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Les sources de financement des PME et la mise en place du marche alternatif tunisien

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par Moez AHMED
IHEC Carthage - Maitrise en Sciences Comptables 2007
  

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Section V : Arbitraire :

De tout ce qui a été brillement développé précédemment, on peut faire ressortir les éléments suivants :

- La PME est d'une grande importance dans le tissu économique Tunisien. En effet, elle représente 97% de l'ensemble des entreprises Tunisiennes. De ce fait, il faut toujours rechercher des solutions de financement novatrices des PME, afin de leur assurer la pérennité et la croissance.

- La PME en Tunisie souffre de nombreuses contraintes principalement liées à l'insuffisance des fonds propres, l'accès au financement et les conditions de financement.

- Les PME Tunisiennes se caractérisent par une situation de surendettement, en effet une enquête menée par l'institut national des statistiques a montré que, sur le long terme l'endettement a toujours représenté plus de 50% de leurs besoins malgré un léger fléchissement observé durant les années quatre-vingt dix. La part des fonds propres a rarement excédé le 50%.

- Le crédit bancaire était le moyen de financement classique des PME. Cet outil présente cependant deux limites majeures :

- les conditions imposées par les banques ne sont pas nécessairement remplies par toutes les PME (nécessité de respecter un ratio d'endettement maximal, obligation de fournir des garanties....).

- les primes de risque exigées par les banques pour les crédits destinés aux PME, sont excessives d'où des charges d'intérêts qui grèvent leurs résultats.

- Financement sur le marché : la majorité des PME Tunisiennes n'ont pas accès au marché financier pour émettre des actions et des obligations, et ce à cause de la rareté des ressources financières d'une part, et des conditions à la fois rigoureuses et coûteuses pour accéder à la BVMT d'autre part.

Vue la situation défavorable des PME Tunisiennes malgré leur importance, la solution était l'orientation vers les fonds propres en tant qu'une solution novatrice de financement des PME. En effet, ces fonds constituent des moyens indispensables et complémentaires au financement à moyen et long terme.

Néanmoins, le capital risque souffre aujourd'hui de quelques problèmes, essentiellement ceux de la sortie des capital risqueurs.

En effet, outre la politique incitative des pouvoirs publics, le développement du capital risque implique une évolution des pratiques managériales vers une plus grande transparence et le respect des critères d'évaluation reconnus de façon universelle, car l'un des grands enjeux est la « sortie » des investisseurs.

Cette problématique a été évoquée par Mr Riadh Abida40(*) qui, selon lui « sans mécanismes significatifs de sortie, on ne peut pas parler de développement considérable du capital investissement en Tunisie »

Pour faire face à tous ces problèmes, il convient d'envisager un financement sur le marché.

Notons à ce niveau que le CMF, a engagé en 2006, plusieurs réflexions pour la mise en place et l'encadrement d'un marché alternatif. Ce marché, eu égard à tout ce qui a précédé devient un atout précieux au développement du capital risque en raison des opportunités de sortie qu'il procure.

Ce marché créera un instrument généralisé capable de donner de la liquidité aux investissements en capital risque, en contribuant ainsi au développement de ce schéma investissement-financement pour les PME.

Ce marché permet la sortie en bourse des capitaux risqueurs, ce qui est de nature à constituer un facteur de dynamisation du marché du capital investissement.

On va revenir avec plus de détail à l'étude de financement des PME sur le marché, en analysant l'expérience Française dans le domaine (ALTERNEXT), puis en étudiant la mise en place de marché alternatif Tunisien.

* 40 Débats du CMF :1er septembre 2006 : CYRINE BAOUAB.

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