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Urbanisation anarchique des berges des rivieres et problematique des inondations a kinshasa : cas du quartier mososo dans la commune de limete


par Patrick MAZEKUNA
Institut superieur d'architecture et d'urbanisme - Graduat 2017
  

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I.1.8. Les zones inondables

Les zones inondables sont selon DOSSOU - YOVO O. (2001) cité par Foumilayo Sylvie ETEKA en 2009 l'ensemble constitué par les bas - fond, les marécages, les bordures lacustres et toutes surfaces susceptibles d'être envahies par l'eau.

I.1.9. Environnement

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directement à subvenir à ses besoins » ou encore comme « l'ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d'agir sur les organismes vivant et les activités humaines ».

La notion d'environnement naturel, souvent désignée par le seul mot environnement, a beaucoup évolué au cours des derniers siècles et des dernières décennies. On peut aujourd'hui définir l'environnement comme l'ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l' air, l' eau, l' atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l'ensemble des phénomènes et interactions s'y déroulant ; c'est à dire, comme tout ce qui entoure l' Homme et ses activités. Au xxie siècle, la protection de l'environnement est devenue un enjeu majeur. (Source : Encyclopédie Encarta 2009). Cet environnement mal entretenue produit des effets négatifs dans la vie de ceux qui y habite.

I.1.10.Risque

Risque = crue inondant (sortie de l'eau de son lit habituel et conséquences sur les établissements socioéconomique humains présent.

I.1.11.Servitude

Selon le dictionnaire juridique : La "servitude" ou "service foncier" est une charge qui est imposée à un fonds dit "fonds servant" pour le profit d'un fond bénéficiaire dit " fond dominant". Il en est ainsi, par exemple, de la servitude de passage au profit d'un fonds enclavé.

Elle ne pèse pas sur les propriétaires mais sur l'immeuble auquel elle s'applique et ce, en quelque mains. L'institution d'une servitude résulte, soit de la loi, soit de conventions entre voisins, soit de la décision du propriétaire qui l'a créé pour l'usage d'une terre qui a été ultérieurement divisée.

I.2. ÉTAT DE L'ART OU DE LA QUESTION

La première démarche de tout chercheur, écrit JOLY. F « consiste à faire un inventaire complet des connaissances déjà réunies sur le sujet et sur l'espace à étudier pour éviter en effet de refaire un travail déjà accompli par d'autres (JOLY. F cité par Jackson Mushagasha Munganga) ». C'est pourquoi, nous avons fait un inventaire de l'essentiel de ce qui a été écrit sur le sujet choisi.

SOUZA P. (1987) fait une étude sur « les incidences des inondations sur la santé des populations des districts urbains de Cotonou riverains du lac Nokoué : cas des DUC 2, 3 et 4 » où il a essayé d'identifier les maladies découlant de façon directe ou indirecte de l'inondation.

Par contre ACCROMBESSY I. (1988) pense à travers ses recherches liées aux «Inondations et leurs conséquences sur l'aménagement de l'espace périurbain de Vossa à Cotonou, Sud Bénin» que "les femmes constituent aussi l'une

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des couches les plus touchées par les effets de la cohabitation avec les eaux souillées". Au-delà de ce fait, il pense aussi que le péril hydrique est à la fois un problème de surabondance de l'eau.

Pour lui, la mauvaise qualité de l'eau, est en partie due au fait à l'homme qui contribue à la pollution de son environnement biologique par les eaux souillées (eaux de cuisine, toilette, lessive, et par les matières fécales et les urines) sans oublier les eaux de ruissellement qui stagnent dans les quartiers constituant des gîtes vectoriels très dangereux.

SIDI CHEIKH M. & AL. (2007), ont analysé « Le risque d'inondation dans la ville de Nouakchott en Mauritanie à l'intervalle de 1978 à 2006 ». Ils ont montré que les pluies qui ont occasionnéles inondations dans la ville durant cette période n'ont pas été des pluies exceptionnelles. Cependant, c'est l'absence d'aménagement approprié de ces zones marginales qui rend la ville vulnérable face au risque d'inondation. Étant donné l'occupation massive des endroits qui étaient inconstructible dans le passé. Ils pensent donc que la solution serait de réaménager adéquatement ces espaces abritant à ces jours un nombre importants d'habitants dont il serait difficile sinon impossible de délocaliser suite au manque d'espace ; vu que le pays a été fortement frapper par la sécheresse et la désertification. Néanmoins, ce travail a permis de produire plusieurs données et informations qui peuvent être valorisées et utilisées dans le cadre d'un SIG dynamique pour le suivi des risques naturels de la ville de Nouakchott. Ils y ont procédé par l'élaboration des cartes pour servir d'outil d'aide à la protection de la ville et des infrastructures publiques. Ils ont produits plusieurs données et informations des cartes à risque à l'aide de la combinaison des images multi dates en vue d'obtenir une bonne estimation des zones menacées par les inondations.

Lelo Nzuzi Fr. (2008), dans son ouvrage « Kinshasa, ville et environnement » montre que les inondations vécues dans la ville découlent non seulement de la quantité abondante des pluies amplifiée par la configuration topographique du site, mais aussi à la carence et à la dégradation du système d'assainissement dans la ville. Vu les dommages qu'elles causent, les sinistrés tentent de lutter contre ces inondations mais hélas, avec des moyens non durables, qui au lieu de résoudre le problème, en créent d'autres : la pollution des rivières et réduction d'écoulement des eaux par des déchets urbains. Ce qui prouve que la population a besoin d'une éducation environnementale pour apprendre à utiliser rationnellement son milieu de vie.

Zende Manzanza J.C. (2010), « parlant de l'approche environnementale sur les inondations dans le quartier Maziba » pensent que les causes principales des inondations dans le quartier Debhomme (Malemba et Maziba) sont la construction de l'usine de captage d'eau de la Regideso, car à ce niveau, le lit mineur de la rivière se rétrécit empêchant ainsi les eaux en provenance du Kongo-Central de couler normalement ; l'occupation des berges de la rivière ; la nature hydro morphe du sol.

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Et cela avec des impacts environnementaux comme des dégâts matériels, des modifications du paysage urbain, l'insalubrité, la prolifération des maladies hydriques,... Face à cette situation, il suggère le déguerpissement de la population habitant la zone inondable, la création d'un bureau d'étude et de surveillance de la qualité environnementale de la ville en générale et celle de la rivière N'Djili en particulier. La gestion de déchets par les services spécialisés en la matière, l'éducation environnementale.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard