WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Appartenance socioculturelle et scolarisation des enfants au Burkina Faso

( Télécharger le fichier original )
par Lonkila Moussa ZAN
Université de Yaoundé II - DESSD 2007
  

précédent sommaire

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

5.2.2 Influence de l'appartenance religieuse sur la

scolarisation

Pour mieux comprendre les différences entre les religions en matière de fréquentation scolaire, nous allons étudier ces différences en fonction de certaines caractéristiques spécifiques.

a- Influence selon le sexe de l'enfant

Il apparaît que les garçons vivant dans des ménages catholiques et protestants ont respectivement 1,90 fois et 3,46 fois plus de chances de fréquenter que ceux de ménages musulmans. Chez les filles, les différences dues à la religion restent significatives au niveau net. A ce niveau, les filles de ménages animistes ont 33% moins de chance de fréquenter que les enfants de ménages musulmans. Il faut toutefois noter que le pouvoir discriminant de la religion est plus grand chez les filles alors que, dans la sous-section précédente, celui de l'ethnie semblait plus élevé chez les enfants de sexe masculin.

Tableau 5.6 : Rapport de chances de fréquentation scolaire des enfants de 6- 14 ans par sexe en fonction de l'appartenance religieuse

Variables Indépendantes

Rapport de chance par rapport à la modalité de référence

Effets bruts

Effets nets par rapport aux variables de contrôle

A

A+B

A+B+C

A+B+C+D

M0

M1

M2

M3

M4

Masculin

Musulmane

réf

réf

réf

réf

réf

Catholique

2,57***

1,87***

1,92***

1,91***

1,90***

Protestante

3,36***

3,28***

3,38***

3,43***

3,46***

Animiste

0,68***

0,92*

1,03 ns

1,02 ns

1,01 ns

Autre

0,96 ns

1,23 ns

1,56**

1,56**

1,54**

Statistique r

0,20***

0,12***

0 ,11***

0,11***

0,11***

Féminin

Musulmane

réf

réf

réf

réf

réf

Catholique

2,97***

2,09***

2,13***

2,10***

2,06***

Protestante

2,29***

1,80***

1,77***

1,68***

1,69***

Animiste

0,41***

0,58***

0,70***

0,70***

0,67***

Autre

0,51**

0,58*

0,67 ns

0,68 ns

0,64 ns

Statistique r

0,24***

0,14***

0,12***

0,12***

0,12***

réf : modalité de référence

Significativité : *** : au seuil de 1% ; ** : au seuil de 5% ; * : au seuil de 10% ; ns : non significatif.

A : le milieu de résidence, le niveau d'instruction

B : le niveau de vie

C : le sexe du CM, le groupe d'âge de l'enfant

D : la taille du ménage, le lien de parenté de l'enfant avec le C.M.

b- Influence selon le milieu de résidence

Ce paragraphe étudie, pour un milieu de résidence donné l'impact de l'appartenance religieuse du CM sur les chances de fréquentation scolaire des enfants de 6- 14 ans. Il ressort que, quel que soit le milieu de résidence, la fréquentation scolaire des enfants est associée à l'appartenance religieuse du CM au niveau brut. Après le contrôle de toutes les variables, on trouve que cette association n'est plus significative au niveau de la modalité `'Protestant» en milieu urbain. En milieu rural, cette association n'est pas significative au niveau de la modalité `'Autres Ethnies». Il ressort aussi que le pouvoir discriminant de la religion est plus élevé en milieu rural qu'en milieu urbain. Les différences entre les religions en matière de scolarisation seraient donc plus marquées en milieu rural. Cela confirme nos attentes d'autant plus que l'urbanisation contribue à moderniser les perceptions et les attitudes vis-à-vis de la scolarisation.

Tableau 5.7 : Rapport de chances de fréquentation scolaire des enfants de 6- 14 ans par milieu de résidence en fonction de l'appartenance religieuse

Variables Indépendantes

Rapport de chance par rapport à la modalité de référence

Effets bruts

Effets nets par rapport aux variables de contrôle

A

A+B

A+B+C

A+B+C+D

M0

M1

M2

M3

M4

Urbain

Musulmane

réf

réf

réf

réf

réf

Catholique

1 ,95***

1 ,45***

1 ,59***

1 ,57***

1 ,56***

Protestante

1,44**

1,20 ns

1,19 ns

1,14 ns

1,46*

Animiste

0,48***

0,51***

0,72*

0,73*

0,70**

Autre

1,02 ns

0,61 ns

0,61 ns

0,66 ns

0,52 ns

Statistique r

0,14***

0,09***

0,07***

0,08***

0,07***

Rural

Musulman

réf

réf

réf

réf

réf

Catholique

2,49***

2,13***

2,16***

2,14***

2,13***

Protestant

3,09***

2,81***

2,97***

2,91***

2,86***

Animiste

0,83***

0,85***

0,93*

0,92*

0,90**

Autre

1,06ns

0,94 ns

1,19 ns

1,19 ns

1,16 ns

Statistique r

0,17***

0,14***

0,13***

0,13***

0,13***

réf : modalité de référence

Significativité : *** : au seuil de 1% ; ** : au seuil de 5% ; * : au seuil de 10% ; ns : non significatif.

A : le niveau d'instruction

B : le niveau de vie, le sexe de l'enfant

C : le sexe du CM, le groupe d'âge de l'enfant

D : la taille du ménage, le lien de parenté de l'enfant avec le C.M.

c- Influence selon le niveau d'instruction du CM

Ici, il s'agit d'étudier les variabilités de l'influence de la religion en fonction du niveau d'instruction du CM.

Chez les enfants vivant dans des ménages dirigés par des CM n'ayant aucun niveau d'instruction, la religion est significativement associée à la fréquentation scolaire. En ce qui concerne les enfants dont le CM à un niveau d'instruction primaire, nous notons qu'au niveau net, il n'existe pas une différence significative entre les enfants de ménages protestants et animistes et ceux issus des ménages dont les CM sont musulmans. A ce niveau les enfants sous tutelle de CM catholiques ont 61% de chances en plus de fréquenter l'école que les enfants dont les CM sont musulmans.

Tableau 5.8 Rapport de chances de fréquentation scolaire des enfants de 6- 14 ans par niveau d'instruction du CM en fonction de l'appartenance religieuse

Variables Indépendantes

Rapport de chance par rapport à la modalité de référence

Effets bruts

Effets nets par rapport aux variables de contrôle

A

A+B

A+B+C

A+B+C+D

M0

M1

M2

M3

M4

Sans Niveau

Musulmane
Catholique
Protestante
Animiste
Autre
Statistique r

réf 2,07*** 2,72*** 0,65*** 0,60*** 0,16***

réf 2,02*** 2,87*** 0,82*** 0,78 ns 0,13***

réf

2,14***

3,05***

0,91*

1,00 ns
0,13***

réf 2,11*** 2,97*** 0,90** 1,02 ns 0,12***

réf 2,11*** 2,96*** 0,89*** 0,99 ns 0,12***

Niveau primaire

Musulmane
Catholique
Protestante
Animiste
Autre
Statistique r

réf 1,77*** 1,31 ns 0,50*** 0,68 ns 0,16***

réf 1,85*** 1,30 ns 0,70** 1,19 ns 0,12***

réf 1,65*** 1,30 ns 0,94 ns 1,72 ns 0,08***

réf 1,63*** 1,31 ns 0,94 ns 1,58 ns 0,08***

réf 1,61*** 1,30 ns 0,83 ns 1,55 ns 0,08***

Niveau secondaire ou plus

Musulmane
Catholique
Protestante
Animiste
Autre
Statistique r

réf

1,33* 0,60* 0,22*** 2,39 ns 0,13***

réf

1,28 ns 0,65 ns 0,32*** 3,57 ns 0,09***

réf

1,17 ns 0,65 ns 0,56 ns 2,49 ns 0,05**

réf

1,15 ns 0,65 ns 0,55 ns 2,25 ns 0,04**

réf

0,99 ns 0,71 ns 0,56 ns 1,21 ns 0,00 ns

réf : modalité de référence

Significativité : *** : au seuil de 1% ; ** : au seuil de 5% ; * : au seuil de 10% ; ns : non significatif.

A : le milieu de résidence

B : le niveau de vie, le sexe de l'enfant

C : le sexe du CM, le groupe d'âge de l'enfant

D : la taille du ménage, le lien de parenté de l'enfant avec le C.M.

Pour les enfants des ménages dont les chefs sont de niveau d'instruction secondaire ou plus, il faut noter que quand on contrôle toutes les variables, il apparaît au niveau net que le pouvoir explicatif de l'appartenance religieuse est nul et non significatif.

En somme nous pouvons retenir que l'appartenance religieuse contribue plus à l'explication des différences de scolarisation chez les enfants dont les chefs de ménage sont sans niveau d'instruction que chez ceux sous tutelle de personnes ayant un niveau d'instruction primaire, secondaire ou plus. Nous pouvons conclure que plus le niveau d'instruction est élevé, moins grand est le pouvoir prédictif de la religion en matière de

fréquentation scolaire. Cela pourrait s'expliquer par l'influence notable de l'instruction sur les perceptions et les attitudes vis-à-vis de l'école.

d- Influence selon le niveau de vie du ménage

Ce paragraphe est consacré à l'étude des rapports de chances de fréquentation scolaire des enfants de 6-14 ans selon l'appartenance religieuse du CM et pour un niveau de vie donné. (Tableau A.5 en annexe)

Au niveau net final, les chances relatives de scolarisation des enfants des ménages catholiques et protestants sont significativement et respectivement 2 fois et 85% plus élevées que celles des enfants vivants sous tutelle des musulmans.

Il ressort que chez les enfants des ménages de niveau de vie élevé, l'appartenance religieuse du CM est associée à la fréquentation de l'école. On constate au niveau net que les protestants ont 2,6 fois plus de chances d'être scolarisés que les musulmans. Le pouvoir explicatif de la religion reste quasi inchangé chez les enfants de niveau de vie très faible et faible, tandis qu'il se réduit de 20% et de 50% respectivement chez ceux de niveaux de vie moyen et élevé. Il découle de cela que l'action de la religion est plus déterminante dans les ménages pauvres alors qu'elle est influencée par les autres variables chez ceux moins pauvres.

Conclusion partielle

Cette partie de l'étude montre que l'ethnie et la religion, dont les influences apparaissent à divers niveaux de cette étude, déterminent la scolarisation des enfants âgés de 6 à 14 ans. Cette détermination pourrait s'expliquer par les perceptions que certaines ethnies ont de l'éducation formelle. Ces perceptions ont été souvent construites lors des contacts avec les colonisateurs. Certaines ethnies comme les Lobi au Sud du pays ont eu des antécédents difficiles avec le pouvoir colonial. Les tensions et les révoltes contre la colonisation française pourraient être à l'origine de certaines réticences vis-à-vis de l'école. Un souci de conservation des valeurs traditionnelles peut amener certains à ne pas adhérer à l'éducation formelle. C'est le cas des chefs coutumiers qui, se sentant obligé d'envoyer leurs enfants à l'école des blancs, préféraient plutôt envoyer les enfants d'esclaves. Car selon eux leurs propres enfants devaient leurs succéder dans différentes fonctions coutumières. La religion animiste a été catégorisée depuis l'arrivée des premiers missionnaires comme étant satanique. Pour ses missionnaires elle devait être combattue et tous ses adhérents devaient à terme se convertir au christianisme. Ainsi, les pratiquants de

cette religion, vont sentir une sérieuse menace pesée sur la conservation de leur tradition. D'où un renfermement presque total à l'égard des missionnaires et colonisateurs. La religion musulmane tend à s'opposer à la scolarisation des enfants. Cela pourrait s'expliquer par le fait que les musulmans ont tendance à assimiler la scolarisation dans le système français à une christianisation. Ils préféreront donc envoyer leurs enfants à l'école coranique.

SYNTHESE ET CONCLUSION GENERALE

Au Burkina Faso, l'éducation formelle a du mal à se propager dans toutes les couches socioculturelles. Dans certaines d'entre elles, les pesanteurs culturelles liées aux systèmes de valeurs, à l'imaginaire collectif et individuel, aux systèmes de production et de reproduction semblent conditionner les choix éducatifs. C'est en considérant ces postulats que nous avons abordé cette étude qui, par conséquent, s'efforçait d'évaluer les inégalités socioculturelles en matière de scolarisation d'une part et de l'autre d'apprécier la valeur prédictive des caractéristiques socioculturelles en matière de scolarisation des enfants. L'objectif principal de cette étude a été de contribuer à l'amélioration des connaissances sur les déterminants socioculturels de la scolarisation dans le but de contribuer à une meilleure scolarisation des enfants au Burkina Faso.

La visée de cet objectif s'est inspirée d'une partie théorique qui a mis en exergue certains facteurs classiques de la scolarisation. La littérature scientifique montre que la mise à l'école d'un enfant est tributaire des différentes conceptions de l'éducation, des moyens économiques et du mode de production des parents. Suite à ce constat de la complexité des tenants et aboutissants de la scolarisation, nous avons choisi d'expliquer celle-ci par une approche ethnique et religieuse. Des hypothèses relatives à cet angle d'approche ont été formulées. Pour la vérification de celles-ci, nous avons recouru aux données de l'Enquête Prioritaire de 1998. L'analyse de ces données s'est faite à deux niveaux : au niveau descriptif et au niveau explicatif.

On peut retenir au niveau de l'analyse différentielle que la scolarisation est associée à l'appartenance ethnique et religieuse. Le niveau de vie et le niveau d'instruction des parents sont également associés à la fréquentation scolaire des enfants. Pour le niveau d'instruction secondaire ou plus, l'association entre d'une part l'ethnie et la scolarisation disparaît tandis qu'elle subsiste entre celle-ci et la religion. Le sexe du CM, le milieu de résidence, le sexe de l'enfant et son lien avec le CM sont diversement associés à la fréquentation de l'école dans les différentes ethnies.

L'analyse explicative selon le modèle logistique s'est essentiellement basée sur l'ethnie et la religion qui devaient par hypothèse expliquer les variabilités de scolarisation. Au terme donc de cette étude, nous retenons que les deux variables indépendantes et principales de notre étude, s'avèrent être des déterminants de la scolarisation des enfants de 6-14 ans. Les deux points suivants synthétisent leurs influences :


· L'influence de l'appartenance ethnique :

L'analyse explicative montre que, toutes choses égales par ailleurs, des disparités en matière de scolarisation existent entre les différents groupes ethniques. Il ressort aussi que ces différences sont influencées par le sexe de l'enfant, le niveau de vie et le milieu de résidence du ménage et le niveau d'instruction du chef de ménage. Les enfants des ménages dirigés par des Gourounsis et Samo sont les mieux scolarisés. Les discriminations selon le sexe de l'enfant en matière de scolarisation varient avec l'appartenance ethnique du chef de ménage. Il faut retenir aussi que l'influence de l'ethnie sur la scolarisation est plus importante en milieu rural, chez les garçons, chez les enfants des parents faiblement instruits et chez ceux vivant dans les ménages moins aisés.


· L'influence de l'appartenance religieuse

L'influence de l'appartenance religieuse sur les comportements reste perceptible à travers ces analyses. Même si l'influence de la religion pourrait être conditionnée par certains facteurs, il ressort ici que, toutes choses égales par ailleurs, la religion animiste est celle qui scolarise le moins les enfants. Il importe surtout de noter ici que l'influence de la religion sur la fréquentation scolaire de l'enfant est plus perceptible en milieu rural, chez les filles, chez les enfants dont les parents sont faiblement instruits et chez ceux vivant dans les ménages moins aisés.

Cette synthèse permet de faire le point sur l'état des hypothèses formulées au début de cette étude. Selon le milieu de résidence, l'influence de l'ethnie n'est pas surprenante car elle confirme nos attentes dans la mesure où les inégalités interethniques sont plus poussées en milieu rural. C'est aussi en milieu rural que l'influence de la religion est plus déterminante. Ce qui confirme l'hypothèse H1. L'impact de l'appartenance socioculturelle sur les discriminations en matière de fréquentation scolaire selon le sexe de l'enfant reste mitigé. On s'attendait à ce qu'il soit plus fort sur la scolarisation des filles. Mais il apparaît que l'ethnie est plus discriminante chez les garçons tandis que la religion se révèle plus déterminante chez les filles. L'hypothèse H2 est donc partiellement vérifiée. L'hypothèse H3, quant à elle est totalement vérifiée car l'étude montre que l'influence de l'appartenance ethnique et religieuse est plus déterminante chez les chefs de ménage de faible niveau d'instruction. Cette étude confirme également l'hypothèse selon laquelle, l'amélioration du niveau de vie atténue les disparités socioculturelles en matière de scolarisation. Il ressort que l'influence de l'appartenance ethnique et religieuse est moins déterminante dans les ménages de niveau de vie élevé.

Les limites de l'étude

Bien que ces résultats soient intéressants, cette étude présente quelques limites principalement liées à la disponibilité de certaines données :

o Le manque d'information sur les caractéristiques des parents biologiques de l'enfant. La connaissance de l'ethnie et de la religion des parents devrait nous permettre d'estimer leur influence sur la fréquentation scolaire de l'enfant. Elle pourrait permettre aussi d'étudier les cas où le père et la mère de l'enfant seraient d'ethnies différentes ou de confessions religieuses différentes. Et dans ces cas, il serait possible de savoir le parent dont les caractéristiques joueraient le plus sur la scolarisation des enfants.

o Nous n'avons pas pu exploiter des sources de données sociologiques et anthropologiques pour approfondir l'explication des différences en matière de scolarisation entre les groupes socioculturelles. En effet, nous avons été confronté à un manque de données de nature socio anthropologique sur les ethnies et les religions.

Recommandations

Considérant les résultats ci-dessus et les limites constatées, nous formulons les recommandations suivantes :

Sur plan scientifique :

> Nous recommandons la collecte de données qualitatives lors des enquêtes démographiques, de même que l'étude des caractéristiques culturelles des différentes ethnies et religions qui composent le pays. La collecte de données qualitatives à travers les enquêtes CAP (Connaissances/Croyances, Attitudes, Perceptions) en rapport avec la scolarisation pourrait faciliter la compréhension et l'étude des déterminants socioculturels de la scolarisation.

> Nous recommandons des recherches sociologiques et anthropologiques sur les ethnies et les religions. Ces études pourraient permettre une explication plus approfondie de l'impact des facteurs socioculturels sur la scolarisation des enfants.

Recommandations sur le plan décisionnel :

> Nous recommandons de mener des actions pour amener les individus à comprendre l'intérêt de la scolarisation. C'est en étant convaincus de la même façon des atouts et des avantages de l'éducation formelle que les populations vont adhérer à celle-ci,

au delà des différences ethniques et religieuses. Pour cela il est nécessaire de mettre en place des programmes d'alphabétisation des adultes en vue de relever le niveau de compréhension des intérêts de la scolarisation et de lutter contre les mauvaises perceptions de l'éducation formelle.

> Nous recommandons de sensibiliser les parents à travers des campagnes d'IEC (Information, Education, Communication) sur l'intérêt de la scolarisation des enfants.

> Nous recommandons d'améliorer les conditions qui semblent prédisposer les individus à mieux percevoir les avantages de la scolarisation et à y adhérer. il s'agit là de :

· Relever le niveau d'instruction34 notamment par la promotion de l'alphabétisation et la vulgarisation des Centres Permanents d'Alphabétisation et de Formation (CPAF), des Centres d'Éducation de Base Non Formelle (CEBNF) et des Centres de Formation des Jeunes Agriculteurs (CFJA).

· Il s'agit ici par exemple d'apporter des infrastructures éducatives accessibles dans les milieux ruraux. Pour le milieu rural, il faut faciliter l'accès à l'information par les médias. Ce qui a pour effet de faciliter les campagnes d'alphabétisation.

· L'amélioration du niveau de vie des ménages et la facilitation des conditions d'accès à l'école formelle.

34 Notons que l'instruction n'est pas forcement un résultat de la scolarisation, autrement dit, elle peut favoriser la scolarisation, sans en être le résultat.

BIBLIOGRAPHIE

Les documents

ADJIBADE Awa, (1989) : Etude sociologique sur la scolarisation des jeunes filles au Burkina Faso. Provinces de la Bougouriba, du Gourma, du Houet, du Sanmantenga, du Soum et du Yatenga, UNICEF, Ouagadougou, 57p.

AKOTO E., (1993) : Déterminants socioculturels de la mortalité des enfants en Afrique noire : hypothèses et recherche d'explication, (thèse de doctorat, l'Université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, Belgique), éd. Académia, 268p.

ALDERMAN H., ORAZEM P.F. et PATERNO E.M., (2001) : « School quality, school cost and the public/private school choice of low-income households in Pakistan », The Journal of Human Resources, Vol. 36, N° 2, pp 304-326.

ALPE Yves, BETONE Alain, DOLLO Christine, RENAUD Jean Lambert et PARAYRE Sandrine, (2005) : Lexique de sociologie, éd. DALLOZ, Paris. 329p.

B.I.T (1995), Le travail des enfants : Manuel d'information, Genève, 81p.

BANQUE Mondiale, (1990) : Rapport sur le développement dans le monde, Washington D.C.

BANQUE Mondiale, (2001) : Rapport sur le développement dans le monde 2000/2001, Eska, Paris.

BAUX Stéphanie et LEWANDOWKI Sophie, (2006) : « Violence physiques et symboliques à l'école : Histoire et pratiques en milieu rural au Burkina Faso », Colloque international `'Education, violences, Conflits et perspectives de Paix en Afrique», Yaoundé, 6-10 mars 2006, FASAF, ROCARE, CEPED, IRD, 14p.

BECKER, G. S., (1964) : Human Capital Theory, a Theorical and Empirical Analysis Special Reference to Education, NBER, New York, Colombia, University Press. 187p.

BILO'O, Y. P., (2004) : Statut familial et scolarisation des enfants au Mali, Mémoire de DESSD, IFORD, Yaoundé, 119p.

BLEDSOE, C., (1990) : No success without struggle: Social mobility and hardship for foster children in Sierra Leone, Man, N°25, p. 70-80.

BOCQUIER Philippe, (1996) : L'analyse des enquêtes biographiques à l'aide du logiciel STATA, Documents et manuels du CEPED, N°4, Paris. 208 p.

BOURDIEU P. et PASSERON J-C., (1970) : La reproduction. Éléments pour une théorie du système d'enseignement, Coll. Le sens commun, Les éditions de minuit, Paris, 279 p.

CALDWELL John, I. O. ORUBULOYE et CALDWELL Pat, (1992) : « Fertility Decline in Africa : A New Type of Transition ? », Population and Development Review, Vol. 18, N°2, p. 211-242.

CONAPO, (2000) : Politique Nationale de la Population du Burkina Faso, Décembre 2000, Révision N°1, 47p

CSAPO M. (1983) : «Universal primary education in Nigeria : its problems and implications», African Studies Review, Vol. 26, n°1, pp 9 1-106.

DE VREYER, P., (1993) : « Une analyse économétrique de la demande d'éducation en Côte d'Ivoire », Revue d'Economie du Développement, 3, PP.49-79.

DIALLO Abdoulaye, (1997) : « Origine familiale, genre et niveau d'instruction :
cas de la ville d'Abidjan », Mémoire de DESSD, IFORD, Yaoundé, 67p.

DURKHEIM, E., (1997) : Éducation et Sociologie, 6ème édition, Puf, coll. Quadrige, Paris, 130p.

ELA Jean Marie, (1995) : « Fécondité, structures sociales et fonctions dynamiques de l'imaginaire en Afrique noire », in La sociologie des populations, Montréal, PUM AUPELF-UREF, pp 189-215.

ELOUNDOU, E., (1992) : « Solidarité dans la crise ou la crise des solidarités familiales au Cameroun ? », Les dossiers du CEPED, n°22, Paris, 40p.

EVINA, A., (1990) : « Infécondité et sous fécondité : Evaluation et recherche des facteurs : Le cas du Cameroun », Les cahiers de l'IFORD n°1, Yaoundé, 281p.

FORQUIN, J. C., (1991) : « Savoirs scolaires, contraintes didactiques et enjeux sociaux », Sociologie et sociétés, Vol. 23, n°1, pp 25-39.

FORQUIN, J. C., (1992) : « Approche sociologique de la réussite et de l'échec scolaire, inégalités de réussite scolaire et appartenance sociale », Revue française de pédagogie, N°59, pp 52-75 et N°60, pp 5 1-70.

GERARD, E., (1993) : « Le développement des médersas au Mali : le signe d'une réorientation de la demande scolaire », in LIVENAIS (P.) et VAUGELADE (J.). éd. : 13 1-144.

GERARD, E., (1995) : «Jeux et enjeux scolaires au Mali : le signe de réorientation de la demande scolaire », in Education, changements démographiques et développement, ORSTOM, Paris. Pp 131-144.

GERARD, E., (2001) : « Les approches sociologiques de la demande d'éducation, in la demande d'éducation en Afrique, état des connaissances et perspectives de recherches », UEPA, éd. PILON Marc et YARO Yacouba, 221p.

GOUEM, S., (2005) : Statut familial et scolarisation des enfants au Burkina Faso. Mémoire de DESSD, IFORD, Yaoundé, Nov. 2005, 120p.

INSD et ORC Macro, (2004) : Enquête Démographique et de Santé du Burkina Faso, Calverton, Maryland, USA : INSD et ORC Macro, 455p.

INSD, (1998) : « Analyse des résultats de l'enquête Prioritaire sur les conditions de vie des ménages en 1998 », Etudes Statistiques Nationales, DSA, 282p.

INSD, (2002) : Sondage d'opinion, Autres utilisateurs des services publics de base (Santé et Education), `'Enquête réalisée dans le cadre de la formation des conditionnalités», Ouagadougou, Juillet 2002. 42p.

KABORE, I. et PILON, M., (2002) : « Ménages et scolarisation au Burkina Faso : quelques éclairages à partir du recensement de 1996 », travaux du réseau FASAF (Famille et Scolarisation en Afrique), 18p.

KABORE, I., LAIREZ, T. et PILON, M., (2003) : « Genre et scolarisation au Burkina Faso : enseignements d'une approche statistique », in Éducation, famille et dynamiques démographiques, sous la direction de M. Cosio, R. Marcoux, M. Pilon et A. Quesnel, Paris, CICRED, pp. 22 1-246.

KOBIANE, J. F., (1997) : « Le mythe de l'école en Afrique serait-il tombé ? Regards sur le système scolaire au Burkina Faso », in AGE, AGL, Approches (ed), recueil des cors métis 96-97 (collection Cahier Métis), Louvain-LaNeuve, pp 85-96.

KOBIANE, J. F., (1999) : « Pauvreté, structures démographiques et stratégies éducatives à Ouagadougou », in Education famille et dynamiques démographiques, sous la direction de M. Cosio, R. Marcoux, M. Pilon et A. Quesnel, Paris, CICRED, pp 153-182.

KOBIANE, J. F., (2001a) : « Revue générale de la littérature sur la demande d'éducation en Afrique », in la demande d'éducation en Afrique, état des connaissances et perspectives de recherche. Réseau thématique de recherche de l'UEPA eds, Pilon Marc et Yaro Yacouba, pp 18-47.

KOBIANE, J. F., (2001b) : « Appartenance ethnique, rapports de genre et inégalité sexuelles dans la scolarisation en milieu rural au Burkina Faso : du discours anthropologique aux résultats statistiques », Colloque international Genre, population et développement en Afrique ; UEPA, INED, ENSEA, IFORD. 18p.

KOBIANE, J. F., (2002) : Ménages et scolarisation des enfants au Burkina Faso : à la recherche des déterminants de la demande scolaire. Thèse de doctorat en démographie, Université catholique de Louvain, 348p.

KONGO Loka Francis, (2002) : Analyse contextuelle de la relation entre pauvreté des ménages et la scolarisation des enfants en Afrique, Mémoire de DESSD, IFORD, Yaoundé, 52p.

KOUADIO, A., (2001) : « Financement et gestion de l'éducation en Afrique », « séminaire panafricain de Dakar » du 12-14 octobre ; ed. Rémi Coffi NOUMON ; Série Nouvelles Pistes.

LANGE, M-F., (1987) : « Le refus de l'école : pouvoir d'une société civile bloquée ? », Politique africaine, N°27, pp 74-86

LANGE, M-F., (1993) : Cent cinquante ans de scolarisation au Togo : Bilan et perspectives, Lomé, Université du Bénin, Les dossiers de l'URD, 174p.

LANGE, M-F., (2003) : « L'école et la mondialisation : vers un nouvel ordre scolaire ? » in cahiers d'études africaines, pp 143-166.

LANGE, M-F., (2006) : «Violences scolaires, autoritarisme et rapports de domination dans la transmission des connaissances : le champ éducatif est-il autonome ? », Colloque international Éducation, Violences, Conflits et Perspectives de Paix en Afrique, Yaoundé, 6 au 10 mars 2006, FASAF, ROCARE, CEPED, IRD, 14p.

LANGE, M-F., et MARTIN, J. Y., (1995) : « Le face à face Etat/sociétés », in les stratégies éducatives en Afrique subsaharienne, Cahiers de sciences humaines, vol.31, n°3, ORSTOM, pp 563-574.

LLOYD Cynthia B. et GAGE-BRANDON Anastasia, (1994) : « High fertility and children's schooling in Ghana : Sex Differences in Parental Contributions and Educational Outcomes », Population Studies, Vol. 48, pp 293-306.

LLOYD, C. B. et BLANC, A. K., (1996) : Children's Schooling in sub-Saharan Africa : The Role of Fathers, Mothers, and Others», Population and Development Review, Vol.22, N°2, pp 265-298.

LOCOH Thérèse et al., (1996) : « De la démographie, femmes et hommes » in Genre et Développement : Des pistes à suivre, CEPED N°5, Paris 6, pp 9-21.

LOCOH, T., (1998) : « Structures familiales et changements sociaux » in Population et société en Afrique au sud du Sahara, D. Tabutin, l'Harmattan, Paris, pp 441-478.

MARCOUX, R., (1994) : « Le travail ou l'école. L'activité des enfants et les caractéristiques des ménages en milieu urbain au Mali », Études et travaux du CERPOD, n° 12, 200p.

MARCOUX, R., (1995) : « Fréquentation scolaire et structures démographiques des ménages en milieu urbain au Mali », in Cahiers des Sciences Humaines, vol. 31, n° 3, pp. 655-674.

MARCOUX, R., (2003) : « Entre l'école et la fabrique : une analyse exploratoire de la fréquentation scolaire et du travail des enfants dans la ville de Quebec en 1901 », in Education, famille et dynamiques démographiques, sous la direction de M. Cosio, R. Marcoux, M. Pilon et A. Quesnel, Paris, CICRED, pp 221- 246.

MARTIN, J. Y., (1972) : « Sociologie de l'enseignement en Afrique noire », Cahiers internationaux de sociologie, Vol. LIII, pp 337-362.

MONTOUSSE, M. et RENOUARD, G., (2003) : 100 fiches pour comprendre la sociologie, éd. Bréal, 189p.

MULUSA Thomas, (1992) : « L'éducation pluraliste en Afrique subsaharienne : un état de la question » in perspectives, revue trimestrielle de l'éducation, vol n°22, 1992, éd. UNESCO. (82), pp 181-195.

N'DOYE Abdou Karim, (1999) : Facteurs socioéconomiques et réussite scolaire des filles en fin d'enseignement primaire : cas de deux régions du Sénégal, UEPA, 134p.

PERE Madeleine, (1995) : « Les Lobi et les Gan face à la colonisation française », in : Gabriel MASSA et Y. Georges MADIEGA (éd.), La Haute Volta coloniale. Témoignages, recherches, regards, Editions Karthala, Paris, pp 157- 162.

PILON Marc et CLEVENOT, D., (1996) : « Femmes et scolarisation des enfants », Communication au séminaire international `'Femmes et gestion des ressources», IFORD, Yaoundé, 5-7 Février 1996, 24p.

PILON, M. et WAYACK M., (2003) : « La démocratisation de l'enseignement au Burkina Faso, que peut-on dire aujourd'hui ? » in cahiers d'études africaines, pp 63-86.

PILON, M. et YARO Yacouba, (2001) : La demande d'éducation en Afrique, Etat des connaissances et perspectives de recherche, Réseaux thématique de recherche de l'UEPA, N° 1, 221p.

PILON, M., (1995) : « Les déterminants de la scolarisation des enfants de 6-14 ans au Togo en 1981 : apports et limites des données censitaires », in M-F. Lange et J. Y. Martin (Editeurs scientifiques), Les stratégies éducatives en Afrique subsaharienne, cahiers ORSTOM, séries sciences humaines, vol 31, n°3, Paris, pp 697-718.

PILON, M., (1996) : « Femmes et scolarisation des enfants », Communication au séminaire international `'Femmes et gestion des ressources», IFORD, Yaoundé, 5-7 février 1996, 24p.

RATH Ferdinand, (1988) : « Problème de l'éducation : Module 1.4.3 »

RWEHERA, M., (1999) : L'impossible développement de l'enseignement dans les
pays les moins avancés,
Thèse de Doctorat en Sciences de l'éducation, Caen.

RWENGE, M., (1999a) : « Facteurs contextuels des comportements sexuels : le cas des jeunes de la ville de Bamenda (Cameroun) », UEPA, 1999, 164p.

RWENGE, M., (1999b) : « Changement social, structures familiales et fécondité en Afrique subsaharienne : le cas du Cameroun », IFORD, 1999, 269p.

RWOMIRE Apollo, (1992) : « Education et développement : perspectives africaines » in perspectives, revue trimestrielle de l'éducation, vol n°22, 1992, éd. UNESCO. (82), pp 161-174.

SALA-DIAKANDA M., (1979) : « Le concept Ethnie, une réponse à E. Ngwe », (Document présenté au Colloque de Démographie Africaine, Abidjan, janvier 1979). Département de Démographie de Louvain, Document de Recherche, n° 16, 7 p.

SALA-DIAKANDA, M., (1980) : Approche ethnique des phénomènes
démographiques. Le cas du Zaïre
, Louvain-La-Neuve, Cabay, 1980, 433p.

SHAPIRO, D. et BOMMIER, A., (2001) : « Introduction à l'approche économique de la demande d'éducation », in Marc Pilon et Yacouba Yaro (éd), La demande d'éducation en Afrique, Etat des lieux et perspectives de recherches, Réseaux thématique de recherche de l'UEPA, N°1, pp 49-62.

SHAPIRO, D., (1996) : « Fertility decline in Kinshasa », in Population Studies, vol. 50, n°1, pp 89-103.

SHAPIRO, D., TAMBASHE B.O. (2001) : « Gender, poverty, family structure, and investments in children's education in Kinshasa, Congo », Economics of Education Review 20, pp 359-375.

TAFFE Patrick, (2004) : « Cours de régression logistique appliquée » Institut Universitaire de Médecine Sociale et Préventive (IUMSP) et Centre d'épidémiologie Clinique (CepiC), Lausanne, Août 2004, 60p.

TCHEGO Jean Marie, (1976) : Croissance démographique et scolarisation au Cameroun, Mémoire de DED, IFORD, Yaoundé, 146p.

TCHEGO, J. M., (1999) : Traité de démographie scolaire, Démos, Yaoundé, 116p.

TCHEGO, Jean Marie (1978) : Analyse qualitative du flux des élèves de l'école primaire au Cameroun et causes des déperditions scolaires, IFORD, Yaoundé, 61p.

TEDESCO, Juan Carlos (1989) : « le rôle de l'Etat dans l'éducation » in perspectives, revue trimestrielle de l'éducation, vol n°4, (72), éd. UNESCO, pp 495-5 18.

UNESCO, (1999) : Rapport Mondiale sur l'éducation, Paris, 127p.

UNESCO, (2005) : Recueil de données mondiales sur l'éducation 2005 : Statistiques comparées sur l'éducation dans le monde, Institut de statistique de l'UNESCO, Montréal, 2005. 159p.

WAKAM Jean, (1996) : « Modernisation et nucléarisation familiale en Afrique. Cas du Cameroun, de la Côte d'Ivoire et du Sénégal », communication au colloque `'Entre l'utile et le futile : pistes pour une démographie du XXIe siècle», Chaire Quételet 1996, Louvain-la-Neuve, Université catholique de Louvain, 32p.

WAKAM, J., (1997) : « Différenciation socio-économique et structures familiales au Cameroun », in M. Pilon et al, éd., Ménages et familles en Afrique. Approches des dynamiques contemporaines, Les Études du CEPED n° 15, Paris, CEPED, pp 257-277.

WAKAM, J., (2001) : « Relation de genre, structure démographiques des ménages et scolarisation des jeunes au Cameroun », in Etude de la population africaine, vol 17, pp 1-22.

WAKAM, J., (2002) : « La situation des enfants orphelins en matière de scolarisation en Afrique. Le cas du Cameroun » in Gendreau F., Tabutin D., Poupard M., Jeunesses, Vieillesses, Démographies et sociétés, quatrième journée du réseau Démographique de l'AUF, Chaire Quételet 2001, LouvainLa-Neuve, Académia-Bruylan/L'Harmattan, pp 177-195.

WAKAM, J., (2003) : « Structure démographique des ménages et scolarisation des enfants au Cameroun », in Éducation, famille et dynamiques démographiques, sous la direction de M. Cosio, R. Marcoux et A. Quesnel, Paris, CICRED, pp. 183-2 17.

WAKAM, J., (2004) : De la pertinence des théories économistes de fécondité en Afrique, (thèse de doctorat soutenue en 1992 à l'Institut de Démographie de l'Université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, Belgique), Collection « Thèses de sciences humaines ». (éd) ACADEMIA, 527p.

YARO Yacouba, (1991) : « La répartition des infrastructures scolaires et les mouvements des jeunes ruraux vers la ville au Burkina Faso », in Livenais P. et

Vaugelade J., Education, changement démographiques et développement, Colloques et séminaires, Paris, ORSTOM, pp 119-124.

YARO, Y., (1994) : Pourquoi l'expansion de l'enseignement primaire est-il si difficile au Burkina Faso ? Une analyse sociodémographiques des déterminants et des perspectives scolaires de 1960 à nos jours, Thèse de doctorat, Université de Paris I, 391p.

YARO, Y., (1995) : « Les stratégies scolaires des ménages au Burkina Faso », in Cahiers des sciences humaines. Vol 31, N° 3, pp 675-696.

YARO, Y., PILON, M. et KABORE, I., (2006) : « Les conséquences du conflit ivoirien sur l'éducation dans les pays limitrophes : un état des lieux au Burkina Faso », Colloque international éducation, violences, conflits et perspectives de paix en afrique, Yaoundé, 6 au 10 mars 2006, 14p.

ZOUNGRANA Marie Cécile et MARCOUX Richard (2001) : « La scolarisation, instrument d'émancipation de la femme africaine : mythe ou réalité ?», Colloque international `'Genre, population et développement en Afrique», UEPA/UAPS/INED/ENSEA/IFORD, Abidjan, 18 p.

Les fichiers Internet

BARRETEAU Daniel et Ali Daouda (2004) « Systèmes éducatifs et multilinguisme au Niger. Déscolarisations et formations alternatives », ORSTOM.

www.ird.bf/prog/sem/HTMLF/Niger/pub nig.htm

DEWEY, John. (1916) : Education et démocratie ( Democracy and education, 1916), trad. G. Deledalle, Paris, Armand Colin/Nouveaux Horizons, 1975 et 1990.

www.ibe.unesco.org/publications/ThinkersPdf/deweyf.PD

DURAND Marie-Hélène (2006) « Les enfants non scolarises en milieu urbain : une comparaison des déterminants intra familiaux, inter familiaux et des effets de voisinage dans sept capitales ouest africaines » IRD, DIAL, Paris. www.dial.prd.fr

DURKHEIM, E, (1922), Education et sociologie, édition numérique Dans le cadre de la collection : "Les classiques des sciences sociales". http://classiques.uqac.ca/classiques/Durkheim emile/education socio/education socio.html

Guison Anne. (2004), « La déscolarisation des filles au Burkina Faso : Facteurs familiaux de l'abandon des filles d'âge scolaire obligatoire ». Mémoire de DEA `'Évaluation et comparaison internationales en éducation». Université de Boulogne.

www.u-bourgogne.fr/LABO-IREDU/2004/04105c.pdf

INSD, (2003), Analyse des résultats de l'Enquête Burkinabé sur les condition de vie des ménages : Rapport final. http://www.insd.bf

KOBIANE J. F, (2001b), Appartenance ethnique, rapports de genre et inégalités sexuelles dans la scolarisation en milieu rural au Burkina-Faso : du discours anthropologique aux résultats statistiques, Colloque international Genre, population et développement en Afrique UEPA/UAPS, INED, ENSEA, IFORD, Université Catholique Louvain, Louvain-la-Neuve. 18p.

www.cicred.org/Eng/Seminars/Details/Seminars/education/ACTES/Com Kabore.PDF

MEBA (2007) « République du Burkina Faso » http://www.meba.gov.bf/SiteMeba/documents/textes/index.html

PILON Marc (2002), Scolarisation et travail des enfants en Afrique : apports et limites
des sources de données démographiques. http://www-aidelf.ined.fr (de 2004), 11p.

ZOUNDI Lagi (2006), Analyse des écarts entre filles et garçons dans l'accès et dans la réussite à l'école au Burkina Faso, Cahier de recherche N° 92 du GREMF(Groupe de

recherche multidisciplinaire féministe), Université Laval Québec.

www.etudesfeministes.fss.ulaval.ca/ChaireClaire-Bonenfant/docs/gremf92 lagi zoundi.pdf

ANNEXE

Construction de l'indicateur du niveau de vie

L'objectif est de caractériser les ménages de sorte que les ménages de niveaux de vie différents se retrouvent dans des modalités différentes. Chaque variable entrant dans la construction du niveau de vie est recodée par le regroupement des modalités qui témoignent d'un niveau de confort semblable. Les nouvelles modalités sont cotées35 après leur hiérarchisation, de la modalité qui reflète une capacité financière élevée à celle qui exprime sa privation. Par exemple pour les « Matériaux du toit » nous avons les modalités suivantes : 1-Béton, 2-Tôle, 3-Tuile, 4-Terre battue, 5-Paille, 6-Autres.

Nous procédons à un recodage qui nous permet de regrouper par exemple les ménages dont le toit est en tôle et ceux dont le toit est en tuile (2+3). Nous obtenons donc les modalités suivantes pour la variable « matériaux du toit » : Béton : (1=3), Tôle+Tuile : (2+3=2), Terre+ paille : (4,5=1), Autres : (else=0).

Nous avons coté les modalités selon le niveau de richesse qu'elles expriment. Par exemple, une toiture en béton exprime un niveau de richesse plus élevé qu'une autre en tôle ou en paille. De même, celle en tôle exprime un niveau plus élevé de richesse que celle en paille.

Une fois que les variables sont recodées et leurs modalités cotées, elles sont introduites dans l'ACP. Nous retenons ensuite les résultats sur le premier axe factoriel. La variable ainsi formée est décomposée en quartiles. Dans le tableau A.3 nous avons une caractérisation des ménages selon le niveau de vie. Ce tableau montre que plus le niveau de vie du ménage est élevé, plus il a tendance à posséder plus de confort.

Cette méthode présente quelques limites : elle permet de différencier les ménages mais les valeurs numériques accordées aux modalités ne peuvent être objectives. Par exemple en accordant la valeur 3 à la modalité « Béton » et celle 1 à la modalité « Terre, paille » nous supposons d'une part que le béton coûte 3 fois plus que la `'terre et la paille» et d'autre part que la terre et la paille ont un coût semblable ; ce qui n'est pourtant pas toujours vérifié.

35 Dans la réalité il s'agit de transformer les variables qualitatives en variables quantitatives en accordant une plus grande valeur aux modalités qui tendent à incarner un niveau de richesse plus élevé.

Tableau A.1 : Variables retenues pour la construction de l'indicateur du niveau de vie du ménage

Variables et anciennes modalités

 

Variables et nouvelles modalités

Matériaux des murs extérieurs

1. Bétons, pierres, parpaings

2. Briques cuites/

3. Banco

4. Paille

5. Autres

 

Matériaux des murs extérieurs

1. Béton, pierres, parpaings : (1=3)

2. Briques : (2=2)

3. Banco, pailles : (3+4=1)

4. Autre : (else=0).

Type de logement

1. Immeuble à appartement

2. Villa

3. Maison individuelle

4. Bâtiment à plusieurs logements

5. Maison traditionnelle

6. Autres

 

Type de logement

1. Immeuble, villa : (1+2=3)

2. logement individuelle : (3+4=2)

3. Maison traditionnelle : (5=1)

4. Autres : (0+6=0)

Matériaux du toit

1. Béton

2. Tôle,

3. Tuile

4. Terre battue,

5. paille

6. Autres

 

Matériaux du toit

1. Béton : (1=3)

2. Tôle, tuile : (2+3=2)

3. Terre, paille : (4,5=1)

4. Autres : (else=0).

Matériaux du sol

1. Carreau

2. Ciment

3. Terre battue, sable

4. Autres

 

Matériaux du sol

1. Carreau : (1=3)

2. Ciment : (2=2)

3. Terre, sable : (3=1)

4. Autres : (else=0).

Mode d'approvisionnement en eau

1. Rivière, cours d'eau

2. Puits ordinaires

3. Puits busés

4. Forage

5. Fontaine publique

6. Robinet intérieur propre

7. Robinet intérieur partagé

8. Autres

 

Mode d'approvisionnement en eau

1. Eau courante : (6+7=3)

2. Fontaine, Forage : (4+5=2)

3. Puits : (3+2=1)

4. Autres : (else=0)

Type d'aisance

1. Chasse d'eau avec fosse septique

2. Latrine à fosse ventilée

3. Latrine ordinaire

4. Dans la nature

5. Autres

 

Type d'aisance

1. Chasse : (1=2)

2. Latrines : (2+3=1)

3. Autres : (else=0).

Type d'éclairage

1. Bois

2. Pétrole

3. Gaz

4. Electricité/solaire

5. Bougie

6. Torche à pile

7. Autres

 

Type d'éclairage

1. Gaz, électricité : (3+4=2)

2. Pétrole : (2=1)

3. Autres : (else=0).

Type de sanitaire 1. Baignoire

 

Type de sanitaire

1. Baignoire : (1=3)

2. Douche robinet

3. Douche sans robinet

4. Autres

2. Douche robinet : (2=2)

3. Douche sans robinet : (3=1)

4. Autres : (else=0).

Energie pour cuisine

1. Bois

2. Pétrole

3. Gaz

4. Electricité/solaire

5. Charbon de bois

6. Autres

Energie pour cuisine

1. Gaz, électricité : (3+4=3)

2. Pétrole, charbon : (2+6=2)

3. Bois : (1=1)

4. Autres : (else=0)

Possession du téléphone

1. Oui : (1=1)

2. Non : (else=0)

Possession du téléphone

1. Oui : (1=1)

2. Non : (else=0)

Tableau A.2 : Taux de réponse des variables utilisées pour la construction de l'indicateur du niveau de vie

Variables

Valeurs valides

Valeurs manquantes

Effectifs

%

Effectifs

%

Matériaux des murs extérieurs

28870

100

0

0

Type de logement

28870

100

0

0

Matériaux du toit

28870

100

0

0

Matériaux du sol

28870

100

0

0

Mode d'approvisionnement en eau

28870

100

0

0

Type d'aisance

28870

100

0

0

Type d'éclairage

28870

100

0

0

Type de sanitaire

28870

100

0

0

Energie pour cuisine

28870

100

0

0

Possession du téléphone

28870

100

0

0

Tableau A.3 : Répartition des ménages selon leurs caractéristiques et leur niveau de vie

Variables et modalités

Niveau de vie

 

Très faible Faible Moyen Elevé

Type de logement

Autres

94,0

3,5

2,4

0,0

Maison traditionnelle

41,3

37,7

19,2

1,8

logement indiv.

0,9

8,6

34,6

56,0

Immeuble, villa

0,0

0,0

1,9

98,1

Matériaux des murs extérieurs

Autre

59,0

21,8

16,1

3,1

Banco, paille

27,4

27,3

26,5

18,9

Briques

0,0

0,0

15,6

84,4

Béton, pierres, parpaings

0,0

0,0

2,9

97,1

Matériaux du toit

Autres

83,8

12,7

3,5

0,0

Terre, paille

39,5

38,6

21,6

0,4

Tôle, tuile

0,2

1,7

30,6

67,4

Béton

0,0

0,0

0,0

100,0

Matériaux du sol

Autres

83,1

11,6

4,6

0,7

Terre, sable

34,8

35,4

26,6

3,2

Ciment

0,0

1,9

22,1

76,0

Carreau

0,0

0,0

0,4

99,6

Type d'aisance

Autres

33,8

31,9

25,5

8,8

Latrines

0,5

4,6

23,2

71,7

Chasse

0,0

0,0

1,7

98,3

Type de sanitaire

Autres

63,2

15,9

13,6

7,3

Douche sans robinet

2,4

31,5

32,0

34,1

Douche robinet

0,0

0,0

13,7

86,3

Baignoire

0,0

0,0

0,0

100,0

Mode d'approvisionnement en eau

Autres

34,9

38,1

19,4

7,7

Puits

24,5

28,2

28,6

18,7

Fontaine, Forage

26,4

21,1

23,6

28,9

Eau courante

0,0

0,0

4,5

95,5

Type d'éclairage

Autres

49,1

28,3

19,1

3,4

Pétrole

18,9

25,9

28,3

26,9

Gaz, électricité

0,0

0,0

3,8

96,2

Energie pour cuisine

Autres

1,4

4,8

69,9

23,8

Bois

25,9

26,1

23,3

24,7

Pétrole, charbon

33,8

19,7

27,6

18,9

Gaz, électricité

0,0

1,0

26,4

72,6

Possession du téléphone

Non

25,7

25,5

24,9

23,9

Oui

15,0

2,5

14,2

68,4

Tableau A.4 : Les variables d'analyse et leurs modalités

 

Modalité des variables selon le modèle d'analyse

Variables

Analyse bivariée

Analyse multivariée

Ethnie

Mossi

Mossi

Groupe Sabodiou

Samo, Bobo, Dioula

Peulh

Peulh

Bissa

Bissa

Gourmantché

Gourmantché

Gourounsi

Gourounsi

Groupe Dago-Selobi

Dagari, Gouin, Sénoufo, Lobi

Autres

Autres

Religion

Animiste

Animiste

Chrétienne

Catholique, Protestante

Musulmane

Musulmane

 

Autres

Lien de parenté de
l'enfant avec le chef de
ménage

Enfants du chef ménage

Enfant du CM

Autres enfants

Frères /soeurs du CM,
Neveu/Nièce du CM, Petits
enfants du CM, Autres parents du
CM, Sans lien de parenté

Milieu de résidence

Urbain, Rural

Urbain, Rural

Sexe de l'enfant

Masculin, Féminin

Masculin, Féminin

Age de l'enfant

6-9 ans, 10-11 ans, 12-14 ans

6-9 ans, 10-11 ans, 12-14 ans

Fréquentation scolaire

Oui, Non

Oui, Non

Sexe du CM

Masculin, Féminin

Masculin, Féminin

Taille du ménage

1-5 individus

6-10 individus

11-15 individus + de 16 individus

1-5 individus

6-10 individus

11-15 individus + de 16 individus

Niveau d'instruction du
CM

Sans Niveau, Niveau Primaire, Niveau secondaire ou plus

Sans Niveau, Niveau Primaire, Niveau secondaire ou plus

Niveau de vie du
ménage

Très faible, Faible, Moyen, Elevé

Très faible, Faible, Moyen, Elevé

Tableau A.5 : Rapport de chances de fréquentation scolaire des enfants de 6-14 ans par niveau de vie du ménage selon l'appartenance ethnique

Variables Indépendantes

Rapport de chance par rapport à la modalité de référence

Effets
bruts

Effets nets par rapport aux variables de
contrôle

A

A+B

A+B+C

A+B+C+D

M0

M1

M2

M3

M4

Niveau de vie très faible

Mossi

réf

réf

réf

réf

réf

Dioula

1,27 ns

1,34 ns

1,42 ns

1,49 ns

1,45 ns

Peulh

0,36***

0,37***

0,36***

0,35***

0,34***

Bissa

0,97 ns

1,03 ns

1,01 ns

1,06 ns

1,11 ns

Gourmantché

0,65***

0,66***

0,65***

0,65***

0,65***

Gourounsi

1,45 ns

1,43 ns

1,37 ns

1,34 ns

1,32 ns

Bobo

1 ,75***

1 ,64***

1 ,59***

1 ,60***

1 ,51**

Samo

2,53***

1,78**

1,84**

1,85*

1,69**

Sénoufo

2,09***

2,08***

2,01***

1,99***

1,99**

Lobi

1,22 ns

1,26 ns

1,23 ns

1,23 ns

1,22 ns

Dagari

1,34ns

1,35 ns

1,23 ns

1,32 ns

1,41 ns

Gouin

3,82***

2,72***

2,72***

2,69***

2,53***

Autres

1,23*

1,23*

1,21*

1,22*

1,20 ns

Statistique r

0,15***

0,13***

0,13***

0,13***

0,13***

Niveau de vie faible

Mossi

réf

réf

réf

réf

réf

Dioula

0,85 ns

0,87 ns

0,91 ns

0,94 ns

0,95 ns

Peulh

0,70*

0,68**

0,69**

0,69**

0,68**

Bissa

0,61**

0,59**

0,55***

0,52***

0,55***

Gourmantché

0,94 ns

0,92 ns

0,90 ns

0,91 ns

0,94 ns

Gourounsi

2,26***

2,18***

2,14***

2,09***

2,16***

Bobo

1,28 ns

1,27 ns

1,24 ns

1,23 ns

1,25 ns

Samo

3,27***

2,60***

2,62***

2,65***

2,55***

Sénoufo

1,80***

1,80***

1 ,79***

1 ,82***

1,81***

Lobi

0,04***

0,04***

0,04***

0,04***

0,04***

Dagari

1,47**

1,43*

1 ,45**

1,43*

1 ,48**

Gouin

2,25*

1,71 ns

1,66 ns

1,72 ns

1,71 ns

Autres

0,84 ns

0,79*

0,77*

0,76*

0,75**

Statistique r

0,15***

0,13***

0,13***

0,13***

0,13***

réf : modalité de référence

Significativité : *** : au seuil de 1% ; ** : au seuil de 5% ; * : au seuil de 10% ; ns : non significatif.

A : le milieu de résidence, le niveau d'instruction

B : le sexe de l'enfant

C : le sexe du CM, le groupe d'âge de l'enfant

D : la taille du ménage, le lien de parenté de l'enfant avec le C.M.

Tableau A.5 (suite) : Rapport de chances de fréquentation scolaire des

enfants de 6-14 ans par niveau de vie du ménage selon l'ethnie

Variables Indépendantes

Rapport de chance par rapport à la modalité de référence

Effets
bruts

Effets nets par rapport aux variables de
contrôle

A

A+B

A+B+C

A+B+C+D

M0

M1

M2

M3

M4

Niveau de vie moyen

Mossi
Dioula
Peulh
Bissa
Gourmantché
Gourounsi
Bobo
Samo
Sénoufo
Lobi
Dagari
Gouin
Autres
Statistique r

réf 0,39*** 0,44*** 0,63*** 1 ,95*** 2,00*** 1,71*** 1,41* 0,79ns 3,75*** 1 ,68** 3,91*** 1,27*** 0,12***

réf 0,34*** 0,46*** 0,66*** 1,74*** 1 ,97*** 1,51*** 1,26 ns 0,65** 2,43** 1 ,78** 2,34** 1,31*** 0,11***

réf 0,33*** 0,45*** 0,65*** 1 ,62** 1 ,99*** 1,46*** 1,21 ns 0,60*** 2,14** 1 ,84** 2,30** 1,30*** 0,11***

réf 0,35*** 0,46*** 0,59*** 1 ,66** 1 ,96*** 1,46*** 1,19 ns 0,60*** 1,89* 1,95*** 2,34** 1,31*** 0,11***

réf 0,36*** 0,44*** 0,58*** 1 ,56** 2,00*** 1,47*** 1,17 ns 0,61** 1,98*

1 ,83** 2,27** 1,32*** 0,11***

Niveau de vie élevé

Mossi
Dioula
Peulh
Bissa
Gourmantché
Gourounsi
Bobo
Samo
Sénoufo
Lobi
Dagari
Gouin
Autres
Statistique r

réf 0,52*** 0,56*** 0,75** 1 ,42*** 1 ,49*** 1,26** 1,25 ns 0,58*** 2,03** 1,27 ns 1,25 ns 0,93 ns 0,07***

réf 0,66** 0,53*** 0,96 ns 1 ,57*** 1 ,43** 1,09 ns 1,01 ns 0,68** 1,73* 1,01 ns 0,68 ns 0,97 ns 0,05***

réf 0,59** 0,53*** 0,94 ns 1 ,63*** 1,41 ** 1,07 ns 0,97 ns 0,67** 1,73* 1,00 ns 0,67 ns 0,97 ns 0,05***

réf 0,51*** 0,53*** 0,91 ns 1 ,64*** 1 ,43** 1,06 ns 0,98 ns 0,67** 1,66 ns 1,04 ns 0,65 ns 0,97 ns 0,05***

réf 0,57*** 0,53*** 0,85 ns 1 ,63*** 1,51 ** 0,95 ns 0,92 ns 0,83 ns 1,48 ns 0,88 ns 0,58 ns 1,04 ns 0,05***

réf : modalité de référence

Significativité : *** : au seuil de 1% ; ** : au seuil de 5% ; * : au seuil de 10% ; ns : non significatif.

A : le milieu de résidence, le niveau d'instruction

B : le sexe de l'enfant

C : le sexe du CM, le groupe d'âge de l'enfant

D : la taille du ménage, le lien de parenté de l'enfant avec le C.M.

Tableau A. 6 : Rapport de chances de fréquentation scolaire des enfants de 6-14 ans par niveau de vie du ménage selon l'appartenance religieuse

Variables Indépendantes

Rapport de chance par rapport à la modalité de référence

Effets bruts

Effets nets par rapport aux variables de contrôle

A

A+B

A+B+C

A+B+C+D

M0

M1

M2

M3

M4

Niveau de vie très faible

Musulmane

réf

réf

réf

réf

réf

Catholique

2,24***

1,99***

2,01***

2,01***

2,03***

Protestante

1,89***

1,90***

1,96***

1,85***

1,79***

Animiste

1,15 ns

1,11 ns

1,12 ns

1,12 ns

1,11 ns

Autres

1,26 ns

1,31 ns

1,40 ns

1,46 ns

1,46 ns

Statistique r

0,11***

0,10***

0,10***

0,10***

0,10***

Niveau de vie faible

Musulman

réf

réf

réf

réf

réf

Catholique

1 ,76***

1 ,68***

1 ,66***

1 ,62***

1 ,73***

Protestant

2,90***

2,92***

3,06***

3,06***

3,27***

Animiste

0,87*

0,89 ns

0,86*

0,85**

0,85**

Autres

1,21 ns

1,19 ns

1,16 ns

1,18 ns

1,18 ns

Statistique r

0,11***

0,10***

0,10***

0,10***

0,10***

Niveau de vie moyen

Musulmane

réf

réf

réf

réf

réf

Catholique

3,10***

2,70***

2,73***

2,65***

2,51***

Protestante

3,07***

2,61***

2,62***

2,61***

2,50***

Animiste

0,90 ns

0,92 ns

0,90 ns

0,90 ns

0,89 ns

Autres

0,92 ns

1,03 ns

0,77 ns

0,82 ns

0,79 ns

Statistique r

0,20***

0,16***

0,16***

0,15***

0,14***

Niveau de vie élevé

Musulmane

réf

réf

réf

réf

réf

Catholique

2,46***

1 ,75***

1 ,77***

1 ,77***

1 ,70***

Protestante

2,58***

2,45***

2,51***

2,47***

2,81***

Animiste

0,49***

0,79**

0,76***

0,75***

0,73***

Autres

0,83 ns

0,92 ns

1,00 ns

0,96 ns

0,93 ns

Statistique r

0,20***

0,11***

0,11***

0,11***

0,11***

réf : modalité de référence

Significativité : *** : au seuil de 1% ; ** : au seuil de 5% ; * : au seuil de 10% ; ns : non significatif.

A : le milieu de résidence, le niveau d'instruction

B : le sexe de l'enfant

C : le sexe du CM, le groupe d'âge de l'enfant

D : la taille du ménage, le lien de parenté de l'enfant avec le C.M.

précédent sommaire










Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy



"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"