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Gestion de Portefeuille Obligataire : Cas de la Banque Nationale d'Algérie (BNA)

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par Mohand.E-B. HAMADACHE
Ecole Supérieure de Banque (E.S.B.) - Diplôme Supérieur des Etudes Bancaires 2007
  

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2.1. Historique et évolution du marché Corporate

Le marché obligataire Corporate a été sollicité pour la première fois par la firme SONATRACH en 1998, avec une émission de titres pour une durée de 5ans et un taux de coupon très élevé de 13%. Bien évidemment, cette émission était vue comme une sorte d'expérience afin d'inculquer la culture d'investissement sur le marché obligataire, vu qu'elle procure un rendement plus qu'attractif pour les investisseurs qui emploient ainsi leur surliquidité pour des conditions très avantageuses.

En outre, cette opération s'est avérée un succès pour SONATRACH puisque la firme a pu récolter quelque 12 Milliards de DA en 15 jours, alors que le montant initial était de l'ordre de cinq 05 Milliards de DA pour une période de souscription de 45 jours.

Néanmoins, depuis 1998, le marché n'a enregistré aucune émission, jusqu'à celle de SRH puis de SONATRACH à nouveau en 2003. Cette année a été celle de la découverte réelle du marché obligataire.

En effet, en l'espace de trois (03) ans (de 2003 à 2006), le marché a noté l'introduction de neuf autres entreprises, ce qui n'a pas été enregistré en cinq ans (entre 1998 et 2003).

En 2003, les taux de rendement affichaient des chiffres entre 3% et 4% (emprunt SRH pour les deux tranches et SONATRACH). Cependant, le marché institutionnel a connu un fléchissement des taux de rendement depuis 2004 du fait de la surliquidité qui a caractérisé le système financier et bancaire et du manque des produits de placement.

1 L'exonération s'applique aux emprunts émis à partir du 1er février 2003.

Cette situation a amené les banques principalement à proposer des cours relativement élevés lors des opérations d'adjudication organisées sur le marché primaire afin d'arriver à souscrire les titres proposés.

Ensuite, durant l'exercice 2005, il a été constaté un phénomène de correction des taux de rendement qui peut être expliqué par les points suivants :

1. Les règles prudentielles régissant l'activité des institutionnels bancaires délimitant leurs capacités à prendre part au financement des entreprises ayant un recours régulier au marché. On citera notamment le ratio Cook (adéquation des F.P.>08%), le ratio de concentration des risques (la banque ne peut accorder à un seul bénéficiaire plus de 25% des Fonds Propres) et le ratio de diversification des risques (les crédits >15% Fonds Propres ne peuvent excéder 10 x F.P.).

2. La surliquidité institutionnelle était de nature conjoncturelle (de courte durée). Ce qui n'est pas en adéquation avec les besoins du marché (besoins à moyen terme).

3. Les obligations institutionnelles sont négociées de gré à gré dans des conditions peu transparentes réduisant ainsi leur liquidité et rendant le risque de transformation conséquent.

Comme conséquence à ces mesures, les prix se sont stabilisés autour du pair (100%) donnant ainsi des taux de rendement qui s'approchent des taux nominaux (on remarquera ce phénomène dans tableau représentatif de l'ensemble des emprunts obligataires Corporate depuis 19981).

Remarque : Opérations combinées : Exemple : ENTP et ENAFOR

ENTP (Entreprise Nationale des Travaux aux Puits) et ENAFOR (Entreprise Nationale de Forage) sont des sociétés filiales de la firme SONATRACH.

Au moment où on assistait à l'amélioration des taux de rendement, certaines émissions entreprises par ces filiales affichaient des taux de coupons très faibles et des primes accordées à l'émetteur, tirant ainsi les taux de rendement à des niveaux bas.

C'est en fait une sorte de transfert indirect de liquidités déposées par la SONATRACH à la BEA au profit de ses filiales à des conditions avantageuses.

Actuellement (fin Août 2007), le marché obligataire comporte dix (10) entreprises émettrices. La majorité est constituée d'entreprises publiques (07) : SONATRACH, SRH, AIR ALGERIE, SONELGAZ, ENTP et ENAFOR) et trois institutions privées : CEVITAL (leader en agro-alimentaire), Arab Leasing Corporation (« ALC » leader du leasing en Algérie) et l'EEPAD.

1 Situation arrêtée au 31/12/2006, tableau présenté en page 111.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand