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Le développement de l'économie informelle, son apport et ses conséquences sur l'économie formelle

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par dodo yav zeng
université de lubumbashi - Licence 2008
  

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3.2. L'APPORT AU NIVEAU SOCIAL

Nous pouvons d'une part citer les industries de transformation de matières premières en bien de production caractérisé par la présence de petits ateliers artisanaux, boulangerie, imprimerie etc., poisonnant à Lubumbashi. D'autre part, considérant les micro-industries de transformation des matières premières en bien de consommation, il est constamment fait allusion aux activités relatives à la fabrication des savons, des huiles, de la farine, peinture, etc.

Le volume de production de ce secteur a grandement augmenté, croissance essentiellement due à la production des boulangeries, des industries de boissons et de bois.

Nous pensons que cette situation, reflet du sous-développement n'est pas propre à la ville de Lubumbashi. Elle est également partagée par d'autres villes telles que la ville de Kinshasa dans la mesure où au niveau des villes des pays développé, le secteur tertiaire s'impose de plus en plus au détriment du secteur secondaire et surtout du secteur primaire. En revanche, en ce qui concerne la ville de Lubumbashi, comme nous l'allons le voir ci-après, c'est le secteur tertiaire qui s'impose.

3.3. LES ACTIVITES DU SECTEUR TERTIAIRE

Le secteur des services est resté seul à avoir connu une nette progression. Le dynamisme des activités du secteur s'explique par une dualité encore plus accentuée de l'économie lushoise, les chômeurs ne trouvent que le secteur informel comme unique voie de sortie face à la spirale d'accentuation de la pauvreté. Ce secteur est constitué par les activités produisant des services tels que le commerce, le transport, les banques, les assurances, l'hôtellerie, le secteur de la santé et les autres services sous toutes leurs formes.

Parlant du commerce lushois, il est constitué de petites activités généralement situées en dehors des frontières de l'activité économique orthodoxe dans la mesure où bien que constitué par des activités ordinaires et licites : leur exercice bien que sous le soleil brûlant est considéré illégale du fait que de leur non enregistrement.

Ce non enregistrement, nous le pensons, tient moins à une volonté négative d'échapper au corpus jure en vigueur qu'à une incapacité de l'Etat et de son administration à faire appliquer la lega loto profondément inadaptée.

Nous constatons ainsi la floraison et l'exercice en dehors de toute réglementation de petites activités : vente en détail de différents biens de consommation (biscuit, bonbons, produits pétroliers, etc.). Auxquelles nous ôtons le caractère infractionnel parce que justifié par l'état de nécessité qui conduit leur auteur à les exercer.

Concernant dont le rôle est notamment d'assurer les mouvements des personnes, des bien ainsi que des produits etc., pour ne parler que du transport routier, les véhicules qui y oeuvrent sont généralement en mauvais état et le confort des passagers n'est pas toujours garanti. Coût exorbitant des consommables ainsi que le prix prohibitif de légalisation de documents handicapent le développement de ce secteur contraint à évoluer dans l'informel.

Pour ce qui est des banques classiques inefficiente dans leur fonctionnement, le secteur est de nos jours inondé par les informels changeurs de monnaie communément appelés cambistes. Ces derniers sont disséminés à travers la ville et prêtent aux nécessiteux de l'argent à un taux excessif qui est souvent illégal.

Quant aux assurances, il est question d'énoncer des structures de redistribution non officielles à caractère social. Une ribambelle d'activités (tontine, dons, ristournes, parrainage etc.,) contribuent à cette fin.

Dans ce point, nous démontrons la contribution offerte par l'économie informelle dans la création des emplois d'une part, et d'autre part présentons son rôle du point de vue de l'amélioration du pouvoir d'achat des consommateurs.

1. Au niveau d'emploi

Nous notons que le secteur informel est à la fois une éponge propre à absorber à des niveaux de productivité et de gain décroissants, tous ceux qui ne peuvent trouver à s'employer ailleurs où il est une source d'innovation, de créativité et de croissance peu capitalistique, de nature à assurer une vie à peu près décente aux nombreux demandeurs d'emplois qui arrivent sur le marché du travail.

Ainsi, nous les nouveaux finalistes que l'université va déverser sur le marché d'emploi, le secteur informel est leur propre champ d'apprentissage car il forme la main d'oeuvre qu'il utilise ensuite et qu'utilise aussi le secteur formel, lorsque nous analysons le concept type de production nous affirmons que les unités de production informelles sont de fournisseurs de main d'oeuvre salariée désignée pour les grandes entreprises modernes c'est-à-dire formelles.

La crise sociale et économique qui sévit à Lubumbashi contraint les employés à oeuvrer dans la pluriactivité. En effet, les chômeurs comme nous l'avons déjà affirmé n'ont aucune autre alternative que d'opérer dans l'informel. Aux chômeurs, nous devons ajouter une autre catégorie d'individus qui bien que disposant d'un emploi soit obliger d'exercer une activité informelle palliative à leur modique traitement.

Bien que difficilement mesurable, les intelligences s'accordent à affirmer que l'économie s'accordant à affirmer que l'économie informelle constitue une soupape de sûreté et un gagne pain aussi bien pour les employés que les chômeurs.

2. Au niveau du pouvoir d'achat

Dans les lignes qui précèdent, nous avons eu à démontrer que plus de la population lushoise exerce des activités dites informelles. Ces dernières occupent une main d'oeuvre qui bénéficie de maigres revenus, certes, mais des revenus procurant la possibilité de pouvoir augmenter les consommations collectives et individuelles. Bien qu'en marge du système formel, il n'est pas moins une dynamique socio-économique réelle, par la demande et l'offre qu'il crée, par la concurrence qu'il exerce cogitant sur l'estimation du revenu des activités du secteur informel, nous montrons systématiquement que les gains moyens de ses chefs d'entreprises sont plus élevés (quelque fois considérablement) que le salaire minimum officiel ou que le salaire moyen du secteur formel. Des gains plus élevés et un goût presque universel pour une relative indépendance expliquent l'attrait pour les activités du secteur informel.

Présenté de la sorte, l'économie informelle nous donne l'impression de n'être que rose, la morosité n'y trouverait donc pas de place. La section ci-dessous aura le mérite d'épingler les maux engendrés par cette économie qui laisse couler tant d'encre et de salaire.

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