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Avantages et effets pervers de l'économie numérique depuis 1992

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par Simon NGONO
Université de Douala - Licence en sciences de la communication option communication sociale et médiatique 2009
  

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II-ECONOMIE NUMERIQUE : Apport, révolution, conséquences

A-APPORT DU P.I.B DANS L'ECONOMIE NUMERIQUE :

L'économie numérique est de nos jours un secteur qui revêt un grand potentiel. Elle constitue un fort levier de croissance pour l'économie des pays surtout développés. Son taux de croissance est parfois le double de celui de l'économie classique.

En France, l'investissement dans l'économie numérique est deux fois plus faibles qu'aux Usa et trois fois plus faible que dans les pays de l'Europe du Nord, du Japon ... Cohen et Debonneuil pensent que « dans la plupart de pays, le bénéfice des technologies numériques correspond à des gains de productivités et à une croissance plus soutenue même si les débats existent sur l'ampleur des gains. » (18) Avec l'apparition de nouveaux services, les chiffres d'affaires dans ce secteur (celui de l'économie numérique) se sont accrus. Les retombées de celle-ci sont considérables dans le secteur des télécommunications, l'audiovisuel, les services informatique, les logiciels ...

Entre 1995 et 1999, les technologies de l'information ont contribué en moyenne pour près de 30% à la croissance de l'investissement en capital fixe (ou en biens d'équipements). Même si les chiffres sur les recettes publicitaires connaissent souvent soit une évolution soit un recul. C'est le cas de ceux publiés par l'Institut de Recherche et d'Etudes publicitaires (I.R.E.P) et de France Pub (groupe Hersant Média) (19) en 2009, qui indiquent que les dépenses des annonces en France ont reculé de 8,6% à 29,8% de milliards d'euro. Le quotidien français Le Monde, sous la plume de Laurence Girard précise que seul internet a connu une hausse de ses revenus.

Recettes publicitaires des médias en 2009 en milliards et en variations par rapport à 2008 en France :

-Presse : 3,751 milliards d'euro soit moins 18,1%

-Télévision : 3,094 milliards soit moins 11%

-Affichage et mobilier urbain : 1,126 milliards d'euro (-10,8%)

-Internet : 2,11 milliards (+ 6%)

Pour Laurence Girard du quotidien français Le Monde, ce recul des autres médias par rapport à internet peut être dû à l'abondance de l'offre, au prix bon marché d'internet ou de la Télévision Numérique Terrestre (TNT). Les plus grands bénéficiaires ici sont : les liens sponsorisés, les mots-clés qui apparaissent sur les moteurs de recherche et aiguilles de l'internaute vers les sites des annonceurs, ont bénéficié d'une hausse de 10%. Les experts restent optimistes en occident : le marché mondial de la publicité sur le « réseau des réseaux » va encore plus doubler entre 2005 (24 millions de dollars) en 2010 (55 millions de dollars). La croissance annuelle composée sera en moyenne de 18% dans les cinq prochaines années.

En ce qui concerne l'apport du Produit Intérieur Brut (P.I.B) dans l'économie numérique au Cameroun, la littérature et les articles y relatifs sont rares. L'on trouve quelques chiches articles dans le quotidien Le Messager et le magazine panafricain Jeune Afrique.

Le Messager, donc, sans avancer un moindre chiffre indique que « Ringo et Microsoft (sont) au coeur de l'économie numérique au Cameroun. » (20) C'est à la suite d'un partenariat entre l'entreprise leader mondial des logiciels et Ringo S.a, spécialisé dans la fourniture de la connection internet au Cameroun. Jeune Afrique (21) renchérit que son nombre d'abonnés est estimé à 20.000. Ceci un an après son installation au Cameroun (novembre 2008). Un nombre impressionnant d'abonnés dans un pays où le taux de pénétration des abonnés à internet est estimé à moins de 0,1% en 2008. Et où le marché était déjà conquis par Camtel (Cameroon Telecommunications) avec son monopole sur la fibre optique, MTN (Mobile Telephon Network) et Orange, Matrix et Creolink (les opérateurs nationaux). Olivier Leloustre, administrateur général de Ringo Cameroun ne cache pas ses ambitions. Il vise un chiffre d'affaire de 1,5 milliards de francs cfa soit 2,3 millions d'euro en 2009. L'article de Jeune Afrique explique également que Ringo S.a doit sa percée fulgurant grâce à la concurrence qu'il a établi en baissant les prix de ses produits.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus