INTRODUCTION
GENERALE.
Introduction Générale
Le demi siècle qui s'est écoulé depuis la
fin de la 2e guerre mondiale a été une période
troublante pour le monde entier, mais aussi une ère de désespoir
croissant pour des centaines de millions d'êtres humains .
Au milieu d'un progrès matériel sans
précédent, la misère humaine a atteint des proportions
inimaginables. Progressant du même pas que la prospérité,
la pauvreté est devenue un phénomène mondial, un des plus
grands fléaux auquel fait face le monde entier.
La lutte contre ce fléau voire son éradication
est aujourd'hui une préoccupation mondiale, d'autant plus qu'un
cinquième de la population mondiale est affectée par la
pauvreté ; plus de 2 milliards de personnes vivent sous le seuil de
pauvreté avec seulement 2 dollars par jours (source : rapport
Banque Mondiale), malgré cela, les pauvres ont toujours mené des
activités génératrices de revenus pour subvenir à
leur besoin. Un des problèmes majeurs auxquels ils sont
confrontés est l'accès au financement.
En effet, dans la plus part des pays en développement ,
la majorité des gens ne possèdent pas de compte d'épargne,
ne contractent pas de crédits auprès des institutions
financières formelles , faute de pouvoir offrir des garanties.
« Nous reconnaissons la nécessité d'assurer
l'accès des pauvres en particulier aux services financiers, notamment
grâce à la microfinance et au micro crédit ».
Ceci n'est pas rien d'autre que la déclaration des chefs d'Etats et de
gouvernement réunis au siége des Nations Unis lors du Sommet
Mondial e septembre 2005. Cette affirmation reflète un aspect qui est en
passe de devenir la clé voûte de la politique d'allégement
de la pauvreté : la Microfinance.
Ces structures offrent des services et produits financiers
à des populations pauvres actives à divers niveaux et secteurs de
l'économie nationale contribuant ainsi à la croissance
économique et à la lutte contre la pauvreté.
Ainsi, au Sénégal, la période
d'après indépendance a été marquée par une
grave crise économique qui a eu des répercussions
négatives sur le secteur sensible de la banque entraînant ainsi la
faillite de sept établissements bancaires (sources : rapport Banque
Mondiale). Depuis lors la pauvreté a pris des proportions
inquiétantes poussant ainsi les autorités
sénégalaises a adopté un programme de lutte contre la
pauvreté avec le soutien des institutions de Bretton Woods.
De par son rôle de mobilisation de l'épargne et
de redistribution du crédit aux populations pauvres exclues du
Système bancaire classique. La microfinance occupe une place
incontournable dans le cadre de la lutte contre la pauvreté au
Sénégal.
Et cela les autorités l'ont bien compris en mettant sur
pied un Ministère des PME de l'entreprenariat féminin et de la
microfinance chargé de promouvoir la politique sectorielle de la
microfinance.
C'est ainsi que les IMF ont pu offrir prés de 28
milliards de FCFA en crédit et mobiliser un encours d'épargne de
18,5 milliards de FCFA (source : Ministère e la microfinance). Son
importance n'est plus à démonter dans le système financier
sénégalais.
Le but principal recherché dans mon sujet de
mémoire :" Micro finance et lutte contre la pauvreté au
Sénégal", est d'arriver à assurer une fonction entre le
développement et la microfinance.
Ce présent travail sera divisé en trois
chapitres.
1er chapitre : Considération
générale
2em chapitre : SFD au
Sénégal : Etude sur la viabilité
3em Chapitre : Contribution de la microfinance
dans le cadre de la lutte contre la pauvreté au Sénégal
CONSIDERATION
GENERALE.
CHAPITRE 1 :
Section 1 : la pauvreté au
Sénégal
A/
Généralités
Au Sénégal, les activités
financières formelles sont fortement contrées dans un secteur
restreint. C e contrôle de système financier formel par un nombre
très limité de banque a pour conséquences d'en exclure une
proportion très importante de la population .Les pauvres sont les plus
touché pare cette exclusion du fait des longues procédures
bancaires et de incapacité à mobiliser les garanties et les
apports personnels exigés par les banques. Cette exclusion limite
considérablement la capacité de réduction de l a
pauvreté du gouvernement. Pourtant, la lutte contre la pauvreté a
toujours été la préoccupation centrale des politiques ou
action économique et sociales de l'état.
Concrètement, le but de la nouvelle stratégie
par les autorités Sénégalaises et de réduire de
moitié, par rapport au niveau observé en 2000, le nombre de
familles vivant en état de pauvreté au Sénégal
d'ici à 2015.
Le problème de pauvreté au
Sénégal, comme presque partout en Afrique, est qu'elle semble
dans une large mesure immuable. On nait pauvre, on meurt pauvre.
Malgré les avancées en termes de croissance
économique, la lutte pour la survie et l'accès aux services
sociaux de base constitue un défi moyen pour plus de la moitié de
la population.
Cependant il est nécessaire, avant d'aller plus loin,
de définir précisément ce que l'on attend par
pauvreté ; puisque le sens donné au mot va en effet
conditionner les stratégies visant en la réduire.
1)
définition
Le concept de pauvreté est relatif, tout comme celui de
richesse. Dans sa signification objective, la pauvreté est la carence de
quelque chose de nécessaire ; la notion de pauvreté est donc
étroitement liée à celle de nécessité. A son
tour, la nécessite peut être envisage de deux manières
subjectivement et objectivement. La nécessité subjective est
celle qui est ressentie par ceux qui la subissent, tandis que la
nécessité objective peut des passer du sentiment de manque,
l'existence d'un manque d'élément essentiels à un moment
donnée et à la situation sociale étant suffisante. De
manière générale, dans la littérature
socio-économique relative à la pauvreté, on distingue la
pauvreté absolue de la pauvreté relative.
La pauvreté absolue désigne un état
prononcé de privations à la fois matérielles,
intellectuelles symboliques. Cette approche associe pauvreté à
des déficiences fortes d'accès aux ressources, des carences
structurelles qui se traduisent par des formes d'aliénation,
d'éclusions et de marginalisation des groupes et marginalisation des
groupes socio-économiques.
L a pauvreté relative, en revanche, met l'accent sur
les représentations et les perceptions que les acteurs ont leurs propres
conditions de vie. Dans ce cadre de définition de la pauvreté,
sont variables selon le contexte social, les rapports de force entre acteurs,
les pratiques sociales et valeurs qui fondent leurs représentations.
Qu'il s s'agissent de pauvreté absolue ou de
pauvreté relative les perceptions que les actions, les perceptions que
les acteurs ont de leurs conditions de vie sont essentielles à
comprendre le vécu de la pauvreté, ses limites, sa vision et ses
manifestations.
1) Le vécu de la
pauvreté
Etre Pauvre signifie d'abord et avant tout ne pas être
capable d'entretenir sa famille. A la question < <quelle est la
principale conséquence ?>>, plus de la moitié des
chefs de ménage ont répondu l'intacte à nourrir leur
famille. D'autres indications de la pauvreté incluent
l'incapacité à travailler et à payer les dépenses
médicales des membres de la famille qui sont malades, ou le fait de ne
pas avoir un endroit ou une habitation décente pour vivre, etc.
Les priorités des ménages eux-mêmes sont
un peu différentes de celles de leurs communautés, avec un poids
plus important pour les activités génératrices de revenu,
la stabilisation des prix des produits de consommation, et les problèmes
d'insécurité ont un n degré d'importance moindre. Ici
encore, la création, d'emplois pour les jeunes et la réduction
des prix de consommation sont en tête des priorités des
ménages. La consommation par équivalent adulte diminue avec la
taille du ménage. Par exemple, les pauvres avec un nombre plus
élevé de bébés et enfants ont des niveaux de
consommation plus bas et dés lors une probabilité plus
élevée d'être pauvres. Cependant, un nombre
élevé de bébés et enfants n'est pas lié de
façon statistique à une plus grande probabilité de se
sentir pauvre.
On a aussi constaté que la consommation augmente pour
les pauvres sans époux (épouse), probablement parce que beaucoup
d'entre eux n'ont pas de famille de charge. Les coules monogames ont un niveau
de consommation plus élevé que lorsque le chef de famille est
veuf ou séparé, mais les pauvres polygames ont un revenu de
consommation plus élevé que celui de pauvres monogames.
La proportion de pauvres qui se sentent incapables de
satisfaire leurs besoins de base est élevée. Lorsqu'on leur
demande s'ils ont assez de ressources pour satisfaire leurs besoins dans
différent domaines, une majorité de pauvres répondent
<<non>>.
Les principaux domaines ou les pauvres ont des
difficultés sont la nourriture, l'habillement, et la santé.
Parmi, les pauvres 90% environ déclare qu'ils ne peuvent pas
satisfaire leurs besoins de base dans ces domaines.
Au niveau individuel, la survenance de chocs sanitaires
(maladies, blessures, accidents, invalidité, maladies handicapantes,
épidémie) et ceux liés au cycle de vie (naissance,
maternité, vieillesse, désagrégation, familiale,
Dèce, etc....) ont des conséquences négatives qui
affectent la qualité de la vie, la productivité et finalement, la
croissance économique dans un contexte d'absence de mécanisme de
solidarité ou d'assurances. Pour toutes ces raisons, les pauvres ne
disposant pas de ressources ou de mécanismes d'assurances quand
interviennent ces chocs, bascule ou sont maintenus dans la pauvreté.
L'absence de système de protection sociale de
prévention et de gestion des risques efficaces et élargie qui
auraient d'éviter ce basculement quand interviennent ces chocs est l'un
des principaux facteurs de maintien des pauvres dans un cercle vicieux de
3) Limite de pauvreté
L'identifiant de la population pauvre pose le problème,
de la détermination du limite a partir du que la privatisation d'un
bien pour un individu est jugée inacceptable pour la
société. La mesure delà pauvre et suppose implicitement
qu'il un standard de consommation ou de niveau de vie appel seuil de
pauvreté qui doit être au moins atteint par un individu non
pauvre. Il en effet indiscutable qu'il existe au moins des niveaux de
consommations vers biens en deçà desquels il est difficile de
maintenir le corps humain en activité. Les seuils de pauvretés
existent donc. Mais les points de vu différent sur la définition
de leur niveau. Par ailleurs, la pauvreté peut se définir au
delà de l'atteinte du minimum absolu de la vie. Un individu dont le
revenu lui permet d'assurer u ; panier de consommation est le moins de la
localité dans laquelle il se trouve. La notion de seuil de
pauvreté est donc non seulement relative ma5s aussi subjective. En plus
quatre seuil de pauvreté peuvent être notes a savoir
Le Seuil de pauvreté biologique : il s'agit de la
AT/CPECC
4) La pauvreté : Vision de la
population
Les populations s'auto -désignent ou non pauvres selon
des critères qui leurs sont propres. A cet égard, un proverbe
recueilli lors du processus participatif définit la pauvreté
comme <<l'absence d'avoir, de savoir et de pouvoir>>.L'absence
d'avoirs peut s'interpréter comme une insuffisance de revenus et de
patrimoines physique, tandis que l'absence de savoir et de pouvoir
s'interpréter respectivement comme une insuffisance de capital humain et
de capital social. Cette définition qui fixe les définitions de
la pauvreté est finalement plus large que celles des
économistes. C'est elle qui fonde la stratégie du
Sénégal. Elle découle de la culture qui renvoie à
la nature des formes d'organisations sociale et politique des
communautés locales et aux stratégies sous-jacentes. Ainsi,
importe t-il d'investir dans la culture qui détermine la manière
de vivre des populations et qui en conséquence influence la
méthode à utiliser pour combattre la pauvreté.
5) Les manifestations de la
pauvreté
Le manque de moyens propres est un facteur déterminant
dans la détermination des conditions des conditions de vie qui aggrave
les inégalités et même, à terme, à
l'extrême pauvreté .En l'absence d'une politique de ciblage
et d'assistance de la puissance publique et sans une solidarité
communautaire soutenue liée à la transformation des
repères éthiques et culturels, cette dynamique conduit à
une rupture des liens sociaux et à l'exclusion des couche les plus
défavorisées .cet état de fait pousse certains individus
aux pratiques ci-après :
La violence et la délinquance/ les personnes
détenues sont pour la plupart des jeunes. Les statistiques de la justice
les plus récentes indiquent un taux de criminalité d'environ 2%
marque par une progression rapide des infractions et une forte présence
des jeunes parmi la population
Carcérale. Cette montée de la
délinquance des jeunes peut être imputable au relâchement
des efforts des parents dans la prise en charge de l'éducation des
adolescents en pertes de repères. En outre, la violence faite aux femmes
est devenu un fait courrant dans les quartiers pauvres et dans les familles
démunis conduisant à des drames.
La mendicité : Les talibés et mendiants
sont estimés à plus de 1%de la population. Ce
phénomène des talibés, en quête quotidienne de
nourriture et d'argent, tant pour leur propre survie que pour l'entretien de
leurs marabouts et repérable au niveau des carrefours, des
marchés, des mosquées, des banques, et autres endroits publics
des centres urbaines, est un véritable problème social et une
atteinte aux droits humains.
La violence faite aux femmes : du fait de la
pauvreté des ménages, beaucoup d'enfants sont victimes de
violence tels que les mariage précoces et forcés, les conflits
(enfants victime de mines en Casamance).
E n milieu urbain, la recrudescence dans l'usage et le trafic
des stupéfiants est en étroite corrélation avec la
situation de pauvreté et elle génère aussi la violence au
sein des familles et communautés. Le travail des enfants est
défini ici comme l'exercice d'une activité économique par
les jeunes au moins de 15 ans. Environ 32,5% des enfants de 10 à 14 ans
ont entamé de leur vie professionnelle. Les petites filles entre 10et 14
ans sont employées comme des domestiques ou vendeuses de denrées
alimentaires, pour contribuer au soutien des ménages pauvres, des
femmes et jeunes filles pauvres quittent leur territoire en quête de
travail (domestique, pileuse, lavandière, petit commerçant)
surtout en période de soudure et sont exposée à la
prostitution, à l'exploitation, au violet à l'infanticide.
Au delà de ces situations de violence, d'abus,
d'exclusion et d'exploitation des enfants dans les communautés pauvres,
se pose la question fondamentale du non enregistrement des enfants à
l'état civil en dépit des efforts faits ces derniers année
(60% en 2000 et 78.5% en 2004), le non enregistrement continue de constituer
une entrave à l'accès à l'école et une atteint
à un droit fondamental.
La prostitution : les femmes s'adonnent à cette
pratique sont relativement jeunes (age médian estimé à
28ans) et prés de la moitié d'entre elles sont divorcée.
Environ 20% d'entre elles n'ont pas l'age égal (21ans), alors que
le tiers est célibataire, la plupart est divorcé (48%),
marié (12%) ou veuve (6%). La prévalence de l'infection du VIH
chez les prostituées reste toujours très élevé
selon les derniers résultats des enquêtes.
La dégradation de l'environnement : Les longues
années de sécheresse ainsi que les modèles non durables de
consommation et de production ont fortement contribué à la
fragilisation de l'environnement. Cette dégradation affecte davantage
les pauvres qui dépendent fortement des écosystèmes pour
leurs survie et leurs bien être. E n milieu rural, la faible
qualité des populations continu d être faire pression sur les
ressources naturelles expliquent ainsi le rythme inquiétant de
déforestation malgré les efforts fournis dans le domaine. La
dégradation de l'environnement liée notamment à la
pollution des voitures de plus de 20à30ans d'age constitue aujourd'hui
des problèmes de santé publique majeur. L es principaux signes de
pauvretés identifies par les populations sont dans l'ordre, la
difficulté à se nourrir, le manque de travail, le manque des
soins, le manque de logement décent, (i) l'emploi des jeunes (20,1%),
(ii) la réduction des prix des denrées de premières
nécessité (18,9%), (iii) l'accès aux soins de santé
de base (17,7%) et (4) l'éducation des enfants (11,3)
Par ailleurs, d'autres études sectorielles montrent que
la pauvreté se manifeste également, par la faible consommation
énergétique et par le profil de consommation.
B/ Aperçu sur la dimension et les
caractéristiques de la pauvreté au Sénégal
1. La prévalence de la pauvreté est
très élevée
En 1994, la première enquête de budget-
consommation (ESAM-I) a permis d'évaluer la proportion des
ménages en dessous du seuil de pauvreté (fixé
à2400calories par équivalent adulte et par jour) à
57,9%.
Sur la base d'extrapolations à partir du QUID (2001),
l'incidence de la pauvreté des ménages se situe à environ
53,9%, soit u léger recul par rapport à 1994, en raison
certainement de l'accroissement du revenu par tête sur la période
1995-2001.
2. La pauvreté est localisée pour une
large part dans les zones rurales :
En effet il est raisonnable de penser que les ruraux qui ont
moins accès aux infrastructures de production, équipements,
services sociaux de base et structures de financements ont un niveau de bien
être moindre que celui des citadins.
Elle est localisée plus singulièrement dans les
zones rurales du centre, du Sud et Nord Est. Cette concentration de la
pauvreté en milieu rurale est également confirmé par
l'enquête de perception de la pauvreté au Sénégal
(2201).En effet l'incidence de la pauvreté varierait en zone rurale
entre 72%et 88% alors qu'en zone urbaine, elle varie entre 44% et 59%. Mais
dans tout les cas, l'incidence de la pauvreté demeure forte.
3. La pauvreté prononcée dans les
régions à agriculture peu
diversifiée et moins touchée par
l'émigration :
En effet il existe des disparités des régions
face à la pauvreté. En 1991, les données de
l'enquête sur les priorités révélaient que la zone
comprenant les régions de kolda, Fatick et Kaolack concentrent 41%des
pauvres. Ceci sera à nouveau observé en 1994 ou la
prévalence de la pauvreté dans cette zone les plus important en
terme de production sur le plan
Agricole, mais les activités y sont moins
diversifiés ; en particulier, l'agriculture de saison sèche
y est un peu moins touchées par l'émigration extérieure et
reçoivent moins de transfert. A l'inverse, les trois régions qui
en reçoivent le plus (Région de Dakar, Louga et St Louis) sont
les moins pauvres.
4. La pauvreté répandue parmi les
ménages de travailleurs indépendants du
secteur agricole :
C'est dans le groupe socio-économique des travailleurs
indépendants du secteur agricole (y compris l'élevage et la
foret) que le taux de pauvreté des ménages est plus
élevé. En dehors de ce groupe des chômeurs et dans celui
des indépendants non agricoles ces deux groupes socio-économiques
vivent le plus souvent dans les villes.
5. Le niveau d'instruction faible parmi les chefs
de ménages pauvres
En effet, plus de 89% des chefs de ménages du premier
quintile (QUIID ; 2001) n'ont pas aucun niveau d'instruction et seuls
environ 8% ont le niveau d'instruction primaire.
6. La prévalence de la pauvreté varie
selon le sexe du chef de ménage :
Selon l'enquête de perception de al pauvreté au
Sénégal (EPPS), la prévalence de la pauvreté serait
de 67,4% par jour chez les ménages dont le chef est un homme et de 58,8%
chez les ménages diriges par une femme.
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