TABLE DES MATIERES
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS i
NOTE DE SYNTHESE ii
INTRODUCTION GENERALE 1
CHAPITRE I : LA PROBLEMATIQUE DE L'INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER
DANS L'UEMOA3
I.1. Les facteurs explicatifs de l'attraction des IDE 3
I.1.1. Les motivations économiques de l'IDE 3
I.1.1.1. Les principales motivations de l'IDE 3
I.1.1.2. Les autres facteurs explicatifs 4
I.1.2. Revue de littérature : l'intégration
régionale et l'incitation à l'investissement 5
I.2. Caractéristiques de l'UEMOA 6
I.2.1. Les chantiers d'intégration de l'UEMOA 7
I.2.1.1. La surveillance multilatérale des politiques
macroéconomiques 7
I.2.2.2. Les politiques sectorielles communes 9
I.2.2.3. L'union douanière et le marché financier
régional 9
CHAPITRE II : ANALYSE QUANTITATIVE DES FLUX D'IDE DANS LA ZONE
UEMOA 11
II.1. Analyse descriptive des flux d'IDE 11
II.2.1. Evolution des IDE 11
II.2.2 flux d'IDE et formation du capital 13
II.2. Analyse économétrique 14
II.2.1. L'UEMOA et les flux d'IDE entrants 14
II.2.1.1. Présentation du modèle 14
II.2.1.2. Résultats empiriques 15
II.2.2. Les IDE et l'investissement total dans l'UEMOA 17
II.2.2.1. Modèle et source de données 17
II.2.2.2. Résultats empiriques 17
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS DE POLITIQUE ECONOMIQUE 19
BIBLIOGRAPHIE I
ANNEXES III
YAMEOGO Gaston iii GPE
8
INTEGRATION ECONOMIQUE ET STIMULATION DE
L'INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER : Cas de l'UEMOA
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 1 : TAUX D'INFLATION (%) 7
TABLEAU 2 : TAUX DE CROISSANCE REEL DU PIB (EN %) 8
TABLEAU 3 : FLUX MOYEN D 'IDE ENTRANT (MILLIONS DE $ US)
12
TABLEAU 4 : LES RESULTATS DES ESTIMATIONS 16
TABLEAU 5 : RES UL TA TS DES ESTIMATIONS DU MODELE
D'INVESTISSEMENT 17
TABLEAU 6 : COEFFICIENTS DE LONG TERME 18
LISTE DES GRAPHIQUES
GRAPHIQUE 1 : E VOL UTION DU NOMBRE DE LIGNES TELEPHONIQUES
POUR 1000 PERSONNES 9
GRAPHIQUE 2 : E VOL UTION DES EXPORTATIONS
INTRA-COMMUNAUTAIRES 10
GRAPHIQUE 3 : E VOLUTION DES FLUX D 'IDE ENTRANT DANS L
'UEMOA 11
GRAPHIQUE 4 : REPARTITION DES FLUX D 'IDE ENTRANT PAR PAYS
(EN MILLIONS DE $ US) 12
GRAPHIQUE 5 : PART MOYENNE DES FLUX D 'IDE ENTRANT DANS LA
FBCF 13
INTEGRATION ECONOMIQUE ET STIMULATION DE
L'INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER : Cas de l'UEMOA
INTRODUCTION GENERALE
« Les tentatives d'unions douanières et
économiques, les efforts qui visent à intégrer
économiquement des pays politiquement indépendants semblent aller
dans le bon sens (M. NORRO, EURO 3190)1. Ainsi, les années 90
ont été marquées par une nouvelle vague de
régionalisme caractérisée par le passage d'un
modèle fermé à un régionalisme plus ouvert, par le
démantèlement d'autres barrières en dehors de la
réduction des tarifs douaniers (intégration en profondeur) et par
la prolifération des accords Nord-Sud dans lesquels des pays à
revenu élevé et des pays en développement sont des
partenaires à part entière. Le continent africain et plus
particulièrement la sous - région ouest africaine n'est pas
restée en marge de ce processus. Il est alors constaté un regain
important de régionalisme notamment après la création de
l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en 1995.
La création de l'Union Africaine, l'avènement du
Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD), la
naissance en janvier 1994 de l'Union Economique et Monétaire Ouest
Africaine (UEMOA) sous les cendres de la Communauté Economique de
l'Afrique de l'Ouest (CEAO) s'inscrivent dans cette logique. L'UEMOA, qui
compte huit Etats membres, couvre une superficie de 3 509 125 km2
pour une population de 67 millions d'habitants. Des principaux objectifs
poursuivis par l'Union, il ressort clairement la volonté affirmée
des Etats de promouvoir individuellement et collectivement le
développement durable. A cet effet, il apparaît sans doute la
nécessité d'accroître les échanges commerciaux
intra-communautaires ainsi que des niveaux d'investissement importants.
S'agissant du développement du commerce
intra-régional, ceci devrait accélérer la croissance et la
convergence des revenus au sein de l'Union. En effet, l'intégration des
marchés devrait permettre de créer des pôles de croissance
qui créeraient, à leur tour, suffisamment d'ouverture pour les
pays membres moins développés.
Quant à l'accroissement des investissements, la
littérature économique enseigne que l'exiguïté des
marchés nationaux n'est pas à même de stimuler la formation
du capital. Ainsi, l'élargissement des marchés encourage les
investissements privés transfrontaliers et l'investissement direct
étranger (IDE). Au demeurant, la mise en oeuvre de politiques
commerciales et macroéconomiques appropriées permettrait de
mettre en place des projets industriels et des unités de prestations de
services de taille optimale qui se prêtent aux économies
d'échelle.
A l'heure où la question du financement du
développement se pose avec acuité, les motivations des IDE dans
le cadre d'un ensemble intégré doivent constituer une
préoccupation majeure. En effet, les IDE peuvent rompre le cercle
infernal du sous- développement dans un contexte marqué par
l'insuffisance du capital au niveau interne, la baisse drastique de l'aide et
les effets pervers de l'endettement. L'expérience du
développement des pays émergents d'Asie, communément
appelés « dragons », constitue une illustration frappante.
D'ailleurs, du moment où l'Union est en phase de négociation
d'un
1 Cité par G. YAMEOGO (2000)
INTEGRATION ECONOMIQUE ET STIMULATION DE
L'INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER : Cas de l'UEMOA
accord de partenariat économique avec l'Union
Européenne dans le cadre de l'accord de Cotonou, il apparaît
opportun d'évaluer sa capacité à attirer les
investissements en provenance de l'étranger, seul gage de
préservation et de renforcement du tissu industriel de la zone.
Par ailleurs, au regard du niveau atteint dans la mise en
oeuvre des différents chantiers d'intégration de l'UEMOA
conjugué aux avantages existant dans les domaines monétaire et
financier, il était suffisamment indiqué que les motivations pour
les IDE soient plus fortes dans la zone. Or, ceci ne semble pas être
corroboré par les faits. D'où la nécessité
d'établir la relation existant entre les flux d'IDE entrants et les
efforts accomplis en matière d'intégration des économies
des pays membres ainsi que le rôle que joue ce dernier dans la formation
du capital.
En outre, plusieurs études ont tenté de
définir les déterminants des IDE dans la zone UEMOA à
travers une estimation sur données de panel. La méthode
d'estimation utilisée était basée sur les effets fixes et
aléatoires. Or, les développements économétriques
récents sur les données de panels ont aboutit au modèle
mixte (mixed model) qui combinent à la fois les deux effets et fournit
des estimateurs plus efficaces. La présente étude contribuera
donc à mieux affiner la méthode d'approche en vue
d'améliorer la qualité des résultats.
L'objectif principal de cette étude est d'enrichir les
travaux précédents, à travers l'examen de l'impact de
l'intégration économique de l'UEMOA sur les flux de capitaux
étrangers au niveau de l'Union ainsi que leur contribution à la
formation intérieure de capital. Les objectifs spécifiques sont
les suivants :
· Examiner les conséquences de l'intégration
économique sur l'investissement direct étranger ;
· Etablir le lien existant entre les flux d'IDE et
l'investissement dans la zone.
Pour atteindre ces objectifs, nous formulons les
hypothèses suivantes :
1. Si les réformes entreprises dans le cadre de
l'intégration sont effectivement mises en oeuvre, on devrait observer un
accroissement des flux d'IDE dans l'Union ;
2. Les IDE exercent un effet positif sur la formation du capital
dans les pays membres de l'espace UEMOA.
Après avoir cerné la problématique des
IDE dans la zone UEMOA (chapitre I), la vérification des
hypothèses ci-dessus formulées procédera par une analyse
quantitative essentiellement basée sur les méthodes statistique
et économétrique (chapitre II).
INTEGRATION ECONOMIQUE ET STIMULATION DE
L'INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER : Cas de l'UEMOA
|