REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE LIBRE DE KINSHASA
CONTRIBUTION D'UNE BANQUE COMMERCIALE AU DEVELOPPEMENT
SOCIO-ECONOMIQUE DE LA RDC
CAS DE LA BANQUE COMMERCIALE DU CONGO
« BCDC » DE 2OO2-2006
Par
Eric MAYAVANGUA DIKONDO
Travail de fin de cycle présenté et
défendu
en vue de l'obtention du titre de graduat en Sciences
Economiques et de Gestion
Directeur : PROF MAPHANA ma Nguma
Rapporteur : C.T. Richard BAZA
Année Académique 2006-2007
DEDICACE
A mes parents et à toute ma famille.
Eric MAYAVANGUA DIKONDO de la charité
REMERCIEMENTS
Plusieurs personnes ont, de loin ou de près contribuer
à la mise au point de ce travail. Il nous est important de
témoigner notre reconnaissance avant tout au corps Académique de
l'Université Libre de Kinshasa, ULK en sigle pour les connaissances
qu'ils ont bien voulu nous transmettre.
Il est essentiellement important de remercier également
le Professeur MAPHANA ma NGUMA, ainsi que le Chef des Travaux Richard BAZA,
respectivement directeur et rapporteur de ce travail.
Pour la disponibilité et franche collaboration qu'ils
n'ont cessé de manifester à notre égard.
A mes frères et soeurs : Papy MAYAVANGUA, Mamie
MAYAVANGUA, Clarisse MAYAVANGUA, Gizette MAYAVANGUA Trésor ITEMBILA, Ali
KIFUANUSA, Bob MBIYE, Souzy BOSONGO, Manuza GELAMBA, Mukubwa ASSIMBO, Filston
BATOMA, Françoise NINGA, pour les réconforts et autres
privations endurées, pour le soutien moral que vous avez apporté
à votre frère cadet.
A ceux qui ont combattu à nos cotés, compagnons
fidèles et symboles d'une amitié sincère : Junior
Samba, Junior NSUKU, Belinda LOALI, Bienvenu NAZULA, Hénoch YUBU.
A tous ceux qui, d'une façon ou d'une autre nous ont
soutenu durant notre vie scolaire et académique et contribué
à notre formation, nous leur disons grand merci.
Eric MAYAVANGUA DIKONDO de la
charité
I. INTRODUCTION
A. Problématique
Au moment où la République Démocratique
du Congo est confrontée à une crise multisectorielle, le
dérapage du cadre macroéconomique((*)1) , a ruiné les espoirs d'une normalisation
durable de l'économie.
Ce dérapage s'est caractérisé par une
dégradation des principaux indicateurs de conjoncture,
matérialisée par le mauvais comportement affiché par la
monnaie nationale face aux devises étrangères et par un niveau
élevé d'inflation.
Point n'est besoin de rappeler que la reconstruction de notre
pays, nécessite plusieurs moyens financiers.
Cependant, la Banque Commerciale du Congo (BCDC) occupe une
place prépondérante sur son marché et offre un
éventail complet de services financiers pour les particuliers, les
entreprises, les investisseurs institutionnels et le secteur public. Ainsi,
dans notre travail, il sera entre autre préoccupation des questions
ci-après :
- La Banque Commerciale du Congo exerce-t-elle ses
activités
sur toute l'étendue nationale ?
- Quelles sont ses interventions sur le plan
socio-économique en notre Pays ?
Cette quantification nous permet d'appréhender
l'importance de la Banque Commerciale au développement
socio-économique.
B. Hypothèse
Dans une première acceptation, l'hypothèse est
une proposition particulière dont un système d'observation ou
expérimentale qui a pour but d'établir la vérité.
En outre, les hypothèses constituent des réponses
anticipées à des questions que les chercheurs se posent au
début du projet d'étude en relation avec les problèmes
relevés et les questions posées.((*)2)
La Banque Commerciale du Congo exerce ses activités sur
toute l'étendue du territoire national et contribue au
développement socio-économique du pays, grâce aux
crédits octroyés aux divers secteurs d'activité.
C. Intérêt du sujet
Le choix porté sur la Banque Commerciale du Congo
présente un grand intérêt tant pour les particuliers que
pour le secteur public.
En faisant un tel choix, nous espérons que notre
travail pourra servir de prémisse pour les investigations futures dans
le domaine bancaire.
D. Méthodologie du travail
La méthodologie assure le cheminement qui permet
à la pensée d'atteindre la vérité.((*)3)
Pour notre part, nous avons eu à utiliser les
méthodes et techniques ci-après :
v Méthode analytique : nous sommes descendus sur
terrain pour voir en effet, ce qui se passe à la Banque Commerciale du
Congo
v Technique documentaire : nous avons puisé
d'autres informations en rapport avec notre travail tout en consultant certains
documents et ouvrages de base.
E. Délimitation du sujet
Pour des raisons de disponibilité d'information et de
facilité d'analyse, notre travail se limitera au niveau de la
contribution de la Banque Commerciale du Congo au Développement
socio-économique en R.D.C.
F. Canevas du travail
Notre travail comprendra trois chapitres. Le premier portera
sur l'aperçu général de la Banque Commerciale du Congo, le
second sur les généralités conceptuelles et enfin, le
troisième chapitre traitera de la contribution de la Banque Commerciale
du Congo au développement socio-économique de la R.D.C.
CHAPITRE I : GENERALITES CONCEPTUELLES
Section I : Généralité sur le
développement
I.1. Notions
Le développement exige en effet non seulement un
changement dans l'économie d'un pays mais bien un changement radical de
toutes les façons de vivre d'un peuple.
Pour qu'il y ait le développement harmonieux, il nous
est recommandé de faire face à certaines logiques en
l'occurrence : les rapports, la structure et le système.
v le Rapport : ce sont les liens et habitudes qui
unissent les hommes. Par exemple : rapports familiaux qui sont les liens
entre mari et femme ; enfants et parents.((*)4)
v la structure : ensemble des rapports qui
existent entre les hommes.((*)5) Pour une très bonne compréhension,
nous pouvons subdiviser la structure à plusieurs parties :
- structure familiale : ensemble des rapports entre tous
les membres de famille aussi bien entre parents, enfants, oncle, mari et
femmes. Elle peut être traditionnelle, c'est-à-dire le clan tout
comme elle peut être évoluée c'est-à-dire famille
restreinte.((*)6)
- structure sociale : ensemble des rapports sociaux
existants entre les membres d'une communauté. Cette structure peut
être traditionnelle cela implique la solidarité complète.
Elle peut être évoluée c'est-à-dire les
différences de classe entre les membres (agriculteurs,
commerçant, intellectuels...).((*)7)
- structure politique : ensemble des rapports des
dirigeants avec les dirigés. Elle peut être traditionnelle donc,
le chef a tout à dire. Tout comme, elle peut être
évoluée : démocratie. (8)
- structure économique : elle peut être
traditionnelle lorsqu'il y a pauvreté des moyens de production,
rendement faible...
Elle peut être évoluée lorsqu'il y ait des
industries, échanges et grands rendements.((*)9)
- structure juridique : ensemble des règles
à suivre par les individus d'une communauté. Elle peut être
traditionnelle cela veut dire : droit coutumier et droit oral. Elle peut
être évoluée s'il s'agit du droit moderne et
écrit.((*)10)
- structure mentale : façon dont la
mentalité des gens et orientée ; leur conception de vie.
Elle est traditionnelle lorsqu'on imite les ancêtres. Elle est
évoluée lorsqu'on progresse.((*)11)
La structure mentale qui est la plus importante car, c'est
elle qui influence les autres structures. Suivant que la mentalité d'un
peuple est traditionnelle ou évoluée et progressiste, les autres
structures de ce peuple resteront les mêmes ou changeront
Donc, le développement d'un peuple est surtout une
question de mentalité et non tellement une question purement
économique.
v le système : ensemble des structures
d'une société avec prédominance de la structure mentale.
Il y a le système traditionnel : les villages en brousse, le
système libéral : Europe occidental, Amérique du
nord ; le système collectiviste : Chine, il y a un certain
mélange des systèmes traditionnel (villages) et libéral
(villes).((*)12)
I.1.1 Croissance et Développement
I.1.1.2. Croissance
C'est l'augmentation de certains facteurs économiques
et sociaux sans changement de structures.
Nous pouvons illustrer ceci par une ébauche :
§ la croissance de population : population augmente
sans changement des structures, sans changement par exemple entre proportion de
la population urbaine et rurale.
§ Croissance de production : on cultive mais avec
les mêmes méthodes traditionnelles.
I.1.1.3 Développement
Définitions :
C'est l'augmentation de certains facteurs économiques
et sociaux avec changement de structures. Donc la croissance est uniquement une
question d'augmentation de quantité ; le développement
suppose augmentation de quantité et qualité.
Par exemple :
- le développement de la population : population
augmente mais avec changement de structure comme celle d'une nouvelle division
du travail, de changement du point de vue habitation, de formation de centres
industriels.
- Développement de la production : on cultive plus
mais avec des moyens évolués de production.
Au prorata de la définition de développement,
il y a encore plusieurs définitions du développement :
§ Le programme des nations unies pour le
développement (PUND)
définit le développement comme un
élargissement de l'éventail
des possibilités offertes à
l'homme.((*)13)
Père D'Hooren définit le développement
comme la transformation du système traditionnel en système
moderne sous l'impulsion d'une nouvelle structure mentale, devenue
progressiste.((*)14)
I.1.3. Sous-développement et en voie de
développement
a) Sous-développement
Les sous développement se dit d'un pays pauvre par
opposition aux pays riches. C'est un concept relativement récent, il
naît au lendemain de la
Seconde
Guerre mondiale.
Il y sous développement si le revenu par habitant et
faible, le taux de mortalité élevé, de l'insuffisance
alimentaire, médicale, de l'alphabétisme, l'industrialisation,
que savons-nous encore.
Le sous-développement est caractérisé par
l'absence de voie de communication, instabilité monétaire,
tribalisme, parasitisme des membres de la famille, régime foncier
qu'empêche le développement agricole, insuffisance de
l'épargne, imprévoyance de la population, attachement trop
exagéré aux coutumes ancestrales, y compris la sorcellerie,
existence de cercles vicieux (exemple : on est malade car on ne mange pas
assez, on ne mange pas assez car on travail trop peu ; mais on travail
trop peu car on est malade), domination des trustes mondiaux, augmentation trop
rapide de la population par rapport aux moyens de subsistance...
b) Pays en voie de développement
Les pays en voie de développement, sont de pays
communément appelés pays du tiers monde qui sont dans le
processus de développement ou création des conditions
essentielles, pour la réalisation de la personnalité humaine,
mais aussi le terme Pays en voie de développement
n'est qu'une appellation parmi d'autres pour désigner un
même type de problème. La manière de désigner ces
pays change selon l'angle sous lequel on les aborde et selon les solutions
envisagées pour remédier à leurs problèmes. Chacun
de ces termes a des significations au-delà de son apparence
première.
Critiques supplémentaires pour les pays en
développement
- ces pays ne possèdent pas d'investisseurs nationaux
assez
riche et dynamiques pour développer tout seul
l'industrie ;
- les investisseurs étrangers développent
plutôt l'industrie
orientée vers le commerce extérieur à
l'occurrence : mines,
plantations... ce qui est moins intéressant pour le
développement général et harmonieux du
pays.
- L'industrie des biens d'équipement (la plus
importante pour le
développement) ne se développe pas bien avec
le libéralisme
car, elle apporte de profits.
Le libéralisme a du bon (intérêt
privé est bon pour le développement mais on doit le limiter pour
en éviter les abus.
I.2. Problèmes de développement en Rép.
dém du Congo
Economiquement, la République démocratique du
Congo est parmi les plus faibles de toute l'Afrique malgré ses multiples
et diverses ressources. Potentiellement riche mais réellement pauvre.
D'un peuplement faible et variable selon les régions,
la République démocratique du Congo possède un important
potentiel de ressources naturelles et minérales. Son économie
s'est drastiquement ralentie depuis le milieu des années 1980.
Evolution des volumes de production dans les principaux
secteurs.
BALANCE COMMERCIALE (Composantes en millions de
USD)
|
CUMUL
|
ECARTS 2006/2005
|
2005
|
2006
|
en volume
en %
|
A. Exportations
|
Or
|
0,0
|
2,9
|
-
|
Diamant
|
1.1757,6
|
944,7
|
-18,4
|
Production Gécamines
|
121,6
|
242,8
|
99,7
|
Autres sociétés minières
|
251,5
|
235,8
|
-6,3
|
Pétrole brut
|
452,7
|
594,7
|
31,3
|
Bois
|
45,4
|
52,3
|
15,3
|
Café
|
8,1
|
45,6
|
463,8
|
Autres
|
34,7
|
47,1
|
35,7
|
Totale Exportation
|
2.071,7
|
2.165,9
|
4,5
|
B. Importations
|
Biens de consommation
|
510,2
|
542,9
|
6,4
|
Matières premières
|
113,1
|
124,6
|
10,2
|
Biens d'équipement
|
150,1
|
157,4
|
4,9
|
Energie
|
431,0
|
644,5
|
49,5
|
Autres
|
1.269,3
|
1.276,1
|
0,5
|
Totale Importation
|
2.473,6
|
2.745,5
|
11,0
|
Solde
|
-402,0
|
-579,6
|
44,2
|
Source : Banque Centrale du Congo
|
Commentaire :
Les exportations ont été évaluées
à USD 2.165,9 millions en 2006 contre USD 2.071,7 millions en 2005 et
les importations ont été évaluées à USD
2.473,6 millions en 2005 et en 2006 pour 2.745,5 millions de USD.
Le déficit de la balance commerciale est estimé
selon la Banque Centrale du Congo à USD 580 millions en 2006. en 2005,
le déficit était de USD 402 millions
La plus grande part des ressources reçues en 2004 des
partenaires au développement et les prévisions à fin 2002
et 2006 à titre de dons concernent principalement l'aide humanitaire,
budgétaire et financière ainsi que l'appui à la
démocratie et à l'état de droit.
Evaluation des dons et prêts
(En milliers de USD)
|
2005
Prévisions Décaissements
|
2006
Prévisions
|
1. Dons
|
Aide humanitaire
|
459.435
|
153.639
|
306.274
|
Aide alimentaire
|
2.848
|
2.889
|
0
|
Aide budgétaire et financière
|
176.365
|
41.200
|
30.003
|
Appui à la démocratie et à l'état de
droit
|
201.108
|
21.743
|
15.180
|
Renforcement des capacités de gestion
|
93.643
|
23635
|
28.576
|
Equipements et infrastructures
|
139.259
|
57.455
|
15.000
|
Projets de développement
|
96.964
|
18.072
|
258
|
Micro projets
|
96.738
|
57.266
|
57.738
|
Assistance technique
|
15.818
|
4.830
|
9.421
|
Multinature (appui technique, aide financière)
|
29.201
|
15.112
|
33.396
|
Aide d'urgence
|
47.528
|
3.769
|
669
|
Total Dons
|
1.358.907
|
399.610
|
496.515
|
2. Prêts
|
Aide alimentaire
|
0
|
635
|
0
|
Aide humanitaire
|
33.004
|
19.437
|
39.013
|
Aide budgétaire ou financière
|
172.134
|
41.123
|
0
|
Appui à la démocratie et à l'Etat de
droit
|
7.700
|
0
|
0
|
Renforcement des capacités
|
3.900
|
363
|
0
|
Equipement et infrastructures
|
420.286
|
67.521
|
16.419
|
Micro projets
|
0
|
4.058
|
0
|
Projets de développement
|
29.328
|
14
|
0
|
Assistance technique
|
768
|
16.000
|
27.330
|
Total prêts
|
667.120
|
14.9151
|
82.762
|
TOTAL GENERAL
|
2.026.027
|
548.151
|
579.277
|
Source : Banque Centrale du Congo
Commentaire :
Le tableau illustré ci-haut nous renseigne que, la
République démocratique du Congo a fait des prévisions des
dons pour 1.358.907 USD en 2005 et les décaissements de 399.610 USD et
la différence entre les prévisions et les décaissements
nous donne 496.515 USD pour les prévisions des dons de l'année
2006.
De même pour les prêts, la différence entre
les prévisions et les décaissements, nous donne les
prévisions des prêts pour l'année 2006.
I.2.1. Ressources naturelles
a) Energie :
La riche hydrographique de la RDC lui confère un
potentiel hydroélectrique estimé à 100.000 MW, soit 13,0%
du potentiel hydroélectrique mondial. La totale du puissance
installée est évaluée actuellement à 2.516 MW,
soit 2,5% du potentiel total et la production moyenne possible à 14.500
GWH. La production effective n'est actuellement que 6.000 à 7.000 GWH.
La quasi-totalité de la capacité de production
hydroélectrique est de 96%. Le reste étant essentiellement
constitué de centrales thermiques de faible puissance et, pour la
plupart, situées dans des zones isolées. Le barrage d'Igna, sur
le fleuve Congo, est la principale source de production d'énergie
hydroélectrique. Il comprend aujourd'hui deux centrales ayant une
puissance totale de 1.775 MW.
(Inga 1 avec 6 groupes totalisant 351 MW et Inga 2 avec ses 8
groupes totalisant 1.424 MW).((*)15)
Dans son état définitif, le complexe d'Inga
fournira donc annuellement plus de 25% de la production mondiale
d'énergie électrique d'origine hydraulique.
Malgré ses atouts, les centrales d'Inga ne produisent
ensemble que 40,0% de leur capacité. Une bonne partie de cette
production est destinée à l'exportation, laissant ainsi la
demande locale insatisfaite. Cette situation fait que le taux d'accès
des populations à l'électricité est de 1,0% en milieu
rural, 30,0% pour les villes et 6,0% sur le plan national alors que la moyenne
en Afrique subsaharienne est de 24,6%.((*)16)
b) Routes et Transports :
Pour un pays de 2.345.409 Km2, les infrastructures
doivent être grandes. La situation est désastreuse du
système des transports en R.D.C. La réalité de la
situation se traduit par une insuffisance totale de l'offre des services de
transports, 3accentuée par le mauvais état des infrastructures de
transports et par une non-satisfaction chronique de la demande.
Le réseau de transport est constitué de 16.238
Km de voies navigables, de 5.033 Km de voies ferrées qui datent pour
l'essentiel de l'époque coloniale, de 145.000 Km de routes nationales et
régionales et des pistes secondaires rurales, de 7.400 Km d'axes urbains
et de 270 aéroports à travers l'ensemble du pays dont 5
aéroports internationaux.
(Kinshasa, Lubumbashi, Goma, Kisangani et Gbadolite). Ce
système de transport de la RDC n'offre plus aux secteurs
économiques et sociaux, les infrastructures et les services qui
favorisent les échanges de toutes natures et qui améliorent la
mobilité des personnes et des biens.((*)17)
c) Autres :
Outre les richesses minières, la RDC a beaucoup
à faire valoir. Elle est le premier pays d'Afrique du point de vue de
l'étendue de ses forêts (forêt équatoriale a elle
seule, elle occupe la moitié du territoire national Congolais) et le
plus important dans la préservation de l'environnement mondial.
La RDC se classe parmi les 10 pays de la méga
biodiversité du monde avec 480 espèces de mammifères, 565
espèces d'oiseaux, 1.000 espèces de poissons, 350 espèces
de reptiles, 220 espèces de batraciens et plus de 10.000 angios permes
dont 3.000 seraient endémiques. Elle a une faune naturelle
exceptionnelle (tous les grands animaux de l'Afrique s'y trouvent) et a des
espèces rares. Tout ce capital n'a pas été
épargné par les divers conflits et leurs effets
dévastateurs sur la faune et la flore. Ces milieux d'hectares de
forêts sont dégradés, braconnage.((*)18)
En RDC, l'élevage dont les capacités
potentielles varient entre 30 et 40 millions de bovins avec une charge
bétail de 1/6 à 1/12 pendant toute l'année n'est pas
encore la priorité de cette République. ((*)19)
Elle dispose d'une abondance en eau et des lacs riches en
poissons et autres richesses comme le pétrole, le gaz... Notamment
Tanganyika (plus grand que Burundi) le plus poissonneux du monde, les quelles
sont encore à leur état brut.
La RDC, béni par la nature, constitue aussi un grand
centre touristique : peu d'endroits au monde sont d'une beauté de
Nord-Est de ce pays, ses lacs aux confins du Nil. La beauté naturelle
n'est pas inégale dans ce pays. La moitié de ce pays est
constitué de la savane, un des habitats les plus variés de toute
l'Afrique.
I.2.2. Structure Economique de la RDC
a) Industrie :
Le secteur industriel n'a contribué pour 5,6 pour cent
au PIB en 2003. Autrefois important, il est actuellement composé de
quelques petites usines dans le textile, l'agroalimentaire, la chimie et
secteur des biens d'équipement. Toutes les branches de production ont
subie la crise qui frappe le pays. Les industries manufacturières ont
été coupées de leurs sources d'approvisionnement en
matières premières et de leurs débouchés en
produits finis ; elles n'utiliseraient qu'entre 15 et 17% des
capacités productives installées.((*)20)
Le secteur secondaire est très peu
développé et caractérisé par une forte
présence de l'état marginalisant ainsi le secteur privé.
La plupart des sociétés sont publiques ou à participation
mixte, avec souvent une participation majoritaire de l'état.
Malgré le processus de privatisation encours, l'état reste le
principal opérateur dans la plupart des secteurs économiques
comme l'énergie, les mines, les forêts, les communications,
l'hydraulique, le transport et le bâtiment.
b) Secteur privé :
Le secteur privé a évolué, depuis environ
trois décennies, dans un environnement particulièrement
difficile.
En effet, depuis les années 1970, les efforts
conjugués de l'effondrement des cours de cuivre et du crash
pétrolier sur l'économie, les mesures suicidaires de
zaïrianisation et de la radicalisation, ainsi que des grèves
régulières et à un climat d'insécurité
généralisé des années 90.
Les petites et moyennes entreprises formelles sont
confrontées à un environnement politique et économique
défavorable ainsi qu'à un cadre réglementaire
inadapté et mal appliqué. Cette situation les ont mises dans un
état d'essoufflement et une forte baise de leur activité. La
plupart de PME ont été créées dans le but
d'exploiter les opportunités que présente un environnement
protectionniste. Au stade actuel de la mondialisation, de libéralisme et
d'intégration régionale, ces PME soufrent d'un manque de
compétitivité face aux produits à cause des
difficultés d'approvisionnement et l'étroitesse du marché
national/local.((*)21)
c) Autres :
· Lutte contre la corruption :
L'économie de la RDC soufre de plusieurs
problèmes, notamment la corruption (le rapport de l'ONG Tranpararency
International classant la République démocratique du Congo
6ème pays parmi les plus corrompus de la planète et
3ème de l'Afrique).
C'est ce qui fait que la RDC puisse être
considérée comme un ventre mou, qu'on peut ballotter à
tout moment. ((*)22)
· Finances publiques :
Le budget de l'exercice 2006, le budget congolais
dégage un solde déficitaire de CDF 34,777 milliards, soit CDF
576,829 milliards en recettes et CDF 611, 606 milliards en dépenses. Le
solde était déficitaire de CDF 29,707 milliards à fin
décembre 2005.
Comparé au budget présenté en
début d'année, le taux de réalisation a atteint 53%, soit
environ USD 1.185 millions en dépenses. Plusieurs facteurs sont à
la base du déséquilibre des comptes de l'état en 2006.
Le budget en devise de l'exercice 2006, l'excédent
exprimé en USD s'élève à 36 millions après
un déficit de USD millions enregistré en 2005. Les recettes de
cet exercice se sont élevées à USD 419 millions contre USD
307 millions en 2005, et les dépenses à USD 383 millions contre
USD 386 millions en 2005.
Le Prix intérieur et taux de change CDF/USD, selon les
indices calculés par la Banque Centrale du Congo, le taux d'inflation
s'est élevé à 18,2% à l'issue de l'exercice, contre
21,3% en 2005. La hausse du niveau général des prix et
l'expansion considérable de la masse monétaire ont eu des effets
négatifs sur le comportement de la monnaie nationale.
La parité franc congolais-dollar sur le marché
est passée de 434 CDF pour 1 USD fin 2005 à 516 CDF pour 1 USD en
fin d'année, soit une dépréciation du franc congolais de
l'ordre de 16% contre une appréciation de 4% environ en 2005.
C'est à partir du mois d'août 2006 que l'on
assiste à une dépréciation sensible de la monnaie
nationale par rapport au dollar. L'ampleur du phénomène a
été néfaste tout autant à l'économie qu'au
pouvoir d'achat.
I.2.3 Types de développement
A propos de développement nous allons aborder 2 types
de développement à l'occurrence : le développement
social, et le développement économique
Le développement social : est
l'ensemble des changements économiques, techniques et institutionnels
liés à l'augmentation du niveau de vie résultant des
mutations techniques et des organisations pour la recherche du bien-être
social.
Le développement
économique : fait référence à
l'ensemble des mutations positives (techniques, démographiques,
sociales, sanitaires...) que peut connaître une zone géographique,
continent, pays et région. Le développement économique
nécessitant notamment de la direction de richesses, on associe
développement économique et
« progrès », puis qu'il entraîne,
généralement, une progression du niveau de vie des habitants, on
parle alors d'amélioration du bien-être social (au sens
économique).((*)23)
Fondement du développement en RDC
Les perspectives du Congo démocratique par son essence
même, le devenir national supposent la prise en compte du citoyen
congolais dans ses aspirations légitimes au bonheur. L'organisation de
la communication comme sa gestion, doit par conséquent devenir la
résultante de la volonté commune respectueuse à la fois de
la diversité des options et de la volonté unanime d'être un
Etat unifié.
Aussi, la première mise en valeur sera-t-elle des
ressources humaines, la 1ère richesse de toute nation.
L'évolution récente a rendu possible l'acquisition par le peuple
d'un nouveau savoir-faire, qui servira d'appoint dans le combat pour le
développement durable dans ce domaine, les priorités seront
d'essayer de rattraper le temps perdu pour parvenir à un bref
délai au mieux être social et économique doit avoir
l'ambition de ses potentialités, le Congo démocratique doit avoir
l'ambition de se développer par et pour les congolais eux-mêmes,
la production doit maintenir pour répondre à la demande interne
une priorité susceptible d'être à un bref délai si
la rentabilité peut être maximale.
Section II : Généralités sur
les banques
II.1. Notions et définition
Le mot banque apparaît dans la langue française
au XVeme siècle. Les banquiers Lombard du nord de l'Italie
accomplissaient leur travail dans des lieux ouverts et s'installaient sur des
bancs, d'où dérive probablement le nom.
Une banque est une entreprise qui gère les
dépôts et collecte l'épargne des clients, accorde des
prêts et offre des services financiers. ((*)24)
Elle effectue cette activité en général
grâce à un réseau d'agence. Elle utilise de plus en plus
d'autres canaux de distribution : opérations par Internet, accords
avec les commerçants pour le crédit à la consommation et
le paiement par carte, guichets automatiques dans des lieux publics.
Les banques jouent un rôle économique très
important dans les sociétés capitalistes. Elles contribuent
à orienter l'argent de ceux qui en ont momentanément trop vers
ceux qui en ont besoin et présentent des garanties suffisantes. Elles
ont un grand rôle dans la sélection des projets en fonction de
leurs perspectives économiques. Leur rôle peut être
comparé à celui du coeur dans un corps humain qui distribue le
sang riche en oxygène vers les organes. Elément clé de
l'économie d'un pays, chaque banque est soumise à une supervision
assez stricte par une autorité de tutelle, afin de vérifier la
solidarité de l'établissement financier par rapport aux risques
auxquels ses opérations l'exposent((*)25) :
Risque de crédit ;
Risque de marché
Risque de liquidité
Risque opérationnel
Le chiffre d'affaire des banques est appelé produit net
bancaire((*)26). Il
provient :
Des charges financières sur les
opérations ;
Des commissions sur les services financiers (Cartes
bancaires,...)
Des intérêts perçus en plaçant
l'argent déposé par leurs clients.
II.1.2. Types des banques
L'ensemble des banques, chapeauté par la banque
centrale, forme le système bancaire d'une zone monétaire.
On distingue ainsi différents types de banques selon
leur rôle :
Le Banque Centrale : réglemente et
supervise les opérations des différentes banques, en veillant
notamment à leur solvabilité à l'égard des
déposants, et en particulier de superviser la production de monnaie par
ces banques, et d'en réguler l'usage par le biais des taux
d'intérêt directeurs.
Les Banques de Dépôts : travaillent
essentiellement avec leurs clients, particuliers, professionnels et
entreprises, reçoivent des dépôts, et sont
traditionnellement séparées entre :
Banque de détail : destinées aux
particuliers, aux professionnels et aux PME
Et Banque d'Affaires : destinées aux
moyennes et grandes entreprises.
Les Banques d'investissement : travaillent
essentiellement sur les marchés financiers et notamment lancent des
opérations financières (émissions d'emprunts obligataires,
souscriptions d'actions...)
Banque Commerciale : reçoit les
dépôts et qui effectue des prêts.
II.2. Les organismes de crédit
II.2.1. Notions
Les mot « crédit » à la
même étymologie que le mot « croire » (en
latin, « credo » je crois, j'ai confiance) ; c'est
donc une activité qui repose sur la confiance, celle que le
prêteur accorde à l'emprunteur de qui il attend le remboursement
du prêt.((*)26)
Le mot crédit en comptabilité
générale est un terme technique qui désigne une des deux
colonnes de la comptabilité en partie double : cette colonne sert
à enregistrer l'origine de fonds mis à disposition de
l'entreprise soit en provenance de l'extérieur, soit correspondant
à une utilisation de richesse existantes dans l'entreprise.
En comptabilité bancaire, l'extrait de compte fourni
par le banquier fonctionne « à l'envers ». Pour la
banque, le déposant est un fournisseur d'argent. Chaque fois que le
banquier reçoit notre argent, il le note à la fois au
crédit du compte client qu'il tient dans sa propre
comptabilité.((*)27)
II.2.2. Types de crédit
Les banques, qui sont les principaux fournisseurs de
crédit, tant aux particuliers qu'aux entreprises, distinguent
généralement les crédits :
Ø A court terme : il s'agit de
crédit dont la durée ne dépasse pas un seul an au maximum.
C'est un crédit lié au cycle commercial. Ce crédit sert au
financement des opérations courantes de production et de
commercialisation.
Ø A moyen terme : ces crédits ont
une durée qui varie entre 3-4 ou 7 ans. Ils sont spécialement
appropriés pour le financement des équipements industriels,
agricoles et pour le financement des investissements fonciers.
Ø A long terme : ces crédits sont
représentés pour des effets, qui peuvent être des titres de
créance ou de co-propriété, ils peuvent aussi être
publics ou privés.
II.3. La monnaie
La monnaie est un instrument de calcul économique, elle
assure cette fonction en tant que unité de compte, c'est aussi un
instrument qui facilite les échanges comme moyen de paiement. ((*)28)
1°. La monnaie comme unité de compte
La monnaie exprime le prix des autres biens, elle est une
mesure de la valeur, c'est encore tous les autres biens et services,
créances et dettes. C'est un dénominateur commun qui permet de
ramener l'ensemble des prix relatifs possibles d'une marchandise, en un seul
prix absolu au prix monétaire.((*)29)
2° La monnaie comme instrument de paiement
La monnaie est un moyen de règlement
général, indéterminé et immédiat.((*)30)
Indéterminé : elle permet
d'acquérir n'importe quel bien ou service, n'importe où,
n'importe quand dans l'espace national.
Général : elle est admise partout,
par tout le monde en toute circonstance dans l'espace national.
Ø Immédiat : le transfert de la
monnaie permet d'éteindre définitivement les dettes.
3° La monnaie comme réserve de la valeur et actif
de patrimoine
La monnaie est une réserve de valeur
c'est-à-dire, un abri temporaire, un instrument de transfert de valeur
dans le temps. Cette fonction de réserve est dérivée de
la précédente. C'est en effet, parce que la monnaie est
intermédiaire des échanges qu'on peut constituer des
réserves monétaires.((*)31)
La monnaie est un actif de patrimoine : c'est une
fonction de détention des richesses non risquées. Les agents
peuvent utiliser leur revenu pour détenir le patrimoine sous forme
d'actif réel (bien de production), actif financier (valeurs mobiliers ou
actif à long terme) et l'actif liquide (Billet et dépôts
à vue, dépôts à terme, bons de trésor...).
CHAP II : APERCU GENERAL SUR LA BANQUE
COMMERCIALE DU CONGO
Section I. Aperçu Historique
La Banque Commerciale du Congo est née en 1909 comme
société anonyme, elle exerce la majeure partie de ses
activités en Afrique.((*)32)
En 1911, elle obtient pour le Congo belge le privilège
d'émission qu'elle conservera plus de 40 ans.
En 1960, le Congo devient un état souverain. La Banque
du Congo Belge fait apport des ses activités européennes à
la Banque Belgo Congolaise constituée le 14 avril à Bruxelles.
Cette dernière est connue depuis 1965 sous la dénomination de
Banque Belgolaise, Actionnaire, aux côtés de l'état
Congolais et de partenaires privés, de la banque congolaise qui porte le
nom de Banque Commerciale du Congo. Pendant quelques années elle portera
le nom de Banque Commerciale Zaïroise (B.C.Z)
De 1997 à 2003 : l'effondrement de
l'économie du pays et la longue guerre civile ont imposé à
la Banque de réduire sa taille à un niveau compatible à
ses clients.
En 2004 : profitant de l'amélioration du climat
sociopolitique et de la relance économique consécutive, la BCDC
redéploie son réseau sur l'ensemble du territoire et adopte son
organisation commerciale aux nouveaux besoins de sa clientèle : de
particuliers, de PME/PMI, des grandes entreprises et les institutions
financières...
La BCDC est aujourd'hui l'une des premières banques
Congolaises actives sur l'ensemble du territoire de la R.D.C.
Section II : Mission
La BCDC reste le leader incontesté oeuvrant dans le
secteur bancaire depuis bientôt un siècle.((*)33)
v Forte d'une expérience remontant à 1909, la
BCDC se concentre sur des métiers spécialisés qui
s'adressent à une clientèle sélectionnée
d'entreprise, de banques et de particuliers ;
v La Banque vise à répondre à leur besoin
de conseils et de produits financiers à haute valeur ajoutée
à partir de son siège de Kinshasa, de sa succursale de
Lubumbashi. De son réseau d'agences actifs dans l'ensemble du pays et
des ses relations internationales privilégiées ;
v La Banque Commerciale du Congo s'emploie à mettre en
oeuvre les principes de bonne gouvernance qui visent à garantir la
réputation de la Banque comme partenaire commercial et opérateur
financier fiable et fidèle à ses valeurs essentielle ;
v La BCDC veut être une banque dynamique,
créative, tournée vers l'avenir, capable de jouer son rôle
d'opérateur économique et financier de premier plan, de
satisfaire ses actionnaires et de permettre à son personnel de
s'épanouir avec fierté au sein de son entreprise ;
II.1. Valeurs de la Banque Commerciale du Congo
o la BCDC occupe une place prépondérante sur son
marché et offre un éventail complet de services financiers pour
les particuliers, les entreprises, les investisseurs institutionnels et le
secteur public ;
o La BCDC veut être le leader incontesté dans le
secteur bancaire ;
o La BCDC est une entreprise qui vise à offrir à
la fois stabilité et flexibilité, solidarité et
novateur.
Donc : - Etre solide : fiable et durable
- Etre novateur : s'améliorer et se
différencier sans cesse
- Etre direct : tenir un discours limpide et mener
une action
nette.
o la démarche éthique de la BCDC recouvre un
ensemble de valeurs essentielles :
Intégrité ;
Loyauté ;
Objectivité ;
Confidentialité ;
Franchise ;
Honnêteté ;
Section III : Organisation et Structure
III.1. Organisation
L'organisation de la Banque Commerciale du Congo se
présente de la manière suivante :
III.1.2. Le Conseil
d'Administration
Le Conseil d'Administration de la BCDC est son organe de
décision ultime, sauf dans les matières que le droit des
sociétés ou les statuts réservent aux actionnaires. Dans
son processus décisionnel. Le Conseil d'Administration de la BCDC vise
à la pérennité et au succès de ses activités
de services financiers. Il estime donc indispensable de privilégier le
rendement financier à long terme, tout en restant attentif aux
intérêts des clients de la banque, de ses actionnaires, de son
personnel et des communautés au sein desquelles elle opère.
Au Conseil d'Administration incombe avant tout la
responsabilité de la direction stratégique de la BCDC et du
contrôle de la conduite des affaires.
III.1.3. Le Comite d'Audit et Compliance
Le Comité d'Audit et Compliance ont pour mission
d'assister le Conseil d'Administration dans l'exercice de ses fonctions de
surveillance et de suivi du contrôle interne au sens le plus large, au
sein de la BCDC.
Le Comité d'Audit et Compliance exercent les
contrôles suivants :
Ø L'intégrité des états financiers
et des communiqués de presse relatifs à la performance
financière de la BCDC ;
Ø De la qualité du processus d'audit
externe ;
Ø La qualité du processus d'audit interne (tous
les cinq ans au moins, le Comité d'Audit et Compliance organise une
évaluation externe de qualité et participe à la nomination
ou la révocation de l'Auditeur Général ;
Ø La qualité du système de contrôle
interne en général, et en particulier du système de
gestion des risques et des procédures de contrôle de
conformité aux lois. Aux règlements et aux principes de bonne
conduite des affaires à la BCDC. Chaque année, le Comité
d'Audit et Compliance passe en revue les évaluations de la
qualité du contrôle interne réalisées par le
management, le « Rapport Compliance » soumis par le
Compliance Officer. Ainsi que les rapports sur les pratiques potentiellement
douteuses signalées au système d'alerte interne de la BCDC. Le
Comité d'Audit et Compliance participe à la nomination ou
à la révocation du Compliance Officer
En outre, le Comité d'Audit et Compliance :
Ø Vérifie les informations publiées dans
le rapport annuel sur le contrôle interne et sur les activités du
Comité d'Audit et Compliance ;
Accomplit toute mission liée au contrôle interne
à l'audit interne ou externe que le Conseil d'Administration ou le
Président peut lui assigner.
Le Comité d'Audit et Compliance se composent
actuellement de cinq administrateurs non exécutifs. Son président
et ses membres sont désignés par le Conseil d'Administration.
III.1.4. Le Comité de Direction
Le rôle du Comité de Direction consiste à
gérer la BCDC dans le respect des valeurs des stratégies des
politiques des plans et des budgets arrêtés par le Conseil
d'Administration. Dans l'exercice de ce rôle, le Comité de
Direction est responsable du respect de toute législation et
réglementation en vigueur, et en particulier du respect du cadre
juridique et réglementaire qui s'applique à la BCDC.
Dans ce règlement, et conformément aux
dispositions statutaires, le Conseil d'Administration a déterminé
les responsabilités et les pouvoirs de l'Administrateur
Délégué ainsi que sur proposition de l'Administrateur
Délégué, ceux du Comité de Direction.
Dans la composition actuelle du Comité de Direction,
seul l'Administrateur Délégué est membre du Conseil
d'Administration. Il préside, organise et dirige le Comité de
Direction. Il assume vis-à-vis du Conseil d'Administration la
responsabilité de l'exercice par le Comité de Direction de ses
pouvoirs.
Le Comité de Direction se Compose de l'Administrateur
Délégué et de membres chargés de fonctions de
direction au sein de la BCDC.
Le Conseil d'Administration nomme les membres du Comité
de Direction sur la base d'une proposition formulée par l'Administrateur
Délégué en concertation avec le président.
III.1.5. Le Contrôle de la BCDC
La BCDC opère dans un cadre réglementaire
fondé sur son statut de banque. Le contrôle est organisé
sur la base de la structure juridique de la BCDC et tient compte de
compétences de l'autorité de contrôle.
1° Le Contrôle réglementaire
En tant que prestataire de services de banque, la BCDC est
soumise au contrôle prudentiel de la Banque Centrale du Congo (loi
N°003/2002 du 2 févier 2002 relative à l'activité et au
contrôle des établissements de crédit).
2° Les Auditeurs externes
L'audit externe de la BCDC est confié à
Pricewaterhouse Coopers. Ce mandat a été confirmé en
dernier lieu pour une période de trois ans par l'Assemblée
Générale des actionnaires du 26 mai 2004. Les auditeurs de
Pricewaterhouse Coopers sont responsables de l'audit des rapports financiers de
la BCDC. En outre, ils assument une mission de révision des états
financiers semestriels qui donne lieu chaque semestre à la publication
d'un rapport spécifique.
III.1.6. La Gestion des Risques et le Contrôle
Interne.
La gestion des risques constitue un aspect essentiel des
activités de BCDC et exerce un impact sur tous les domaines
stratégiques. Les activités de la BCDC sont exposées
à des types de risques différents. Pour garantir que ces
risques.
Les objectifs de la structure créée sont la
maîtrise des risques pour en minimiser les éventuelles
conséquences et la mise à disposition de la direction
d'instruments appropriés pour mesurer et améliorer la
capacité à long terme de la banque à atteindre ses
objectifs.
III.1.7. Le Département Risk Management &
Compliance
Il vérifie la mise en place de systèmes et de
procédures permettant d'identifier, de contrôler et de signaler
les principaux risques. Parmi ceux-ci :
Le risque opérationnel ;
Le risque d'intégrité ;
Le risque de liquidité ;
Le risque de marché
Il organise une surveillance indépendante des risques
encourus et en rend compte par le biais des comités.
a) Risk Management
La fonction Risk Management est le garant du bon
fonctionnement de la gestion des risques de la banque. Elle est exercée
en étroite collaboration avec les responsables des départements
afin de sensibiliser l'ensemble des collaborateurs à la maîtrise
des risques. Son objectif est de maximiser le profit
« risque/rentabilité » de la banque.
Le service garde la trace de tous les événements
constitutifs des pertes opérationnelles et en assure le reporting vers
le Comité Compliance et Risk Management;
Ø Il exploite les enseignements d'un incident pour
prévenir sa répétition ;
Ø Il s'assure de la mise à jour de la
cartographie globale des risques de la banque en collaboration avec les
responsables de département ;
Ø Il surveille les zones de risques de la banque et
l'implication des acteurs dans leur gestion ;
Ø Il assure la coordination de la gestion des risques
et supervise la mise en place des procédures des outils ;
Ø Il veille à ce que le management dispose des
informations adéquates afin de piloter la gestion des risques à
tout niveau ;
Ø Il supervise la qualité des plans de
continuité pour les principaux domaines de la banque. Ces plans visent
à assurer, en cas d'interruption de l'activité ou de
désastre, à la fois continuité des activités
opérationnelles dans les plus brefs délais et limitation des
dommages.
b) Compliance
Pour la BCDC, il est vital de pouvoir s'appuyer sur une
excellente réputation sous-tend ses relations avec tous ses partenaires.
Les clients, les actionnaires, les collaborateurs et la collectivité au
sens large ne peuvent douter le moins du monde de la bonne réputation de
la banque. Renforcer l'image de la banque et prévenir toute atteinte
à sa réputation font partie intégrante de l'ensemble de
ses activités qui sont fondées sur une relation de confiance.
Le Service Compliance veille à la stricte observance
des lois, règlements et normes par la société et par
l'ensemble de son personnel. Il assure un suivi approprié des
infractions à ces obligations. Il prépare des normes, surveille
leur mise en application et en rend compte au Comité Compliance et Risk
Management. En 2005, trois développements prioritaires ont
été réalisés
* La définition d'une politique d'acceptation
des clients
L'acceptation des clients est un des éléments
clés de la gestion des risques. Conformément à la
politique stricte de la BCDC, il ne peut être question de nouer une
relation avec des personnes, ou organisations qui se livrent, ou sont
suspectées de se livrer à des activités illégales
ou non éthiques. L'acceptation des nouveaux clients s'effectue avec
toute l'attention requise la banque se prémunit contre tout abus, contre
toute personne ou organisation criminelle et se conforme ainsi aux dispositions
légales relatives au blanchiment d'argent, dans la lettre et dans
l'esprit. Elle prend des mesures actives de lutte contre la fraude, le
blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
* La mise en place d'un code de bonne conduite des
affaires
Le code de bonne conduite des affaires édicté
par la BCDC durant l'exercice 2005 détaille les relations entre les
collaborateurs et les actionnaires, les clients, les collègues et la
collectivité dans son ensemble. La BCDC a élaboré ces
principes notamment afin renforcer sa réputation de partenaire fiable
qui agit dans le respect de ses valeurs essentielles. Ces principes composent
un fil conducteur pour tous les collaborateurs dans le cadre de leurs actions
et décisions. Ils sont l'expression de mentalité et des valeurs
que la BCDC attend d'eux.
* La surveillance des opérations de la
clientèle
Le service Compliance a mis en place une procédure est
destinée a détecter les opérations suspectes et
susceptibles de porter atteintes à la réputation de la banque.
Le Service Compliance :
Ø Veille à l'application effective au sein de la
BCDC des lois, réglementation et principes en vigueur,
édictés par les diverses autorités de tutelle et de
contrôle ;
Ø Veille à la mise en place, à
l'actualisation, à la diffusion et au respect du manuel de Compliance,
de la charte de Compliance et de la note de politique d'intégrité
de la BCDC ;
Ø Tient a jour un inventaire des risques Compliance au
sein de la BCDC et des contrôles mis en place pour les
maîtriser ;
Ø Fait rapport de toute opération suspecte et de
tout élément relatif à la non-conformité des lois
et réglementations en vigueur, et de toute information relative à
des faits susceptibles de porter atteint à la réputation de la
banque ;
Ø Analyse les déclarations d'opérations
anormales faites par les services de la banque, notifient les opérations
et faits suspects aux autorités de contrôle externe, et est le
point de contact principal de ces autorités dans le domaine de la
Compliance.
III.1.8. Le Département Contrôle Interne
Le Contrôle Interne est un processus mis en place par le
Conseil d'Administration, la Direction et d'autres membres du personnel en vue
de fournir des assurances raisonnables en ce qui concerne la réalisation
des objectifs de la banque dans les domaines suivants :
Ø efficacité et sécurité des
opérations ;
Ø protection du patrimoine (actifs confiées et
propres) et des personnes ;
Ø fiabilité, exhaustivité et
disponibilité des informations commerciales, financières et
comptables ;
Ø Respect des lois et règlements en
application ;
Ø Conformité aux normes et usages professionnels
et déontologiques ainsi qu'aux plans, procédures internes et
politiques générales de la banque.
La fonction contrôle interne met en oeuvre, pilote et
coordonne le dispositif de «Contrôle Interne » au sein de
la BCDC. Sa mission principale consiste en la réalisation, a posteriori,
de contrôles de second niveau sur les activités bancaires,
comptables et administratives pour l'ensemble des départements de la
banque, après réalisation d'un premier niveau de contrôle
au sein même et sous la responsabilité de chaque entité.
Les procédures de contrôle de second niveau
visent à vérifier le bon fonctionnement des contrôles, et
à s'assurer que d'éventuelles déficiences significatives
sont signalées au niveau correct d'autorité et/ou de supervision
via les mécanismes prévus, et que des actions appropriées
soient déclenchées. Le département est organisé en
cinq unités :
Ø Le contrôle des applications :
vérifie l'exactitude des données enregistrées lors du
traitement et de l'exécution des opérations de l'agence de
Kinshasa ;
Ø Le contrôle comptable : vérifie
l'exactitude et la fiabilité des données financières et
comptables de la banque ;
Ø Le contrôle opérationnel :
vérifie l'efficacité et l'efficience des activités, le
respect des procédures et politiques internes en vigueur et la
sécurité des opérations ;
Ø Le contrôle informatique : vérifie
la sécurité des systèmes et la protection des actifs de la
banque ;
Ø Le contrôle des agences : vérifie
le bon fonctionnement des contrôles au sein des agences.
Fondamentalement, le contrôle interne requiert
l'implication de tous les collaborateurs BCDC dont seule l'action
combinée permet de déterminer si les systèmes et
procédures fonctionnent de façon optimale.
III.1.9. Le Département Crédits
La mission de la fonction crédit consiste à
assurer la maîtrise de tous les risques et crédit inhérents
aux activités de la banque, et ce dans un cadre d'éthique
professionnelle.
Le risque de crédit est le risque qui survient
lorsqu'un preneur de crédit ou une contrepartie n'est plus en position
d'honorer ses dettes. Dans ce domaine, la BCDC applique de strictes
procédures de contrôle. Dans le cadre d'un processus d'approbation
des crédits totalement indépendant. La politique de crédit
et de la banque consiste à répartir les risques entre
différents secteurs et marchés :
Ø Dans l'exercice de sa mission, la fonction
crédit est le partenaire de la fonction commerciale ;
Ø Elle est responsable de la définition de la
politique crédit de la banque, de sa diffusion et du contrôle de
son application ;
Ø Elle définit les principes d'organisation de
la fonction et établit les critères de gestion des risques de
crédit ;
Ø Elle participe à la fixation des
critères de rémunération du risque de
crédit ;
Ø Elle veille à préciser les principes
d'éthique professionnelle propres à l'activité
crédit et s'assure de leur respect.
L'organisation de la gestion des crédits repose sur
une structure en 4 axes
Ø La fonction « Analyse du risque »
de crédit a pour but de vérifier le caractère acceptable
ou non du crédit proposé dans le cadre des politiques de risque
définies par la banque, de juger de son caractère adapté
ou non aux besoins du client, et de se prononcer sur la capacité de
remboursement du débiteur, sur base de critères
d'appréciation définis à cet effet. Elle consiste donc
à poser un diagnostic et à émettre une recommandation
indépendante et motivée permettant aux instances
décisionnelles de se prononcer sur toute demande de
crédit ;
Ø La fonction
« Réalisation » est la gardienne de
l'exécution et du suivi corrects de conditions et modalités des
décisions prises par les organes compétents. Elle s'occupe de
l'administration et du suivi des dossiers crédits et des garanties
bancaires. Elle intervient dans la mise en place d'un crédit qui va de
la rédaction des conventions entre la banque et le client jusqu'à
la saisie des lignes de crédit dans le système informatique en
passant par la prise des sûretés ;
Ø L'unité « Surveillance Unit &
Reporting » s'occupe du suivi des risques crédits et de leur
contrôle et est responsable de la production des reporting externes
destinées à la Direction de la banque et à la Banque
Centrale du Congo ;
Ø Les métiers « Intensive
Care » et « Créances en
recouvrement » centralisent la problématique de la
récupération des encours de crédits non performants. Que
ce soit à un stade précontentieux ou contentieux.
CHAP III : CONTRIBUTION DE LA BANQUE COMMERCIALE
DU CONGO AU DEVELOPPEMENT
SOCIO-ECONOMIQUE DE LA RDC
III.1. Du point de vue sociale
Plus qu'un simple opérateur économique et
financier du Congo, la Banque Commerciale du Congo participe au
développement social et culturel et contribue à quelques projets
liés à la promotion de la qualité de la vie des
populations congolaises.
1° Indispensable à son action qui demande de
persévérance et de nombreux sacrifices, la Banque Commerciale du
Congo a répondu à l'aide demandée par S.O.S. - RE.DE.CO
pour les besoins de son orphelinat dans la commune de Kintambo à
Kinshasa pendant la période des fêtes de noël 2006.
2° en 2006, la Banque Commerciale du Congo a participé
à la promotion du livre «Congo River », une initiative de
Thierry Michel, Lye Mudada Yoka et Isidore Ndaywel E Nziem, qui donne la vie
congolaise sa véritable dimension. Ils ont été capables de
prendre le pouls du Congo dans sa globalité géographique,
historique, culturelle, économique, sociale et politique pour en
comprendre la richesse exceptionnelle.
3° La Banque Commerciale du Congo a également
participé au financement du film « Kadogo » produit
par Angalio productions. Ce film raconte l'histoire de Ruffin enlevé en
1995, à l'âge de 11 ans de sa ville natale de Bukavu et
emmené au Rwanda où il devient enfant soldat. En 2006, Ruffin a
22 ans. Il termine l'école à Kinshasa et espère commencer
des études de droit. Ce film traite des souvenirs difficiles. Il examine
l'initiation à la réalité quotidienne de ce jeune homme
qui a choisi de laisser la guerre et la culpabilité dernière pour
commencer une vie normale.
La Banque Commerciale du Congo continue à soutenir de
telles initiatives.
4° C'est ainsi qu'elle encourage financièrement le
projet « CONGO » qui comprend la création de films
documentaires de promotion d'organisation non gouvernementale au Congo. Ce
projet à pour objectif de créer des supports vidéos qui
permettront aux organisations non gouvernementale sélectionnées
selon des critères stricts liées à leur action de terrain,
leur motivation et leur bonne gouvernance de faire connaître de
promouvoir leur action auprès de cibles et publics. Il s'inscrit dans
une démarche éthique. Le
projet « CONGO » a pour objectif de produire un film
de 10 à 20 minutes pour dix organisations non gouvernementales.
5° « l'Espoir de vie-Lisanga Lya Elikya »
vient de voir le jour en République démocratique du Congo. Cette
association représente la « Chaîne de l'espoir
Belgique », Association Humanitaire Internationale Médicale
de Droit belge. Son projet a retenu également l'attention de la Banque
Commerciale du Congo.
Ø A court terme, il s'agit d'épauler les
missions médicochirurgicales qui se déplacent
régulièrement à Kinshasa. Ces missions sont essentielles
car elles permettent de guérir déjà un certain nombre
d'enfants qui ne peuvent attendre l'ouverture d'un centre de chirurgie
pédiatrique.
En effet, 2.000 enfants naissent chaque année dans la
capitale avec une malformation cardiaque. L'évolution budgétaire
d'une mission chirurgicale belge en République démocratique du
Congo est estimée globalement à 21.000 euros pour couvrir les
frais de séjour, les billets d'avion de l'équipe médicale
ainsi que le transport aérien du matériel médical.
Ø A long terme, le projet prévoit de
créer à Kinshasa un centre de chirurgie pédiatrique
hautement spécialisé, en étroite collaboration avec les
médecins de la Clinique Ngaliema. La création d'un tel centre
nécessite une stratégie d'action intenses tant sur le plan de
missions médicochirurgicales régulières que sur le
financement de toutes les étapes du projet.
6° Comité Interentreprises de Lutte contre le VIH/Sida
(CIELS) la Banque Commerciale du Congo est membre du Comité
Interentreprises de Lutte contre le VIH/Sida depuis le 22 septembre 2005. A ce
titre, elle a procédé, avec l'assistance technique du
Comité Interentreprises de Lutte contre le VIH/Sida, à la
formation de 16 pairs éducateurs pour l'agence de Kinshasa où le
CIELS est déjà opérationnel. Elle assure la
sensibilisation des membres du personnel en matière de lutte contre le
VIH/Sida par des moyens multiformes. Le comité BCDC de lutte contre le
VIH/Sida et les pairs éducateurs ont été
présentés à l'ensemble du personnel lors d'une
cérémonie de remise des titres, organisée dans le hall
d'honneur de l'immeuble à Kinshasa le vendredi 15 septembre 2006. en
décembre 2006, la banque a pris part aux manifestations de la
journée Mondiale Sida et par la suite, à la journée
d'accélération dans la lutte contre le VIH/Sida organisée
conjointement par le Ministre de la Santé et le Programme National
Multisectoriel de Lutte contre le Sida (PNMLS)
III.1.2. D'autres faits marquants de la BCDC
Conformément à la stratégie de
redéploiement de la banque vers l'arrière pays, les agences se
présentent de la manière ci-après :
BCDC : UN RESEAU D'AGENCES PERFORMANT EN RDC
SIEGE SOCIAL
|
Boulevard du 30 juin
B.P. 2798 KINSHASA I
|
AGENCE DE BENI
|
B.P. 11 BENI
|
AGENCE DE BUKAVU
|
B.P. 1516 BUKAVU
|
AGENCE DE BUTEMBO
|
B.P. 39 BUTEMBO
|
AGENCE DE GOMA
|
B.P. 39 GOMA
|
AGENCE DE KANANGA
|
B.P. 15 KANANGA
|
AGENCE DE KISANGANI
|
B.P. 1018 KISANGANI
|
AGENCE DE LUBUMBASHI
|
B.P. 74 LUBUMBASHI
|
AGENCE DE KOLWEZI
|
B.P. 01 LOLWEZI
|
AGENCE DE MATADI
|
B.P. 33 MATADI
|
AGENCE DE MBUJI-MAYI
|
B.P. 379 MBUJI-MAI
|
Commentaire : le tableau illustré ci haut,
nous explique que la Banque Commerciale du Congo exerce ses activités
sur toute l'étendue du territoire national. Dans les agences de Beni et
Butembo a été reprise dans le réseau respectivement en
mars et en mai 2006.
Depuis sa réouverture en octobre 2005, l'agence de
Kolwezi s'est solidement positionnée dans sa région et suit les
clients dans leur expansion. Cette entité de même que la Banque
Commerciale du Congo Lubumbashi joue un rôle clé dans la
mobilisation des ressources des grands opérateurs miniers. Toutes les
deux en outre contribuent efficacement à promouvoir l'utilisation des
autres produits et services bancaires dans la province du Katanga.
En 2006, la banque a poursuivi l'optimisation des services
proposés aux clients. Le module de traitement informatisé des
opérations internationales a démarré à Bukavu et
à Goma dès le mois de février. Au cours du
2ème semestre, le progiciel d'e-Banking b-web a
été mise en exploitation au niveau des agences de Goma, Kolwezi
et Lubumbashi.
Le réseau a été associé au niveau
de l'exécution des paiements des différents programmes
d'ajustement gérés par le Bureau Central de Coordination (BCECO)
et le Comité de pilotage et de Reforme des entreprises publiques
(COPIREP), financés par la banque Mondiale.
Depuis plusieurs années en effet, la Banque Commerciale
du Congo répond à tous les critères de sélection
définis dans le manuel de décaissement de la Banque mondiale. En
2006, elle a été sélectionnée, notamment, et
après avis de non objection de la Banque Mondiale, pour la gestion des
fonds relatifs aux projets suivants :
Ø Crédit conclu entre la R.D.C et l'IDA relatif
aux financements des décomptes finals des agents de l'OCPT (Office
Congolais de Poste et de Télécommunication ) et des banques
en liquidation concernés par le volet social ;
Ø Accord RDC/IDA relatif au crédit de relance
économique post réunification dans son volet concernant le
financement de l'opération de paiement de la dette intérieure
commerciale privée de l'état ;
Ø Accord RDC/IDA relatif au financement de
l'opération de paiement des coûts d'indemnisation aux personnes
déplacées du site SELEMBAO.
L'implantation des agences Western Union BCDC s'est poursuivie
avec l'ouverture de six nouveaux points d'exploitation en 2006, portant leur
membre total à 22. le plan d'expansion qui a nécessité le
recrutement et la formation du personnel d'encadrement.
III.1.3. Lutte contre le chômage
Le recrutement des nouveaux collaborateurs s'est poursuivi en
2006. Au 31 décembre 2006, la banque comptait 392 membres du personnel
dont 142 agents d'exécution, 192 cadres conventionnés et 58
cadres de direction.
Evolution de la gestion des ressources humaines de la BCDC
Effectifs
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
279
|
310
|
310
|
348
|
392
|
Le tableau illustré ci-dessus nous renseigne qu'en
2002 la BCDC comptait 279 agents, en 2003 la BCDC comptait 310 agents,
mêmement en 2004, en 2005 la BCDC comptait 348 agents et enfin, en 2006,
la BCDC comptait 392agents.
a) Formation du personnel
Afin de soutenir la stratégie de croissance et de
développer les attitudes et les comportements commerciaux, en mai 2006
la banque a assuré les formations portant notamment sur le management,
la sensibilisation aux attitudes commerciales et la vente. D'étonnants
exercices de sensibilisation, d'assimilation et d'appropriation ont
séduit les participants sélectionnés dans tout le
réseau.
Un séminaire en interne a été
organisé à l'attention des chefs des agences de l'Est (Butembo,
Beni, Bukavu, Goma et Kinshasa). Réunis à Kinshasa du 13 au 17
mars 2006, les participants ont reçu une formation pratique sur les
questions liées aux domaines suivantes Compliance, ouverture des
comptes, crédits, réglementations du change et gestion des
habilitations informatiques.
III. 2. Du point de vue économique
La Banque Commerciale du Congo est redevenue un contribuable
important aux revenus de l'état. Ce n'était plus le cas depuis
1999 puisque, la banque bénéficiait de l'exonération
fiscale au titre d'entreprise en restructuration.
La situation se présente de la manière
ci-après :
Tableau des impôts payés par la BCDC
A. Créanciers privilégiés ou
garanties
|
(en francs congolais)
|
2005
|
2006
|
Impôt professionnel sur traitement du personnel
|
243.801.882
|
350.086.280
|
BCC opérations compte
|
3.653.430.205
|
327.005.276
|
Chèques avisés faveur OFIDA
|
129.095.230
|
189.351.242
|
Provisions impôts sur bénéfices
|
826.353.591
|
2.223.622.713
|
Impôts sur revenus locatifs et retenues locatives
|
287.611.397
|
313.475.699
|
Autres
|
218.585.109
|
227.645.855
|
totaux
|
3.631.187.072
|
5.358.877.414
|
B. Autres valeurs à payer à court
terme
|
(En francs congolais)
|
2005
|
2006
|
Provisions frais OCC
|
746.150.439
|
335.354.455
|
Transferts et mises à disposition
|
335.033.994
|
387.703.993
|
Valeur à payer restructuration OCPT
|
559.684.042
|
351.285.087
|
Valeur à payer dette publique
|
2.878.512.230
|
-
|
Montant à disposition inter-agences
|
2.878.512.230
|
817.333.280
|
Montant à disposition fiscalité
|
-
|
195.729.993
|
Provision frais OCC à payer
|
-
|
179680.777
|
Inter-agences
|
-
|
1.086.192.507
|
Autres
|
133.562.679
|
95.068.173
|
Totaux
|
4.853.941.501
|
3.448.348.265
|
Source : Rapport annuel 2006 de la Banque Commerciale du
Congo.
Commentaire :
Le tableau illustré ci-haut nous renseigne comment la
BCDC est redevenue un contribuable important aux revenus de l'état.
Les valeurs à payer restructuration OCPT (USD
559.684.042 en 2005 et 351.285.087 en 2006) représentent des sommes
mises à la disposition de la banque par le COPIREP en faveur des
retraités et partants volontaires de l'Office Congolais des Postes et
Télécommunications mais non payées à ces derniers
au 31 décembre 2006.
Le montant des inter-agences de FC 1.086.192.507
représente des paiements et des transferts de fonds en transit entre les
agences non encore exécutés au 31 décembre 2006.
Dans le cadre de sa politique de crédit, la Banque
Commerciale du Congo a pris une part significative dans la mise en place de
lignes de crédit pour appuyer et accompagner les Petites et Moyennes
Entreprise (PME) privées congolaises les plus compétitives du
secteur des infrastructures, lors des appels d'offres et des attributions des
marchés publics des infrastructures financés par la Banque
Mondiale et les autres partenaires de la R.D.C.
Tableau sur l'évolution des crédits
accordés par la BCDC
(En francs congolais)
|
2005
|
2006
|
Provisions crédits documentaires à change
données
|
5.430.228.182
|
4.130.251.207
|
Provisions pour garanties
|
149.671.423
|
412.075.252
|
totaux
|
5.579899.605
|
4.542.326.459
|
Source : Rapport annuel BCDC 2006
Commentaire :
Le tableau ci-dessus explique les provisions pour les
crédits documentaires à charge couvert pour l'année 2005
est de 5.430.228.182 FC et les provisions pour garanties données est de
149.671.423 FC et les provisions pour crédits documentaires à
charge couvert pour l'année 2006 est de 4.130.251.207 FC et les
provisions 2006 est de 4.130.251.207 FC et les provisions pour garanties est de
412.075.252 FC
Le stock de la dette intérieure du pays est
évalué à U.S.D. 1.156 millions après certification
évaluée à U.S.D. 1.156 millions après
certification. Le financement devra provenir des partenaires extérieurs.
Dégagée sur la ligne de crédit IDA de relance
économique post réunification de USD 200 millions dont un volet
concerne le financement de l'opération de paiement de la dette
intérieure commerciale privée de l'état.
La Banque Mondiale a mobilisé sa quote-part et mis
à la disposition du gouvernement USD 42,5 millions.
La banque Commerciale du Congo a été
chargée de payer les créanciers dans le cadre d'une convention
signée avec l'état en date du 02 août 2005.
La Banque Commerciale du Congo occupe la première
position en ce qui concerne l'activité bancaire.
Tableau de transferts extérieurs : flux entrants et
sortants en devises
Banque Commerciale du Congo
|
En devise USD millions
|
En pourcentage (%)
|
2.205
|
34,00
|
Raw Bank
|
1.267
|
19,54
|
Stanbic Bank
|
1.009
|
15,56
|
BIC (Banque Internationale de Crédit)
|
648
|
9,99
|
BIAC (Banque Internationale pour l'Afrique au Congo)
|
420
|
4,42
|
Banque Congolaise
|
287
|
4,42
|
UBC (Union des Banques Congolaises)
|
122
|
1,88
|
Source : Rapport annuel BCDC 2006
Commentaire :
Le tableau illustré ci-dessus nous explique la
performance de la Banque Commerciale du Congo, elle est le leader des toutes
les banques commerciales installées en République
Démocratique du Congo.
La Banque Commerciale du Congo est présente dans la
quasi-totalité des secteurs de l'activité congolaise.
Tableau répartition du portefeuille des crédits
de décaissement
Agriculture
|
8,67%
|
Mines
|
8,67%
|
Alimentation et Boisson
|
3,05%
|
Textiles
|
1,69%
|
Industries manufacturières
|
1,69%
|
Energie
|
2,36%
|
BTP
|
5,54%
|
Commerce et distribution
|
14,04%
|
Pétrole
|
6.16%
|
Transport
|
2,33%
|
Immobiliers
|
4,73%
|
Services
|
12,56%
|
Autres
|
12,86%
|
Source : Rapport annuel BCDC 2006 situation au 31
décembre 2006
Commentaire :
Comme le démontre la répartition du
portefeuille des crédits de décaissement ci-dessous (situation au
31/12/2006.
la Banque Commerciale du Congo occupe 8,67% dans
l'agriculture, 8,67% dans le secteur minier, 3,05% dans l'alimentation et
boisson, 1,69% dans le textiles, 1, 69% dans l'industries
manufacturières, 2,36% à l'énergie, 5,54% dans les
Bâtiments et travaux publics, 14,01% dans le pétrole, 2,33% dans
le transport, 4,73% dans les immobiliers, 12,56% dans les services et 12, 86%
dans les autres domaines.
Les P.M.E ne sont pas négligées dans cette
démarche commerciale proactive. La plupart du temps fournisseurs des
grandes entreprises, ces P.M.E tirent profit de la croissance de leurs
clientes, au bénéfice du développement du tissu
entrepreneurial congolais. La banque est très attentive à cette
évolution caractérisée entre autres par l'apparition de
petites entreprises à haut potentiel de croissance.
La BCDC recherche sans cesse les solutions les mieux
adaptées à leurs besoins de financement et développe une
démarche marketing axée sur l'innovation.
La BCDC entretien également un rôle de conseil
en gestion de croissance auprès de P.M.E qui profite de l'occasion d'une
demande de financement pour recadrer leurs activités, redéfinir
leur propre organisation, adapter la structure financière de leur bilan
et redéployer leurs organes de gestion.
La banque veut accompagner la clientèle là
où elle se développe et a besoin d'un service bancaire de
qualité.
C'est ainsi qu'en 2005, elle avait ouvert l'agence de Kolwezi
pour servir tous les opérateurs économiques liés au
renouveau minier du katanga.
En 2006, la banque a relancé les agences de Beni et
Butembo dans l'Est que la guerre avait séparée du reste du pays.
Situées à une cinquantaine de Kilomètres l'une de l'autre,
elles desservent une clientèle essentiellement agricole, productrice et
exportatrice de café, de thé, de papaïne.
L'activité Western Union n'est pas en reste.
III.2.1. Amélioration de 53% du produit net
bancaire
En 2006, le produit net bancaire s'est élevé
à CDF milliards, en nette croissance de 53% par rapport au
résultat de l'année 2005
Les revenus d'intérêts nets se sont
élevés à CDF 5.686 millions en 2006 contre CDF 3.331
millions en 2005, en progression de 71%. La part des revenus
d'intérêts a progressé de 3 points, atteignant 29% du total
des produits contre 26% en 2005 dans un contexte de croissance de
l'activité globale.
Les commissions et produits divers sont en hausse globalement
de 46% à CDF 13.846 millions contre CDF 9.447 millions en 2005. Cette
progression résulte de l'augmentation du volume des opérations en
monnaies étrangères.
Les commissions sur transferts et les commissions sur billets
étrangers se sont maintenues respectivement à 20 et 12% du
produit net bancaire. Les transactions en espèces ont continué
à s'intensifier. Grâce aux disponibilités de la banque en
USD Cash les performances ont dépassé de 25% l'objectif annuel.
Le développement du réseau intérieur a pris pour la
deuxième année consécutive une part significative dans les
résultats atteints, renforçant la position de leader de la BCDC
sur ce segment d'activité hautement concurrentiel.
Les autres commissions et produit divers se
répartissent en bénéfice sur opérations de change,
en produit sur opérations hors bilan, en revenus le
bénéfice de change qui contribue pour 16% aux revenus de la
banque a triplé par rapport aux prévisions. L'importance de
l'activité crédits documentaires observée en 2006 explique
essentiellement la progression du revenu hors bilan de 32% par rapport à
2005 et de 12% par rapport aux prévisions. Divers autres produits
d'exploitations bancaires ont enregistré, au cours de l'année, un
développement satisfaisant qui soutenu la croissance globale de la
rentabilité.
II. CONCLUSION
Nous nous sommes attelé tout au long de cette
étude, à répondre aux questions suivantes :
Ø la Banque Commerciale du Congo exerce -t-elle ses
activités sur toute l'étendue nationale ? Quelles sont ses
interventions sur le plan socio-économique dans notre pays ?
Pour des raisons d'ordre, nous avons structuré notre
travail en trois chapitres :
v Le premier chapitre traite des
généralités conceptuelles. L'accent est mis sur le
développement et les banques ;
v Le deuxième nous a livré à la
présentation générale de la BCDC après l'esquisse
de l'histoire de la BCDC, nous nous sommes rendus compte de l'organisation de
la BCDC par secteur et par branches d'activités ;
v et dans le troisième chapitre, il a été
question d'analyser les interventions de la BCDC dans notre pays. Après
analyse des activités de la BCDC décrite dans ses
différents rapports, il a été constaté ces
activités portent à la fois dans le domaine social et
économique.
Sur le plan social nous pouvons épinglé
notamment sa contribution dans le financement des actions sanitaires, en
particulier la lutte contre le SIDA, et dans l'offre d'emplois à
plusieurs congolais. Sur le plan économique, la BCDC contribue au budget
de l'état par le paiement des impôts et taxes, ainsi que par
l'octroi des crédits à l'économie dans presque tous les
secteurs d'activité. Enfin, la BCDC est présente dans tout le
pays à travers ses nombreuses succursales.
Pour terminer, nous remarquons que la BCDC fait aujourd'hui
face à une certaine concurrence en RDC, à la suite de l'ouverture
des nouvelles banques et des institutions de micro crédit. Aussi, la
BCDC doit-elle songer à développer des stratégies
appropriées pour fidéliser sa clientèle déjà
acquise.
IV. BIBLIOGRAPHIE
a. Ouvrages
1. BERGER R, P : L a monnaie et ses institutions, que
sais-je. ?, PUF,
Paris, 1966
2. BRANER, J. Les techniques bancaires, PUF, Paris
1970
3. Echaude Maison, C.D. Dictionnaire d'économie et des
sciences
sociales
« ed Nantan Paris, 1989
4. GHITTON, H. : Bramouille, G. La monnaie Dalloz,
Paris1978
HARROD, R : La monnaie, Dunod, Paris 1971
JACQUES LEFEVRE « Le développements
structurels » Ed. PUF.
Paris 1995
7. MOSSER, R. : Les problèmes monétaires
d'aujourd'hui, PUF, Paris
1979
8. PERE D'HOOREN, Economie de Développement,
éd Kinshasa, 1978
9. PETIT-DU TAILLIS, G. : Le crédit et les
banques, Sirey Paris
1964
PETIT-DUTAILLIS, G. : Le crédit et les
banques, Sirey Paris
1964
11. RIST, C : Histoire des doctrines relatives au
crédit et à la
monnaie se puis John Law
jusqu'à nos jours, Paris 1938
12. RUDLOFF, M. : Economie monétaire nationale et
développement,
Cujas Paris, 1969, P12
B. Cours, Rapports, et Autres documents
13. Défaire le développement, le refaire le monde,
dossier critique de la notion même de développement,
l'écologiste n°6, Hiver 2001-2002, 80 pages.
14. JEANNOT WINGENGA, cours de l'IRS, inédit ULK,
année
Académique
2004-2005 .
15. La R.D.Congo classée 6ème pays le
plus corrompu de la planète
16. Macro-économie : Introduit en 1933 par
l'économiste Norvégien
RAGNAR FRISCH. Elle constitue
l'outil essentiel
d'analyse des politiques
économiques des états
ou des Organisations
internationales.
17. OCDE, Perspectives économiques en Afrique 2005,
RDC
18. OCDE, Perspectives économiques en Afrique 2005,
RDC
19. Programme National de relance du secteur agricole, Kinshasa
le 27-02-1997
20. Rapport annuel 2005, Banque Commerciale du Congo
21. Rapport Annuel 2005 PNUD
22. République Démocratique du Congo, Document
de la Stratégie
de Croissance et la Réduction de
Pauvreté, juillet 2006, p35
23. Rapport annuel de la BCDC 2006
24. Rapport annuel 2005, BCDC
V. TABLE DES MATIERES
DEDICACE..........................................................................................................I
REMERCIEMENTS........................................................................................II
INTRODUCTION.............................................................................................1
a.
Problématique.........................................................................................1
b.
Hypothèse...............................................................................................2
c. Intérêt du
sujet...................................................................................2
d. Méthodologie du
travail...................................................................2
e. Délimitation du
sujet..........................................................................3
f.
Canevas.....................................................................................................3
CHAP I. GENERALITES
CONCEPTUELLES.........................................4
Section I : Généralité
sur le développement...............................4
I.1. Notions
.......................................................................4
I.1.1 Croissance et
Développement ..........................6
I.1.1.2. Croissance
...........................................................6
I.1.1.3
Développement....................................................6
I.1.3. Sous développement et en voie de
développement .........7
I.2. Problèmes de développement en RDC
......................................8
I.2.1. Ressources naturelles
................................................................11
I.2.2. Structure Economique de la RDC
........................................14
I.2.3 Types de développement
..........................................................17
Section II : Généralités sur les
banques .....................................18
II.1. Notions et définition
..................................................................18
II.1.2. Types des
banques.....................................................................19
II.2. Les organismes de
crédit..........................................................20
II.2.1.
Notions...........................................................................................20
II.2.2. Types de
crédit.........................................................................20
II.3. La
monnaie........................................................................................21
CHAP II. APERCU GENERAL SUR LA BANQUE
COMMERCIALE DU
CONGO...................................................................23
Section I. Aperçu Historique
............................................................23
Section II : Mission
..............................................................................24
II.1. Valeurs de la Banque Commerciale du Congo
....................24
Section III : Organisation et Structure
.....................................25
III.1. Organisation
................................................................................25
III.1.2. Le Conseil d'Administration
...............................................25
III.1.3. Le Comite d'Audit et Compliance
....................................26
III.1.4. Le Comité de Direction
.......................................................27
III.1.5. Le Contrôle de la BCDC
.......................................................28
III.1.6. La Gestion des Risques et le Contrôle
Interne..........28
III.1.6. La Gestion des Risques et le Contrôle
Interne................28
III.1.7. Le Département Risk Management &
Compliance ....29
III.1.8. Le Département Contrôle Interne
.................................32
III.1.9. Le Département Crédits
.....................................................33
CHAP. III. CONTRIBUTION DE LA BANQUE
COMMCERCIALE DU CONGO AU
DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE
DE LA
RDC................................................................................36
III.1. Du point de vue
sociale.............................................................36
III.1.2. D'autres faits marquants de la
BCDC.............................38
III.1.3. Lutte contre le
chômage......................................................40
III. 2. Du point de vue
économique.................................................42
III.2.1. Amélioration de 53% du produit net
bancaire...........47
CONCLUSION................................................................................................49
BIBLIOGRAPHIE..........................................................................................50
TABLE DES
MATIERES.............................................................................52
* (1) Macro-économie :
introduit en 1933 par l'économiste Norvégien RAGNAR FRISCH. Elle
constitue
l'outil essentiel d'analyse
des politiques économiques des états ou des Organisations
Internationales.
* (2) JEANNOT WINGENGA, cours de
l'IRS, inédit ULK, année académique 2004-2005
* (3) JEANNOT WINGENGA, idem
* (4) PERE D'HOOREN,
Economie de Développement, éd Kibnshasa, 1978 P.1
* 5) Idem, P.1
* (6) Ibidem, P.1
* 7) Ibidem, P.1
(8) Ibidem, P.1
* (9) Ibidem, P.1
* (10) Ibidem, P.1
* (11) Ibidem, P.1
* (12) Ibidem, P.2
* (13) Rapport Annuel 2005
PNUD
* (14) PERE D'HOOREN, Economie
de développement, Ed Kinshasa, 1978, p2
* (15) Programme National de
relance du secteur agricole, Kinshasa le 27-02-1997, p.35
* (16) Idem
* (17) OCDE, Perspectives
économiques en Afrique 2005, RDC
* (18) République
Démocratique du Congo, Document de la stratégie de croissance
et la réduction de pauvreté,
juillet 2006, p35
* (19) Programme National de
Relance du secteur agricole, Kinshasa le 27-02-1997, p87
* (20) OCDE, Perspectives
économiques en Afrique 2005, RDC
* (21) République
Démocratique du Congo, Document de la stratégie de croissance
et la réduction de pauvreté,
juillet 2006, p35
* (22) Idem
* (23)
« Défaire le développement, le refaire le monde,
dossier critique de la notion même de développement,
l'écologiste n°6, Hiver 2001-2002, 80 pages
* (24) PETIT-DU TAILLIS,
g. : Le crédit et les banques, Sirey Paris 1964 P56
* (25) BERGER R, P : L a
monnaie et ses institutions, que sais-je. ?, PUF, Paris 1996, p 16
* (26) BRANER, J. Les
techniques bancaires, PUF, Paris 1970, P 28
* (26) PETIT-DUTAILLIS,
G. :Le crédit et les banques, Sirey Paris 1964, P 21
* (27) RIST, C :
Histoire des doctrines relatives au crédit et à la monnaie
sepuis John Law jusqu'à nos jours, Paris
1938, P 36
* (28) HARROD, R : La
monnaie, Dunod, Paris 1971, P 51
* (29) GHITTON, H. :
Bramouille, G. La monnaie Dalloz, Paris1978, P 6
* (30) (33) RUDLOFF,
M. : Economie monétaire nationale et développement,
Cujas Paris, 1969, P12
* (31) MOSSER, R. : Les
problèmes monétaires d'aujourd'hui, PUF, Paris 1979, P 66
* (32) Source/Rapport annuel
2005, Banque Commerciale du Congo
* (33) Idem
|