In memoriam
Vous ma très chère grand-mère Salima
WANYUNGYU ;
Que ce travail atteste mon attachement responsable envers
vous.
Qu'il soit un trait d'union entre vous - surtout vos conseils
que j'extasie en ce moment et moi - qui expie tout mon parcours en sollicitant
votre assistance.
Que la terre de nos tris aïeux vous soit douce et
tolérante.
Epigraphie
« Est-ce que le sous-développement stagne
à cause de l'absence de coopération entre les Etats ?
L'Afrique, malgré la coopération, est elle ainsi du fait que ses
acteurs vendent leurs consciences à l'Occident avec qui, la
coopération semble qu'elle développerait les poches des
individus ?
Mon paradis « R.D Congo » est-il perverti
puisque plusieurs personnes désirent faire la politique sans honorer les
principes de la politique et prennent celle-ci comme une chose appartenant
à tout le monde où n'importe quel intellectuel peut en
pratiquer ?
EBENGO Honoré w'Alfani
Dédicace
Grâce à vous mon oncle maternel KALONDA Mateka
qu'aujourd'hui ton neveu Honoré EBENGO W'Alfani peut prendre la parole
dans une masse scientifique. Vous aviez voulu qu'il soit utile dans la
société après l'avoir tiré d'un gouffre où
l'ignorance scientifique occupait toute sa moelle épinière.
Peut-être sans vous, la peau d'un diplômé
d'Etat de la sixième secondaire n'allait pas lui être
enlevée. Malgré toutes les secousses sociales et surtout
familiales vous aviez été fidèle à son
évolution du train.
Vous aviez été unique sponsor de nos
études. Il serait trop idiot, nonobstant, d'oublier le courage et le
souci que vous vous êtes fait afin d'améliorer ma vie. Que toute
votre famille biologique trouve leur part dans cette dédicace.
A vous mon très cher père Alfani Sungula Sami86,
mon Dieu sur cette terre pour toutes les prières et les conseils que
vous me fournissez constamment et de m'avoir donné la vie,
A vous ma mère Masoka Eugénie-Clémentine,
pour tous ce que vous aviez fourni, depuis la 3e primaire
jusqu'à présent, comme conseils rappelant la prise et la reprise
de conscience scientifique,
Vous tantes paternelle Vicky OHONA, tante maternelle Martha
Nyassa.
A vous mes petits frères : Ilembo W. W'Alfani,
Uunda S. W'Alfani, Salima . W'Alfani, Olievier M. W'Alfani, Vick O. W'Alfani,
Swedy A. W'Alfani, ...
Vous mes frères : Swedy A, Kiza E., Bushiri A. Eca
Ndebwe, Bilombe, Dieudonné, Bahati et vous autres mes souvenirs vous
sont reconnaissant.
A tous mes collègues : « Lwangela
Rambo », Luala M., Emile W., Amissi M, Abiya, Ramazani, Kachelo, et
surtout vous le Jocollage universitaire ne nous a pas
échappé : Ahadi K, Eca M, Kabeza Kito, Kabengwa W.,
Namagaywa Patrice, Kazinguvy, Balola S., Mulyata C., Mbumba, Pierre, Gilbert,
Fiston Kilwa, Steve Kikunga, David, Papi, Claver, Sol'Ange, Job, Kambuya,
Junette, Ramsey, Rodrigue.
Vous que le choix de cette discipline nous a été
sensible depuis l'école secondaire en Tanzanie, sans connaître son
contenu : Apolo Msambya Joseph. Vous que les souffrances scientifiques
nous ont poussés à devenir les sentinelles, chez l'ex-ministre,
le Bâtonnier Muyambo, Isaya Kililwa William et Anicet.
Vous mon grand frère dont cette peine scientifique nous
tenaillant à la gorge nous a poussé d'aller aux carrières
pour transporter les sacs des matières afin d'avoir par sac 150
fc : Grand Emmanuel.
Nous dédions ce travail à vous Jean-Baptiste
Ibaze et Alain afin de remuer chaque jour l'assistance las sable que vous nous
aviez rendue. L'imprudence nous guetterait lorsque nous ignorons les papas et
les grands dont leurs regards nous ont encouragé : c'est Jean
Ilunga et le capitaine Michel Paluku K, Benoît Lukusa Tshibaba.
A son Excellence M. le Gouverneur du Katanga Moïse
Katumbi Tchapwe pour avoir mis les bus à la disposition des
étudiants.
Au Bâtonnier Muyambo Kyassa pour avoir accepté de
nous héberger en qualité de Garde.
A mon Dieu qui m'a donné la vie, l'intelligence et la
sagesse. Malgré que les scientifiques travestissent l'existence en se
consacrant à l'évolution, laquelle depuis l'an zéro n'a
jamais donné une autre forme de l'homme (de deux têtes, ni des
trois pieds ni des trois mains, ...), nous admettons que serait une
évolution du mental de l'homme.
Avant-propos
La coopération internationale établit une
dimension fondamentale des relations internationales. Nul Etat ne peut
préférer vivre dans l'ermitisme. A cette fin, après avoir
analysé l'objet d'étude de cette dissertation, qui leur donne une
synoptique de la coopération internationale.
La littérature de ce travail est substantifique de la
coopération internationale. Elle est à ne point douter,
dominée par les résultats des chercheurs
asieuro-américains.
C'est dans cet effort que nous pensons présenter nos
récits sur cette étude.
A cet égard, nous serons comblé lorsque ce
travail suscitera de vifs débats, où on nous dira ce que nous
n'aurions pas dû dire.
Qu'il nous soit permis au seuil de ce travail, qui fait parti
des travaux sanctionnant la fin des études universitaires en Relations
internationales, d'exprimer nos vifs sentiments et de profondes reconnaissances
à notre directeur, Assistant KAKEZ KAYEB Dieudonné qui
malgré ses importantes occupations, a accepté la direction de ce
travail dans un climat du travail et de sérénité en nous
prodiguant incessamment des conseils et des remarques et au professeur NGOIE
TSHIBAMBE.
A tout le corps académique de la faculté des
Sciences sociales, politiques et administratives en général et
ceux du département des Relations internationales en particulier pour la
connaissance scientifique qu'ils nous ont transmise durant notre mandat
à l'université.
Introduction
générale
1. Problématique et
hypothèse
a) Problématique
La problématique est l'axe central de la recherche
autour duquel, le chercheur montre de façon logique et évidente
les questions saillantes de sa recherche c'est-à-dire les
préoccupations directrices de son étude. Dans le contexte
international actuel, diversifié et complexe où le monde entier
est confronté à des multiples défis, l'évolution
des relations sino-européennes revêt une signification globale
d'autant plus important1(*).
Cette allure des relations ne peut pas nous laisser dans
l'indifférence, nous, prétendant spécialiste en Relations
internationales, efforçons de coïncider la théorie à
la pratique en analysant lesdites relations.
Cette nouvelle prise de contact se fait à un
niveau étatique. Les relations sino-européennes sont avant tout
économiques et commerciales, prennent une tendance exemplaire dans le
monde entier, cela du fait que la communauté européenne est avant
tout une construction économico-commerciale. Ces relations se
développent rapidement d'un côté et les relations
politiques restent distantes de l'autre côté. Le
phénomène de la mondialisation a rapproché ces deux
cultures bien distinctes sans tenir compte du problème identitaire.
Cette mondialisation pourrait être considérée comme
étant un moyen de réunir les Etats dans le sens à leur
permettre à bien se développer en vue de préserver leurs
intérêts et d'échapper à une
perpétuité de conflits entre eux. Signalons que
l'intégration vise la création d'une communauté
d'intérêts entre deux Etats ou plusieurs Etats, comme facteur de
paix durable2(*). Ces
relations font partie des relations bilatérales, les mieux
appréciées au monde.
Pour la Chine, elles sont opportunes pour l'intégration
de son économie dans le système économique mondial. Pour
l'Europe, elles sont indispensables pour l'élargissement de ses
débouchés économique et commerciaux.
Eu égard à ce qui précède nous
nous contenterons dans cette étude de soulever la double
préoccupation que voici : Quels sont les enjeux des Relations
sino-européennes et quelles en sont les perspectives ?
b) Hypothèses
Avant ses relations avec l'Europe, la Chine se
présentait comme refuge véritable de la révolution
populaire et comme le modèle pour le développement national dans
un monde des Etats égaux sans les super puissances3(*).
Les ambitions actuelles de la Chine, sont
acérées, cela par l'élargissement de ses relations dans le
monde. La Chine qui se positionnait en égalité, entend jouer un
rôle d'influence par l'émergence de ses relations.
L'enjeu monétaire des relations sino-européennes
souligne le caractère déterminant et premier pour la zone euro
de sa gouvernance économique. Sur le plan commercial, l'ampleur
croissante confirmerait la nécessité d'une politique plus
systématique équilibrée avec la Chine. Ceci permettrait
à l'Union européenne à agir comme bloc économique
régional et à gérer une relation bilatérale
stratégique sur l'échiquier mondial. L'Union européenne
pourrait réaliser l'ambition que lui confère son potentiel
économique en renforçant son identité et ses
intérêts et en forçant les conditions d'une relance
politique interne.
Pour la Chine dont prêt de 70 % de réserves sont
libellées en dollar, seul l'Euro aurait le potentiel de constituer une
véritable alternative au dollar pour assurer une européenne
meilleure stabilité internationale. La donne monétaire, à
venir, pourrait davantage ressembler à un régime qui
accompagnerait de la montée en puissance de la devise chinoise
(renmimbi) comme monnaie de réserve. La Chine, selon les objectifs
poursuivis dans leurs relations, pourrait avoir l'opportunité de
développer sa propre économie, s'inspirer de l'expérience
des pays développés. La monté économique et
commerciale lui permettraient de surmonter les difficultés que subisse
la population4(*).
2. Choix et
intérêt du sujet
a) Le choix
En principe, tout travail scientifique demande un choix
préalable du sujet. Le choix de ce thème de réflexion est
justifié par l'importance qu'accordent les relations internationales
à la coopération entre les Etats, afin d'éviter les
différentes menaces. En optant pour cette étude, nous avons voulu
participer à la motivation de conscience pour les Etats qui
hésitent à développer leurs liens de coopération
entre eux. Car en tant qu'étudiant en Relations internationales,
spécialiste en la matière, nous n'avons pas voulu passer sous
silence ce constat amer.
b) Intérêt du
sujet
L'intérêt que présente cette analyse se
situe à trois niveaux : académique, scientifique, social et
pratique.
Intérêt
académique : cet intérêt nous est en
particulier, dans le sens qu'il permet à l'environnement scientifique de
nous qualifier de quoi nous sommes capables avant de nous donner ce
mérite de grade de gradué en Relations internationales.
C'est au travers de celui-ci que notre compétence sera
critiquée, étudiée, appréciée en particulier
par notre directeur de travail.
Intérêt scientique
Ce sujet présente sans doute un intérêt
capital à la science des relations internationales, celles-ci demandent
aux Etats de nouer des relations entre eux. Cette étude, après
son analyse, servira de référence à la
génération future qui entreprendra aussi à son tour des
analyses cadrant avec ce sujet. Par, cet intérêt, nous allons
découvrir l'importance liée aux relations entre Etats, comprendre
pourquoi les spécialistes de cette discipline privilégient
beaucoup la coopération entre des sujets principaux des relations
internationales.
Intérêt social
Les relations sino-européennes dans le monde, c'est le
mobile principal qui a suscité notre curiosité. Par cette
étude la société- monde comprendra la substance des
relations dans cette société-monde. Les leaders politiques qui
nous liront à travers cette documentation se verront connecter à
la réalité et à la véracité des relations,
les analyses relationnelles leur seront d'important. Ils comprendront la
nécessité de la coopération.
3. Objet d'étude
La préoccupation majeure de cette dissertation
consistera à dégager les enjeux et perspectives des relations
sino-européennes. Une telle approche vaudrait que soit esquissé
l'état des liens desdites relations avant de débaucher sur
l'étude perspective.
4. Méthode et
technique de recherche
a) Méthode
Tout travail scientifique exige une méthode. La
méthode, selon Rongere Pierre, est l'ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
réalités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie5(*). Dans ce
même ordre d'idées, Benoît Verhaegen souligne qu'une
méthode ne peut être fixée une fois pour toutes par un
savant, même s'il est nécessaire qu'il précise clairement
au début de sa recherche ses options méthodologiques
provisoires6(*).
Pour notre part, nous pensons que la méthode est un
chemin conduisant les opérations intellectuelles afin d'atteindre
l'idéal qu'une discipline s'est fixé. Dans la présente
étude, nous avons choisi la méthode analytique qui sera
secondée par l'approche historique afin de bien étudier les
relations sino-européennes. Car ladite méthode est axée
sur l'analyse qui rend possible l'explication des phénomènes dans
le milieu social où ils ont pris naissance et elle offre le tableau de
leur condition d'existence d'une part et d'autre part elle permet la
compréhension des phénomènes dans leur
évolution.
b) Technique de recherche
En tant qu'outil au service de la méthode permettant de
récolter les données, nous avons choisi la technique documentaire
car nous avons consulté les documents écrits : ouvrages,
revues, sites Internet ayant rapport direct avec notre étude et aussi
nous avons consulté les personnes scientifiques ayant une information
approfondie sur cette étude.
5. Délimitation
spatio-temporelle
a) Délimitation
spatiale
Notre étude sur les relations sino-européennes
se limite spatialement sur l'étendue qu'occupent l'Asie et l'Europe en
général mais précisément la Chine et l'Union
européenne.
b) Délimitation
temporelle
Sur le plan temporel, notre étude s'étend sur la
période allant de 2003 jusqu'en 2009. la borne inférieure (2003)
correspond à la période de la maturité et un
développement régulier et fructueux des relations
sino-européennes. Quant à la borne supérieure (2009)
signale l'année d'édition de cette oeuvre.
6. Subdivision du travail
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
notre travail comptera trois chapitres et chacun d'eux sera divisé en
trois sections et chacune de celles-ci sera traitée en trois
paragraphes.
Le premier chapitre est basé sur les
considérations générales : reparties en trois
sections et chaque section en trois paragraphes.
Le deuxième chapitre, intitulé la politique
étrangère de la Chine, a été traité en trois
section dont
- les principes fondamentaux de la politique
étrangère chinoise ;
- la conduite de la politique étrangère chinoise
et
- les relations entre la Chine et le monde.
Le troisième chapitre abordera les relations
sino-européennes enjeux et perspectives dont les trois sections
sont :
- Evolution ou développement des relations
sino-européennes ;
- Les enjeux desdites relations et
- Les perspectives de ces relations.
Chapitre1 :
Considérations générales
Ce chapitre sera traité en trois sections
respectivement : la coopération internationales,
présentation de la Chine et présentation de l'Union
européenne.
Section 1.
Coopération internationale
Dans cette section seront définies les
différentes approches, traités les différents domaines de
coopération internationale et analysée l'évolution de
ladite coopération.
§1 Approches
définitionnelles de la coopération
1. Approche étymologique7(*) Si l'on se
réfère à la racine de mot
« Coopération », nous avons deux parties
suivantes :
- co : qui dérive du latin « CUM »
signifiant « AVEC » ;
- opération : émanant de
OPERARE » qui veut dire « travailler ».
Ainsi, aborder la coopération peut être
définie comme le fait de travailler avec ... ou collaborer à une
oeuvre commune.
2. Approche scientifique : Barrea
soutient que la coopération ne consiste pas à agir pour l'autre,
mais bien avec lui, en vue de la satisfaction d'intérêts communs
ou complémentaires8(*). La coopération internationale est l'engagement
pris par les Etats à collaborer pour la réalisation des objectifs
de développement des droits humains de chacun d'eux. Elle se
concrétise par la voie et la méthode que ces Etats auront
librement et démocratiquement définies comme les plus
appropriées à leur contexte ; de telle manière que ne
soit pas entravé leur développement, ni que ne soient
imposées à un peuple ou à une action, des voies qui ne lui
conviennent pas9(*)
La coopération est une système dans lequel deux
ou plusieurs sujets de droit international public entrent en contact afin de
converger dans un ou plusieurs domaines d'activité bien
déterminés.
Ainsi définie, la coopération internationale
quant à elle est un système de coopération dans lequel les
Etats, sujets souverains et indépendants se mettent en commun accord de
développement dans des domaines précis et bien
déterminés.
Au regard de ce qui précède, la
coopération implique :
- au moins des partenaires,
- des intérêts communs,
- un processus d'harmonisation de mécanismes,
- une ou des finalités de satisfactions
réciproques10(*).
Dans cette perspective Gonidev comprend la coopération
dans sa dimension internationale comme étant l'antithèse de
conflit.
§2. Evolution de la
coopération11(*)
L'évolution de la coopération internationale
remonte des trois périodes, notamment,
- du Congrès de Vienne (1815) à la
Première guerre mondiale (1919) ;
- de la période de l'entre-deux-guerre avec la SDN
- et la période allant de la Deuxième guerre
mondiale à l'époque contemporaine.
1. Du Congrès de Vienne (1815) à la
Première guerre mondiale (1919)
La coopération est fondée sur le système
de Westphalie (1648) qui consacre l'Etat indépendant et souverain comme
l'entité de base du système international. Dès le
19e siècle, les Etats auront réalisé leur
limite quant à la gestion des problèmes techniques,
économiques et même politique auxquels ils sont
confrontés.
Raison pour laquelle malgré leur divergence, ils vont
exprimer la volonté de coopérer. Cette volonté aura
été concrétisée par :
1. le concert européen (1815) : une composition
à vocation politique qui devrait reconstruire l'Europe sur les bases
d'un équilibre entre les puissances : régler les
différends, qui ont existé en Europe depuis la Révolution
française en 1789 et surtout depuis les guerres de Napoléon, par
négociations. Ce concert européen était composé par
les grandes puissances, les vainqueurs de Napoléon qui furent :
Angleterre, Russie, Prusse l'Autriche. Ils eurent la charge du maintien de la
paix sur tout le continent européen.
2. les unions publiques administratives (1866), une structure
chargée de la coopération dans les domaines techniques, suite
à l'essor de l'industrialisation et aux problèmes suscités
dans le cadre de la gestion des fleuves internationaux et de l'organisation de
moyen des communications.
3. le système de la Haya (1899 et 1907) qui envisage la
gestion de la paix en associant les petits Etats avec une approche
préventive et une périodicité
régulière12(*).
2. De la période de l'entre-deux-guerre avec la
SDN (1919 à 1940)
Elle est une transition importante en matière de
coopération internationale. C'est avec la création de la
Société des Nations (SDN) que le concept de coopération
internationale apparaîtra officiellement, soit en 1920. En effet, les
buts de la SDN étaient :
- le maintien de la paix par une action collective
- la promotion de la coopération internationale dans
les domaines économique et social.
Cette organisation se préoccupait plus
particulièrement de la coopération internationale dans les
domaines économique et social afin de maintenir la paix dans le
monde.
Plusieurs facteurs vont donner aux Etats de croire en la
possibilité d'atteindre les objectifs assignés à la SDN,
notamment : l'amélioration des communications, l'expérience
de la coopération au sein d'organisations internationales, ...
Malheureusement, la crise des années 30 et
l'échec de la SDN ne permirent pas que cet élan se maintienne. Et
le monde entra dans la Seconde guerre mondiale13(*).
3. De la Deuxième guerre mondiale (1945)
à l'époque contemporaine (2009)
Le commerce international qui a été
bouleversé par la guerre va, au sorti de celle-ci, être
repensé. Les Etats vont tenter de restaurer progressivement un ordre
économique effectif. Ainsi, la coopération internationale va
évoluer dans le sens de l'aide au développement et sera
matérialisée par la création de l'Organisation des Nations
Unis (ONU). Cette évolution est à subdiviser en trois grandes
périodes.
3.a) De 1945 à 1951 : la période de
la structuration de la coopération internationale
Les faits marquant cette période vont s'axer
essentiellement sur la dimension économique. Il s'agit de :
- l'élaboration du cadre du nouveau système
économique international avec les Institutions de Bretton Woods
axées sur la définition des règles, la structuration, du
système monétaire international et de la détermination du
rôle capital du dollar ;
- la prépondérance des Etats-Unis dans le
fonctionnement de l'économie post-guerre ;
- l'établissement de la relation entre les
échanges et la reprise de la production, ...14(*)
3.b) De 1951 à 1971 : l'augmentation des
échanges internationaux
A partir de 1951, les échanges internationaux vont
connaître un réel accroissement. Ainsi, la période de 1951
à 1971 se caractérisera par un doublement du volume des
échanges internationaux. Cette situation s'explique par plusieurs
faits :
- Il y a d'abord la reconstruction de l'Europe : il se
réalise un véritable envol économique du vieux continent
grâce au dynamisme de la Communauté Economique Européenne
(C.E.E.). qui assume près de 40 % des échanges
internationaux ;
- La prospérité, ensuite, continue des
Etats-Unis, le redressement rapide de la République
fédérale d'Allemagne et du Japon sont autant de facteurs qui
favorisent cette situation, etc.
Vers la fin de cette période, on constate qu'il se
crée de profondes inégalités entre les Etats. En effet,
depuis 1960, un certain nombre de pays du tiers monde accèdent à
l'indépendance et veulent intégrer le marché mondial.
Quoiqu'au début de 1970, le commerce international soit
développé, deux problèmes importants surviennent. Il
s'agit de :
- De la question de l'endettement des pays en voie de
développement non vendeurs de produits pétroliers qui ne peuvent
assumer les conditions de participation au commerce international et qui optent
pour l'emprunt, aboutissant ainsi à la dette extérieure qui,
finalement, se révèle n'être qu'un palliatif
temporaire ;
- Du déficit de la balance commerciale des Etats-Unis
qui étaient l'acteur prépondérant du système
économique international.
Sur base de ces difficultés, on va repenser le
système international de Bretton Woods afin d'intégrer la
question des pays du Sud..., c'est alors que commence le long processus du
dialogue Nord-Sud dont l'un des moments clés est la Conférence de
Buenos Aires, tenue le 12 septembre 1978 et qui réunit les
délégations de 138 Etats.
3.c) De 1990 à 2009 : Les nouvelles
approches de la coopération internationale
1° Fin des blocs et intérêt
pour la coopération internationale au développement
Avec l'effondrement du bloc soviétique, le monde
bipolaire cesse d'exister et de conditionner les relations internationales. Le
monde va prendre, selon les secteurs, une configuration unipolaire (autour de
l'ONU ou des USA) tantôt multipolaire (autour de 3 grands pôles
économiques : l'Amérique du Nord, Europe et Japon). Les
défis de la coopération internationale portent sur le
développement, la protection de l'environnement mondial, la lutte contre
le Sida, l'universalisation des valeurs démocratiques et du
libre-échange, etc. Les caractéristiques de la
coopération internationale dans cette période portent
sur :
- La conditionnalité : l'aide devient
conditionnelle à la démocratisation, au respect des droits
humains, à la protection de l'environnement, etc.
- La détermination des programmes : les programmes
d'ajustement structurels imposés à des pays en
développement par la Banque mondiale et le Fonds monétaire
international se poursuivent bien qu'ils soient l'objet de nombreuses
critiques, etc.
2° La résurgence de la question de
sécurité de la coopération internationale à partir
du 11 septembre 2001
A la suite des attentats du 11 septembre 2001 aux USA, le
monde va s'engager dans une coopération internationale axée sur
la lutte contre le terrorisme. Après que l'Assemblée
générale de l'ONU ait trouvé un consensus autour de la
définition du terrorisme, il va être mis sur pied un comité
de lutte contre le terrorisme.
La Coopération internationale n'est pas encore en
mesure de promouvoir le développement équitable et harmonieux des
peuples. Cependant il reste une activité qui consolide les relations
internationales contemporaines et dont les normes permettent le rapprochement
de point de vue lors de négociations internationales.
Les Etats veillent à orienter leurs relations
coopération en déterminants les domaine.
§3. Les domaines de
coopération internationale
1° domaine politique :
Dans ce domaine, les Etats ont le devoir le plus important
dont le cadre de la coopération politique internationale porte sur le
maintien de la paix et de la sécurité internationales15(*).
Cette coopération peut aussi s'agir de :
- Avoir certaines assistances purement politique : ici
l'Etat peut entreprendre la coopération afin de maintenir le
pouvoir ;
- Echanger de stratégie avec d'autres Etats : cet
échange vise le cadre militaire ;
- Renforcement de la capacité d'équipement
militaire : cette coopération est dans plusieurs cas menée
en cachette, sous la diplomatie secrète.
Les Etats membres de l'Onu collaborent en vue de la
résolution des problèmes politiques à l'occasion des
différentes sessions de l'Assemblée générale et du
Conseil de sécurité : opération du maintien de la
paix16(*).
2° Domaine technique et
culturel
Les Etats, dans ces domaines, concourent en vue de
l'amélioration de secteur technologique et scientifique dans leurs pays
respectifs. Il existe une coopération technique multilatérale qui
se réalise au travers des organisations internationales et une
coopération bilatérale traitée par les Etats
c'est-à-dire Etat à Etat.
La coopération multilatérale, son budget
financier est supporté par les Organisations alors que la
coopération technique bilatérale est réalisée avec
la signature des accords bilatéraux des Etats.
Les nouvelles technologies d'information et de la
communication vont faire que la dimension culturelle ait un
développement excessif réduisant ainsi la trajectoire du monde.
La réduction spatiale changeant le monde à un véritable
« réseau planétaire » où la
communication entre les Etat emprunte deux voies : d'un côté
les Etats ne sont pas saturés dans leur coopération, ici la
coopération est dans la phase positive, le mécontentement semble
inexistant... connexion ; de l'autre côté ils sont
saturés, ainsi soulevant une tension inattendue, ici la
coopération est négative, la communication devient en
déconnexion, ...
3° Domaine
économique :
Il convient de signaler qu'à partir de 1945, et surtout
après les décolonisations en 1960, la coopération
économique se donnera comme but d'encourager le développement
économique de tous les Etats du monde et d'augmenter le niveau de vie
des populations17(*).
A cet effet, on verra naître les normes et les
organisations chargées de gérer cette
coopération :
- L'O.M.C.: Organisation mondiale du Commerce ;
- Le PNUD : Fonds des Nations unies pour le
développement ;
- La FAO : Organisation pour l'Alimentation et
l'Agriculture ;
- La B.M. : Banque mondiale
- Le F.M.I. : Fonds monétaire international
Dans le but de faciliter la coopération
économique, chaque région ou sous région va créer,
aussi, ses propres institutions.
4° Domaine social :
Dans ce domaine, la coopération parait viser les
secteurs dans lesquels la population se trouve impliquer directement ou dans le
secteur où la population a un bénéfice direct. C'est
notamment : le renforcement des capacités sanitaires
(médicales), construction ou réhabilitation des écoles,
routes, l'assistance de fontaine, barrage hydroélectrique, etc.
Signalons que sans la main mise des bailleurs,
l'accomplissement réel de toutes ces activités dépend en
grande partie de la volonté des gouvernants.
La coopération internationale peut se résumer en
deux visions (idéaliste et réaliste).
- La vision idéaliste voit dans la coopération
internationale une réduction de risque des conflits. Etant
centrée dans la coopération d'échanges économiques,
la vision idéaliste prend la coopération internationale comme
l'activité essentielle des Etats, régit par le droit
international et se réalise ou s'idéalise principalement aux
travers des organisations internationales qui traitent les questions
d'intérêts collectifs.
- La vision réaliste tire de la société
internationale une anarchie, où il n'y a pas l'existence
d'autorité suprême incarnant le monopole du gouvernail. Le
réaliste ne voit pas dans la coopération internationale une
activité essentielle des Etats ; ainsi il pense que la
coopération internationale est les perspectives des
bénéfices que les Etats n'auraient pu réaliser dans
l'individualiste.
C'est à partir de ces différentes approches que
les Etats vont idéaliser ou réaliser leur coopération
internationale en vue d'améliorer leurs environnements internes en
excluant éventuellement leurs entités territoriales de la
guerre.
Pour accrocher les objectifs concrets et visible, il faut que
les bonnes intentions et des motifs idéalistes d'une part et une
politique active d'autre part et sur tout être réaliste
c'est-à-dire pour qu'on aboutisse aux objectifs, il ne suffit pas de
développer les idées mais de mettre en acte les moyens
prévus à la coopération, les idées
élaborées aussi et d'autant plus l'efficacité de leur
emploi.
La présentation de chaque pays parait un aspect
indispensable.
Section 2.
Présentation de la Chine
Dans cette section, il sera question de présenter
d'abord l'aspect géopolitique de la Chine, ensuite la puissance
politico-économique de la Chine et enfin la percée chinoise en
relations internationales.
§1 Aspect
géopolitique de la Chine
Dans ce paragraphe, il sera analysé l'aspect
géographique de la Chine d'une part et d'autre part l'aspect politique
de la Chine.
1. Aspect géographique
République populaire de la Chine ou ZHONGHVA RENMIN
GONGHEGUA, est un Etat d'Asie orientale délimité par 15.000 Km de
frontière terrestre, partagées avec 14 pays et une façade
maritime de 14.500 km. Elle est bordée au nord par la Russie et la
Mongolie, au Nord-Est par la Russie et la Corée du Nord, à l'Est
par la mer jaune et la mer de Chine orientale, au sud par la mer de la Chine
méridionale, le Vietnam, à l'Ouest par le Pakistan,
l'Afghanistan, ...
La Chine est le 3e pays au monde après la
Russie et le Canada. Le premier par sa population (jusqu'à
présent c'est 1,3 milliard). La capitale chinoise est Pékin
(Beijing). La Chine possède dans ses eaux territoriales quelques
îles (5400 îles) dont l'île de HAINAN (33991 km²) est la
plus importante, située en mer méridionale.
Ce pays a une superficie d'environ 9,5 millions de
kilomètre carré (km²)18(*).
La Chine demeure le pays le plus peuplé au monde. La
densité moyenne du pays atteint 133 habitants au kilomètre
carré mais c'est une mesure qui masque de très fortes
disparités régionales. En effet, la répartition de la
population montre une forte opposition entre la Chine de l'Ouest, où la
densité moyenne n'excède pas 10 habitants au km² (par ex
Tibet avec 1,8 hab/km²) et la Chine de l'Est, très densément
peuplée, avec plus 360 habitants au km² (par ex près de 2200
hab/km² à Shanghai).
Ainsi, 43 % des chinois vivent sur 18 M de la superficie
totale du pays. Il s'agit des régions côtières orientale
où se concentrent les richesses, les grandes villes et les grandes
plaines agricoles : Hebei avec Pékin et Tianjin, Fujian, Guangdong,
Hainan, ...
Environ 44 % de la population occupent les provinces du centre
de la Chine : Anhui, Guizhou, Hubei, Henan, Jlangxi, Shaanxie, Sichuan, ce
qui représente 20,6 % du territoire. Enfin, 13 % seulement de la
population résident en Chine occidentale et près des
frontières mongoles : Gansu, Guangwi, Mongolie intérieure,
Ningwia, Winghai, Tibet, Xinjiang, Yunnan qui couvrent 61,4 % du pays19(*).
Soulignons aussi que la Chine est un pays d'émigration.
On estime à 50 millions le nombre de chinois appelés
« JUAQIAO » ayant émigré à
l'étranger dont 2,5 millions en Amérique du Nord, 600.000 en
Europe et 160.000 en Océanie. L'essentiel de cette émigration
concerne en fait l'Asie et principalement Taiwan (21 millions),
l'Indonésie (6,15 millions) Singapour (1,85 millions) et jusqu'à
un passé très récent, Hong-Kong (5,7 millions) et Macao
(0,47 millions). Ces derniers territoires étant maintenant
rétrocédés à la Chine.
Les langues numériquement les plus
importantes
De façon plus ou moins arbitraire, considérons
que les langues minoritaires numériquement importantes comptent plus de
100.000 locuteurs. Dix langues sont parlées par au moins un millions de
locuteurs toutes variétés dialectales confondues : la
Zhuang, l'Ouïgons, la Yi, la Mongole, la Tiétaine, la Buyi, la
Coréenne, la Dong, la Bai et la Kazakh. Au total, 37 langues sont
parlées par au moins 100.000 locuteurs dont plusieurs langues
sino-tibétaines, thaï-KadaI et hmong-mien.
2. Aspect politique
La République populaire de la Chine est fondée
en 1949, le 1er octobre 1949. la proclamation officielle de la
République populaire de la Chine avec à sa tête comme le
président MAO TS. élu démocratiquement. La Chine est un
Etat unifié, multinational créé en commun par les diverses
nationalités du pays. En fait, elle correspond à un Etat unitaire
centralisé totalement administré par le parti communiste chinois
(P.C.C.). Dans sa Constitution, de 1982, à son article deux,
précise que « tout le pouvoir appartient au peuple, à
son article trois (3), il est dit que tous les organismes de l'Etat pratiquent
le « centralisme démocratique ». L'avènement
de la Chine en tant que République, a introduit un changement profond
dans les Institutions du pays. Son régime est une démocratie
populaire à parti unique et d'inspiration léniniste ou une
dictature prolétarianne20(*).
Le système politique, en Chine, repose sur les
structures locales présentées dans l'ensemble de circonscriptions
à l'échelon des provinces, des régions autonomes, des
municipalités, des districts et de comtés21(*).Les membres de ces
différentes institutions administratives sont élus par la
population. Elles ont le droit de statuer sur les affaires importantes et
procéder à des règlements.
En principe, les régions autonomes s'occupent de leurs
affaires intérieures, le pouvoir central chinois se réservant
généralement de la défense, les affaires
étrangères et une série de prérogatives
légitimes à la Constitution, le gouvernement central traite les
matières suivantes : les affaires étrangères,
défense nationale, législation sur les nationalités et les
lois pénales, le système judiciaire, les lois civiles et
commerciales, l'aviation, les routes nationale, les chemins de fer nationaux,
la navigation, les postes et les services de télécommunication,
les finances du gouvernement central et les revenus nationaux, les entreprises
économiques de l'Etat, les système monétaire et les
banques, les poids et les mesures et la politique du commerce
extérieur.
De la part des provinces ou des régions autonomes, les
matières ci-après sont mises à leur
compétence : l'éducation, la santé publique, les
industries et communications provinciales l'administration et la mise en vente
des propriétés de la province, l'administration des
municipalités sous juridiction provinciale, les coopératives
provinciales, l'agricultures et les forêts, la conservation des eaux, la
pêche et l'élevage ... outre ces matières, les provinciaux
ou régionaux ont vu leur compétence renforcées. C'est
notamment dans les matières rurales et urbaines. Mais ces pouvoirs
dépendent de matières qu'égorge chaque province.
L'aspect géopolitique présenté ici nous a
permis de comprendre comme est constitué cet empire du milieu du Nord au
Sud, du Sud à l'Ouest et d'Ouest à l'Est par ailleurs certains
pays limitrophes y ont été énumérés d'un
côté et l'organisation politique de la Chine ne nous a pas
été passée inaperçue, l'année de sa
formation comme république y est signalée, la forme de l'Etat
(système). Le système politique est décrit en structures
locales. La distribution de compétence entre le pouvoir central et les
régions est détaillée.
Ainsi, la puissance politico-économique sera
entamée ci-dessous.
§2. La puissance
politico-économique de la Chine
a) La sortie d'une puissance économique
Depuis vingt ans, la Chine est à une croissance
économique rapide. Cette croissance est dite par les reformes
économiques internes très progressives. D'après les
estimations de l'historien de l'économie ANGUS MADDISON, au XIIIe
siècle, la Chine était déjà le pays du monde le
plus peuplé, mais il était aussi le plus riche avec un revenu par
habitant supérieur à celui de l'Europe occidentale.
Par la suite, alors que l'Europe entrait dans une ère
du développement économique, la Chine entrait dans une phase de
stagnation puis ... déclin.
Au tournant du 19e siècle et du
20e siècle, des tentatives de modernisation sporadique comme
celle de Shanghai ont eu lieu à l'ombre des puissances
étrangères qui avaient imposé leur présence ;
mais la Chine n'a pas connu de véritable décollage
économique22(*). En
1979, la Chine adopte une nouvelle stratégie de développement
économique s'inspirant de l'ex de ses voisins. La croissance
économique, que la Chine a connue il y a vingt ans passée a
permis son revenu par habitant d'être multiplié au moins par
cinq.
Les rebonds de cette croissance économique seraient
d'une part dit des réformes politico-économique interne
très pragmatique qui ont d'abord de collectivisé l'agriculture,
puis fait place aux mécanismes de marché et aux initiatives de
centralisées dans le reste de l'économie. D'autre part une
politique d'ouverture sur l'extérieur qui a
délibérément tiré parti de la
globalisation23(*).
b) A sa trompe de l'économie
Cette trompe économique chinoise serait tirée
des bénéfices des investissements étrangers massifs (la
plupart en provenance de l'Asie) qu'elle a canalisée vers l'industrie
exportatrices et industrie des nouvelles technologies. La grande part des
exportations des entreprises à capitaux étrangers proviennent des
activités d'assemblage de composant importé. Ainsi, les articles
qui arrivent de chine sur les marchés étrangers portent des
marques étrangères et sont fabriqués par les entreprises
étrangères avec des technologies et de composantes
importées.
Beaucoup d'observateurs sont d'avis sur la thèse selon
laquelle, les sociétés chinoises perdent du terrain dans le
marché interne tout comme externe. Alors, on marque si la trompe en
puissance de l'économie chinoise sur les marchés mondiaux, y
compris de haute technologie masque la forme dualiste de son industrie, car
à côté de secteurs très compétitifs existent
des secteurs traditionnels dominés par des entreprises
entièrement chinoises et qui prennent du retard dans leur
développement.
Par ailleurs, en 2001, il y avait seulement douze entreprises
chinoises dans le classement de cinq cents plus grandes entreprises du monde
établies par la Magazine fortune et encore la première de ces
douze entreprises chinoises occupait le soixante-troisième rang et
était une entreprise pétrolière, China national Petroleum
Corporation et non pas l'entreprise de l'industrie manufacturière.
c) Le commerce de la Chine vers
l'extérieur
Les autorités encouragent les grands groupes chinois de
mener une politique d'investissement à l'étranger afin
d'acquérir des capacités de production et d'innovation dans des
secteurs de nouvelle technologie. Vers les années 1990, les
autorités multiplièrent les stratégies politiques
commerciales pour une sortie de la dépendance technologique, celle de
renforcement de potentiel propre du pays. Ces stratégies auraient permis
à la Chine de mettre au point et de faire adopter ses propres standards
dans les domaines de nouvelles technologies, notamment téléphones
portables, lecteurs DVD, Internet, afin de réduire le taux de leur
dépendance. Cette politique a permis à la Chine de continuer
à promouvoir ses industries nationales.
Signalons que la richesse créée par la Chine est
passée de 4 à 14 % du total mondial, ce qui équivaut
à un rattrapage d'un tiers du terrain perdu sur les deux cents
années qui ont précédé.
La production du ciment a été multipliée
par 8, l'électricité par 5, l'acier par 4, etc. La richesse par
habitant continue d'augmenter sur la tendance de 7 à 8 % par ans,
malgré la croissance démographique, (+320 millions d'habitants
depuis 1978), le PIB de la Chine occuperait déjà le 6e
rang mondial et dépassera vraisemblablement la France et la
Grande-Bretagne d'ici deux ou trois ans. Les volumes d'échanges
augmentent plus vite : la Chine développe de plus en plus son
commerce extérieur qui serait passé de 21 à 850 milliards
de dollars entre 1972 et 2002 et représenterait désormais 5 % du
commerce mondial.
La priorité à la modernisation économique
dans la stabilité politique, symbolisée par son adhésion
à l'O.M.C. fin 2001 est des thèmes le plus
développé au sein de l'exécutif chinois. Le soubassement
de l'économie chinoise serait alimenté d'un côté par
des investissements étrangers, dès les premières
étapes de la réforme industrielle et d'un autre
côté, par l'émergence des activités de la population
dans l'agriculture.
L'acquisition accélérée des
compétences étrangères d'abord à partir de la
diaspora chinoise, puis l'ensemble des industries asiatiques et occidentales, a
fait pour la Chine un avenir meilleur. Les entreprises à capitaux
étrangers réalisent plus ou moins 20 % de la production
industrielle et 54 % du commerce extérieur. Les restructurations
industrielles et un manque des perspectives dans les campagnes ont sensiblement
décliné depuis la fin des années 90.
La sortie d'une puissance économique a
été provoquée par une croissance rapide qui a
été favorisée par les reformes économique interne
très progressives. La trompe de l'économie chinoise tirée
des bénéfice des investissement étrangers massifs
canalisés vers les industries exportatrices et industrie des nouvelles
technologies. Le commerce de la Chine vers l'extérieur préoccupe
les autorités chinoises afin d'acquérir des capacités de
production et d'innovation dans les secteurs de nouvelle technologie.
La vitesse qu'a pris l'économie chinoise n'est pas sans
conséquence sur la scène internationale. Ainsi, l'étude de
la percée chinoise en relations internationales est
inévitable.
§3. La percée
chinoise en relations internationales
La percée chinoise n'exclut pas l'analyse de toutes les
étapes qu'elle a parcourues. Le succès de la Chine dans le
commerce international depuis une quinzaine d'années ne font pas figure
d'exception en Asie mais s'apparente à un de ces miracles dont la
région a le secret. Tirant parti de ses avantages comparatifs, la Chine
a fondé sa percée exportatrice sur les industries à forte
intensité des mains-d'oeuvre comme certains des pays de la
région : Corée du Sud et le Taiwan mais très loin
comme le Japon qui avait une considération à la main-d'oeuvre.
Dans cette stratégie, la Chine a, en outre
bénéficié de sa position de dernier venu pour occuper les
spécialisations mises en écart par ses
prédécesseurs de la région. Tenant compte de son niveau de
développement et de ses réserves quasi inépuisable de
main-d'oeuvre, la Chine peut rester longtemps à cette position d'un
autre côté où les facteurs internes comme le
renchérissement du coût de la main-d'oeuvre dans les
régions les plus dynamiques que les conditions internationales devraient
favoriser la Chine à diversifier ses importations et à multiplier
ses ambitions qui pourraient lui permettre à une
compétitivité à l'échiquier mondial. Pour cela, la
Chine dispose un atout méritant par rapport à d'autres pays en
développement du fait de ses compétences accumulées dans
les secteurs à forte intensité des capitaux et des technologies
mais très difficile de préciser à quel rythme elle peut
utiliser ses potentiels pour devenir compétitive dans des productions
beaucoup complexes.
La mise en évidence d'une stratégie
économique et commerciale qui mettrait l'accent sur une montée en
gamme des exportations aurait des implications importantes pour
l'économie mondiale. Une version nouvelle qui fait l'objet principal de
plusieurs analystes de la vie internationale des Etats, ceux qui, se
spécialisent à classer les Etats émergents en
matière économique, placent en deuxième position
après les USA, alors que les autres voient dans elle une puissance
économique occupant la troisième position derrière le
Japon précédé par les USA.
La montée ascendante du poids économique chinois
ne compromet quasiment pas son idéologie, sa culture, mais accroît
ses ambitions de jouer à un rôle de régulation en
intervention économique mondiale. Tant qu'il est vrai que la puissance
demeure le principe organisateur des relations internationales, de même
que le déficit de puissance est leur principe d'organisateur24(*), quant à la Chine de
développer les sens de sa coopération afin de maintenir son poids
économique. En qualité d'une puissance économique, la
Chine soutient le dynamisme économique aux travers plusieurs
actions :
- Le développement des relations ciblées avec
les pays offrant de nouveaux débouchés à ses exportations
et riche en ressources naturelles, matières premières et
énergétiques ;
- Le renforcement des relations avec les pays
économiquement les plus avancés fournisseurs de technologies et
des capitaux ;
- L'économie chinoise a besoin de stabilité pour
poursuivre son processus de croissance.
L'objectif de Pékin est de doubler le PIB d'ici 2020,
selon le gouvernement chinois, pour parvenir à 4000 milliards de dollars
afin de favoriser en Chine l'avènement d'une
« société de petite
prospérité ». il serait quasi impossible pour la Chine
de réaliser son objectif sans qu'elle n'harmonise d'avance ses relations
diplomatique. La diplomatie pétrolière de la Chine lui a permis
d'occuper la deuxième place de plus gros importateurs de pétrole.
La place occupée par le Japon, ses importations proviennent en meilleure
quantité du Moyen-orient (Arabie saoudite et l'Iran). Le souci de
diversifier ses sources d'approvisionnement forme aujourd'hui l'un des
principaux moteurs de sa politique de rapprochement en direction de la Russie,
de l'Asie centrale, de l'Afrique et de l'Amérique
latine »25(*).
Préoccupée par les questions de bonne
gouvernance, la Chine cherche à s'affirmer comme une puissance globale
responsable à travers les concepts de « développement
pacifique » et de « monde harmonieux » elle a
donc développé ces dernières année une importante
action d'aide au développement, surtout avec l'Afrique et
l'Amérique latine.
Depuis longtemps, la Chine assume son devoir et sa
responsabilité internationale dans le contrôle des armements et de
désarmement afin de promouvoir la paix et le développement de
l'humanité. Elle intervient en toute constance et constamment avec une
assistance humanitaire aux nations victimes.
L'occupation de la primature onusienne a fait de la Chine un
Etat du Sud louable à laquelle les anciennes puissances ne cessent de
lui mettre au centre de tous les débats gouvernementaux. Elles trouvent
en elle, un concurrent et un jeune loup.
La montée de l'économie chinoise l'a fait une
proie pour les grandes puissances et un instrument pour le mûrissement de
sa politique. La Chine exposée ainsi, veille à la sauvegarde de
son identité de leadership et nouant plusieurs relations et harmonisant
toutes ses coopérations avec les pays en voie de
développement.
Section 3 :
Présentation de l'Union européenne
Dans cette section seront étudiés :
l'origine de l'Union européenne et ses objectifs, l'intégration
politique à l'Union européenne et l'intégration
économique à l'Union européenne.
§1. Origine ou historique
et objectif de l'Union européenne
a) Origine ou historique de l'Union européenne
Le terme Europe n'était pas fréquemment
employé avant la renaissance des XVe et XVIe siècle. Ce terme
désignait bien le continent européen, au côté de
l'Asie, de l'Afrique avant la découverte de l'Amérique. Son
emploi était strictement géographique et non politique ou
culturel. Après l'arrêt des invasions arabes (732), Pépin
le BREF, restaura un pouvoir stable en accord avec l'Eglise catholique. Son
fils CHARLEMAGNE établit un pouvoir politique par des conquêtes
territoriales, se considérant comme le successeur des empereurs romains,
cette renaissance de l'empire carolingien préfigura l'unité de
l'Europe actuelle.
La Renaissance du XIIe siècle provoquerait les
échanges avec la civilisation arabo-musulmane qui engendrèrent
une nouvelle période de renouveau à la suite des premières
croisades26(*).
En pleine période d'essor urbain, le renouveau du
savoir se traduisit par l'ouverture d'universités dans quelques villes
européennes.
Sous le régime de Charles Quint, empereur du saint
empire romain germanique, les habsbeurg dominent l'Autriche, l'Espagne, la
Franche-compté, Milan, Naples et les Pays-bas. Ils eussent
façonné l'Union européenne en l'unifiant politiquement par
des guerres, mais aussi par des mariages.
La plupart des européens dominent le monde depuis
l'époque moderne jusqu'en 1945 avec comme conquête la prise des
colonies ; aux XIVe et XVIe siècle, l'Europe obtint la
suprématie mondiale grâce aux grandes découvertes
intercontinentales effectuées par l'Espagne, le Portugal, la France, ...
la Belgique, etc. D'où le début de la
« proto-mondialisation » dont se caractérisera par
le commerce triangulaire27(*). Le siècle des lumières vit des
échanges culturels transcendant les frontières.
La disparition de l'empire austro-hongrois et l'empire
allemand au XXe siècle au traité de Versailles en 1918, donna un
nouvel élan. Les dégâts humains et économiques de la
guerre (2e guerre) imposent l'idée d'une nécessaire
pacification des relations sur le continent. En 1713, suite à la guerre
de succession d'Espagne, longue et sanglante guerre paneuropéenne,
l'Abbé Saint-Pierre évoque une union des Etat de l'Europe afin de
supprimer les guerres dans le monde. Après la guerre de 1870, Victor
Hugo appelait de ses voeux la construction d'un Etat paneuropéen, seul
garant de la paix sur le continent. Aussi ces Etats-Unis d'Europe devrait
être également l'endroit où les valeurs
républicaines seraient respectées afin que le monde entier s'en
inspirât.
Venant d'une guerre longtemps durée, la France
interpella l'Allemagne pour une cohabitation : « Je suis ta
soeur. Je t'ai tout repris et je te rends tout ; à une
condition : c'est que nous ne ferons plus qu'un seul peuple, qu'une seule
famille, qu'une seule république. Je vais démolir mes
forteresses, tu vas démolir les tiennes (...) Soyons les Etats-Unis
d'Europe, la fédération continentale (...) ».
A cette époque, nombreux de marxistes mettent en avant
l'objectif de créer des « Etats-Unis socialistes
d'Europe » avec pour but d'empêcher les guerres et de franchir
une étape pour aller vers un internationalisme véritable tout en
s'opposant au capitalisme.
Ce fut après la seconde guerre mondiale que plusieurs
initiatives en vue de préparer la paix naquirent en Europe :
- Altieri Spinelli fonde en 1943 à Milan le mouvement
fédéraliste européen.
- En 1944, des socialistes des divers partis européens
créèrent les Mouvement pour les Etats-Unis socialistes
d'Europe.
- En 1947, des socialistes des divers partis européens
créèrent le mouvement pour les Etats-Unis socialistes
d'Europe ;
- En 1948, le Congrès de la Haya rassemble les
partisans de l'unification de l'Europe. D'où sera créé le
Conseil de l'Europe28(*)
Nous présentons brièvement, ci-dessous, la
chronologie de l'Union européenne.
1. La Communauté européenne du
Charbon et de l'Acier « CECA »
La CECA était l'union de l'Europe de six. Suivant
l'idée de mettre en commun leurs production de charbon et d'acier,
l'idée prônée par Robert Schuman le 9 mai 1950 appela la
France, l'Allemagne et d'autres pays européens producteurs du charbon et
d'acier, pour jeter les premières bases concrètes d'une
fédération européenne et permettre une paix durable en
Europe. Les pays tel que la France, la République fédérale
d'Allemagne, l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg
fondèrent la CECA sous le traité signé à Paris le
18 avril 1951. Une validité de 50 ans lui sera accordée.
Selon ce traité, un marché commun du charbon et
d'acier s'effectuera entre les Etats membres et la suppression des droits
douanier et les restrictions entravant la libre circulation de ces marchandises
et toutes les mesures discriminatoires, aides ou subventions, qui seraient
accordées par les signataires à la production nationale seront
d'application.
La création de la CECA aboutira à la
harmonisation des relations entre la France et l'Allemagne longtemps
évoluant dans l'exsangue et l'instauration d'une paix durable en Europe
va renaître. La CECA n'a pas seulement permis à l'Europe une
organisation de maintien des relations pacifiques mais aussi l'ouverture d'un
marché commun.
Dans le but de permettre la RFA de se réarmer pour
aider à contrer la menace soviétique, la CECA fut suivie par une
tentative de création de la Communauté européenne de
défense (CED) proposée par la France et une Communauté
politique européenne (CPE) dont leur objectif fut de constituer une
armée commune européenne sous un contrôle commun.
2. La Communauté économique
européenne (CEE)
L'ouverture d'un marché commun n'a pas asphyxié
l'Europe à s'élargir aux communautés européennes.
En 1957, les six pays décident en signant le
Traité de Rome d'aller plus loin dans la coopération. Tous les
domaines économiques, mais aussi politiques et sociaux sont
concernés29(*).
Ce traité prévoit la mise en place d'une union
douanière au sein de laquelle un tarif extérieur commun est
adopté pour les marchandises en provenance de l'Etat tiers. En dehors de
la libre circulation, sont prévues d'autres trois politiques communes,
notamment le transport, agriculture et politique commerciale. Ainsi
créée, la création de la Commission européenne va
voir le jour et sera chargée de créer une administration
intégrée pour veiller à la mise en place des objectifs du
traité.
N'ayant cependant qu'un pouvoir de proposition, les
décision devant être prises par le Conseil européen.
Souhaitant effacer les blessures des deux guerres mondiales, le Chancelier
Konrad Adenauer et le Général de Gaulle entendent fonder l'Europe
politique sur une coopération entre les deux pays. Mais De Gaulle
rejette la suprématie des Institutions communautaires pour ne pas mettre
le projet de son pays en danger, de la même manière, il n'est pas
d'accord à l'entrée de la Grande-Bretagne dans le marché
commun européen.
La France et l'Allemagne vont donc signer le traité de
l'Elysée (1963) inaugurant la réconciliation entre les deux
peuples. Ainsi, ce couple va prendre le gouvernail de l'Europe. La France qui
reprochait la communauté de n'avoir pas tenu à ses engagements
quant au financement de la politique agricole commune (PAC), s'abstient de
toutes les participations au Conseil européen depuis juillet 1965.
L'arrivé de Georges Pompidou à la présidence va organiser
un sommet à la Haya le 1er et le 2 décembre
1969 ; la clôture du sommet aboutira à l'adoption des
plusieurs éléments donnant une nouvelle dynamique à la
construction communautaire. Le principe d'élargissement, longtemps
refusé par la France, est accepté.
3. L'Union européenne
Avec le traité de Maastricht signé en 1992, la
CEE sera intégrée dans l'Union européenne où elle
est renommée communauté européenne depuis 1993.
Actuellement, l'Union européenne est l'association économique et
politique de vingt sept Etat appartenant au continent européen
(l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, le Chypre, le Danemark,
l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie,
l'Irlande, l'Italie, la Lituanie, la Littonie, le Luxembourg, le Milte, les
Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque, la
Roumanie, le Royaume-Uni, la Slovaquie, .la Slovénie et la
Suède30(*)).
Trois Etats ont la qualité des candidats et dont la
Croatie et la Turquie pour lesquelles les négociations d'adhésion
ont été entreprises depuis 2007 ainsi que l'ancienne
République Yougoslave de Macédoine. Signalons qu'après son
adhésion à l'Union européenne, la Tchèque assume la
présidence.
b) Objectifs de l'Union européenne
Réputée de bonne évolution, l'Union
européenne poursuit certains objectifs tels que :
- Etablir les fondements d'une union sans cesse plus
étroite entre les peuples européens ; sauvegardant la paix
et de chercher l'unité politique.
- Assurer les progrès économique et social par
action commune : création d'un marché intérieur
européen et renforcement de la cohésion sociale.
§2. L'intégration
politique à l'Union européenne
Le système d'intégration au sein de l'Union
européenne poursuit le renforcement de politique de stabilisation et
d'association de certains pays et surtout les pays de l'Europe du Sud-est et
définir un programme d'intégration de ces pays à l'union.
L'intégration dans cette nouvelle vision de l'Union européenne
des pays de Balkans occidentaux, est devenue une priorité pour
l'union.
Ce mécanisme prend comme référence les
processus d'élargissement de l'Union européenne aux pays de
l'Europe centrale et orientale en mettant en avance le partage de leurs
expériences avec les pays de l'Europe du Sud-est31(*).
L'évolution de ce processus dépend en dernier
ressort de l'aptitude, de chaque pays et l'engagement de celui-ci. La
coopération politique est plus en plus encouragée, autrement dit
les pays de Balkans occidentaux seraient appelés à se joindre aux
positions communes et aux diverses déclarations faites par l'Union dans
le cadre de la politique étrangère et de sécurité
commune de l'union.
La participation des pays des Balkans occidentaux à
certains programmes communautaires lui permettrait de se familiariser avec les
politiques et les méthodes de travail de la communauté.
a) Organisation fondée sur des
traités
La structure juridique de l'Union européenne repose sur
des traités ratifiés par les Etats membres. Le traité
ratifié dernièrement est celui de Nice. Il fixe l'ensemble des
compétences de l'Union européenne.
L'Union européenne n'est pas un Etat mais une
organisation qui ne peut agir que sur la base des compétences que les
Etats ont bien voulu lui transférer. Elle agit désormais dans des
très nombreux domaines. Autrement, l'Union européenne repose sur
trois piliers ou mode de fonctionnement différent. C'est par
exemple :
- Un pilier communautaire qui concerne l'essentiel des
compétences de l'Union européenne ;
- Un pilier « Justice et Affaires
Intérieures » (JAI) et
- Un pilier « politique étrangère et
de la sécurité commune » (PESC).
Le traité constitutionnel abolit cette structure des
piliers.
b) Compétences de l'Union européenne
L'étendue de la compétence de l'Union
européenne dépend des domaines concernés :
- Soit les Etats ont décidé de transférer
l'intégralité de leur compétence dans un domaine, cela
signifie que les Etats ne peuvent plus intervenir seuls. Il s'agit de domaine
monétaire, agricole et commercial. D'où l'expression
compétence exclusive de l'Union européenne vis-à-vis des
Etats membres.
- Soit dans d'autres domaines, les Etats peuvent avoir une
partie de compétence, c'est-à-dire agir en qualité d'un
Etat souverains et indépendant doté de toutes les qualités
nécessaires. Dans de tels cas, on parle de compétences
partagées. Précisons ici que l'Union européenne intervient
lorsque l'action commune est considérée comme plus efficace que
celle des Etats agissant séparément ; les Etats ont
transféré une partie de leurs compétences, si bien qu'ils
peuvent commencer à agir à côté de l'Union
européenne.
- Soit dans le domaines des recherches et de santé
publique, la compétence principale reste du ressort des Etats membres,
mais l'Union européenne peut appuyer leur action. C'est la
compétence d'appui.
c) Les institutions de l'Union européenne
L'Union européenne a ses propres institutions et
instances communautaires qui lui permettent de réaliser les
différentes politiques indépendamment des Etats qui la
constituent.
- Le Parlement européen, élu au suffrage
universel direct par les citoyens européens ;
- Le Conseil européen, réunissant
périodiquement les chefs d'Etat ou des gouvernements ;
- Le Conseil des ministres ;
- La Commission européenne ;
- La Cour de justice ;
- La Cour des comptes ;
- Le Comité économique et social
européen ;
- Les Comités des régions ;
- Le Médiateur européen.
Le poids et l'importance de ces institutions et organes
varient, en fonction de domaine d'actions envisagé. Dans la plupart de
cas, les décisions sont prises par « le Triangle
institutionnel » composé de la Commission européenne,
du Conseil des ministres et du Parlement européen.
Du fait du poids de sa population et de son rôle moteur
dans la construction européenne, la France joue un rôle important
dans toutes les institutions européennes. Dans ses relations avec
d'autres organisations européennes, l'Union européenne
coopère avec :
- Le Conseil de l'Union européenne : une
organisation chargée de défendre les droits de l'homme et la
démocratie et de valoriser l'identité culturelles
européenne.
- L'association européenne de libre échange,
créée en 1960 constituée par la Suisse, la Norvège,
l'Irlande et liechtenstein.
- Espace économique européen signé en mai
1991, il associe les Etats membres à l'Union européenne aux pays
de l'AELE hormis la Suisse.
§3. Intégration
économique à l'Union européenne
En 1973, le Royaume-Uni, le Danemark et l'Irlande et la
Norvège signent un traité d'adhésion au marché
commun européen. Mais en revanche, les norvégiens refuseront par
referendum d'entrer dans la communauté européenne.
Le 13 mars 1979 à Paris, le Conseil européen
prend la décision de créer un système monétaire
européen, c'est alors la première monnaie sera baptisée
ECU. Depuis le 7 juin 1979, les peuples de neufs pays membres à la
Communauté européenne élisent pour la première fois
les députés du Parlement européen au suffrage universel
direct. Le 1er janvier 1981, la Grèce intègre la
communauté européenne. Le 12 juin 1985, le Portugal et l'Espagne
signent leur adhésion à la communauté économique
européenne. La CEE aura 12 pays membres et 320 millions d'habitants sur
une superficie de 2 million de km².
Signé en février 1986, le traité d'acte
unique européen apporte de modification au traité de Rome et donc
à la CEE. Son objectif est d'accélérer la mise en place du
marché intérieur (...)32(*).
Par l'évolution, l'Union européenne dans le
système de l'intégration économique tend à
créer une sorte de zone protectionniste. Elle représente
l'intégration économique la plus poussée au niveau
mondial, cela traduit par la mise en place de différents
éléments tels que la libre circulation des biens, services, des
personnes ainsi que de l'instauration d'une monnaie unique et d'une politique
monétaire. On distingue cinq degrés
d'intégration :
- La zone de libre échange : les pays qui
décident de mettre en place une zone de libre échange
décident de supprimer les droits de douane entre les pays membres mais
chaque pays maintient son propre tarif douanier vis-à-vis de
l'extérieur.
- Le marché commun : c'est une union
douanière plus une libre circulation des hommes et des capitaux.
- L'union économique : c'est un marché
commun qui s'accompagne d'une harmonisation des politiques
économiques.
- L'union économique et monétaire : c'est
une union économique avec une politique monétaire commune et avec
une monnaie unique33(*).
Le développement économique, le commerce et la
transition vers une économie de marché viable continueront
à être soutenus par la commission de l'Union européenne.
ainsi, les pays des Balkans occidentaux, les plus concernés, doivent
exploiter toutes les possibilités offertes par les mesures commerciales
adoptées à leur égard ainsi que les accords de libre
échange conclus entre eux ou avec l'Union européenne.
Après intégration, la Commission adoptera des
mesures pour permettre à ces pays de tirer un meilleur parti des mesures
commerciales préférentielles ; les conditions de
développement des petites et moyennes entreprises seraient
améliorées. Cette même commission propose l'instauration
d'un dialogue économique avec ces pays ainsi qu'un éventuel
élargissement du marché énergétique
intérieur.
Le programme CARDS continue à être le principal
soutien financier au processus de stabilisation et d'association, menée
par l'union vis-à-vis des pays de l'Europe du Sud-est.
L'Union européenne est des meilleures organisations au
monde qui constamment prend une place analytique de tous les observateurs de la
scène internationale. Le renforcement de politique de stabilisation et
d'association de certains pays et surtout les pays de l'Europe du Sud-est
serait à la base de la dynamique exemplaire au près d'autres
organisation. La mise en place d'une politique favorable au
« continentalisme » par le « Triangle
institutionnel européen » confirme la forte capacité et
une meilleure cohésion au sein de l'Europe pour afin faciliter une
intégration politique et économique à l'Union
européenne. Le respect du fonctionnement de compétence demeure un
principe de base auquel chaque institution de l'union ne se dispense pas. Le
développement économico-commercial est un des
éléments fondamentaux déterminant la naissance même
de l'Union européenne.
Conclusion partielle du
premier chapitre
La coopération internationale a été
résumée en deux visions : d'une part l'idéaliste qui
voit dans la coopération une réduction de risque des conflits,
où les échanges économiques prennent d'atouts afin
d'aboutir aux intérêts collectifs et d'autre part le
réaliste qui voit dans la coopération les perspectives des
bénéfice que les Etats n'auraient pu réaliser dans
l'individuel. Partant de ces deux approches, les Etats outillent leurs
coopérations en vue d'améliorer leur environnement interne en
objectant leur entité contre la perpétuité de la
guerre.
Dans ce chapitre, il a été question d'analyser
d'abord la coopération internationale dont les différentes
approches ont été définies, les différents domaines
analysés et une étude approfondie sur l'évolution de la
coopération a été indispensable. Ensuite la
présentation de la Chine a eu lieu en commençant par
l'étude sur son aspect géopolitique, puis sa puissance
politico-économique a été exhibée pour terminer par
sa percée en relations internationales. Enfin, la présentation de
l'Union européenne était nécessaire en allant de ses
origines et objectifs en transitant par l'intégration politique pour
enfin conclure par l'intégration économique.
Chapitre 2 : La
politique étrangère de la Chine
Dans le cadre de cette articulation, seront
abordés : les principes fondamentaux de la politique
étrangère chinoise, les relations entre la Chine et le monde et
la conduite de la politique étrangère chinoise.
Section 1. Les principes
fondamentaux de la politique étrangère chinoise
Cette section est consacrée à l'étude
de : l'attitude, politique de la Chine sur les problèmes
internationaux et ses relations avec le monde ; le maintien de la paix
mondiale, la protection de modernisation et les règlements des
différends internationaux et régionaux ; la
coopération avec les pays en développement et
l'établissement d'un nouvel ordre politique et économique.
§1. L'attitude, la
politique de la Chine sur les problèmes internationaux et ses relations
avec le monde
La Chine est déterminée en toute
indépendance, à participer aux prises des solutions de
différents problèmes qui entourent la communauté
internationale : combattre le terrorisme sous toutes ses formes. A cet
effet, la coopération internationale devra être renforcée
dans la diversité. Elle veillera à suivre le terrorisme
dès sa source, neutraliser ses différentes manifestations,
éviter et sanctionner toutes les activités afin d'éliminer
bien ses origines.
Soucieuse de la coopération internationale, la Chine ne
contractera d'alliance ni n'établira des relations stratégiques
avec aucune grande puissance ou aucun bloc d'Etats34(*). Contredisant à toute
hégémonie et à la politique de plus fort, la Chine
s'oppose à toute concertation au risque de troubler l'ordre politique
international.
Etablir un ordre politico-économique
international : sur le plan politique, la Chine propose un respect et de
consultation mutuel entre les Etats, au lieu de faire subir à autrui sa
propre volonté. Elle s'abstient à toute ingérence dans les
affaires internes d'un autre Etat souverain, à l'organisation d'une
agression mutuelle, à la violation d'une intégrité
territoriale à toutes ses formes.
Sur le plan économique tous les Etats du monde
devraient s'entraider en vue d'un développement important et
fécond, au lieu de creuser le fossé entre les pays de trois A et
ceux de l'Occident. Elle s'oppose à toutes les tendances
expansionnistes. Sous les respects de cinq principes : le respect mutuel
de la souveraineté et de l'intégrité territoriale, non
agression mutuelle non ingérence mutuelle dans les affaires
intérieures, égalité et avantage réciproques et une
coexistence pacifique35(*)
pour le bien fondé de l'humanité, la Chine ouvre toutes ses
portes pour une coopération symbolisée par « gagnant -
gagnant » en vue de permettre un développement pour tous et
à accroître leur confiance mutuelle et à consacrer plus de
ressources,de capitaux et de techniques au développement
économique et social du monde. La Chine est d'accord à effectuer
les coopérations avec les grandes puissances à condition que
celles-ci s'abstiennent de tous les risques qui peuvent
méconnaître la souveraineté de l'autre partie.
§2. Le maintien de la
paix mondiale, la protection de la modernisation et les règlements des
différends internationaux et régionaux
Dans les années 80, la paix mondiale s'est sensiblement
affermie. La Chine a fait une analyse scientifique de la tendance du
développement et des caractéristiques de la situation
internationale et a estimé qu'à travers les efforts
conjugués par les peuples du monde, la nouvelle guerre mondiale
pourrait, non seulement être retardée mais aussi être
évitée36(*).
Par conséquent, la Chine s'adhère à
toutes les normes et autres mesures pour la préservation de la paix
mondiale, facteur du développement de l'humanité tout entier et
de son progrès.
Une Chine stable et prospère est un facteur favorable
de la paix mondiale. Ainsi donc, la Chine a besoin d'un environnement
international pacifique pour se développer. Préoccupée par
la recherche de la paix mondiale et les règlements de différends
internationaux et régionaux, la Chine applique une politique
extérieure indépendante et pacifique dans le but de sauvegarder
la souveraineté de l'Etat et de s'opposer à toute intervention
extérieure pouvant être orientée vers elle. Elle
élargit et développe les relations avec les différents
pays du monde sans tenir compte de système politique ni de son
idéologie. L'épanouissement de sa coopération vers les
pays en voie de développement et développés activement les
relations de bon voisinage avec les pays limitrophes, proposer les
règlements de conflits internationaux par voie de consultation et
s'opposer au recours à la force dans les relations entre les Etats reste
l'une des politique majeure de la Chine.
La Chine établit largement et développe les
relations amicales avec les différents pays du monde sur la base de cinq
principes de coexistence pacifique37(*).
Dans sa politique extérieure et l'édification de
sa défense nationale, la Chine soutient en dernière
énergie la politique active du contrôle des armements et du
désarmement ; estimant que ce contrôle peut réduire et
éviter le danger de la guerre, au profit de renforcement de la paix et
de la sécurité internationale. Ce contrôle des armements et
de désarmement n'est pas facile à appliquer, du fait que les
Etats qui possèdent les armes nucléaires et armes
aériennes ne s'abêtissent mais foisonnent leur politique de
dissuasion nucléaire pour empêcher le contrôle. De
surcroît, ils vendent leurs armes avancées sur le marché
international à qui fera mieux et interviennent ainsi dans les affaires
intérieures d'autres Etats, bafouant donc le principe de non
ingérence.
A cet effet, comme les possesseurs sont, la plupart, les Etats
faisant parti du Conseil de sécurité des Nations unies, la Chine
invite la communauté internationale à promouvoir de
manière éthique, intégrale et équilibrée le
contrôle des armements et du désarmement pour préserver le
respect mutuel et d'égalité entre ses différents
sujets.
Tout en réalisant le contrôle des armements et du
désarmement, elle faudra mettre fin à l'agression et
régler de manière juste et équitable les conflits
régionaux. Cela exclurait de recourir à la force ou à une
quelconque menace dans les relations inter-étatiques. S'agissant de
relations internationales, l'anéantissement de
l'hégémonisme et de la politique du plus fort serait
indispensable pour créer les conditions nécessaires du
désarmement afin de permettre une prise de solutions aux conflits
internationaux.
§3. La coopération
avec les pays en développement et l'établissement d'un nouvel
ordre politique et économique international
La nouvelle image de la Chine sur l'échiquier
international accueillie par les pays de trois A (AAA) comme une sortie de
ceux-ci dans une coopération caractérisée par les
dérégulations des recettes, démantèlement du
secteur social, diminution des salaires et des allocations sociale ajoutons
à ceci une liberté maximale et les impôts minimaux pour les
entreprises occidentales qui ainsi n'a amené aucune amélioration
à la situation économique de ces pays38(*) où l'Argentine a
presque vu la faillite et dans plusieurs pays d'Asie une crise
dévastatrice en 1997 a été constante. La
réalisation qu'a faite la Chine dans plusieurs domaines a permis un
développement dans le tiers monde du consensus de Beijing.
A cet effet, en 2006, la Chine a conclu avec les dizaines de
pays du tiers monde des contrats commerciaux qui se sont avérés
beaucoup plus efficace et qui rapportent aux pays bien davantage, par rapport
aux contrats qu'ils signaient avec les pays occidentaux. En novembre de cette
même année, elle a eu à réunir pas moins de 48 chefs
d'Etat et les différents chefs de gouvernement à Pékin
pour le plus important sommet n'ayant jamais eu lieu en dehors du continent
africain.
Auquel sommet, elle promettait de doubler l'aide au
développement, dont sur-le-champ cinq milliards de dollars ont
été libérés au compte de prêts et de
crédit et de placer cinq milliards de dollars autres dans le fond
destinés aux investissements en Afrique ; un accès plus
facile du marché chinois aux produits africains.
A l'issue de la conférence, le premier ministre
éthiopien, Meles Zenawi n'avait pas caché sa satisfaction en
disant « la Chine est une source d'inspiration pour nous
tous ». Un an plus tard, après la signature d'un gigantesque
accord entre Kinshasa et Pékin, le président congolais Joseph
Kabila disait « les banques chinoises sont disposées à
financer nos infrastructures de l'eau, de l'électricité, de
l'enseignement, de soins de santé et des transports. Pour la
première fois, dans l'histoire des congolais vont se rendre compte
vraiment à quoi peuvent servir le cuivre, le cobalt, et le
nickel ». Abdoulaye Wade du Sénégal confirma
si « la façon dont la Chine approche nos problèmes
nous convient mieux que l'attitude tout en lenteur et souvent paternaliste et
néocoloniale des investisseurs, organisations donatrices et autres non
gouvernementales de l'Europe, le modèle chinois de développement
économique rapide est une école d'apprentissage pour
l'Afrique ».
Les agissements des chefs d'Etat africains ne sont pas loin
des idées de Philip Stephens qui répétait ce que le
Frankfurter allgemeine Zeitung écrivait « Alors que l'Occident
glisse de plus en plus vers une récession, les communistes de Beijing
volent de succès en succès. La Chine pourrait-elle sauver le
monde ? » dans les année 9O, Francis Fukuyama devint
célèbre lorsqu'il déclare, après l'effondrement de
l'Union soviétique, que « l'histoire était
arrivée à sa fin » car « il est prouvé
maintenant qu'aucun autre système de société n'est aussi
bon que le libre marché dont les Etats-Unis sont le
champions ». Mais aujourd'hui Fukuyama est convaincu que l'Occident a
perdu l'hégémonie. Car dans le monde, les idées
occidentales, leurs bons conseils et même leur aide ne sont plus
sensibles39(*).
En Asie, la Chine a ouvert un bloc de commerce
asiatique ; les réseaux des accords commerciaux bilatéraux
et multilatéraux couvre aujourd'hui la quasi-totalité des pays
asiatiques et c'est dans l'intention de créer dans dix années
à vernir, une zone de libre échangiste est-asiatique40(*) à laquelle la Chine
jouera un rôle directeur de la zone. Cette formule fait que le vice
ministre américain Thomas Christensen déclare que « les
chinois ont l'intention de fonder une sorte de fonds monétaire asiatique
qui menacerait le rôle déjà en net déclin
actuellement du Fonds monétaire international ».
Dans la matière économique, la Chine s'attache
à favoriser l'évolution de la mondialisation économique
vers une prospérité commune, en profitant ainsi de ses avantages
de manière à ce que tous les pays, et surtout ceux en voie de
développement puissent en tirer profit.
Section 2. La conduite de
la politique étrangère chinoise
Comme toutes les autres sections, celle-ci sera
structurée en trois paragraphes dont le premier portera sur la politique
étrangère chinoise face aux grands principes, le deuxième
sur l'évaluation de la politique étrangère chinoise et le
dernier sur la diplomatie chinoise du pétrole.
§1 La politique
étrangère chinoise face aux grands principes
Sous la présidence de Mao, elle a été
marquée par un réel isolationnisme et un certain caractère
venimeux de la révolution contre la stabilité de l'ordre mondial.
Il fallait entendre que Deng Xiaoping prenne le pouvoir, qu'elle subisse un
progrès ouvert et développe. Ainsi des profondes
évolutions ont été constatées.
Mais depuis quelques années, on assiste à une
émergence diplomatique plus sophistiquée et d'un « soft
power » chinois41(*). Cette évolution a montré que
Pékin entend être plus manifeste sur la scène
internationale en ce faisant abandonner boîteusement les stratégie
de Mao.
La Chine affirme sa fidélité aux principes
fondamentaux de sa politique étrangère qui ont guidé
celle-ci depuis sa création : les cinq piliers de la coexistence
pacifique et le concept « de la périphérie, les grandes
puissances sont la clé et le pays en voie de développement
constituent la base42(*) ». En effet, la chine, tout en respectant
les principes auxquels sa politique étrangère axe son
évolution, reste ouvert à tous les pays du monde qui tiendraient
compte du respect desdits principes. Paradoxalement la Chine abandonne petit
à petit une stratégie démodée de soutien
systématique du Tiers monde contre les grandes puissances, manifestant
davantage de « pragmatisme » et démontrant aussi
l'évolution de son statut dans la communauté des nations. Loin de
s'accorder à un quelconque bloc ou à s'allier à un
système, la Chine a, depuis quelques années,
développé une diplomatie responsable et a su faire preuve
à plusieurs reprises d'accommodation dans l'application de ses principes
afin d'être plus crédible dans la gestion de certaines crises
notamment celle de Soudan, de la République démocratique du Congo
(où elle a contribué au renfort de casque bleu, ...) c'est aussi
dans le cas du respect de principes de non ingérence dans les affaires
intérieures d'un autre Etat : à Nyanmar, Zimbabwe. Ici,
Pékin a joué un rôle de médiateur actif pour
encourager ses alliés traditionnels à coopérer davantage
avant l'implication de la communauté internationale. La Chine s'est
aussi impliquée dans la résolution de crise coréenne de
1993-1994 où elle a envisagé une résolution rapide et
satisfaisante.
Dans la gestion des différends dans lesquels elle est
partie comme le contentieux en Mer de la Chine du Sud, la Chine s'est
efforcée d'être trop pragmatique.
Par ailleurs, la Chine est de plus en plus engagée et
active dans les organisations multilatérales, auxquelles elle s'efforce
à occuper les places qui lui permettront à atteindre et à
renforcer l'applicabilité de ses principes fondamentaux. C'est le cas de
l'ASEAN.
A l'ASEAN, la Chine a entrepris plusieurs mécanismes de
coopération avec le pays de Shanghai : sur le plan politique, elle
avait établi des relations diplomatiques avec la Malaysia, Philippines
et Thaïlande ; sur le plan économique et commercial, elle a
considérablement développé ses relations au cours des
années 1980, dans cette même lignée les relations
d'échanges ont favorablement évolué entre les deux
partenaires dépassant le milliard de dollars au bénéficie
de la Chine à cause des exportations de pétrole.
L'augmentation de ces échanges l'ont permis à
faire une percée dans le commerce maritime croissant de la
région.
En Afrique, la Chine a entrepris des relations avec plusieurs
pays du continent africain tels que : Guinée, Nigeria, Kenya, Congo
Brazza, République démocratique du Congo, etc. Dans le
développement du multilatéralisme, la Chine a presque
émaillé plusieurs organisations avec ses représentants
tant régionale que sous régionales.
Ainsi, la politique extérieure chinoise poursuit deux
grands objectifs :
- la construction nationale fondée sur le maintien de
la dynamique de croissance de l'économie chinoise en vue du
développement d'une « société de petite
prospérité » en Chine et la promotion de ses
intérêts de souveraineté ;
- la préservation de la paix dans le monde43(*), en effet, la Chine tient
fermement au respect d'une coopération équilibrée
où toutes les parties se situent elle combat toutes les menaces
notamment terrorisme.
Bref, la politique étrangère se présente
comme la diplomatie « d'une nouvelle ère » en
insistant sur le fait qu'elle intégre les évolutions de l'ordre
mondial en cours. Elle souligne la nécessité de promouvoir une
nouvelle approche des relations internationales « plus juste et plus
rationnelles » à cet effet la Chine prend à coeur les
nouement des relations multilatérales comme un enjeu majeur dans la
réalisation de ses objectifs poursuivis. D'où le perfectionnement
rapide et stratégique de ces quatre grands chantiers.
Comme d'habitude, la Chine a saisi les opportunités que
se sont présentées telles que si, elle a analysé la perte
d'influence des Etats-Unis d'Amérique et le déclin du
« Soft power » américain sous l'administration Bush.
Elle est arrivée à la conclusion qui lui fallait
développer son propre « soft power » pour, d'une
part contrer la théorie de la menace chinoise et d'autre part
progressivement « occuper » le créneau
abandonné par l'administration américaine depuis Bush44(*). Ainsi donc, la Chine ne s'est
pas seulement limitée à une participation ouverte aux affaires du
monde mais également elle a aussi fait effort sur la communication et la
propagation de son influence par la culture et la langue : notamment via
Confucus introduit depuis 2004 et dont elle est désormais établie
dans 70 pays au monde.
§2. Evaluation de la
politique étrangère de la Chine
Depuis le départ de Mao à la présidence
chinoise, la Chine continue à harmoniser ses relations dans tous les
pays du monde qui, de la praxis, préfèrent entretenir des
relations de coopération pour la consolidation de la paix mondiale et du
développement entre les deux parties. De la Chine vers le monde, la
Chine a renforcé des relations pour d'abord le développement de
l'économie chinoise et ensuite pour mener une contribution à la
résolution des problèmes internationaux. C'est notamment sa
coopération avec le continent africain où les choses semblent
démarrer avec les pays de l'Asie du Sud c'est-à-dire les pays de
l'ASEAN - Association des Nations de l'Asie du Sud-Est - la Chine leur a promis
de promouvoir davantage le dialogue et la coopération entre les deux
parties, à élargir la coopération économique et
commerciale Chine - ASEAN, à mener à bien la construction d'une
zone de libre échange et à accélérer la
réduction des tarifs douaniers. Tout en souhaitant un approfondissement
de la coopération en matière de l'agriculture, d'industrie, de
l'information, de mise en valeurs des ressources humaines, d'investissements
mutuels et de développement des régions riveraines de
Mékong45(*).
Changeant ainsi la conduite de sa politique, la Chine
s'efforce à collaborer avec tous dans l'égalité et le
respect mutuel en excluant tous les systèmes qui conduisent à
l'inconsidération de la souveraineté intégrale d'un Etat.
Ante 2005, la Chine a confirmé sa stricte coopération
égale dans tous les pays du monde, devenue locomotive dans la croissance
en Asie, elle s'affirme comme un partenaire politique majeur pour le
développement de la coopération régionale en multipliant
les initiative au sein des enceintes multilatérales régionales
(ASEAN, ARF, APEC, Organisation de coopération de Shanghai, Forum de
Boao, ...).
Dans le but de renforcer une confiance mutuelle sur le plan
politique en faveur d'une coopération stratégique approfondie
dans la région, la Chine est déterminée à partager
une large face aux divers défis de la région. La Chine est
prête à renforcer son dialogue et ses consultations avec les pays
de la région sur les questions d'importance telle que la lutte contre
le terrorisme, la non prolifération des armes, la lutte contre la
criminalité, transnationale, la promotion du développement.
Depuis le début de 2005, les relations Chine - ASEAN
ont enregistré des nouveaux progrès ; cela par des visites
de haut niveau et de l'approfondissement des échanges et de la
coopération dans plusieurs divers domaines.
Depuis l'époque de Deng Xiaoping, la diplomatie de la
République populaire de la Chine est fondée sur le principe du
« développement pacifique ». C'est en 2002,
après l'accession au pouvoir de Hu Jintao que le principe sera bien
matérialisé et confirmé. Le pays ne s'est pas
limité dans la région ni avant 2002, ni après, mais bien
la Chine va prolonger ses relations avec le reste du monde. Avec l'Afrique, la
Chine aujourd'hui a une dimension globale. Face aux questions sur les
conséquences de sa montée en puissance, la Chine met l'accent sur
sa volonté du « développement pacifique ».
ayant une population excessive par rapport aux autres pays du monde, la Chine
entend s'affirmer comme un partenaire principal pour relever les grands
défis du continent africain. Les dirigeants chinois ont
développé les descentes dans plusieurs pays africains en
réajustant les domaines économico-commerciaux, en première
position, sous le respect de la souveraineté de ces pays et une pratique
claire de non ingérence.
Depuis 1996, la Chine a ouvert de grands marchées dans
les sols africains où les produits Made in Chine ont pris en otage les
produits occidentaux. Dans l'écart de 1995 à 2009, les visites
entre les dirigeants des deux parties se sont multipliées dans une
vitesse de haut degré. En Afrique, presque toutes les autorités
de la politique étrangère chinoise ont déjà
respirée l'air et la poussière africains, de leur part les
autorités africaines en grande partie ont déjà
contemplé les pyramides chinoises. A cet effet, les relations
diplomatiques ont senti un envahissement favorable.
Avec les pays développés, la Chine n'a pas perdu
sa vitesse ; elle maintient à coeur la gestion de grands principes
fondamentaux de sa politique étrangère. Après une
déclaration faite avec les deux chefs d'Etat, celui de la Chine et celui
de la France, le 26.10.2006, les deux parties se sont convenues à
renforcer leur coopération dans les domaines :
- le domaine politique : la multiplication des rencontres
bilatérales et l'élargissement de champ de dialogue
stratégique dont les mécanismes de sommets annuels au niveau des
chefs d'Etat ou de gouvernements pour planifier et orienter le
développement des relations bilatérales (...), dialoguer sur les
questions internationales d'importances majeures ;
- s'agissant de domaines de sécurité : la
Chine et la France s'accordent, conformément à l'accord de
coopération de sécurité intérieure entre les deux
pays, de coopérer dans la lutte contre l'immigration
irrégulière, la délinquance économique et
financière, les trafics de stupéfiants, la criminalité
organisée et le terrorisme ainsi que dans la formation de personnels
concernées.
- Pour le domaine économique, les deux parties ont
décidé de promouvoir la création de véritable
partenariats industriels et technologiques entre les deux entreprises des deux
pays qui permettront de dépasser la relation traditionnelle
client-fournisseur.
- Dans le domaine intellectuel : les deux parties se
conviennent de prolonger l'élan des années croisées
d'accentuer une coopération dans le domaine de l'enseignement
supérieur de la science et de la technologie, engager une
coopération sino-française dans le cadre des jeux olympiques de
Beijing en 2008 et de l'exposition universelle de Shanghai en 201046(*). La politique
étrangère chinoise reste aujourd'hui au service de l'entreprise
sans précédent de reformes et de développement
économique qu'a entamé la direction du Parti communiste chinois
après la mort de Mao Zedong. La montée en puissance de la Chine
au cours des années 1990 a gonflé les ambitions régionales
et mondiales de ce pays. Si ces ambitions sont aujourd'hui les
échangés, cependant depuis 2001, les objectifs de la politique
étrangère de la Chine ont considérablement
évolués. Aujourd'hui la Chine ne prononce quasiment pas le
caractère « pacifique » et
« harmonieux » de son économie mondiale. A cet
effet, la Chine renforce totalement sa diplomatie sur la scène
internationale47(*)
§3. La diplomatie chinoise
du pétrole
La diplomatie chinoise serait actuellement orientée
dans les pays qui ont de l'or noir. Selon les données du gouvernement
chinois, le géant asiatique est devenue dépendant de
l'importation de pétrole depuis 1996. Avec une consommation
pétrolière qui se classe désormais au deuxième rang
mondial, tout juste derrière les Etats-Unis.
La consommation pétrolière a motivé le
gouvernement chinois à développer la diplomatie, afin de trouver
les alliés riche en hydrocarbures afin d'assurer la
pérennité de son économie. Les exigences de
l'économie chinoise ne peuvent pas laisser le gouvernement chinois dans
l'amortissement diplomatique de pays pourvus de l'or noir. Après un
grand moment de l'importation du pétrole vers le Moyen-Orient, la Chine
cherche à diminuer ses liens d'importation48(*), une région où
la Chine a peu d'influence.
Suite à une telle intention, les gisements africains du
pétrole n'ont pas manqué l'harcèlement diplomatique. C'est
par l'exemple, l'Angola qui est le principal fournisseur des hydrocarbures
à la Chine. Depuis 2006, le gouvernement chinois a déjà
signé plusieurs accords avec les pays africains capitaines des
hydrocarbures :
L'accord de juin 2006 entre la Chine et l'Angola qui lui est
le premier fournisseur mondial. Outre l'Angola, la Chine a rependu sa
diplomatie pétrolière dans d'autre pays : Gabon, le Nigeria,
le Congo et le Soudan.
Malgré les conflits internes au Soudan, Pékin y
a investi massivement pour exploiter les réserves
pétrolières qui s'y trouvent49(*).
Au-delà du continent africain, la Chine continue
à outiller sa diplomatie du pétrole. Elle a signé
plusieurs accords avec le pays tel que le Venezuela.
La Chine devenue importatrice nette de pétrole a
remplacé le Japon comme deuxième plus gros importateur de
pétrole début 2004. Les importations pétrolières,
massives, chinoises proviennent aujourd'hui à 60 % du Moyen orient deux
pays dans cet empire du pétrole lui sont particulièrement
important : Arabie Saoudite et l'Iran, respectivement le premier et le
deuxième fournisseurs en pétrole brut. La Chine a besoin de
pétrole pour ses industries.
Section 3. Les relations
entre la Chine et le monde
Les relations qui seront détaillées dans cette
section sont des relations sino-africaines d'abord, sino-américaines
ensuite et sino-asiatiques enfin.
§1. Les relations
sino-africaines
Ces relations qui sont actuellement à la trompe de tout
le monde ne datent pas d'aujourd'hui, elles remontent du deuxième
siècle avant notre ère, à l'époque de la dynastie
chinoise des Han. A cette époque, le commerce était
prospère avec le continent noir notamment par l'échange des
produits spéciaux de valeur comme la soie et l'or50(*).
Ces relations muraient de profondeur lorsque les Etats
« noirs » accèdent à la souveraineté
internationale et nationale aux années 1960. L'entrée
conséquente de la Chine dans le continent africain est surtout
basée dans le contexte de la conquête des matières
premières permettant de renforcer la capacité de son
économie.
En ce moment-là, les initiatives diplomatiques de la
Chine sur le continent africain sont perçues comme relevant d'une
stratégie délibérée de cet Etat de
pénétrer les nouveaux pays africains pour y semer la propagande
communiste51(*).
Malgré toutes les considérations sur la Chine, la Chine n'a
jamais agi pour le compte de communisme international mais à son propre
chef et surtout depuis le conflit sino-soviétique.
La coopération Chine-Afrique viserait la conquête
des matières premières et aussi celle des marchés civils
et militaires pour l'évacuation de ses produits manufacturés.
a) Les principes de la diplomatie chinoise
La stratégie discursive et institutionnelle de la Chine
s'appuie sur le fond de la diplomatie globe-trotteurs52(*) par laquelle les responsables
chinois ont multiplié de voyage en Afrique.
L'année 2006 aura été celle de
« l'apothéose » de cette offensive diplomatique.
L'accréditation des diplomates chinois dans le continent noir vise le
renforcement de la diplomatie chinoise et la moquette en Afrique.
Ces relations sont passées du bilatéralisme au
multilatéralisme ; cet aspect phénoménal est dû
par le soutien de la part de la Chine aux organisations internationales
africaines. Depuis 2003, la Chine renforce des relations multilatérales
avec les organisations régionales et sous régionales. A
l'organisation régionale la Chine y a spécialisé un
représentant. En effet, depuis le premier sommet de la
coopération sino-africaine, la politique africaine de la Chine s'inscrit
désormais dans une logique multilatérale, étant entendue
qu'elle se définit par rapport au continent africain dans l'ensemble et
non plus par rapport aux Etat pris individuellement53(*).
Ambitieuse de la direction mondiale en économie, la
Chine déploie sa diplomatie dans la « terre noire »
où certains économistes notamment Edouard Mendiaux, pensent que
« l'Afrique sera chinoise ». Cette façon de voir,
est tirée dans la coopération injuste qu'aurait dominé
l'Afrique avant l'image chinoise. C'est où l'Occident flattait l'Afrique
en donnant un montant, sous des conditions et qui ne résolverait pas le
problème africains, qui serait soumis à un plan taillé de
l'Occident selon sa vision pour afin retirer un retour qui
déstabiliserait ainsi le développement de l'Afrique.
Le multilatéralisme chinois viserait non seulement
l'approfondissement de sa crédibilité régionale ou sous
régionale mais aussi et surtout d'émailler l'Afrique de sa
culture. L'évolution de la coopération sino-africaine se
manifeste dans la multiplicité des visites de haut niveau.
La Chine sera à hauteur de réaliser ses
ambitions qu'après avoir outillé malignement sa diplomatie dans
les anciennes colonies occidentales où les métropoles
n'hésitent pas à contrecarrer les activités chinoises dans
leurs anciennes colonies creusent sans la diplomatie ou autres
mécanismes, un obstacle pour la Chine.
A. Les motivations diplomatiques
C'est à partir de 1995 que le ballet des visites
chinoises à pris son veritable envol avec le voyage en Afrique du
premier ministre LI Pong, du président du Comité de
l'Assemblée nationale Qiao Shi, des trois vice-premier ministres Zhu
Ronggi, Qian Qichen et Li Lonquin, ... Il est d'usage, depuis dix-sept ans, que
le chef de la diplomatie chinoise effectue une tournée en Afrique au
début de chaque année54(*).
Etant dépourvue des matières premières
dont la Chine a besoin, l'Afrique ne passe pas inaperçue et devient le
terrain prioritaire des initiatives diplomatiques de la Chine. La consolidation
de la pauvreté et le renforcement du développement des Etats
africains sont les éléments majeurs pour la coopération
sino-africaine. Ce dynamisme diplomatique a eu comme résultat une
augmentation considérable du volume des échanges
économiques et commerciaux entre les deux parties du Sud.
B. Les enjeux économiques et
commerciaux
La volupté énergétique est une composante
majeure de la stratégie chinoise en Afrique. En effet, afin de
diversifier ses sources d'approvisionnement en pétrole, la Chine suit la
route qui mène vers les pays producteurs de l'or noir. Le 2/4 du
pétrole consommé en Chine provient des pays africains. Plusieurs
compagnies chinoises occupent les nouveaux gisements dans le golfe de
Guinée, en Mauritanie, au Niger. Au-delà des nouveaux gisements,
la Chine a noué plusieurs relations avec les autres pays ayant les
gisement pétroliers, c'est entre autre le Nigeria, où il a obtenu
quatre licences d'exploitation pétrolière ; Kenya,
l'obtention de droits d'exploitation pétrolière d'un domaine de
115.000 km² dans l'océan indien lui a été
favorable ; au Maroc, ... En juin, le premier ministre Wen Jiabao
était en Egypte, au Ghana, au Congo-Brazzaville, en Angola, en Afrique
du Sud et en Tanzanie. Un accord sino-angolais était effectué
dont 1,4 milliards de dollars a été versé au compte des
gisements OffShore55(*).
La satisfaction des besoins pour le renforcement de
l'économie chinoise ne se limite pas seulement à la
conquête du pétrole. L'économie de l'empire du milieu a
besoin de l'uranium, cobalt, cuivre, fer, bois et coton, etc.
Mais la machine chinoise s'intéresse de surcroît
au marché africain comme le souligne Niquet Valérie
« on trouve une adéquation entre le produit simple et
très bon marché et un pouvoir d'achat de consommateurs africains
qui exclut les productions occidentales ». L'Afrique, pour la Chine
est un marché ouvert sans contraintes aux produits chinois de petite
valeur dont la dérisoire qualité est compensée par un
coût d'achat des populations africaines. Loin des échanges
commerciaux, l'Afrique s'est vite vue inondée par les investissements
chinois. Il fallait attendre la décolonisation de l'Afrique pour que la
coopération sino-africaine mûrisse.
En 2000, la Chine et l'Afrique ont vu une courbe ascendante en
terme de qualité des échanges économiques56(*).
En effet, ne dépassant pas 9 milliards de dollars en
cette même année, ils s'élevaient à 40 milliards de
dollars en 2005 puis 55 milliards de dollars en 2006. Cette percée peut
atteindre l'ascenseur social, lorsque l'évolution de leurs relations
n'est pas contrecarrée, de 100 milliards de dollars en 2010.
L'Afrique veut à tout prix, orienter toutes se
matières premières en Chine où le coût d'achat lui
semble favorable.
Depuis la guerre froide la Chine se présentait comme le
principal collaborateur des pays en voie de développement en se faisant
lui-même de la série, aujourd'hui la Chine confirme son
enthousiasme nonobstant l'Occident y voit un obstacle pour l'exploitation.
En 2003 la Chine a eu 53 milliards de dollars des
investissements directs étrangers et elle est devenue également
l'un des principaux investisseurs directs à l'étranger. Pour
cette même année, elle s'est située au 5e rang
mondial après les USA, Allemagne, le Royaume-Uni et la France avec un
volume d'investissement à l'étranger de 2,087 milliards de
dollars par rapport à 2001.
La consommation d'acier entre 1992 et 2002 a progressé
de 20 % alors que la moyenne mondiale s'établissait à 4 %. La
première place de production mondiale des céréales (Riz,
Blé, et Maïs) lui était au rendez-vous. Si la Chine a connu
une telle évolution ascendante grâce aux différentes
coopérations effectuées à travers le monde. Il est temps
aux dirigeants africains de ne jamais seulement se contenter de la
coopération mais aussi et surtout de « tricher »
l'expertise chinoise afin de donner un décollage au continent longtemps
stagné dans le sous développement perversif.
C. Avenir des relations sino-africaines
(R.D.Congo)
Les relations économiques sino-africaines sont plus
profitables pour la Chine qu'à la République démocratique
du Congo. Le profit excessif de la Chine dans cette coopération est
dû du fait qu'elle connaît où elle va et d'où elle
vient. Elle peut par cette logique, bénéficier les ressources
naturelles qui abondent le sol congolais, afin de réaliser son
leadership longtemps mis en obstacle par l'Occident. Soucieuse d'une Chine
forte de génération en génération, la Chine peut se
feindre de répondre au contrat sans que les autorités ne
l'interrogent pas (cas des infrastructures routières où la
durée ne passerait pas dix ans).
Malgré quoi, la République démocratique
du Congo aura un pas d'avance par rapport aux années qui auraient
été dominées par la coopération des
« Partenaires traditionnels ». Ceux-ci avaient beaucoup
d'intérêt. Cette coopération résolverait sans doute
les problèmes des bases dans la mesures où les autorités
puissent se considérer comme étant les premiers dirigeants de ce
pays afin d'éviter toutes les comparaisons tirées de mauvais
passés ; qu'elles mettent au voisin toutes les sensations
cupides.
Brefs, qu'elles renaissent leur conscience afin de ne pas
mettre le pays à deux vitesses pour enfin aboutir à une bonne
détermination de la reconstruction longuement entonnée. Car seule
l'histoire obstinée peut ne pas les garantir ...
Elles doivent réanimer leurs efforts et
développer toutes les stratégies, rassurant leur envol
économique et un développement pour le pays afin de jouer un
rôle de leadership dans la sous région et dans la
région.
§2. Les relations
sino-américaines
Un an auparavant, les communistes chinois avaient rompu les
conversations sino-américaines de Varsovie en raison de l'invasion du
Cambodge par les américains. Malgré les tentatives de
conciliations faites, par les gouvernements de Nixon pour assouplir les
restrictions aux voyages et au commerce et faciliter les échanges, il
semblait peu vraisemblable que des changements notables puissent intervenir
dans l'impasse où se trouvaient Pékin et Washington depuis plus
de vingt-deux ans57(*).
La fin de la guerre froide, la présidence Reagan puis
la période Bush père se caractérisent par un certain
réalisme qui favorisa les bonnes relations entre les deux grands. Par la
politique d'engagement, le président Clinton a opéré une
translation vectorielle, d'une géostratégie à une
géoéconomique, s'appliquant à dissocier les
différentes considérations des droits de l'homme des questions
économiques et en privilégiant ces dernières. Entrant
à la présidence américaine, G.W. Bush qualifierait la
Chine de concurrent stratégique et non de partenaire, serait
modifié à la suite des attentats du 11 septembre 2001.
Malgré la fin de la guerre froide qui aurait
tenté à donner une nouvelle image aux relations
sino-américaines, les deux pays sont butés à la
concurrence et à la crainte de l'un contre l'autre, cela par la trompe
de la Chine dans l'économie mondiale. Les relations
sino-européennes pèsent en contre performance aux vues des
américains. Certains parlent d'une possible marginalisation des
relations bilatérales sino-américaines. Mais il est incontestable
que l'Europe a gagné ces dernières années une importance
dans la diplomatie chinoise.
La multiplication des rencontres de haut niveau ces derniers
temps. Si les échanges commerciaux prennent une place
considérable dans les relations sino-européennes, la formation
d'un partenariat stratégique sur la scène internationale entre
les deux prend une grande envergure ; les coopérations entre les
deux sur un certain nombre de sujets de politique internationale sont pour
Pékin les prémisses d'une quasi alliance durable. Entre les
questions économiques et de politique internationale, le commerce
d'armement se situe également au centre des relations entre la Chine et
l'Union européenne. Certains analystes chinois soulignent l'importance
des relations sino-européennes comme contrepoids aux relations
sino-américaines.
Selon leur point de vue, la divergence stratégique
entre Pékin et Washington est inévitable à moyen terme
notamment en Asie pacifique, ... en tant que puissance régionale, la
Chine défiera tôt ou tard la suprématie dans cette partie
du monde58(*).
L'arrivée de Barack Obama à la présidence
américaine a donné un nouveau départ au renforcement des
relations sino-américaines. Les deux chefs d'Etat se sont convenus
à Londres de mettre sur pied le mécanisme de dialogue
stratégique et économique.
M. Barack Obama invite son homologue chinois HU Jintao de
conjuguer les efforts pour la constitution des relations de coopération
active et globale entre les deux ; devant leurs larges
intérêts communs, les deux ont une grande responsabilité
dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement
socio-économique du monde59(*).
Avec le nouveau départ, les relations
sino-américaines sont fortement caractérisées par une
assistance mutuelle et une coopération gagnant-gagnant.
L'humanité est confrontée aux défis multiples, ce nouveau
départ permet au monde de résister contre ces défis qui
donnent de nouvelles perspectives à la coopération
sino-américaine allant de réchauffement climatique à la
prolifération et la criminalité transfrontalière en
transitant par la propagation du système démocratique et de bonne
gouvernance, de non ingérence dans les affaires internes et respect
mutuel.
§3. Les relations
sino-asiatiques : Inde et Japon
La République populaire de la Chine est
membre :
- de la coopération économique Asie et dans le
Pacifique (APEC) ;
- du forum régional asiatique (ARF) de l'Association
des nations du Sud-est asiatique (ANSEA).
Par ailleurs, la Chine a contribué à la
constitution de l'organisation de coopération de Shanghai, les
responsabilités nouvelles de la Chine en Asie orientale se sont
traduites par son implication dans les crises récentes.
- Lors de la crise financière asiatique de 1997
où elle a octroyé un milliard d'euros de dons à la
Thaïlande ;
- L'aide humanitaire chinoise a atteint 60 millions de dollars
après le Tsumani de décembre 2004. la Chine est à
l'origine des négociations multilatérales pour préserver
la paix et la stabilité en Asie du Nord-est en vue de la
dénucléarisation de la péninsule coréennes60(*).
a) La diminution des tensions avec l'Inde
La guerre sino-indienne de 1962 déclenchée sans
avertissement par Mao et prenant par surprise New Delhi qui a dû reculer
devant les forces chinoises a fortement marqué la classe politique
indienne qui considère encore aujourd'hui la Chine comme leur principal
compétiteur stratégique sur la scène asiatique. Cependant,
le conflit indo-pakistanais, où l'Inde s'allia à l'URSS et le
Pakistan à la Chine et des Etats-Unis. Il fallait entendre
l'après guerre froide pour que l'Inde et la Chine entretiennent de
relations de bon voisinage. Suite à la visite en Inde du
président chinois Jiang Zemin, en 1996, les deux pays ont signé
un accord sur le maintien de la tranquillité et de la paix. Puis celle
du premier ministre indien en Chine Atal Bihari Vajpaye a conduit à
l'adoption d'une déclaration commune, aux fins de laquelle :
- l'Inde a réaffirmé l'appartenance à la
Chine de Tibet ;
- les deux pays se sont engagés à régler
leur litige frontalier ;
- le commerce transfrontalier doit être
développé, notamment via le col de Nathu qui relie le Tibet et
Sikkim.
b) L'évolution des relations
sino-japonaises
L'arrivée au pouvoir au Japon de M. Yasuo Fukuda a
été bien accueillie à Pékin. M. Yasuo Kufuda
poursuit, depuis son arrivée au pouvoir, l'amélioration des
coopérations entre les deux pays. Le processus entamé par son
prédécesseur Shinzo Abe, depuis 2006, semble se mûrir
décembre 2007 lors de la visite de M. Yasuo Fukuda. Lors de cette visite
Tokyo s'est engagé à apporter une aide technologique et
financière importante à la Chine pour l'aider à lutter
contre la pollution touchant du coté de Taiwan, M. Yasuo F. confirme en
Chine qu'il ne peut pas soutenir l'adhésion de Taiwan à
l'ONU61(*).
Après de nombreuses années, la Chine se prononce
de tenir les consultations afin d'aborder la reforme de l'ONU et l'aide au
développement de la l'Afrique. Ce qui est évident pour le Japon.
Dans le domaine des rencontres entre les deux ministres de défense se
sont multipliée du jour au jour.
Le partenariat économique a vu une croissance
très rapide entre les deux pays, passant de 150 milliards de dollars
pour 200 milliards de dollars. La Chine devient son premier partenaire, alors
que à son tour, le Japon est son deuxième partenaire
économique62(*).
Conclusion partielle du
deuxième chapitre
La politique étrangère chinoise, depuis Mao
jusque Hu Jintao, a connu de profondes mutations. Ces mutations ont permis
à la Chine d'occuper une meilleure place depuis qu'elle avait
adopté un système d'ouverture. La tendance actuelle,
contrairement à celle qu'avait dominé pendant le règne de
Mao fait de la Chine un partenaire mondial en matière de
consultation.
A cet effet, le deuxième chapitre de notre étude
a été repartie en trois sections : la première s'est
trop penchée à l'analyse d'emploi de grands principes de la
politique étrangère de la Chine, la deuxième section de
cette étude a dû percer la conduite de la politique
étrangère de la Chine et la troisième section a
étudié les relations de la Chine avec le reste du monde dont
l'Afrique, l'Amérique et l'Asie.
Chapitre 3. Les relations
sino-européennes : enjeux et perspectives
Ce chapitre sera structuré en trois sections qui
traiteront : le développement ou évolution des relations
sino-européennes, les enjeux desdites relations et les perspectives de
ces relations.
Section 1 : Evolution
ou développement des relations sino-européennes
L'étude de cette section sera repartie en trois
périodes :
- De 1975-1990
- De 1990-2000
- De 2000-2009.
§1. L'évolution des
relations : de 1975-1990
La Chine et la Communauté économique
européenne ont établi des relations bilatérales le 6 mai
1975. Durant cette période, de 1975-1990, les relations
sino-européennes ont connu de progrès incessant et ont
traversé quelques étapes : étape de
développement régulier et l'établissement de relations
diplomatiques à la fin des années 8063(*).
A partir de 1989 le recul a été ressenti,
lorsque la communauté européenne a commencé à
infliger des sanctions à la Chine. L'établissement officiel des
relations bilatérales entre les deux parties a été pour la
Chine le premier pays en développement à reconnaître la
communauté économique européenne en tant qu'entité
politique. La CEE et la Chine adoptent une position similaire contre
l'hégémonisme et les échanges économiques et
commerciaux se sont développés rapidement entre les deux
partenaires après l'ouverture de la Chine vers l'extérieur.
Les relations commerciales entre la Chine et la CEE sont
encouragées par la nouvelle politique des dirigeants chinois
après la mort de Mao. En effet, Deng Xiaoping mettra en oeuvre une
politique des reformes dont la problématique dominante sera la
modernisation rapide. Celle-ci sera dispatchée en quatre secteurs bien
identifiés : l'agriculture, l'industrie, les sciences et
technologies et le domaine militaire. Préférant ensuite
accélérer l'ouverture sur le monde extérieur ainsi qu'une
décentralisation de l'économie chinoise64(*).
L'accord de 1978 se révèle vite insuffisant pour
prendre en compte tous les échanges développés depuis
1977. Dès 1980, la Chine bénéficie de la
préférence de la CEE. Ainsi, un accord plus large est
signé en 1985. Cet accord englobait la coopération
économique et commerciale, visant à encourager d'un
côté le progrès scientifique et technique de la Chine et de
l'autre côté lui accorder la clause de la nation la plus
favorisée. Afin de renforcer leur ouverture, l'accord poursuivait les
objectifs commerciaux, tels que la promotion et intensification des
échanges, renforcement de la coopération économique et
l'encouragement des investissements.
En 1987, un autre accord sur la création d'un centre
d'application de la biotechnologie de l'agriculture et de la médecine a
été signé afin de renforcer tous les domaines du
développement.
§2. L'évolution
allant des 1990-2000
Les deux partenaires connaissent de divergences majeures sur
les propos des droits de l'homme, Tibet et Démocratie. A la suite des
événements de 1989, l'Union européenne avait
prononcé des sanctions à l'encontre de la Chine et certains Etats
membres de la CEE interrompurent leur coopération politique et leurs
échanges économiques avec la Chine.
Cette période aurait été celle d'une
régression sérieuse des relations sino-européennes, les
échanges économiques et politiques essuyèrent un revers
non négligeables.
Vers 1994, la reprise tentaculaire avait occupé
l'harmonisation des relations sino-européennes, sauf l'interdiction des
ventes d'armes. En 1998, le premier ministre Zhu Rongji et son homologue
britannique Tony Blair, lorsque le Royaume-Uni était président de
l'Union européenne, ont décidé de mettre en oeuvre
l'établissement d'un partenariat global entre l'Europe et la Chine et la
mise en place de mécanisme de rencontre des dirigeants pour le
mûrissement rapide de leurs relations. Cette même année
l'Union européenne a voté un document politique décidant
d'élever ses relations avec la Chine au même niveau que celles
avec les USA, la Russie et le Japon. De plus, le développement du
partenariat sino-européen a consisté aussi à
accroître durablement les échanges économico-commerciaux
entre les deux parties. Depuis que l'Union européenne ait effacé
la chine de la liste des pays à économie de non marché, la
promotion de l'échange économico-commercial a
considérablement évolué. Le chiffre d'affaire de
l'échange entre les deux est passé de 43,03 milliards de dollars
en 1997 à 76,63 milliards de dollars en 200065(*).
§3 L'évolution des
relations sino-européennes de 2000-2009
En 2001, la stratégie de l'Union européenne
vis-à-vis de la Chine a formulé plus de 70 propositions de mesure
visant à renforcer la coopération avec la Chine. En 2003, le
partenariat vers la maturité-intérêts et défis
communs des relations Europe-Chine a décidé de développer
un « partenariat stratégique global ».
En octobre de cette même année la Chine a
publié à son tour le « document chinois sur la
politique avec l'Union européenne et a stimulé l'essor des
relations bilatérales. La coopération substantielle dans de
nombreux domaines leur a permis de réaliser la réciprocité
après avoir jeté de solides bases politiques par les documents
susmentionnés.
La création d'un partenariat global leur avait
poussé à mettre en jeu des objectifs d'intérêts
communs, de prendre politiquement conscience de leurs intérêts
stratégiques et établis un système capable de maintenir
leurs intérêts communs et de régler efficacement leurs
différends dans la pacificité.
En 2004, la visite du président Hu Jintao en France,
puis celle du premier ministre Wen Juabao en mai 2004 auprès des
Instances de l'Union européenne et dans cinq pays européens
(Allemagne, Belgique, Italie, Royaume-Uni et Irlande) consacrent le
renforcement d'un partenariat stratégique global entre la Chine et
l'Union européenne66(*), symbolisant une nouvelle reprise de contact entre
les deux partenaires.
La vision commune et les interactions entre les deux dans un
monde multipolaire pourront davantage promouvoir la paix et le
développement dans le monde.
La Chine n'ignore pas le rôle important que l'Union
européenne doit jouer dans la stabilité, la paix et le
développement dans le monde et l'Union européenne à son
côté , entend impatiemment la Chine fournir tout de son mieux pour
la résolution de défis mondiaux. Le développement
exemplaire des relations sino-européennes est dit du fait que les deux
partenaires ont su traiter ces relation d'un point de vue stratégique,
dépassant les systèmes politiques et idéologique vers une
coopération amicale sur une base de respect réciproque et des
gains égaux.
En février 2004, la Chine et l'Union européenne
ont signé un mémorandum d'entente ADS, permettant aux relations
de citoyens des deux, une libre circulation dans les deux pays.
Les pays de l'Union européenne ont organisé une
promotion touristique en faveur de citoyens chinois pour leurs faciliter une
vue touristique. Les échanges culturels ont aussi gagné l'univers
dans les relations Chine-Europe, l'anglais de Cambridge a gagné une
faveur pour la Chine. Il faut signaler que la signature d'un partenariat
stratégique global entre la Chine et l'Union européenne vient
renforcer une longue histoire qu'elles ont et de cultures brillantes qu'elles
possèdent ajouter aux atouts respectifs sur le plan technique et
éducatif. Il faut reconnaître également que des divergences
persistent entre les deux, en matières d'interdiction des ventes d'armes
et de statut d'économie de marché, paradoxalement les deux
parties cherchent toujours à intensifier les délibérations
afin d'y trouver des solutions. Le déficit commercial, constaté
depuis 2009, est un problème trop complexe. Les nombreuses
sociétés transnationales de l'Europe installées en Chine
exportent leurs produits en Europe ou vers d'autres pays mais leurs chiffres
d'affaires d'exportation sont habituellement inscrit dans le volume
d'exportation de la Chine.
De surcroît, les populations européennes sont les
plus grands bénéficiaires des échanges commerciaux
sino-européens67(*).
Dans le règlement des problèmes de gouvernance
globale allant de résolution de tensions, de la sauvegarde du
système international de non-prolifération, de l'assistance au
développement des pays démunis jusqu'à la lutte contre le
terrorisme, à la protection de l'environnement, au traitement de
l'immigration illégale (...), les deux entendent améliorer
ensemble des dialogues à tous les niveaux et à toutes les
dimensions.
Section 2. Les enjeux dans
les relations sino-européennes
L'analyse de ces enjeux sera consacrée d'abord aux
enjeux économiques ensuite aux enjeux commerciaux et enfin aux enjeux
politico-diplomatique.
§1. Les enjeux
économiques
La communauté européenne est une construction
économique et commerciale. C'est pourquoi les relations
sino-européennes se sont revetues cet aspect. La Chine est devenue un
partenaire essentiel de la CEE et les relations économiques sont
devenues indispensables pour la relance de l'Europe.
La complémentarité économique est forte
entre les deux entités, la CEE fournit à la Chine des
technologies et des produits de hautes technologies, à son tour la Chine
dispose sa main d'oeuvre pour exporter des produits manufacturés
à bas prix, mais en grande quantité vers l'Europe.
Ainsi, le développement des relations
économiques entre les deux a participé au formidable essor que
connaît la Chine. Qui depuis longtemps n'avait pas les moyens de fonder
son développement économique sur des systèmes aussi
coûteux. Il s'agit d'un fantastique domaine de coopération
impliquant, au sein de chaque partie, le quasi bénéfice
important.
Depuis 1980, le PIB chinois augmente de 9 % par an68(*). Le volume des échanges
bilatéraux s'est élevé à 177,28 milliards de
dollars (+ 33,6 % en un an) en 2004. les investissements étrangers ont
rehaussés de leur présence, l'économie chinoise d'une part
et de l'autre part la Chine leur avait facilité la main d'oeuvre.
L'émergence de la Chine est à plus d'un titre
avec un taux de croissance de 11n4 M en 2007, son essor économique lui a
permis de transcender l'Allemagne comme troisième puissance
économique mondiale mais pas comme premier exportateur mondial. Certains
experts estiment que son PIB aura triplé d'ici 2025 et sera au
2e rang derrière les USA.
En 2006, la Chine dépassait le Japon comme le premier
détenteur des réserves de change à l'échelle
internationale ayant comme stock à près de 2000 milliards de
dollars dont 1530 milliards de réserves officielles fin 2007. ce
potentiel d'investissement est trop significatif pour la consolidation de la
communauté internationale frappée par la crise financière
mondiale.
Un tel essor ne laisse plus aucun Etat de l'Union
européenne pris individuellement de peser avec le même poids dans
le cadre des relations économiques bilatérales dès qu'il
s'agit des questions macro-économiques dont les enjeux se pèsent
sur la scène mondiale. La montée de l'économie chinoise a
suscité l'Union européenne à organiser un mécanisme
de dialogue macro-économique avec la Chine. L'ampleur et
l'intensité de la Chine ont engendré au sein de l'Union
européenne un renforcement de relation économique et une
dimension stratégique de première considération.
La Chine et l'Union européenne font face à une
même difficulté, celle de savoir comment faire pour relancer la
croissance économique. Elles partagent le même objectif dans leur
lutte commune contre la crise financière. L'Union européenne a
lancé une série de plans de sauvetage et relance
économique afin de donner un nouvel élan à son
économie, a-t-il dit le directeur Freng Shongping dans une interview
accordé au journaliste de l'agence de presse Sinhua.
La promotion de la reforme du système financier, la
crise financière actuelle a créé une bonne occasion pour
la Chine et l'Union européenne de résoudre ce problème.
Suite au développement rapide de l'économie mondiale et de
l'élan de nouveaux pôles économiques après la guerre
froide, le système financier montre ses limites. La crise
financière montre que le G8 laissera progressivement la place auG20
à l'avenir, a-t-il ajouté69(*). La montée en puissance des deux
économies - chinoise et européenne - est sans doute une
sacaparage de la direction financière internationale qui se
réalise dans des multiples coopérations.
§2. Les enjeux
commerciaux
Le développement des relations commerciales des deux
partenaires permet d'ouvrir un immense marché chinois aux entreprises
européennes. La coopération entre les entreprises
européennes et chinoises est matérialisée par
l'implantation d'Alcatel à Dongfeng, de Citroën à Wuhan,
d'une part et la technologie a permis de réaliser en Chine d'ambitieux
programmes comme celui d'électronucléaire, d'autre part. Le
marché chinois offre des convoitises à l'égard des
Occidentaux, surtout la concentration de sa population qui produit un grand
nombre de consommateurs et une abondance de la main d'oeuvre.
Les produits en provenance des pays divers de l'Union
européenne sont visibles dans les différents marchés
chinois, de même que la Chine de produire certain produits adaptés
aux marchés européens dont le coût dépendrait de la
marque du produit. La masse de la population chinoise laisse imaginer les
opportunités de main d'oeuvre comme de consommation ;
l'étendue de besoins chinois en ressources, en biens et services attire
l'Union européenne qui voit dans la Chine l'émergence d'un nouvel
« eldorado »70(*).
La crise structurelle que connaissent les pays de la CEE dans
les années 1980 et aussi la primauté du commerce entre les pays
membres de la CEE que les rapprochements liés à l'instauration du
marché commun, ont laissé le désir à d'autres
investisseurs de s'installer en Chine.
L'IDE européens restent donc assez faible en Chine,
mais la complémentarité des marchés des deux
entités ainsi que les dispositions mises en place grâce à
l'accord de 1985 permettent de développer inlassablement les
échanges commerciaux entre l'empire du milieu et l'Union
européenne. Les différends dans le domaine commercial entre les
deux sont inévitables et sont aussi évidemment regrettables.
Depuis 2004, l'union-européenne est devenue le premier partenaire
commercial de la chine représentant 15% de totalité de sont
commerce extérieur en 2006 avec une croissance des échanges de
25% par rapport à 2005.D'une façon plus globale,depuis 1978 les
échanges bilatéraux ont été multipliés par
plus de soixante pour atteindre près 255 milliards d'euro dans le seul
souci de renforcer la capacité de la coopération entr les deux
partenaires71(*).
En retour la chine est le second partenaire après les
Etats-Unis et est devenue en 2006 la première source d'importation de
l'union européenne (représentant près de 192 milliards
d'euro ou 14,4% total de l'importation).Dans cette même année les
exportations européennes ont augmenté vers la chine pour
s'élever a 63 milliards d'euro. LES exportations,qui étaient de
40% plus que celles des Etats-Unis ,sont doublées d'investissements
directs cumulés . Dans l'importation de la technologie,
l'union-européenne apparue le premier partenaire de la chine en
matière de transfert de technologie et de biens d'équipement dont
le pourcentage s'élève à 40% depuis 2006. Si l'avenir des
relations commerciales est de nos jours un élément clé de
l'économie mondiale, l'un des principaux enjeux pour
l'union-européenne tient à l'importance croissante du
déficit commercial. L'excèdent commercial a permis à la
Chine d'atteindre un taux de croissance avec le reste du monde de 85% le
début de l' année 2007, et a donné à l' union
européenne une autre vision proposant le maintien des relations
équilibrées avec la chine. L'intensification de cette tendance
revêt une urgence stratégique pour l'Union
européenne :en 2006, le déficit commercial de l Union
européenne s'était élevé à 128 milliards
d'euro,soit une augmentation de 57% par rapport à 2003. Sur la seule
période de janvier à mai 2007, le déficit a
augmenté de près de 53% une dégradation attribuée
à une progression de 138% des exportations de produits
stratégiques chinois vers l'Union européenne pendant cette
même année. Dans l'ensemble de l'année 2007,les
exportations de la chine vers l'Union européenne ont augmenté de
29%, plus que celles destinées aux Etats-Unis estimées à
14%72(*).
Dans le contexte de l'intensification croissante et
déséquilibrée des échanges commerciaux entre les
deux pôles (chine et Union européenne )et la montée de cour
d'euro vis-à-vis de dollars avec ses effets induits sur le taux de
change entre l'euro et la monnaie chinoise , la gestion de ce problème
est devenue un enjeu capital. Depuis l'accord de 1985 les échanges
commerciaux entre les deux pôles paraissent trop bénéfique
du coté de la chine que de l'Union européenne malgré que
certains bouleversements ne cessent d'interrompre leur progression. Certains
analystes consacrent leurs études dans la globalité ,mais en
réalité ,quand on prend la chine comparativement de l'europe
prise individuellement ,on se rendra compte que la chine progresse et devient
de plus en plus concurrente des anciennes puissances commerciales. L'adaptation
des produits commerciaux chinois gagne de plus en plus les marchés
européens d'une part et renforce une circulation de biens et des
services d'autre part.
§3 Les enjeux
politico-diplomatiques.
Malgré que beaucoup d'experts considèrent que
les relations sino-européennes sont avant tout économiques et
commerciales,il est important de signaler que les deux partenaires ne pouvaient
aboutir à une telle coopération que lorsque les relations
politico-diplomatiques étaient compatibles entre eux. Toute
coopération entre les Etats commence par l'harmonisation des liens
diplomatiques afin de garantir leurs échanges futurs. Le
mûrissement des relations politique et diplomatiques entre la chine et
l'Union européenne était bloqué aux simples raisons
d'ordre interne des Etats membres de l'Union- européenne. Le retrait
politique est d'abord lié a la nature même de la construction
européenne fondée principalement sur des bases économiques
et commerciales et ensuite il est lié a la diversité des
relations bilatérales qu'entretient la chine avec les pays de la
communauté européenne.
La communauté européenne s'est constituée
avant tout comme une entité économique et commerciale. En
effet,les grandes avancées qu'a connues la C.E.E.,ont tendu vers l'
intégration des pays membres au sein d'un grand marché commun. Or
les évolutions vers une Europe politique se heurtent inconstamment a la
souveraineté des Etats ; ainsi, en est-il aux environs des
années 1958-1960, la France de Général de GAULLE rejette
la suprématie des institutions communautaires européennes afin de
ne pas mettre en danger les visions françaises ; au début
des années 1980 la Grande-Bretagne de madame THATCHER s'est
opposée seule a l'ensemble de la communauté européenne et
la craint au compromis73(*).
Pendant la CEE, les institutions politiques étaient des
institutions de concertation sans réel pouvoir de décision. C'est
le cas de CSCE qui n'est une conférence qui suit les évolutions
politiques, économiques, militaires, etc. ; de conseil de
l'Europe qui constitue une tribune politique traitant les débats des
problèmes internationaux mais dont aucun pouvoir supranational ne lui
est garanti pour unifier les politiques européennes. De la même
manière la mise en place d'une politique communautaire est vouée
à l'échec, lorsqu'elle est à l'encontre des
intérêts particuliers des Etats. L'obstacle de ce retrait est
également causé par les pays membres de l'Union européenne
qui n'appréhendent pas les relations avec la chine de la même
façon.
Les pays tels que la Grande-Bretagne et le Portugal qui ont
encore des possessions en chine (hong-kong pour la Grande-Bretagne et Macao
pour le Portugal),ont des relations politiques étroites dictées
par la volonté de régler dans des bonnes conditions le statut de
ces possessions. D'autres pays européens anciennement en chine (France
et les pays-bas ) menent une politique de rapprochement et de
coopération avec la chine en ayant la volonté de retrouver une
influence en Asie, ainsi les incite à multiplier les relations
bilatérales avec l'empire du milieu. Ainsi jusqu'en 1989 la France a
développé une coopération culturelle et technique avec la
chine. L'Allemagne, elle considère la chine comme un simple partenaire
commercial. Par l'évolution des relations sino-européennes,la
coopération politique et diplomatique a pris un concept beaucoup
développé dans la
« strategie-globale »74(*)(1). L'adoption des plusieurs documents depuis 2003
par les deux partenaires a montré une détermination dans le
renforcement de liens politiques. La prise consensuelle a été
l'une des bases solides dans les documents publiés par les deux parties.
Les différentes visites des chefs d'Etats et des chefs de gouvernements
ont systématiquement mis un nouveau pas dans le monde Chine-Europe. Les
différents niveaux et de la globalité des relations
sino-européennes se sont concrétisés par de nombreux
systèmes de dialogue politiques entre eux.
Section 3 : Les
perspectives des relations sino-européennes
Dans cette dernière section, il sera question
d'analyser dans le premier paragraphe l'état actuel et perspective des
relations économiques et commerciales sino-européennes ;
dans le deuxième paragraphe les stratégies de
développement du commerce sino-européen dans le contexte de la
mondialisation ; et dans le dernier paragraphe les problèmes
existants et les facteurs de contraintes dans le développement du
commerce sino-européen.
§1. L'état actuel
et les perspectives des relations économico-commerciales
sino-européennes
Partant de la nature de coopération
sino-européenne, confirmé par l'accord signé en 1985, les
deux partenaires ne cessent d'améliorer les liens économiques et
commerciaux qui sont au centre de leurs relations.
Suite à plusieurs années de
développement, les relations économiques et commerciales
sino-européennes présentent quelques
caractéristiques :
- les deux parties ont eu à développer les
échanges et une coopération quasi globale dans les domaines tels
que politique, scientifique, technique et culturel. D'ailleurs, les
échanges politiques récents ont attestés un appui fort
pour le développement des relations économiques et
commerciales.
- L'instauration des lois et directives au sein des deux
partenaires constitue une garantie juridique pour le développement de
ces relations. Composante importante des liens reliant les deux partenaires.
Ces relations mutuellement bénéfiques ont apporté de
réels bénéfices économiques à leurs
peuples75(*) d'une part et
ont permis à ces deux partenaires d'approfondir leurs stratégies
commerciales en vue d'un épanouissement global d'autre part, tout en
constituant une base solide et un moteur puissant du développement de
l'ensemble des relations entre les deux parties.
Le développement des liens économiques et
commerciaux a permis un élargissement total des deux partenaires dans
les coins de la planète. Trente quatre ans d'histoire, la Chine et
l'Union européenne ont passé d'isolement à
l'interdépendance, aux échanges scientifiques mutuels, à
la confiance mutuelle dans la prise des décisions pour la promotion de
leurs relations et la consolidation de l'humanité tout entière.
L'amélioration des relations économiques et commerciales
sino-européennes nécessite une analyse globale pour les deux
parties.
Que ces relations qui ne cessent de gagner en maturité
prenant de l'ampleur et bénéficiant d'appui politique
énergétique sont désormais entrées dans une
« bonne période historique » (Wang Lei,
2005)76(*) ; les
domaines de coopération ne cessent de s'élargir le contenu du
partenariat de s'enrichir davantage encore (ZHAO JUN et MA K.2004)77(*). Nombre de chercheurs centrent
leurs études sur l'avenir des relations économiques et
commerciales de la chine et de l'Union européenne, ils estiment qu'en
partant d'analyses quantitatives prévisionnelles des échanges
bilatéraux que ces échanges accroîtront à un rythme
élevé et que l'Union européenne consolidera sa position du
partenaire commercial privilégié de la Chine. Cette tendance
prévisionnelle peut se confirmer au cas où l'actuelle
évolution des dites relations entre les deux se maintient
inconstamment.
Le démarrage de l'économie chinoise fait que
l'Union européenne ne voit plus la chine comme un simple partenaire mais
comme son vrai concurrent d'influence dans le monde. Ainsi donc les
rapports Chine-Europe vont davantage se développer au fur et à
mesure que les échanges économico-commerciaux seront
renforcés d'une part et beaucoup d'obstacles susceptibles
d'empêcher la consolidation et le renforcement des relations entre les
demeurent, presque, sans solution d'autre part.
Les dialogues et consultations entre les deux autour de
changement climat et /ou la qualité des produits ont eu des
résultats relativement satisfaisant. Ceci doit accroître la
confiance des deux parties pour une plus grande coopération dans la
recherche d'une meilleure gouvernance globale78(*).
Le renforcement des relations sur le plan politique et
économique constitue une pierre angulaire pour les rapports de la
fondation trop rassurant de coopération sino-européenne.
L'organisation du système de dialogue politique à
différents niveaux contribue à la dynamique des relations
sino-européennes ; c'est notamment les cas de sommets
réguliers entre les chefs d'Etats ceux de gouvernement des pays membres
de l'Union européenne ; les rencontres interministérielles
régulières dans le cadre de la conférence
asiatico-européenne, ont systématiquement renforcé la
compréhension et la coopération mutuelle ; et surtout
l'établissement d'un nouvel ordre politique et économique mondial
qui constitue une base purement stratégique commune des relations entre
les deux partenaires. En tout état de cause, la Chine et l'Union
européenne doivent reconnaître et consolider les acquis de leurs
longues relations identiques des nouvelles possibilités de
coopération et mieux comprendre les différents aspects de leurs
développement, sont là les éléments qu'il faut
améliorer à la coopération sino-européenne.
§2 Stratégies de
développement du commerce sino-européen dans le contexte de la
mondialisation.
En allant de l'établissement d'un nouvel ordre
politique et économique mondial, l'économie mondiale a su
maintenir un fort élan de croissance depuis qu'elle est entrée
dans une phase de croissance rapide en 2003. En 2006, l'économie
mondiale a connu une croissance maximale qui a suscité beaucoup
d'inquiétudes, presque plusieurs économies ont vu leur croissance
progressée à un rythme égal.
Les économies de marché émergeantes sont
progressivement devenues le nouveau moteur de l'économie mondiale dont
le centre de croissance s'avère de plus en plus se déplacer vers
l'Asie. Cette économie se trouve dans la période de
transformation caractérisée par les développements,
réajustements, intégration, ouverture, compétition de
grande envergure et aussi par une plus grande interdépendance des
échanges des relations économiques et commerciales toujours plus
étendues ainsi que par les conflits d'intérêt
fréquents79(*).
Il serait donc une période où chaque pays
émergent ou ancienne puissance espère tirer profit et lutter pour
conquérir les marchés nouveaux. Certains pensent que le
développement de l'économie mondiale est actuellement dans une
phase de réorganisation et d'augmentation des risque et d'autres encore
estiment que les deux phénomènes de réorganisation et
d'augmentation des risques ne seraient possible que lorsque les grandes
puissances considéreront que la montée de nouveaux pays soit une
menace pour leur empires. De ces deux points de vue, le développement de
l'économie mondiale prend en combinaison les deux phases auxquelles tous
les analystes du système international doivent les jauger en
probabilité. Les stratégies de développement :
- Dans le développement économique, il faudra
accorder une grande importance à l'intégration et à
l'harmonisation entre les diverses composantes de l'économie,
elle-même, également entre l'économie d'une part et la
politique, la culture, la société et l'humanisme d'autre part,
ainsi qu'entre l'économie et l'écologie, les ressources
naturelles et la protection de l'environnement80(*)
- la coordination des politiques commerciales au sein de la
communauté internationale est indispensable pour réduire et
éliminer les risques ,ce qui constitue aussi une tache primordiale en
matière économique dans le monde(LI XIANG YANG 2006).
- la chine doit s'efforcer d'arriver à quatre niveaux
d'équilibre dans les relations avec l'Union européenne un
équilibre entre les échanges nationaux et internationaux et
entre ses relations avec l'Union européenne d'autres pays, entre la
politique et ses relations économiques et entre ses relations avec
l'Union européenne et ses relations avec d'autres pays membres de
l'Union européenne (Yang Weiguo 2002)
- La chine doit renforcer l'intervention gouvernementale
concernant la réglementation des activités exportatrices,afin de
bloquer à la source l'application des mesures anti-dumping a l'encontre
d'elle. Elle et l'Union européenne représentent toutes les deux
d'importances fortes pour le maintien de la paix et de la promotion du
développement dans le monde actuel.
- La régulation du système économique et
commercial par les deux partenaires s'avère important pour
l'accélération du système global et la maintenance de la
paix dans la gestion de l'économie mondiale.
- L'approfondissement d'une coopération entre la chine
et les pays membres de l'Union européenne,le développement global
de la coopération mutuellement bénéfique,constitue une
phase importante de la politique extérieure de la chine.
- Les deux partenaires doivent renforcer leur
coopération en matière de technologie et de ressources et assurer
une stricte collaboration a toutes leurs instances politique et scientifique, y
compris.
- Etant donné que le système international se
trouve dans phase cruciale de développement, il est
suggéré de procéder à un réajustement de
l'ordre politique en priorité pour les deux partenaires, ces derniers
doivent accorder le même niveau d'importance à l'ordre mondial et
aux intérêts économiques (Chen Yugang 2003).
- En ce qui concerne les divers différends commerciaux,
la chine se doit bien entendu de réagir, mais il est également
important de faire jouer l'influence des lobbies au sein de l'Union
européenne, c'est grâce à ces lobbies que la chine pourrait
passer d'une phase passive longtemps acquise par les politiques maoïstes
à une phase active tirée dans la politique d'ouverture81(*). Tenant compte de la politique
de l'Union européenne, celle d'imposer la Chine les valeurs occidentales
afin de la faire changer des stratégies nationales et internationales,
la Chine doit se mettre à l'école de toutes les
expériences positives de l'Union européenne. Non pas seulement
que la Chine fera la queue aux expériences européennes mais elle
peut de 2009-2020 devenir plus que ce qu'elle est, une puissance tournante du
monde, où les Etats-Unis et l'Union européenne se verront soumis
aux contraintes extérieures.
La Chine entend psychanalyser ses relations commerciales
à l'ère actuelle avec l'Union européenne dans le respect
mutuel des cultures et d'une observation à distance des affaires
intérieures. L'Union européenne ne peut bien harmoniser ses
relations commerciales avec la Chine dans la mesure où la question
tibétaine passera inaperçue aux yeux des pays membres de l'Union
européenne ou de l'Union européenne elle-même.
§3. Les problèmes
existants et les facteurs des contraintes dans le développement du
commerce sino-européen
Les frictions qui apparaissent dans le développement
des relations sino-européennes sont en fin de compte liées aux
développement sociaux inégaux des deux partenaires ; ces
différences englobent les écarts entre les niveaux de
développement économique et politique ainsi qu'une
expérience historique différente.
Depuis l'époque pré moderne et moderne, la
civilisation européenne qui aura connu la Renaissance et les
lumières, cherche à propager à travers le monde les
valeurs européennes et se trouve dans une position de force, les
différentes découvertes issues de pays européens de plus
en plus normal et poussent ainsi l'Europe à prétendre
réaliser les objectifs qu'elle s'est fixés. C'est notamment le
concept de gouvernance mondiale tirée à son expérience et
basée sur une confiance de politique mutuelle soutenue par une
coopération économique. A l'inverse, la Chine a toujours
été dans une position de faiblesse. Cela depuis la guerre de
l'opium (jusqu'en 1833, le commerce anglais à Canton était entre
les mains de la compagnie des Indiens qui possédait un mongole et qui
traitait avec l'association de marchands chinois, le Co-Hong. En 1833, le
gouvernement britanniques a envoyé à Canton un agent
diplomatique, chargé de surveiller les relations commerciales. Ce
dernier refusa de coopérer avec le Co-Hong et le gouvernement chinois.
Le vice-roi chinois refusa de lui accorder audience (...).
En 1839, le gouvernement britannique imposa le gouvernement
chinois qui avait prohibé l'importation de l'opium, de réprimer
ce commerce de contrebande. Cette guerre finit par le traité de Nankin
conclu le 29 août 1842 entre la Chine et l'Angleterre et donnant
satisfaction aux exigences anglaises82(*). Cette assymétrie constitue la cause
fondamentale des oppositions et divergences entre les deux partenaires (Cao
Yongo, 2007).
Dans les relations sino-européennes, ne cessent
d'apparaître des frictions dues à des facteurs politique
négatives qui non seulement existent sur le plan idéologique,
mais aussi visent à imposer les valeurs occidentales comme une
finalité, aux fins de maintenir une position de force par rapport aux
formes de civilisation non occidentale (Wang Yunxiang, Guo Youqun, 2001).
Certains observateurs estiment que les problèmes commerciaux auxquels la
Chine est confrontée actuellement relèvent principalement de
trois catégories : barrières commerciales,
propriétés intellectuelles et mesures anti-dumping.
Partant de l'évolution de l'histoire des relations
sino-européennes, il est avéré que certains dispositifs
discriminatoires de la part de l'Union européenne ont effectivement eu
un impact sur le développement des relations économiques et
commerciales avec la Chine. A l'heure actuelle, le mouvement anti-dumping ne
passe jamais sans soulever de débats au sein du gouvernement chinois.
Dans cette tendance, certains pensent, il suffit que les entreprises chinoises
s'imprègnent davantage des règles du jeu de l'OMC et des lois et
maîtrisent le fonctionnement des règles internationales pour
être à mesure d'améliorer leur positionnement sur le
marché international et de continuer à faire progresser leur
compétition opérationnelle sur la scène
internationale83(*).
Mais la tendance actuelle des deux géants mondiaux
(l'Union européenne et les USA) est de contenir la Chine afin de
bénéficier l'expérience occidentale, notamment en
matière d'identité nationale, des rapports entre la
centralisation et la décentralisation, des distributions des richesses,
des rapports entre tradition et modernité, de la protection de
l'environnement et enfin du rôle que la Chine pourrait jouer entre les
grandes puissances. Mais la Chine n'a jusqu'à présent
résolu quelques problèmes importants qui devraient lui permettre
de suivre un modèle de l'Occident. Par ailleurs, il existe plusieurs
opinions diamétralement opposées vis-à-vis de la
Chine : la première opinion, prend le développement
économique de la Chine comme une menace alors que la seconde opinion
préconise l'effondrement de la Chine.
D'une part, il est très dangereux pour les pays qui
surestiment le développement de la Chine, car à l'heure actuelle,
il existe toujours un grand écart entre la Chine et les pays
développés en terme de niveaux de développement, la
surestimation du niveau de la puissance économique de la Chine
débouchera sur des faux jugements et risquera d'apporter atteinte aux
relations entre la Chine et certains pays de l'Europe.
D'autre part, la sous estimation de la puissance
économique chinoise de surmonter certains difficultés risquerait
de perdre plusieurs analystes84(*).
Conclusion partielle du
troisième chapitre
Les relations sino-européennes ont plusieurs enjeux
ainsi que les perspectives. Ainsi, les relations économique et
commerciales sino-européennes se sont développés de
manière amicale et positive. Mais après un parcours de plus de
trente quatre ans, il existe des obstacles et des problèmes qui, dans
une certaine mesure, freinent l'envol normal des relations économiques
et commerciales entre les deux parties. Ces problèmes se cristallisent
principalement autour des dispositifs commerciaux discriminatoires de l'Union
européenne à l'encontre des produits en provenance de la
Chine : anti-dumping quotas et le système de
préférence général. Enfin de compte, l'origine de
ces problèmes est que l'Union européenne considère la
Chine comme un « pays pratiquant le commerce d'Etat ».
Pour soutenir ce constat, ce troisième chapitre a
été subdivisé en trois sections. La première
section analyse l'évolution des relations sino-européennes :
de 1975-1990 puis de 1990-2000 et enfin de 2000-2009. La deuxième
section quant à elle a été basée sur l'étude
des enjeux dont les enjeux économiques, les enjeux commerciaux et les
enjeux politico-diplomatiques. La troisième section analysée les
perspectives reparties en trois séries : l'état actuel et
les perspectives des relations économico-commerciales ont
constitué le premier paragraphe, les stratégies de
développement du commerce sino-européen dans le contexte de la
mondialisation en a constitué le deuxième paragraphe et les
problèmes existant et les facteurs de contrainte dans le
développement du commerce sino-européen a conclu cette section et
ce chapitre.
Conclusion
générale
L'étude des relations sino-européennes :
enjeux et perspectives nous a fait voyager mentalement. A ce propos, notre
problématique a été centrée sur une double
préoccupation que voici : « Quels sont les enjeux des
relations sino-européennes et quelles en sont les
perspectives ? »
Répondant à cette question, nos
hypothèses de départ qui se sont confirmées après
l'étude, nous ont démontré les ambitions actuelles de la
Chine, qui sont acérées , cela par l'élargissement de ses
relations dans le monde.
Ces relations permettraient à la Chine de jouer un
rôle d'influence dans le monde. L'enjeu monétaire des relations
sino-européennes souligne un caractère déterminant et
premier pour la zone euro de sa gouvernance économique. L'enjeu
commercial confirmerait la nécessité d'une politique plus
systématique équilibrée avec la Chine. Ceci permettrait
à l'Union européenne d'agir comme bloc économique
régional et à gérer une relation bilatérale
stratégique sur l'échiquier mondial.
L'Union européenne pourrait réaliser les
ambitions que lui confère son potentiel économique en
renforçant son identité et ses intérêts et en
forçant les conditions d'une relance politique interne.
A la Chine, seul l'euro aurait le potentiel de constituer une
véritable alternative au dollar pour assurer une meilleure
stabilité internationale. Seule la donne monétaire pourrait
davantage ressembler à un régime qui accompagnerait de la
montée en puissance de la devise chinoise. Selon ses objectifs
poursuivis par ses relations, pourrait avoir l'opportunité de
développer sa propre économie s'inspirer de l'expérience
des pays développés.
Cette étude nous a obligé de faire recours
à la méthode analytique secondée par l'approche historique
et la technique documentaire. La méthode analytique nous a permis
d'expliquer les phénomènes des relations sino-européennes
dans le milieu international auquel elles se déroulent et aussi d'avoir
une idée sur la compréhension des phénomènes dans
leur évolution.
S'agissant des techniques documentaires, nous ont
été trop capitales pour récolter les données
relatives à notre étude, à travers les ouvrages, les
articles, revues et les journaux, les notes de cours ainsi que les sites
Internet.
Pour soutenir nos hypothèses, nous avons
subdivisé notre travail en trois chapitres. Le premier chapitre :
Considérations générales : la coopération
internationale est résumée selon les deux visions : les
idéalistes et les réalistes. La première voit dans la
coopération internationale une réduction de risque de conflits
où les échanges économiques prennent d'atout afin
d'aboutir aux intérêt collectif et la seconde voit dans la
coopération les perspectives de bénéfices que les Etats
n'auraient pu réaliser dans l'individuel.
Eu égard au développement, le premier chapitre
intitulé considérations générales a
été subdivisé en trois section : la première
section est la coopération internationale. Dans cette section les
différentes approches ont été définies, les
différents domaines analysés et une étude approfondie sur
l'évolution de la coopération internationale a été
indispensable.
La deuxième section est la présentation de la
Chine. Dans cette section, la présentation géopolitique a
été réelle, puis sa puissance politico-économique
et enfin sa percée en relations internationales. La troisième
qui a bouclé le premier chapitre a traité la présentation
de l'Union européenne dès ses origines et objectifs en transitant
par l'intégration politique et enfin conclure par l'intégration
économique.
Le deuxième chapitre traite la politique
étrangère de la Chine, qui depuis Mao jusqu'à Hu Jintao, a
connu des profondes mutations. Ces mutations ont permis à la Chine
d'occuper une meilleure place depuis qu'elle avait adopté la politique
d'ouverture. La tendance actuelle fait la Chine un partenaire mondial en
matière de consultation.
A cet effet, notre deuxième chapitre a
été subdivisé en trois sections : la première
s'est penchée à l'analyse de grands principes fondamentaux de la
politique étrangère de la Chine avec trois paragraphes. La
deuxième section a percé la conduite de la politique
étrangère de la Chine sous l'angle de trois paragraphes et la
dernière section en a étudié les relations de la Chine
avec les restes du monde (Asie, Amérique et Afrique).
Le dernier chapitre de notre étude a repris les sujet
d'études dans son ensemble : les relations
sino-européennes : enjeux et perspectives. Les relations
sino-européennes ont plusieurs enjeux et perspectives. Ainsi donc, les
relations économique et commerciales sino-européennes se sont
développés de manière amicale et positive. Mais
après un parcours de plus de trente quatre ans, il existe des obstacles
et de problèmes qui freinent l'envol normal de ces relations. Enfin de
compte l'origine de ces problèmes est que l'Union européenne
considère la Chine comme un pays pratiquant le commerce d'Etat. Pour
soutenir ce constat, le dernier chapitre a été reparti en trois
section : la première section analyse l'évolution de ces
relations réparties en trois grandes périodes : de
1975-1990 ; de 1990-2000 et de 2000-2009. la deuxième section a
été basée sur l'étude des enjeux groupés en
trois séries : enjeux économiques, enjeux commerciaux et
enjeux politico-diplomatiques. La dernière section a analysé les
perspectives réparties en trois séries : l'état
actuel et les perspectives des relations économiques et commerciales
sino-européennes ; les stratégies de développement du
commerce sino-européen dans le contexte de mondialisation et les
problèmes existants et les facteurs de contrainte dans le
développement du commerce sino-européen.
Ainsi a été conclu notre étude.
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.
9. QI, Zijian, « les relations
sino-américaines au nouveau point de départ » by
http://french.china.olg.cn/
10. ROBERT, Sch., « La dimension stratégique
des relations commerciales et monétaires Chine-Union
européenne » by
http://www.robert-schuman.org
11. WANG, Charles, « L'Europe, un contrepoids dans
les relations sino-américaines » by
http://www.questionchine.net/
12. XING, HUA, « Lettre du centre Asie 18 pour une
relance du train des relations sino-européennes » by
http://www.lfri.org.
13. YANG, CH., « L'exemple des pays occidentaux, la
mondialisation et la modernisation » by
http://www.creativecommons.org.
14. France-diplomatie, « Présentation de la
Chine » by http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/
15. « La politique étrangère de la
Chine » by Wikepidia encyclopedia libre.
16. « La politique étrangère de la
Chine » by http://www.oboulo.com.
17. « Déclaration conjointe
sino-française : construire ensemble » by
http://www.fmprc.gov.wjdHgb/t277982.htm.
18. « La géopolitique de la
Chine » by
http://www.tlfq.ulval.cal.
19. « Histoire de l'Union
européenne » by
http://www.wikipedia.org.
20. « Intégration économique, exemple
de l'Union européenne » by
http://.oboulo.com.
21. « La politique étrangère de la
Chine » by
http://french.cri.cn/chinaabc.
22. « Promouvoir la paix et le développement
de l'humanité » by
http://www.conference.edu.cn.
23. « Les relations sino-européennes dans la
période de maturité et du développement régulier et
fructueux » by
http://www.ww.diploweb.com.
24. « Aperçu général de
recherches sur les relations économiques et commerciales
sino-européennes » by http://creativecommons.org.
Table des
matières
In memoriam
i
Epigraphie
ii
Dédicace
iii
Avant-propos
v
Introduction générale
i
1. Problématique et hypothèse
i
a) Problématique
i
b) Hypothèses
ii
2. Choix et intérêt du sujet
ii
a) Le choix
ii
b) Intérêt du sujet
iii
3. Objet d'étude
iii
4. Méthode et technique de recherche
iii
a) Méthode
iii
b) Technique de recherche
iv
5. Délimitation spatio-temporelle
iv
a) Délimitation spatiale
iv
b) Délimitation temporelle
iv
6. Subdivision du travail
v
Chapitre1 : Considérations
générales
1
Section 1. Coopération internationale
1
§1 Approches définitionnelles de la
coopération
1
§2. Evolution de la coopération
2
§3. Les domaines de coopération
internationale
5
Section 2. Présentation de la Chine
8
§1 Aspect géopolitique de la Chine
8
§2. La puissance politico-économique de la
Chine
10
§3. La percée chinoise en relations
internationales
13
Section 3 : Présentation de l'Union
européenne
15
§1. Origine ou historique et objectif de l'Union
européenne
15
§2. L'intégration politique à
l'Union européenne
19
§3. Intégration économique à
l'Union européenne
21
Conclusion partielle du premier chapitre
23
Chapitre 2 : La politique étrangère
de la Chine
24
Section 1. Les principes fondamentaux de la politique
étrangère chinoise
24
§1. L'attitude, la politique de la Chine sur les
problèmes internationaux et ses relations avec le monde
24
§2. Le maintien de la paix mondiale, la
protection de la modernisation et les règlements des différends
internationaux et régionaux
25
§3. La coopération avec les pays en
développement et l'établissement d'un nouvel ordre politique et
économique international
26
Section 2. La conduite de la politique
étrangère chinoise
28
§1 La politique étrangère chinoise
face aux grands principes
28
§2. Evaluation de la politique
étrangère de la Chine
30
§3. La diplomatie chinoise du pétrole
33
Section 3. Les relations entre la Chine et le monde
34
§1. Les relations sino-africaines
34
§2. Les relations sino-américaines
38
§3. Les relations sino-asiatiques : Inde et
Japon
39
Conclusion partielle du deuxième chapitre
41
Chapitre 3. Les relations
sino-européennes : enjeux et perspectives
42
Section 1 : Evolution ou développement des
relations sino-européennes
42
§1. L'évolution des relations : de
1975-1990
42
§2. L'évolution allant des 1990-2000
43
§3 L'évolution des relations
sino-européennes de 2000-2009
44
Section 2. Les enjeux dans les relations
sino-européennes
45
§1. Les enjeux économiques
45
§2. Les enjeux commerciaux
47
§3 Les enjeux politico-diplomatiques.
49
Section 3 : Les perspectives des relations
sino-européennes
50
§1. L'état actuel et les perspectives des
relations économico-commerciales sino-européennes
50
§2 Stratégies de développement du
commerce sino-européen dans le contexte de la mondialisation.
52
§3. Les problèmes existants et les
facteurs des contraintes dans le développement du commerce
sino-européen
54
Conclusion partielle du troisième chapitre
56
Conclusion générale
58
Bibliographie
61
I. Ouvrages
61
II. Articles, revues et journaux
61
III. Notes des cours
62
IV. Sites internet
62
Table des matières
65
* 1 . ROBERT, SCH.,
« La dimension stratégique des relations commerciales et
monétaires Chine - Union européenne » by
http://www.robert-schuman.org.
* 2 . BIYOYA M., Syllabus
des théories de Relations internationales, E.S.S.P.A., G2 R.I.,
2007-2008, Inédit, p. 28.
* 3 . NGOIE TSHIBAMBE G.,
Introduction aux Relations internationales, éd. Labossa,
Lubumbashi, 2005, p. 70.
* 4 . ROBERT, SC.,
« La dimensions stratégique des relations commerciales et
monétaires Chine - Union européenne » by
http://www.rovert-schuman.org.
* 5 . RONGERE P.
Méthode des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1971, p. 12.
* 6 . VERHAEGEN B.
« Méthode et problèmes de l'histoire
immédiate » in Cahiers économiques et sociaux,
n° 3, septembre 1970, p. 472.
* 7 . LABANA L.A.,
Coopération internationale, Médiaspaul, Kinshasa, 2006, p.
13.
* 8 . BARREA cité par
LABANA, L.A., Op. Cit, p. 13.
* 9 . LABANA L.,A., Op.
Cit., p. 14.
* 10 . LABANA, L.A., Op.
Cit., p. 14.
* 11 . Idem, p. 23.
* 12 . Idem., pp.
23-24.
* 13 . LABANA, L.A., Op.
Cit., p. 25
* 14 . LABANA, L.A., Op.
Cit., p. 25
* 15 LABANA, L.A., Op.
Cit., p. 31.
* 16 . LABANA, L., A., Op.
Cit, p. 31.
* 17 . Idem, p. 31.
* 18 . « La
présentation de la Chine » by
http://www.tlff.ulaval.ca/axl/asie/chine.egeniral.htm.
* 19 . « La
présentation de la Chine » by
http://www.tlff.ulaval.ca/axl/asie/chine-egeneral.htm.
* 20 . Idem.
* 21 . Idem.
* 22 . ANGUS MADDISON,
cité par François Lemoine « La percée chinoise
en Afrique » in Etude, n° 4026, janvier 2005, p. 739.
* 23. François, L.,
Lemoine « La percée chinoise en Afrique » in
Etude, n° 4026, janvier 2005, p. 740.
* 24 . SERGE, SUR, cité
par POUL, Ed. B. « Percée chinoise en Afrique » in
Congo-Afrique, n° 429, novembre 2008, p. 747.
* 25 . France-Diplomatie,
« La présentation de la Chine » by
http://www.diplomatie.gouv.Fr/Fr/pays-zone-geo.833/chine-567/presentation-chine.
* 26 . WIKIPEDIA,
l'encyclopedia libre « Histoire de l'Union européenne
« by http://www. Wikipidia.org.
* 27 . Art.-Cit, by
http://www.wikipidia.org.
* 28 . Encyclopedia
« Histoire européenne du monde » by
http://www.wikipidia.org.
* 29 . Encyclopedia
« Histoire européenne du monde » by
http://www.wikipidia.org.
* 30 . NATHALIE, R.,
« Vers un élargissement sélectif de l'Union
européenne : 10 pays - 2 cercles » by
http://www.jstor.org/pss/3502640.
* 31 ; Art. Cit.
by http://www.jstor.org/pss/3502640.
* 32 . Encyclopedia
« Histoire de l'Union européenne » by
http://www.wikipidia.org.
* 33 . « Vers un
élargissement sélectif de l'Union européenne : 10
pays - 2 cercles » by
http://www.oboulo.com.
* 34 . « La politique
étrangère de la Chine » by
http://www.french.cri.cn/chinaabc/chapter4/chapter
40éà§.htm.
* 35 . « La politique
étrangère de la Chine » by
http://www.french.cri.cn/chinaabc/chapter4/chapter
40éà§.htm.
* 36 . « Promouvoir
la paix et le développement de l'humanité » by
http://www.hyconference.edu.cri/fa-book/47.htm.
* 37 . Art. Cit., by
http://www.hyconference.edu.cri/fa-book/47.htm.
* 38 .
http://www.mondialisation.ca/index.php?tontext=va§aid=10676.
* 39 . PETER FRANSSEN,
« Les Etats-Unis désirent l'aide de la Chine « by
http://www.mondialisation.ca/index.php?tontext=va§aid=10676.
* 40 . PETER FRANSSEN, Art.
Cit., http://www.mondialisation.ca/index.php?tontext=va§aid=10676.
* 41 . FONRATH, E., La
politique étrangère de Pékin : un « soft
power aux caractéristique chinoises » éd. Paris, 14
janvier 2009, by http://www.questionchine.net.
* 42 . FONRATH, E., Art.
cit., p. 1.
* 43 . « La politique
étrangère de la Chine » by
http://www.oboulo.com.
* 44 . FONRATH, E., Art.
cit., p. 1. by
http://www.questionchine.net.
* 45 . WEN, JIABAO,
« La participation au 9e sommet Chine-ASEAN » by
http://www.ambchine.mu/fra/xwdt.
* 46 .
« Déclaration conjointe sino-française :
construire ensemble » by
http://www.fmprc.gov.wjdHgb/t277982.htm.
* 47 . JEAN, P.C.,
« la politique étrangère chinoise : une Chine
sans ennemi n'est pas forcement une Chine rassurante » by
http://www.cairn.info/.
* 48 . « Les
relations sino-africaines : coopération ou exploitation »
by http://www.alternatives.ca.
* 49 . Art. Cit., p.
1.
* 50 . NGOIE, TS., G.,
« Les relations sino-africaine dans l'espoir et les
controverses » in Congo-Afrique n° 418, octobre 2007, p.
600.
* 51 . Edouard, Mendiaux,
cité par NGOIE, TS., G., Art. Cit., p. 601.
* 52 . NGOIE, TS., G., Op.
Cit ;, p. 602.
* 53 . AWUVE, K., A.,
« les enjeux de la coopération sino africaine » by
http://www.memoireonline.com/
* 54 . Idem.
* 55 . HUGON, Ph., et ADAMA,
G., « La percée chinoise en Afrique » by
http://www.raratio86.fr/mode/2444/
* 56 . AWUVE, K.,A., Art.
Cit. by http://www.memoire
online.com/10/08/1596/m_les_enjeux_de-la-coopération-sino-africaine.
* 57 .HULTON, G.,
« Histoire des relations sino-américaines » by
http://www.universalis.fr/encyclopedie/Q162951/sino-americains-histoire.
* 58 . WANG, Charles,
« l'europe, un contrepoids dans les relations
sino-américaines » by http://www.questionchine.net/
* 59 . QI, Zijian,
« les relations sino-américaines au nouveau point de
départ » by http://french.china.olg.cn/
* 60 . « L'Etat du
monde 2006 » éditions la Découverte, 2005, pp.
617-618.
* 61 . France-diplomatie,
« Présentation de la Chine » by
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/
* 62 . France-diplomatie,
« Présentation de la Chine » by
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/.
* 63 . « Les
relations sino-européennes dans période de
maturité » by http://www.diploweb.com.
* 64 . Idem.
* 65 . DAI, D. et LIU, Xinhua,
« Partenariat global sino-européen » by
http://creativecommon.org.
* 66 . ZF.WT32-1575c. NIVA,
« Aperçu général des recherches sur les
relations siro-européenne » by
http://creativecommon.org.
* 67 . FENG, Z.,
« Bilan des relations sino-européennes en 2008 » by
http://french.beijingreview.com.nc.
* 68 . « Les
relations sino-européennes dans une période de
maturité et du développement régulier et fructueux
» by http://www. Diploweb.com.
* 69 . FRENG, Zh.,
« Bilan des relations sino-européennes en 2008 » by
http://french.beijingreview.com.cn.
* 70 . « Le
développement et la maturité des relations
sino-européennes » by http://Chine-Europe.com.
* 71 . ROBERT, Sch.,
« La dimension stratégique des relations commerciales et
monétaire Chine - Union européenne » by
http://www.robert.schuman.org.
* 72 . Idem
* 73 . Art. Cit., by
http://www.diploweb.com.
* 74 . « Les
relations sino-européennes dans une période de maturité et
du développement régulier et fructueux » by
http://www.diploweb.com.
* 75 . ZF.WT32-1-4575c.NIV1 CHV
« Aperçu général des recherches sur les
relations économoco-commerciales sino-européennes » by
http://creative common.org.
* 76 . WANG, Lei.,
« Les relations commerciales sino-européennes gagnent en
maturité » n° 12, 2005, pp. 35-36 by
http://www.creativecommons.org.
* 77. ZHAO, JUA, et MA., K.,
« Les relations commerciales sino-européennes gagnent en
maturité », n° 7, 2004, by
http://www.creative.commons.org.
* 78 . ZHAO, JUA, et MA., K.,
« Les relations commerciales sino-européennes gagnent en
maturité », n° 7, 2004, by
http://www.creative.commons.org.
* 79 . Aperçu
général de recherches sur les relations économiques et
commerciales sino-européennes » by
http://creativecommons.org.
* 80 . YANG ,Y. ,
art.cit
* 81 . « Les
relations sino-européennes dans une période de maturité et
du développement régulier et fructueux » by
http://www.diploweb.com.
* 82 . Floribert, KABONGO,
Syllabus de l'Histoire diplomatique , F.SSPA, G2 RELATIONS
INTERNATIONALES., Unilu, 2007-2008, p. 48, Inédit.
* 83 . Qiu, Limin,
« Tactiques de la Chine à l'encontre des pratiques
anti-dumping européennes et américaines », N° 4,
2006, pp. 60- 64 by http://realivecommon.org.
* 84 . YANG, CHENGXU,
« L'exemple des pays occidentaux, la mondialisation et la
modernisation » by http://creativeCommon.org.
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