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Inventaire des plantes mellifères dans les banlieues nord et sud de Brazzaville.


par LINNE MIEKOUNTIMA MPAYA
Université Marien Ngouambi - Master en sciences et techniques 2015
  

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V.3. Le degré de domestication

Quand aux degrés de domestication, il apparait une grande différence entre la zone de Loukanga et de Kintélé. On observe une forme de chassé croisé entre les plantes cultivées et naturelles dans ces deux zones de travail, avec une nette dominance des plantes cultivées (63 %) par rapport aux plantes naturelles (37%) dans la zone de Loukanga. Ces résultats sont identiques à ceux trouvés par Delphine et al (2001), sur une étude des plantes mellifères menée en zone soudano-guinéenne d'altitude de l'Ouest Cameroun.

Dans la zone de Kintélé on observe cependant, une dominance des plantes naturelles (68 % ) vis- à-vis des plantes cultivées (32%).

Cette différence observée pourrait venir du fait que, le degré des activités agricoles mené diffère entre les deux zones d'études et paraît plus important dans la zone de Loukanga que dans la zone de Kintélé et que la destruction de la flore naturelle de la zone de Loukanga aurait sans doute causé la disparition d'un grand nombre d'espèces naturelles qui pouvaient être considérées comme mellifères . Il nous convient donc de noter que l'aspect naturel de la flore de Kintélé demeure plus important que celui de Loukanga.

V.4. Les différents types d'aliments prélevés

Sur les différents types d'aliments prélevés à savoir pollen et nectar que peuvent fournir les plantes mellifères aux abeilles, on remarque quelques différences plus ou moins importantes entre ces aliments dans les deux zones d'études.

Dans ces zones ( Loukanga et Kintélé) les plantes polliniques sont les plus nombreux avec des fréquences respectives de 56 % et 57 % , suivies des plantes nectarifères pour les fréquences respectives de 23% et 29%. Enfin, les plante à la fois nectarifères et polliniques représentant respectivement 21% et 14%.

Ces valeurs permettent de dire qu'il n'existerait pas une grande différence entre terme d'aliments fournis par les plantes mellifères dans les zones de Loukanga et de Kintélé. Il serait donc fort probable d'avoir un même miel (multi floral) fourni dans la banlieue nord et sud de Brazzaville à quelques différences prêt.

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V.5. Les données statistiques

Les résultats statistiques issus du tableau VIII permettent de dire qu'il existerait en moyenne deux espèces mellifères par famille dans les deux sites choisis : Loukanga et Nkintélé.

Cependant, la valeur t observée de la variable T de Student comparée à celle de la valeur théorique aux seuils de probabilités de 5% et de 10% pour les zones de Loukanga et Kintélé, permettent de dire qu'il n'existerait pas une différence significative des plantes mellifères entre ces deux zones aux seuils de probabilités mentionnées ci-dessus.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams