages soit 36% ont la taille du ménage de 11 personnes et plus. La croissance démographique de la population dans le groupement d'Irhambi/Katana s'observe de 6 à 10 personnes à 49% et 11 personnes et plus 36% dans une famille.

Figure : 38 : Estimation de la contribution de la rentabilité de variétés Bio-fortifiées de
haricot à l'amélioration de revenu ménager

29%

71%

Oui Non

En analysant les résultats de la figure 38, nous remarquons que sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 107 ménages soit 71% affirment positivement que la rentabilité de ces variétés concoure à l'amélioration de revenu de leurs ménages et 43 autres ménages affirment négativement. Bon nombre des ménages affirment que les recettes issues de variétés Bio-fortifiées de haricot concourent à l'amélioration de revenu des ménages.

36

Figure 39 : Acquisition de repas par jour avant adoption des variétés Bio-fortifiées de

haricot

34%

10%

56%

1 fois

2 fois

3 fois

Il ressort de la figure 39 que sur 150 ménagés enquêtés soit 100%, 84 ménages soit 56% prenaient le repas 1 fois par jour avant l'adoption des variétés Bio-fortifiées de haricot, 51 ménages soit 34% prenaient les repas 2 fois par jour et 15 ménages soit 10% les prenait 3 fois par jours.

Figure 40 : Acquisition des repas par jour après l'adoption de variétés Bio-fortifiées de

haricot

68%

25%

7%

1 fois

2 fois

3 fois

Les résultats de la figure 40, nous montrent qu'après adoption des variétés Bio-fortifiées de haricot, sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 10 ménages soit 7% mangent une fois par jour, 102 ménages soit 68% déjà 2 fois par jour et 38 ménages soit 25% prennent le repas 3 fois par jour.

37

Figure 41 : Provenance de la composition alimentaire des aliments consommés dans les

ménages

Achat en ville

35%

Achat au marché des
produits importés à
l'etranger
41%

Production locale

(Mon champ)

24%

Il ressort de lafigure 41 que la provenance de la composition alimentaire des aliments consommés dans les ménages pendant le repas, proviennent de différents coins. Sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 49 ménages soit 24% prennent des aliments qui proviennent de la production locale, 83 ménages soit 41% achètent les aliments au marché des produits importés à l'étranger, et 71 ménages soit 35% achètent ses aliments à consommer en ville.

Figure 42 : Portion de la contribution de variétés Bio-fortifiées de haricot à
l'amélioration de revenu ménager

53%

7%

40%

60%

70%

80%

La lecture de la figure 42, nous fait observer les portions de contribution des variétés Bio-fortifiées de haricot à l'amélioration des revenus des ménages selon leurs rentabilités. De ce fait sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 61 ménages soit 40% donnent la portion de 60% de contribution de ces variétés à l'amélioration de leurs revenus, 79 ménages soit 53% donnent 70% et 10 ménages soit 7% donnent 80% de portion de contribution des variétés Bio-fortifiées de haricot au revenu des ménages.

38

Figure 43 : Niveau de revenu moyen par campagne agricole avant adoption des variétés Bio-fortifiées de haricot

201 - 300 $

14%

301 - 400 $

7%

101 - 200 $

31%

50 - 100 $

42%

400 $ et plus

6%

Il ressort de la figure 43 les revenus obtenus des ménages annuellement avant adoption de variétés Bio-fortifiées de haricot. Sure 150 ménages enquêtés soit 100%, 63 ménages soit 42% obtenaient de 50- 100$ par an comme revenu moyen, 46 ménages soit 31% obtenaient de 101- 200$, 21 ménages soit 14% obtenaient de 201- 300$, 11 ménage soit 7% obtenaient de 301- 400$ et 9 ménages soit 6% obtenaient de 400 et plus.

Figure 44 : Niveau de revenu par campagne agricole après adoption des variétés Bio-
fortifiées de haricot

301 - 400 $

40%

400 $ - 500 $

24%

201 - 300 $

17%

50 - 100 $

11%

100 - 200 $

8%

La figure 44 nous montre les revenus obtenus des ménages par campagne agricole après adoption de variétés Bio-fortifiées de haricot. Sure 150 ménages enquêtés soit 100%, 17 ménages soit 11% obtenaient de 50 - 100$ comme revenu moyen annuel après adoption de ces variétés, 12 ménages soit 8% obtenaient de 100- 200$, 26 ménages soit 17% obtenaient de 201- 300$, 59 ménages soit 40% obtenaient de 301- 400$, et 36 ménages soit 24% obtenaient de 400 -500$.

39

Figure 45 : Affectation des recettes reçues de la production écoulées des variétés Bio-
fortifiées de haricot

Achat des
matériaux de
construction de la
maison
15%

Paiement des soins médicaux

25%

Paiement des
frais scolaires
des enfants
60%

Les résultats la figure 45, montrent que sur 100% de nos ménages enquêtés, 89 ménages soit 60% orientent les recettes de la production écoulée dans la scolarisation des enfants, 23 ménages soit 15% l'orientent dans l'achat des matériaux de construction de la maison et 38 ménages soit 25% les orientent au paiement des soins médicaux des enfants. Vu l'amélioration de revenu des ménages par les recettes qui proviennent des variétés Bio-fortifiées de haricot, ces dernières sont orientées en grande partie à la scolarisation des enfants, suivit par le paiement des soins médicaux et enfin suivit par l'achat des matériaux de construction des maisons.

Figure 46 Type d'habitat des ménages agricoles bénéficiaires des variétés Bio-fortifiées

de haricot

Maison en planche
et à moitié en semi-

durable
22%

Maison en Planche

30%

Maison en
matériaux semi-

durable
39%

Maison en matériaux durables 9%

Nous remarquons de la figure 46 une amélioration au côté du type d'habitat qui se trouve dans le groupement d'Irhambi/Katana. Sur 150 ménages soit 100%, 13 ménages soit 9% possèdent le type d'habitat en maison en matériaux durables, 59 ménages soit 39%

40

possèdent le type d'habitat de maison en matériaux semi-durable, 45 ménages soit 30% possèdent le type d'habitat en planches et 33 ménages soit 22% possèdent le type d'habitat en planches et à moitié semi-durable. Ces résultats nous montrent que les revenus issus des variétés Bio-fortifiées de haricot ont un impact positif sur tous les plans.

Figure 47 : Orientation de la production des variétés Bio-fortifiées de haricot

Au marché +
Autoconsommation

29%

Autoconsommation

25%

Au marché

46%

Par rapport à l'orientation de la production des variétés Bio-fortifiées de haricot, Il ressort de la figure 47 que sur 150 ménages soit 100%, 69 ménages soit 46% orientent leur production au marché, 38 ménages soit 25% orientent la production dans l'autoconsommation et 43 ménages soit 29% orientent la production au marché et dans l'autoconsommation. De ces résultats, nous constatons que les ménages orientent plus leur production au marché pour répondre aux besoins essentiels de la famille, comme la scolarisation des enfants, le paiement des soins médicaux, la réhabilitation de l'habitat.

Figure 48 : Disponibilité d'un grenier dans les ménages agricoles

29%

Non

Oui

71%

Les résultats de la figure 48, nous montrent que sr 150 ménages enquêtés soit 100%, 107 ménages soit 71% possèdent un grenier pour la production de haricot trouvée pendant le récolte et 43 ménages soit 39% n'a possèdent pas.

41

Figure 49 : Utilisation de la production disponible dans le grenier avant la prochaine

récolte

73%

10%

17%

1 Mois

2 Mois

3 Mois

De la figure 49, nous remarquons que sur 107 ménages enquêtés qui possèdent un grenier soit 100%, 18 ménages soit 17% utilisent le stock de leur grenier 1 mois avant la prochaine récolte, 78 ménages soit 73% l'utilise 2 mois avant, 11 ménages soit 10% l'utilise 3 mois avant la prochaine récolte. Nous remarquons de ces résultats que parmi les 107 ménages qui possèdent un grenier de la production de variétés bio-fortifiées de haricot, seulement 73% de nos ménages enquêtés utilisent le stock de leur grenier 2 mois après la prochaine récolte et seulement 10% de quelques ménages se forcent pour arriver 3 mois la prochaine récolte.

De ce chapitre, nous pouvons conclure en disant que la vulgarisation des variétés Bio-fortifiées de haricot en territoire de Kabare, dans le groupement d'Irhambi/Katana, fait présence d'un changement dans le milieu sur le plan nutritionnelle et très peu d'amélioration sur la sécurité alimentaire. Départ les volets justificatifs de la sécurité alimentaire dans un milieu, quelques n'ont pas encore jusque-là reprendre leurs convenable. Il s'agit des volets utilisation de la nourriture (niveau d'utilisation de la production), disponibilité de la nourriture (de la production), stabilisation de la nourriture (ou de la production).

Cette vulgarisation permet une amélioration de l'état nutritionnel de l'organisme, elle améliore le revenu des ménages qui font un changement au niveau du type d'habitat, elle facilite la scolarisation et le paiement des soins médicaux des enfants et des membres de la famille et les différentes formes d'habitation de la population et. Elle défavorise la disponibilité, la stabilité, et l'utilisation de la production des variétés bio-fortifiées de haricot dans les ménages agricoles de notre milieu d'étude.

42

Chapitre troisième : STRATEGIES D'AMELIORATION DE L'APPORT DES
VARIETES BIO-FORTIFIEES DE HARICOT SUR LE PLAN NUTRITIONNEL ET
LA SECURITE ALIMENTAIRE

Les résultats de ce chapitre, nous donneront les interventions de nos ménages enquêtés pour améliorer davantage l'apport des variétés Bio-fortifiées de haricot sur le plan nutritionnel et la sécurité alimentaire.

Figure 50 Stratégies d'amélioration de l'apport des variétés Bio-fortifiées de haricot sur le plan nutritionnel et la sécurité alimentaire.

29%

17%

12%

42%

Financer le secteur agricole en dotant aux paysans les matériels nécessaires à utiliser

Apprentissage des nouvelles

techniques pour la production de ces variétés

Disponibiliser les variétés résistantes à tous les deux saisons cultrales

Octroyer des crédits aux ménages agricoles

Pour améliorer davantage l'apport des variétés Bio-fortifiées de haricot sur le plan nutritionnel et la sécurité alimentaire dans les ménages agricoles du groupement d'Irhambi/Katana, sur 150 ménages enquêtés soit 100%, 63 ménages soit 42% proposent la disponibilité des variétés résistantes à tous les deux saisons culturales, 18 ménages soit 12% proposent l'octroi des crédits aux ménages, 26 ménages soit 17% proposent de financer le secteur agricole et 43 autres ménages soit 29% proposent l'apprentissage des nouvelles techniques pour la production de ces variétés.

Selon les ménages enquêtés, ces stratégies permettrons la stabilité de la production, la régularité de la production, d'engager les personnes pour augmenter la production (disponibilité de la main d'oeuvre qualifiée)

43

DISCUSSION DES RESULTATS DE LA RECHERCHE

La discussion des résultats de terrain est organisée autour de trois propos qui correspondent chacun à la contribution de réponse aux questions posées dans les objectifs de ce mémoire.

Départ les résultats de données de notre enquête auprès des 150 ménages agricoles, bénéficiaires des variétés Bio-fortifiées de haricot diffusées par HarvestPlus dans le groupement d'Ihambi/Katana, en territoire de KABARE, nous remarquons que l'agriculture est toujours la source principale des revenus des ménages agricoles dans les milieux ruraux. Par rapport à l'analyse et l'interprétation de nos résultats d'enquêtes recueillies sur le terrain, nous avons abouti aux résultats suivants pour vérifier nos objectifs de la recherche.

Les résultats de notre recherche, nous présentent le taux d'adoption de variétés bio-fortifiées de haricot par les ménages bénéficiaires de ces dernières. Le taux d'adoption de ces variétés bio-fortifiées de haricot est de 75% justifié par les résultats de la figure 28.

Partant de la caractéristique sociodémographique de notre milieu d'étude, nous observons la croissance démographique dans le milieu, surtout dans les ménages ce dernier temps, cette dernière varie de 6 à 10 personnes par ménages avec un taux de 49% et de 11 personnes et plus avec un taux de 36%. Ces informations se justifient par les résultats donné par la figure 37 qui représente la répartition des enquêtés selon leurs taille de ménages.

Par rapport aux contraintes liées à la production des variétés bio-fortifiées de haricot, les ménages bénéficiaires de ces variétés se heurtent des différentes contraintes suivantes : l'instabilité de la production à 42%, importance des aliments à 34%, insuffisance de la main d'oeuvre à 42%, inadaptabilité aux saisons culturales à 43%, maladies des cultures à 43% et infertilité du sol à 16%. Face à ces problèmes, les ménages ont pris une stratégie d'associer la culture des variétés bio-fortifiées de haricot par d'autres cultures comme le manioc, le maïs et l'arachide pour essayer de renforcer le niveau de satisfaction des ménages à la nourriture.

Les ménages affirment que la cause principale de toutes ces contraintes basée sur la perturbation climatique du milieu qui influence la irrégularité de la production agricole des toutes les cultures à 55%. Tous ces éléments influencent aux agriculteurs (producteurs des variétés bio-fortifiées de haricot) d'abandonner l'agriculture surtout au coté des hommes. L'agriculture est restée aujourd'hui une activité propre pour la femme rurale.

44

DROY, dans ces analyses, est convaincu de la capacité des femmes à contribuer au développement des milieux ruraux. A cet effet, il plaide pour un développement qui rencontrerait les efforts des uns et des autres. Selon cet auteur, cette vision est l'un des vecteurs pour la promotion d'un développement rural. (Droy, 1990).

Cet auteur à raison de montrer que la femme n'est pas considérée comme la seule actrice du développement de sa famille et de toute la communauté.

Quant à la contribution des variétés bio-fortifiées de haricot sur la situation nutritionnelle et la sécurité alimentaire, nous avons abouti aux résultats suivants : d'abord ces variétés ont une efficacité en élément nutritif à 21%, elles améliorent l'état nutritionnel de l'organisme à 48%, elles préviennent certaines maladies à 14%, elles diminuent le taux de mortalité des enfants et des nouveau-nées à 17%%. Ces variétés ont une influence actuellement au côté du poids de l'enfant à la naissance à 43%. Sur le plan de la sécurité alimentaire, ces variétés n'ont un bon témoignage dans les ménages agricoles du milieu.

Par rapport à la croissance démographique qui s'observe dans les familles et l'irrégularité de la production des variétés bio-fortifiées de haricot, ces dernières n'ont pas réussir à convaincre l'insécurité qui guette le groupement d'Irhambi/Katana. Cette insécurité alimentaire se justifie par plusieurs résultats de la recherche présentés par quelques figures.

Le rapport de l'INERA MULUNGU portant sur l'évaluation de niveau d'adoption des variétés bio-fortifiées de haricot, précise que la clé du développement du groupement d'Irhambi/Katana et de tout le territoire de Kabare, se trouve dans les têtes des paysans. Leur ignorance à l'idée de variation des variétés résistantes aux saisons culturales, la maitrise des dattes pendant lesquelles ils doivent procéder à la semi et le types de variétés à choisir pour la première saison culturale après les premières pluies est le blocage du développement de ce groupement. (Rapport 2015).

Après le constant des différentes contraintes par les ménages agricoles (producteurs des variétés bio-fortifiées de haricot) ces derniers ont proposé quelques piste de solution pour améliorer l'apport de variétés bio-fortifiées de haricot sur le plan nutritionnel et la sécurité alimentaire dans leurs familles. Parmi les ménages enquêtés, 42% ont proposés la disponibilité des variétés résistantes aux deux saisons culturales, 12% ont proposés l'octroi des crédits aux ménages agricoles, 29% ont proposés de financer le secteur agricole en dotant aux paysans des matériels nécessaires à utiliser et 17% ont proposés l'apprentissage des nouvelles techniques pour la production des variétés bio fortifiées de haricot.

45

De notre part, nous avons soutenu les propositions données par les ménages, mais en appuyant les efforts fournis par HarvestPlus, nous soutenons l'idée des ménages, celui de disponibiliser les variétés résistantes aux deux saisons culturales. Ainsi donc, nous proposons une stratégie de la vulgarisation des variétés résistantes aux deux saisons culturales du milieu pour améliorer davantage la malnutrition et améliorer la sécurité alimentaire dans le groupement d'Irhambi/Katana.

46

STRATEGIES DE VULAGARISATION DES VARIETES BIO-FORTIFIEES DE
HARICOT RESISTANCES AUX SAISONS CULTURALES POUR AMILIORER
DAVANTAGE LA MALNUTRITIOIN ET LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS LE
GROUPEMENT D'IRHAMBI/KATANA

3.1. INTRODUCTION

La situation socio-économique de la population du groupement d'Irhambi/Katana, commence à chuter, suite à des diverses complications liées à l'agriculture en générale et à la production des variétés Bio-fortifiées de haricot vulgarisées par HarvestPlus.

Partant de nos résultats obtenus de la recherche sur l'apport des variétés Bio-fortifiées de haricot sur la vie socio-nutritionnel et la sécurité alimentaire des ménages agricoles du groupement d'Irhambi/Katana, montrent que ces variétés ont été adoptées et elles améliorent l'état nutritionnel de l'organisme, elles améliorent le revenu des ménages et qui permet ensuite la scolarité des enfants, le payement des soins médicaux, le changement au côté de type d'habitat, elles facilitent aussi la disponibilité, l'accessibilité, et l'utilisation des nourritures.

Cependant, certains problèmes n'ont pas trouvé solution par rapport à l'adoption des variétés bio-fortifiées comme le faible niveau d'adaptation des certaines variétés aux deux saisons culturales du milieu, l'irrésistibilité des certaines variétés à des maladies, la quantité irrégulière de la production des certaines variétés, tous ceux-ci causant l'instabilité de la production agricole en haricot, l'importation de le haricot de l'étranger, voire l'abandon de la culture de le haricot par certains hommes qui n'apprécient pas la faible production.

Pour pallier aux problèmes précédent, nous proposons la stratégie de vulgarisation une ou plusieurs variétés résistantes aux maladies des cultures et s'adapteront aux deux saisons culturales du milieu. Nous pensons que ces variétés pourront améliorer la production de haricot et assurer une production régulière pendant toute l'année afin de garantir la nourriture aux ménages, permettre la satisfaction de la demande du marché locale et urbaine en haricot, avoir un surplus agricole pour améliorer le sociale, l'économie rurale, améliorer l'infrastructure, financer les autres cultures vivrières afin d'améliorer la production agriculture en générale.

Pour comprendre comment se poser le problème se pose dans le milieu pour savoir y apporter une solution, nous avons construit un arbre à problème et proposé un arbre à solution pour palier au problème du milieu.

47

3.2.ARBRE A PROBLEME

La Famine

Irrégularité de la production

Production instable

Faible production en haricot

Forte demande en haricot

Abandon de l'agriculture

Pauvreté

Malnutrition

Insécurité alimentaire

Importation de haricot

Dépendance

Instabilité de la production de haricot

Non résistantes aux

Incapacité

Changement

Mauvaises

Infertilité du

maladies

d'adaptation aux
saisons culturales

climatique

techniques
agricoles

sol

Perturbation de la
saison de pluie

Déboisement
désordonné

Ignorance
de la

population

Manque des
moniteurs
agricoles

48

3.3. ARBRE A SOLUTION

Bien-être

Reboisement
massif

Vulgarisation des
nouvelles techniques
culturales

Production stable
en haricot

Production
régulière

Bonne santé

Augmentation de la production

Offre suffisante en haricot

Concentration à la culture de haricot

Amélioration de la vie

Amélioration de l'alimentation

Approvisionnement

Indépendance alimentaire

Stabilisation de la production de haricot par la Vulgarisation des variétés résistantes aux maladies et leurs adaptations aux saisons

culturales

 

Résistances aux

Adaptation aux

Adaptation au

Utilisation des

Infertilité du

maladies

deux saisons

changement

nouvelles

sol

 

culturales

climatique

techniques

 

Mise en place d'un service de
vulgarisation agricole dans le
milieu

49

3.4.LES SOUS-STRATEGIES DE MISE EN OEUVRE DE LA VULGARISATION DES VARIETES RESISTANTES

Pour matérialiser cette stratégie nous avons proposé quelques sous-stratégies pouvant contribuer à la mise en oeuvre au processus de la vulgarisation de ces variétés pour accroître la production en haricot :

3.4.1. Identification des parties prenantes à la technique de vulgarisation

Nous avons pensé que pour bien asseoir cette information sur les nouvelles technique afin qu'ait une adoption, il faut associer les acteurs comme : les agronomes du milieu, les associations des agriculteurs, les centre de recherche oeuvrant dans le milieu, les leaders locaux, les agriculteurs

Ces derniers pourront réfléchir sur les difficultés que parcourus le milieu et proposer des solutions comme la vulgarisation, proposer les stratégies de la mise en oeuvre pour la réussite de la vulgarisation, définir chaque acteur avec un rôle bien précis à jouer dans le processus de la vulgarisation afin d'atteindre un résultat en commun, cette approche permettra d'éviter l'échec de la vulgarisation car dit-on ce que vous faite pour moi sans moi vous le faite contre moi.

3.4.2. Sélection et planification des méthodes de vulgarisation appropriée

Cette étape nous permettra de définir une ou deux méthode capable d'éparpiller les nouvelles technique d'accompagnement des variétés bio-fortifiées de haricot qui seront vulgarisées pour que ces dernières soient acceptées par la population. Ces travaux de planification de la méthode seront faits par l'équipe technique du service de vulgarisation, qui a une expérience sur les techniques de vulgarisation pour chaque nouvelle information capable d'être connue par une masse de la population afin de changer un comportement. Notre comportement à vouloir changer et la stabilisation de la production de haricot par la vulgarisation des variétés vulgarisées. Cette équipe sera constituée par la plupart des techniciens en développement rurale qui sont les doués en la matière.

3.4.3. Vulgarisation proprement dite des techniques agricoles pour accroitre la
production de haricot de variétés résistantes.

Le processus en question consiste à éparpille les messages pour améliorer la production de haricot aux groupes cibles qui seront bien définit au départ. Le groupe de vulgarisateurs seront envoyés sur terrain avec un message bien précis sur les techniques, la vulgarisation se fera par des expérimentations dans les champs pilote afin de service d'exemple aux paysans,

50

3.4.4. Planification du système de gestion du processus de vulgarisation

Une équipe de coordination doit être mise en place pour conduire le projet sur terrain, mettre en place d'une politique pour une mise en oeuvre efficace du système de vulgarisation su terrain, suivre le projet au quotidien, cette équipe pourra être constitué d'un coordinateur, d'un secrétaire de coordination, d'un comptable attaché à un caissier, un logisticien, un chef de programme de vulgarisation.

Cette équipe doit faire un plan de vulgarisation pout tout le processus de vulgarisation, un calendrier des activités à réaliser pour chaque superviseur, planifier les dépenses et les effectuer, assurer que le message soit éparpille sans détruire son contenu, prévoir les canaux de vulgarisation, les outils de vulgarisations, distribuer les superviseurs sur terrain. Toutes ces activités seront sous la direction du coordinateur du projet qui est à l'exécutif du processus.

3.4.5. Mise en place d'un système de suivi, supervision et évaluation du système

Toute activité doit être suivi et évaluer pour une bonne supervision des activités sur terrain, afin d'identifier les écarts de réalisations, déceler les causes des écarts, justifier les écarts et donner les corrections afin d'aboutir aux résultats attendus par le projet de vulgarisation. Le suivi doit avoir les outils pour son exécution, comme la fiche du suivi, la matrice du suivi et évaluation, les indicateurs du cadre logique, ce suivi pourra être effectué habituellement par les superviseurs, le chef de département, le chef de programme.

L'évaluation sera faite périodiquement pour s'assurer des résultats par rapport aux indicateurs définis dans le projet de vulgarisation, plusieurs outils doivent être utilisés pour cette fin comme la matrice du cadre logique, la matrice de l'évaluation, le terme de référence, ...

Cette évaluation peut être interne au processus, effectuer par le processus pour s'évaluer de manière interne. Elle peut aussi être externe, lorsqu'elle est effectuée par un consultant extérieur pour avoir de résultat plus fiable, elle faite surtout à la demande du bailleur de fond ou soit par les bénéficiaires.

51

3.5. SCHEMA SYNTHETIQUE DES SOUS-STRATEGIES

MISE EN PLACE D'UN SYSTEME
DE SUIVI, SUPERVISION ET
EVALUATION DU SYSTEME

IDENTIFICATION DES
PARTIES PRENANTES A LA
TECHNIQUE DE

des parties pre
VULGARISATION

VULGARISATION ULGARISATION PROPREMENT DES VARIETES

RENTINO E DITE DES VARIETES MULENGA

RESISTENTES

SELECTION ET PLANIFICATION
DES METHODES DE
VULGARISATION APPROPRIEES

PLANIFICATION DU SYSTEME
DE GESTION DU PROCESSUS
DE VULGARISATION

Ce schéma explique la marche à suivre par rapport à notre stratégie et les sous-stratégies proposées pour la vulgarisation des variétés bio-fortifiées de haricot résistantes aux maladies de cultures et leurs adaptations aux deux saisons culturales du milieu.

52

CONCLUSINON GENERALE

Notre étude nous a permis de faire une analyse sur l'apport des variétés Bio-fortifiées de haricot sur la vie socio-nutritionnelle et la sécurité alimentaire des ménages agricoles du groupement d'Irhambi/Katana de 2008 à 2016.

Vu que la population paysanne de KABARE, WALUNGU et de tous le BUSHI vive de l'agriculture en générale et de la culture de haricot en particulier et comme la nourriture de base avec des impacts social, économique, et culturel positif. Il y a de cela une dizaine d'années qu'on attend aux médias et observe à travers les journaux, les dépliants, des publications à l'internet, ...la vulgarisation des variétés Bio-fortifiées de haricot, de Manioc, de Maïs et patate douce par une institution HarvestPlus. Face à cette thématique, nous nous fixé trois grands objectifs :

? Identifier le taux d'adoption de variétés bio-fortifiées de haricot et leurs contraintes d'adoption,

? Analyser l'incidence d'adoption des variétés bio-fortifiées sur la vie socio-nutritionnelle et la sécurité alimentaire des ménages ayant adoptés ces variétés,

? Proposer une stratégie d'amélioration de l'apport socio-nutritionnel et économique de variétés bio-fortifiées de haricot dans les ménages agricoles du groupement d'Irhambi/Katana.

Pour la collecte des données en rapport avec cette étude, nous avons passé à la collecte et lecture de quelques ouvrages, articles, rapports et autres différents documents en rapport avec notre sujet d'étude pour comprendre des manières différentes dont cette étude a été abordée par d'autres auteurs dans différents angles. Un protocole de recherche (questionnaire d'enquête) a été élaboré pour vérifier si nos hypothèses proposées aux questions de recherche sont confirmées et infirmées par rapport à notre objet d'étude.

Nous avons utilisé quelques programmes et logiciels pour la conception et l'élaboration du questionnaire d'enquête et aussi pour le traitement et la production des résultats, dont nous pouvons citer SPHINX, SPSS, Microsoft Word et Excel. Plusieurs outils ont été importants pour la constitution de ce travail.

53

Pour ce qui est de calcule de l'échantillon, nous nous sommes basé sur la théorie de calcul de la taille de l'échantillon fait par François Daniel GIEZENDANZE(2012) nous dit que lors que la population-mère « N » est compris entre 100.000 et 1.000.000 alors que le nombre de la population est estimé à 79.187 pour le groupement d'Irhambi/Katana. (Rapport de la chefferie de Kabare, dernier trimestre 2016). Alors notre population-mère est de 79.187, avec un niveau de confiance « S »=95%, la proportion « p »=0.5, le coefficient de marge « t » est 1.96 et la marge d'erreur « e » est de 0.08, alors la taille de l'échantillon « n » est de 150 ménages enquêtés pour les six localités qui composent l'ensemble du groupement d'Irhambi/Katana.

Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail est subdivisé en trois grandes parties à savoir :

La première partie s'articule sur la présentation et l'interprétation des résultats de recherche avec trois chapitres D'abord une généralité sur la connaissance de la culture de variétés bio-fortifiées de haricot. Le premier chapitre porte sur les contraintes d'adoption de variétés bio-fortifiées de haricot, le deuxième chapitre deuxième porte sur l'apport de variétés bio-fortifiées de haricot sur la vie socio-nutritionnelle et la sécurité alimentaire des ménages agricoles ; enfin le troisième et dernier porte sur les stratégies d'amélioration de l'apport des variétés Bio-fortifiées de haricot sur le plan nutritionnel et la sécurité alimentaire

La deuxième partie se consacre sur la discussion des résultats de recherche par rapport aux hypothèses de départ et la troisième partie conclut le travail par la proposition de la stratégie de la vulgarisation des variétés résistantes aux maladies des cultures et leurs adaptations aux deux saisons culturales du milieu, pour améliorer davantage la malnutrition et la sécurité alimentaire dans le groupement d'Irhambi/Katana

Après analyse et interprétation des résultats de la recherche, nos résultats montrent que :

? Les variétés bio-fortifiées sont cultivées à 38% et 62% représentent le mélange des cultures (les variétés bio-fortifiées de haricot et la variété locale MUKE MWEMA) par les ménages du groupement d'Irhambi/Katana, 68% de ces variétés sont du type de haricot Nain, et 32% sont de haricot volubile, 85% représente la rentabilité de variétés bio-fortifiées de haricot, 64% représentent l'amélioration du rendement de ces variétés. De ces données nous remarquons les variétés ont été adoptées par les paysans ;

54

? L'amélioration de l'état nutritionnel de l'organisme à 48%. La prévention des certaines maladies à 14%, l'efficacité en élément nutritifs à 21%, la diminution de taux de mortalité des enfants et des nouveau-nés à 17%, l'appréciation du poids de l'enfant à la naissance après l'adoption à 59%, appréciation du poids de la femme enceinte après adoption à 61%, amélioration de revenu des ménages à 71%, 70% est la portion de contribution des recettes issues de la production de la culture des variétés bio-fortifiées de haricot aux revenus des ménages à 53%, nombre de repas par jour/ ménage (2fois) avant adoption à 56%, nombre de repas par jour/ménage (2fois) après adoption à 68%, niveau de revenu par campagne agricole avant adoption (50 -100$) à 42%, niveau de revenu par campagne agricole après adoption (301-400$) à 40%, orientation des recettes au paiement des frais scolaire à 60%, orientation aux soins médicaux à 25%, orientation aux matériaux de construction de la maison à 15%, construction des maison en matériaux semi-durable à 39%, construction des maisons en planches à 30%, construction des maisons en matériaux durable à 9%, orientation de la production au marché à 69%, l'autoconsommation à 38%, orientation de la production au marché et autoconsommation à 29%, disponibilité d'un grenier à 71%.

Tous ces résultats proviennent de deuxième chapitre qui porte sur l'apport des variétés bio-fortifiées de haricot sur le plan nutritionnel et la sécurité alimentaire des ménages du groupement d'Irhambi/Katana.

? Le petit revenu mensuel 34%, très faible revenu mensuel 35,3%, aucun changement positif sur le plan logement paysan 53,3%, difficile d'accès au soin de santé 38,7%, faible satisfaction de besoin sanitaire 54%, manger difficilement 2 fois par jours 66%, disparition de la solidarité paysanne 77,3% sont les contributions de ces stratégies pour la résilience communautaire des paysans .

Pour pallier ces problèmes sur l'amélioration de la production de culture de haricot bio-fortifié et réduire le taux de malnutrition et contribuer ensuite à la sécurité alimentaire dans le groupement d'Irhambi/Katana, nous avons pensé proposer une stratégie de la vulgarisation des variétés résistantes aux deux saisons culturales dans le groupement d'Irhambi/Katana

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Pour arriver à cette fin, nous avons proposé des sous-stratégies pour soutenir la principale stratégie, ainsi donc, nous pensé à

? L'identification des parties prenantes à la technique de vulgarisation pour bien asseoir cette information sur les nouvelles technique afin qu'ait une adoption totale de ces variétés, ensuite faite ;

? La sélection et la planification des méthodes de vulgarisation appropriée ;

Cela permettra de définir une ou deux méthode capable de répandre les nouvelles techniques d'accompagnement de ces deux variétés pour qu'elles soient acceptées par la population ;

? La vulgarisation proprement dite des techniques agricoles pour accroitre la production de variétés bio-fortifiées de haricot pour améliorer la production de haricot aux groupes cibles qui seront bien définit au départ ;

? La planification du système de gestion du processus de vulgarisation pour conduire le projet sur terrain, mettre en place d'une politique pour une mise en oeuvre efficace du système de vulgarisation sur terrain, et suivre le projet au quotidien ; et

? La mise en place d'un système de suivi, supervision et évaluation du système pour une bonne supervision des activités sur terrain, afin d'identifier les écarts de réalisations, déceler les causes des écarts, justifier les écarts et donner les corrections afin d'aboutir aux résultats attendus par le projet de vulgarisation.

A travers notre manière de penser et de faire, nous ne prétendons pas avoir épuisé toute la matière relative à ce sujet nous estimons avoir fournir certains renseignement qui ouvriront des horizons pour les chercheurs ultérieurs qui orienterons leurs études dans ce sujet, comme par exemple nous leurs proposons de mener de recherche sur les cultures de variétés bio-fortifiées de Maïs et de manioc et évaluer leurs impact dans divers angles de recherche et dans différentes territoire de la province du Sud-Kivu.

Sur ce nous restons ouverts à toutes remarques et suggestions qui seront formulées à l'endroit qu'il faut de ce travail pour le perfectionner d'avantage.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery