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Les transports collectifs à  Ouagadougou. Le cas des taxis.


par Ousseny SIGUE
Université de Ouagadougou - Maitrise en géographie urbaine 2008
  

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Conclusion partielle

On peut retenir que l'exploitation des taxis collectifs dans la ville de Ouagadougou présente plusieurs enjeux socio-économiques.

Les taxis prédominent les transports urbains en commun. En effet, ils jouent un rôle important dans le transport des travailleurs, des élèves et étudiants, des ménagères, des malades etc. Ils contribuent également au désenclavement des quartiers périphériques qui ne sont que très faiblement desservis par les autobus à cause du mauvais état de la voirie.

Par ailleurs, le rôle du secteur des taxis collectifs dans la vie économique des ouagalais est indéniable car il est d'une part source d'emploi pour la population. A la date d'octobre 2007, ce secteur employait environ 2240 chauffeurs. D'autre part, l'exploitation des taxis à Ouagadougou procure à la municipalité des devises assez importantes chaque année à travers la patente et la taxe de stationnement. De 2001 à 2006, les taxes annuelles perçues sur les taxis s'élèvent en moyenne à 47 066 665 FCFA.

Malgré cette importante place des taxis, ils soufrent d'une image sociale peu valorisante, de la vétusté de son parc, de la flambé des prix des hydrocarbures et du manque de civisme chez certains exploitants.

De surcroît, le secteur des taxis souffre d'un problème de gestion à cause de son organisation informelle.

Face à ces contraintes, nous pensons qu'il est du devoir des autorités de créer les conditions d'émergence de ce secteur afin d'améliorer l'offre des transports urbains en commun.

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Conclusion générale

Au terme de notre analyse, il ressort que le rythme d'évolution du secteur des taxis suit celui de la croissance urbaine de la ville de Ouagadougou.

La croissance urbaine engendre des besoins en plusieurs services dont le secteur des taxis collectifs. Le rôle des taxis dans les déplacements urbains en commun se trouve renforcé à Ouagadougou face à l'insuffisance de l'offre d'autobus.

Les taxis transportent 3,08 fois plus de passagers que les autobus et emploie environ 2 240 chauffeurs (en 2007).

Par ailleurs, leur exploitation permet d'injecter en moyenne 47 066 665 F CFA par an dans les caisses de la commune.

Cependant, le secteur des taxis est victime d'une image sociale peu valorisante à Ouagadougou à cause de la vétusté de son parc, de sa gestion informelle et du manque de civisme de certains exploitants. A toutes ces difficultés s'ajoute la flambé des prix des hydrocarbures qui contribuent grandement à augmenter le coût d'exploitation des taxis. On note également une faible implication des autorités dans l'organisation de ce secteur.

Au regard de toutes ces contraintes, la perspective d'une valorisation de ce service de transport urbain en commun nécessite la création d' un cadre institutionnel propice à l'émergence des transports urbains d'une part, et d'autre part l'amélioration de la voirie ainsi que du parc des taxis.

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