WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Avantages et effets pervers de l'économie numérique depuis 1992

( Télécharger le fichier original )
par Simon NGONO
Université de Douala - Licence en sciences de la communication option communication sociale et médiatique 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION :

En définitive, notre sujet portait sur les avantages et les effets pervers de l'économie numérique depuis 1992. La notion d'économie numérique définit ici comme l'ensemble des biens et services fournis ou échangés sur les réseaux électroniques et les technologies numériques. Rappelons que cette économie, de ses spécificités (coproduction ou coconception, diversité de plates-formes multifaces de son marché, externalités de ses biens et services ...) diffère de celle classique.

Né de l'éclatement de la bulle en 1992, l'économie numérique présente de multiples avantages pour les entreprises, sociétés, annonceurs et médias : coûts de stratégies marketing moindres, accès au produit ou au service permanent et illimité, avalanche d'outils pour l'évaluation des stratégies marketing, etc. cette nouvelle économie, aussi récente soit-elle, est d'ores et déjà prisée à travers le monde. Sa contribution au Pib de certains pays est considérable. Les médias traditionnels se sont rués, comme par effet de mode, vers le nouvel outil pour faire face à la concurrence. Aujourd'hui, les chiffres au rouge des médias traditionnels font dire à plus d'un chercheur que l'avenir des médias traditionnels (radio, télévision, presse ...) n'est plus pour longtemps. Toutefois, les médias traditionnels, pour pallier aux conséquences liées à la révolution numérique, peuvent reconfigurer leur missions principales qui sont : informer, éduquer, divertir, favoriser le lien social... Évoquant le cas de France Télévisions, le sociologue Dominique Wolton soulignait en juin 2008 : « la télévision généraliste n'a pas su assez renouveler ses genres. Son corporatisme a freiné son adaptation à la modernité. » (30) En Afrique, la notion d'économie numérique, encore embryonnaire, prête à équivoque dans un continent où la « fracture numérique » est énorme. Cette notion de « fracture numérique », adoptée en 2001 par l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) est venue lancer le débat sur la régulation, la réglementation, ou la libéralisation de internet. C'est d'ailleurs le souhait de Dominique Wolton, qui, rompant avec l'idéologie libérale exige une réglementation d'internet. (31) Même si les thuriféraires de ce nouvel outil s'enflamment, en soutenant qu'on ne réglemente pas la toile, sous peine d'attenter à la libre circulation des idées. Le débat est plus que jamais ouvert. Et c'est à l'Afrique de l'animer.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery