WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L’impact socio-économique d’un aménagement hydroagricole: le barrage de la Tapoa.


par Hassane Dabiemo MALKOUMA
Université Ouaga I, Joseph Ki Zerbo - Maitrise en Géographie 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

4. LES ACTIVITES SOCIO-ECONOMIQUES

Les activités socioéconomiques qui riment la vie des populations rurales reposent essentiellement sur l'agriculture et l'élevage. Ils emploient plus de 90% des actifs et leur génèrent des revenus substantiels. Par ailleurs, la pêche, la chasse, l'artisanat et le commerce bien que secondaires constituent des sources de revenus non négligeables.

4.1. L'agriculture et l'élevage

19 Un espace libre, propice à l'agriculture qui ne soit la propriété d'une personne

28

L'agriculture et l'élevage représentent les principales activités dans les villages. On estime qu'environ 83,5% de la population y tirent leurs revenus. Elles permettent aux paysans de subvenir à leurs besoins quotidiens.

4.1.1. L'agriculture

L'agriculture est pratiquée surtout en saison pluvieuses. Elle regroupe les cultures vivrières (sorgho, maïs, mil et riz) et les cultures de rentes (coton, sésame, arachides). Les zones humides proches des points d'eau sont le lieu du maraichage et de la riziculture. Les champs de case sont le lieu privilégié pour la culture du maïs, tandis que les champs de brousse (hautes terres et bas-fonds) sont dominés par la culture du sorgho et du petit mil.

Sur les champs, la main d'oeuvre est essentiellement familiale. Tous les membres qui sont sous la tutelle du chef de famille ont un devoir de participer aux différentes activités champêtres. La main d'oeuvre contractuelle occupe un second rang dans les exploitations familiales. Toutefois, certains y ont recours quand ils ne peuvent plus répondre à toutes les sollicitations d'entretien des cultures. De nos enquêtes, il ressort que 20% des exploitants enquêtés utilisent ce type de main d'oeuvre. L'assistance communautaire (entre-aide) est pratiquée par plus de 80% de la population de la zone.

Tableau N°3: Evolution de la production céréalière de la commune entre 2003 et 2005

Désignation

2003

2004

2005

Superficie en

ha

Rendement en
Tonnes/ha

Production en
Tonne

Superficie en

ha

Rendement en Tonne/ha

Production en
Tonne

Superficie en

ha

Rendement en
Tonne/ha

Production en Tonne

Mil

967

0,85

822

2114

0,65

1374

7870

0,7

2174

Sorgo

3023

0,9

2721

3080

0,8

2464

3314

0,9

2982

Mais

1946

1,10

2140

1674

0,9

1507

2047

1,1

2149

Total

5936

 

5683

6868

 

5345

13231

 

7305

Source : DPAHRH Tapoa, Février2006

29

L'examen du tableau montre que les rendements des différentes productions sont faibles et changent d'une année à l'autre. Cela s'explique par le fait que bon nombre de producteurs ne recourent pas aux services techniques de l'agriculture.

L'utilisation des engrais vise l'amélioration de la fertilité d'un sol en vue de modifier ses caractéristiques biologiques et physico-chimiques. Elle a pour finalité d'assurer les nutriments nécessaires au développement des cultures. Leurs utilisations sont courantes dans le milieu d'étude. Elles concernent aussi bien les zones aménagées que les hors périmètres. Environ 78% des enquêtés disent utiliser les engrais seulement dans la culture du coton, du maïs et du riz pluvial. Parmi les paysans faisant usage d'engrais, 76% utilisent uniquement de l'engrais chimique, 14 % l'engrais organique et 10% combinent les deux types d'engrais.

4.1.2. L'élevage

L'élevage est la deuxième activité économique exercée par les populations dans la zone d'étude. Cette activité est favorisée par la disponibilité de pâture relativement appréciable et l'existence de points d'eau. En considérant les données du PCD-AEPA de la commune de Diapaga, 6,2% des chefs de ménage exercent l'élevage comme activité principale. Trois systèmes d'élevage y sont pratiqués: le semi-nomadisme, l'embouche et le système extensif des autochtones sédentaires.

En ce qui concerne le système extensif des semi-nomades, le troupeau est conduit quotidiennement en pâture sur des distances de 4 à 5 km et ne rentre que les soirs. Ce système fait intervenir la grande transhumance, mouvement saisonnier qui est dirigé vers les points d'eau permanents et les pays voisins (Bénin et Togo).

Pour le système extensif des autochtones sédentaires, il diffère du premier par le système de parcage du cheptel. Il est pratiqué au début de saison sèche après les récoltes. Il permet au bétail d'utiliser les résidus agricoles et les points d'eau non encore taris. Le gardiennage est organisé en famille par les enfants ou confié aux éleveurs Peuhls.

Pour le système d'embouche, il est récent dans la zone et est généralement pratiqué par les femmes comme activité génératrice de revenus. Dans le même cadre, l'élevage des petits ruminants, des porcins et de la volaille occupe aussi une place importante dans la commune.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon