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Caractérisation socio-économique des Villages d'Appui à la Recherche Scientifique de la Zone Forestière

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par Koffi Agbéko DESSAH
Université de Lomé - BAC+4 2008
  

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2.1.2.3 Aspects économiques

La zone, par son environnement et son biotope, est une zone par excellence de production de café- cacao, de palmier à huile, de colatiers, d'arbres fruitiers divers. Quant aux vivriers, ils sont produits de façon sélective compte tenu de l'humidité relative de chaque zone. C'est ainsi qu'il existe du riz de montagne cultivé sur les plateaux de Danyi et dans le Kouma et du riz de plaine cultivé dans le Kpélé et l'Agou. Ce phénomène est également valable pour le manioc, l'igname, le taro, la banane plantain, le maïs. La pomme de terre, quant à elle, sera introduite par les moines de Dzogbégan à Danyi, à cause des écarts de température entre le jour et la nuit, condition essentielle pour sa période de tubérisation. Bien que les cultures maraîchères ne soient pas une nouvelle activité agricole, leur contribution à la sécurité alimentaire et au revenu reste déterminante (Anonyme, 2007).

En infrastructures de base, il y a les axes bitumés Kpalimé-Lomé, Kpalimé-Atakpamé, AdétaDanyi, Kpalimé-Klomayo'ndi, Kpalimé-Kamétonou, Temedja-Kpete-Bena. Les pistes et routes non bitumées desservent la grande majorité des villages. La situation géographique et l'importance économique aidant, cette région joue un rôle prépondérant dans les échanges commerciaux (Anonyme, 207).

Dans les grandes villes, nous avons le service postal, les stations d'essence, les stations radios, des banques (BTD, UTB, Ecobank etc.), établissements financiers, des systèmes financiers décentralisés (FECECAV, IDH Microfinance, Noir et Blanc Microfinance et bien d'autres), l'administration publique (Mairie de Kpalimé, préfectures dans les autres).

L'industrie touristique artisanale s'est donc toujours développée dans le grand Kloto, pour l'exploitation de l'environnement des montagnes (forêts, faune, flore, climat) surtout lorsque les réserves de forêts étaient bien protégées par l'Etat et les communautés riveraines. Actuellement, le tourisme hôtelier invite des touristes friands d'arts (sculpture en bois, batik, céramique etc.), aussi des « amis de l'environnement et des hommes ». Ce tourisme est un important facteur de lutte contre la pauvreté. Les structures hôtelières sont concentrées à Kpalimé où on en dénombre plus d'une quinzaine (Anonyme, 2007).

Une grande partie de la zone urbaine dispose d'une couverture en électricité et des réseaux de téléphonie mobile et fixe.

.2 Cadre institutionnel : CRA-F

Le CRA-F se définit par Centre de Recherche Agronomique zone Forestière. Il est l'un des quatre centres de l'ITRA (Institut Togolais de Recherche Agronomique) dont les autres sont le CRA-L, le CRA-SH et le CRA-SS. Il se trouve à 118km de Lomé, la capitale plus précisement entre le Grand Hotel du 30Août et l'INFA de Tové.

.2.1 Historique de l'ITRA-CRA-F

Le Centre de Recherche Agronomique zone Forestière, de même que ITRA, créé par décret n° 97- 105/PR du 23 juillet 1997, en remplacement de l'IRCC, a pour mission de coordonner le système national de recherche agricole et de conduire des recherches visant la promotion du développement agricole. Tout cela est intervenu après qu'en 1967, notamment le 1 mars 1967, pour relancer la production du café et du cacao, le gouvernement togolais ait conclu avec l'IFCC une convention particulière en matière de recherche pour l'amélioration du caféier, du cacaoyer et du colatier. En 1982, la station IFCC de Tové ajoute le thé à ses programmes et devient l'IRCC en étroite collaboration avec la SRCC qui est née en 1971.

L'ITRA est organisé en une Direction Générale à Lomé et quatre Centres Régionaux de recherche agronomique (CRA) localisés dans les quatre principales zones agro-écologiques du pays:

le littoral pour le CRA du littoral (CRA/L)

la zone forestière pour le CRA de la zone forestière (CRA/F)

les savanes humides pour le CRA des savanes humides (CRA/SH) les savanes sèches pour le CRA des savanes sèches (CRA/SS)

.2.2. Objectifs

Contribuer à la réduction de la pauvreté par la vulgarisation des technologies permettant l'accroissement des revenus et l'amélioration de la productivité en zone forestière, telle est la mission principale du CRA-F. A ce titre, il s'efforce de :

améliorer la production du café et du cacao en proposant aux paysans les meilleurs clones résistants aux maladies, moins sensibles à la sécheresse et aux attaques d'insectes;

proposer une meilleure densité de peuplement du caféier, du cacaoyer et autres plantes stimulantes et des arbres fruitiers

proposer une conduite des plantes cultivées

développer, améliorer et/ou valoriser les technologies agricoles et alimentaires modernes et paysannes adaptées

mettre à la disposition des autorités et des utilisateurs des résultats de recherche et les outils de décision leur permettant d'adapter les politiques agricoles et alimentaires aux nouvelles exigences de l'environnement socio-économique.

La réalisation de ces objectifs nécessite plusieurs partenariats que nous allons découvrir. .2.3. Les partenariats du CRA-F

Ce sont:

au niveau national:

l'ICAT, un instrument de vulgarisation

la DPAEP, qui s'occupe des politiques agricoles

le CFAE, qui forme les producteurs et prône le reboisement l'AVE qui assure la vulgarisation et la distribution des intrants la FUPROCAT, pour les producteurs

la CCFCC, pour la coordination de la filière

l'INFA de Tové

la DSID

l'Université de Lomé

au niveau international

le CIRAD dans le domaine Café Cacao

l'ADRAO, pour le développement de la riziculture

le ROCARIZ, la même chose que son prédécesseur

le CIDE pour l'élevage

le ROCAS pour le développement de la culture du sorgho

.2.4. Sources de financement

Au départ, l'IRCC était étatique. Le CRA-F est devenu une Société d'Economie Mixte- Société
Anonyme. A ce titre, le salaire du personnel est pris en charge par l'Etat mais les activités et les

programmes de recherche sont surtout financés par des réseaux extérieurs parmi lesquels on peut citer:

l'IITA

ROCARIZ

ROCAS

le CIRAD

des fonds non négligeables provenant aussi des services rendus aux paysans et de la vente des produits des champs d'expérimentation.

.2.5. Organisation du CRA-F

Le personnel est composé :

du Directeur

du Chef des Services Administratif et Financier des Chefs de Programmes

des Responsables de Programmes

des Assistants

du Responsable de Laboratoire

des Techniciens

2.3 Cadre méthodologique

2.3.1 Approche méthodologique

La caractérisation débute au niveau le plus large dans l'espace géographique défini pour progresser ensuite dans les détails, nous sommes au niveau village dans notre travail. Les outils sont les informations secondaires et les critères de caractérisation socio-économique. Dans l'annexe 1 nous présentons une grille d'étude citée en exemple pour ce genre de caractérisation. Nous procéderons par des Diagnostics Participatifs, le guide d'entretien conçu pour faire ce travail se trouve en Annexe (nous avons sur la photo 1 une image prise au cours d'un diagnostic participatif).

Photo 1 : scéance de Diagnostic Participatif

Pour atteindre les objectifs énumérés plus haut, les principaux critères de caractérisation identifiés sont:

· les critères socio-culturels tels que l'ethnie, la densité de population...

· les critères institutionnels: les services d'appui agricole, les données historiques

· les critères liés au système d'exploitation: les systèmes de culture, l'utilisation des ressources, le système foncier, les contraintes, le potentiel d'amélioration...

Compte tenu du temps relativement court dont nous disposons nous avons réduit ce panel, nous avons alors sélectionné trois principales à savoir:

le profil historique

la typologie des ménages la carte du terroir

Nous disposons de données sur le relief, la pluviométrie, le sol pour la zone forestière:

Tableau 2: Caractéristiques des sous zones de production du CRA-F

 

Sous-zones

Kloto

Akébou

Litimé

Relief

Varié: montagne (950m), plateaux (500m), piémont et plaines

Plateaux (700m)

Plaine

Pluviométrie

900 à 1200mm/an

1200mm/an

1200 à 1500mm/an

Sol et végétation

Sols ferralitiques et ferrugineux

Relique de forêt, savane arborée

Sols ferrugineux Forêt galerie

Savane arbustive

Sol ferralitique et hydromorphe

Relique de forêt

Densité de population

87 à 100hab/km2

40hab/km2

57hab/km2

Ethnie

Ewé

Akébou

Akposso, Kabyé, Ewé

Culture

Caco, palmier à huile, café, fruitier, vivrier

Café, caco, vivrier

Cacao, fruitier, vivrier

Village d'étude

Agou Atigbé
Dzogbépimé

Dagnigan

Mangoassi

Source: Tsatsu, 2006

Chapitre deux : Présentation et analyse des donnés 2.1. Collecte des données

La collecte des données s'est faite par diagnostic participatif dans les VARS. Cela a consisté à identifier des personnes ressources maitrisant bien les sujets dont il était question en vue de fournir des informations fiables sur la caractérisation de leur village.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon