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Organisation comptable, base de performance de l'entreprise


par GISCAL MUSUNGAYI
Institut supérieur de statistiques - Graduat 2021
  

Disponible en mode multipage

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    INTRODUCTION

    1. PRESENTATION DU SUJET

    La comptabilité est un système d'organisation et de traitement de l'information permettant l'établissement des états financiers de synthèses (bilan, compte de résultat, tableau de flux de trésorerie et les annexes) en conformité avec les dispositions du plan comptable. Elle est régie par des règles de système comptable. Elle dégage aussi une représentation synthétique de l'activité d'une entité économique et de sa situation vis-à-vis des tiers.1

    La fonction comptable est ainsi le système nerveux de l'entreprise ; il renseigne le cerveau (fonction administrative) sur le fonctionnement des organes et l'action membres (fonctions restantes). La paralysie du service comptabilité coupe le bon contact financier rationnel entre la direction générale de l'entreprise et ses services techniques et spécialisés.2

    La mondialisation de l'économie favorise la compétition et exige l'amélioration de la qualité du service, c'est ainsi que, l'entreprise se trouve dans une forte concurrence qui l'exige de disposer d'informations fiables pour connaitre les bonnes stratégies à mettre en place, afin de tirer plus d'avantage que d'inconvénients. Pour y arriver, l'entreprise doit disposer une bonne structure de gestion comptable et d'un système comptable approprié.

    Ainsi donc, durant notre stage, dans le département commercial où nous étions affectés, avons remarqué les irrégularités dans la gestion comptable. Absence de manuel de procédure comptable, absence de plan de compte, système d'information comptable irrégulier. C'est la raison pour laquelle nous avons choisi notre étude sur le sujet intitulé ORGANISATION COMPTABLE, BASE DE PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE. Cas de SOUKRANI.

    1 John LWANDU, notes de cours de comptabilité générale, ISS/Lubumbashi, 2018-2019, inédit

    2 Prosper MUZAKAMO, notes de cours organisation et séminaire comptable, ISS/Lubumbashi, 2020, inédit

    2

    2. CHOIX ET INTERET DU SUJET

    2.1. CHOIX DU SUJET

    Ayant découvert plusieurs irrégularités dans le fonctionnement en rapport avec la comptabilité dans cette entreprise, comme l'absence de manuel de procédures comptable, système comptable irrégulier, une structure pas bien adaptée. L'absence de tous ces éléments très important pour le bon

    fonctionnement de l'entreprise, justifie notre choix sur ce sujet.

    2.2. INTERET DU SUJET

    a) Sur le plan personnel : Ayant fait les études dans le domaine financier, l'étude sur ce sujet me permettra de pouvoir détecter sans fournir beaucoup d'efforts les irrégularités qui peuvent surgir dans la gestion comptable d'une entreprise et réfléchir rapidement aux solutions à mettre en place pour l'amélioration.

    b) Sur le plan scientifique : les recherches sur ce travail resteront comme une référence pour ceux qui viendront après nous, et pour tous ceux qui sont passionnés de la comptabilité qui voudront approfondir aussi leurs connaissances et recherches s'en serviront.

    c) Sur le plan social : ce travail, pourrait bien aider la société ciblée et toute autre société qui peut se retrouver avec la même situation dans sa gestion, à pouvoir bien adapter les résolutions de notre travail pour restructurer son organisation comptable, afin de permettre un bon fonctionnement de la société.

    3. ETAT DE LA QUESTION

    Quelques auteurs ayant traité plusieurs travaux sur ce sujet, comme :

    KASANGA KAMUANJI Michel, dans son travail intitulé : « organisation interne du service comptable dans une entreprise commerciale ». Dans ce travail,

    3

    l'auteur développe la problématique à savoir : quelle est l'importance d'organiser le service comptable pour une entreprise ? Tentative de réponse, « la comptabilité n'est pas seulement un ensemble formellement parfait, mais elle est effectivement le reflet de toutes les caractéristiques patrimoniales de l'entreprise ». Cet ensemble organisationnel est constitué, en amont de la comptabilité, par un système de traitement des flux d'informations et en aval par un système de contrôle des procédures et des enregistrements

    comptables. Alors l'importance d'organiser le service comptable dans une entreprise réside dans le fait qu'elle permet de produire les informations comptables susceptibles d'aider le gestionnaire de l'entreprise à la prise de certaines décisions pour la continuité de la vie de l'entreprise. En terme de conclusion, l'auteur soutien son hypothèse.3

    Katung Mwang John, dans son travail intitulé : « analyse du système comptable au sein d'une société commerciale ». Dans son travail, il développe la problématique suivante : En quoi le système comptable contribue-t-il à la prise de décision ? Dans sa tentative de réponse, le système comptable enregistre les faits socio-économiques, il contrôle la qualité et la cohérence de données à usage interne et externe, les coûts, les états financiers et sociaux, et autres indicateurs de gestion. Les informations traitées par le système comptable sont très utiles à la prise de décisions. Dans sa conclusion, l'auteur soutient que le modèle d'organisation de travail par la mise en place d'un manuel de procédures pour pallier aux différents problèmes de traitement et l'adoption d'un bon système d'informations est une arme majeure pour pouvoir affronter la concurrence et améliorer la façon de travailler.4

    Ainsi, Pierre CABANE, dans la deuxième édition de son ouvrage intitulé : l'essentiel de finance. Dans un point de cet ouvrage : la comptabilité, fondement de gestion, l'auteur décrit ceci : la comptabilité sert à constater les opérations liées au fonctionnement de l'entreprise en étant une technique quantitative qui, à l'aide d'un langage homogène, enregistre les évènements reflétant l'activité de l'entreprise afin d'établir le patrimoine de l'entreprise,

    3 Kasanga Kamuanji Michel, organisation interne du service comptable dans une entreprise commerciale, TFC, ISC/L'SHI, 2014, inédit

    4 Katung Mxang John, Analyse du système comptable au sein d'une société commerciale, mémoire ; ISC/L'SHI, 2017, inédit

    4

    déterminer le résultat, conserver la mémoire des opérations réalisées et permettre le contrôle.

    Nous appuyons leurs idées du fait que, grâce à la maîtrise de l'information comptable, par une connaissance plus approfondie du système comptable, l'entreprise arrive à une situation financière fiable. Quant à la divergence, seul le système de gestion ne suffit pas, chaque entreprise devra veiller à sa structure hiérarchique pour éviter la confusion dans le réseau de communication et adapter son organisation comptable à sa taille et à ses activités.5

    4. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE

    4.1 PROBLEMATIQUE

    Le rôle du service comptable, d'après Pierre GARNIER (comptabilité commerciale), est d'être « un témoin de la vie de l'entreprise : il observe l'action des autres, analyse et enregistre les faits qu'il constate, les classe, et périodiquement en fait la synthèse sous forme des tableaux qu'il présente au chef d'entreprise pour le renseigner ». Les données chiffrées que doit disposer le service comptable proviennent de différents services qui sont dans l'entreprise. Ainsi, étant le système nerveux dans le fonctionnement de l'entreprise, le service de gestion comptable est censé être en bonne collaboration avec d'autres services de l'entreprise pour avoir régulièrement les informations financières qui pourront être une aide à la prise de décision et à ses partenaires avec lesquels elle a des relations d'affaires, d'être au courant de toutes les situations auxquelles l'entreprise peut faire face.6

    Face à cette obligation, à travers nos recherches, nous répondrons à notre seule préoccupation de savoir, comment est-ce que l'organisation comptable peut être la base de performance de l'entreprise ?

    5 Mwadi Muteba, notes de cours de management et esprit d'entreprise ; 2e graduat, ISS/L'SHI, 2020, inédit

    6 Prosper MUZAKAMO, op. Cit

    5

    4.2 HYPOTHESE

    Si l'entreprise n'a pas une bonne structuration, il sera difficile de connaitre les mouvements des opérations qui s'effectuent en son sein. C'est ainsi qu'en mettant en place une structure adaptée à sa taille, un personnel qualifié avec les fonctions à exercer bien définies, un bon agencement, et un bon circuit de documents, un système d'informations adéquat, l'entreprise pourra disposer une bonne information qui permettra au gestionnaire de prendre les bonnes décisions pour améliorer sa situation.

    5. METHODE ET TECHNIQUES

    5.1 METHODE

    Définie comme l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle cherche.7

    Nous avons fait usage de la méthode exploratoire, qui nous a permis de comprendre et découvrir le problème lié au fonctionnement du service comptable dans l'entreprise.

    5.2 TECHNIQUES

    Etant les outils mis à la disposition de la recherche, dans notre travail nous avons fait usage de la technique d'observation directe, qui nous a permis de noter rapidement des faits recherchés, et l'interview qui a permis un contact physique avec certains cadres de l'entreprise pour découvrir certaines informations en rapport avec notre étude.

    6. DELIMITATION DE L'ETUDE

    En rapport avec notre étude, nos investigations se sont déroulées dans l'Ets SHOUKRANI DEALER, pour une période allant de 2019-2021, cela est motivé par

    7Mangala TIETIE, notes de cours initiation à la recherche scientifique, 2e graduat, ISS/L'SHI, 2020, inédit

    6

    les observations faites durant notre stage, comme l'irrégularité de la comptabilité, et nous cherchons à comprendre comment l'entreprise peut fonctionnée avec une comptabilité irrégulière et qu'est-ce qui aider comme base à la prise de décision.

    7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

    Hors mis l'introduction et la conclusion, notre travail comprend trois chapitres, dont le premier chapitre concerne les cadres conceptuel et théoriques, où nous présentons de manière détaillée les concepts et théories liés à nos investigations pour faciliter la compréhension de notre travail. Dans le deuxième chapitre, il est question de présenter notre milieu d'étude et notre dernier chapitre est consacré de manière générale à la présentation de l'existant en rapport avec la comptabilité et l'organisation comptable qui peut être mis en place au sein de cette entreprise pour sa performance et l'amélioration de son service comptable.

    7

    CHAPITRE I : CADRES CONCEPTUEL ET
    THEORIQUE

    Dans ce chapitre, nous présentons de manière générale et détaillé les concepts et théories liés à nos investigations, pour faciliter la compréhension de notre travail.

    1. CADRE CONCEPTUEL

    1.1 DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE

    1.1.1 Comptabilité

    Définir la comptabilité est un exercice peu facile. Certains parlent d'une technique, d'autres d'un art, voire d'une science. Plutôt que d'entrer dans ce débat, nous préférons proposer les définitions de quelques auteurs centrés sur l'information financière.

    La comptabilité peut être définit comme un système d'identification, de mesure, de classement, et d'enregistrement des transactions opérées par les entités8.

    La comptabilité est une technique de traitement de l'information économique intéressant l'entreprise (ou plus généralement une organisation quelconque), avec ses conventions, ses règles de fonctionnement, elle se présente comme un système cohérent ayant notamment pour objet l'enregistrement, l'analyse et la synthèse des opérations réalisées par celle-ci9.

    Dans l'art 2 du journal du droit OHADA, la comptabilité est définie

    comme : « une technique de mesure qui constate, enregistre, et mémorise l'activité économique d'un agent économique privé ou public, ou de la nation. Elle est destinée à servir d'instrument d'information à l'agent économique lui-

    8 Karine Cerrada, et al, comptabilité, contrôle et finance : comptabilité et analyse des états financiers, éd. De Boeck, Bruxelles 2014, p. 6

    9 Daniel Gouadain et EL Bachir Wade, AUF : Comptabilité générale système comptable OHADA, éd. Estem, Paris 2002, p. 12

    8

    même ou au public en vue soit de répondre à l'obligation légale et fiscale, soit de l'analyse de la gestion et de la prévision. »

    C'est aussi un langage qui traduit la vie de l'entreprise en chiffres suivant une représentation préalablement définie. Elle n'est pas une technique neutre, elle est le produit de l'histoire d'un pays et traduit une vision économique et politique10.

    De toutes les définitions précédentes, nous pouvons retenir en langage facile que, la comptabilité est un système d'information financière qui fournit en bon ordre les données chiffrées, pour décrire une situation et facilité la prise de décision.

    Ces informations financières doivent être présentées dans les documents appelés « Etats financiers ».

    1.1.2 Organisation

    Une organisation est un ensemble d'individus, regroupés au sein d'une structure régulée, ayant un système de communication pour faciliter la circulation de l'information, dans le but de répondre à des besoins et d'atteindre des objectifs déterminés11.

    Organiser c'est encore diviser les tâches entre les acteurs et c'est coordonner après avoir divisé.

    Retenons donc que, organiser c'est définir une structure, au service de la stratégie ; et c'est concevoir et déployer des processus pour coordonner ce qui a été séparé. C'est aussi mettre en place un système d'information adéquat.

    1.1.3 Organisation comptable

    Pour Thomas Durand : « organiser, c'est mener le changement quand l'inertie de structure et processus routiniers empêche de nouveaux apprentissages et des remises en cause rendues nécessaires par les évolutions dans

    10 Bernadette Collain, et al, le teule : Comptabilité générale, éd. Dunod, Paris 2017, p. 2

    11 http://www.societestrategie.fr, consulté le 21 juin 2021 à 12h36'

    9

    l'environnement concurrentiel ou par un changement de stratégie ou encore par une performance insuffisante »12.

    Parlant de comptable, on voit la personne chargée de tenir les comptes de l'entreprise pour laquelle il travail, en enregistrant les dépenses, les recettes et les investissements de l'entreprise au quotidien.

    Nous pouvons définir l'organisation comptable comme un ensemble des opérations de comptabilité devant être enregistrées ou présentées aux tiers détenteurs d'une entreprise.

    Mais, dans le cadre de notre travail nous retenons que, l'organisation comptable est un ensemble de procédures administrative comptable mise en place dans l'entreprise pour satisfaire aux exigences de la régularité, de sincérité, assurer l'authenticité des écritures de sorte que la comptabilité puisse servir à la fois d'instrument de mesure des droits et obligations des partenaires de l'entreprise.

    1.1.4 Performance

    Toutes stratégies, toutes démarches de progrès visent à accéder à un objectif précis. En quelques mots, la performance qualifie la manière dont on parvient à atteindre cet objectif. Le management de performance est donc une approche d'amélioration globale des comportements et des manières d'agir.

    La performance se mesure. C'est ainsi que l'on évalue son progrès, alors l'unité de mesure est impérativement lié à l'objectif poursuivi.

    Les mesures de temps, des quantités et de coûts ne sont en rien des mesures universelles, la performance s'exprime impérativement dans une logique d'amélioration continue.

    Retenons que la notion de la performance correspond donc à l'atteinte d'objectifs ou des résultats attendus, et plus largement à la création de valeur généralement associée à l'accroissement du profit13.

    12 Thomas Durand, management d'entreprise : principes et outils de la gestion d'entreprise, éd. Dunod, Paris 2016, p.3

    10

    1.1.5 Entreprise

    La posture adoptée par celui qui veut décrire l'entreprise va fortement conditionner ce qui pourra en être dit. Le regard posté variera selon le champ disciplinaire :

    L'économiste verra l'entreprise comme un entrepreneur, en quête de profit, mobilisant les facteurs travail et capital et optimisant sa fonction de production.

    Le sociologue y verra une communauté humaine et un lieu d'affrontement et de lutte de pouvoir.

    Le juriste y verra une personne morale, avec des droits et des devoirs.

    Les financiers y verront une organisation humaine avec les objectifs, une stratégie, des plans, une structure, des processus, une comptabilité, un chiffre d'affaires, un bénéfice, des produits, des clients, des fournisseurs...14

    Retenons donc que, l'entreprise est une organisation financièrement autonome, qui dispose des moyens matériels et humains, en produisant des biens et services pour le vendre sur le marché en vue de réaliser un bénéfice.

    1.2 DEFINITIONS DE CONCEPTS CONNEXES 1.2.1 Etats financiers

    On entend par états financiers, une représentation financière, structurée des évènements affectants une entreprise, et des transactions réalisées par elle.

    C'est aussi l'ensemble de documents de synthèse comptable : bilan, compte de résultat, tableau de flux de trésorerie et l'état annexé15.

    L'objectif des états financiers est de fournir une information sur la situation financière, la performance, et les flux de trésorerie d'une entreprise.

    13 Alain Fernandez, perfonomique saison 2, éd. Mimismo, Paris 2020, p.27

    14 Thomas Durand, idem, p. 8

    15 Acte uniforme du droit comptable, art. 8

    11

    Information utile à une gamme variée d'utilisateurs pour la prise de décision économique.

    1.2.1.1 Bilan16

    L'activité économique d'une entreprise suppose qu'elle ait des moyens et qu'elle les utilise pour produire et vendre des biens ou services à des clients. La différence entre les produits (recettes procurées par les ventes) et les charges (dépenses à engager pour donner les moyens de produire et de vendre) constitue le résultat de l'entreprise. Les moyens nécessaires à l'entreprise pour produire dépendent de la nature de son activité.

    Le passif :

    Pour acquérir ces moyens, l'entreprise doit avoir des ressources ; elle doit trouver des financements pour se procurer les outils nécessaires à son activité. Ces ressources peuvent être de trois natures : les fonds apportés par les créateurs de l'entreprise (les associés ou les actionnaires), les montants dégagés par l'activité de l'entreprise, c'est-à-dire le résultat bénéficiaire et les montants avancés par les partenaires de l'entreprise (banquiers, fournisseurs...)

    L'ensemble de ces ressources constitue le passif de l'entreprise ; il indique l'origine des fonds qu'elle utilise. Dans le langage courant, il est égal à « tout ce que l'entreprise doit ».

    L'actif :

    Ces ressources vont être employées et l'on distingue deux emplois principaux : les utilisations ou emplois permanents (immeubles, machines, brevets) et les emplois temporaires (stocks, créances, caisse).

    Ainsi donc, le bilan est la représentation des emplois et ressources de l'entreprise. Il décrit son patrimoine à un moment donné.

    1.2.1.2 Compte de résultat

    Une entreprise peut assurer plusieurs fonctions liées à son activité (recherche, production, stockage, etc.) mais, quel que soit son secteur d'activité, son

    16 Pierre Cabane, livres outils finance : l'essentiel de la finance, éd. Eyrolles, Paris 2004, p.12

    12

    objectif est toujours de vendre des biens ou des services en vue d'en tirer un profit.

    En présentant à un moment donné de l'année la situation patrimoniale de l'entreprise, le bilan ne donne pourtant aucune indication sur la manière dont s'est constitué le résultat.

    Le compte de résultat récapitule l'ensemble des flux de produits et des charges de l'exercice, sans qu'il soit tenu compte de leur date d'encaissement ou de paiement. Par différence, il fait apparaitre, après déduction des amortissements et des provisions, le résultat de l'exercice.

    1.2.1.3 Tableau de flux de trésorerie

    Le tableau de flux de trésorerie retrace les mouvements « entrés » ou « sorties » de liquidité de l'exercice.

    1.2.1.4 Etat annexé

    L'état annexé est un ensemble de documents obligatoire est inséparable du bilan et du compte de résultat. Elle contient les informations indispensables à une analyse pertinente de la situation financière de l'entreprise17.

    L'annexe doit contenir tous les renseignements d'importance significative.

    2. CADRE THEORIQUE

    2.1 Comptabilité

    2.1.1 Historique de la comptabilité

    Les premières traces avérées de dénombrement remontent au quatrième millénaire avant Jésus-Christ, à Sumer, entre le Tigre et l'Euphrate. En effet, même s'il ne fait aucun doute que les hommes comptaient déjà probablement avant cette date, notamment leurs troupeaux, nous devons aux Sumériens leurs premiers témoignages écrits de l'inventaire des biens et de l'enregistrement des échanges commerciaux : il s'agit de tablettes d'argiles gravées de pictogrammes. Quelques siècles plus tard, les pictogrammes

    17 Cyrille Mandou, comptabilité générale de l'entreprise, éd. De Boeck, Paris 2010, p.91

    13

    cèderont la place à des caractères cunéiformes (écritures en forme de coin) à l'origine des premières traces d'écriture.

    Les autres civilisations telles que les Assyriens, les Egyptiens, les Grecs ou les Romains ont, elles aussi, tenu des comptabilités, mais le support utilisé était plus fragile : il s'agissait de feuilles de papyrus, de petites cailloux (calculus en latin, à l'origine du terme « calcul ») ou de jetons d'argile, qui n'ont pas résisté à l'usure du temps.

    Sur le plan commercial, la chute de l'empire Romain a pour conséquence le recul des échanges commerciaux. Le territoire couvert par les armées romaines allait du nord de l'Angleterre au sud de l'Egypte, de la Germanie à l'Espagne, et les échanges commerciaux y étaient effectivement très nombreux. A cet empire, dont les limites étaient quasiment celles du monde connu, fait place un féodalisme local, vivant en Autarcie. Le volume des transactions commerciales à travers l'Europe chute alors drastiquement ; seuls les Grecs et les Arabes continuent à commercer. Ces derniers vont d'ailleurs fournir aux comptables un outil merveilleux : les chiffres arabes, bien plus faciles à manipuler (mais aussi facile à falsifier) que les chiffres Romains.

    Dès le 11e siècle, les négociants Italiens redécouvrent les techniques antiques, nécessaires à l'enregistrement des transactions qui fleurissent à nouveau à travers l'Europe.

    Le « mémorial », un registre chronologique des transactions, est le premier véritable livre-journal sur lequel les banquiers et les commerçants inscrivent quotidiennement leurs affaires et à mesure qu'elles se faisaient.

    Vers la fin du 13e siècle, les Vénitiens et les Florentins tiennent des comptes encore plus complexes : un compte par client ou par fournisseur, chacun avec son débit et son crédit, et ils passent deux écritures pour chaque opération, une sur ces comptes clients ou fournisseurs et une sur le compte caisse qui enregistre donc les encaissements et les décaissements de trésorerie. Chaque écriture a obligatoirement une contrepartie. C'est donc la naissance de la comptabilité en partie double.18

    18 http://www.myswisscfo.ch, consulté le 22 juin 2021 à 11h15'

    14

    Luca Pacioli nait en 1447 à Borgo Sansepolcro, en Toscane. A cette époque, les techniques commerciales (et par conséquent la comptabilité générale) se transmettent exclusivement de bouche à oreilles, par l'apprentissage du métier de négociant et conservant donc un caractère très exclusif quant à leur diffusion. Luca Pacioli suit ce parcours et bénéficie d'un solde enseignement, notamment des mathématiques. Il écrit ainsi son premier livre d'arithmétique pour le compte de l'un de ses professeurs.

    En 1494, Luca Pacioli publie son oeuvre majeure, la « Summa di arithmetica, geometrica, proportioni et proportionalita ». C'est un ouvrage visant à réunir les connaissances mathématiques de son temps à des fins pédagogiques. La partie « comptabilité », intitulée tractatus particularis de computis et scripturis (traité sur les comptes et les écritures), il y indique, entre autres, que pour réussir le marchand doit savoir calculer et tenir ses comptes, être ordonné et méticuleux dans ses enregistrements. Il explique ensuite comment réaliser l'inventaire de l'ensemble de ses biens, car, écrit-il, pour mesurer ce que l'on gagne, il faut savoir ce que l'on a au départ.

    Puis il détaille les pratiques de la méthode Vénitienne, qui utilisait habituellement trois livres de comptes : le mémorial, le journal et le grand livre. Pacioli décrit leur préparation et leur tenue, comment les ouvrir et les arrêtés, comment rectifier les erreurs en passant des contre-écritures, comment établir sa balance et constater le bénéfice ou le déficit de l'exercice. Enfin, il donne quelques conseils tout aussi précis pour la tenue des archives.

    2.1.2 Types de comptabilité

    - Comptabilité générale ou comptabilité financière (défini au point 1 du premier chapitre) : elle permet de recenser les biens et des dettes que possède l'entreprise.

    - Comptabilité analytique ou comptabilité de gestion : elle permet d'analyser les différents coûts et produits de l'entreprise19.

    19 Charlotte Disle et al, DCG9 : comptabilité, 3e édition, éd. Dunod, Paris 2021, p. 5

    15

    - Comptabilité publique : elle détermine les recettes et dépenses de l'Etat et d'autres collectivités publiques.

    - Comptabilité nationale : qui sert d'instrument de mesure de la richesse d'un pays.

    2.1.3 Utilité et objectifs de la comptabilité20

    a) Utilité

    La comptabilité est un système comptable permettant de :

    - Saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées relevant des

    opérations commerciales et financières de l'entreprise ;

    - Présenter après traitement, sous forme d'états financiers, un

    ensemble d'informations reflétant la situation financière.

    b) Objectifs

    La comptabilité a pour objectif global de rendre compte en termes monétaires de l'activité de l'entreprise, ceci afin d'apporter :

    - Un moyen d'information et de protection des tiers ; - Un moyen de preuve ;

    - Un instrument de gestion ;

    - Une aide à la prise de décision.

    2.1.4 Principes fondamentaux de la comptabilité21 2.1.4.1 Principe de l'entité

    Selon ce principe, la comptabilité doit être tenue dans un cadre dite « entité ». Par entité, nous voyons une structure qui pose les actes de commerce.

    2.1.4.2 Principes de permanence des méthodes

    20 Cyrille Mandou, questions d'économie et de gestion : comptabilité générale de l'entreprise, éd. De Boeck, Paris 2003, pp. 6-7

    21 Yves de Ronger, Contrôle et finance : analyse des états financiers, principes et applications, éd. De Boeck, Paris 2014, pp. 12-18

    16

    D'après ce principe, l'application d'évaluation et de présentation des méthodes comptables doit être constante d'un exercice à l'autre, sauf changement exceptionnel de la situation de l'entreprise ou de son environnement économique, juridique ou financier.

    2.1.4.3 Principe de coût historique (nominalisme)

    Ce principe stipule que, le bien soit repris au bilan à sa valeur d'acquisition exprimer en unité monétaire de l'époque à laquelle il était entré dans le patrimoine de l'entreprise.

    2.1.4.4 Principe de la comptabilité d'engagements

    Selon ce principe, toutes les opérations doivent être enregistrées même si elles se rapportent à des opérations qui ne se sont pas encore dénouées sur le plan financier.

    2.1.4.5 Principe de transparence et régularité

    Ce principe veut que, les informations financières doivent être présentées et communiquées clairement sans intention de biaisé la réalité derrière l'apparence.

    2.1.4.6 Principe de prudence

    D'après ce principe, un produit n'est enregistré que lorsqu'il est certain, alors qu'une charge même probable doit être comptabilisée.

    2.1.4.7 Principe de prééminence de la réalité économique sur l'apparence juridique

    Selon ce principe, la réalité économique d'un bien a priorité sur l'apparence juridique de ce même bien.

    2.1.4.8 Principe d'intangibilité du bilan

    Ce principe stipule que, les soldes de l'exercice n-1, doivent être identiques aux soldes d'ouverture de l'exercice n.

    2.1.4.9 Principe de spécialisation des exercices

    17

    Ce principe implique le rattachement à chaque exercice de tous les produits et charges qui le concerne et ceux-là seulement.

    2.1.4.10 Principe de continuité d'exploitation

    Pour ce principe, la comptabilité de l'entreprise est tenue dans l'hypothèse de continuité de l'activité.

    2.1.4.11 Principe de fixité du capital

    Le capital de l'entreprise doit rester fixe. Si on change, il faut donc expliquer pourquoi ? Il faudra l'autorisation de la loi, et la procédure doit être respectée.

    2.1.4.12 Principe de non-compensation

    Ce principe interdit la compensation de postes d'actifs et passifs entre eux, les produits et charges entre eux, sauf si cela est explicitement prévu.

    2.1.4.13 Principe de l'importance significative

    Selon ce principe, la comptabilité doit enregistrer tous les évènements dont l'importance peut affecter les décisions, mais sans abuser du détail. Cela doit figurer dans l'état annexé.

    2.2 ENTREPRISE22

    2.2.1 Classifications des entreprises 2.2.1.1 Selon l'appartenance

    On distingue : les entreprises privées, les entreprises publiques, et les entreprises mixtes ou semi-publiques. Les entreprises privées sont celles dont le capital est détenu par des particuliers, les entreprises publiques sont celles appartenant à l'Etat et les entreprises mixtes ou semi-publiques sont celles dont le capital provient de l'état et de privées.

    2.2.1.2 Selon les objectifs

    Il existe deux catégories : les entreprises à but lucratif qui vise le lucre et les entreprises sans but lucratif qui relève de l'économie social.

    22 Journal officiel du droit OHADA, Op.cit., p.9

    18

    2.2.1.3 Selon la nature de l'entreprise

    - Entreprises industrielles : qui transforment les matières premières en produits finis.

    - Entreprises commerciales : qui revendent des marchandises dans l'état où elles ont été achetées, sans les transformer.

    - Entreprises de services : qui mettent en vente leur savoir-faire, elles produisent le service.

    2.2.1.4 Selon la taille

    D'après la taille on distingue : les grandes entreprises, petites et moyennes entreprises. La taille d'une entreprise est déterminée par le nombre de son personnel, son chiffre d'affaire et parfois même de sa valeur ajoutée.

    2.2.1.5 Selon la forme juridique OHADA

    On distingue : les sociétés en nom collectif (SNC), les sociétés en commandite simple (SCS), les sociétés par action à responsabilité limitée (SARL), les sociétés anonymes (SA) et les groupements d'intérêt économique (GIE).

    2.2.2 Fonctions de l'entreprise

    La fonction est l'ensemble des taches réalisées qui peuvent faire l'objet d'un regroupement selon leur objectif. Plus l'entreprise est importante, plus son organisation pour être efficace, doit être structurée.

    Certaines fonctions revêtent une importance cruciale, car elle participe directement à la création de la richesse. Il s'agit de :

    2.2.2.1 Fonction comptabilité et finance23

    Elle permet de fournir des informations sur la situation financière de l'entreprise, de faciliter la prise de décision en regroupant et synthétisant des données économiques, de trouver les capitaux nécessaires aux développements de l'entreprise.

    23 http://kbis.services, consulté le 25 juin 2021 à 18h00

    19

    2.2.2.2 Fonction de ressources humaines

    Elle a pour mission de faire en sorte que l'organisation dispose du personnel nécessaire à son fonctionnement et qu'il fasse de son mieux pour améliorer la performance de l'organisation, tout en s'épanouissant.

    2.2.2.3 Fonction direction et administration générale

    Elle définit les objectifs, prévoit et choisi les actions à accomplir, contrôle leur réalisation, et prend de mesures correctives24.

    2.2.2.4 Fonction production

    Cette fonction englobe l'ensemble des activités qui transforment les matières premières en produits finis vendus aux clients.

    2.3 ORGANISATION COMPTABLE

    L'organisation comptable doit permettre la description du système comptable, des procédures, la classification, la conservation des documents des bases, l'exhaustivité de la saisie des informations, la correction des erreurs et l'établissement des états de synthèse (états financiers).

    Cette organisation suppose l'adoption d'un plan de compte, le choix de supports et la définition de procédures de traitement.

    La fiabilité de l'information comptable et financière et donc, des états financiers, est fonction du cadre dans lequel est traité l'information de base. Ce cadre est défini dans l'article 15 du système comptable OHADA qui

    stipule : «l'organisation comptable doit assurer un enregistrement exhaustif, au jour le jour, et sans retard des informations de base, le traitement en temps opportun des données enregistrées, la mise à la disposition des utilisateurs des documents requis dans le délai légaux fixé pour leur délivrance ».

    Le choix et le mouvement des comptes selon les principes de la partie double constituent ce qu'on appelle la technique d'imputation ; sa mise en oeuvre matérielle relève de la technique de l'enregistrement comptable, qui recouvre

    24 http://www.econmie.gouv.fr, consulté le 23 juin 2021 à 18h13'

    20

    en fait deux notions distinctes, même si elles sont étroitement liées : celle de système comptable et celle de procédé comptable25.

    Par système comptable on voit une organisation du travail de la comptabilité caractérisée par les livres et documents utilisés, l'ordre de succession de différentes tâches, et la façon dont on obtient les synthèses.

    Par procédé comptable, on voit les techniques appliquées (tenue à la main, usage de l'informatique...) pour parvenir à tenir les livres comptables.

    Vu son caractère important et légal, la comptabilité générale ne peut se faire selon la fantaisie de chacun, elle est règlementée et fait l'objet des dispositions légales. C'est pour cette raison que dans beaucoup de pays, la comptabilité a donné lieu à une normalisation dans le but d'harmoniser la présentation des états de synthèse, les méthodes comptables et la terminologie utilisée.

    L'objectif de l'organisation comptable préconisé est de définir l'architecture matérielle légale qui garantit la fiabilité et l'homogénéité des informations. Cette organisation doit remplir les obligations formelles suivantes :

    1) Saisir et traiter tout fait, évènement ou situation née dans l'exercice de manière exhaustive : toutes opérations qui affectent le patrimoine d'une entreprise doivent être enregistrées, chronologiquement, opération par opération et jour par jour. Ces enregistrements doivent être portés sous forme d'écritures sur un registre dénommé « livre-journal ».

    2) Récapituler les résultats de ces traitements de façon claire et sans compensation entre eux : tout enregistrement comptable doit préciser l'origine, le contenu, l'imputation du mouvement, et les références de la pièce justificative qui l'appui.

    3) Organiser les opérations d'inventaire de fin d'exercice : les éléments actifs et passifs de l'entreprise doivent faire l'objet d'un inventaire au moins une fois par exercice, à la fin de celui-ci.

    4) Garantir la sincérité, et la fiabilité de ces traitements depuis leur origine
    jusqu'à leur aboutissement aux états de synthèse ou états financiers.

    2.3.1 Supports de l'organisation comptable26

    25 Daniel Gouadain et El Bechir Wade, op. Cit, pp. 74-75

    26 Dossou M, organisation comptable, éd. Harmattan, Benin 2009, pp. 6-8

    27 Jacques Richard, Comptabilité générale, système français et normes IFRS, éd. Dunod, Paris 2009, pp. 44-45

    21

    - Le manuel de procédure comptable : il décrit particulièrement les procédures et l'organisation comptable de l'entreprise, les méthodes de saisie et de traitement des informations lorsqu'il est nécessaire à la compréhension du système de traitement et la réalisation de contrôle. Ce manuel est obligatoire dans chaque entreprise.

    - Le plan de comptes : ce plan doit répondre à la spécificité de l'entreprise, c'est-à-dire, tous les comptes utilisés par l'entreprise doivent y être définis.

    - Le livre-journal ;

    - Le grand-livre ;

    - La balance de vérification.

    2.3.2 Méthodes comptables

    2.3.2.1 Comptabilité à partie simple

    Cette comptabilité parfois appelée aussi comptabilité de caisse, elle enregistre uniquement les encaissements et les décaissements. Dans ce type de comptabilité l'actif est représenté par l'existant en trésorerie et le passif par le capital monétaire correspondant ; le résultat d'une période correspond donc aux variations du capital monétaire, c'est-à-dire à la différence entre les encaissements et les décaissements intervenus au cours de la période considérée.

    La comptabilité de caisse a progressivement cédé la place aux comptabilités d'engagements car elle ne permet pas de refléter toute l'étendue du capital et de mesurer de façon continue la performance27.

    Elle reste cependant utilisée dans certains sphères d'activité (comptabilité publique) elle reste souvent indirectement utilisée au sein de la comptabilité d'engagements, par l'obligation qui est faite aux entreprises de publier un tableau de flux de trésorerie à partir des données de la comptabilité d'engagement : charges décaissées et produits encaissés.

    22

    2.3.2.2 Comptabilité en partie double

    Le principe de cette comptabilité est simple : il ne peut y avoir d'emploi sans ressource. Par exemple, si vous achetez une voiture (emploi d'une ressource) avec l'argent disponible sur votre compte en banque (origine de ressource), chaque opération est enregistrée dans deux comptes, dont l'un est débité et l'autre crédité d'un montant identique.

    Les montants de sens opposé doivent être égaux : on doit trouver la contrepartie du débit ou du crédit de toute opération dans un autre compte pour le même montant28.

    2.3.3 Organisation des travaux d'inventaire

    Les travaux d'inventaire s'organisent de la manière suivante :

    Balance avant
    inventaire

    -situation de l'ensemble des comptes, non corrigés

    Inventaire extra
    comptable

     

    Opération
    d'inventaire

     

    Balance après
    inventaire

    -situation de l'ensemble de comptes corrigés

    Ecritures de
    regroupement

     

    Balance de
    clôture

    Etats financiers

    28 Pierre Cabane, op.cit., pp.4-5

    29 Beatrice et Francis Grandguillot, les carrés 9 : introduction à la comptabilité, éd. Lextenso, Paris 2015, p. 108

    23

    2.3.3.1 Livre d'inventaire

    Le livre d'inventaire est un livre comptable. Il regroupe les données d'inventaire. Les comptes annuels sont, en principe, transcrits chaque année sur le livre d'inventaire, sauf lorsqu'ils sont publiés en annexe au registre du commerce.

    2.3.3.2 Inventaire permanent

    L'inventaire permanent est une méthode comptable par laquelle, l'enregistrement continu des mouvements, permet de connaitre de façon constante au cours d'un exercice, les existants chiffrés en quantité et en valeur.

    Avec l'inventaire permanent, l'enregistrement détaillé du coût de chaque achat et de chaque vente de stocks sont conservés. On calcule le coût des marchandises vendues au moment de la vente. Cette méthode met à jour le stock et le coût des marchandises vendues après chaque opération d'achat et de vente29.

    2.3.3.3 Inventaire intermittent

    La comptabilité générale préconise la méthode de l'inventaire intermittent pour le suivi des stocks. Elle consiste à n'enregistrer aucun mouvement au cours de l'exercice dans les comptes concernés. Les stocks sont évalués et comptabilisés à la clôture de l'exercice.

    Cette méthode retarde la mise à jour du stock et du coût des marchandises vendues jusqu'à la fin de l'exercice, elle ne donne pas le montant exact des stocks durant l'exercice.

    2.3.4 Méthodes d'évaluation des stocks

    La méthode comptable choisie par une entreprise pour comptabiliser ses stocks, fixe le coût du stock dans le bilan et le coût des biens vendus dans le compte de résultat. La détermination de coût d'un stock est facile lorsque son coût unitaire reste fixe. Du fait que le prix unitaire d'un bien varie sans cesse, la comptabilité des stocks s'appuie sur l'hypothèse relative aux flux des coûts.

    Plusieurs méthodes existent pour évaluer le stock :

    24

    - Méthode du coût moyen pondéré des entrés + stock initial30

    - Méthode du premier entré-premier sorti ;

    - Méthode du coût moyen pondéré ;

    - Méthode du dernier entré-premier sorti ;

    - méthode du prix élevé-premier sorti ;

    - Méthode du premier expiration-premier sorti : adaptée aux produits avec une date de consommation limite ;

    - Méthode du coût standard : les sorties sont valorisées à un prix forfaitaire, ici on prend comme coût forfaitaire, soit le coût du dernier inventaire revu à la hausse, soit le même coût revu à la baisse.

    - Méthode du coût théorique : le sorties sont valorisée à un coût théorique fixé par l'entreprise.

    2.3.5 Méthodes d'amortissement

    Etant la constatation comptable obligatoire de l'amoindrissement de la valeur des immobilisations qui se déprécient de façon certaine et irréversible avec le temps.

    Les amortissements sont inscrits distinctement à l'actif en diminution de la valeur brute des biens correspondants pour donner leur valeur comptable nette. Ils sont calculés selon les usages de la profession de façon à amortir chaque catégorie d'immobilisations sur la durée normale d'utilisation prévue.

    Les annuités d'amortissement peuvent être adaptées aux conditions d'exploitation.

    2.3.6 Etapes de la procédure comptable 2.3.6.1 Procédures d'enregistrement

    30 Béatrice et Francis Grandguillot, Op.cit. , p. 110

    25

    Toute opération comptable est traduite par une écriture affectant au moins deux comptes dont l'un est débité et l'autre crédité d'une somme égale (principe de la partie double), selon les conventions suivantes :

    - Les comptes d'actif sont mouvementés au débit pour constater les

    augmentations et au crédit pour constater les diminutions ;

    - Les comptes de passif sont mouvementés en sens inverse des comptes d'actif ;

    - Les comptes de charges enregistrent au débit les augmentations, et exceptionnellement les diminutions au crédit ;

    - Les comptes de produits sont mouvementés en sens inverse des comptes de charges.

    Lorsqu'une opération est enregistrée, le total de sommes inscrites au débit des comptes et le total des sommes inscrites au crédit des comptes doivent être égaux.

    Schéma de la procédure comptable :

    Pièces

    justificatives

    Journal

    Grand Livre

    Balance

    Compte de résultat

    Bilan

    2.3.6.2 Tenue du journal

    A partir de pièces justificatives, les opérations sont enregistrées quotidiennement au journal de manière chronologique. Concrètement le journal fait apparaitre les informations suivantes :

    - Le numéro de l'opération ;

    - Les comptes débit et crédit où sont enregistrés les opérations ; - Les libellés explicatifs et la date ;

    - Les sommes à portées dans chacun de comptes utilisés.

    26

    Les écritures sont passées dans le journal opération par opération et jour par jour. Les opérations de même nature réalisées en un même lieu et au cours d'une même journée peuvent être regroupées et enregistrées en une même écriture.

    La correction d'erreur doit laisser lisible l'enregistrement initial erroné. La comptabilité doit être organisée, pour la correction d'erreurs, de façon à permettre de retrouver les montants de mouvements des comptes, l'inscription de montants en négatif est beaucoup mieux pour la correction d'erreur.

    Les écritures sont inscrites au moyen de tous systèmes appropriés : système classique (journal unique) ou le système centralisateur (journal divisionnaire).

    La tenue du livre-journal est obligatoire. L'acte uniforme portant sur le droit commercial général stipule : « tout commerçant, personne physique ou morale, doit tenir un journal, enregistrant au jour le jour ses opérations commerciales. Il doit également tenir un grand livre, avec balance générale récapitulative, ainsi qu'un livre d'inventaire. Ces livres doivent être tenus conformément aux dispositions de l'acte uniforme relatif à l'organisation et à l'harmonisation des comptabilités des entreprises31 ».

    Les documents comptables et les pièces justificatives sont conservés pendant 10ans. Le journal constitue la mémoire comptable de l'entreprise, il est riche en information relatives à la vie de l'entreprise.

    2.3.6.3 Classement méthodique par le grand-livre

    Le grand-livre rassemble tous les comptes ouverts par l'entreprise et peut se présenter sous diverses formes. Les faits comptables y sont classés méthodiquement, lors de toute opération, chacune des écritures en débit et en crédit est portée dans le compte approprié, où elle est ensuite cumulée avec les autres écritures de même nature.

    Il est donc souhaitable que chaque entreprise ait un plan de comptes en fonction de son activité, celui-ci doit comprendre les classes de comptes de situation, les classes de compte de gestion.

    31 Acte uniforme portant droit commercial, chapitre 3, article 13, p.10

    27

    Le grand livre est, donc, un registre où sont enregistrées toutes les écritures du livre-journal dans les comptes tels qu'ils sont définis par le plan de comptes. Ses comptes portent des numéros et sont classés selon l'ordre du plan comptable général de l'entreprise. Le report des écritures de livre journal au grand-livre se fait de manière quotidienne.

    2.3.6.4 Vérification par la balance

    La balance de vérification constitue le prolongement du grand-livre. Elle est donc un résumé du grand-livre car les informations de ce dernier y sont reprises, selon un classement ordonné, en fonction de la numérotation du plan comptable, de tous les comptes figurant au grand-livre.

    Pour chaque compte on reprend les soldes de début de la période, les mouvements de la période et le solde de fin période, c'est à partir de soldes dégagés par la balance de vérification à la fin de la période qu'on établit les états financiers.

    Dans le système manuel, les comptes du grand-livre sont mis à jour à partir du journal, ce qui fait craindre des erreurs de report. La balance est établie à partir des comptes, et sa fonction est de permettre le contrôle périodique de report du journal au grand-livre, on doit donc vérifier que des sommes inscrit au journal soit égale à celui des sommes à la balance et s'assurer plus précisément que le total des débits au journal est égal à celui des masses débitrices de tous les comptes ainsi que le total des crédits au journal est égal à celui des masses créditrices de tous les comptes.

    2.3.7 SYSTEMES COMPTABLES32

    2.3.7.1 Système classique

    C'est un système qui s'adapte aux entreprises de petite taille. Caractérisé par :

    - Un journal tenu quotidiennement par une personne ; - Le report périodique dans le grand-livre ;

    - L'élaboration de la balance générale périodique ;

    32 Journal du droit OHADA, op.cit., p. 12

    28

    - L'établissement des états financiers en fin période.

    Avec ce système l'unité du journal ne permet pas d'envisager la division du travail, et les opérations étant enregistrées de façon chronologique, donc les unes à la suite des autres, il est impossible d'avoir une idée succincte et rapide de chaque catégorie d'opérations ou d'affaires enregistrées durant une période bien déterminée.

    La comptabilité manuelle traditionnelle ne permet pas d'inscrire les mouvements directement dans les comptes car les risques d'erreurs seraient considérables (multitude des comptes). On enregistre les opérations, jour par jour, dans le journal établi à partir des documents de base (factures, bordereaux, cheque...), l'absence ou l'insuffisance de pièces justificatives peut faire mettre en doute la valeur probante de la comptabilité. Ensuite, les opérations sont reportées dans les comptes dont l'ensemble forme le grand livre. A partir de grand livre, on établit périodiquement la balance de vérification pour vérifier les erreurs.

    2.3.7.2 Système centralisateur

    Ce système permet et facilite la division du travail comptable de l'entreprise.

    Avec ce système, les opérations sont classées et regroupées par nature et enregistrées dans des journaux auxiliaires ou divisionnaires.

    L'entreprise procède à la centralisation périodique c'est-à-dire, au report des écritures figurant dans les journaux auxiliaires au journal général.

    Ce système a deux types de travaux :

    - Les travaux journaliers : classement de documents comptables par nature de l'opération, comptabilisation dans les journaux divisionnaires, et report dans le grand-livre. Les journaux divisionnaire résultent de l'éclatement du journal classique, chacun d'eux est spécialisé dans une catégorie d'écritures par nature et le nombre de journaux divisionnaires varie selon la diversité des écritures33.

    33 http://www.planeteexpertises.com, consulté le 23 juin 2021 à 21h47'

    29

    - Les travaux périodiques : totalisation et centralisation des journaux divisionnaire, élaboration de la balance générale de vérification, l'établissement du bilan, de compte de résultat et de l'état annexé.

    Les journaux divisionnaires les plus utiles sont ceux de : caisse, banque, achats de marchandises, factures fournisseurs, ventes des marchandises, effets à recevoir, effets à payer, et opérations diverses.

    2.3.7.2.1 Journaux auxiliaires

    Dans les journaux auxiliaires on enregistre les opérations, suivant leur nature, dans certain nombre de journaux : journaux de caisse, journal des ventes, etc.

    Chaque journal est tenu au jour le jour et permet la transcription immédiat dans les comptes individuels des tiers groupés en un grand livre des fournisseurs, un grand livre des clients...c'est sont les grands livres auxiliaires.

    Toutes les opérations qui ne trouve pas place dans les journaux auxiliaires utilisés par l'entreprise sont enregistrées dans le journal des opérations des opérations diverses.

    Pour éviter le risque de double enregistrement, il est indiqué l'utilisation de compte de virements internes (compte 58)

    2.3.7.2.2 Grands livres auxiliaires34

    Lors de report des écritures des journaux auxiliaires au grand livre, l'entreprise doit procéder à la division de grand-livre en plusieurs grands livres auxiliaires qui regroupent les comptes individuels de tiers. Par exemple, un grand-livre clients, un grand-livre fournisseurs, un grand-livre caisse...les comptes individuels de chaque grand-livre, seront regroupés dans le grand-livre auxiliaire (grand-livre auxiliaire des caisses, grand-livre auxiliaire des clients...)

    2.3.7.2.3 Livre journal centralisateur

    Une fois par mois, les totaux de chaque journal auxiliaire sont centralisés dans le livre journal. Ainsi, pour chaque mois, les écritures des journaux auxiliaires sont résumées à raison d'un article du livre journal par le journal auxiliaire. Ce travail est appelé centralisations.

    34 http://www.planeteexpertises.com consulté le 23 juin 2021 à 21h47'

    30

    2.3.7.2.4 Grand livre central

    Dans le grand-livre général, on y trouve plus les comptes individuels de clients et de fournisseurs ; ils y sont remplacés par un compte unique « clients », « fournisseurs ». Après centralisation, les écritures du journal général sont reportées dans le grand-livre général.

    C'est ainsi qu'on établit périodiquement, à partir des comptes de grand-livre général, une balance des comptes pour aboutir aux états financiers (états de synthèse) et c'est à partir de cette étape que le système centralisateur s'approche du système classique.

    Schéma du système centralisateur :

    Pièces
    justificatives

    Journal
    divisionnaire
    des achats

    Journal

    divisionnaire de trésorerie

    Journal des
    opérations
    diverses

    Journal
    divisionnaire
    des ventes

    Grand livre
    auxiliaire
    clients

    Grand livre
    auxiliaire
    fournisseurs

    Journal général

    Grand livre général

    Balance

    Etats financiers

    31

    2.3.8 PROCEDES COMPTABLES35

    2.3.8.1 Comptabilité par décalque

    L'enregistrement des opérations se fait simultanément sur plusieurs documents, grâce au papier carbone ou une autre technique de décalque, ce qui permet d'éviter les reports, qui sont source d'erreurs et d'alléger le travail matériel.

    2.3.8.2 Tenue de la comptabilité sur ordinateur

    Les conditions dans lesquelles il est recouru à l'informatique pour réaliser les travaux comptables varient d'une entreprise à l'autre.

    Les travaux comptables se prêtent aisément à l'informatique : seule en effet, l'écriture comptable demande une décision et un choix, les autres opérations, de nature purement matérielle, peuvent être confiées à l'ordinateur : report sur les comptes, centralisation, édition de la balance, contrôle de l'égalité de mouvement débit et crédit...

    L'informatique permet d'alléger les taches de travaux comptables, et permet d'obtenir très rapidement les synthèses utiles à la gestion36.

    Le système informatisé doit :

    - Etablir sur papier ou sur tout support offrant des garanties en matière de preuve, des états périodiques numérotés et datés récapitulant dans un ordre chronologique toutes les données ;

    - Pour chaque donnée, s'appuyer sur une pièce justificative constitué par un document écrit ;

    - A tout moment permettre la reconstitution des éléments des comptes, états et renseignements ou, à partir des comptes, états et renseignements, reconstituer les données d'entrée ;

    - Comporter la possibilité d'accéder à la documentation actualisé relative au traitement (analyse, programmation, traitements) en cas de contrôle ;

    35 Audrey Meyer et Alexis Fargeix, comptabilité financière, éd. Francis Lefebvres, Paris 2021, p. 52

    36 Daniel Gouadain et El Bechir, op.cit., p.88

    32

    - Permettre de contrôler si les exigences de sécurité et de fiabilité requises en la matière ont été respectées.

    Un document décrivant les procédures et l'organisation comptable est établi par le comptable. Ce document est indispensable dans le cadre d'un traitement comptable informatisé propre à l'entreprise.

    33

    CHAPITRE II : PRESENTATION DE L'ENTREPRISE SHOUKRANI DEALER

    Dans ce chapitre nous présentons l'entreprise où nous avons menés nos investigations.

    1. APERÇU HISTORIQUE

    Shoukrani Dealer a vu jour en 2008 à Lubumbashi en République Démocratique du Congo, sous l'initiative de Monsieur Biahon Kadaku, sous le nom de « Inédit Progress ». A l'époque, elle était une petite structure dont les activités se résument en la vente des produits Brasimba au sein d'une terrasse et la restauration.

    En 2010, elle a commencé la revente des produits Brasimba dans un dépôt situé dans la commune de Ruashi. Elle devient revendeur agrée de la Brasimba. Elle va de ce fait élargir son marché par l'implantation des nouveaux points de redistribution à travers la même commune.

    C'est finalement en 2013 que Shoukrani dealer a été enregistré au tribunal de commerce par référence CD/L'SHI/RCCM/14-A-1837, quand la Brasimba a permis à ses différents revendeurs de se lancer dans la redistribution des produits vers les points de ventes, les dépôts et les terrasses des particuliers, que la société se lance dans la redistribution à domicile appelée service rendu à domicile « SRD ». A la suite de quoi, elle a transféré son siège social vers la commune de Kampemba, en 2016.

    Aujourd'hui, elle dispose de trois points de distribution et de ravitaillement et est présente dans 16 secteurs de la ville de Lubumbashi dont 1 guichet de vente et les secteurs à savoir : ville, Kigoma, Kampemba, Ruashi 1, Ruashi 2, Ruashi 3, Golf 1, Golf 2, Golf 3, Kilobelobe, Tabacongo, Kasapa 1, Kasapa 2, Gécamines, Katuba, et Kenya.

    34

    2. IDENTIFICATION

    - Nom de l'entreprise : Shoukrani Dealer

    - RCCM : 14-A-1837

    - Adresse : 2, Avenue Chaussé, Commune de Kampemba, Lubumbashi-

    RDC

    - Capital : 517.000.000 CDF

    - Actionnariat : Shoukrani (entreprise familiale)

    - Secteur d'activité : Commercial

    - Forme de l'entreprise : Société à responsabilité limité unipersonnelle

    (SARLU)

    3. MISSION

    La mission principale de Shoukrani dealer est la commercialisation des différents produits pour la consommation aux habitants de la ville de Lubumbashi en particulier et du Haut-Katanga en général et c'est en milieux urbains que ruraux.

    L'objectif étant de toujours satisfaire sa clientèle en lui offrant les produits les plus compétitif du marché et au prix abordable, elle coopère avec les entreprises les plus compétitifs du marché.

    4. OBJET SOCIAL

    Elle a pour objet social, la redistribution (dealing) dans la ville de Lubumbashi. Elle a mis depuis 2008 sur le marché les produits de Brasimba et depuis Janvier 2018, elle a signé un partenariat avec Airtel et Canal+ pour être un revendeur sur la ville de Lubumbashi.

    5. PERSPECTIVES

    La stratégie menée par l'entreprise est basée sur l'orientation client et l'excellence de la qualité des services offerts. Pour ce faire, elle inscrit son action dans la durée par :

    - Le professionnalisme et l'esprit de responsabilité, de disponibilité et l'intégrité de ses équipes ;

    35

    - La satisfaction des clients grâce aux solutions innovantes qui leur sont proposées.

    6. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE

    La société est dirigée par son propriétaire fondateur depuis sa création. Il y a trois départements en son sein :

    - Le département commercial

    - Le département de contrôle magasin - Le département technique

    7. FONCTIONNEMENT

    6.1 DEPARTEMENT COMMERCIAL

    Ce département est constitué du directeur de marketing qui chapeaute tous les revendeurs et tous les délégués commerciaux de toute la société. Il est responsable lors de passation des commandes des produits à tous les niveaux (Brasimba, Airtel et Canal+). Il réorganise aussi les équipes de ventes par secteurs.

    6.1.2 SERVICE SRD

    Le « SRD » signifie simplement le service rendu à domicile. Dans ce service nous trouvons les hommes marketing, les chauffeurs qui effectuent la livraison de marchandises, les gérants de camion qui accompagne la marchandise.

    6.2 DEPARTEMENT DE CONTROLE MAGASIN

    Ce service s'occupe de livré (vente sur terrain) les produits dans les différents secteurs que constitue l'entreprise et aussi conquérir d'autres nouveaux clients. Il est sous la supervision directe du département commercial.

    36

    Ce département est chargé de réception des commandes et de gestion des stocks. Le responsable de ce département s'occupe de la réception des produits commandés et leur entré au magasin.

    6.3 DEPARTEMENT TECHNIQUE

    Ce département est chargé de la gestion de flotte dans son ensemble et compte plusieurs véhicules.

    Nous y trouvons simplement les mécaniciens, parfois les électriciens lorsqu'il y a un souci électrique.

    6.3.1 MECANICIENS

    Leurs travail est de dépanner les matériels roulants en dysfonctionnement. Ils sont sous la supervision du département technique

    7. ORGANIGRAMME

    DIRECTION GENERALE

    DEPARTEMENT
    COMMERCIAL

    DEPARTEMENT
    TECHNIQUE

    GESTION DE MAGASIN

     

    MECANICIENS

    SERVICE SRD

    Source : Conçu par nous-même sur base des données recueillies au sein de l'entreprise Shoukrani Dealer.

    CC

    Source : conçu par nous-même sur base des informations recueillies au sein de l'entreprise Shoukrani Dealer

    37

    CHAPITRE III : MISE EN PLACE DU SERVICE
    COMPTABLE DANS L'ENTREPRISE SHOUKRANI DEALER

    Dans ce chapitre, nous présentons ce que nous avons trouvé comme existant en rapport avec la comptabilité et l'organisation comptable que l'entreprise peut mettre en place pour sa performance et l'amélioration de son service de comptabilité.

    1. PRESENTATION DE L'EXISTANT

    Nous avons trouvé simplement la comptabilité de caisse.

    2. ORGANISATION COMPTABLE

    2.1 SUPPORTS COMPTABLES

    2.1.1 Manuel des procédures comptables 2.1.1.1 Structure organique (organigramme)

    DIRECTION GENERALE

     
     
     
     
     
     
     

    Département

    Département

    Département de

    Département

    COMMERCIAL

     

    FINANCE et

     

    RESSOURCES

     

    TECHNIQUE

     
     

    COMPTABILITE

     

    HUMAINES

     
     

    CAISSE

    Magasinier et
    ACHATS

    Marketing et
    VENTES

    TRESORERIE

    PERSONNEL

    MECANICIENS

    - Département technique : En collaboration directe avec la direction générale, gérer les actifs immobilisés de l'entreprise.

    38

    2.1.1.2 TACHES A ACCOMPLIR

    - Direction Générale : Conduire la politique générale de l'entreprise, organiser le recrutement de personnel, définir les stratégies pour développer les activités de l'entreprise, évaluer l'atteinte des objectifs assignés et décider de différents investissements.

    - Département commercial : Diriger et accompagner le service commercial, définir la politique commerciale de l'entreprise, adapter les offres de l'entreprise face aux concurrents, suivre l'évolution du marché, fixer les objectifs prioritaire pour l'atteinte des objectifs fixés dans la commercialisation, reporter à la direction générale les accomplissements.

    - Magasinier et Achat : Sous la supervision du département commercial, faire les approvisionnements, gérer les entrées et sorties du magasin.

    - Marketing et vente : sous la supervision de département commercial, faire la promotion de produits, trouver la clientèle et écouler la marchandise.

    - Département finance et comptabilité : En collaboration directe avec la direction générale, trouver les moyens financiers pour l'investissement, gérer la finance de l'entreprise, gérer la comptabilité de l'entreprise, établir les documents comptables.

    - Caisse : Sous la supervision du département de finance, gérer les encaissements et les décaissements de l'entreprise (les espèces).

    - Trésorerie : Sous la supervision du département commercial, la trésorerie est chargée de faire le recouvrement des fonds

    - Département des ressources humaines : En collaboration direct avec la direction générale, gérer la carrière générale du personnel, former les nouveaux employés dans l'entreprise, facilité l'entente et bonne communication entre le personnel.

    - Personnel : travailler pour l'entreprise, chacun selon la fonction qui lui est accordé d'exercer.

    39

    - Mécaniciens : Réparer les dysfonctionnements matériels dans l'entreprise.

    2.1.1.3 PLAN DES COMPTES

    CLASSE 1 : COMPTES DES RESSOURCES DURABLES

    103 Capital personnel

    11 Réserves

    12 Report à nouveau

    13 Résultat

    16 Emprunt

    19 Provisions pour risques et charges

    CLASSE 2 : COMPTES D'ACTIF IMMOBILISES

    2122 Licences

    2131 Logiciels

    2232 Terrains bâtis pour bâtiments administratifs et commerciaux

    23 Bâtiments, installations techniques et agencements

    24 Matériel et mobilier

    25 Avances et acompte sur immobilisations 272 Prêts au personnel

    28 Amortissements

    29 Dépréciations des immobilisations CLASSE 3 : COMPTES DES STOCKS

    31 Marchandises 335 Emballages

    40

    3872 Stocks en dépôt

    39 Dépréciations des stocks

    CLASSE 4 : COMPTES DES TIERS

    401 Fournisseurs

    41 Clients et comptes rattachés

    421 Personnel avance et acompte

    422 Personnel, rémunérations dues 4242 Allocations familiales

    425 Représentation du personnel

    43 Organismes sociaux

    431 Sécurité sociale (CNSS)

    4311 Prestations familiales (INPP)

    4312 Accident de travail

    44 Etat et collectivités publiques 471 Débiteurs et créditeurs divers 475 Comptes transitoires

    48 Créances et dettes hors activités ordinaires (HAO)

    49 Dépréciations et provisions pour risques à court terme CLASSE 5 : COMPTES DE TRESORERIE

    513 Chèques à encaisser

    52 Banques

    55 Instruments de monnaie électronique

    56 Banques, crédits de trésorerie

    57 Caisse

    41

    588 Virements internes

    59 Dépréciations et provisions pour risques à court terme CLASSE 6 : COMPTES DE CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES

    60 Achats et variations de stocks 605 Autres achats

    608 Achats d'emballages

    61 Transports

    6225 Location d'emballages

    624 Entretien, et réparations

    625 Primes d'assurances

    64 Impôts et taxes

    65 Autres charges

    66 Charges de personnel

    663 Indemnités versés au personnel

    67 Frais financiers et charges assimilés

    68 Dotations aux amortissements

    69 Dotations aux provisions et aux dépréciations

    CLASSE 7 : COMPTES DE PRODUITS D'ACTIVITES ORDINAIRES 701 Ventes de marchandises

    77 Revenus financiers et produits assimilés

    78 Transferts de charges

    79 Reprises des provisions, dépréciations et autres

    CLASSE 8 : COMPTES DES AUTRES CHARGES ET DES AUTRES PRODUITS 81 Valeurs comptables des cessions d'immobilisations

    42

    82 Produits des cessions d'immobilisations

    83 Charges hors activités ordinaires

    84 Produits hors activités ordinaires 89 Impôts sur le résultat

    2.1.2 PIECES COMPTABLES

    2.1.2.1 Facture

    SHOUKRANI DEALER BRASIMBA RCCM : 14-A-1837

    22, Av. Chaussée, Q. Bel-air FACT.

    LUBUMBASHI-RDC

    N®...

    le.../.../20...

    :

    Lubumbashi,

    Mr, Mme, Sté...doit

    Qté

    Désignation

    P.U

    P.T

     
     
     
     

    TOTAL

     

    Les marchandises vendues ne sont ni reprises ni échangées.

    Comptabilisation :

    57

    701

    Caisse

    à

    Ventes de marchandises

    X

    x

    43

    NOM DE LA BANQUE RCCM :

    IDNAT :

    PAYER CONTRE CHEQUE

    USD

    La somme de

    ........................................................................................................................................

    A l'ordre de

    PAYER A : A..., le / /20
    Le partenaire financier à votre écoute !

    2.1.2.2 CHEQUE

    Comptabilisation :

    513

    514

    41

    513

    Chèque à encaisser

    à

    Clients

    Envoi chèque à la banque

    X

    x

    X

    x

    Chèque à l'encaissement à

    Chèque à encaisser

    2.1.2.3 Bulletin de paie

    44

    BULLETIN DE PAIE

    NOM ET POST-NOM : Mois :

    GRADE : Jours prestés :

    ETAT CIVIL : Enfants :

    Salaire de base

     

    Congés payés

     

    Primes

     

    Heures supplémentaires

     

    TOTAL REMUNERATION

     

    Allocations familiales

     

    Soins de santé

     

    Indemnités de licenciement

     

    Indemnités de logement

     

    Indemnités de transport

     

    TOTAL INDEMNITES

     

    IPR

     

    CNSS

     

    Avance sur salaire

     

    Cotisation syndicale

     

    TOTAL RETENUES

     

    NET A PAYER

     

    Signature de l'agent

    Modalités de calcul :

    - Salaire de base= Salaire journalier x nombre de jours prestés (sur base du taux journalier) ;

    - Salaire de base= Salaire horaire x 8h x nombre de jours prestés (Sur base de taux horaire) ;

    - Salaire journalier= Salaire horaire x 8h

    Salaire journalier x nombre de jours d'incapacité x 2

    - Indemnités de maladie=

    3

    45

    - Heures supplémentaires : 30% pour les deux premières heures effectuées au-delà de la durée légale (49h à 54h), 60% pour les heures suivantes (+54 heures), 100% pour le dimanche et jours fériés ;

    - Net à payer= Salaire brut-retenues Comptabilisation :

    DEBIT

    CREDIT

    LIBELLES

    SOLDE D.

    SOLDE C

    6611

     

    Appointement (salaire de base)

    X

     

    6612

     

    Primes et gratifications

    X

     

    6613

     

    Congés payés

    X

     

    6614

     

    Indemnités de licenciement

    X

     

    6615

     

    Soins de santé

    X

     

    6616

     

    Supplément familiale

    X

     

    6631

     

    Indemnités de logement

    X

     

    6634

     

    Indemnités de transport à

    X

     
     

    422

    Personnel rémunération due

     

    X

     
     

    Rémunérations et indemnités

     
     

    422

     

    Personnel rémunération due à

    X

     
     

    4211

    Personnel avance sur salaire

     

    X

     

    4252

    Cotisation syndicale

     

    x

     

    4311

    CNSS

     

    x

     

    447

    IPR

     

    x

     
     

    Retenue à la source

     
     

    422

     

    Personnel rémunération due à

    X

     
     

    52

    Banque

     

    x

     
     

    Net à payer

     
     

    46

    2.1.3 DOCUMENTS COMPTABLES

    2.1.3.1 JOURNAL

    COMPTES

    LIBELLE

    MONTANTS

    DEBIT

    CREDIT

    DEBIT

    CREDIT

     

    21

     

    Immobilisation incorporelle

    X

     
     

    22

     

    Terrains

    x

     
     

    23

     

    Bâtiments

    x

     
     

    24

     

    Matériels

    x

     
     

    25

     

    Avance et acompte sur immo

    x

     

    0

    31

     

    Marchandises

    x

     
     

    41

     

    Clients

    x

     
     

    52

     

    Banque

    x

     
     

    57

     

    Caisse

    à

    x

     
     
     

    10.3

    Capital

     

    X

     
     

    16

    Emprunt

     

    X

     
     

    40.1

    Fournisseur

     

    X

     
     
     

    Bilan initial

     
     
     

    60.1

     

    Achat marchandises à

    X

     
     
     

    40.1

    Fournisseur

     

    X

     
     
     

    Achat

     
     
     

    31

     

    Marchandises

    X

     

    1

     
     

    à

     
     
     
     

    60.31

    Variation des marchandises

     

    X

     
     
     

    Stockage de marchandises

     
     
     

    60.31

     

    Variation des stocks à

    X

     

    2

     

    31

    Marchandises

     

    X

     

    57

     

    Caisse

    à

    x

     
     
     

    70.1

    Vente des marchandises

     

    x

    2.1.3.2 GRAND-LIVRE

    A REPORTER

    TOTAUX

    47

    D 103 Capital C

     
     
     

    X

    SC

     

    X

     
     

    X

     

    X

    D 22 Terrains C

    X

     
     

    X SD

    X

    X

    D 25 Avance sur immo C

    X

     
     

    X SD

    X

    X

    D 41 Clients C

    X

     
     
     

    X

    SD

    X

     

    X

    D 601 Achat Mses C

    X (1)

    X SD

    X

    X

    D 16 Emprunt C

     
     
     

    X

    SC

     

    X

     
     

    X

     

    X

    D 23 Bâtiments C

    X

     
     

    X SD

    X

    X

    D 31 Marchandises C

    X

     
     

    X SD

    X

    X

    D 52 Banque C

    X

     
     
     

    X

    SD

    X

     

    X

    D 701 Ventes C

     
     
     

    X

    SC

     

    X

     
     

    X

     

    X

    D 21 Immo. Incorpo C

    X

     
     

    X SD

    X

    X

    D 24 Matériels C

    X

     
     

    X SD

    X

    X

    D 401 Fournisseur C

     
     
     

    X

    SC

     

    X

     
     

    X

     

    X

    D 57 Caisse C

    X

     
     
     

    X

    SD

    X

     

    X

    48

    2.1.3.3 BALANCE DE VERIFICATION

    COMPTE

    DESIGNATION

    INITIAL

    MOUVEMENT

    SOLDES

    DEBIT

    CREDIT

    DEBIT

    CREDIT

    DEBIT

    CREDIT

    10.3

    Capital

    -

    x

    -

    -

    -

    x

    16

    Emprunt

    -

    x

    -

    -

    -

    x

    21

    Immo.

    X

    -

    -

    -

    X

    -

     

    Incorporelle

     
     
     
     
     
     

    22

    Terrains

    X

    -

    -

    -

    x

    -

    23

    Bâtiments

    X

    -

    -

    -

    x

    -

    24

    Matériels

    X

    -

    -

    -

    x

    -

     

    Avance sur

     
     
     
     
     
     

    25

    immobilisation

    X

    -

    -

    -

    x

    -

    31

    Marchandises

    X

    -

    X

    X

    x

    -

    40.1

    Fournisseurs

    -

    X

    -

    X

    -

    X

    41

    Clients

    X

    -

    -

    -

    X

    -

    52

    Banque

    X

    -

    -

    -

    X

    -

    57

    Caisse

    X

    -

    X

    -

    X

    -

    60.1

    Achat Mses

    -

    -

    X

    -

    X

    -

    70.1

    Vente de Mses

    -

    -

    -

    x

    -

    x

     

    TOTAUX

    X

    X

    X

    X

    X

    X

    2.1.4 ETATS FINANCIERS

    2.1.4.1 BILAN

    BILAN ACTIF

    Dénomination sociale : Adresse :

    N° d'identification fiscal :

    Exercice clos... Durée en mois

    Réf

    Rubriques

    Valeurs
    brutes

    Amort. Et
    dépréciation

    Valeurs
    nettes

    AD

    Immobilisations incorporelles

     
     
     

    AF

    Brevets, licences, logiciels

    x

    x

    X

    AI

    Immobilisations corporelles

     
     
     

    49

    AJ

    Terrains bâtis

    X

    x

    X

    AK

    Bâtiments

    X

    X

    X

    AL

    Installations

    X

    X

    X

    AM

    Matériel et mobilier

    X

    X

    X

    AN

    Matériel de transport

    X

    X

    X

    AP

    Avances et acomptes sur immo.

    X

    X

    X

    AS

    Prêts au personnel

    x

    x

    x

    AZ

    TOTAL ACTIF IMMOBILISE

    X

    X

    X

    BA

    Actif circulant

     
     
     

    BB

    Stocks

    X

    X

    x

    BH

    Fournisseurs avances versés

    x

    x

    X

    BI

    Clients

    X

    x

    x

    BJ

    Personnel avance et acompte

    x

    x

    x

    BK

    Autres créances

    x

    x

    X

    BL

    Organismes sociaux

    x

    x

    x

    BN

    TOTAL ACTIF CIRCULANT

    X

    x

    x

    BR

    Valeurs à encaisser

    X

    x

    X

    BS

    Banques, caisse

    x

    X

    x

    BU

    Instruments de monnaie électro.

    x

    x

    x

    BT

    TOTAL TRESORERIE ACTIF

    x

    x

    x

    BZ

    TOTAL GENERAL

    x

    x

    x

    BILAN PASSIF

    Dénomination sociale : Adresse :

    N° d'identité fiscal :

    Exercice clos... Durée en mois

    Réf.

    Rubriques

    Valeurs nettes

    CA

    Capital personnel

    X

    CF

    Réserves

    X

    CH

    Report à nouveau

    X

    50

    CJ

    Résultat net de l'exercice

    X

    CP

    TOTAL CAPITAUX PROPRES

    X

    DA

    Emprunts

    X

    DC

    Provisions pour risques et charges

    X

    DD

    TOTAL DETTES FINANCIERES

    X

    DJ

    Fournisseurs

    X

    DK

    Dettes fiscales et sociales

    X

    DN

    Créditeurs divers

    x

    DN

    Provisions pour risques à court terme

    X

    DP

    TOTAL PASSIF CIRCULANT

    X

    DR

    Banques, crédits de trésorerie

    X

    DT

    TOTAL TRESORERIE PASSIF

    X

    DZ

    TOTAL GENERAL

    X

    2.1.4.2 COMPTE DE RESULTAT

    REF

    COMPTES

    LIBELLES

    NET

    TA

    701

    Ventes de marchandises

    x

    RA

    601

    Achats de marchandises

    X

    RB

    6031

    Variation de stocks de marchandises

    X

    XA

     

    MARGE COMMERCIALE

    X

    TI

    78

    Transferts de charges d'exploitation

    X

    RE

    605

    Autres achats

    X

    RF

    6033

    Variation de stocks d'autres appro

    X

    RG

    61

    Transports

    X

    RH

    62, 63

    Services extérieurs

    X

    RI

    64

    Impôts et taxes

    X

    RJ

    65

    Autres charges

    x

    XC

     

    VALEUR AJOUTEE

    X

    RK

    66

    Charges de personnel

    x

    XD

     

    EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION

    X

    TJ

    791, 798

    Reprises d'amortissement

    X

    51

    RL

    681, 691

    Dotations aux amortissements

    x

    XE

     

    RESULTAT D'EXPLOITATION

    X

    TK TM TL RM RN

    77 787 797 67 697

    Revenus financiers et assimilés Transferts de charges financières Reprises de provisions et dépréciations Frais financiers et charges assimilées Dotations aux provisions

    X

    X

    X

    X

    x

    XF

     

    RESULTAT FINANCIER

    X

    XG

     

    RESULTATS DES ACTIVITES ORDINAIRES

    X

    TN TO RO RP

    82

    84

    81

    83

    Produits de cessions d'immobilisations Autres produits HAO Valeurs comptables des cessions d'immo. Autres charges HAO

    X X X X

    XH

     

    RESULTAT HORS ACTIVITES ORDINAIRES

    X

    RS

    89

    Impôts sur le résultat

    x

    XI

     

    RESULTAT NET

    X

    2.1.4.3 TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE

    Résultat net après impôt

    Dotations aux amortissements et provisions

    Moins-values sur cession d'immobilisations

    Variation de :

    Dettes fournisseurs

    Dettes Etat

    Autres dettes à court terme

    Charges à payer

    Créances clients et autres

    Stocks

    Charges payées d'avance

    X x x

    x x x x x x x

    FLUX DE TRESORERIE ACTIVITES ORDINAIRES

    X

    Acquisition d'immobilisation

    Avances et acomptes sur immobilisations Remboursement des emprunts Régularisation cession d'immobilisation

    X X X x

    52

     
     

    FLUX DE TRESORERIE D'ACTIVITE D'INVESTISSEMENT

    x

    Augmentation du capital

    Encaissements d'emprunts à long et moyen terme Encaissement sur prêts à moyen terme Remboursement des dettes à moyen terme

    X X X x

    FLUX DE TRESORERIE DE FINANCEMENT

    X

    VARIATION DE TRESORERIE

    X

    TRESORERIE ET ACTIFS VALANTS ESPECES A L'OUVERTURE

    X

    TRESORERIE ET ACTIFS VALANTS ESPECES A LA CLOTURE

    X

    2.1.5 METHODES COMPTABLES

    L'entreprise peut adopter pour la comptabilité en partie double, nous avons
    bien détaillé cette méthode dans notre premier chapitre au cadre théorique.

    2.1.5.1 FICHE D'INVENTAIRE

    ARTICLES

    INITIAUX

    ENTREES

    SORTIES

    RETOUR

    FINAUX

    Export 33

    X

    X

    X

    X

    X

    Booster

    X

    x

    X

    X

    X

    Beaufort

    X

    X

    X

    X

    X

    Castel

    X

    X

    X

    X

    X

    Chui pt format

    X

    X

    X

    X

    X

    Chui Gd format

    X

    X

    x

    x

    X

    Eau Crystal

    X

    X

    x

    x

    X

    Eau gazeuse

    X

    X

    x

    x

    X

    Doppel

    X

    X

    x

    x

    X

    Djino 50cl

    X

    X

    x

    x

    X

    Djino Tonic

    X

    X

    x

    x

    X

    Djino Limonade

    X

    X

    x

    x

    X

    Djino Grenadine

    X

    X

    x

    x

    X

    Simba 50cl

    X

    X

    x

    x

    X

    Simba 1.5cl

    X

    X

    x

    x

    X

    53

    Tembo XXL

    X
    x

    X
    x

    x
    x

    x
    x

    X
    x

    TOTAUX

    X

    X

    X

    X

    X

    2.1.5.2 METHODE D'INVENTAIRE

    Au regard de rotation de son stock, l'entreprise peut adopter la méthode d'inventaire permanent parce que, avec cette méthode, le suivi de stocks sera facile.

    2.1.5.3 METHODE D'AMORTISSEMENT

    L'amortissement constant est bien adapté pour cette entreprise. La fiche se présente de la manière suivante :

    ANNEES

    VALEUR
    ACQUISE
    (VA)

    AMORTIS
    SEMENT
    ANTERIEU
    R

    ANNUITES

    AMORTISSEM
    ENTS

    CUMILES (AC)

    VALEUR
    NETTE
    COMPTABLE
    (VNC)

    X

    X

    x

    X

    X

    X

    X

    X

    x

    X

    X

    X

    X

    X

    x

    X

    X

    X

    X

    X

    x

    X

    X

    X

    Mode de calcul : i (taux)=100/durée

    VA

    durée de vie ;

    Amortissement=

    Valeur nette comptable= VA-AC Comptabilisation :

    DEBIT

    CREDIT

    LIBELLES

    MONTANT D.

    MONTANT C.

    681

     

    Dotations aux amortissements à

    X

     

    54

    28

    Amortissements

    x

    2.1.6 METHODES DE VALORISATION DES STOCKS

    Les stocks qui entrent en premier doivent sortir aussi en premier (PEPS)

    ENTREE

    SORTIE

    SOLDES

    Date

    Qté

    P.U

    P.T

    Date

    Qté

    P.U

    P.T

    Date

    Qté

    P.U

    P.T

    01/01

    x

    x

    x

     
     
     
     

    01/01

    x

    x

    x

    03/01

    x

    x

    x

     
     
     
     

    03/01

    x

    x

    x

     
     
     
     

    06/01

    x

    x

    x

    06/01

    x

    x

    x

    30/01

    x

    x

    x

    30/01

    x

     
     

    30/01

    x

    x

    x

    2.1.7 PROCEDURES D'ENREGISTREMENT

    PIECES

    JUSTIFICATIVES

    TRAITEMENT INFORMATIQUE

    JOURNALISA
    TION

    GRAND
    LIVRE

    BALANCE
    DE
    VERIFICATI
    ON

    COMPTE DE
    RESULTAT

    BILAN FINAL

    Pièces
    justificatives

    Journal général

    55

    2.1.8 SYSTEME COMPTABLE

    Au regard de nombre de secteurs où se fait la livraison ou vente de ses produits, nous avons adopté pour le système centralisateur pour qu'il y ait facilité dans le traitement des opérations.

    Journal

     

    Journal

     

    Journal

    Journal des

    divisionnaire

     

    divisionnaire

     

    divisionnaire de

    opérations

    des ventes

     

    des achats

     

    trésorerie

    diverses

    Grand livre
    auxiliaire
    clients

    Grand livre
    auxiliaire
    fournisseurs

    Grand livre général

    Balance

    Etats financiers

    3 BASE DE PERFORMANCE

    Chaque entreprise poursuit plusieurs objectifs entre autres : réaliser un bénéfice, se sécuriser et se pérenniser.

    56

    Pour parvenir à ces objectifs, il est très important qu'elle dispose une comptabilité fiable car, cette dernière, est le système nerveux de l'entreprise.

    C'est à partir des données fournies par la comptabilité (les états financiers de l'entreprise) que les gestionnaires de l'entreprise et partenaires extérieurs peuvent décider des stratégies à mettre en place pour améliorer le résultat.

    57

    CONCLUSION

    Organiser la comptabilité dans une entreprise n'est pas une tâche facile.

    Ce travail est le fruit des observations et analyses que nous avons faites sur l'existence et fonctionnement du service comptable pendant notre stage au sein de SHOUKRANI DEALER. Le petit temps que nous avons passé au sein de cette entreprise, nous a permis d'identifier quelques problèmes liés au bon fonctionnement de l'entreprise. Ils se situent d'une part au niveau de l'organisation hiérarchique, et d'autre part au niveau de l'organisation comptable et tenue de la comptabilité régulière.

    Nous avons constaté d'un côté que bon nombre d'employés ne savent pas à qui rendre compte hiérarchiquement à part leur employeur. De l'autre côté, la comptabilité au sein de cette entreprise est irrégulière (absence de manuel de procédures comptables et administratif, et plan de comptes).

    A travers cette analyse, nous cherchions à comprendre sur base de quoi les grandes décisions de l'entreprise étaient prises. C'est ainsi que notre étude a eu comme problématique principale : Comment l'organisation comptable peut être base de performance de l'entreprise ?

    Une entreprise performante est celle qui réalise un résultat positif. Pour y arriver, il est très important de définir une organisation hiérarchique et surtout disposer une bonne organisation comptable, parce que, à travers celle-ci, les dirigeants de l'entreprise seront en possession de toute information financière liée au fonctionnement de l'entreprise. Ils seront en mesure de voir clairement à quel niveau l'entreprise ne marche pas, elle progresse ou elle régresse. Et les données comptables qui proviennent des états financiers, permettront aux dirigeants et partenaires de l'entreprise à prendre les bonnes décisions pour permettre la progression de l'entreprise. C'est à ce niveau que l'organisation comptable devient une base de performance de l'entreprise.

    Ce travail aurait été incomplet si nous nous sommes limités juste à soulever les problèmes sans y apporter les solutions. Raison pour laquelle, nous avons commencé dans les deux premiers chapitres par la théorie pour aboutir pratiquement au troisième chapitre par la mise en place d'un modèle

    58

    hiérarchique d'administration adapté à la taille de cette entreprise et l'organisation concrète de la comptabilité bien adaptée aux activités exercées au sein de l'entreprise SHOUKRANI Dealer, qu'elle peut mettre en place pour sa performance.

    59

    BIBLIOGRAPHIE

    I. OUVRAGES

    1. Audrey Meyer et Alexis Fargeix, Comptabilité financière, éd. Francis Lefebvres, Paris 2021 ;

    2. ALAIN Fernandez, perfonomique saison 2, éd. Mimismo, Paris2020 ;

    3. BEATRICE et Francis Grandguillot, les carrés 9 : introduction à la comptabilité, éd. Lextenso, Paris 2015,

    4. BERNADETTE Collain et al, le teule : Comptabilité générale, éd. Dunod, Paris 2017,

    5. CYRILLE Mandou, Questions d'économie et de gestion : Comptabilité générale de l'entreprise, éd. De Boeck, Paris 2010,

    6. CHARLOTTE Disle et al, DCG9 : Comptabilité 3e édition, éd. Dunod, Paris 2021,

    7. DANIEL Gouadain et EL Bachir Wade, AUF : Comptabilité générale, système comptable OHADA, éd. Estem, Paris 2002,

    8. DOSSOU M., Organisation comptable, éd. Harmattan, Benin 2009,

    9. JACQUES Richard, Comptabilité générale, système français et normes IFRS, éd. Dunod, Paris 2009,

    10. KARINE Cerrada et al, Comptabilité, contrôle et finance : comptabilité et analyse des états financiers, éd. De Boeck, Bruxelles 2014,

    11. PIERRE Cabane, livres outils finance : l'essentiel de la finance, éd. Eyrolles, Paris 2004,

    12. THOMAS Durand, management d'entreprise : principes et outils de la gestion d'entreprise, éd. Dunod, Paris 2016,

    13. YVES De Ronger, contrôle et finance : analyse des états financiers, principes et applications, éd. De Boeck, Paris 2014.

    II. NOTES DE COURS

    1. John LWANDU, notes de cours de comptabilité générale, ISS/L'shi, 20182019, inédit.

    2. Mangala TIETE, notes de cours initiation à la recherche scientifique, 2e graduat, ISS/L'shi, 2020, inédit,

    60

    3. Mwadi MUTEBA, notes de cours de management et esprit d'entreprise, 2e graduat, ISS/L'shi, 2020, inédit ;

    4. Prosper MUZAKAMO, notes de cours d'organisation et séminaire comptable, 2e graduat, ISS/L'shi, 2020, inédit

    III. DICTIONNAIRES ET AUTRES

    1. Acte uniforme du droit comptable, article 8

    2. Acte uniforme portant droit commercial, chapitre 3, article 13

    3. Journal du droit OHADA

    IV. TFC ET MEMOIRES

    1. Katung Mwang JOHN, analyse du système comptable au sein d'une société commerciale, mémoire, ISC/L'shi, 2018, inédit

    2. Kasanga Kamuanji MICHEL, organisation interne du service comptable dans une entreprise commerciale, TFC, ISC/L'shi, 2018, inédit

    V. WEBOGRAPHIE

    1. http://www.societestrategie.fr, consulté le 21 juin 2021

    2. http://www.myswisscfo.ch, consulté le 22 juin 2021

    3. http://www.economiegouv.fr, consulté le 23 Juin 2021

    4. http://www.planeteexpertises.com, consulté le 23 juin 2021

    5. http://kbs.service.com, consulté le 25 juin 2021

    61

    Table des matières

    DEDICACE I

    REMECIEMENT II

    INTRODUCTION 1

    CHAPITRE 1 : CADRES CONCEPTUEL ET THEORIQUE 7

    1. Cadre conceptuel 7

    1.1. Définition de concepts de base 7

    1.1.1. Comptabilité 7

    1.1.2. Organisation 8

    1.1.3. Organisation comptable 8

    1.1.4. Performance 9

    1.1.5. Entreprise 10

    1.2. DEFINITIONS DE CONCEPTS

    CONNEXES 10

    1.2.1. Etats financiers 10

    1.2.2. Bilan 11

    1.2.3. Compte de résultat 11

    1.2.4. Tableau de flux de trésorerie 12

    1.2.5. Etats annexés 12

    2. CADRE THEORIQUE 12

    2.1. Comptabilité 12

    2.1.1. Historique de la comptabilité 12

    2.1.2. Types de comptabilité 14

    2.1.3. Utilité et objectifs de la comptabilité 15

    2.1.4. Principes fondamentaux de la comptabilité 15

    2.2. Entreprise 17

    2.2.1. Classifications des entreprises 17

    2.2.2. Fonctions de l'entreprise 18

    2.3. Organisation comptable 19

    2.3.1. Supports de l'organisation comptable 20

    2.3.2. Méthodes comptables 21

    2.3.3. Organisation des travaux d'inventaire 22

    2.3.4. Méthode d'évaluation des stocks 23

    2.3.5. Méthode d'amortissement 24

    2.3.6. Etapes de la procédure comptable 24

    2.3.7. Systèmes comptables 27

    2.3.8. Procédures comptables 31

    CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 33

    1. Aperçu historique 33

    2. Identification 33

    3. Mission 34

    62

    4. Objet social 34

    5. Perspectives 34

    6. Structure organisationnelle 35

    7. Fonctionnement 35

    8. Organigramme 36

    CHAPITRE 3 : MISE EN PLACE DE L'ORGANISATION COMPTABLE DANS UNE ENTREPRISE 37

    1.

    Présentation de l'existant

    37

    2.

    Organisation comptable

    37

     

    2.1. Supports comptables

    37

     
     

    2.1.1.

    Manuel des procédures comptables

    37

     
     
     

    2.1.1.1. Organigramme

    37

     
     
     

    2.1.1.2. Tâches à accomplir

    38

     
     
     

    2.1.1.3. Plan des comptes

    39

     
     

    2.1.2.

    Pièces comptable

    42

     
     

    2.1.3.

    Documents comptables

    46

     
     

    2.1.4.

    Etats financiers

    48

     
     

    2.1.5.

    Méthode comptable

    52

     
     

    2.1.6.

    Méthode de valorisation des stocks

    54

     
     

    2.1.7.

    Procédures d'enregistrement

    54

     
     

    2.1.8.

    Système comptable

    55

    3.

    Base de performance

    56

    CONCLUSION 57

    BIBLIOGRAPHIE 59






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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984