DEDICACES
A celui qui m'a indiqué la bonne voie en me
rappelant que la volonté fait toujours les grands Hommes
A mon Père,
A celle qui a attendu avec patience les fruits de sa
bonne éducation,...
A ma Mère,
A celle qui m'a comblé d'amour et de
tendresse
A ma grand-mère,
A ceux qui ont fait preuve de soutiens, et qui m'ont
donné une motivation sans prix
A mes deux frères,
A celle auprès de qui j'ai trouvé un
soutien sans complaisance et des encouragements sincères.
A mon amie TOUKA,
A tous ceux qui ont cru en mes succès...
Remerciements
Avant tout développement sur cette expérience
professionnelle, il apparaît opportun de commencer par des remerciements,
à ceux qui m'ont beaucoup appris au cours de ce stage, et même
à ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un moment
très profitable.
Aussi, je remercie, mon encadreur Mme SONIA SEGHIR, mon
maître de stage
Mr AHMED BEN AYED, qui m'a formé et accompagné
tout au long de cette expérience professionnelle avec beaucoup de
patience et de pédagogie.
Enfin, je remercie l'ensemble des employés de pour
les conseils qu'ils ont pu me prodiguer au cours de ces mois.
Table des matières
Introduction
générale......................................................................1
Chapitre 1 : Modes de tarification d'un monopole public
Section 1 : Monopole public et tarification au
Coût moyen.......................................3
1.1. Apparition du monopole
public..........................................................3
1.2. Tarification au coût
moyen................................................................4
Section 2 : Autres types de
règlementations.....................................................5
2.1. Réglementation par le
prix.................................................................5
2.2. Autres types de
réglementation...........................................................7
Chapitre2 : La politique tarifaire à la STEG
Section 1 : Historique de la
tarification...........................................................10
1.1. Première période : Avant
1970...........................................................10
1.2. Deuxième période :
1970-1976.........................................................10
1.3. Troisième
période :1976-2004...........................................................11
1.4. Quatrième période :à partir de
2005....................................................11
Section 2 : Politique de tarification
actuelle....................................................12
2.1. Les intérêts de la politique
instaurée....................................................12
2.2. Les
objectifs...............................................................................13
2.3. Les facteurs influençant la
politique tarifaire :
la flambée du prix de
pétrole...................................................16
Chapitre 3 : Méthode de tarification :
L'approche du coût marginal
Section1 : Généralités
........................................................................18
1.1. Le coût
marginal......................................................................18
1.2. Stade de vente de
l'électricité.......................................................19
Section 2 : Les différents coûts
économiques.............................................20
2.1. Le coût marginal du
combustible...................................................20
2.2. Le coût
d'anticipation...................................................................23
2.3. Tarifs au coût
marginal...............................................................27
Chapitre 4 : Validation empirique
Section 1 : Objet et cadre de
l'étude.......................................................28
1.1. La population
d'intérêt...............................................................28
1.2. Collecte des
données................................................................29
1.3. La classification des clients
mesurés..............................................30
1.4. Description de la typologie
retenue................................................31
1.5. Structure de la courbe de charge de la
population d'intérêt....................34
Section2 : Gain en terme
d'énergie.........................................................35
2.1. Structure d'usage de
l'électricité et usages
transférables.......................35
2.2.
Commentaires........................................................................38
Conclusion
générale......................................................................40
Introduction générale
D
u fait que l'électricité est indispensable aux
industries en tant que bien de consommation intermédiaire et à la
population, en tant que bien de consommation finale (éclairage, ou pour
tout autre usage domestique). Cette énergie est donc un bien
d'utilité publique qui doit être accessible à chaque
individu ou prestataire de services, moyennant un prix raisonnable, objectif,
transparent et non discriminatoire.
En Tunisie, à la veille de l'indépendance,
l'activité électrique était gérée par sept
sociétés concessionnaires1(*) chargées de l'alimentation des principales
régions du pays.
A l'avènement de l'indépendance dans le but
d'harmoniser le secteur de l'énergie électrique et du gaz, l'Etat
Tunisien, qui par la loi N°62-8 du 3 Avril 1962, à
créé la Société Tunisienne de
l'Electricité et du Gaz (STEG) et il lui a
confié la production, le transport et la distribution de
l'électricité et du gaz ,confrontée aux difficultés
de faire face à une demande croissante et soutenue avec des ressources
énergétiques de surcroît, fort limitées, la STEG
à été appelée à relever maints défis
afin de réussir son développement et atteindre son objectif
principal .
Sa mission est de produire, transporter et distribuer
l'énergie électrique. Ces trois segments ont connu une nette
évolution depuis la création de la société.
En ce qui concerne l'électrification globale, elle est
passée de 21% en 1962 à 99.2% en
2006, en milieu rural cette dernière est passée de
6% à 98% durant la même période. Ceci
grâce à l'augmentation de la puissance installée qui est
passée de 100MW à 3250MW entre 1962 et
2006.
D'où un nombre de clients électricités de
2 689 000 et un nombre de clients gaz de
283 416 en 2006.
L'électricité en tant que service public et dont
le financement était partiellement assuré par des subventions
publiques est aujourd'hui confrontée à un nouvel environnement
influencé par certains événements, aussi la flambée
des prix des hydrocarbures qui suite au choc
pétrolier des années 702(*), a remis en question bien des
orientations la priorité est désormais l'économie de
l'énergie et la production à faible consommation de
combustible.
D'où le passage de la STEG d'une entreprise qui se
limite à couvrir une demande en énergie de plus en plus
croissante à une entreprise qui favorise la qualité à
travers l'écoute de ses partenaires, la planification de ses actions et
le respect de son environnement.
La grande majorité de l'électricité du
pays est produite à base d'énergies fossiles3(*) (97 % de la
capacité totale), le résidu étant produit à partir
d'énergie hydroélectrique et éolienne. Le pays dispose
d'une capacité totale de 2 900 MW alors que la
consommation atteint 10,76 milliards de kilowattheure en
2003.
Pour faire face à cette demande qui ne cesse
d'augmenter la STEG est contrainte d'instaurer une politique tarifaire
efficace qui vise la réalisation des objectifs de tout les intervenants
l'Etat, les consommateurs et la société.
De ce fait, notre travail de recherche se propose de
présenter les limites de la politique tarifaire actuelle de la STEG
appliquée en basse tension (BT) en vue d'instaurer un système de
tarification plus efficace.
Pour ce faire notre travail est subdivisé en quatre
chapitres :
· Le premier chapitre est réservé à
la présentation des modes de tarification du monopole public.
· Le deuxième chapitre étudiera la
politique tarifaire à la STEG
· Le troisième chapitre développera la
méthode de tarification en soulignant l'approche du coût
marginal.
· Le dernier chapitre sera entièrement
consacré à une étude empirique visant l'instauration d'une
politique de tarification à poste horaire pour les clients BT.
Notre conclusion générale est
réservée à la discussion des résultats des
différents chapitres.
Section 1 : Monopole public et tarification au
coût moyen
Apparition du monopole public
O
n remarque dans beaucoup de sociétés les
services publics comme l'électricité, le gaz, l'eau..., sont
offerts par des monopoles réglementés par l'Etat. La
première question qui se pose consiste a savoir pourquoi les marches de
concurrence ne sont pas capables de fournir de tels biens et services ?
Naturellement le libre fonctionnement des marches
concurrentielles conduit à une allocation optimale des ressources au
sens de Pareto4(*) .Or pour
certains biens et services les processus de production présentent des
rendements d'échelles croissants5(*) qui caractérisent les industries a forte
intensité capitalistique donc présentant des coûts fixes
très élevés par rapport au coûts variables
d'où une propension naturelle à la concentration industrielle.
En effet, économiquement cette concentration est
efficace puisqu'elle permet la réalisation d'une production au
coût le plus faible, d'un point de vu social la recherche de profit
maximal peut conduire à une forme d'inefficacité dans le
fonctionnement des marches
C'est pourquoi de nombreux monopoles sont contrôles de
manière plus ou moins étroite par la puissance publique notamment
lorsqu'il s'agit d'entreprise nationalisée dans ce cas l'Etat peut
obliger le monopole à respecter certains principes notamment en
matière de détermination de prix .Ces entreprises sont
appelées monopoles publics.
AKARI (1999)6(*)
écrit : « les problèmes
de tarification des monopoles publics sont d'une grande actualité.
D'abord parce que le rôle économique de la tarification comme
instrument d'utilisation optimale des équipements et d'allocation des
ressources n'a pu apparaître véritablement que dans la
période la plus récente. Ensuite, parce que l'évolution
technologique considérable dont on bénéficie le secteur en
question a fait apparaître au grand jour les distorsions entre la
structure des coûts et celle des
tarifs ».
1.2. Tarification au coût moyen
1.1.1 Principe
L'Etat peut imposer une tarification au coût moyen
c'est-à-dire demander a l'entrepreneur d'une entreprise privée
réglementée ou une entreprise publique détentrice d'un
monopole naturel de tarifier au PCM et de vendre les
quantités correspondantes qCM .
Dans ce système de tarification l'optimum social n'est
pas atteint et on est amené à une perte de rendement social ou
d'efficacité .on qualifie ce mode de tarification « optimum de
second rang ».
PM
Quantité
CTM
Cm
PCM
Rm
Figure 1 : la tarification au coût moyen
1.1.2. Propriétés de cette
tarification
« La firme en place fixera un prix égal
à son coût moyen de production car tout prix supérieur au
coût moyen attirerait les entrées potentiels. En clair, la peur de
l'entrée des
concurrents potentiels est suffisante pour amener le prix
pratiqué sur ce marché jusqu'au CM »7(*).
Donc ce mode de tarification n'est que la solution la plus
appropriée pour que le marché soit un marché contestable
et qu'aucune firme ne peut dominer ce marché longtemps avec un prix de
monopole.
La politique de tarification au coût moyen permet
facilement de distinguer les utilisateurs des non utilisateurs. Elle nous donne
aussi des indications sur le niveau d'utilisation individuel d'un tel
service.
Ce mode de tarification est une solution de
« moindre mal » dit également un optimum de `second
rang' contrairement à la tarification au coût marginal qui
apparaît comme un optimum de `premier rang'et qui entraîne des
pertes pour le monopoleur.
Ce qu'on cherche par cette technique de réglementation
est nécessairement la maximisation du surplus collectif sans tenir
compte de rendement ou d'efficacité.
Section 2 : Autres types de réglementation
2.1 Réglementation par le prix
2.1.1 Réglementation par le taux de rendement du
capital
Le taux de rendement du capital peut être utilisé
comme moyen de réglementation puisqu'il est très facile à
administrer ainsi qu'il ne requiert pas d'informations difficiles à
obtenir la réglementation du taux de rendement consiste à
encourager la firme a utiliser plus du capital que la combinaison optimale de
production c'est à dire à inciter l'entreprise à utiliser
un montant excessif de capital afin d'augmenter la base sur laquelle ce taux
est calculé.
Formellement :
Si K : le niveau du capital
r: le taux pour
rémunérer les investisseurs
W1 : le taux de
salaire de travail L
Q : la production de la firme
P : le prix de vente.
La réglementation du taux de rendement nous dicte
que :
P.Q-W1.L < r.K
L'application de ce type de réglementation permet de
résoudre un certain nombre de problèmes mais ceci n'implique pas
qu'elle est la meilleure puisqu'elle n'encourage pas la minimisation des
coûts.
2.1.2. Réglementation par
price-cap
Nous avons vu précédemment que les
différentes techniques de réglementation sont incitées
à produire à coûts élevés et donc à
appliquer des prix élevés : cependant ce mode de
réglementation est destiné à « encourager une
production efficace en permettant aux firmes de garder tous les gains en termes
de coûts qu'elles réussirait à effectuer au cours de la
production ».
Les commissions de réglementation font souvent recours
à la réglementation par price-cap puisqu'elle permet aux firmes
d'améliorer l'efficacité de ces opérations des prix plus
faibles pour les consommateurs et des profits les plus élevés
pour les firmes.
2.1.3 Tarification Ramsey-Boiteux
La tarification Ramsey-Boiteux consiste à
« minimiser le bien être social en
garantissant un équilibre budgétaire de
l'opérateur »8(*).elle peut être
résumée d'une autre façon : les monopoleurs doivent
fixer les résumée d'une autre façon telle que les
quantités produites soient égales à celle
enregistrées en cas de tarification au coût marginal. Pierre
Piccard écrit : « la règle Ramsey-Boiteux nous
dit que le monopole naturel public soucieux de l'intérêt
général »9(*)
Il se voit que la tarification à la Ramsey est optimale
mais ne vérifie pas un optimum de `premier
rang' « elle n'incite ni à l'effort ni à
l'innovation »10(*) puisqu'elle n'encourage pas à la minimisation
des coûts.
2.2 Autres types de
réglementation
2.2.1 Tarifs binômes
Dans plusieurs pays, le monopoleur propose
généralement à ses clients un tarif binôme
c'est-à-dire un tarif composé de deux parties :
Ø Une partie (abonnement) : payée par les
consommateurs afin de couvrir les coûts fixe de la production
Ø Une partie variable et modulable proportionnelle a la
consommation effective de l'usager : c'est une tarification au coût
marginal.
Généralement ce mode de tarification est
appliqué dans le secteur de télécommunication, gaz,
électricité...
Un tel tarif est de la forme suivante :
P=A +t.q
P = prix payé par l'usager
A = droit fixe à payer
T = le prix de chaque consommation
Q = le nombre de consommation effectué
L'utilisation de ce tarif pose le problème de
discrimination par les prix basée soit sur la quantité
consommée, soit sur le type du consommateur. De fait le monopoleur
propose à ses
clients de choisir un tarif binôme (A, t) (adapté
au gros consommateurs) et un tarif uniforme p (p>t) afin d'échapper
du coût d'abonnement (généralement pour les petits
consommateurs).
Le tarif binôme et le tarif uniforme sont
représentés sur le graphique suivant :
Tarif payé par l'usager
pq
A+tq
q
q0
Figure 3 : Le tarif binôme et le tarif uniforme
Le choix entre le tarif binôme et le tarif uniforme
dépend du nombre de consommations effectives.
2.2.2 Tarification au coût marginal :
Cm
Dans le cas d'un monopole qui produit un seul type de bien les
rendements d'échelles croissant impliquent que le coût moyen
à L.T est décroissant, il y a donc économie
d'échelle et le coût marginal est toujours inférieur au
coût moyen la tarification qui égalise alors le prix au coût
marginal conduit nécessairement à un déficit.
CM
Rm
Cm
D'
A'
D
A
Y0
Y1
Y*
C'
C
B
Figure 2 : La tarification au coût marginal et le
déficit budgétaire
Le surplus collectif est égal à la surface
hachurée dont on déduit les coûts fixes
Le déficit dont on parle « n'est pas du a
une mauvaise gestion »11(*) et les profits négatifs réalisés
ne sont pas un signe d'inefficacité .Cependant, celui-ci doit être
combler par des subventions elles sont souvent
« perçus comme des primes à une
gestion peu rigoureuse et de ce fait mal acceptée par les
contribuables »12(*).
Section 1 : Historique de la tarification
L
a tarification de la STEG est définie dans le cadre de
la politique energitique nationale. Les tarifs de l'électricité
doivent englober toutes les charges d'investissement et d'exploitation
relatives à la production de l'électricité.
Avant la création de la steg en 1962, la distribution
de l'électricité était assurée par plusieurs
sociétés concessionnaires chacune vendait a des prix
différents de ceux pratiqués par les autres
sociétés.
Il est à noter que la politique des prix à connu
quatre grandes périodes : une première période avant
1970, une deuxième période allant de 1970 à 1976 une
troisième allant de 1976 à 2004 et une quatrième
après 2005.
1.1. Première période : Avant
1970
Dans un premier temps, le décret du 14 Janvier
1961 définit cinq zones géographiques (Nord, Centre, Sfax,
Gabès et Gafsa, et Sud). Des coefficients tarifaires sont
appliqués à chaque région allant de 1 à 1,3.
Dans un deuxième temps, et après la
création de la STEG et la promulgation du cahier des charges de
l'électricité, l'arrêté du 29 Janvier 1963 ajuste
les tarifs en maintenant :
Ø La structure des tarifs de 1961
Ø Les cinq zones géographiques.
1.2. Deuxième période : 1970 -
1976
La deuxième période se caractérise par
l'interconnexion du réseau électrique sur tout le territoire
tunisien ce qui a contribué à :
L'élimination des tarifs régionaux et la
simplification des tarifs dont, le nombre est réduit de 70 à une
vingtaine.
Ø En 1971 : Le démarrage d'une
étude sur les tarifs ayant pour but d'agir sur la structure même
des tarifs. Il s'agit de parvenir à une plus grande
«vérité des prix» c'est à dire des prix
reflétant le mieux possible les coûts réels
entraînés par la fourniture de l'électricité. Cette
étude doit en principe amener chaque consommateur de l'énergie
électrique à orienter son choix vers l'utilisation la plus
avantageuse en lui faisant payer tout le coût supplémentaire dont
il est responsable. C'est sur ce principe que s'est basée la politique
tarifaire à la STEG.
Ø En 1974 : La création de tarifs
à postes horaires reflétant la vérité des prix
destinés aux clients Moyenne Tension (MT).
1.3. Troisième période : 1976 -
2004
Cette période se caractérise par la
généralisation de la tarification à postes horaires aux
gros clients de la Haute Tension (HT) et à l'élimination des
tarifs à usages.
Ø En 1976 : La création de tarifs
à postes horaires pour les clients HT.
Ø En 1991 : L'élimination des deux
tarifs à usage en Basse Tension (BT) : le tarif chauffage et
climatisation et le tarif irrigation uniforme. Ces tarifs ne seront plus
accordés aux nouveaux clients mais par contre les anciens clients
continuent à en bénéficier.
Ø En 2000 : La révision des
délimitations des postes horaires. Dans le but d'adapter les tarifs
à la structure de la demande, laquelle à connu un changement se
caractérisant par une deuxième pointe matinale durant la saison
chaude, la définition des postes horaires a été revue en
conséquence
1.4. Quatrième période : A partir de
2005
Cette période se caractérise essentiellement par
les actions d'économie d'énergie, suite à la
flambée du prix du pétrole et par :
Ø La création de tarifs à tranches
progressives pour les clients BT à noter que cette tarification est
contraire au principe du coût marginal.
Ø L'élimination du tarif chauffe eau.
Section 2 : La politique tarifaire actuelle
L'énergie électrique est un produit
indispensable au développement d'un pays et dont la pénurie
entraînerait des conséquences économiques
considérables.
A quel prix vendre cette énergie ?
C'est à cette question que répond la politique
tarifaire qui vise les intérêts des consommateurs, de la nation et
des producteurs.
2.1. Les intérêts de la politique
instaurée
§ L'intérêt des
consommateurs
Qui est représenté par l'intérêt
individuel et ce dernier tourne autour de quatre grands axes :
S'agissant de bénéficier du prix le plus bas
tout en gardant les mêmes habitudes de consommation, être
traité de manière juste et équitable et de manière
à ce que les groupes d'individus ayants les mêmes
caractéristiques payent le même tarif, aussi avoir une structure
tarifaire stable et compréhensible qui tient compte du niveau de vie et
du pouvoir d'achat et enfin de bénéficier d'un service continu
de qualité.
§ L'intérêt de la
nation
Il est représenté par l'intérêt
collectif qui est de :
Ø Constituer un instrument efficace à la
réussite de la politique économique et énergétique
du pays afin d'assurer une assiette de revenu à l'Etat (impôts et
taxes).
Ø Satisfaire les besoins de la collectivité au
moindre coût.
§ L'intérêt de la
STEG
Il est représenté par l'intérêt de
l'industriel qui consiste à rendre le service sans
difficulté financière, utiliser les équipements de
production selon des critères d'efficience économiques et
techniques et développer, renouveler et entretenir l'ensemble des
équipements de production, transport et distribution dans les temps
impartis.
2.2. Les Objectifs
La politique tarifaire actuelle de la STEG est mise en
application depuis le début du cinquième plan quinquennal
(1976-1981) et dont les objectifs tracés continuent à être
améliorés et adaptés en fonction des intérêts
des différents intervenants.
C'est suite à des ajustements tarifaires que
certains objectifs sont réalisés
2.2.1 L'équilibre
budgétaire
Le niveau des tarifs fixés doit permettre de couvrir
l'ensemble des charges permettant le mieux possible l'équilibre
budgétaire tel que le total des recettes couvre
l'intégralité des dépenses.
Les recettes supplémentaires, récoltées
à la suite d'un ajustement tarifaire, permettent à la STEG de
faire face à l'augmentation des facteurs de production (combustibles
particulièrement) et de reconstituer sa capacité de
financement.
Dans ce cadre, la STEG à réalisé
plusieurs ajustements tarifaires qui ont contribué, à plus ou
moins brèves échéances, à améliorer la
situation financière de l'entreprise.
Cet objectif va encore constituer dans l'avenir la
première justification de tout nouvel ajustement tarifaire.
2.2.2. La vérité des
prix
La vérité des prix est l'opération qui
consiste à facturer un service au prorata des ressources qu'il mobilise,
lorsque c'est possible. Quand le coût du service se décompose en
coûts fixes et coûts variables, la question devient plus difficile
à trancher, et l'est en général par :
Ø Répartition des frais fixes entre
utilisateurs
Ø Facturation des consommations au coût
marginal
La vérité des prix peut être
considérée comme l'objectif de tout tarificateur d'un bien ou
d'un service.
Elle englobe un certain nombre de notions et concepts à
savoir la conformité avec les coûts.
La vérité des prix est atteinte lorsqu'on
reflète dans les tarifs les différents coûts
engendrés, tout au long de la chaîne de production, transport et
distribution, pour satisfaire une demande variable dans le temps et dans
l'espace.
L'électricité est un produit non stockable et la
demande est très variable d'où le kWh est un service dont le
coût n'est pas uniforme dans le temps.
2.2.3. Egalité de traitement des
clients
L'égalité de traitement des clients consiste
à attribuer un même tarif aux clients ayant les mêmes
caractéristiques.
Mais en face de la vision du politique et partant de son
caractère d'entreprise publique, la STEG est contrainte d'entraver
à certains objectifs.
2.2.4. La Cohérence du système
tarifaire
La cohérence du système tarifaire consiste
à donner à la vérité des prix au moins une part de
son sens en faisant de sorte que l'écart entre les tarifs d'un
même niveau de tension soit justifié économiquement et que
la différence de niveau des prix des tarifs des différentes
tensions soit la plus juste possible.
Le respect de la notion de cohérence interne du
système tarifaire aboutira à l'élimination progressive des
tarifs préférentiels13(*) (ou du moins leur alignement sur d'autres tarifs)
dont les prix ne sont pas justifiés économiquement et qui sont en
contradiction avec l'objectif national d'économie d'énergie.
La vérité des prix guidant notre démarche
dans la détermination des tarifs de l'électricité, la
cohérence avec les autres prix de l'énergie à
l'échelle nationale devient une nécessité afin de servir
au mieux l'intérêt général, d'utiliser
rationnellement l'énergie sous toutes ses formes et d'orienter
parfaitement le choix des industriels et des ménages quant à
l'énergie à utiliser.
2.2.5. L'objectif politique et
social
La Société Tunisienne de l'Electricité et
du Gaz étant une entreprise publique, la détermination du tarif
n'est pas exclusivement de son ressort.
Le tarif est souvent un instrument utilisé par les
pouvoirs publics pour accompagner les politiques industrielles ou pour
effectuer des redistributions des revenus.
2.2.7. Simplicité des
tarifs
La simplicité des tarifs permet une meilleure
compréhension de ces tarifs et une gestion moins coûteuse.
Pratiquement, elle est atteinte par le biais de la
simplification qui consiste à diminuer le nombre des tarifs et le nombre
des tranches.
Il est à noter que les tarifs actuels de
l'électricité sont au nombre de 14 (voir annexe 1) :
Ø Trois pour la HT
Ø Six pour la MT
Ø Cinq pour la BT.
Sachant que les tarifs de la BT ont été au
nombre de huit mais trois d'entre eux ne sont plus accordés depuis 1999
et qui sont le tarif chauffage et climatisation, le tarif chauffe eau et le
tarif irrigation uniforme.
2.2.6. L'économie
d'énergie
Bien que la perspective d'économie d'énergie
rentre dans un cadre national, la STEG pour sa part, contribuera à cet
objectif par la généralisation des tarifs à postes
horaires et par la vente de l'énergie à son coût
réel. De ce fait, le prix deviendra le seul garant de l'économie
d'énergie. Ceci incitera d'avantage les abonnés à
l'utilisation rationnelle de l'énergie.
D'autres mesures seront prises en vue de renforcer
l'économie d'énergie telle que la politique d'encouragement
de la production d'énergie électrique à partir des
énergies nouvelles et renouvelables14(*) : la STEG a déjà mis en application une
tarification fort encourageante pour les auto producteurs qui lui livrent le
surplus d'énergie qu'ils produisent et pour les
cogénérateurs et les campagnes dans le cadre de la maîtrise
de l'énergie pour sensibiliser les ménages et les industriels
à l'utilisation rationnelle de l'énergie.
2.3. Les facteurs influençant la politique
tarifaire : la flambée du prix de pétrole
Courant 2006 les prix se sont légèrement
tassées aux environ de 60$ ils sont repartis à la hausse en 2007
atteignant des cours historiques a 80$ (12 septembre) puis 90 (19 octobre) et
le mercredi 2 janvier 2008 le baril atteint 100$ pour la première fois
de son histoire.
Source : RUE 89 03/01/2008
Site d'information et de débats sur
l'actualité
La première explication de cette hausse est le
décollage fulgurant des importations des pays émergents desquels
la Chine, l'Inde,...
En revanche, l'Arabie saoudite, tout comme les autres pays
membres de l'OPEP (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole) n'a
pas mis la main à la pâte pour moderniser
ses installations pétrolières et se montre
incapable d'augmenter massivement sa production pour répondre à
la demande.
Sans oublier le contexte géopolitique instable qui
planent sur les pays du Golfe et les risques d'attentats contre les puits
situés en Irak.
Ces prix élevés suscitent certaines
inquiétudes, les économies importatrices de pétrole qui
n'ont pas accès aux technologies permettant de substituer le
pétrole sont les plus touchées.
Pour le cas de la Tunisie la grande majorité de
l'électricité du pays est produite à bases
d'énergies fossiles (97% de la capacité totale) le résidu
étant produit à partir d'énergie hydroélectrique et
éolienne.
Pour l'évolution de l'incidence de l'augmentation du
prix du baril sur les tarifs de l'élélctricité aux
différents stades de livraison nous nous sommes basées sur la
structure du coût du KWH.
Les formules d'indexation15(*) du tarif sur le coût du combustible sont comme
suit :
Ø Tarif H.T = 0.1538 * P + 32422
Ø Tarif M.T= 0.1630 * P + 39.142
Ø Tarif B.T = 0.1761* P + 62.117
Section 1 :
Généralités
En matière d'électricité, la théorie
économique indique qu'une gestion conforme à l'optimum
économique de Pareto doit aboutir à tarifier les fournitures
à leur coût marginal. L'optimum économique de
Pareto se résume comme suit :
«La théorie économique
montre que, dans un environnement parfait avec une répartition parfaite
des revenus, toute décision qui accroît la satisfaction d'au moins
un individu sans diminuer celle d'aucun autre, est une mesure
d'intérêt général qui a lieu lorsque tout bien ou
service est vendu à son coût marginal pour atteindre le maximum de
la fonction d'utilité collective».
La vente au coût marginal répond au souci d'une
entreprise de service public, à savoir vendre à un prix tel que
toute décision du consommateur d'accroître sa consommation lui
coûte autant qu'à la nation.
De ce fait, le prix est un moyen qui permet d'orienter le
choix des consommateurs, il est aussi un instrument sélectif d'une
politique économique et sociale.
1.1. L e coût marginal
Le coût marginal correspond au coût de la
production d'une unité supplémentaire. En pratique, on
s'intéresse plutôt au coût d'une série
supplémentaire.
En effet, dans l'industrie notamment, on lance
plutôt une série supplémentaire qu'une unité
supplémentaire.
Par définition, il comporte toujours des charges
variables (puisqu'il y a accroissement de la production). C'est notamment le
cas de la consommation de matières 1ères ou de MOD.
Rappelons que les charges variables sont proportionnelles
à l'activité.
Le coût marginal peut également comporter des
charges fixes. En effet, il peut arriver qu'il faille modifier la structure
pour produire une unité (ou une série) supplémentaire.
Le coût marginal est le coût supplémentaire
de production, transport et distribution engendré par la fourniture d'un
kW16(*) ou d'un kWh
supplémentaire.
Ce coût est décomposé en deux
éléments : Un coût proportionnel à la
quantité supplémentaire de combustible brûlé
appelé coût marginal de combustible et un coût
d'anticipation qui est égal à la somme de l'amortissement
économique et des charges fixes des équipements de production,
transport et distribution
Avant de passer à la démarche suivie pour
établir les coûts marginaux de l'électricité
à la STEG, il est opportun de présenter les différents
stades de vente de l'électricité.
1.2. Stade de vente de
l'électricité
L'énergie électrique peut être vendue
à différents stades selon l'emplacement du client.
Entre la production et la fourniture de l'énergie
électrique ont lieu plusieurs phases de transformation et ce pour des
raisons principalement techniques.
Les différentes étapes de la production et la
distribution de l'électricité peuvent être
schématisées comme suit :
Centrale de HT/MT MT/BT
Production
HT MT
BT
Client HT Client MT
Client BT
D'après ce schéma, on peut donc conclure que
l'électricité peut être vendue à partir de trois
points différents :
Ø Réseau HT,
Ø Réseau MT
Ø Réseau BT.
D'ou la nécessité de calculer les coûts
marginaux par niveau de tension (HT, MT et BT).
Section 2 : Les différents coûts
économiques
2.1. Le Coût Marginal de Combustible
Le coût marginal de combustible est calculé par
référence à une année d'équilibre entre
l'offre et la demande.
Ce dernier est basé sur le placement par ordre
croissant de la consommation spécifique des différents groupes de
production sur les courbes de charges moyennes mensuelles, tout en tenant
compte des indisponibilités programmées et des pannes probables
des différents groupes de production.
Le coût marginal de combustible pour une heure
donnée est obtenu par le produit de la consommation spécifique et
du prix du combustible de la dernière centrale mise en marche.
La nature et le coût du combustible sont deux facteurs
déterminants dans le coût marginal de combustible.
Ces coûts sont exprimés en thermies/kWh et en
fonction des différents types de combustibles. Ils sont
valorisés au prix international, tel que préconisés
par la théorie du coût marginal, et aux prix internes (prix
d'achat par la STEG) pour permettre une meilleure adéquation avec
les tarifs appliqués (devant la flambée des prix du
pétrole brut, le niveau des tarifs de l'électricité
appliqués ne reflètent plus le niveau requis par les coûts
marginaux).
n J
I
CMC = 1 kj 1 Csik
Pik
k=1 J j=1
I i=0
Avec :
CMC : Coût Marginal de
Combustible
CSi : Consommation Spécifique du
groupe marginal à l'heure i
Pi : Prix du combustible
I : Durée en heure
J : Nombre de mois
kj : Probabilité de défaillance
du mois j des n cas de placement
Le coût marginal moyen de combustible est calculé
par référence au découpage horaire tel que donné
par la structure réelle de la courbe de charge.
2.2. Le Coût d'Anticipation
Le calcul du coût d'anticipation est basé sur les
programmes d'investissement retenus dans le cadre du plan quinquennal pour les
équipements en moyens de production, de transport et de distribution.
2.2.1 Le coût d'anticipation
production :
Pour la détermination du coût d'anticipation
production (CAP), la STEG s'est référée au prix du
marché d'une turbine à gaz de 120 MW.
Le coût d'anticipation est déterminé sur
la base :
Ø Des annuités constantes d'amortissement des
investissements calculées sur la durée de vie propre à
chaque ouvrage et d'un taux d'actualisation arrêté lors de
l'établissement du plan quinquennal
Ø Un historique des charges d'exploitation de chaque
ouvrage.
Le coût d'anticipation production exprimé en
DT/kW-an est égal à :
I
CAP = ( A + F) x (1 + a)
Pn
Avec :
I : Investissement (MDT)
Pn : Puissance nominale du groupe de
production
A : Taux d'annuité constante
d'amortissement (durée de vie, taux d'actualisation) (DT/kW-an)
F : Frais fixes
d'exploitation (DT/kW-an)
a : Taux de garantie (%)
I
est le coût d'un kW
installé (DT/kW)
Pn
2.2.2 Le coût d'anticipation
transport :
Les investissements des équipements de transport se
composent des lignes et câbles Haute Tension (225 kV, 150 kV et 90 kV),
de la transformation HT/HT (225/150 kV, 225/90 kV et 150/90 kV) et de la
transformation HT/MT (90/30 kV, 90/10 kV, 150/30 kV et 225/30 kV).
Le coût d'anticipation du réseau transport (CAT)
est calculé à partir du programme d'équipement en moyens
de transport correspondant à la période de
référence.
Le coût d'anticipation transport sera subdivisé
en deux coûts :
Ø Coût des lignes, câbles et
transformations HT/HT et
Ø Coût des postes de transformation HT/MT.
Ce dernier coût (HT/MT) entre dans le calcul des tarifs
Moyenne tension.
*Coût d'anticipation transport HT (CATHT) :
Le coût d'anticipation transport HT exprimé en
DT/kW-an est égal à :
I
CATHT = ( x A) + F
PHT
Avec :
I : Investissement (lignes, câbles
et transformations HT/HT)
PHT : Nombre de kW supplémentaire de
pointe au niveau HT
I / PHT : Coût d'un kW
installé (DT/kW)
F : Frais fixes d'exploitation (DT/kW-an)
et
A : Taux d'annuité constante
d'amortissement
*Coût d'anticipation transport HT/MT
(CATHT/MT) :
Le coût d'anticipation transport HT/MT exprimé en
DT/kW-an est égal à :
CATHT/MT = ( I x A) + F
PHT
Avec :
I : Investissement (transformation
HT/MT)
PHT : Nombre de kW supplémentaire
de pointe au niveau HT
I /PHT : Coût d'un kW installé
DT/kW
F : Frais fixes d'exploitation
(DT/kW-an) et
A : Taux d'annuité constante
d'amortissement
Le coût d'anticipation distribution :
On distingue au niveau de la distribution, deux coûts
d'anticipation :
Ø le coût d'anticipation de la distribution MT
qui est déterminé à partir du programme
d'équipement de la distribution et concerne le réseau Moyenne
Tension (y compris les postes de transformation MT/MT) et
Ø le coût d'anticipation de la distribution BT
qui se calcule à partir du coût de développement du
réseau Basse Tension et qui comprend les lignes BT et les postes de
transformation MT/BT.
Pour le calcul du coût d'anticipation, seuls les
investissements supportés par la STEG sont pris en compte sachant que
l'enveloppe relative à l'assainissement pour le renouvellement des
ouvrages existants n'est pas prise en compte dans le coût.
2.2.4 Le coût d'anticipation pertes
comprises :
Les coûts d'anticipation définis ci-dessus seront
majorés des pertes transport et distribution.
2.3. Tarifs au coût marginal
Deux approches sont utilisées pour le calcul des tarifs au
coût marginal pour tous les niveaux de livraison de
l'électricité à savoir :
Ø La méthode du «Tarif Idéal»
et
Ø La méthode du «Tarif Objectif».
2.3.1 Méthodes du Tarif Idéal
Cette méthode donne des tarifs purement
théoriques. Elle consiste à imputer au prix d'énergie de
la pointe tout le coût d'anticipation par simple division de celui-ci par
la durée d'utilisation théorique de la pointe définie par
la STEG. Le tarif ainsi déterminé ne comporte aucune redevance de
puissance.
Les prix d'énergie des autres postes sont égaux
aux coûts marginaux de combustible correspondants, majorés des
pertes jusqu'au niveau de livraison de l'énergie
considérée.
Ce tarif n'est pas pratiqué car le prix de pointe y est
trop élevé et les prix des autres postes sont bas. Si on
appliquait ce tarif, la pointe réapparaîtrait fatalement avant
et/ou après la période de pointe actuelle.
Bien qu'elle soit purement théorique, cette
méthode dont les calculs sont fort simples, donne quand même une
limite claire du maximum du prix d'énergie de la pointe et des minima
des prix des autres postes.
Ce tarif contient un prix d'énergie uniquement.
Pj = CMCj
Pp = CMCp + CA/dp
Pn = CMCn
Avec :
Pj : Prix d'énergie jour,
Pp : Prix d'énergie pointe,
Pn : Prix d'énergie nuit,
CMC : Coût Marginal de
Combustible,
CA : Coût d'anticipation et
dp : Durée du poste pointe.
2.3.2. Méthode du Tarif objectif
Cette méthode presque aussi simple que la
méthode précédente, essaie de répartir le
coût d'anticipation sur les différentes composantes du tarif.
Une partie du coût d'anticipation est directement
imputée à la redevance de puissance puisque celle-ci est
exprimée, comme le coût d'anticipation, en dinars par kW et par
an.
Le reste du coût d'anticipation est réparti sur
les différents postes horaires définis et sera imputé au
prix de l'énergie.
La répartition du coût d'anticipation production
par postes horaires sera déterminée en fonction de la
probabilité de défaillance relative à chaque poste.
Quant aux coûts d'anticipation transport et
distribution, ils seront répartis en fonction des gains
économiques engendrés par le développement de ces
investissements dans l'exploitation du système électrique.
La répartition par postes horaires des coûts
d'anticipation transport et distribution est estimée à la STEG
faute d'autres indications plus précises en matière de
planification.
Ce tarif comprend une redevance annuelle et un prix
d'énergie des différents postes horaires.
CA - RA
Pj = CMCj + X x ( )
dj
CA - RA
Pp = CMCp + Y x ( )
dp
CA - RA
Pn = CMCn + Z x ( )
dn
Avec :
RA : Redevance Annuelle,
CA : Coût d'Anticipation,
CMC : Coût Marginal du Combustible,
X, Y, Z : Pourcentage de répartition
des postes horaires (X + Y + Z = 100 %),
Pj : Prix d'énergie jour,
Pp : Prix d'énergie pointe,
Pn : Prix d'énergie nuit,
dj : Durée annuelle du poste
jour,
dp : Durée annuelle du poste pointe
et
dn : Durée annuelle du poste
nuit.
La vente de l'énergie électrique sur la base du
coût marginal devrait orienter en principe le choix du consommateur vers
les utilisations les plus avantageuses pour la collectivité, en leur
faisant payer les charges supplémentaires dont ils sont responsables.
C'est une méthode qui, si elle touchait tous les
tarifs, permettrait d'atteindre en principe trois objectifs à
savoir :
Ø Objectifs économiques :
vérité des prix,
Ø Cohérence interne du système et
égalité de traitement des clients et
Ø Économie de l'énergie.
La tarification au coût marginal est symbolisée
dans le système tarifaire par les tarifs à postes horaires
concernant aussi bien la Haute que la Moyenne Tension.
Ainsi, la STEG a procédé à la
création des tarifs à postes horaires en 1974 pour les clients MT
et en 1976 pour les clients HT.
Actuellement, l'approche adoptée pour la tarification
de l'énergie électrique livrée en Basse tension la
tarification à tranche progressive de consommation.
La STEG a procédé en 1980 à la
création des tarifs socio-économiques pour les clients BT bien
qu'ils sont contradictoires avec le principe de la théorie
marginaliste.
Ce système de tarification, a été mis en
place suite à l'intervention de l'Etat dans une optique de soutient des
ménages les plus démunis.
Ainsi, ce système se voulait à la fois
dissuasif et social, la progressivité devait de freiner la consommation
des gros consommateurs et le prix relativement bas de la première
tranche devait donner l'accès à l'électricité au
plus grand nombre. Or de cette manière, on accorde le prix du kWh le
plus bas aux clients dont la consommation au coût le plus
élevé.
Les gros consommateurs à longue utilisation sont les
plus pénalisés malgré que le coût de leur fourniture
est largement inférieure au coût d'une fourniture livrée au
petits utilisateurs à courte utilisation (voir annexe .2).
Section1 : Objet et Cadre de l'Etude
D
ans le cadre de la maîtrise de l'énergie, entre
autre dictée par la conjoncture internationale du prix du
pétrole, la STEG compte instituer une tarification à postes
horaires à ses clients domestiques de la Basse Tension.
Ce type de tarification est proposé dans le but
d'écrêter la pointe et ce, soit par le transfert de certaines
utilisations de la pointe vers les heures creuses, soit par la réduction
de la consommation en pointe.
De ce fait, une campagne de mesure de charge concernant un
échantillon de clients BT à usage domestique a été
lancée en octobre 2005.
Cette action a été entreprise dans le but de
mieux comprendre le comportement de la population d'intérêt.
L'exploitation des données de mesures, a permis d'opérer une
« classification » des individus de la population
étudiée en fonction de la forme de leur courbe de charge. On a
essayé par la suite d'expliquer, l'appartenance de chaque individu
à une classe donnée, par des variables observables tels que la
consommation et le niveau de souscription de la puissance.
1.1. La population d'intérêt
La population, dont on espère connaître le mieux
que possible, est identifiée à celle ayant une consommation
annuelle supérieure à 3600 kWh et une puissance souscrite
supérieure à
3 kVA. . Le choix du critère de constitution de la base
de sondage, se justifie par la position de l'hypothèse suivante : un
client résidentiel n'est susceptible d'avoir des usages
transférables vers des heures hors pointe, que s'il dispose
d'installations fortes consommatrices d'électricité, notamment
celles susceptibles de fonctionner en nuit.
En d'autres termes, on cherchera à examiner la
population située à l'extrémité supérieure
de la distribution statistique (Cf. Annexe 3) de la clientèle BT
domestique.
1.2. Collecte des données
1.2.1. Constitution de l'échantillon
La base de sondage est constituée par une liste
exhaustive des clients BT domestique ayant une consommation annuelle
égale ou supérieure à 3600 kWh et une puissance souscrite
comprise entre 3 et 13kVA.
Etant donné que la taille de l'échantillon est
tributaire du nombre des appareils de mesures disponibles, 120 clients
localisés à la région du Grand Tunis ont été
sujets du panel de l'étude.
1.2.2. Campagne de mesure
Les 120 clients ainsi échantillonnés ont fait
l'objet de mesure des appels de charge pendant une période
s'étalant sur un an (octobre 2005 jusqu'à octobre 2006).
1.2.3. Appareillage de mesure
Le mesurage des données de charge a été
réalisé à l'aide d'appareils enregistreurs du type
CIMEL17(*). Ces appareils,
au nombre de 120, sont installés en parallèle avec les compteurs
des clients. Ils ont la capacité d'enregistrer les puissances par un pas
d'intégration de douze minutes. Les données ainsi obtenues sont
stockées dans des cassettes en mode hexadécimal.
1.2.4. Epuration des données de mesure
Vu la vétusté de l'appareillage de mesure, on a
procédé au filtrage des données, dans un souci d'obtenir
des courbes de charges non biaisées et interprétables.
Après épuration des donnés
d'entrée, seulement 56 clients on été retenus pour
l'analyse.
1.3. La classification des clients mesurés
La méthode expérimentale suivie dans cette
étude suppose la recherche des courbes de charge individuelles des
principales composantes de la population d'intérêt qui serviront
ensuite à identifier la structure de consommation de la population
d'intérêt, à la fixation d'une délimitation
adéquate des postes horaires et à la simulation de la
tarification proposée.
Nous procéderons, dans ce qui suit, à
déterminer une partition des clients mesurés en classes plus ou
moins homogènes, puis nous présenterons une interprétation
de la typologie ressortie.
1.4. Description de la typologie retenue
La classification des individus mesurés selon leur
comportement d'appel de puissance, met en évidence trois types de
modulation (voir Graphique 1) reflétés dans une partition de
classes plus ou moins homogènes. Par ailleurs, il est à signaler,
que la description des classes se basera sur répartition de la
consommation par postes horaires.
Classe 1 : cette classe, regroupe 30% de l'effectif (17
clients) et responsable de 28% de l'énergie consommée (26% et 74%
respectivement en saison d'hiver et en saison d'été). Un client
appartenant à cette classe, consomme en moyenne 10 056 kWh/an et
utilise sa puissance souscrite pendant 1367 h/an, soit 3,5 h/jour.
Saison hiver :
La plage horaire durant laquelle les coefficients de
modulation dépassent la valeur moyenne (100%), est assez large (11
heures) et couvre ainsi, sept heures du poste Jour, les 3 heures du poste
Pointe et seulement une heure du poste Nuit.
Le maximum de charge est observé à 19 h :
une pointe soir.
Un creux de nuit entre 3h et 6 h où, la charge est
relativement constante et les coefficients de modulation atteignent leur
minimum.
un faible creux du jour, observé entre 9h et 11h.
le taux de consommation relatif au poste Pointe, est de 16%.
GARAPHIQUE 1
Saison été :
Pendant la saison estivale, les coefficients de modulation
dépassant la moyenne sont enregistrés entre 15h et 24 h :
dans cette plage horaire une seule pointe est enregistrée à 16h
(un éventuel foisonnement de l'usage du téléviseur et de
la climatisation).
Un creux matinal, observé entre 8 h et 10 h et
intégrant le minimum de charge.
Pendant les heures de nuit, les coefficients de modulation
avoisinent les 90 %. Ce pourcentage, peut impliquer une utilisation excessive
de la climatisation.
La consommation, due aux heures de pointe est de l'ordre de
35%(21% en poste de Pointe et 14% en poste Soir)
Classe 2 :
Cette classe, regroupe 54% de l'effectif (30 clients),
consommant 45% de l'énergie ; 25% en saison d'hiver et 75% en
saison d'été. Les abonnés de cette classe, consomment en
moyenne 10155 kWh/an et utilisent leur puissance souscrite pendant 1 159 h/an,
soit 3,18 h/jour.
Saison hiver :
Pendant les heures d'hors pointe, les appels de charge sont
continuellement au dessous de la moyenne.
Le maximum de charge est enregistré à 21h :
pointe du soir.
La consommation, due aux heures de pointe est de l'ordre de
16%.
Saison été :
Les heures de nuit sont assez chargées, comme
l'indiquent les niveaux relativement élevés des coefficients de
modulations.
Les heures d'après midi, sont marquées par un
appel légèrement élevé, enregistrée à
15 h.
La pointe est enregistrée pendant les heures du soir,
soit à 22h.
La consommation, due aux heures de pointe est de l'ordre de
36% (22% en poste de pointe et 14% en poste du soir).
Classe 3 :
La forme de cette classe nous rappelle, celle relative
à la clientèle de la MT à tarif uniforme. En effet la
courbe de charge réduite associée à cette classe, se
distingue par ;
une pointe du jour enregistrée à 11 h et un
creux pendant les heures d'inter séance de travail.
Ainsi, on peut affirmer, que ces clients ne peuvent être
en aucun cas, des usagers domestiques, mais ils utilisent de l'énergie
électrique pour des usages mixtes (domestiques et autre que
domestiques). Par exemple, un atelier artisanal installé au sein du
local, ou bien au sein d'une annexe.
Par ailleurs, cette classe se distingue parmi les autres, par
une durée d'utilisation relativement longue (2 000 h/an) et par une
consommation annuelle moyenne importante : 21 000 kWh /an.
Détermination des axes de discrimination
Vu que la détermination de la courbe de charge
reconstituée, dépend étroitement de l'extrapolation des
données d'échantillonnage, on a procédé à
la recherche de clefs de partition des classes retenues.
A cet effet, on fait recours à l'Analyse Discriminante
Linéaire Incrémentielle18(*) dont l'intérêt est la recherche d'une
combinaison linéaire des « variables explicatives »
(la puissance souscrite, la consommation annuelle, la durée
d'utilisation de la puissance souscrite, la répartition de la
consommation par postes horaires) du modèle qui peut
« prédire », le mieux que possible, l'appartenance
des individus à leur classe respective.
Les résultats de cette analyse, montrent que les
paramètres tarifaires, s'avèrent incapables de discriminer
significativement entre les classes de la typologie retenue, mais a contrario,
la répartition de la consommation par postes horaires a réussi,
en expliquant la variable dépendante (la typologie), à
« affecter » correctement 84% des individus à leur
classe respective. En d'autres termes, seule, la forme de la courbe de charge
compte pour l'affectation des individus.
1.5 Structure de la courbe de charge de la population
d'intérêt
L'estimation de la courbe de charge de la population
d'intérêt est obtenue par la synthèse additive des courbes
de charge individuelles des trois classes de clients relatives à une
journée moyenne d'hiver et une journée moyenne
d'été.
En outre, on signale que l'estimation de la courbe de charge a
été basée sur les appels journaliers moyens et non pas par
référence à une journée particulière
(généralement la journée de pointe nationale).
Le graphique 2, illustre la structure de charge de la
population d'intérêt, avec et sans omission de la classe 3
à laquelle on a attribué auparavant une mixité d'usages.
Cette distinction, est maintenue dans le but de mettre en exergue, l'impact de
la classe 3, sur la forme ainsi que sur les niveaux horaires de la courbe de
charge de la population d'intérêt.
GRAPHIQUE 2
Interprétation :
De l'examen de ces graphiques, il ressort que :
L'existence des abonnés ayant un usage mixte, a pour
cause, la déformation de la courbe de charge de la population
d'intérêt.
La courbe de charge de la population d'intérêt
n'a pas de pointe matin, mais en revanche elle présente une pointe soir
durant les deux saisons
En été, les niveaux des appels de charges,
pendant les heures d'après midi, se rapprochent de ceux des heures de
pointe du soir, ceci est probablement dû à la climatisation.
Les nivaux importants des appels de charge que
présentent certaines catégories de clients domestiques, peuvent
êtres responsables de l'étalement de la pointe nationale (jusqu
à 16h).
D'après les courbes de charges moyennes retenues il
serait opportun de fixer une tarification par poste horaire qui tient compte
des heures pointes et des heures hors pointes, des heures où l'appel de
puissance est le plus coûteux et des heures où il est moins
coûteux.
Section 2 : Gain en termes d'énergie
Cette tarification vise les clients constituants la population
d'intérêt, les clients domestiques ayants des usages
transférables d'un poste à un autre.
2.1 Structure d'usage d'électricité et
usages transférables
En fait la structure de l'utilisation de l'énergie
électrique chez un client moyen se présente comme c'est
indiqué dans le tableau 1. :
Tableau 1. Usages B.T domestiques
Usages
|
Consommation
|
Déplacement de l'usage vers poste horaire hors
pointe
|
En %
|
GWh19(*)
|
Hiver
|
Eté
|
réfrigération
|
40.7
|
1282
|
Non
|
Non
|
télévision
|
21.6
|
680
|
Non
|
Non
|
éclairage
|
17.7
|
557
|
Non
|
Non
|
Chauffage des locaux
|
4.8
|
151
|
Non
|
|
Chauffage de l'eau sanitaire
|
4.5
|
142
|
Non
|
Non
|
climatisation
|
3.4
|
107
|
|
Non
|
Machine à laver
|
2.2
|
69
|
Oui
|
Oui
|
Fer a repassé
|
0.6
|
19
|
Oui
|
Oui
|
Autres usages20(*)
|
4.5
|
142
|
Oui
|
Oui
|
total
|
100
|
3149
|
|
Source : enquête établie par la STEG en
2006
Sur la base des hypothèses retenues et du taux des
équipements des ménages tunisiens on conclut qu'on moyenne 80 %
de leur consommation occasionnée par la réfrigération, la
télévision et l'éclairage, n'est pas transférable
d'un poste à un autre. Les usages finaux de l'électricité
transférables sont la lave linge, le fer à repasser et enfin les
usages des appareils électroménagers.
Ceci est illustré par le tableau 2 :
Tableau 2. : Consommation des usages
transférables
Equipements
|
Consommation en GWh
|
Machine à laver
|
69
|
Fer à repasser
|
19
|
Autres usages
|
142
|
total
|
230
|
Source : enquête établie par la STEG
en 2006
Si on estime que la consommation est reportée de
façon égale entre les postes pointes et hors pointe donc on aura
les résultats synthétisés dans le tableau 3. :
Tableau3. : Estimation des gains de
combustibles
Usages
|
Consommation en GWh
|
Consommation pointe transférable
|
total
|
Hors pointe
|
pointe
|
%
|
GWh
|
Machine à laver
|
69
|
35
|
35
|
10
|
3.5
|
Fer à repasser
|
19
|
9
|
9
|
15
|
1.35
|
Autres usages
|
142
|
71
|
71
|
10
|
7.1
|
Total
|
230
|
115
|
115
|
35
|
12
|
La consommation totale susceptible d'être
déplacée vers le poste hors pointe est ainsi estimée
à 12 GWh.
Or la production d'un GWh diffère selon qu'il s'agit
d'une production en pointe ou hors pointe tel que :
Production en pointe
|
Production hors pointe
|
319 tep/GWh
|
262 tep/GWh
|
D'où un gain énergétique de
57tep/GWh.
Si les clients domestique déplacerons leur consommation
de la manière estimée il y aura un gain énergique
de :
57 tep/GWh * 12 = 687 tep21(*)
2.2. Commentaires
Malgré que cette étude manque de pertinence
à cause de la non fiabilité des données exploitées
(Vu la vétusté22(*) de l'appareillage de mesure, taille de
l'échantillon assez réduite...), les résultats de celle-ci
ont permis de tirer quelques conclusions et de recommander quelques
actions :
Identification de trois profils de charge relatifs aux clients
domestiques, aussi on a bien pu remarquer que les clients domestiques ne sont
pas responsables de la pointe (matin) nationale.
L'existence de clients ayant un usage mixte, risque de
controverser l'intérêt du tarif BT domestique à poste
horaire.
Signaler aux client le fait de considérer que le
coût du KWH consommé diffère d'un poste à
l'autre : il est plus coûteux pendant les heures de pointe, et lui
donner la possibilité de mieux gérer sa courbe de charge en
transférant quand c'est possible des charges coûteuses dans le but
de diminuer sa facture d'électricité et de réaliser des
économies de combustible en orientant la consommation vers des
périodes creuses ne faisant pas appel à des moyens de production
à consommations spécifiques élevées.
Conclusion Générale
N
otre étude consacrée à la politique de
tarification d'un monopole réglementé soit la STEG à mis
en exergue les différents modes de tarification d'un monopole public
ainsi le mode de calcul de ses différents coûts
économiques.
Toutefois la politique tarifaire vise à répondre
à certains intérêts et à la réalisation de
certains objectifs mais le fait d'être dans un environnement variables
régi par la flambée du prix de pétrole et la tendance des
usagers vers une utilisation excessives et parfois irrationnelles contrarie les
orientation de la société.
En signalant au client que le coût du KWh
consommé diffère d'un poste à un autre
et qu'il est plus coûteux pendant les heures du pointes
et essayer autant que possible de facturer au client le vrai coût qu'il
occasionne dans les investissements collectifs, et enfin dans le but de
réaliser un gain en terme d'énergie en étalant la pointe
par le fait de déplacer quelques habitudes de consommation, la STEG
compte instaurer une tarification par poste horaire pour ses clients BT .
Mais avant toute application de cette tarification il serait
d'une grande importance d'analyser certains éléments tel que quel
sera le gain apporté au niveau de la facture du client ?et partant
d'une consommation de base incompressible (minimum de confort)
occasionnée par le réfrigérateur, l'éclairage et le
téléviseur, seuls les clients les mieux équipés
profiteront. Donc serait-il équitable d'introduire ce tarif ?
* 1 sociétés
françaises qui vendent l'électricité.
* 2 En 1973, la guerre
éclata entre Israël et les pays Arabes., les membres arabes de
(OPEP), annoncent un embargo sur les livraisons de pétrole contre les
États « qui soutiennent Israël ». Les
acheteurs firent augmenter les prix sur les marchés pétroliers en
essayant de s'assurer des stocks de production.
* 3 L'énergie
fossile désigne l'énergie que l'on produit à
partir de roches issues de la fossilisation des êtres vivants :
pétrole, gaz naturel et houille (charbon). Elles sont présentes
en quantité limitée et non renouvelable.
* 4 Vilafredo Pareto
(1848-1923), économiste et sociologue italien ,est l'auteur du Manuel
d'économie politique (1906) qui a légué à
l'économie néoclassique plusieurs concepts fondamentaux tels que
l'utilité ordinale ou l'optimum de Pareto .
* 5 Les rendements
d'échelle représentent l'accroissement de l'efficience (faire
avec moins de moyens) à la suite de l'augmentation des facteurs de
production.
* 6 AKARI Abdallah, (1999)
« micro-économie de marché », P205.
* 7 SCHOOTER (1996),
« micro-économie : une approche
contemporaine », P 288
* 8 AKARI Abdallah,
(1999), « micro-économie de marché »,
P205
* 9 Pierre PICCARD (1998),
« éléments de micro-économie »,
P371
* 10 AKARI
Abdallah,(1999), « micro-économie de
marché », P206
* 11 A.FROIS (1992),
« Micro-économique », P207
* 12 Pierre PICCARD (1998),
« éléments de micro-économie »,
P367-368
* 13 accordés
généralement dans le secteur agricole
* 14 Énergie
renouvelée ou régénérée naturellement,
indéfiniment, et inépuisable, à l'échelle
temporelle : énergie solaire, hydraulique, éolienne, ...
* 15 Ces indexations sont
fixées par le ministre de l'industrie
* 16 Le kWh qui est
l'énergie fournie par une puissance de un kilowatt pendant une heure
soit 3 600 000 J.
* 17 CIMEL des
appareils qui mesurent simultanément le rayonnement incident par un
capteur situé sur le haut du boîtier et produisent une mesure
* 18 Le logiciel va construire
un modèle de discrimination pas à pas. À chaque
étape le logiciel va examiner toutes les variables et évaluer
celle qui contribue le plus à discriminer entre les groupes. Cette
variable sera alors introduite dans le modèle puis il passe à
l'étape suivante.
* 19 1 gigawatt heure (GWh) =
1 000 MWh = 1 000 000 kWh
* 20 Vidéo, audio,
micro-ordinateur, éléctro-ménager...
* 21 Le tonne équivalent
pétrole (TEP) est la mesure utilisée pour exprimer et comparer
des énergies de sources différente
* 22Dépréciation
subie par un bien en raison de son usure, de son ancienneté ou de son
mauvais entretien, exprimée en pourcentage et qui peut
entraînée une réduction de l'indemnité due par
l'assureur en cas de sinistre.