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Exploitation aurifère de sissingué et développement de la sous préfecture de Kanakono.


par Foungotrigué Drissa Sorho
Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo - Master de Géographie Humaine et économique 2019
  

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4.1.2. Les emplois indirects générés par la mine d'or de Sissingué dans la sous-préfecture de Kanakono

En plus des emplois directs crées par l'exploitation de la mine d'or de Sissingué, celle-ci a généré des emplois indirects pour les populations de la sous-préfecture de Kanakono. En effet, l'exploitation de cette mine a permis la mise en place d'un comité de développement local minier qui actuellement oeuvre à la réalisation de plusieurs équipements dans la sous-préfecture de Kanakono comme le bâtiment scolaire et les logements d'enseignants de Zanikan, le centre de santé de Sissingué. La réalisation de ces travaux a été confiée à des entreprises locales en vue de les promouvoir. Ces dernières recrutent des jeunes des villages bénéficiaires pour la réalisation des travaux. Ainsi avec le début de la réalisation des deux équipements cités plus

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haut, ce sont environ 26 jeunes qui ont obtenu des emplois occasionnels pour le compte de Zanikan et Sissingué.

4.1.3. Les limites à une forte employabilité de la mine

Les attentes des populations locales de l'exploitation minière de Sissingué étaient nombreuses. Ils étaient fondés entre autres sur l'emploi, le développement des activités économiques locales. Mais aujourd'hui ces attentes sont loin d'avoir été satisfaites. En effet, les populations se plaignent du faible recrutement des jeunes de la sous-préfecture dans la mine.

Quelles en sont les raisons ?

D'une part il faut savoir que le travail dans les exploitations minières demande un certain niveau scolaire et une certaine expertise. Il faut savoir à la rigueur lire et écrire. Malheureusement la sous-préfecture de Kanakono est une zone qui compte beaucoup plus d'analphabètes que de lettrés. Dans les faits, la prise de conscience des populations des différents villages quant à l'importance de l'école reste récente. Les populations préféraient initier leurs progénitures dès le bas âge au travail de la terre. Selon le RGPH de 2014, cette zone compte un total de 8923 individus âgés de plus de 15 ans. Et seulement 1763 individus de cet effectif ont fréquenté des établissements scolaires, soit une proportion de 19,8% contre 80,2% pour les analphabètes qui correspond à 7160 individus (figure 6). Ainsi, la volonté des exploitants miniers de recruter un maximum de ressortissant de la zone d'exploitation se retrouve confrontée à une carence de niveau scolaire de la population locale.

Alphabètes Analphabètes

80, 2 %

19, 8 %

Figure 6:Repartition de la population de la sous-préfecture de Kanakono selon le niveau d'instruction Source : INS, 2014

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D'autre part, les groupements de jeune et de femme font montre d'un manque d'organisation. En effet aucun groupement ne dispose de liste des membres exhaustive avec leurs profils. Ce qui rend compliqué la tâche de Perseus Mining qui n'a aucune donnée pour détecter les personnes pouvant travailler à la mine. Malgré tout, Perseus Mining s'attèle à pallier cette situation.

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