1. Sociogenèse d'Haïti
Concept éliassien se rapportant à la
causalité sociale d'un phénomène, la sociogenèse
dont il est ici question sera un effort de rapprocher la dimension
étatique (de l'Etat) au système « d'économie
émotionnelle des individus » de la société
saint-Dominguoise. La sociogenèse d'Haïti sera donc
considérée comme un processus de monopolisation dans le contexte
assez particulier qu'est la colonisation à Saint-Domingue où les
jeux d'interactions, d'intérêts individuels, de classe ou de
« race » vont engendrer quelque chose comme Haïti que personne
n'avait explicitement voulue (phénomène serendip).
On peut appréhender la construction de l'Etat
d'Haïti comme toutes « les constructions historiques [qui] sont
toujours issues de lutte entre intérêts opposés, ou plus
exactement, ambivalents. Les structures qui périssent du fait de ces
luttes ou qui se fondent dans des structures nouvelles, qu'il s'agisse des
seigneuries absorbées par la royauté ou d'un gouvernement royal
emporté par l'Etat bourgeois /.../ Sans les entreprises violentes, sans
le stimulant de la libre concurrence, il n'y aurait pas de monopole de la
contrainte physique, et sans ce monopole, personne n'aurait jamais pu pacifier
le territoire, limiter et réglementer l'emploi de la violence
»37
1.1. Classes sociales et antagonisme de classe
La plus riche colonie du monde qu'est Saint-Domingue est en
réalité un « eldorado construit sur un volcan
»38. L'exploitation capitaliste de l'esclavage des noirs, la
structure des classes sociales et les antagonismes de classes/races font de
cette société un « grand containeur d'explosif »
prêt à exploser à tout moment. Cependant les
problèmes de classe étaient sans cesse « greffés sur
des problèmes de race »39 , ce faisant les
contradictions de classe s'aggravaient et rendaient moins probable « [l']
alliance entre les factions d'une même classe40 ». Ce
climat très mouvementé servait de socle d'accumulation de
capitaux À
37 Norbert Elias, La dynamique de l'Occident,
Paris, Calman-Lévy, 1975, p. 25. On peut voir plus
précisément, le chapitre un de la première partie («
La sociogenèse de l'Etat ») P.97
38 Benoît Joachim, Les racines du
sous-développement en Haïti, p-au-p, Henri Deschamps, 1979,
P.15, Cité par Sauveur P. Etienne in L'enigme Haïtienne,
..., op. cit. P. 55
39 Sauveur Pierre Etienne, Op. Cit. P. 60
40 Ibid

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économique, social, politique et symbolique À aux
élites, non sans incidences sur l'Etat métropolitain et sur
l'Haïti41 qui allait naitre.
Dans les rapports sociaux les actants42 ont pris
habitude de dissimuler les contradictions et oppositions de classes au profit
de l'antagonisme de races. Serait à la base de ce
phénomène, selon Sauveur P. Etienne, le récurrent «
amalgame classe-race43 ». Le facteur premier désignant
l'appartenance d'un individu à une classe est le taux de
mélanocyte contenu dans son sang et non la communauté
d'intérêts à la quelle il appartient objectivement. Dans ce
schéma les classes sociales de Saint-Domingue se déclinent en une
répartition ternaire: Blancs, Affranchis (sangs-mêlés et
une toute petite minorité de Noirs libres) et Esclaves.
Sauveur P. Etienne réfute cette lecture de la
configuration de la société au profit d'une nouvelle forme de
répartition toujours ternaire : « la classe supérieure, la
classe moyenne et la classe des esclaves.44 ». Dans ce nouveau
schéma ce sont les intérêts de classe qui priment.
Cependant l'auteur de l'énigme haïtienne semble
sous-estimer un autre facteur déterminant qui est la « conscience
de classe ». Des groupes sociaux qui ont l'air d'avoir des
intérêts communs au-delà même de leur appartenance
ethnique, unis par une même condition sociale, négligent le
facteur concernant leurs conditions matérielles réelles
d'existence au profit de supposés intérêts ethniques ou
raciaux pour ne pas être complètement anachronique.
L'intérêt ethnique ou racial va de paire avec la
création de l'identité raciale qui est le résultat d'un
processus historique, d'une construction intellectuelle. Les actants sont pris
dans une certaine réalité travaillée par
l'idéologie que constitue « l' illusio » racial
à Saint-Domingue. Tous les groupes sociaux semblent à un moment
donné jouer le jeu. Le racisme est ancré dans
41 Haïti existait déjà avant le
débarquement de Colomb en 1492. Cependant ses premiers habitants ont
été décimés et le nom de l'île a
changé. L'Haïti qui nous intéresse est donc la
deuxième qui allait naitre en 1804
42 Ni le terme agent (trop passif), ni le terme
actant (trop actif) ne correspond à l'idée que nous voulons ici
exposer. C'est pourquoi nous avons recours au concept de « actant »
emprunté à Lucien Tesnière. « Les actants sont les
êtres ou les choses qui, à un titre quelconque et de quelque
façon que ce soit, même au titre de simples figurants et de la
façon la plus passive, participent au procès. » il permet,
à notre sens, de mettre en évidence une dialectique
passivité/activité qui est à la base de ces faits sociaux.
Voir Françoise MADRAY-LESIGNE et Jeanine RICHARD-ZAPPELLA (éds.),
Lucien Tesnière aujourd'hui, « acte du colloque
international » CNRS, Université de Rouen, 16-17-18 Novembre 1992
(Eds 1995), P. 152
43 Sauveur pierre Etienne, op cit. p.61
44 idem P.62

toutes les sphères de la société, c'est
« de la routine, des choses que l'on fait, et que l'on fait parce qu'elles
se font »45. La société s'est construite sur lui
et sa «disparition» remettrait l'existence même de
Saint-Domingue en question. Ce qui ne tardera pas à arriver.
Les groupes sociaux susmentionnés constituent
certainement une « classe en soi »46 mais
l'habitus « racial » avec toutes ses implications a pendant
longtemps handicapé toute velléité d'union par
communauté d'intérêts. Or, la compréhension des
actants eux-mêmes des causes de leur situation, c'est-à-dire leur
« maturité », est fondamentale. C'est à ce
moment-là que les intérêts de race vont se
révéler illusoires, les mécanismes de domination
Àles stratégies de division pour mieux régner À
vont être à jour, les actants s'uniront en fonction de leur
communauté d'intérêts et deviendront une « classe pour
soi ». Avant cette prise de conscience ultime qui allait permettre
l'alliance entre mulâtres et noirs parler de classe sociale entant que
communautés d'intérêts revient à projeter un regard
sur les groupes sociaux et les structures de classe dans la
société de Saint-Domingue qui ne corrobore pas à
l'idée que les actants se font eux-mêmes de leur situation et la
manière dont ils l'appréhendent.
Les intérêts existent en tant que catalyseur de
conflits sociaux et permettent également « l'assemblage »
d'individus, de groupes d'individus ou sociaux suffisamment conscients des
bénéfices qu'ils peuvent tirés d'une éventuelle
alliance avec des pairs mais aussi avec des ennemis d'hier47.
Même si des actants peuvent avoir a priori des
intérêts identiques, ces intérêts ne sont pas
naturellement des intérêts communs. Ils ne le deviennent
qu'après la prise de conscience des avantages qu'on peut tirer d'un
« agir collectif » ou d'un nouement d'une
45 A propos du concept « illusio » voir
Pierre Bourdieu, Méditations pascaliennes, Seuil, 1997,
pp.122-123
46 « Classe en soi » et « classe pour soi »
sont des termes utilisés par Marx et Engels in Manifeste du parti
communiste, P. 36 en vue de désigner les différents
degrés de maturité du prolétariat.
47 Toussaint est un grand maître en la
matière. A ce sujet Cyril L.R James déclare : « J'en demeure
convaincu, jusqu'à ce jour, hormis Napoléon, aucun chef ou
stratège de la période 1793-1815 n'a dépassé
Toussaint et Dessalines. » in CL R James, Les jacobins noirs,
Toussaint Louverture et la révolution de Saint-Domingue,
Chatillon-sous-Bagneux, Editions Caribéennes, « Précurseurs
Noirs », 1988, P. 12. Victor Schoelcher quant à lui déclare
« quelle promptitude de jugement, quelle présence d'esprit ne lui
fallait-t-il (à Toussaint) pas pour soutenir la lutte sur vingt points
différents ! Et que l'on songe à qui il avait affaire, à
des généraux comme Boudet, Hardy, Rochambeau, Debelle, à
ces soldats de la République, qui avaient étonné le monde
par l'élan et la solidité de leur courage. Il faut bien le
reconnaître : le nègre qui, quoique toujours battu, sut rester
debout trois mois durant et chaque jour le sabre à la main devant une
telle armée, était ce que Shakespeare appelle `'un homme» in
Vie de Toussaint Louverture, Paris, Paul Ollendorf, 1889, p.337

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alliance factuelle. C'est pourquoi certains groupes sociaux
peuvent à un moment mettre en exergue l'argument des
intérêts raciaux, puis celui des intérêts de classe,
etc.
Quand cela les arrange, des mulâtres font valoir
l'argument racial, autrement ils avancent d'autres arguments. Pensant qu'entant
que Mulâtre s'il met accent sur l'argument racial, cela peut,
peut-être, contribuer à asseoir sa suprématie sur les Noirs
mais l'empêcher de gouverner les Blancs du Sud, Rigaud48 a
préféré jouer la carte des Droits de l'Homme. A cet effet
il
déclare : « [...] je crois trop aux droits de l'homme
pour penser qu'une couleur est naturellement supérieure à une
autre. Je connais les hommes en tant qu'homme sans plus.49 »
Après avoir Bénéficié d'un accord
de commerce exclusif avec Saint-Domingue par le Biais de l'émissaire
Angalis Maitland la Grande Bretagne semble tout à coup avoir une autre
vision des Noirs et des luttes qu'ils mènent à Saint-Domingue.
Bien que ce qui suit ne puisse pas refléter l'état d'esprit
global des Britanniques, il montre néanmoins que les arguments raciaux
ou de classe sont souvent stratégiques. Après avoir pris
connaissance de l'accord commercial exclusif dont va Bénéficier
son pays la London Gazette écrit :
L'événement le plus intéressant de la
guerre actuelle pour la cause de l'humanité et pour les
intérêts permanents de la Grande Bretagne est sans aucun doute le
traité que le général Maitland vient de conclure avec le
général noir Toussaint relatif à l'évacuation de
SaintDomi ngue. Ce traité reconnait en fait l'indépendance de
cette île si précieuse qui sera à l'abri de tous les
efforts des Français pour la reconquérir. Non seulement
l'Angleterre n'aura pas à supporter les frais de fortification de
l'île ou d'entretien des armées, mais elle jouira de l'avantage de
se voir réservé son commerce exclusif.
Toussaint Louverture est un nègre, et dans le jargon
guerrier il a été qualifié de brigand. Mais au dire de
tout le monde c'est un nègre né pour défendre les droits
de sa race et pour démontrer que le caractère des hommes est
indépendant de la couleur de leur peau. Les derniers
événements de Saint-Domingue ne tarderont pas à attiser
l'attention publique. On les dirait calculés pour satisfaire toutes les
parties. C'est une question capitale que d'arracher cette ile immense des
griffes du directoire ; car de là, s'il regagnait du terrain, il
pourrait à tout moment menacer et peut être assaillir notre
meilleure possession des indes occidentales. D'autre part c'est un grand point
en faveur de la cause de `humanité de voir une domination
48André Rigaud (1761-1811) est un chef
Mulâtre opposé à Toussaint Louverture (Noir). 49
CLR James, op. cit. P. 203

noire constituée et organisée pratiquement sous
le commandement d'un chef ou roi noir. C'est à sa honte que le monde
chrétien a pris l'habitude de dégrader la race noire... Tout
libéral britannique se sentira fier de voir heureusement abouti la
révolution dans ce pays50...
Pourtant quelque mois plus tôt les Anglais avaient tout
mis en oeuvre pour ramener en vain les Saint-Domingois à l'esclavage. Au
moment où l'auteur écrit cet article pour « défendre
» la cause de l'humanité, l'Angleterre a plein d'esclaves Noirs
dans ses colonies. Voila comment des arguments raciaux Àla
prétendue infériorité noire À a disparu en l'espace
de quelques instants au profit d'une vision égalitaire des races.
L'intérêt des britannique devient le même que celui de
Toussaint. Ce sont les bénéfices, l'auteur le laisse entendre,
que l'Angleterre peut tirer d'une éventuelle indépendance de
Saint-Domingue qui justifie cet article.
D'un autre coté bien que les élites aient
justifié la « fondation » d'Haïti par la
nécessité d'assouvir des intérêts personnels plus
immédiats sous couvert de la nécessité de liberté
et d'égalité, «quoique l'esclavage eut été
aboli avant l'indépendance, il subsistait une séparation rigide
entre les masses et l'élite. Ce qu'on appelait l'élite formait un
cercle étanche et s'occupait plus de la préservation de ses
intérêts propres que de la direction et de l'orientation des
masses »51. La condition de vie des paysans est
exécrable, les femmes doivent accomplir des travaux qui ne sont
généralement pas dédiés aux humains52.
Les paysans étaient « préservés » de la culture
occidentale. Ils vivaient encore selon des principes et coutumes des traditions
africaines53.
Leslie Péan fait valoir le fait qu'en Haïti «
l'ensemble constitué par les institutions, les procédures,
analyses et réflexions, les calculs et les tactiques qui permettent
d'exercer cette forme bien spécifique, bien que complexe, de pouvoir,
qui a pour cible principale la population, pour forme majeure de savoir
l'économie politique, pour instrument essentiel les dispositifs de
sécurité »54 a pour source la
gouvernementalité coloniale. De fait les différentes relations de
pouvoir structurant la société « ne sont pas des relations
cordiales et confiantes
50 London Gazette, 12 décembre 1798,
reproduit par C.L.R James, op. Cit. Pp.199-200
51 David Nicholls, « Idéologie et
mouvements politiques en Haïti, 1915-1946 » Annales. Histoire,
Sciences Sociales, Année 1975, Volume 30, Numéro 4, p. 654
À 679, Pp. 658-659
52 Ibid.
53 Jean Prince Mars, Ainsi parla l'oncle,
Port-au-Prince, Compiégne,1928.]
54 Michel Foucault, « La gouvernementalité
», Magazine littéraire, numéro 269, paris, 1989, P.
102, cité par Leslie Péan, op. cit. p. 24

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mais plutôt de défiance et d'incompréhension,
relations conflictuelles marquées par la sévérité
et les affrontements. »55
On remarquera que dans une certaine mesure la lecture de
Leslie Péan s'oppose à celle de Jean Price Mars. Le premier met
l'accent sur le fait que la gouvernementalité56
haïtienne régissant le pouvoir dans toutes les sphères de la
société a une origine coloniale. C'est donc une sorte de «
continuité » de l'habitus colonial. Price Mars de son coté
soutient que les paysans, la majorité des haïtiens, vivent selon
les principes et les coutumes africaines. N'y aurait-il pas une
différence entre la gouvernementalité coloniale et les coutumes
africaines ?
En tant que concept foucaldien, si on utilise le terme de
gouvernementalité on est obligé de l'insérer dans la
pensée foucaldienne pour le rendre intelligible. Ainsi nous pouvons
affirmer que les relations de pouvoir concernent toutes les sphères de
la société allant de la famille aux plus hautes instances
administratives et étatiques. Donc quand Péan paie de
gouvernementalité dans ce qu'il appelle « l'espace haïtien
», il parle aussi bien des paysans que des élites (relation de
pouvoir). Et si les relations de pouvoir chez les élites sont
considérées comme régissant par la
gouvernementalité coloniale, il ne saurait être autrement pour les
paysans qui avant d'être paysans étaient esclaves et
confrontés quotidiennement à la gouvernementalité
coloniale. Considérer qu'ils sont préservés de la culture
occidentale c'est affirmer autrement qu'ils ont rompu avec l'habitus colonial
et développer une nouvelle forme de socialisation qui trouve sa racine
en Afrique. Si ce n'est tout simplement renouer avec l'Afrique.
Les relations de pouvoir dans une société
peuvent être d'une très grande importance analytique et
compréhensive dans la mesure où elles sont capables d'apporter
des explications aux échecs ou aux réussites de grande
construction historique. Les élites haïtiennes n'ont de cesse de
clamer haut et fort leur volonté de se débarrasser du legs
colonial. Cependant quand on cesse de s'intéresser à ce que
disent ces actants pour analyser un peu plus en profondeur ce qu'ils font, on
se rend vite compte qu'au lieu de se démarquer réellement de la
gouvernementalité coloniale, ils la « rationalise[nt] et lui
donne[nt] un autre lustre ».57 Ainsi le premier Empereur
d'Haïti affiche d'un coté sa volonté de combattre la
corruption, de
55 Ibid 57 Ibid.

rationaliser l'administration et de l'autre n'hésite
pas à affirmer « plumez la poule et ne la laissez pas crier »
? Quand on analyse « les structures de gouvernementalité
imposées par les pères fondateurs » on révèle
qu'ils refusent toute place à l'idée que les gouvernants doivent
rendre des comptes ». Christophe refusera la constitution de 1806
prétextant qu'il ne lui donne pas suffisamment de pouvoir. Pétion
renverra le Sénat qui lui demande de la transparence dans son
administration. Une pétition datant de 1807 stipule : « [...] le
sénat, justement effrayé des dilapidations qui se renouvellement
chaque jour dans les finances de la République, et occupé du soin
d'en arrêter le cours, afin de pourvoir aux dépenses que
nécessite la guerre actuel le»58
Il y aurait donc en Haïti deux sociétés
(avec des frontières non évidentes), une qui est régie par
la gouvernementalité coloniale et l'autre par la
gouvernementalité africaine. Chacun de ces deux héritages aurait
d'une manière ou d'une autre constitué un ensemble de
mécanisme de blocage à l'émergence de l'Etat dit moderne
en Haïti, qui nécessite, on l'a vu, un certain nombre de conditions
préalables. Si on considère que l'Etat moderne est avant tout
l'affaire des élites, le fait qu'en Haïti « le gouvernement de
soi et des autres »59 est dicté par la violence
coloniale, les raisons de la non-émergence de l'Etat dit moderne se
trouveraient dans le passé colonial. Cette thèse nécessite
néanmoins un travail plus approfondi que nous ne sommes pas prêt
à effectuer ici.
Comprendre l'Etat qui allait prendre naissance en Haïti
en 1804 suppose d'abord de bien saisir la manière dont la
métropole à travers ses administrateurs coloniaux, les
décrets, et tout autre acte d'arbitrage entre des intérêts
et des valeurs qui ne sont pas constamment compatibles dans la colonie. Ces
actes d'arbitrages ne sont pas non plus toujours cohérents. On obtient
ainsi des résultats imprévisibles et sérendipitiens. La
sous-partie suivante s'atèle aux contradictions internes des politiques
métropolitaines vis-à-vis sa riche colonie.
58 Cité par Leslie péan, op. cit. p.
57
59 Leslie Péan, op. cit. p. 27

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