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Réformes macroéconomique et intégration par le marché dans la CEMAC

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par Michel Dieudonné MIGNAMISSI
Université Yaoundé II - DEA 2008
  

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1.1.1. Une stabilité monétaire et un renforcement du dispositif financier et bancaire

Hormis la dévaluation de 1994, la Zone CEMAC a fait preuve de stabilité sur le plan monétaire. En outre, les taux d'inflation ont été parmi les plus faibles comparativement aux autres régions en développement. Ces deux éléments constituent une preuve de crédibilité de la politique monétaire. Cette crédibilité repose à son tour sur trois éléments essentiels du cadre institutionnel : la fixité de la parité du taux de change, la convertibilité du FCFA et l'existence d'une UM (BEAC, 2005). La convertibilité illimitée du FCFA en franc français et maintenant en euro est une fois de plus l'un des arguments de la stabilité monétaire en Zone CEMAC. La stratégie adoptée ici est l'ancrage sur une monnaie internationale crédible et donc épargnée de la décote.

En plus la politique de change en Zone CEMAC est la fixité de la parité par rapport au franc français et depuis 1999, à l'euro. Cette politique se justifie par le fait que certains pays peuvent vouloir maintenir à un bas niveau la valeur du taux de change pendant que d'autres préfèrent la fixer à un niveau haut. Cette politique dépend au final des objectifs dans les relations commerciales des pays. Ainsi, pour une zone comme la CEMAC caractérisée par un poids commercial négligeable, l'option optimale aurait été la première, c'est-à-dire le maintien de la valeur de la monnaie à un niveau faible. Mais cette situation n'est profitable que si les pays possèdent une base consistante de produits exportables.

Graphique 4 : Evolution de l'inflation annuelle moyenne des pays de la CEMAC (1985-2006).

 

Source : Construit par l'auteur à partir de Administrations Nationales, BEAC, FMI

La stabilité monétaire se justifie une fois de plus à travers la création d'une UM en Zone CEMAC. Ce processus prend ses racines depuis l'époque coloniale à travers la création de la ZF et s'est renforcé tout récemment avec la création de la CEMAC. Cette situation se justifie généralement par le principe du compte d'opération. L'évolution se justifie ainsi à travers le passage de la Zone Monétaire à l'Union Monétaire (UMAC), entraînant des taux d'inflation bas. Malgré le pic moyen de 36,26% observé en 1994 et justifié par la dévaluation de la même année (graphique 4), les pays de la CEMAC sont considérés comme des exemples en matière des taux d'inflation bas.

Ainsi, le bilan des réformes monétaires ne vient que donner une embellie au processus d'intégration de ce secteur. En outre, les autres critères de convergence semblent confirmer l'élan donné par le critère monétaire (annexe 3-a).

Tout ce dispositif a été appuyé par un assainissement du dispositif bancaire et financier à travers la création de la Commission Bancaire d'Afrique Centrale (COBAC) et de la Bourse des Valeurs Mobilières d'Afrique Centrale (BVMAC). Mais qu'en est-il du bilan des réformes sur les échanges intra-zone ?

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