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Investissement Direct Etranger au Maroc et politique d'attractivité

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par Sanae MAHRAZ
FSJES Meknes - Licence 2008
  

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8 Conclusion :

Le Maroc peut paraître attractif à un moment donné (privatisation, conversion de la dette extérieure en investissement....) ou présenter quelques atouts (coût de la main-d'oeuvre, proximité du marché européen, stabilité politique....). Mais il ne réussit pas à capitaliser sur les opérations déjà réalisées, en attirant de nouveaux investisseurs de façon spontanée. De plus, si les IDE ont progressé au cours de la dernière décennie, c'est surtout grâce au programme de privatisations. Pour preuve, entre 1993 et 2002, le transfert d'une soixantaine d'entreprises nationales au secteur privé a permis à l'Etat d'encaisser plus de 44 milliards de DH, dont près de 80% sont d'origine étrangère. Les privatisations et les concessions de services publics auraient pu servir de tremplin pour déclencher l'expansion de l'investissement étranger si le train de réformes structurelles avait suivi un rythme plus soutenu (justice, code du d'investissement, ...). Or, ces réformes «de seconde génération» sont toujours en cours de mise en place. C'est ce décalage qui donne l'impression que le Maroc se trouve constamment au point de départ. Et les décideurs doivent sans cesse démarcher et convaincre. Parallèlement, en l'espace de dix ans, le contexte mondial est devenu beaucoup plus concurrentiel et les mouvements de délocalisation changent constamment de direction. Les yeux rivés sur les facteurs d'attractivité des pays émergents, les investisseurs étrangers n'hésitent pas à changer de site à la moindre opportunité. «L'explosion des technologies de l'information et la baisse des coûts logistiques rendent possible la production de biens et services dans plusieurs pays. Les processus de production sont de plus en plus dissociés et répartis entre plusieurs points de la planète. Ce qui permet de tirer profit des différences de coûts et des conditions les plus favorables aux investissements», (la Cnuced : l'investissement dans le monde diffusé en septembre 2003). Il est désormais possible de produire des composants et des pièces détachées dans plusieurs points de la planète et de les faire circuler avant de les assembler.

Pour le Maroc, qui tirait l'essentiel de son avantage compétitif de la proximité géographique du marché européen, la tâche est ardue. Il ne suffit plus d'attirer de nouveaux investissements étrangers, encore faut-il maximiser les chances de les garder.

L'investissement international, étant l'un des vecteurs essentiels de la globalisation de l'économie, aura tendance à croître, mais à des rythmes différents selon les secteurs d'activité. Aussi le Maroc a intérêt à prendre les dispositions adéquates pour rendre attractifs ses secteurs d'activité qui sont à croissance rapide et moyen des IDE à l'échelle mondiale.

L'analyse des atouts et des limites des institutions existantes chargées de l'investissement propose une stratégie de promotion de l'investissement adaptée au contexte du pays, ainsi que la création d'une agence de promotion des investissements (API) pour laquelle un modèle d'organisation est préconisé. Cette nouvelle API devrait bénéficier de fonds privés, mais être placée sous l'autorité du ministre chargé de l'investissement : d'une part, cela garantirait une autonomie opérationnelle à l'Agence et, d'autre part, ce serait une sécurité pour les investisseurs dont les besoins retiendront l'attention au plus haut niveau politique.

Une analyse des flux et tendances des IDE au Maroc et de leurs effets sur l'économie nationale, les réformes (premier et deuxième génération) introduites par les autorités ont certes eu pour résultat l'attraction de flux considérables d'IDE, mais le grand potentiel d'investissements étrangers dont le pays dispose pourrait être mieux exploité.

Une analyse du cadre juridique, réglementaire et institutionnel de l'investissement au Maroc, formant "Charte de l'investissement", remplace les nombreux codes sectoriels préexistants et essaie d'opérer une centralisation de la législation relative à l'investissement. En outre, la création des centres régionaux d'investissements (CRI) représente une étape importante dans la mise en place d'un environnement favorable à l'IDE. Par ailleurs, une grande avancée en matière fiscale a été opérée qui précise le régime relatif aux entreprises exportatrices et qui constitue une étape importante vers un code unifié des impôts. Néanmoins, des obstacles législatifs et administratifs pourraient avoir pour effet de décourager les investisseurs étrangers, d'où la nécessité de réformer et de moderniser certains aspects du cadre réglementaire et institutionnel de l'investissement et de garantir l'application effective des règles existantes.

Quant aux actions qui ont été lancées pour l'encouragement de l'investissement étranger (conversion des dettes de certains pays étrangers, créations des zones franches), si leur choix est opportun, le rythme de leur mise en oeuvre demeure relativement limité.

Le Maroc est aujourd'hui parvenu à un stade où il a la possibilité d'élaborer et de mettre en oeuvre de manière efficace un nombre de mesures générales visant à renforcer l'innovation et les liens dans ce domaine. L'un des défis majeurs, cependant, sera de mettre en place un cadre qui non seulement donnera la priorité à l'innovation en assurant une coordination horizontale effective et une cohérence des efforts sur le plan politique, mais aussi favorisera le renforcement des compétences et le développement des initiatives parmi les multiples parties prenantes à plusieurs niveaux.

Ce dernier élément est essentiel afin de faire intervenir les groupes dont les réalisations et les aptitudes revêtent une grande importance pour l'innovation, et de permettre à l'économie marocaine d'établir des liens d'interdépendance mutuellement enrichissants avec les flux des investissements et des connaissances dans le monde.

Les éléments essentiels à la mise en place d'un système national d'innovation existent déjà au Maroc. Toutefois, les mesures générales prises en ce sens doivent faire plus que stimuler la science et la recherche au sens traditionnel. Elles doivent également faire plus que maintenir les liens entre, d'une part, les instituts scientifiques et de recherche et, d'autre part, les investisseurs tant nationaux qu'étrangers. Les mesures incitant le secteur de l'enseignement à prendre davantage d'initiatives pour se spécialiser et répondre aux besoins du marché ; la création de pôles de connaissances plus importants et créatifs, capables d'assurer la liaison entre les différentes parties intéressées qui doivent coordonner leurs efforts en matière d'innovation, au Maroc à l'étranger.

-Les ouvrages:

-BOUYEURE Jamal : « L'investissement international ». Que sais-je ? N°1256

-EL HARRAS Mohamed Larbi : « Attraction de l'investissement étranger et dynamique de l'économie marocaine »,2001.

-Fouad amour (le Maroc dans l'économie mondiale, édition Toubkal, 90. Page35.)

-HUMBERT Marc : « Investissement international et dynamique de l'économie mondiale ».Economica 1999.

-GANNAGE Elias : « La théorie de l'investissement direct étranger »2000.

-GUERRAOUI Driss et RICHET Xavier : « investissements directs étrangers ». (Ouvrage collectif).Edition Toubkal, 2000.

-Saïd DKHISSI « Le Maroc à la recherche de quelle insertion internationale ? »2006)

-Thèses et mémoires de fin des études :

-Mémoire de licence en sciences économiques sous thème : investissement étranger au Maroc2003-2004)

-Thèse pour l'obtention du master en sciences économiques : affaires internationales et stratégies des acteurs : « La dynamique des investissements directs à l'étranger au Maroc », Présentée et soutenue par BELHAJ Youssef et MRANI Alaoui Mohamed à la faculté des sciences juridiques économiques et sociales à Meknès.

-Revues, magazines et sites web :

- la vie économique.

- l'économiste.

- http:// www.memoireonline.org

- http:// www.oecd.org

- http://www.finances.gov.ma

- http://www.invest.gov.ma

REMERCIEMENT

Introduction Générale :......................................................1

Partie 1 : Tendances Globales des Investissements Directs Etrangers et Principales Théories Explicatives............................................3

Chapitre 1 : IDE dans le monde..........................................4

Evolution de l'IDE dans le monde................................................4

Facteurs de croissance de l'IDE dans le monde...............................8

1/ Les opérations de fusions-acquisitions .........................................8

2/ Les multinationales cherchant à diversifier leurs sites de production pour réduire leurs coûts et augmenter leur part de marché mondial.................8

3/ Privatisations.......................................................................9

4/ - L'intégration régionale..........................................................9

Chapitre 2 : IDE au Maroc ...............................................11

Flux de l'IDE au Maroc........................................................11

Répartition sectorielle de l'IDE au Maroc...................................14

Chapitre 3 : théories d'explications de l'ide...................18

Théorie de l'avantage comparatif dynamique ...........................18

Approche en termes d'économie industrielle ...........................19

Approche d'interdépendance oligopolistique ............................19

Théories de l'aversion au risque ...........................................20

Théorie de l'information.....................................................21

Théorie de la localisation.....................................................21

Théorie des coûts de transaction et la multinationalisation.............22

Intégration de l'échange et de l'investissement international.........23

Des stratégies multinationales aux stratégies mondiales..............23

Conclusion..........................................................................25

Partie 2 : la politique d'attractivité et ses limites .....................27

Chapitre 1 : politique d'attractivité au Maroc................28

Offre du Maroc pour attirer les IDE ..........................................28

1/ Atouts du Maroc...............................................................29

1.1-Infrastructures.............................................................29

1.2-La contribution de la qualification du personnel dans l'attraction des investissements étrangers.........................................................32 

1.3-Le développement technologique.......................................33

1.4-L'ouverture du Maroc sur l'économie mondiale.....................35

1.5-La compétitivité-prix.....................................................36 

2/ Politique de promotion de l'IDE au Maroc.................................37

2.1-Stratégie régionale de promotion de l'IDE............................37

2.2-Les agences de promotion et de développement des IDE au Maroc38

2.3- promotion de zones franches au Maroc.................................39

  2.4- centres régionaux d'investissements....................................40 

Principales mesures adoptés en faveur de l'IDE au Maroc.................41

1/ Principales réformes en matière de l'IDE...................................41

1-1 Première génération des reformes.......................................41

1-2 Deuxième génération des reformes.....................................48

Structures de promotion de l'IDE au Maroc................................53

1/ Promotion des investissements étrangers au niveau national.............53

2/ Rôle de la diplomatie économique............................................55

Chapitre 2 : Les limites de l'IDE......................................57

I. Obstacles à caractères macroéconomiques.................................57

1/ L'exiguïté du marché local.....................................................57

2/Atténuation des atouts naturels de l'économie marocaine pour l'investissement étranger...........................................................58

3/ Coûts des facteurs et fiscalité...................................................59

4/la qualité des ressources humaines.............................................60

5/La contrebande et la contrefaçon................................................61

6/Obstacles touchant le fonctionnement de l'entreprise........................61

II. Obstacles d'ordre sociopolitique..............................................62

1/ Les lourdeurs administratives..................................................62

2/Manquement à l'Etat de droit....................................................63

3/Propagation de l'esprit de la rente..............................................64

4/L'ampleur des disparités sociales..............................................64

5/Absence d'un projet économique et social fédérateur .......................64

6/La Justice..........................................................................65

7/Déficiences du système d'éducation-formation..............................66

8/Evaluation du « Risque Maroc»................................................66

III. Que doit améliorer le Maroc dans le cadre de l'IDE?............................70

1/ Elaborer une stratégie d'investissement proactive............................71

2/ Renforcer le système national d'innovation...................................71

Conclusion...........................................................................72

-Conclusion générale...........................................................................74

Bibliographie...................................................................76

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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite