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Mise en oeuvre par le Benin des résolutions issues de la Quatrième Conférence Internationale des Démocraties Nouvelles ou Rétablies: bilan et perpectives.

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par Abdou Karim MONSIA
Université d'Abomey-Calavi ( Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature) ENAM - Diplome du 1er Cycle de l'ENAM-BENIN. Option Diplomatie et Relations Internationales. 2008
  

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Section 1 : Approches de solutions

Dans cette section, nous proposerons au paragraphe 1 des solutions en vue d'un meilleur suivi des recommandations qui seront issues des prochaines CIDNR, au paragraphe 2 nous ferons des suggestions pour une participation plus active des acteurs nationaux et internationaux au processus démocratique.

Paragraphe 1 : Pour un meilleur suivi des recommandations de la Conférence

Nous avions préalablement établi comme diagnostic, que les recommandations issues de la 4eme CIDNR n'ont généralement pas été mises en oeuvre, ni suivies. Nous essayerons de proposer des approches de solution à ce dysfonctionnement pour que la Conférence soit plus efficace.

A- Amélioration de l'Organisation et de la Direction de la Conférence

Six (06) CIDNR ont été tenues au cours des dix huit dernières années : à Manille aux Philippines (1988), à Managua au Nicaragua (1994), à Bucarest en Roumanie (1997), à Cotonou au Bénin (2000), à Oulan Bator en Mongolie (2003) et à Doha au Qatar (2006). La Conférence a chaque fois fait appel à des personnes ressources pour convoquer des réunions, préparer les dossiers thématiques, structurer les discussions et obtenir le consensus afin de parvenir aux conclusions et coopérer avec l'Organisation des Nations Unies (ONU) et les autres institutions actives dans le domaine de la démocratie. Mais il semble que les expériences accumulées dans l'organisation d'une Conférence à une autre ne sont pas prises en compte pour la préparation de la nouvelle Conférence. En effet, il est difficile de passer les expériences d'un Gouvernement hôte de la Conférence à un autre. Les préparatifs pour la tenue de la Conférence passent par une phase de flottement voire de dysfonctionnement d'une édition à une autre, faute d'un mécanisme permanent de coordination et de préparation. Hormis le Rapport final de la Conférence et les procès-verbaux du pays désigné pour abriter les séances, qui sont transmis au pays désigné pour abriter l'édition suivante de la Conférence, tous les différents aspects de l'organisation de la Conférence sont laissés à l'initiative du pays hôte.

B- Création d'un Secrétariat de Conférence

Nous proposons qu'un Secrétariat de la CIDNR soit mis en place par les Nations Unies. Ce Secrétariat sera le point focal chargé, entre autres, du suivi des résolutions, recommandations et autres conclusions de la Conférence. Il aura pour but, d'assurer la continuité entre les Conférences, et d'encourager les pays à se rendre compte de leur progrès.

L'idée de créer un Secrétariat permanent de Conférence est apparue en 1997 à la Conférence de Bucarest. La création d'un Secrétariat a été proposée une deuxième fois, à la Conférence de Cotonou en 2000. Pour différentes raisons, le Secrétariat proposé n'a pas été matérialisé, quoiqu'il ait été fortement et largement soutenu à l'intérieur et en dehors de la Conférence. Il aura pour but de mettre en application les décisions de la Conférence et de fournir des services consultatifs et techniques en réponse aux demandes des Etats participants. Les stratégies servant à rendre la Conférence plus efficace et à renforcer ses activités complémentaires constituaient un thème principal à la session d'Oulan Bator en 2003. Aujourd'hui, l'occasion de réaliser un Secrétariat de Conférence semble se concrétiser. En effet, le Gouvernement du Qatar est sur le point de créer un Institut de Développement et de Démocratie à Doha.

Les services de cet Institut auront pour but la mise sur pied du Secrétariat de la CIDNR. En coopération avec le Gouvernement de Qatar, l'ONU fournirait une base matérielle pour ce Secrétariat de Conférence. Ce Secrétariat pourrait, en premier lieu, exécuter et mettre en application les programmes et les activités complémentaires contenus dans le plan d'action de la Conférence. Il pourrait favoriser la continuité et la permanence de la Conférence, en particulier entre les sessions. Il pourrait communiquer et fonctionner en coopération avec les Etats intéressés, la société civile et les Parlements. Il pourrait servir de base de données et de terminal d'un réseau d'institutions compétentes, éparpillées un peu partout dans le monde et actives dans le domaine du développement et de la démocratie. Cette base de données pourrait être un cadre, un instrument utile auxquelles les parties intéressées peuvent recourir.

Rien ne permet cependant, de mettre en doute la bonne volonté dont les Gouvernements sont prêts à faire preuve pour garantir le suivi des décisions prises lors des Conférences. C'est plutôt la question de la capacité de la CIDNR, en tant que mouvement, à encourager la mise en oeuvre et le suivi qu'il convient de se poser.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote