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Systeme de transition sur les ordre Partiellement complet

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par Joseph Dongho
Yaoundé - DEA 2006
  

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2.2 Notion de bissimulation entre systèmes de transition sur CPO

Une bissimulation entre deux systèmes de transition ensemblistes A et B est un sous ensemble R de A X B tel que pour tout (a, b) E R, on a :

i) Si a A // a', alors il existe b' E B tel que b B //b' et (a', b') E R.

ii) Sib B // b', alorsilexiste a'EAtelque a S //a'et (a', b') ER.

En s'inspirant de cette définition, nous proposons la définition suivante de bissimulation entre systèmes de transition à support un opc.

Définition 2.4. Soient S et T deux systèmes de transition. On appelle bissimulation de S par T tout sous opc R de S X T tel que, pour tout (s, t) E R, on a :

i) Sis S // s',alorsilexistet'ETtelquet T // t'et(s',t')ER.

ii) Si t T // t',alors il existe s' ES tel que s S //s' et (s', t') E R.

2.2.1 Quelques exemples de bissimulations .

Soient S et U deux systèmes de transition. Soit f : S -? U, un morphisme d'opcs. Le résultat ci-dessous montre que le graphe de f est une bissimulation si et seulement si f est un morphisme de systèmes de transition.

Proposition 2.4. Soient S et U deux systèmes de transition. Une application continue

f : S -? U est un morphisme de systèmes de transition si et seulement si son graphe est une bissimulation.

Preuve. * Supposons que f est un morphisme.


·
Montrons que son graphe G (f) est une bissimulation.

* Soient (s, f (s)). Pour tout s E S et u E U, si f (s) U //u, alors, comme f réfléchit les

transitions, il existe s' dans S tel que f (s') = u et s S //s'. Comme s' E S, et f est une

application, (s', f (s')) E G (f).

** Si s S // s', alors f étant un morphisme, préserve les transitions. Donc f (s) U //f (s')

*** Supposons que G (f) soit une bissimulation et montrons que f est un morphisme. et (s', f (s')) E G (f)

* Si s S // s', alors comme (s', f (s')) E G (f), il existe u E U tel que f (s) U //u et

.

(s', u) E G (f) ie, u = f (s'). Donc f (s) U // f(s).

** si f (s) U //u, alors compte tenu du fait que (s, f (s)) E G (f), il existe s' dans S tel

que s S />s' et (s', u) E G (f). Or (s', u) E G (f) implique u = f (s'). Ce qui montre que

f réfléchit les transitions de U. D'où le résultat.

De cette proposition, il s'en suit que la diagonale du produit S X S de systèmes de transition est une bissimulation de S par S car c'est le graphe de l'identité de S. On démontre sans difficultés la proposition suivante.

Proposition 2.5. Soit R une bissimulation de S par U. R-1 = {(u, s) telque (s, u) E R} est une bissimulation de U par S.

De cette proposition, il s'en suit que la diagonale du produit S X S de systèmes de transition est une bissimulation de S par S car c'est le graphe de l'identité de S. On démontre sans difficultés la proposition suivante.

Proposition 2.6. Soit R une bissimulation de S par U. R-1 = {(u, s) telque (s, u) E R} est une bissimulation de U par S.

Définition 2.5. Soient S et U deux systèmes de transition un span est un couple d'homomorphismes de même domaine. Le diagramme ci-dessous illustre un span

T

ÄÄ~~~~~~~

@@@@@@Â@Â

S U

Tout span induit une bissimulation entre les codomaines de ses morphismes.

Le résultat suivant donne la construction d'une telle bissimulation. Dans le cas des systèmes de transition ensemblistes, J.J.J.M.Rutten utilise le point de vue fonctoriel des systèmes de transition pour le prouver. Nous utilisons ici le point de vue relationnel.

Proposition 2.7. Soient f : T -p S et g : T -p U deux morphismes de système de transition.

Soit K = {(f (t), g (t)) , t E T}. K est une bissimulation de S par U.

Preuve. Nous devons montrer que K est un sous opc de S X U et satisfait les axiomes i) et ii) de la définition (2.4)

Considérons l'application ? : T -p S X U définie par ? (t) = (f (t), g (t)). f et g étant continues, ? est continue.

Donc K est un sous opc de S X U.

Il reste à montrer que K vérifie les axiomes i) et ii).


·
Soit (f (t), g (t)) E K. Si f (t) S />s, alors comme f réfléchit les transitions, il existe t'

dans T tel que t T /> t'; et ? (t') E K.

Par ailleurs, comme g préserve les transitions, t T /> t' implique g (t) T /> g (t') . Ce qui

montre l'axiome i).

De manière analogue, on montre le deuxième axiome de la définition (2.4).

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