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Recherche de gisements de minerais de fer dans la kédia d'idjil

( Télécharger le fichier original )
par El Waled Emine Ebou et Ahmed Med Hamdinou
Université de Nouakchott - Maitrise 2007
  

Disponible en mode multipage

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République Islamique de Mauritanie Honneur- Fraternité -justice

Ministère de l'Education Nationale

Université de Nouakchott Année Universitaire : 2006/2007

Faculté des sciences et techniques

Filière : Géologie Minière

Mémoire de fin d'études sous le thème :

Dirigé par : Présenté par :

FST: Tandia Idrissa Sétembéré El Waled ould Emine ould Ebou

SNIM: Ing: Khalifa ould Lab Ahmed ould Med ould Hamdinou

Sommaire

I- Introduction 3

I-1 Situation géographique ..3

I-2 Géologie du Tiris 3
I-2-1- Zone d'Idjil-Sud

I-2-2- Zone d'Idjil-Nord

I-2-3- Kédia d'Idjil

I-3-La Kédia d'Idjil .. 5

I-3-1- Découverte

I-3-2- Description

I-3-3- Géologie

I-3-4- Lithologie

I-3-5- Origine de la minéralisation

II- Recherche minière 10

II-1 Introduction 10

II-1-1- Généralités

II-1-2- La recherche minière à la SNIM

II-2- Cas des gisements de minerai de fer dans la Kédia d'Idjil 13

II-2-1 - Historique de recherche dans la Kédia

II-2-2- Les nouveaux travaux de recherches sur la Kédia d'Idjil

II-2-3- Méthodologie de recherche dans la Kédia

II-3 Etude de l'extension du gisement de F'Dérik 18

II-3-1 - Aperçu sur l'histoire du gisement de F'Dérik

II-3-2- Situation géographique

II-3-3- Contexte géologique

II-3-4- Lithologie

II-3-5- Les travaux de recherche effectués sur le secteur

III-Conclusions et recommandations 27

Lexique 28

Bibliographique .29

Remerciements

C'est sur la demande de notre établissement la Faculté des Sciences et Techniques que nous avons effectué un stage pratique de fin d'étude d'un mois dans la SNIM (Société Nationale Industrielle et Minière).

Nous remercions vivement la SNIM, de n'avoir ménagé aucun effort pour la bonne réussite de ce stage.

Nos remerciements les plus sincères vont avant tout au département de géologie (FST) et département de recherches géologiques (SNIM) qui nous a offert l'encadrement et les enseignements nécessaires. Parmi ces Départements nous visons particulièrement monsieur :

· à la FST : monsieur Med Salem / Sabar chef département et monsieur Imade Khalil Tafech coordinateur de filière Géomin.

· à la SNIM : monsieur Med / weyssate le chef du département, Med / Hamdinou cartographe, monsieur S.Oksengorn, sans oublier les géologues de chantier : messieurs Sanghott Mamadou, et Med / Ely

Nos remerciements particulier vont également à nos encadreurs pour leurs encouragements et leurs conseils précieux, à l'Université notre professeur - encadreur monsieur Tandia Idrissa Sétembéré, et monsieur Khalifa ould Lab Ingénieur Docteur en géologie, à la SNIM.

I- INTRODUCTION

Le présent rapport rentre dans le cadre des travaux de fin d'études de la filière Géomin. C'est un stage de Recherche des gisements de minerais de fer dans la Kédia exemple : Etude de l'extension du gisement de F'Dérik) ».

Le stage s'est déroulé du 16/05 au 15/06/2007, sous la direction de Mr Khalifa ould Lab Ingénieur Docteur. Il se subdivise en deux parties :

* la première partie du 16/05 au 3 0/05/2007 a été consacrée aux travaux de terrain : - Cartographie géologique de la zone de F'Dérik ;

- Implantation de sondages ;

- Log des sondages percutants et carottés ;

- Echantillonnage des sondages percutants et carottés.

* la deuxième partie du 31/05 au 14/06/2007, concerne les travaux de bureau : - Report des sondages sur les plans ;

- Report des données de sondage sur coupes ;

- Saisie de données ;

- Interprétation des coupes, élaboration des PGP.

Pour aborder cette étude, nous allons placer la zone d'étude dans son cadre géographique et géologique au niveau de l'introduction, puis parler du stage proprement dit dans la partie recherche et nous terminerons par des conclusions et recommandations.

I-1 Situation géographique du Tiris

Le Tiris est situé à l'extrémité nord de la Mauritanie. C'est une région de morphologie arasée, dunaire où des massifs montagneux (Guelbs et Kédias) dominent l'orographie. Le climat est sec de type saharien dominé par des vents de direction NE-SW à pluviosité rare.

I-2- Géologie du Tiris

Le Tiris fait partie de la « Dorsale Rhéguibat », nom donné au grand massif cristallin qui
s'étend depuis le bassin sédimentaire de Tindouf au Nord jusqu'à la région d'Akjoujt, au

Sud. La limite Est marquée par la bordure du bassin sédimentaire de Taoudeni tandis qu'à l'Ouest, il s'ennoie sous les formations secondaires et tertiaires du Bassin Atlantique.

Le Tiris est formé d'une puissante série métamorphique, d'age précambrien, qui se rattache au groupe de l'Amsaga (1).

Cependant cette série s'en distingue par deux traits essentiels :

· Le métamorphisme, qui a affecté les formations, est moins profond et la migmatisation ainsi que la granitisation sont beaucoup moins importants.

· Le développement considérable des formations ferrugineuses.

La série métamorphique du Tiris est constituée essentiellement de formations quartzofeldspathiques (leptynites, gneiss) en partie migmatisées à la base et de formations amphibolitiques et quartzo ferrugineuses au sommet. Structuralement, le Tiris se subdivise en plusieurs zones séparées par le grand massif d'Idjil :

I-2-1 Zone Idjil-Sud

Cette zone fait la transition entre les formations du groupe de l'Amsaga au Sud et celles du Tiris. On distingue, en effet, un domaine très granitisé (région de Choum) et un domaine où prédominent les gneiss à sillimanite. Les bancs de quartzites ferrugineux, qui sont rares dans la région de Choum deviennent de plus en plus nombreux lorsqu'on remonte vers le Nord.

I-2-2 Zone de La Kédia d'Idjil

La Kédia d'Idjil forme une unité géologique indépendante des formations environnantes, non seulement par sa structure mais aussi par sa lithologie. Il semble que l'on ait à faire à un « coin » discordant, qui est peut-être allochtone par rapport aux formations encaissantes.

I-2-3 Zone Idj il-Nord

Cette zone, comprise entre la Kédia d'Idjil et la frontière du Rio de Oro est caractérisée par l'abondance des bancs de quartzites ferrugineux.

(1) défini par A.Blanchot (1953), et précisé par J.Brrère (1967).

I-3 La Kédia d'Idjil

I-3-1 Découverte

Signalée par les anciens écrivains arabes (EL BEKRI du 11e siècle) sous le nom de « montagne de Fer » la Kédia d'Idjil a aussi été citée comme « gisement de fer » par des notes et rapport divers de militaires et d'expéditionnaires Français au début du 20e siècle. Depuis lors diverses missions vont survoler la Kédia, mais il faudra attendre la fin de la guerre en 1945 pour que les recherches s'y déroulent à un rythme plus ou moins soutenu jusqu'à nos jours.

I-3-2 Description

La Kédia d'Idjil situé dans le Nord-Est de la Mauritanie, (22°40'N - 12°40'W), à proximité de F'Dérik dans le secteur du Tiris (carte n°1).

La Kédia est un massif imposant par ses dimensions, 25 km de long sur plus de 10 km sur sa plus grande largeur, dominant la pénéplaine de 500 m. Elle se présente suivant un dessin grossièrement piriforme, dont l'axe longitudinal est dirigé Est-ouest et dont la pointe est située à l'Ouest, au droit du village de F'Dérik. Le sommet culmine à 915 m, au centre du massif. C'est le plus haut sommet de toute l'Afrique de l'Ouest.

I-3-3 Géologie

La Kédia d'Idjil est une vaste synclinorium qui se pince et disparaît par contact anormal à l'Ouest tandis qu'il s'ennoie à l'Est, sous les formations sédimentaires du bassin de Taoudeni (infracambrien).

La Kédia d'Idjil est un massif montagneux, d'âge précambrien, elle a subi un métamorphisme d'un degré épi à mésozonal connaissant le développement important de formations ferrugineuses. Ces formations ferrugineuses sont représentées par des quartzites rubanés à hématite, appelés « Itabirites » ou plus communément BHQ, qui sont constitués presque exclusivement, d'hématite et de silice, et dont le grain est fin inférieur à 150 microns. Contrairement aux roches du socle, ces quartzites ne contiennent ni amphibole, ni pyroxène, ni grenat. La brèche, au centre, dont l'origine est discutée constitue un remaniement tectonique des Itabirites.

I-3-4 Lithologie

Lithologiquement on distingue les principales unités suivantes :

I-3-4-1 L'unité de la brèche d'Idjil

La brèche d'Idjil forme le coeur du massif, où elle occupe une aire prépondérante (longue de 21 km sur 8 km de large). C'est une roche massive, hétérogène, formée par des éléments de quartzites ferrugineux, ou de quartzites, arrondis. On distingue plusieurs faciès :

* brèche à éléments de quartzites ferrugineux seuls ;

* brèche à éléments de quartzites seuls ;

* brèche à éléments de quartzites ferrugineux et de quartzites.

I-3-4-2 L'unité de la bordure Nord et Nord-Est de la Kédia d'Idjil

Les formations de la bordure N et NE forment une bande qui se moule sur le coeur de la brèche.

On peut résumer les différents terrains rencontrés dans le Log stratigraphique suivant (Fig.1) :

* À la base : la formation quartzo-phylliteuse de la bordure, on rencontre les faciès suivants : Faciès Puissance

Quartzites massifs, blancs à rosés, parfois micacés .20 à 30 m

Quartzo-phyllites .10 m

Phyllithes, parfois à grenats, parfois à oligiste 10 m

Quartzo-phyllites à hématite, faciès itabirite .100 m

* Au sommet : la formation itabiritique ou intérieure, celle-ci se subdivise en :

- à la base : membre « jaspeux » formé d'itabirite, à faciès jaspeux comportant encore quelques lits phylliteux, parfois à grenats. Sa puissance est de 60 m environ ;

- au sommet : membre « itabirite » dont la puissance est environ 150 m.

I-3-4-3 La bordure Sud de la Kédia d'Idjil

Séparée de la zone de Brèche par un grand accident, la bordure Sud est beaucoup plus simple que la bordure Nord ; on a à faire à une bande, discontinue, allongée, suivant la direction régionale NW-SE, qui se continue au NW par le chaînon de F'Dérik, puis le chaînon de l'Atomaï. Celle-ci est formée par :

* À la base, un membre quartzo-phylliteux, semblable à celui de la bordure Nord, mais visible surtout dans la zone SE ;

* Au sommet, un membre quartzo-ferrugineux.

385 m

Membre Itabirites

Membre Jaspeux

 

Quartzo-phyliteuse à hématite

Phylite parfois à grenat, parfois oligiste Quartzo-phylite

Quartzite massif

 

235

175

75
65
55

Formation Itabirites

Formation quartzo- phyliteuse

30

Gneiss

0

Fig. 1 : Log stratigraphique synthétique des terrains de la bordure N et NE.

En résumé, la puissance totale de la série de la Kédia d'Idjil est d'environ 350 m. mais la puissance à l'affleurement est variable de la région W à la région E et est marquée par un épaississement considérable dû à des répétitions tectoniques, jusqu'à environ 2000 m.

I-3-5 Origine de la minéralisation

Deux principales hypothèses sur l'origine de la minéralisation :

· Origine métasomatique ou hydrothermale

· Origine latéritique par circulation d'eaux météoriques

Nous allons décrire de ce qui suit les principales données de ces deux hypothèses. Cependant, il ne faut pas oublier que d'autres hypothèses ont été avancées, puis éliminées : en particulier, une origine sédimentaire comportant un dépôt de masse d'hématite dans des zones privilégiées accompagné d'un peu de silice, cette dernière ayant été lessivée peu après le dépôt.

I-3-5-1 Origine hydrothermale

Cette hypothèse fait intervenir un remplacement métasomatique du quartz par de l'hématite spéculaire, qui serait intervenu lors de la dernière phase tectonique et le métamorphisme des Itabirites. Il serait le résultat de venues hydrothermales liées à la mise en place de massifs éruptifs.

On suppose sue la source du fer serait l'oxydation de la magnétite en hématite. Celle-ci libérerait une certaine quantité de fer, qui pourrait aisément expliquer l'enrichissement.

I-3-5-2 Origine latéritique

Cette hypothèse fait intervenir principalement une action des eaux météorique superficielles dans des conditions de climat tropicale humide. En effet, dans des conditions de température ordinaire (c'est-à-dire 30°), seules les eaux chargées d'acides humiques sont capables de dissoudre de la silice. Il faut donc non seulement un climat humide mais aussi un sol forestier important ; ces conditions sont réunies actuellement dans les pays équatoriaux. Cette hypothèse a d'ailleurs été fondée sur l'étude de ces gisements.

Amphibolite

Brèche d'Idjil, brèche d'Idjil laminée Minerai de fer

Quartzite ferrugineux, rubané ou non, parfois à jaspe rouge Quartzite non ferrugineux, quartzite micacé

Schiste

Ic Cipolin, Id Dolomie ferrifère

Légende

Carte n° 1 : Carte de la Kédia d'Idjil (extraite de la carte BRONNER 1/1 000 000)

II- LA RECHERCHE MINIERE II-1 Introduction

II-1-1 Généralités

En général la recherche minière se déroule suivant un certain nombre de phases qui se distinguent par la matière recherché, les surfaces concernées, les techniques mises en oeuvre et les moyens nécessaires.

II-1-1-1 Phase de recherche géologique régionale (stratégique)

Le but étant de dresser un inventaire des formations minéralisées par reconnaissance à grande échelle des affleurements. Une équipe géologique (ou plusieurs suivant le volume des travaux et le temps imparti) effectue les travaux. Aidée en cela par une brigade topographique équipée d'appareillages adéquats (Distomat, Théodolite, RDS, TC1 105, ...) elle dispose essentiellement de matériel de terrain portatif : Magnétomètre, boussoles, loupe et marteau, photo aériennes et de moyens de transport tout-terrain.

II-1-1-2 Phase de recherche géologique de développement (tactique)

Une reconnaissance détaillée sur toutes les formations minéralisées mises en évidence : points d'accrochage repérés au cours de la phase précédente est nécessaire pour déceler les cibles minières. Cette reconnaissance s'appuie sur une étude géologique à petite échelle, un échantillonnage de surface suivant des coupes systématiques et quelques sondages (percutants et/ou carottés) destinés à recouper les affleurements minéralisés à différents niveaux et à vérifier les hypothèses géologiques émises. On dispose pour cela en plus du matériel indispensable aux géologues et topographes de sondeuses de différents types : ROC, Cardwell.... pour les percutants et rotary de différents diamètre et de Long-Year pour les sondages carottés.

II-1-1-3 La phase de recherche minière ou d'exploitation : (phase III)

La reconnaissance du gisement choisi s'effectue suivant une maille systématique serrée de façon à dessiner des plans géologiques et une fosse d'exploitation. Le métrage de sondages prévu au cours de cette phase devra être suffisant pour prouver les réserves nécessaires à un projet d'exploitation. Pour cela les sondeuses à percussion (ROC) effectuent l'avant trous des sondages carottés exécutés à la Long-Year.

II-1-2 La recherche minière à la SNIM

Depuis 1974, la société nationale industrielle et minière (SNIM), assure l'extraction du minerai de fer à Zouérate.

Trois principales mines à ciel ouvert sont actuellement en activité (Guelb El Rhein, M'Haoudatt, TO14), avec une production de l'ordre de 11 Millions de tonnes par an. Le minerai est transporté, par un chemin de fer, long de 700 km, vers les installations de concassage criblage de Nouadhibou, avant d'être exporté principalement vers les pays d'Europe occidentale.

En assurant la continuité de ces opérations, en long terme, la SNIM poursuit sans relâche un effort soutenu des recherches géologiques, surtout les recherches de minerais de fer.

Le fer est présent dans les formations géologiques de Mauritanie suivantes :

· La Dorsale Reiguibat, Tasiast, Amsaga et Sfariat

· La chaîne des Mauritanides (Séries d'Akjoujt et d'Ijibiten)

· Le Bassin sédimentaire de Tindouf (prolongement en Mauritanie du gisement de Gara Djebilet (Algérie).

La SNIM a conduit des recherches essentiellement dans la Dorsale Reiguibat et dans la Série d'Ijibiten.

La section de « recherche minière » mène une intense activité en matière d'exploration. Depuis la phase de reconnaissance à travers les différentes méthodes et techniques (géophysiques, géochimiques, sondages, ...) jusqu'à l'évaluation des réserves.

Ces travaux de recherche sont totalement centrés sur le Fer. Toutefois, d'autres minéraux peuvent constituer des projets de recherche. C'est le cas des métaux précieux (Au et diamant).

Dans le cadre de la recherche, certains travaux sont réalisés en partenariats ou en coopération avec des institutions nationales ou internationales.

II-1-2-1 Les objectifs

La mission principale de la recherche dans l'entreprise est :

* renouveler le capital minier pour permettre et maintenir la production à un certain niveau ; * augmenter les réserves en vue d'une augmentation de production ;

* envisager la production d'autre substance ;

* mise en évidence de nouveaux gisements de minerai de fer.

II-1-2-2 Identification et sélection du gisement

Le choix du sujet à reconnaître est généralement effectué une fois par an au cours d'une réunion préparatoire. Cette sélection se fait par des études bibliographiques, des contrôles de terrain et des études préliminaires effectuées par les géologues. A la base de ce choix figurent également : une synthèse des travaux antérieurs, les options de développement de la société ; les moyens humains, matériels et financiers disponibles. Sur la base de tous ces paramètres la décision de reconnaissance du gisement est prise par la direction.

II-1-2-3 Les moyens techniques :

Pour bien mener son rôle de chercheur et d'assurer une bonne marche de l'entreprise, la section « Recherche » dispose des moyens logistiques et techniques suivants :

* des machines de sondages qui sont gères par le service sondage dont 3 longyears (Fig. 2) pour la réalisation des forages carottés ;

* des ROC pour la réalisation des sondages percutants (Fig. 3) ;

* d'un appareil de mesure de déviation des forages appelé maxibor ;

* des logiciels informatiques (mapinfo, gemcom, ....) ;

* une banque de données contenant toutes les données des sondages (caractéristiques physiques et résultas chimiques des sondages etc....).

Fig. 2 : sondeuse carottage « Long-year » à F'Dérik (Sondage FDS 46 le 17/05/07).

Fig. 3 : sondeuse percussion « ROC » à F'Dérik (Sondage FDS 53 Bis le 17/05/07).

II-2 Cas des gisements de minerai de Fer dans la kédia d' Idjil

La SNIM poursuit sans relâche un effort soutenu de recherches géologiques dans la Kédia pour but de découvrir de nouveaux gisements de minerais naturellement riches (hématite) de renouveler, voir augmenter, ses réserves de minerai et pour préserver l'avenir de la société et par conséquent l'avenir du pays.

L'objet de ces recherches est la reconnaissance de la forme et des dimensions des amas minéralisés, la détermination des qualités commerciales des minerais, ainsi que des conditions économiques de l'exploitabilité des gisements prouvés.

II-2-1 Historique de recherche dans la Kédia

Les premières investigations ont tout naturellement débuté sur les affleurements de minerais riches situés dans la bordure Nord de la Kédia.

Ces affleurements de minerais riches furent très vite reconnus entre 1948 et 1949 par un groupement américain qui envoya une mission.

Une première estimation de réserves, jugées d'ailleurs insuffisantes, fut obtenue par une première cartographie géologique et des prélèvements d'échantillons.

La mise sur pied d'un groupe international à partir de 1951, donna une nouvelle impulsion aux recherches.

Après plusieurs missions de reconnaissances et établissement de programmes, d'importants moyens matériels et humains furent mis en oeuvre pour aboutir à l'implantation des premiers sondages à F'Dérik en 1952, à Tazadit en 1953, à Rouessa en 1954, et à TO14 en 1991 (ce dernier gisement fut découvert par une équipe mauritanienne).

La réalisation des sondages est toujours en cours, après qu'un métrage supérieur à 150 km ait été exécuté.

A la fin de l'année 1959, les études géologiques et économiques ont abouti à la mise en évidence d'un tonnage de minerais prouvés suffisants pour justifier un projet d'exploitation et d'évacuation de 6 millions de tonnes par an pendant 20 ans.

II-2-2 Les nouveaux travaux de recherches sur la Kédia d'Idjil

Les gisements de minerais de fer riches (dont la teneur est égale à un minimum de 60 % Fe) existent sur tout le long de la bordure Nord et Nord-Est de la Kédia d'Idjil.

Aujourd'hui, presque tous les affleurements de minerais riches ont été cartographiés dans la bordure Nord et Nord-Est de la Kédia d'Idjil.

C'est ainsi que les recherches continuent actuellement sur deux secteurs de la bordure Nord de Kédia d'Idjil :

· A l'Est, la reconnaissance du gisement de TO14 est en cours.

La reconnaissance du TO 14 n'est pas terminée en 1993, comme la SNIM, l'avait initialement prévue.

C'est que du minerai riche additionnel a été récemment localisé en profondeur, au N et au Sud du gisement principal.

· De même à l'Ouest, les prolongations (Est, Sud et en profondeur) du gisement de F'Dérik sont en cours de reconnaissance.

D'autre part, la SNIM projette d'effectuer de nouveaux travaux de recherche, par sondages carottés, des prolongations en profondeur du gisement de Tazadit 1 dont l'exploitation a été arrêtée en 1991.

II-2-3 Méthodologie de recherche dans la Kédia d'Idjil

Les gisements de la Kédia peuvent être considéré comme de gisements de minerai de fer dont la reconnaissance est plus ou moins avancée.

De ce fait, la SNIM applique une procédure particulière de reconnaissance.

II-2-3-1 Reconnaissance du gisement

* Géologie locale

Les géologues entreprennent une étude géologique sommaire qui s'appuie sur l'étude photo- géologique et éventuellement sur une prospection géophysique. Ils effectuent souvent aussi un échantillonnage de surface, soit au hasard, soit suivant des coupes systématiques.

* Topographie

A ce stade, et suivant l'étendue et la forme du gisement, les topographes pourront implanter sur le terrain un axe de référence et des coupes systématiques ou non de façon à aider les géologues à repérer les affleurements. Ils effectuent aussi une édition des plans topographiques et des profils des coupes implantées.

* Géologie détaillée

Les géologues entreprennent un lever géologique des coupes transversales implantées et
levées par les topographes, puis effectuent avec l'aide de ces derniers une cartographie
géologique de surface. Généralement, l'échelle employée pour dessiner le plan de surface est

fonction de la complexité du gisement. A ce stade une première interprétation de l'enracinement en profondeur des bancs minéralisés peut être réalisée sur les coupes transversales.

* Sondages

A la lumière des résultas des travaux géologiques de surface, le géologue établit un programme de sondages préliminaire destiné à vérifier l'enracinement de la minéralisation en profondeur.

Généralement l'implantation des sondages s'effectue sur les mêmes coupes transversales, géologiquement renseignées en surface et suivant un espacement (maille) systématique ou non. Ces sondages sont implantés sur le terrain par les topos qui implantent aussi les pistes d'accès et les plates formes de ces sondages.

L'équipe terrassement se charge de la réalisation des pistes et plates formes d'accès à ces sondages.

- Une réimplantation de ces sondages par les topographes est souvent nécessaire après la réalisation des plates formes d'accès.

- Une réalisation de quelques sondages choisis par le géologue pour vérifier que la minéralisation cartographiée en surface continue en profondeur et avoir une idée des qualités physiques et chimiques des minerais profonds.

- Un suivi et un échantillonnage des sondages par le géologue en vu d'analyses physico- chimiques à effectuer par les laboratoires est entreprises.

- levé des sondages réalisés par les topographes est effectué.

II-2-2 Saisie des données

Les résultas des analyses chimiques des échantillons sont saisies dans une base de donnée sous PC-Explor (gemcom). La base de donnée est composée de 3 tableaux saisis précédemment sous Excel et puis importés sous PC-Explor (gemcom). Ces tableaux sont :

* Header : où sont rentrés les coordonnées géographiques, le type de sondage, le nom de la machine ayant exécutés le forage, la profondeur du forage, etc. selon la codification des données de sondages ;

* Survey : la distance, l'azimut, et les dips

* Assay : les résultats des analyses chimiques.

Les trois tableaux sont reliés par un identifiant appelé le Hole ID.

II-2-3-3 Synthèse géologique et minière

Tous les travaux précédemment décrits sont synthétisés par une équipe pluridisciplinaire (géologues, mineurs, ... etc.) et regroupés dans une synthèse géologique et minière. Celle-ci comportera essentiellement :

* des coupes verticales renseignées (CVR) (Fig.4) à partir de la surface, mais comportant généralement une esquisse interprétative de la minéralisation en profondeur basée sur les sondages préliminaires réalisés ;

Fig. 4 : Coupe verticale renseigné

* Elaboration des PGP (plan géologique prévisionnel) : le cartographe procède à la saisie des coupes verticales renseignées et à l'édition de plans horizontaux comportant les contacts de la minéralisations dessinées sur les CVR.

Le géologue relie les contacts de ces minéralisations en s'aidant de la carte géologique de surface, des pendages et autres discontinuités relevées en surface et sur les sondages.

Ces PGP (Fig.5) représentent le dessin de la minéralisation à des cotes correspondant aux pieds des futurs gradins d'exploitation et sont en général espacés de 10 à 12 m (15 m exceptionnellement au Rhein).

Pour les minerais hématites riches naturels, le géologue relie les contacts entre minerais riches de teneur T = 60% Fer, minerai siliceux 50% = T = 60% Fer et stériles T< 50% Fer.

En règle générale ces plans sont édités à l'échelle 1/1000e, pour les gisements de grande extension une échelle plus grande.

* une estimation des réserves géologiques et des qualités physico-chimiques des minerais ; * une première esquisse de l'intérêt économique du gisement.

Fig. 5 : Plan géologique prévisionnel

II-3 Etude de recherches de l'extension du gisement de F'Dérik

Pendant la période du stage, nous avons fait divers travaux dans la zone des affleurements du gisement de F'Dérik : cartographie, établissements logs de sondages, et suivi des sondages. L'ensemble de ces travaux ont été dirigés par les géologues : Mr Sangott Mamadou et Mr Med / Ely.

Cette partie du rapport est le compte-rendu de l'etude de ce secteur.

II-3-1 Aperçu sur l'histoire du gisement de F'Dérik :

* premier sondage de recherche, implanté sur le gisement de F'Dérik prés de piton de minerai, dénommé « Notre-Dame d'Idjil » commença le 28/06/1952.

* Carte n° 2 faisant l'état de la minéralisation cartographiées en 1957 et l'état des fronts matérialise la fin de l'exploitation du gisement 01/01/1983.

* Décision par la MIFERMA, de mettre en exploitation le gisement de F'Dérik le 26/02/1966, qui s'ouvre dés 1967.

* Fin d'exploitation du gisement de F'Dérik le 01/01/1983, à cette date les tonnages suivants ont été extraits :

- minerai riche .20 Millions de tonnes

- minerai siliceux .03 Millions de tonnes.

- stérile ..48 Millions de tonnes

Une synthèse des données géologiques devrait être faite pour prouver l'existence ou non, de minerais en fond de fosse. De même, les extensions, Est du gisement devraient être revues pour juger définitivement de leur intérêt économique éventuel.

II-3-2 Situation géographique de la zone de recherche

La zone d'étude est située dans la région de F 'Dérik, elle est limité par les méridiens 1 2°40' et 12°42' W et les parallèles 22°38' et 22°40' N. Elle est à 23 km au Sud-Ouest de Zouerate, et 3 à 4 km environ au NE du ville de F'Dérik. Elle est une chapelé d'affleurements dans deux rectangles orientés E-W et SW-NE respectivement (Carte n°3). Elle occupe une superficie de 6.5 km2 ; le point culminant est à 650 m, le point le plus bas s'élève par rapport au niveau de la mer 320 m.

La zone d'étude est une zone montagneuse difficile d'accès, mais les travaux peut se faire aisément, grâce à une piste d'accès qui bougé avec l'avancement du travaux.

II-3-3 Contexte géologique

Le secteur d'étude appartient géologiquement à la Kédia d'Idjil et précisément à la bordure N et NE. La minéralisation est sous forme d'hématite très dure et très dense. Les formations rencontrées sur le secteur sont : l'hématite rocheuse, l'hématite en plaquette, l'hématite mélangée à des quartzites ferrugineux altérés (mixte), les quartzites ferrugineux, la brèche, schistes et quartzite rouges écrasés (Fig7).

II-3-4 Lithologie

II-3-4-1 L'hématite rocheuse (Fig.6a)

* Aspects des affleurements

Les affleurements sont souvent sous forme de massifs d'altitude variée, affleurant d'une façon discontinue. Ils forment de petits « îlots ».

* Pétrographie

La minéralisation se présente en roche compacte, suivant des bancs au litage bien marqué et concordant avec celui des Itabirites encaissantes. Et se présente en amas lenticulaires épousant les structures tectoniques et ayant des dimensions souvent importantes (plusieurs centaines de mètres), le pourcentage en fer est de l'ordre de 68%.

II-3-4-2 L'hématite en plaquette (Fig.6b)

* Aspects des affleurements

Les affleurements sont constitués de plaquettes, la minéralisation se présente suivant un empilement de plaquettes très fines, non cohésives, d'hématite, friable et même parfois réduite en poudre.

* Pétrographie

L'hématite en plaquette est très riche en fer (65 à 66% de fer), mais elle enferme très souvent du « sable » silico-ferrugineux, qui fait baisser sensiblement les teneurs moyennes.

Fig. 6 : a) Hématite en plaquette b) Hématites rocheuses

Hématite en plaquette riche + quelque oxyde de fer

Hématite en plaquette siliceuse oxydée Hématite en plaquette très riche

Hématite en plaquette siliceuse oxydée

Hématite en plaquette très riche

Mélange d'hématite en poudre et de QF

Hématite en poudre riche

Mélange d'hématite en poudre et de QF

Hématite en poudre riche

Mélange d'hématite en poudre et de QF

Fig.7 : Log stratigraphique de la coupe 200w + 100 dans le secteur d'étude (selon la grille locale).

II-3-4-3 L'hématite mélangée aux quartzites ferrugineux (BHQ)

* Aspects des affleurements

Les BHQ sont le plus nombreux dans le secteur d'étude, elles sont constituées d'alternance de quartzites ferrugineux altérés et de petits bancs d'hématite rocheuse. Ces affleurements ont un aspect plus ou moins arrondi, ils sont de petites dimensions. Plus rarement ils peuvent se présenter en petits monticules, leur couleur globale est brun-rougeâtre.

* Pétrographie

Les roches sont formées de mélange de lits centimétriques d'hématite et de lits de silice et de limonites associées. Ce mélange donne un mixte fin et peu cohérent.

Quant au mixte grossier, il est constitué de petites plaquettes d'hématite encastrées dans des quartzites ferrugineux (riches en silice) altérés.

II-3-4-4 Les quartzites ferrugineux

Ces quartzites sont très diaclasés et très altérés (par endroits). La couleur d'ensemble est brunâtre.

II-3-4-5 Les schistes

Plusieurs types des schistes s'observent au niveau de ce secteur : schiste vert, schistes argentés.....

D'une façon générale les affleurements sont nombreux au niveau du secteur d'étude. Elles se composent d'hématite en plaquette et d'hématite rocheuse.

Ces affleurements sont facilement distincts par rapport aux formations quartzo-ferrugineux prédominantes, (affleurements isolés).

Cependant, la localisation des minéralisations est liée :

· soit à un niveau lithologique bien défini des Itabirites

· soit à la brèche de contact.

II-3-5 Les travaux de recherches effectués sur le secteur

Il existe des affleurements minéralisés immédiatement à l'Est de la fosse du gisement de
F'Dérik (carte n°2). Ceux-ci sont constitués par un banc de minerai de faible puissance mais
qui s'étend sur plusieurs centaines de mètres, en allongement. Des travaux de recherche sont

en cours pour déterminer les dimensions de ces minéralisations et leur intérêt économique. Ces travaux sont :

II-3-5-1 Cartographie

Le premier travaille de recherche dans le secteur d'étude a consisté à un lever des affleurements, à l'échelle du 1/10 000, ainsi qu'à une étude de contexte géologique locale.

Le résultat de ce travaille est l'établissent d'une carte géologique du secteur de recherche portant tous les indices qui affleurent à la surface (Carte n°3).

II-3-5-2 Sondages

Les sondages furent exécutés suivant une maille systématique : sur des profils espacés de 50 ou 100 m. Programmés par le géologue, les points de sondages, ainsi que les pistes et les plates-formes d'accès y menant, sont implantés par les topographes. Les sondeurs s'occupent de leur réalisation. Jusqu'à présent 55 sondages (percutants et carottés) ont été exécutés, sur les 175 sondages prévus.

Les métrages total prévus sont 19130 mètres (métrage percutant = 17380 m et métrage carotté prévu = 1750 m).

II-3-5-3 Suivi et échantillonnage

Pour chaque sondage le géologue établit le log technico-géologique de façon à connaître la nature des roches, la structure (litage et pendage), les contacts des différents types de faciès.

Il procède aussi à l'échantillonnage systématique des cuttings pour les sondages percutants et des passages minéralisés pour les sondages carottés :

* Log de sondage percutant (Tableau n° 1)

Il s'agit d'un log technico-lithologique que fait le géologue, qui note le type de sondeuse, de marteau, de taillant, etc. ...

Le géologue décrit les cuttings recueillis par passée de 3 mètres par 3 mètres (sauf pour le 1e mètre qui correspond au marteau) ; en notant toutes les observations relatives à ces cuttings, à leurs compositions minéralogiques, leurs couleurs, leurs tailles, leurs formes en vue de déterminer leurs natures lithologiques.

Les incidents de foration, la représentativité des échantillons, les arrivées d'eau (nature et débits évalués).... etc. sont mentionnées.

Tableau n°1 :

LOG DE SONDAGE PERCUTANT

Gisement : F'Dérik

Nom du sondage : FSD 41 Maille : coupe 200W + 100 Inclinaison : 90°

Machine : ROC 460 n° 2 ø : 4" 1/2

Date de but : 06/03/2007 Date de fin : 09/03/2007 Cause d'arrêt : Taillant cassé et coincé dans le Trane

 
 

N° Jeton Désignation Couleur Présence d'Eau Nature du terrain traversé

R49

0 à 4 m

Marron

 

Hématite en plaquette riche + quelques oxydes de fer rouge

G618

- 7

Marron

 

Idem + nombreux oxydes de fer rouge; semblent siliceuse (Mx)

S048

- 10

Marron

 

Hématite en plaquettes siliceuse; oxydée (X)

S014

- 13

Marron

 

Idem

285

- 16

Marron

 

Idem

S045

- 19

Marron

 

Idem (X)

S013

- 22

Noir

 

Hématite en plaquettes très riche (M)

R1 159

DUPLICATA DU S013

063

- 25

Grise

 

Hématite en plaquettes siliceuses (X)

S050

- 28

Rougeâtre

 

Idem (X)

310

- 31

Grise

 

Idem

R753

- 34

Marron

 

Idem + oxydes de fer rouges

R301

- 37

Grise

 

Idem

G629

- 40

Marron

 

Idem + quelques éléments de QF et oxydes de fer (X)

S01 1

- 43

Marron

 

Hématite en plaquettes riche (M)

S029

DUPLICATA DU S01 1

S035

- 46

Marron

 

Idem que le précédent (M)

S042

- 49

Marron

 

Mélange d'hematitite en poudre et de nombreux éléments de QF (X)

S039

- 52

Grise

 

Hematitite en pouder riche + elts de cuttings grnuleux (M)

S027

- 55

Grise

 

Idem (M)

S054

55 à 58

Grise

 

Hématite en poudre riche et en éléments granuleux (M)

S038

- 61

Grisâtre

 

Hématite en poudre + nombreux éléments de silice (X)

213

- 64

Marron

 

Hématite riche en poudre et en cuttings granuleux (M)

S051

- 67

Noir

 

Idem

S022

- 70

Noir

 

Idem

S044

DUPLICATA DU S022

G621

- 73

Marron

 

Idem

S017

- 76

Marron

 

Idem en plaquettes riche (M)

M255

- 79

Grisâtre

 

Mélange d'hematitite et de QF moindres + éléments de Qtz associés (MX)

S056

- 82

Marron

 

Idem

S033

- 85

Marron

 

Idem

038

- 88

Marron

 

Idem

M563

- 91

Marron

 

Idem trés riche

524
068

DUPLICATA DU - 94

M563 Marron

 

Idem très riche

S032

- 97

Marron

 

Idem très riche

S069

- 100

Grise

 

Idem riche

S055

- 103

Grise

 

Idem

S005

- 106

Grise

 

Idem

407

- 109

Marron

 

Mélange d'hematitite et de QF (X)

G615

- 112

Marron

 

Mélange pauvre d'hematitite en poudre et de nombreux QF (XS)

274

DUPLICATA DU G615

498

112 à 115 m

Grise

 

Hematitite riche (M)

191

- 118

Marron

 

Idem

S040

- 121

Bleue

 

Idem (M)

283

- 124

Grise

 

Mélange hematitite + QF (M)

S041

- 127

Grise

 

Hématite riche en poudre (M)

S047

- 130

Grise

 

Idem (M)

S072

- 133

Grise

 

Idem (M)

R1008

-136

Brune

 

Mélange hématite + QF (MX)

 

Fin sondage 09/03/2007 Visas Géologue Réf : PP/215-200/005 Version n° 1

* Log de Sondage carotté (Tableau n° 2) : Le géologue fait le log suivant les cotes de remontée des carottes, en décrivant les passées de 3 mètres par 3 mètres, dans les cas de roche homogène ; en tenant compte des variations de faciès et en décrivant séparément les différents faciès. Il décrit les terrains traversés dans chaque passée et note la nature de la roche, sa texture, sa structure, son litage (ou son anisotropie) son rubanement, le plissement. Il mesure la longueur de la carotte afin d'apprécier le pourcentage de récupération :

- reporte la longueur du plus long morceau de carotte ;

- fait le cumul des morceaux = 10cm pour déterminer le RQD ;

- reporte la densité de fracturation en recensant le nombre de diaclases.

- reporte la valeur de l'angle de litage mesuré par rapport à l'axe de la carotte

Tableau n° 2

LOG

DE SONDAGE CAROTTE

Chantier: F'Dérik

Ly 38 n° 1

Sondage: FDS 15 Bis

DF = 30/11/06

Emplacement: (Coupe 1300 W, Axe 12)

FF = 19/01/07

 

Incinnaison: 20°

par: Sanghott et Med/Ely Date: 29/12/2006

de

à

total

Carott e

% Rec

Plus
long
mor

RQ D

Nbr e

Frac

Nature du terrain traversé

Ang l

litag e

Ø

306.3

309.3

3.00

2.96

99

0.61

90

17

BHQ à rubannement regulier moyen; à lits de jaspe rouge «discréts»; à microfussure

55°

BQ

309.3

3 12.3

3.00

3.10

100

1.04

90

6

BHQ à rubanement moyen, à lits de jaspes rouges; à microfissures locales

40°

BQ

312.3

315.3

3.00

3.17

100

0.90

100

14

Idem que le précédent; rubanement cm

45°

BQ

3 15.3

3 18.3

3.00

2.97

99

0.65

91

15

Idem rubanement, tantot grossier, tantot
fin; à lits de jaspes rouges microfissures

45°

BQ

3 18.3

321.3

3.00

3.02

100

0.59

94

13

BHQ à litage fin, présentant 4 filonnets de Qtz d'épaisseur 4 à 22 cm epars

45°

BQ

321.3

324.3

3.00

3.00

100

0.68

79

26

BHQ, à litage fin; irregulier parfois flon présence d'un filon de Qtz suivant interompe sur 36 cm en debut de passée et d'un filon de Qtz continu sur les 35 derniers cm ; assez fracturés

50°

BQ

324.3

327.3

3.00

3.00

100

1.00

86

17

BHQ à rubanement grossier sur le 1er metre qui se terunne par 18 cm d'un filon de Qtz; ailleurs BHQ à rubanement fin; contenuant 35 cm de brèche vers fin passée

35°

BQ

327.3

330.3

3.00

2.95

98

0.75

98

14

- De 327.3 à 329.64 m = BHQ à rubanement fin; présece de 3 filons de Qtz epars de 22, 9 et 7 cm epars

- De 329.64 à 330.3 m = BHQ #177; enrichis à fin rubanement (XS)

35°

BQ

330.3

333.3

3.00

3.05

100

1.2

100

12

Hématite rocheuse riche, massive dure à litage différents et fin, à fractures naturelles tapissées de produits argileux blancs et bruns

35°

BQ

333.3

336.3

3.00

2.94

98

2.48

100

1

Idem que le précédent

35°

BQ

336.3

339.3

3.00

3.00

100

1.45

100

6

Hématite rocheuse riche, à litage fin et flou; présence de 18 cm du BHQ vers fin passée ; massive

45°

BQ

 

Réf.: PP/215-200/005 Version n° 1

II-3-5-4 Echantillonnage

* Échantillonnage Sondage Percutant

Après recueil des cuttings, à la fin de foration de chaque tige de 3 mètres, ceux-ci sont bien homogénéisés dans un grand bac par l'aide sondeur. En suite celui-ci remplie une pelle spéciale et verse les cuttings dans un diviseur à lame, qui permet des couper l'échantillon en deux parties égales. L'une des parties est envoyée au labo chimie, l'autre est jetée. Il procède ainsi jusqu'à terminer tout le produit contenu dans le grand bac.

A la fin de l'opération, 10 à 15 kg de cuttings sont mis en sac (Fig.8) auquel est attaché un numéro d'identification (jeton).

* Échantillonnage de Sondage Carotté

Pour les quartzites à hématite, la carotte (Fig.9) est sciée en 2 parties, une moitié est échantillonnée, la seconde est archivée en vue de contrôles ultérieurs éventuels.

A l'aide de son log d'échantillonnage, fait à partir du log de sondage, le géologue :

- fait des prélèvements des moitiés de carottes pour former des échantillons de trois mètres au maximum des faciès identiques ; ailleurs les longueurs des échantillons seront en fonction des faciès rencontrés ;

- affecte un numéro d'identification (jeton) pour chaque échantillon ;

Fig. 8 : échantillon percutant Fig.9 : échantillon carotté

II-3-5-5 Envoi des échantillons au laboratoire d'analyses chimiques

Les échantillons des sondages carottés (carottes) et percutants (cuttings) sont envoyés au laboratoire, par le géologue, accompagnés d'un bordereau d'envoi, pour détermination des principaux éléments, Fe, SiO2, Al2O3, P, Mn, ....etc.(Tableau n° 3)

A l'arrivée, les responsables labo, réceptionnent et vérifient la conformité du bordereau d'avec les numéros et le nombre des échantillons. Une fois renseigné, le bordereau est renvoyé par le laborantin au géologue.

Tableau n°3

Bordereau de sortie des résultats d'analyses chimiques sondages

 
 

 

Date d'envoi : 17/05/2007 Concerne : FDS 41 P

 

Fe

SiO2

Al2O3

P

Mn

TiO2

CaO

MgO

Na2O

K2O

S

0 - 4

1

62.2

8.17

1.30

0.016

0.024

0.041

0.057

0.035

0.005

0.071

0.008

4 - 7

2

59.3

12.46

0.87

0.012

0.023

0.03 1

0.191

0.024

0.004

0.030

0.008

- 10

3

59.2

12.61

0.86

0.010

0.022

0.030

0.038

0.020

0.004

0.027

0.003

- 13

4

58.9

13.39

1.04

0.010

0.021

0.029

0.023

0.016

0.004

0.023

0.003

- 16

5

56.6

16.99

0.56

0.010

0.021

0.023

0.027

0.016

0.004

0.021

0.003

- 19

6

59.5

13.27

0.52

0.011

0.022

0.025

0.034

0.016

0.004

0.021

0.003

- 22

7

67.1

3.16

0.35

0.009

0.024

0.022

0.019

0.005

0.004

0.006

0.003

 

8

67.3

3.29

0.32

0.010

0.025

0.022

0.018

0.004

0.004

0.005

0.004

- 25

9

61.5

11.45

0.18

0.009

0.021

0.018

0.023

0.006

0.004

0.003

0.003

- 28

10

56.0

18.59

0.19

0.012

0.021

0.018

0.022

0.006

0.004

0.001

0.003

- 31

11

60.3

12.79

0.03

0.008

0.021

0.018

0.030

0.005

0.004

0.001

0.003

- 34

12

61.2

11.15

0.21

0.013

0.025

0.020

0.030

0.006

0.004

0.002

0.003

- 37

13

55.6

19.61

0.07

0.008

0.021

0.017

0.029

0.006

0.004

0.001

0.003

- 40

14

47.8

30.17

0.14

0.012

0.020

0.016

0.024

0.009

0.004

0.001

0.003

- 43

15

62.3

9.78

0.13

0.010

0.021

0.018

0.029

0.002

0.004

0.001

0.003

 

16

64.1

8.14

0.17

0.014

0.022

0.021

0.031

0.039

0.005

0.004

0.003

- 46

17

55.0

19.85

0.47

0.015

0.020

0.021

0.027

0.022

0.004

0.003

0.003

- 49

18

48.2

29.95

0.06

0.006

0.019

0.014

0.019

0.021

0.004

0.001

0.003

- 52

19

50.5

27.11

0.00

0.007

0.018

0.015

0.020

0.018

0.004

0.001

0.003

- 55

20

53.5

21.95

0.00

0.009

0.020

0.016

0.028

0.015

0.004

0.001

0.003

- 58

21

56.3

18.58

0.39

0.013

0.023

0.017

0.032

0.012

0.004

0.002

0.003

- 61

22

53.0

23.55

0.09

0.018

0.021

0.015

0.015

0.012

0.004

0.001

0.002

- 64

23

59.0

15.08

0.20

0.009

0.023

0.017

0.013

0.008

0.004

0.001

0.003

- 67

24

60.6

13.06

0.26

0.009

0.024

0.019

0.012

0.007

0.004

0.008

0.003

- 70

25

57.3

17.18

0.06

0.009

0.021

0.018

0.009

0.007

0.004

0.001

0.003

 

26

56.1

19.67

0.08

0.009

0.020

0.017

0.009

0.007

0.004

0.001

0.003

- 73

27

49.5

28.97

0.03

0.010

0.019

0.015

0.012

0.009

0.004

0.001

0.003

- 76

28

53.0

23.94

0.04

0.008

0.019

0.015

0.016

0.008

0.004

0.001

0.003

- 79

29

48.9

29.85

0.03

0.007

0.019

0.014

0.011

0.011

0.004

0.001

0.003

- 82

30

57.7

16.68

0.10

0.015

0.021

0.017

0.015

0.006

0.004

0.001

0.004

- 85

31

55.1

20.45

0.18

0.014

0.022

0.016

0.009

0.007

0.004

0.001

0.003

- 88

32

47.6

3 1.77

0.05

0.009

0.018

0.013

0.008

0.010

0.004

0.001

0.003

- 91

33

61.8

11.15

0.14

0.011

0.024

0.019

0.010

0.004

0.004

0.001

0.004

 

34

66.1

4.40

0.09

0.013

0.025

0.020

0.013

0.001

0.004

0.001

0.002

- 94

35

65.7

5.30

0.06

0.011

0.024

0.020

0.009

0.001

0.004

0.001

0.003

- 97

36

64.5

7.27

0.17

0.013

0.025

0.019

0.010

0.002

0.004

0.001

0.003

- 100

37

49.7

27.7

0.03

0.012

0.018

0.013

0.008

0.007

0.004

0.001

0.002

- 103

38

51.5

25.24

0.11

0.013

0.019

0.014

0.010

0.008

0.004

0.001

0.002

- 106

39

47.0

3 1.56

0.01

0.010

0.017

0.013

0.008

0.009

0.004

0.001

0.002

- 109

40

44.1

36.24

0.00

0.009

0.017

0.011

0.009

0.010

0.004

0.001

0.003

- 112

41

46.4

32.69

0.00

0.009

0.017

0.013

0.009

0.010

0.004

0.001

0.003

 

42

47.2

31.57

0.00

0.009

0.018

0.014

0.009

0.009

0.004

0.001

0.003

- 115

43

50.3

27.58

0.00

0.008

0.018

0.013

0.010

0.010

0.004

0.001

0.003

- 118

44

52.2

24.58

0.00

0.009

0.021

0.014

0.009

0.008

0.004

0.001

0.002

- 121

45

59.8

13.67

0.00

0.008

0.020

0.016

0.008

0.003

0.004

0.001

0.002

- 124

46

45.6

34.32

0.00

0.042

0.014

0.000

0.068

0.014

0.005

0.002

0.002

- 127

47

45.6

33.86

0.10

0.032

0.016

0.000

0.043

0.015

0.005

0.002

0.002

- 130

48

45.5

34.60

0.00

0.021

0.016

0.000

0.027

0.012

0.005

0.002

0.003

- 133

49

45.2

33.90

0.00

0.019

0.017

0.000

0.023

0.012

0.005

0.002

0.002

- 136

50

45.6

34.52

0.00

0.016

0.015

0.000

0.022

0.016

0.005

0.002

0.002

 

Après l'analyse chimique complète et la saisie de tous les sondages on obtient une base de données, qui permettra d'élaborer les coupes verticales renseignées (CVR) et les plans géologiques prévisionnels (PGP) finaux pour estimer et confirmer ou infirmer l'intérêt économique de l'extension du gisement de F'Dérik.

III- CONCLUSION ET RECOMMENDATION

- Dans le secteur d'étude, la minéralisation est liée à des niveaux particuliers (Itabérites, Brèches de contacts) qui doivent être l'objectif de futures prospections géologiques.

- Les recherches minières classiques de la SNIM ne permettent pas de séparer l'hématite de l'encaissant (BHQ) par conséquent de nouvelles méthodes géophysiques s'imposent.

- Egalement, les matériaux utilisés pour la prospection donnent des résultats limités liés à des disfonctionnements (éboulement, matériels défectueux, emplacement des remblais) qui d'sont à l'origine de la baisse des rendements aussi bien qualitatif que quantitatif de l'entreprise.

- Enfin l'émission de poussière constitue un danger environnemental.

Lexique

Affleurement minéralisé : Poche de minerai visible et délimitable en surface.

Axe de référence : Ligne de base en général parallèle à l'allongement du gisement et de la quelle partent des lignes (coupes) transversales qui recoupent le gisement suivant sa largeur.

Balisage : Définition du contour de la poche par des points blanchis à la chaux et facilement repérables les uns des autres pour le lever.

Base topographique : Axe longitudinal représenté par une série de points équidistants (100, 200m ...etc.) et dont la direction est en général choisie parallèle à l'allongement de l'affleurement.

Canevas topographique : Axe de raccordement perpendiculaire à une série des profils topographiques généralement équidistants de 100m.

Canga : éboulis de minerai de fer consolidés par un ciment siliceux et d'hydroxyde de fer.

Carottes : Cylindre de roches de quelques centimètres de diamètre prélevé à différentes profondeurs au moyen d'un carottier muni d'une couronne diamantée.

Coupes géologiques : Dessins des renseignements géologiques (nature et allure des bancs) des roches rencontrées au cours du parcours géologique du profil = profil Topo renseigné par la géologie.

DRILHOLL : Menu du logiciel GEMCOM pour la saisie et le traitement des données informatiques de sondages

GEMCOM : Compagnie canadienne de développement des logiciels géologique et miniers.

Etude photogéologique : Effectuée sur des photographies aériennes.

Log technico-géologique ; Description technique (paramètre de foratio) et géologique (paramètres des roches désagrégées et sorties en surface au cours de la foration).

Maille d'implantation des sondages systématiques : Grille de points généralement carrés ou rectangulaire qui précise l'équidistance entre les sondages implantés.

Minerai riche : Minerai dont la teneur en Fer est > 60% Fer.

Minerai siliceux : Minerai dont la teneur en Fer (T) est 50% = T < 60% Fer.

Pendage des couches : Inclinaison des couches par rapport au plan horizontal en surface.

Profils Topos : Dessin dans un plan vertical de l'allure de la topographie suivant une traversée du gisement.

RQD : Système des mesures de la fracturation des roches.

Sondage carotté : Sondage exécuté avec une machine à couronne diamantée qui récupère des morceaux cylindriques de la roche appelés carottes.

Sondage percutant : Sondage exécuté avec un marteau fond du trou et un taillant assuré par pression d'air fournie par un compresseur.

Bibliographiques

S.OKSENGORN, Les gisements de fer de la région de Zouérate (République Islamique de Mauritanie)

BRONNER, G, La Dorsale Reguibat Occidentale: Structure d'un craton Archéen, Tectonique et Métallogénie de quartzites ferrugineuses. Thèse d'Etat Univ.

BRONNER, G, Le Précambrien du Tiris, région de Fort-Gouraud. In Notice de la carte géologique de la Republique Islamique de Mauritanie à 1/1000 000. Ed. B.R.G.M.

BLANCHOTE, A, (1953) IN OKSENGOR : Les gisements de fer de la région de Zouérate (République Islamique de Mauritanie), 1973.

BRRÈRE, J, (1967) IN OKSENGOR : Les gisements de fer de la région de Zouérate (République Islamique de Mauritanie), 1973.

Service géologie de la SNIM :

· Document : Mode opératoire pour établissement Log lithologiques et échantillonnage sondages de recherche minière (Référence : MO/2 15-200/001).

· Document : Implantation et suivi des sondages de recherche minière (Référence : PP/2 15- 200/005).

· Document : Saisie des données des informations de sondages de recherche minière (Référence : PP/2 15-200/008).

· Document : Reconnaissance d'un gisement minière (Référence : PP/215-200/006).

· Document : Elaboration des plans géologiques prévisionnels (PGP) d'un gisement minière. (Référence : PP/2 15-200/007).






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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway