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Modélisation sous SIG de la vulnérabilité et de risque de pollution des eaux souterraines dans la plaine de Grombalia.


par Chiheb Rhili
Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba - Mastère Géomantique de l’information pour développement durable et la maitrise de l’environnement 2018
  

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4. Utilisation des SIG dans l'évaluation de la vulnérabilité des nappes

Dans l'optique de la gestion des risques naturels et anthropiques, les systèmes d'informations géographiques (SIG) apportent des informations localisées et

objectives irremplaçables. Dans un premier temps, ils permettent de gérer une

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multitude d'informations de tous types, de les mettre à jour, d'optimiser leurs échanges et de générer de nouvelles couches d'informations par le biais de leurs croisements. En second lieu, ils assurent la restitution des cartes thématiques et les analyses qui en résultent. Le SIG compte parmi les nouvelles techniques informatiques destinées au domaine de prévision et d'intervention puisqu'il répond à une problématique de gestion, de planification et d'aménagement. Il offre les possibilités de croisement au sein d'une base de données spatialement référencée de façon à extraire commodément des synthèses utiles à la décision (Eastman, 1995; Duchaine, 1998; Hentati et al. ,2005).

L'apport du SIG dans les études de vulnérabilité des nappes permet d'aborder les risques de la pollution des eaux souterraines, d'aider à limiter ce risque par une meilleure planification et une intervention efficace sur le terrain afin de préserver la qualité de la ressource. Toute méthode d'évaluation de la vulnérabilité doit être combinée à un SIG pour déterminer les zones susceptibles d'altérer la qualité de l'aquifère à partir de la superposition des cartes thématiques des paramètres pris en compte par la méthode concernant les caractéristiques naturelles de l'aquifère d'une part, les types d'occupation du sol et les différentes activités d'autre part (Hentati et al. ,2005; Chloé, 2007).

5. Méthodes pour l'estimation de la vulnérabilité

Fig 11 : Les différentes méthodes pour l'estimation de la vulnérabilité et leurs paramètres

? Pour notre étude on s'intéresse sur la méthode de DRASTIC

Fig 12 : Les paramètres de DRASTIC

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L'étude de vulnérabilité de l'eau souterraine à la pollution est un outil qui permet d'identifier les régions les plus susceptibles à la contamination dans un aquifère donné. Il existe plusieurs méthodes pour évaluer la vulnérabilité des a qui nous s'intéressent sur la méthode de DRASTIC a été mise au point par l'EPA (Environmental Protection Agency) aux Etats- Unis en 1985, afin d'estimer le potentiel de pollution des eaux souterraines (Schnebelen et Al, 2002). Elle perm et d'évaluer la vulnérabilité verticale en se basant sur sept critères.

D : Profondeur de la nappe

L'épaisseur de la zone non saturée permet de prendre en compte l'impact de la zone vadose ou zone non saturée (ZNS) du sol qui correspond à la partie du sous-sol située entre la surface du sol et le toit de la nappe alluviale. C'est essentiellement dans cette zone où les pores du sol sont partiellement remplis d'eau et d'air que les phénomènes d'autoépuration ont lieu. Ce paramètre permet de représenter de façon indirecte le temps de propagation verticale d'un polluant dans la zone non saturée vers l'aquifère.

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Fig 13 : Carte piézométrique

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R : Recharge

L'épaisseur de la zone non saturée permet de prendre en compte l'impact de la zone vadose ou zone non saturée (ZNS) du sol qui correspond à la partie du sous-sol située entre la surface du sol et le toit de la nappe alluviale.

C'est essentiellement dans cette zone où les pores du sol sont partiellement remplis d'eau et d'air que les phénomènes d'autoépuration ont lieu. Ce paramètre permet de représenter de façon indirecte le temps de propagation verticale d'un polluant dans la zone non saturée vers l'aquifère.

? On suppose que le coefficient d'infiltration est égale 7% et on a

Recharge = piézométrie X C inf

Piéz(2012-2013) = 558,85

On appliquant cette formule :

R = 558,85 × 0,07

= 39.12

A : Nature du milieu aquifère

Une nappe aquifère est une formation géologique, ou groupe de formations, contenant de l'eau libre. La circulation et la propagation d'un contaminant dans la zone saturée dépendent de la texture et de la lithologie des couches de l'aquifère. Cela est toujours contrôlé par la granulométrie, la porosité, la perméabilité et la lithologie des formations géologiques. Ce paramètre est obtenu par corrélation lithostratigraphique.

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S : Type de sol

La nature du sol a un impact considérable sur la contamination des nappes phréatiques par les polluants provenant de la surface. Elle peut réduire, retarder ou accélérer le processus de propagation de polluant vers l'aquifère. Plus le sol

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est riche en argile, plus l'absorption des polluants est importante, et plus la protection des eaux souterraines est grande.

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T : Pente du terrain

Le paramètre topographie est représenté dans la méthode DRASTIC par les valeurs de la pente en pourcentage. Ce paramètre traduit l'aptitude au ruissellement et à l'infiltration des eaux superficielles vers la nappe et reflète donc la capacité de ces eaux à introduire des agents polluants vers la nappe. En effet, plus la pente des terrains est grande, plus le ruissellement des eaux est important et par conséquent la contamination des eaux souterraines est faible.

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Modèle numérique du terrain

I : Nature de la zone vadose

Il est fondamental pour appréhender le temps de transfert d'une pollution jusqu'à la nappe ainsi que la possibilité pour cette pollution d'être traitée en cours de transfert. Elle est obtenue par la différence entre la surface topographique et la côte piézométrique maximum de la nappe.

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C : Conductivité hydraulique de l'aquifère

La conductivité hydraulique décrit les caractéristiques des terrains aquifères. Il s'agit d'une mesure de la vitesse de déplacement du polluant dans la zone saturée. Ainsi, les vitesses d'écoulement souterrain fortes sont caractérisées par une grande vulnérabilité.

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