I.1.8. Les zones inondables
Les zones inondables sont selon DOSSOU - YOVO O. (2001)
cité par Foumilayo Sylvie ETEKA en 2009 l'ensemble constitué par
les bas - fond, les marécages, les bordures lacustres et toutes surfaces
susceptibles d'être envahies par l'eau.
I.1.9. Environnement
[10]
directement à subvenir à ses besoins » ou
encore comme « l'ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques,
biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d'agir sur les
organismes vivant et les activités humaines ».
La notion d'environnement naturel, souvent
désignée par le seul mot environnement, a beaucoup
évolué au cours des derniers siècles et des
dernières décennies. On peut aujourd'hui définir
l'environnement comme l'ensemble des composants naturels de la planète
Terre, comme l' air, l' eau, l' atmosphère, les roches, les
végétaux, les animaux, et l'ensemble des phénomènes
et interactions s'y déroulant ; c'est à dire, comme tout ce qui
entoure l' Homme et ses activités. Au xxie siècle, la protection
de l'environnement est devenue un enjeu majeur. (Source : Encyclopédie
Encarta 2009). Cet environnement mal entretenue produit des effets
négatifs dans la vie de ceux qui y habite.
I.1.10.Risque
Risque = crue inondant (sortie de l'eau de son lit habituel et
conséquences sur les établissements socioéconomique
humains présent.
I.1.11.Servitude
Selon le dictionnaire juridique : La "servitude" ou "service
foncier" est une charge qui est imposée à un fonds dit "fonds
servant" pour le profit d'un fond bénéficiaire dit " fond
dominant". Il en est ainsi, par exemple, de la servitude de passage au profit
d'un fonds enclavé.
Elle ne pèse pas sur les propriétaires mais sur
l'immeuble auquel elle s'applique et ce, en quelque mains. L'institution d'une
servitude résulte, soit de la loi, soit de conventions entre voisins,
soit de la décision du propriétaire qui l'a créé
pour l'usage d'une terre qui a été ultérieurement
divisée.
I.2. ÉTAT DE L'ART OU DE LA QUESTION
La première démarche de tout chercheur,
écrit JOLY. F « consiste à faire un inventaire complet des
connaissances déjà réunies sur le sujet et sur l'espace
à étudier pour éviter en effet de refaire un travail
déjà accompli par d'autres (JOLY. F cité par Jackson
Mushagasha Munganga) ». C'est pourquoi, nous avons fait un inventaire de
l'essentiel de ce qui a été écrit sur le sujet choisi.
SOUZA P. (1987) fait une étude sur
« les incidences des inondations sur la santé des populations des
districts urbains de Cotonou riverains du lac Nokoué : cas des DUC 2, 3
et 4 » où il a essayé d'identifier les maladies
découlant de façon directe ou indirecte de l'inondation.
Par contre ACCROMBESSY I. (1988) pense
à travers ses recherches liées aux «Inondations et leurs
conséquences sur l'aménagement de l'espace périurbain de
Vossa à Cotonou, Sud Bénin» que "les femmes constituent
aussi l'une
[11]
des couches les plus touchées par les effets de la
cohabitation avec les eaux souillées". Au-delà de ce fait, il
pense aussi que le péril hydrique est à la fois un
problème de surabondance de l'eau.
Pour lui, la mauvaise qualité de l'eau, est en partie
due au fait à l'homme qui contribue à la pollution de son
environnement biologique par les eaux souillées (eaux de cuisine,
toilette, lessive, et par les matières fécales et les urines)
sans oublier les eaux de ruissellement qui stagnent dans les quartiers
constituant des gîtes vectoriels très dangereux.
SIDI CHEIKH M. & AL. (2007), ont
analysé « Le risque d'inondation dans la ville de Nouakchott en
Mauritanie à l'intervalle de 1978 à 2006 ». Ils ont
montré que les pluies qui ont occasionnéles inondations dans la
ville durant cette période n'ont pas été des pluies
exceptionnelles. Cependant, c'est l'absence d'aménagement
approprié de ces zones marginales qui rend la ville vulnérable
face au risque d'inondation. Étant donné l'occupation massive des
endroits qui étaient inconstructible dans le passé. Ils pensent
donc que la solution serait de réaménager adéquatement ces
espaces abritant à ces jours un nombre importants d'habitants dont il
serait difficile sinon impossible de délocaliser suite au manque
d'espace ; vu que le pays a été fortement frapper par la
sécheresse et la désertification. Néanmoins, ce travail a
permis de produire plusieurs données et informations qui peuvent
être valorisées et utilisées dans le cadre d'un SIG
dynamique pour le suivi des risques naturels de la ville de Nouakchott. Ils y
ont procédé par l'élaboration des cartes pour servir
d'outil d'aide à la protection de la ville et des infrastructures
publiques. Ils ont produits plusieurs données et informations des cartes
à risque à l'aide de la combinaison des images multi dates en vue
d'obtenir une bonne estimation des zones menacées par les
inondations.
Lelo Nzuzi Fr. (2008), dans son ouvrage
« Kinshasa, ville et environnement » montre que les inondations
vécues dans la ville découlent non seulement de la
quantité abondante des pluies amplifiée par la configuration
topographique du site, mais aussi à la carence et à la
dégradation du système d'assainissement dans la ville. Vu les
dommages qu'elles causent, les sinistrés tentent de lutter contre ces
inondations mais hélas, avec des moyens non durables, qui au lieu de
résoudre le problème, en créent d'autres : la pollution
des rivières et réduction d'écoulement des eaux par des
déchets urbains. Ce qui prouve que la population a besoin d'une
éducation environnementale pour apprendre à utiliser
rationnellement son milieu de vie.
Zende Manzanza J.C. (2010), « parlant de
l'approche environnementale sur les inondations dans le quartier Maziba »
pensent que les causes principales des inondations dans le quartier Debhomme
(Malemba et Maziba) sont la construction de l'usine de captage d'eau de la
Regideso, car à ce niveau, le lit mineur de la rivière se
rétrécit empêchant ainsi les eaux en provenance du
Kongo-Central de couler normalement ; l'occupation des berges de la
rivière ; la nature hydro morphe du sol.
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Et cela avec des impacts environnementaux comme des
dégâts matériels, des modifications du paysage urbain,
l'insalubrité, la prolifération des maladies hydriques,... Face
à cette situation, il suggère le déguerpissement de la
population habitant la zone inondable, la création d'un bureau
d'étude et de surveillance de la qualité environnementale de la
ville en générale et celle de la rivière N'Djili en
particulier. La gestion de déchets par les services
spécialisés en la matière, l'éducation
environnementale.
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