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Le développement de l'économie informelle, son apport et ses conséquences sur l'économie formelle

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par dodo yav zeng
université de lubumbashi - Licence 2008
  

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CHAPITRE III : CONCEPTUALISATION ET EVOLUTION DE L'ECONOMIE INFORMELLE A LUBUMBASHI

SECTION 1 : HISTORIQUE DU CONCEPT ECONOMIE INFORMELLE

Durant les années 2000, de nombreux migrants de milieu rural quittent la campagne pour s'établir dans les centres urbains. Les premiers signes d'une informatisation apparaissent la théorie de la modernisation fait alors une analyse dualiste de l'économie du développement, elle distingue le secteur traditionnel caractérisé par le sous-emploi d'une main d'oeuvre excédentaire selon Lautier((*)1) du secteur moderne marqué par un capitalisme urbain. Pour les tenants de la théorie de la modernisation économique les migrants et les hommes ayant perdu leur emploi c'est-à-dire les chômeurs seront tôt ou tard intègres dans le secteur d'économie informelle, cette classe seraient seulement dans une phase de transition entre un secteur d'économie formelle et de l'économie informelle de la prolifération selon Lautier((*)2) lui adepte du point de vue marxiste tient sensiblement le même discours lorsqu'il affirme que la masse des ruraux constitue une armée industrielle de réserve qui sera absorbée par l'économie formelle et procurera des ouvriers salariés à l'industrie informelle selon Nicole Bousquet.((*)3)

Selon le professeur Muheme((*)4), dans les années soixante, un nouveau regard est porté sur le phénomène de migration, certains économistes de la commission économique pour l'Afrique Latine constatent que la majorité des nouveaux venus dans la ville n'adhèrent pas au modèle du salariat moderne de l'économie formelle, le processus d'incorporation se fait long et on définit comme marginale la population urbaine, en suite il estime parallèlement que les approches du « secteur ou de l'économie informelle » rejoignent l'expression d'un « chômage déguisé ». Ce concept englobe l'ensemble des petits commerces, artisan et petits exploitations familiales ou sociétaires ceux-ci constituent péniblement un moyen d'existence et sont caractérisé par un certain parasitisme, un quasi-salariat, un métayage urbain et une pluriactivité qui sont à la base de l'émergence de l'économie informelle dans la ville de Lubumbashi. Selon le rapport de BIT cité par Harold L.((*)5) Lancé en 1999, nomme une réalité qui ne cesse de suscité de l'intérêt de la part des experts en développement, le concept d'économie informelle prend naissance, il englobe des travailleurs pauvres exerçant un travail pénible, mais dont les activités économiques ne sont ni reconnues, ni enregistrées, ni protégées, ni réglementées par les pouvoirs publics.

L'informalité économique est alors une façon de faire les choses qui sont caractérisées par une facilité d'entrée, un recours aux ressources locales, une appropriation familiale ou amicale des ressources, une production à petite échelle, une technologie adaptée et une main d'oeuvre importante, dans un marché de concurrence sans réglementation, et les qualifications sont acquises en dehors du système scolaire officiel dit Lubell.((*)6)

A partir de ce venait d'être dis, un consensus se fait alors le salariat de l'économie formelle c'est-à-dire moderne n'absorbe pas la population lushoise, on se résigne ou fait dans ces régions du reste du monde (R.M) les formes d'emploi formel ne se ressembleront pas inévitablement à ceux des villes développés, contrairement à ces derniers, les taux d'emploi salarié et forme sont faibles et le salariat comporte peu ou pas d'avantages sociaux, Lautier.((*)7) L'économie informelle est parallèle à l'économie formelle, il existe alors deux façon d'analyser l'informel, la première associe la pauvreté à l'informalité, elle est centrée sur le ménage et précise que les ressources des familles lushoises proviennent à la fois de l'économie informelle et de l'économie formelle, la seconde analyse est plutôt centrée sur l'unité de production.

Les institutions lushoises et les institutions internationales mettent l'accent sur une évaluation quantitative de la production de l'économie informelle. De l'aspiration à faire évoluer les économies informelles vers les économies formelles découle l'aide aux micro entreprises informelles par le crédit à l'investissement et l'aide à la formation des ouvriers des entreprises informelles aux cours des années avenir car l'organisation d'aide internationale supposent que les entreprises qui oeuvrent dans l'économie informelle sont dotées d'une logique d'accumulation propice au développement des villes en générale et de la ville de Lubumbashi en particulier selon Nicole bouquet.((*)8)

A partir des années 2007, les politiques d'ajustement structurel prôner par l'actuel gouverneur de la province du Katanga font croître le taux de chômage dans la ville de Lubumbashi, le discours des organisations internationaux change, l'économie informelle lushoise a maintenant un rôle plus social que productif selon Lautier((*)9) il est alors qualifié « d'éponge a emploi » grâce à ses qualités de créativité, de dynamisme et de flexibilité, l'économie informelle devient alors un outil d'adaptation aux politiques d'ajustement structurel à Lubumbashi.

* (1) Lautier Bruno, L'économie informelle dans le tiers monde, Paris, Ed. la découverte, 1994, p.7

* (2) Lautier B., Op cit, p.7

* (3) Nicole Bousquet, La structure productive et commerciale dans le pays du tiers monde : secteur formel et informel : univers parallèles ou étroitement imbriqués, Notes de cours, Ste -psy Université Laval, 2002.

* (4) Muheme, Gaspard, L'économie informelle face à l'évolution du dualisme, conceptualisme théorique et illustration par l'étude de l'itinéraire agro-économique de la filière mbaga, Quebec, thèse, Université Laval, 1995, p.109.

* (5) Rapport de BIT, cité par Lubeli, H, le secteur informel dans les années 80 et 90, Paris, centre de développement de l'organisation de coopération et de développement économique, 1991, p.19

* (6) Rapport de B.I.T cité par Lubell, H., Op cit, p.19

* (7) Lautier B., Op cit, p.7

* (8) Nicole B., Op cit.

* (9) Lautier B., Op cit.

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