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Les relations sino-européennes: enjeux et perspectives

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par Honoré Sami86 EBENGO ALFANI
Université de Lubumbashi - Graduat 2009
  

Disponible en mode multipage

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In memoriam

Vous ma très chère grand-mère Salima WANYUNGYU ;

Que ce travail atteste mon attachement responsable envers vous.

Qu'il soit un trait d'union entre vous - surtout vos conseils que j'extasie en ce moment et moi - qui expie tout mon parcours en sollicitant votre assistance.

Que la terre de nos tris aïeux vous soit douce et tolérante.

Epigraphie

« Est-ce que le sous-développement stagne à cause de l'absence de coopération entre les Etats ? L'Afrique, malgré la coopération, est elle ainsi du fait que ses acteurs vendent leurs consciences à l'Occident avec qui, la coopération semble qu'elle développerait les poches des individus ?

Mon paradis « R.D Congo » est-il perverti puisque plusieurs personnes désirent faire la politique sans honorer les principes de la politique et prennent celle-ci comme une chose appartenant à tout le monde où n'importe quel intellectuel peut en pratiquer ?

EBENGO Honoré w'Alfani

Dédicace

Grâce à vous mon oncle maternel KALONDA Mateka qu'aujourd'hui ton neveu Honoré EBENGO W'Alfani peut prendre la parole dans une masse scientifique. Vous aviez voulu qu'il soit utile dans la société après l'avoir tiré d'un gouffre où l'ignorance scientifique occupait toute sa moelle épinière.

Peut-être sans vous, la peau d'un diplômé d'Etat de la sixième secondaire n'allait pas lui être enlevée. Malgré toutes les secousses sociales et surtout familiales vous aviez été fidèle à son évolution du train.

Vous aviez été unique sponsor de nos études. Il serait trop idiot, nonobstant, d'oublier le courage et le souci que vous vous êtes fait afin d'améliorer ma vie. Que toute votre famille biologique trouve leur part dans cette dédicace.

A vous mon très cher père Alfani Sungula Sami86, mon Dieu sur cette terre pour toutes les prières et les conseils que vous me fournissez constamment et de m'avoir donné la vie,

A vous ma mère Masoka Eugénie-Clémentine, pour tous ce que vous aviez fourni, depuis la 3e primaire jusqu'à présent, comme conseils rappelant la prise et la reprise de conscience scientifique,

Vous tantes paternelle Vicky OHONA, tante maternelle Martha Nyassa.

A vous mes petits frères : Ilembo W. W'Alfani, Uunda S. W'Alfani, Salima . W'Alfani, Olievier M. W'Alfani, Vick O. W'Alfani, Swedy A. W'Alfani, ...

Vous mes frères : Swedy A, Kiza E., Bushiri A. Eca Ndebwe, Bilombe, Dieudonné, Bahati et vous autres mes souvenirs vous sont reconnaissant.

A tous mes collègues : « Lwangela Rambo », Luala M., Emile W., Amissi M, Abiya, Ramazani, Kachelo, et surtout vous le Jocollage universitaire ne nous a pas échappé : Ahadi K, Eca M, Kabeza Kito, Kabengwa W., Namagaywa Patrice, Kazinguvy, Balola S., Mulyata C., Mbumba, Pierre, Gilbert, Fiston Kilwa, Steve Kikunga, David, Papi, Claver, Sol'Ange, Job, Kambuya, Junette, Ramsey, Rodrigue.

Vous que le choix de cette discipline nous a été sensible depuis l'école secondaire en Tanzanie, sans connaître son contenu : Apolo Msambya Joseph. Vous que les souffrances scientifiques nous ont poussés à devenir les sentinelles, chez l'ex-ministre, le Bâtonnier Muyambo, Isaya Kililwa William et Anicet.

Vous mon grand frère dont cette peine scientifique nous tenaillant à la gorge nous a poussé d'aller aux carrières pour transporter les sacs des matières afin d'avoir par sac 150 fc : Grand Emmanuel.

Nous dédions ce travail à vous Jean-Baptiste Ibaze et Alain afin de remuer chaque jour l'assistance las sable que vous nous aviez rendue. L'imprudence nous guetterait lorsque nous ignorons les papas et les grands dont leurs regards nous ont encouragé : c'est Jean Ilunga et le capitaine Michel Paluku K, Benoît Lukusa Tshibaba.

A son Excellence M. le Gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Tchapwe pour avoir mis les bus à la disposition des étudiants.

Au Bâtonnier Muyambo Kyassa pour avoir accepté de nous héberger en qualité de Garde.

A mon Dieu qui m'a donné la vie, l'intelligence et la sagesse. Malgré que les scientifiques travestissent l'existence en se consacrant à l'évolution, laquelle depuis l'an zéro n'a jamais donné une autre forme de l'homme (de deux têtes, ni des trois pieds ni des trois mains, ...), nous admettons que serait une évolution du mental de l'homme.

Avant-propos

La coopération internationale établit une dimension fondamentale des relations internationales. Nul Etat ne peut préférer vivre dans l'ermitisme. A cette fin, après avoir analysé l'objet d'étude de cette dissertation, qui leur donne une synoptique de la coopération internationale.

La littérature de ce travail est substantifique de la coopération internationale. Elle est à ne point douter, dominée par les résultats des chercheurs asieuro-américains.

C'est dans cet effort que nous pensons présenter nos récits sur cette étude.

A cet égard, nous serons comblé lorsque ce travail suscitera de vifs débats, où on nous dira ce que nous n'aurions pas dû dire.

Qu'il nous soit permis au seuil de ce travail, qui fait parti des travaux sanctionnant la fin des études universitaires en Relations internationales, d'exprimer nos vifs sentiments et de profondes reconnaissances à notre directeur, Assistant KAKEZ KAYEB Dieudonné qui malgré ses importantes occupations, a accepté la direction de ce travail dans un climat du travail et de sérénité en nous prodiguant incessamment des conseils et des remarques et au professeur NGOIE TSHIBAMBE.

A tout le corps académique de la faculté des Sciences sociales, politiques et administratives en général et ceux du département des Relations internationales en particulier pour la connaissance scientifique qu'ils nous ont transmise durant notre mandat à l'université.

Introduction générale

1. Problématique et hypothèse

a) Problématique

La problématique est l'axe central de la recherche autour duquel, le chercheur montre de façon logique et évidente les questions saillantes de sa recherche c'est-à-dire les préoccupations directrices de son étude. Dans le contexte international actuel, diversifié et complexe où le monde entier est confronté à des multiples défis, l'évolution des relations sino-européennes revêt une signification globale d'autant plus important1(*).

Cette allure des relations ne peut pas nous laisser dans l'indifférence, nous, prétendant spécialiste en Relations internationales, efforçons de coïncider la théorie à la pratique en analysant lesdites relations.

Cette nouvelle prise de contact se fait à un niveau étatique. Les relations sino-européennes sont avant tout économiques et commerciales, prennent une tendance exemplaire dans le monde entier, cela du fait que la communauté européenne est avant tout une construction économico-commerciale. Ces relations se développent rapidement d'un côté et les relations politiques restent distantes de l'autre côté. Le phénomène de la mondialisation a rapproché ces deux cultures bien distinctes sans tenir compte du problème identitaire. Cette mondialisation pourrait être considérée comme étant un moyen de réunir les Etats dans le sens à leur permettre à bien se développer en vue de préserver leurs intérêts et d'échapper à une perpétuité de conflits entre eux. Signalons que l'intégration vise la création d'une communauté d'intérêts entre deux Etats ou plusieurs Etats, comme facteur de paix durable2(*). Ces relations font partie des relations bilatérales, les mieux appréciées au monde.

Pour la Chine, elles sont opportunes pour l'intégration de son économie dans le système économique mondial. Pour l'Europe, elles sont indispensables pour l'élargissement de ses débouchés économique et commerciaux.

Eu égard à ce qui précède nous nous contenterons dans cette étude de soulever la double préoccupation que voici : Quels sont les enjeux des Relations sino-européennes et quelles en sont les perspectives ? 

b) Hypothèses

Avant ses relations avec l'Europe, la Chine se présentait comme refuge véritable de la révolution populaire et comme le modèle pour le développement national dans un monde des Etats égaux sans les super puissances3(*).

Les ambitions actuelles de la Chine, sont acérées, cela par l'élargissement de ses relations dans le monde. La Chine qui se positionnait en égalité, entend jouer un rôle d'influence par l'émergence de ses relations.

L'enjeu monétaire des relations sino-européennes souligne le caractère déterminant et premier pour la zone euro de sa gouvernance économique. Sur le plan commercial, l'ampleur croissante confirmerait la nécessité d'une politique plus systématique équilibrée avec la Chine. Ceci permettrait à l'Union européenne à agir comme bloc économique régional et à gérer une relation bilatérale stratégique sur l'échiquier mondial. L'Union européenne pourrait réaliser l'ambition que lui confère son potentiel économique en renforçant son identité et ses intérêts et en forçant les conditions d'une relance politique interne.

Pour la Chine dont prêt de 70 % de réserves sont libellées en dollar, seul l'Euro aurait le potentiel de constituer une véritable alternative au dollar pour assurer une européenne meilleure stabilité internationale. La donne monétaire, à venir, pourrait davantage ressembler à un régime qui accompagnerait de la montée en puissance de la devise chinoise (renmimbi) comme monnaie de réserve. La Chine, selon les objectifs poursuivis dans leurs relations, pourrait avoir l'opportunité de développer sa propre économie, s'inspirer de l'expérience des pays développés. La monté économique et commerciale lui permettraient de surmonter les difficultés que subisse la population4(*).

2. Choix et intérêt du sujet

a) Le choix

En principe, tout travail scientifique demande un choix préalable du sujet. Le choix de ce thème de réflexion est justifié par l'importance qu'accordent les relations internationales à la coopération entre les Etats, afin d'éviter les différentes menaces. En optant pour cette étude, nous avons voulu participer à la motivation de conscience pour les Etats qui hésitent à développer leurs liens de coopération entre eux. Car en tant qu'étudiant en Relations internationales, spécialiste en la matière, nous n'avons pas voulu passer sous silence ce constat amer.

b) Intérêt du sujet

L'intérêt que présente cette analyse se situe à trois niveaux : académique, scientifique, social et pratique.

Intérêt académique : cet intérêt nous est en particulier, dans le sens qu'il permet à l'environnement scientifique de nous qualifier de quoi nous sommes capables avant de nous donner ce mérite de grade de gradué en Relations internationales.

C'est au travers de celui-ci que notre compétence sera critiquée, étudiée, appréciée en particulier par notre directeur de travail.

Intérêt scientique

Ce sujet présente sans doute un intérêt capital à la science des relations internationales, celles-ci demandent aux Etats de nouer des relations entre eux. Cette étude, après son analyse, servira de référence à la génération future qui entreprendra aussi à son tour des analyses cadrant avec ce sujet. Par, cet intérêt, nous allons découvrir l'importance liée aux relations entre Etats, comprendre pourquoi les spécialistes de cette discipline privilégient beaucoup la coopération entre des sujets principaux des relations internationales.

Intérêt social

Les relations sino-européennes dans le monde, c'est le mobile principal qui a suscité notre curiosité. Par cette étude la société- monde comprendra la substance des relations dans cette société-monde. Les leaders politiques qui nous liront à travers cette documentation se verront connecter à la réalité et à la véracité des relations, les analyses relationnelles leur seront d'important. Ils comprendront la nécessité de la coopération.

3. Objet d'étude

La préoccupation majeure de cette dissertation consistera à dégager les enjeux et perspectives des relations sino-européennes. Une telle approche vaudrait que soit esquissé l'état des liens desdites relations avant de débaucher sur l'étude perspective.

4. Méthode et technique de recherche

a) Méthode

Tout travail scientifique exige une méthode. La méthode, selon Rongere Pierre, est l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les réalités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie5(*). Dans ce même ordre d'idées, Benoît Verhaegen souligne qu'une méthode ne peut être fixée une fois pour toutes par un savant, même s'il est nécessaire qu'il précise clairement au début de sa recherche ses options méthodologiques provisoires6(*).

Pour notre part, nous pensons que la méthode est un chemin conduisant les opérations intellectuelles afin d'atteindre l'idéal qu'une discipline s'est fixé. Dans la présente étude, nous avons choisi la méthode analytique qui sera secondée par l'approche historique afin de bien étudier les relations sino-européennes. Car ladite méthode est axée sur l'analyse qui rend possible l'explication des phénomènes dans le milieu social où ils ont pris naissance et elle offre le tableau de leur condition d'existence d'une part et d'autre part elle permet la compréhension des phénomènes dans leur évolution.

b) Technique de recherche

En tant qu'outil au service de la méthode permettant de récolter les données, nous avons choisi la technique documentaire car nous avons consulté les documents écrits : ouvrages, revues, sites Internet ayant rapport direct avec notre étude et aussi nous avons consulté les personnes scientifiques ayant une information approfondie sur cette étude.

5. Délimitation spatio-temporelle

a) Délimitation spatiale

Notre étude sur les relations sino-européennes se limite spatialement sur l'étendue qu'occupent l'Asie et l'Europe en général mais précisément la Chine et l'Union européenne.

b) Délimitation temporelle

Sur le plan temporel, notre étude s'étend sur la période allant de 2003 jusqu'en 2009. la borne inférieure (2003) correspond à la période de la maturité et un développement régulier et fructueux des relations sino-européennes. Quant à la borne supérieure (2009) signale l'année d'édition de cette oeuvre.

6. Subdivision du travail

Hormis l'introduction et la conclusion générale, notre travail comptera trois chapitres et chacun d'eux sera divisé en trois sections et chacune de celles-ci sera traitée en trois paragraphes.

Le premier chapitre est basé sur les considérations générales : reparties en trois sections et chaque section en trois paragraphes.

Le deuxième chapitre, intitulé la politique étrangère de la Chine, a été traité en trois section dont

- les principes fondamentaux de la politique étrangère chinoise ;

- la conduite de la politique étrangère chinoise et

- les relations entre la Chine et le monde.

Le troisième chapitre abordera les relations sino-européennes enjeux et perspectives dont les trois sections sont :

- Evolution ou développement des relations sino-européennes ;

- Les enjeux desdites relations et

- Les perspectives de ces relations.

Chapitre1 : Considérations générales

Ce chapitre sera traité en trois sections respectivement : la coopération internationales, présentation de la Chine et présentation de l'Union européenne.

Section 1. Coopération internationale

Dans cette section seront définies les différentes approches, traités les différents domaines de coopération internationale et analysée l'évolution de ladite coopération.

§1 Approches définitionnelles de la coopération

1. Approche étymologique7(*) Si l'on se réfère à la racine de mot  « Coopération », nous avons deux parties suivantes :

- co : qui dérive du latin « CUM » signifiant « AVEC » ;

- opération : émanant de OPERARE » qui veut dire « travailler ».

Ainsi, aborder la coopération peut être définie comme le fait de travailler avec ... ou collaborer à une oeuvre commune.

2. Approche scientifique : Barrea soutient que la coopération ne consiste pas à agir pour l'autre, mais bien avec lui, en vue de la satisfaction d'intérêts communs ou complémentaires8(*). La coopération internationale est l'engagement pris par les Etats à collaborer pour la réalisation des objectifs de développement des droits humains de chacun d'eux. Elle se concrétise par la voie et la méthode que ces Etats auront librement et démocratiquement définies comme les plus appropriées à leur contexte ; de telle manière que ne soit pas entravé leur développement, ni que ne soient imposées à un peuple ou à une action, des voies qui ne lui conviennent pas9(*)

La coopération est une système dans lequel deux ou plusieurs sujets de droit international public entrent en contact afin de converger dans un ou plusieurs domaines d'activité bien déterminés.

Ainsi définie, la coopération internationale quant à elle est un système de coopération dans lequel les Etats, sujets souverains et indépendants se mettent en commun accord de développement dans des domaines précis et bien déterminés.

Au regard de ce qui précède, la coopération implique :

- au moins des partenaires,

- des intérêts communs,

- un processus d'harmonisation de mécanismes,

- une ou des finalités de satisfactions réciproques10(*).

Dans cette perspective Gonidev comprend la coopération dans sa dimension internationale comme étant l'antithèse de conflit.

§2. Evolution de la coopération11(*)

L'évolution de la coopération internationale remonte des trois périodes, notamment,

- du Congrès de Vienne (1815) à la Première guerre mondiale (1919) ;

- de la période de l'entre-deux-guerre avec la SDN

- et la période allant de la Deuxième guerre mondiale à l'époque contemporaine.

1. Du Congrès de Vienne (1815) à la Première guerre mondiale (1919) 

La coopération est fondée sur le système de Westphalie (1648) qui consacre l'Etat indépendant et souverain comme l'entité de base du système international. Dès le 19e siècle, les Etats auront réalisé leur limite quant à la gestion des problèmes techniques, économiques et même politique auxquels ils sont confrontés.

Raison pour laquelle malgré leur divergence, ils vont exprimer la volonté de coopérer. Cette volonté aura été concrétisée par :

1. le concert européen (1815) : une composition à vocation politique qui devrait reconstruire l'Europe sur les bases d'un équilibre entre les puissances : régler les différends, qui ont existé en Europe depuis la Révolution française en 1789 et surtout depuis les guerres de Napoléon, par négociations. Ce concert européen était composé par les grandes puissances, les vainqueurs de Napoléon qui furent : Angleterre, Russie, Prusse l'Autriche. Ils eurent la charge du maintien de la paix sur tout le continent européen.

2. les unions publiques administratives (1866), une structure chargée de la coopération dans les domaines techniques, suite à l'essor de l'industrialisation et aux problèmes suscités dans le cadre de la gestion des fleuves internationaux et de l'organisation de moyen des communications.

3. le système de la Haya (1899 et 1907) qui envisage la gestion de la paix en associant les petits Etats avec une approche préventive et une périodicité régulière12(*).

2. De la période de l'entre-deux-guerre avec la SDN (1919 à 1940)

Elle est une transition importante en matière de coopération internationale. C'est avec la création de la Société des Nations (SDN) que le concept de coopération internationale apparaîtra officiellement, soit en 1920. En effet, les buts de la SDN étaient :

- le maintien de la paix par une action collective

- la promotion de la coopération internationale dans les domaines économique et social.

Cette organisation se préoccupait plus particulièrement de la coopération internationale dans les domaines économique et social afin de maintenir la paix dans le monde.

Plusieurs facteurs vont donner aux Etats de croire en la possibilité d'atteindre les objectifs assignés à la SDN, notamment : l'amélioration des communications, l'expérience de la coopération au sein d'organisations internationales, ...

Malheureusement, la crise des années 30 et l'échec de la SDN ne permirent pas que cet élan se maintienne. Et le monde entra dans la Seconde guerre mondiale13(*).

3. De la Deuxième guerre mondiale (1945) à l'époque contemporaine (2009)

Le commerce international qui a été bouleversé par la guerre va, au sorti de celle-ci, être repensé. Les Etats vont tenter de restaurer progressivement un ordre économique effectif. Ainsi, la coopération internationale va évoluer dans le sens de l'aide au développement et sera matérialisée par la création de l'Organisation des Nations Unis (ONU). Cette évolution est à subdiviser en trois grandes périodes.

3.a) De 1945 à 1951 : la période de la structuration de la coopération internationale

Les faits marquant cette période vont s'axer essentiellement sur la dimension économique. Il s'agit de :

- l'élaboration du cadre du nouveau système économique international avec les Institutions de Bretton Woods axées sur la définition des règles, la structuration, du système monétaire international et de la détermination du rôle capital du dollar ;

- la prépondérance des Etats-Unis dans le fonctionnement de l'économie post-guerre ;

- l'établissement de la relation entre les échanges et la reprise de la production, ...14(*)

3.b) De 1951 à 1971 : l'augmentation des échanges internationaux

A partir de 1951, les échanges internationaux vont connaître un réel accroissement. Ainsi, la période de 1951 à 1971 se caractérisera par un doublement du volume des échanges internationaux. Cette situation s'explique par plusieurs faits :

- Il y a d'abord la reconstruction de l'Europe : il se réalise un véritable envol économique du vieux continent grâce au dynamisme de la Communauté Economique Européenne (C.E.E.). qui assume près de 40 % des échanges internationaux ;

- La prospérité, ensuite, continue des Etats-Unis, le redressement rapide de la République fédérale d'Allemagne et du Japon sont autant de facteurs qui favorisent cette situation, etc.

Vers la fin de cette période, on constate qu'il se crée de profondes inégalités entre les Etats. En effet, depuis 1960, un certain nombre de pays du tiers monde accèdent à l'indépendance et veulent intégrer le marché mondial. Quoiqu'au début de 1970, le commerce international soit développé, deux problèmes importants surviennent. Il s'agit de :

- De la question de l'endettement des pays en voie de développement non vendeurs de produits pétroliers qui ne peuvent assumer les conditions de participation au commerce international et qui optent pour l'emprunt, aboutissant ainsi à la dette extérieure qui, finalement, se révèle n'être qu'un palliatif temporaire ;

- Du déficit de la balance commerciale des Etats-Unis qui étaient l'acteur prépondérant du système économique international.

Sur base de ces difficultés, on va repenser le système international de Bretton Woods afin d'intégrer la question des pays du Sud..., c'est alors que commence le long processus du dialogue Nord-Sud dont l'un des moments clés est la Conférence de Buenos Aires, tenue le 12 septembre 1978 et qui réunit les délégations de 138 Etats.

3.c) De 1990 à 2009 : Les nouvelles approches de la coopération internationale

1° Fin des blocs et intérêt pour la coopération internationale au développement

Avec l'effondrement du bloc soviétique, le monde bipolaire cesse d'exister et de conditionner les relations internationales. Le monde va prendre, selon les secteurs, une configuration unipolaire (autour de l'ONU ou des USA) tantôt multipolaire (autour de 3 grands pôles économiques : l'Amérique du Nord, Europe et Japon). Les défis de la coopération internationale portent sur le développement, la protection de l'environnement mondial, la lutte contre le Sida, l'universalisation des valeurs démocratiques et du libre-échange, etc. Les caractéristiques de la coopération internationale dans cette période portent sur :

- La conditionnalité : l'aide devient conditionnelle à la démocratisation, au respect des droits humains, à la protection de l'environnement, etc.

- La détermination des programmes : les programmes d'ajustement structurels imposés à des pays en développement par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international se poursuivent bien qu'ils soient l'objet de nombreuses critiques, etc.

2° La résurgence de la question de sécurité de la coopération internationale à partir du 11 septembre 2001

A la suite des attentats du 11 septembre 2001 aux USA, le monde va s'engager dans une coopération internationale axée sur la lutte contre le terrorisme. Après que l'Assemblée générale de l'ONU ait trouvé un consensus autour de la définition du terrorisme, il va être mis sur pied un comité de lutte contre le terrorisme.

La Coopération internationale n'est pas encore en mesure de promouvoir le développement équitable et harmonieux des peuples. Cependant il reste une activité qui consolide les relations internationales contemporaines et dont les normes permettent le rapprochement de point de vue lors de négociations internationales.

Les Etats veillent à orienter leurs relations coopération en déterminants les domaine.

§3. Les domaines de coopération internationale

1° domaine politique :

Dans ce domaine, les Etats ont le devoir le plus important dont le cadre de la coopération politique internationale porte sur le maintien de la paix et de la sécurité internationales15(*).

Cette coopération peut aussi s'agir de :

- Avoir certaines assistances purement politique : ici l'Etat peut entreprendre la coopération afin de maintenir le pouvoir ;

- Echanger de stratégie avec d'autres Etats : cet échange vise le cadre militaire ;

- Renforcement de la capacité d'équipement militaire : cette coopération est dans plusieurs cas menée en cachette, sous la diplomatie secrète.

Les Etats membres de l'Onu collaborent en vue de la résolution des problèmes politiques à l'occasion des différentes sessions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité : opération du maintien de la paix16(*).

2° Domaine technique et culturel

Les Etats, dans ces domaines, concourent en vue de l'amélioration de secteur technologique et scientifique dans leurs pays respectifs. Il existe une coopération technique multilatérale qui se réalise au travers des organisations internationales et une coopération bilatérale traitée par les Etats c'est-à-dire Etat à Etat.

La coopération multilatérale, son budget financier est supporté par les Organisations alors que la coopération technique bilatérale est réalisée avec la signature des accords bilatéraux des Etats.

Les nouvelles technologies d'information et de la communication vont faire que la dimension culturelle ait un développement excessif réduisant ainsi la trajectoire du monde. La réduction spatiale changeant le monde à un véritable « réseau planétaire » où la communication entre les Etat emprunte deux voies : d'un côté les Etats ne sont pas saturés dans leur coopération, ici la coopération est dans la phase positive, le mécontentement semble inexistant... connexion ; de l'autre côté ils sont saturés, ainsi soulevant une tension inattendue, ici la coopération est négative, la communication devient en déconnexion, ...

3° Domaine économique :

Il convient de signaler qu'à partir de 1945, et surtout après les décolonisations en 1960, la coopération économique se donnera comme but d'encourager le développement économique de tous les Etats du monde et d'augmenter le niveau de vie des populations17(*).

A cet effet, on verra naître les normes et les organisations chargées de gérer cette coopération :

- L'O.M.C.: Organisation mondiale du Commerce ;

- Le PNUD : Fonds des Nations unies pour le développement ;

- La FAO : Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture ;

- La B.M. : Banque mondiale

- Le F.M.I. : Fonds monétaire international

Dans le but de faciliter la coopération économique, chaque région ou sous région va créer, aussi, ses propres institutions.

4° Domaine social :

Dans ce domaine, la coopération parait viser les secteurs dans lesquels la population se trouve impliquer directement ou dans le secteur où la population a un bénéfice direct. C'est notamment : le renforcement des capacités sanitaires (médicales), construction ou réhabilitation des écoles, routes, l'assistance de fontaine, barrage hydroélectrique, etc.

Signalons que sans la main mise des bailleurs, l'accomplissement réel de toutes ces activités dépend en grande partie de la volonté des gouvernants.

La coopération internationale peut se résumer en deux visions (idéaliste et réaliste).

- La vision idéaliste voit dans la coopération internationale une réduction de risque des conflits. Etant centrée dans la coopération d'échanges économiques, la vision idéaliste prend la coopération internationale comme l'activité essentielle des Etats, régit par le droit international et se réalise ou s'idéalise principalement aux travers des organisations internationales qui traitent les questions d'intérêts collectifs.

- La vision réaliste tire de la société internationale une anarchie, où il n'y a pas l'existence d'autorité suprême incarnant le monopole du gouvernail. Le réaliste ne voit pas dans la coopération internationale une activité essentielle des Etats ; ainsi il pense que la coopération internationale est les perspectives des bénéfices que les Etats n'auraient pu réaliser dans l'individualiste.

C'est à partir de ces différentes approches que les Etats vont idéaliser ou réaliser leur coopération internationale en vue d'améliorer leurs environnements internes en excluant éventuellement leurs entités territoriales de la guerre.

Pour accrocher les objectifs concrets et visible, il faut que les bonnes intentions et des motifs idéalistes d'une part et une politique active d'autre part et sur tout être réaliste c'est-à-dire pour qu'on aboutisse aux objectifs, il ne suffit pas de développer les idées mais de mettre en acte les moyens prévus à la coopération, les idées élaborées aussi et d'autant plus l'efficacité de leur emploi.

La présentation de chaque pays parait un aspect indispensable.

Section 2. Présentation de la Chine

Dans cette section, il sera question de présenter d'abord l'aspect géopolitique de la Chine, ensuite la puissance politico-économique de la Chine et enfin la percée chinoise en relations internationales.

§1 Aspect géopolitique de la Chine

Dans ce paragraphe, il sera analysé l'aspect géographique de la Chine d'une part et d'autre part l'aspect politique de la Chine.

1. Aspect géographique

République populaire de la Chine ou ZHONGHVA RENMIN GONGHEGUA, est un Etat d'Asie orientale délimité par 15.000 Km de frontière terrestre, partagées avec 14 pays et une façade maritime de 14.500 km. Elle est bordée au nord par la Russie et la Mongolie, au Nord-Est par la Russie et la Corée du Nord, à l'Est par la mer jaune et la mer de Chine orientale, au sud par la mer de la Chine méridionale, le Vietnam, à l'Ouest par le Pakistan, l'Afghanistan, ...

La Chine est le 3e pays au monde après la Russie et le Canada. Le premier par sa population (jusqu'à présent c'est 1,3 milliard). La capitale chinoise est Pékin (Beijing). La Chine possède dans ses eaux territoriales quelques îles (5400 îles) dont l'île de HAINAN (33991 km²) est la plus importante, située en mer méridionale.

Ce pays a une superficie d'environ 9,5 millions de kilomètre carré (km²)18(*).

La Chine demeure le pays le plus peuplé au monde. La densité moyenne du pays atteint 133 habitants au kilomètre carré mais c'est une mesure qui masque de très fortes disparités régionales. En effet, la répartition de la population montre une forte opposition entre la Chine de l'Ouest, où la densité moyenne n'excède pas 10 habitants au km² (par ex Tibet avec 1,8 hab/km²) et la Chine de l'Est, très densément peuplée, avec plus 360 habitants au km² (par ex près de 2200 hab/km² à Shanghai).

Ainsi, 43 % des chinois vivent sur 18 M de la superficie totale du pays. Il s'agit des régions côtières orientale où se concentrent les richesses, les grandes villes et les grandes plaines agricoles : Hebei avec Pékin et Tianjin, Fujian, Guangdong, Hainan, ...

Environ 44 % de la population occupent les provinces du centre de la Chine : Anhui, Guizhou, Hubei, Henan, Jlangxi, Shaanxie, Sichuan, ce qui représente 20,6 % du territoire. Enfin, 13 % seulement de la population résident en Chine occidentale et près des frontières mongoles : Gansu, Guangwi, Mongolie intérieure, Ningwia, Winghai, Tibet, Xinjiang, Yunnan qui couvrent 61,4 % du pays19(*).

Soulignons aussi que la Chine est un pays d'émigration. On estime à 50 millions le nombre de chinois appelés « JUAQIAO » ayant émigré à l'étranger dont 2,5 millions en Amérique du Nord, 600.000 en Europe et 160.000 en Océanie. L'essentiel de cette émigration concerne en fait l'Asie et principalement Taiwan (21 millions), l'Indonésie (6,15 millions) Singapour (1,85 millions) et jusqu'à un passé très récent, Hong-Kong (5,7 millions) et Macao (0,47 millions). Ces derniers territoires étant maintenant rétrocédés à la Chine.

Les langues numériquement les plus importantes

De façon plus ou moins arbitraire, considérons que les langues minoritaires numériquement importantes comptent plus de 100.000 locuteurs. Dix langues sont parlées par au moins un millions de locuteurs toutes variétés dialectales confondues : la Zhuang, l'Ouïgons, la Yi, la Mongole, la Tiétaine, la Buyi, la Coréenne, la Dong, la Bai et la Kazakh. Au total, 37 langues sont parlées par au moins 100.000 locuteurs dont plusieurs langues sino-tibétaines, thaï-KadaI et hmong-mien.

2. Aspect politique

La République populaire de la Chine est fondée en 1949, le 1er octobre 1949. la proclamation officielle de la République populaire de la Chine avec à sa tête comme le président MAO TS. élu démocratiquement. La Chine est un Etat unifié, multinational créé en commun par les diverses nationalités du pays. En fait, elle correspond à un Etat unitaire centralisé totalement administré par le parti communiste chinois (P.C.C.). Dans sa Constitution, de 1982, à son article deux, précise que « tout le pouvoir appartient au peuple, à son article trois (3), il est dit que tous les organismes de l'Etat pratiquent le « centralisme démocratique ». L'avènement de la Chine en tant que République, a introduit un changement profond dans les Institutions du pays. Son régime est une démocratie populaire à parti unique et d'inspiration léniniste ou une dictature prolétarianne20(*).

Le système politique, en Chine, repose sur les structures locales présentées dans l'ensemble de circonscriptions à l'échelon des provinces, des régions autonomes, des municipalités, des districts et de comtés21(*).Les membres de ces différentes institutions administratives sont élus par la population. Elles ont le droit de statuer sur les affaires importantes et procéder à des règlements.

En principe, les régions autonomes s'occupent de leurs affaires intérieures, le pouvoir central chinois se réservant généralement de la défense, les affaires étrangères et une série de prérogatives légitimes à la Constitution, le gouvernement central traite les matières suivantes : les affaires étrangères, défense nationale, législation sur les nationalités et les lois pénales, le système judiciaire, les lois civiles et commerciales, l'aviation, les routes nationale, les chemins de fer nationaux, la navigation, les postes et les services de télécommunication, les finances du gouvernement central et les revenus nationaux, les entreprises économiques de l'Etat, les système monétaire et les banques, les poids et les mesures et la politique du commerce extérieur.

De la part des provinces ou des régions autonomes, les matières ci-après sont mises à leur compétence : l'éducation, la santé publique, les industries et communications provinciales l'administration et la mise en vente des propriétés de la province, l'administration des municipalités sous juridiction provinciale, les coopératives provinciales, l'agricultures et les forêts, la conservation des eaux, la pêche et l'élevage ... outre ces matières, les provinciaux ou régionaux ont vu leur compétence renforcées. C'est notamment dans les matières rurales et urbaines. Mais ces pouvoirs dépendent de matières qu'égorge chaque province.

L'aspect géopolitique présenté ici nous a permis de comprendre comme est constitué cet empire du milieu du Nord au Sud, du Sud à l'Ouest et d'Ouest à l'Est par ailleurs certains pays limitrophes y ont été énumérés d'un côté et l'organisation politique de la Chine ne nous a pas été passée inaperçue, l'année de sa formation comme république y est signalée, la forme de l'Etat (système). Le système politique est décrit en structures locales. La distribution de compétence entre le pouvoir central et les régions est détaillée.

Ainsi, la puissance politico-économique sera entamée ci-dessous.

§2. La puissance politico-économique de la Chine

a) La sortie d'une puissance économique

Depuis vingt ans, la Chine est à une croissance économique rapide. Cette croissance est dite par les reformes économiques internes très progressives. D'après les estimations de l'historien de l'économie ANGUS MADDISON, au XIIIe siècle, la Chine était déjà le pays du monde le plus peuplé, mais il était aussi le plus riche avec un revenu par habitant supérieur à celui de l'Europe occidentale.

Par la suite, alors que l'Europe entrait dans une ère du développement économique, la Chine entrait dans une phase de stagnation puis ... déclin.

Au tournant du 19e siècle et du 20e siècle, des tentatives de modernisation sporadique comme celle de Shanghai ont eu lieu à l'ombre des puissances étrangères qui avaient imposé leur présence ; mais la Chine n'a pas connu de véritable décollage économique22(*). En 1979, la Chine adopte une nouvelle stratégie de développement économique s'inspirant de l'ex de ses voisins. La croissance économique, que la Chine a connue il y a vingt ans passée a permis son revenu par habitant d'être multiplié au moins par cinq.

Les rebonds de cette croissance économique seraient d'une part dit des réformes politico-économique interne très pragmatique qui ont d'abord de collectivisé l'agriculture, puis fait place aux mécanismes de marché et aux initiatives de centralisées dans le reste de l'économie. D'autre part une politique d'ouverture sur l'extérieur qui a délibérément tiré parti de la globalisation23(*).

b) A sa trompe de l'économie

Cette trompe économique chinoise serait tirée des bénéfices des investissements étrangers massifs (la plupart en provenance de l'Asie) qu'elle a canalisée vers l'industrie exportatrices et industrie des nouvelles technologies. La grande part des exportations des entreprises à capitaux étrangers proviennent des activités d'assemblage de composant importé. Ainsi, les articles qui arrivent de chine sur les marchés étrangers portent des marques étrangères et sont fabriqués par les entreprises étrangères avec des technologies et de composantes importées.

Beaucoup d'observateurs sont d'avis sur la thèse selon laquelle, les sociétés chinoises perdent du terrain dans le marché interne tout comme externe. Alors, on marque si la trompe en puissance de l'économie chinoise sur les marchés mondiaux, y compris de haute technologie masque la forme dualiste de son industrie, car à côté de secteurs très compétitifs existent des secteurs traditionnels dominés par des entreprises entièrement chinoises et qui prennent du retard dans leur développement.

Par ailleurs, en 2001, il y avait seulement douze entreprises chinoises dans le classement de cinq cents plus grandes entreprises du monde établies par la Magazine fortune et encore la première de ces douze entreprises chinoises occupait le soixante-troisième rang et était une entreprise pétrolière, China national Petroleum Corporation et non pas l'entreprise de l'industrie manufacturière.

c) Le commerce de la Chine vers l'extérieur

Les autorités encouragent les grands groupes chinois de mener une politique d'investissement à l'étranger afin d'acquérir des capacités de production et d'innovation dans des secteurs de nouvelle technologie. Vers les années 1990, les autorités multiplièrent les stratégies politiques commerciales pour une sortie de la dépendance technologique, celle de renforcement de potentiel propre du pays. Ces stratégies auraient permis à la Chine de mettre au point et de faire adopter ses propres standards dans les domaines de nouvelles technologies, notamment téléphones portables, lecteurs DVD, Internet, afin de réduire le taux de leur dépendance. Cette politique a permis à la Chine de continuer à promouvoir ses industries nationales.

Signalons que la richesse créée par la Chine est passée de 4 à 14 % du total mondial, ce qui équivaut à un rattrapage d'un tiers du terrain perdu sur les deux cents années qui ont précédé.

La production du ciment a été multipliée par 8, l'électricité par 5, l'acier par 4, etc. La richesse par habitant continue d'augmenter sur la tendance de 7 à 8 % par ans, malgré la croissance démographique, (+320 millions d'habitants depuis 1978), le PIB de la Chine occuperait déjà le 6e rang mondial et dépassera vraisemblablement la France et la Grande-Bretagne d'ici deux ou trois ans. Les volumes d'échanges augmentent plus vite : la Chine développe de plus en plus son commerce extérieur qui serait passé de 21 à 850 milliards de dollars entre 1972 et 2002 et représenterait désormais 5 % du commerce mondial.

La priorité à la modernisation économique dans la stabilité politique, symbolisée par son adhésion à l'O.M.C. fin 2001 est des thèmes le plus développé au sein de l'exécutif chinois. Le soubassement de l'économie chinoise serait alimenté d'un côté par des investissements étrangers, dès les premières étapes de la réforme industrielle et d'un autre côté, par l'émergence des activités de la population dans l'agriculture.

L'acquisition accélérée des compétences étrangères d'abord à partir de la diaspora chinoise, puis l'ensemble des industries asiatiques et occidentales, a fait pour la Chine un avenir meilleur. Les entreprises à capitaux étrangers réalisent plus ou moins 20 % de la production industrielle et 54 % du commerce extérieur. Les restructurations industrielles et un manque des perspectives dans les campagnes ont sensiblement décliné depuis la fin des années 90.

La sortie d'une puissance économique a été provoquée par une croissance rapide qui a été favorisée par les reformes économique interne très progressives. La trompe de l'économie chinoise tirée des bénéfice des investissement étrangers massifs canalisés vers les industries exportatrices et industrie des nouvelles technologies. Le commerce de la Chine vers l'extérieur préoccupe les autorités chinoises afin d'acquérir des capacités de production et d'innovation dans les secteurs de nouvelle technologie.

La vitesse qu'a pris l'économie chinoise n'est pas sans conséquence sur la scène internationale. Ainsi, l'étude de la percée chinoise en relations internationales est inévitable.

§3. La percée chinoise en relations internationales

La percée chinoise n'exclut pas l'analyse de toutes les étapes qu'elle a parcourues. Le succès de la Chine dans le commerce international depuis une quinzaine d'années ne font pas figure d'exception en Asie mais s'apparente à un de ces miracles dont la région a le secret. Tirant parti de ses avantages comparatifs, la Chine a fondé sa percée exportatrice sur les industries à forte intensité des mains-d'oeuvre comme certains des pays de la région : Corée du Sud et le Taiwan mais très loin comme le Japon qui avait une considération à la main-d'oeuvre.

Dans cette stratégie, la Chine a, en outre bénéficié de sa position de dernier venu pour occuper les spécialisations mises en écart par ses prédécesseurs de la région. Tenant compte de son niveau de développement et de ses réserves quasi inépuisable de main-d'oeuvre, la Chine peut rester longtemps à cette position d'un autre côté où les facteurs internes comme le renchérissement du coût de la main-d'oeuvre dans les régions les plus dynamiques que les conditions internationales devraient favoriser la Chine à diversifier ses importations et à multiplier ses ambitions qui pourraient lui permettre à une compétitivité à l'échiquier mondial. Pour cela, la Chine dispose un atout méritant par rapport à d'autres pays en développement du fait de ses compétences accumulées dans les secteurs à forte intensité des capitaux et des technologies mais très difficile de préciser à quel rythme elle peut utiliser ses potentiels pour devenir compétitive dans des productions beaucoup complexes.

La mise en évidence d'une stratégie économique et commerciale qui mettrait l'accent sur une montée en gamme des exportations aurait des implications importantes pour l'économie mondiale. Une version nouvelle qui fait l'objet principal de plusieurs analystes de la vie internationale des Etats, ceux qui, se spécialisent à classer les Etats émergents en matière économique, placent en deuxième position après les USA, alors que les autres voient dans elle une puissance économique occupant la troisième position derrière le Japon précédé par les USA.

La montée ascendante du poids économique chinois ne compromet quasiment pas son idéologie, sa culture, mais accroît ses ambitions de jouer à un rôle de régulation en intervention économique mondiale. Tant qu'il est vrai que la puissance demeure le principe organisateur des relations internationales, de même que le déficit de puissance est leur principe d'organisateur24(*), quant à la Chine de développer les sens de sa coopération afin de maintenir son poids économique. En qualité d'une puissance économique, la Chine soutient le dynamisme économique aux travers plusieurs actions :

- Le développement des relations ciblées avec les pays offrant de nouveaux débouchés à ses exportations et riche en ressources naturelles, matières premières et énergétiques ;

- Le renforcement des relations avec les pays économiquement les plus avancés fournisseurs de technologies et des capitaux ;

- L'économie chinoise a besoin de stabilité pour poursuivre son processus de croissance.

L'objectif de Pékin est de doubler le PIB d'ici 2020, selon le gouvernement chinois, pour parvenir à 4000 milliards de dollars afin de favoriser en Chine l'avènement d'une « société de petite prospérité ». il serait quasi impossible pour la Chine de réaliser son objectif sans qu'elle n'harmonise d'avance ses relations diplomatique. La diplomatie pétrolière de la Chine lui a permis d'occuper la deuxième place de plus gros importateurs de pétrole. La place occupée par le Japon, ses importations proviennent en meilleure quantité du Moyen-orient (Arabie saoudite et l'Iran). Le souci de diversifier ses sources d'approvisionnement forme aujourd'hui l'un des principaux moteurs de sa politique de rapprochement en direction de la Russie, de l'Asie centrale, de l'Afrique et de l'Amérique latine »25(*).

Préoccupée par les questions de bonne gouvernance, la Chine cherche à s'affirmer comme une puissance globale responsable à travers les concepts de « développement pacifique » et de «  monde harmonieux » elle a donc développé ces dernières année une importante action d'aide au développement, surtout avec l'Afrique et l'Amérique latine.

Depuis longtemps, la Chine assume son devoir et sa responsabilité internationale dans le contrôle des armements et de désarmement afin de promouvoir la paix et le développement de l'humanité. Elle intervient en toute constance et constamment avec une assistance humanitaire aux nations victimes.

L'occupation de la primature onusienne a fait de la Chine un Etat du Sud louable à laquelle les anciennes puissances ne cessent de lui mettre au centre de tous les débats gouvernementaux. Elles trouvent en elle, un concurrent et un jeune loup.

La montée de l'économie chinoise l'a fait une proie pour les grandes puissances et un instrument pour le mûrissement de sa politique. La Chine exposée ainsi, veille à la sauvegarde de son identité de leadership et nouant plusieurs relations et harmonisant toutes ses coopérations avec les pays en voie de développement.

Section 3 : Présentation de l'Union européenne

Dans cette section seront étudiés : l'origine de l'Union européenne et ses objectifs, l'intégration politique à l'Union européenne et l'intégration économique à l'Union européenne.

§1. Origine ou historique et objectif de l'Union européenne

a) Origine ou historique de l'Union européenne

Le terme Europe n'était pas fréquemment employé avant la renaissance des XVe et XVIe siècle. Ce terme désignait bien le continent européen, au côté de l'Asie, de l'Afrique avant la découverte de l'Amérique. Son emploi était strictement géographique et non politique ou culturel. Après l'arrêt des invasions arabes (732), Pépin le BREF, restaura un pouvoir stable en accord avec l'Eglise catholique. Son fils CHARLEMAGNE établit un pouvoir politique par des conquêtes territoriales, se considérant comme le successeur des empereurs romains, cette renaissance de l'empire carolingien préfigura l'unité de l'Europe actuelle.

La Renaissance du XIIe siècle provoquerait les échanges avec la civilisation arabo-musulmane qui engendrèrent une nouvelle période de renouveau à la suite des premières croisades26(*).

En pleine période d'essor urbain, le renouveau du savoir se traduisit par l'ouverture d'universités dans quelques villes européennes.

Sous le régime de Charles Quint, empereur du saint empire romain germanique, les habsbeurg dominent l'Autriche, l'Espagne, la Franche-compté, Milan, Naples et les Pays-bas. Ils eussent façonné l'Union européenne en l'unifiant politiquement par des guerres, mais aussi par des mariages.

La plupart des européens dominent le monde depuis l'époque moderne jusqu'en 1945 avec comme conquête la prise des colonies ; aux XIVe et XVIe siècle, l'Europe obtint la suprématie mondiale grâce aux grandes découvertes intercontinentales effectuées par l'Espagne, le Portugal, la France, ... la Belgique, etc. D'où le début de la « proto-mondialisation » dont se caractérisera par le commerce triangulaire27(*). Le siècle des lumières vit des échanges culturels transcendant les frontières.

La disparition de l'empire austro-hongrois et l'empire allemand au XXe siècle au traité de Versailles en 1918, donna un nouvel élan. Les dégâts humains et économiques de la guerre (2e guerre) imposent l'idée d'une nécessaire pacification des relations sur le continent. En 1713, suite à la guerre de succession d'Espagne, longue et sanglante guerre paneuropéenne, l'Abbé Saint-Pierre évoque une union des Etat de l'Europe afin de supprimer les guerres dans le monde. Après la guerre de 1870, Victor Hugo appelait de ses voeux la construction d'un Etat paneuropéen, seul garant de la paix sur le continent. Aussi ces Etats-Unis d'Europe devrait être également l'endroit où les valeurs républicaines seraient respectées afin que le monde entier s'en inspirât.

Venant d'une guerre longtemps durée, la France interpella l'Allemagne pour une cohabitation : « Je suis ta soeur. Je t'ai tout repris et je te rends tout ; à une condition : c'est que nous ne ferons plus qu'un seul peuple, qu'une seule famille, qu'une seule république. Je vais démolir mes forteresses, tu vas démolir les tiennes (...) Soyons les Etats-Unis d'Europe, la fédération continentale (...) ».

A cette époque, nombreux de marxistes mettent en avant l'objectif de créer des « Etats-Unis socialistes d'Europe » avec pour but d'empêcher les guerres et de franchir une étape pour aller vers un internationalisme véritable tout en s'opposant au capitalisme.

Ce fut après la seconde guerre mondiale que plusieurs initiatives en vue de préparer la paix naquirent en Europe :

- Altieri Spinelli fonde en 1943 à Milan le mouvement fédéraliste européen.

- En 1944, des socialistes des divers partis européens créèrent les Mouvement pour les Etats-Unis socialistes d'Europe.

- En 1947, des socialistes des divers partis européens créèrent le mouvement pour les Etats-Unis socialistes d'Europe ;

- En 1948, le Congrès de la Haya rassemble les partisans de l'unification de l'Europe. D'où sera créé le Conseil de l'Europe28(*)

Nous présentons brièvement, ci-dessous, la chronologie de l'Union européenne.

1. La Communauté européenne du Charbon et de l'Acier « CECA »

La CECA était l'union de l'Europe de six. Suivant l'idée de mettre en commun leurs production de charbon et d'acier, l'idée prônée par Robert Schuman le 9 mai 1950 appela la France, l'Allemagne et d'autres pays européens producteurs du charbon et d'acier, pour jeter les premières bases concrètes d'une fédération européenne et permettre une paix durable en Europe. Les pays tel que la France, la République fédérale d'Allemagne, l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg fondèrent la CECA sous le traité signé à Paris le 18 avril 1951. Une validité de 50 ans lui sera accordée.

Selon ce traité, un marché commun du charbon et d'acier s'effectuera entre les Etats membres et la suppression des droits douanier et les restrictions entravant la libre circulation de ces marchandises et toutes les mesures discriminatoires, aides ou subventions, qui seraient accordées par les signataires à la production nationale seront d'application.

La création de la CECA aboutira à la harmonisation des relations entre la France et l'Allemagne longtemps évoluant dans l'exsangue et l'instauration d'une paix durable en Europe va renaître. La CECA n'a pas seulement permis à l'Europe une organisation de maintien des relations pacifiques mais aussi l'ouverture d'un marché commun.

Dans le but de permettre la RFA de se réarmer pour aider à contrer la menace soviétique, la CECA fut suivie par une tentative de création de la Communauté européenne de défense (CED) proposée par la France et une Communauté politique européenne (CPE) dont leur objectif fut de constituer une armée commune européenne sous un contrôle commun.

2. La Communauté économique européenne (CEE)

L'ouverture d'un marché commun n'a pas asphyxié l'Europe à s'élargir aux communautés européennes.

En 1957, les six pays décident en signant le Traité de Rome d'aller plus loin dans la coopération. Tous les domaines économiques, mais aussi politiques et sociaux sont concernés29(*).

Ce traité prévoit la mise en place d'une union douanière au sein de laquelle un tarif extérieur commun est adopté pour les marchandises en provenance de l'Etat tiers. En dehors de la libre circulation, sont prévues d'autres trois politiques communes, notamment le transport, agriculture et politique commerciale. Ainsi créée, la création de la Commission européenne va voir le jour et sera chargée de créer une administration intégrée pour veiller à la mise en place des objectifs du traité.

N'ayant cependant qu'un pouvoir de proposition, les décision devant être prises par le Conseil européen. Souhaitant effacer les blessures des deux guerres mondiales, le Chancelier Konrad Adenauer et le Général de Gaulle entendent fonder l'Europe politique sur une coopération entre les deux pays. Mais De Gaulle rejette la suprématie des Institutions communautaires pour ne pas mettre le projet de son pays en danger, de la même manière, il n'est pas d'accord à l'entrée de la Grande-Bretagne dans le marché commun européen.

La France et l'Allemagne vont donc signer le traité de l'Elysée (1963) inaugurant la réconciliation entre les deux peuples. Ainsi, ce couple va prendre le gouvernail de l'Europe. La France qui reprochait la communauté de n'avoir pas tenu à ses engagements quant au financement de la politique agricole commune (PAC), s'abstient de toutes les participations au Conseil européen depuis juillet 1965. L'arrivé de Georges Pompidou à la présidence va organiser un sommet à la Haya le 1er et le 2 décembre 1969 ; la clôture du sommet aboutira à l'adoption des plusieurs éléments donnant une nouvelle dynamique à la construction communautaire. Le principe d'élargissement, longtemps refusé par la France, est accepté.

3. L'Union européenne

Avec le traité de Maastricht signé en 1992, la CEE sera intégrée dans l'Union européenne où elle est renommée communauté européenne depuis 1993. Actuellement, l'Union européenne est l'association économique et politique de vingt sept Etat appartenant au continent européen (l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, le Chypre, le Danemark, l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Irlande, l'Italie, la Lituanie, la Littonie, le Luxembourg, le Milte, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Slovaquie, .la Slovénie et la Suède30(*)).

Trois Etats ont la qualité des candidats et dont la Croatie et la Turquie pour lesquelles les négociations d'adhésion ont été entreprises depuis 2007 ainsi que l'ancienne République Yougoslave de Macédoine. Signalons qu'après son adhésion à l'Union européenne, la Tchèque assume la présidence.

b) Objectifs de l'Union européenne

Réputée de bonne évolution, l'Union européenne poursuit certains objectifs tels que :

- Etablir les fondements d'une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens ; sauvegardant la paix et de chercher l'unité politique.

- Assurer les progrès économique et social par action commune : création d'un marché intérieur européen et renforcement de la cohésion sociale.

§2. L'intégration politique à l'Union européenne

Le système d'intégration au sein de l'Union européenne poursuit le renforcement de politique de stabilisation et d'association de certains pays et surtout les pays de l'Europe du Sud-est et définir un programme d'intégration de ces pays à l'union. L'intégration dans cette nouvelle vision de l'Union européenne des pays de Balkans occidentaux, est devenue une priorité pour l'union.

Ce mécanisme prend comme référence les processus d'élargissement de l'Union européenne aux pays de l'Europe centrale et orientale en mettant en avance le partage de leurs expériences avec les pays de l'Europe du Sud-est31(*).

L'évolution de ce processus dépend en dernier ressort de l'aptitude, de chaque pays et l'engagement de celui-ci. La coopération politique est plus en plus encouragée, autrement dit les pays de Balkans occidentaux seraient appelés à se joindre aux positions communes et aux diverses déclarations faites par l'Union dans le cadre de la politique étrangère et de sécurité commune de l'union.

La participation des pays des Balkans occidentaux à certains programmes communautaires lui permettrait de se familiariser avec les politiques et les méthodes de travail de la communauté.

a) Organisation fondée sur des traités

La structure juridique de l'Union européenne repose sur des traités ratifiés par les Etats membres. Le traité ratifié dernièrement est celui de Nice. Il fixe l'ensemble des compétences de l'Union européenne.

L'Union européenne n'est pas un Etat mais une organisation qui ne peut agir que sur la base des compétences que les Etats ont bien voulu lui transférer. Elle agit désormais dans des très nombreux domaines. Autrement, l'Union européenne repose sur trois piliers ou mode de fonctionnement différent. C'est par exemple :

- Un pilier communautaire qui concerne l'essentiel des compétences de l'Union européenne ;

- Un pilier « Justice et Affaires Intérieures » (JAI)  et

- Un pilier « politique étrangère et de la sécurité commune » (PESC).

Le traité constitutionnel abolit cette structure des piliers.

b) Compétences de l'Union européenne

L'étendue de la compétence de l'Union européenne dépend des domaines concernés :

- Soit les Etats ont décidé de transférer l'intégralité de leur compétence dans un domaine, cela signifie que les Etats ne peuvent plus intervenir seuls. Il s'agit de domaine monétaire, agricole et commercial. D'où l'expression compétence exclusive de l'Union européenne vis-à-vis des Etats membres.

- Soit dans d'autres domaines, les Etats peuvent avoir une partie de compétence, c'est-à-dire agir en qualité d'un Etat souverains et indépendant doté de toutes les qualités nécessaires. Dans de tels cas, on parle de compétences partagées. Précisons ici que l'Union européenne intervient lorsque l'action commune est considérée comme plus efficace que celle des Etats agissant séparément ; les Etats ont transféré une partie de leurs compétences, si bien qu'ils peuvent commencer à agir à côté de l'Union européenne.

- Soit dans le domaines des recherches et de santé publique, la compétence principale reste du ressort des Etats membres, mais l'Union européenne peut appuyer leur action. C'est la compétence d'appui.

c) Les institutions de l'Union européenne

L'Union européenne a ses propres institutions et instances communautaires qui lui permettent de réaliser les différentes politiques indépendamment des Etats qui la constituent.

- Le Parlement européen, élu au suffrage universel direct par les citoyens européens ;

- Le Conseil européen, réunissant périodiquement les chefs d'Etat ou des gouvernements ;

- Le Conseil des ministres ;

- La Commission européenne ;

- La Cour de justice ;

- La Cour des comptes ;

- Le Comité économique et social européen ;

- Les Comités des régions ;

- Le Médiateur européen.

Le poids et l'importance de ces institutions et organes varient, en fonction de domaine d'actions envisagé. Dans la plupart de cas, les décisions sont prises par « le Triangle institutionnel » composé de la Commission européenne, du Conseil des ministres et du Parlement européen.

Du fait du poids de sa population et de son rôle moteur dans la construction européenne, la France joue un rôle important dans toutes les institutions européennes. Dans ses relations avec d'autres organisations européennes, l'Union européenne coopère avec :

- Le Conseil de l'Union européenne : une organisation chargée de défendre les droits de l'homme et la démocratie et de valoriser l'identité culturelles européenne.

- L'association européenne de libre échange, créée en 1960 constituée par la Suisse, la Norvège, l'Irlande et liechtenstein.

- Espace économique européen signé en mai 1991, il associe les Etats membres à l'Union européenne aux pays de l'AELE hormis la Suisse.

§3. Intégration économique à l'Union européenne

En 1973, le Royaume-Uni, le Danemark et l'Irlande et la Norvège signent un traité d'adhésion au marché commun européen. Mais en revanche, les norvégiens refuseront par referendum d'entrer dans la communauté européenne.

Le 13 mars 1979 à Paris, le Conseil européen prend la décision de créer un système monétaire européen, c'est alors la première monnaie sera baptisée ECU. Depuis le 7 juin 1979, les peuples de neufs pays membres à la Communauté européenne élisent pour la première fois les députés du Parlement européen au suffrage universel direct. Le 1er janvier 1981, la Grèce intègre la communauté européenne. Le 12 juin 1985, le Portugal et l'Espagne signent leur adhésion à la communauté économique européenne. La CEE aura 12 pays membres et 320 millions d'habitants sur une superficie de 2 million de km².

Signé en février 1986, le traité d'acte unique européen apporte de modification au traité de Rome et donc à la CEE. Son objectif est d'accélérer la mise en place du marché intérieur (...)32(*).

Par l'évolution, l'Union européenne dans le système de l'intégration économique tend à créer une sorte de zone protectionniste. Elle représente l'intégration économique la plus poussée au niveau mondial, cela traduit par la mise en place de différents éléments tels que la libre circulation des biens, services, des personnes ainsi que de l'instauration d'une monnaie unique et d'une politique monétaire. On distingue cinq degrés d'intégration :

- La zone de libre échange : les pays qui décident de mettre en place une zone de libre échange décident de supprimer les droits de douane entre les pays membres mais chaque pays maintient son propre tarif douanier vis-à-vis de l'extérieur.

- Le marché commun : c'est une union douanière plus une libre circulation des hommes et des capitaux.

- L'union économique : c'est un marché commun qui s'accompagne d'une harmonisation des politiques économiques.

- L'union économique et monétaire : c'est une union économique avec une politique monétaire commune et avec une monnaie unique33(*).

Le développement économique, le commerce et la transition vers une économie de marché viable continueront à être soutenus par la commission de l'Union européenne. ainsi, les pays des Balkans occidentaux, les plus concernés, doivent exploiter toutes les possibilités offertes par les mesures commerciales adoptées à leur égard ainsi que les accords de libre échange conclus entre eux ou avec l'Union européenne.

Après intégration, la Commission adoptera des mesures pour permettre à ces pays de tirer un meilleur parti des mesures commerciales préférentielles ; les conditions de développement des petites et moyennes entreprises seraient améliorées. Cette même commission propose l'instauration d'un dialogue économique avec ces pays ainsi qu'un éventuel élargissement du marché énergétique intérieur.

Le programme CARDS continue à être le principal soutien financier au processus de stabilisation et d'association, menée par l'union vis-à-vis des pays de l'Europe du Sud-est.

L'Union européenne est des meilleures organisations au monde qui constamment prend une place analytique de tous les observateurs de la scène internationale. Le renforcement de politique de stabilisation et d'association de certains pays et surtout les pays de l'Europe du Sud-est serait à la base de la dynamique exemplaire au près d'autres organisation. La mise en place d'une politique favorable au « continentalisme » par le « Triangle institutionnel européen » confirme la forte capacité et une meilleure cohésion au sein de l'Europe pour afin faciliter une intégration politique et économique à l'Union européenne. Le respect du fonctionnement de compétence demeure un principe de base auquel chaque institution de l'union ne se dispense pas. Le développement économico-commercial est un des éléments fondamentaux déterminant la naissance même de l'Union européenne.

Conclusion partielle du premier chapitre

La coopération internationale a été résumée en deux visions : d'une part l'idéaliste qui voit dans la coopération une réduction de risque des conflits, où les échanges économiques prennent d'atouts afin d'aboutir aux intérêts collectifs et d'autre part le réaliste qui voit dans la coopération les perspectives des bénéfice que les Etats n'auraient pu réaliser dans l'individuel. Partant de ces deux approches, les Etats outillent leurs coopérations en vue d'améliorer leur environnement interne en objectant leur entité contre la perpétuité de la guerre.

Dans ce chapitre, il a été question d'analyser d'abord la coopération internationale dont les différentes approches ont été définies, les différents domaines analysés et une étude approfondie sur l'évolution de la coopération a été indispensable. Ensuite la présentation de la Chine a eu lieu en commençant par l'étude sur son aspect géopolitique, puis sa puissance politico-économique a été exhibée pour terminer par sa percée en relations internationales. Enfin, la présentation de l'Union européenne était nécessaire en allant de ses origines et objectifs en transitant par l'intégration politique pour enfin conclure par l'intégration économique.

Chapitre 2 : La politique étrangère de la Chine

Dans le cadre de cette articulation, seront abordés : les principes fondamentaux de la politique étrangère chinoise, les relations entre la Chine et le monde et la conduite de la politique étrangère chinoise.

Section 1. Les principes fondamentaux de la politique étrangère chinoise

Cette section est consacrée à l'étude de : l'attitude, politique de la Chine sur les problèmes internationaux et ses relations avec le monde ; le maintien de la paix mondiale, la protection de modernisation et les règlements des différends internationaux et régionaux ; la coopération avec les pays en développement et l'établissement d'un nouvel ordre politique et économique.

§1. L'attitude, la politique de la Chine sur les problèmes internationaux et ses relations avec le monde

La Chine est déterminée en toute indépendance, à participer aux prises des solutions de différents problèmes qui entourent la communauté internationale : combattre le terrorisme sous toutes ses formes. A cet effet, la coopération internationale devra être renforcée dans la diversité. Elle veillera à suivre le terrorisme dès sa source, neutraliser ses différentes manifestations, éviter et sanctionner toutes les activités afin d'éliminer bien ses origines.

Soucieuse de la coopération internationale, la Chine ne contractera d'alliance ni n'établira des relations stratégiques avec aucune grande puissance ou aucun bloc d'Etats34(*). Contredisant à toute hégémonie et à la politique de plus fort, la Chine s'oppose à toute concertation au risque de troubler l'ordre politique international.

Etablir un ordre politico-économique international : sur le plan politique, la Chine propose un respect et de consultation mutuel entre les Etats, au lieu de faire subir à autrui sa propre volonté. Elle s'abstient à toute ingérence dans les affaires internes d'un autre Etat souverain, à l'organisation d'une agression mutuelle, à la violation d'une intégrité territoriale à toutes ses formes.

Sur le plan économique tous les Etats du monde devraient s'entraider en vue d'un développement important et fécond, au lieu de creuser le fossé entre les pays de trois A et ceux de l'Occident. Elle s'oppose à toutes les tendances expansionnistes. Sous les respects de cinq principes : le respect mutuel de la souveraineté et de l'intégrité territoriale, non agression mutuelle non ingérence mutuelle dans les affaires intérieures, égalité et avantage réciproques et une coexistence pacifique35(*) pour le bien fondé de l'humanité, la Chine ouvre toutes ses portes pour une coopération symbolisée par « gagnant - gagnant » en vue de permettre un développement pour tous et à accroître leur confiance mutuelle et à consacrer plus de ressources,de capitaux et de techniques au développement économique et social du monde. La Chine est d'accord à effectuer les coopérations avec les grandes puissances à condition que celles-ci s'abstiennent de tous les risques qui peuvent méconnaître la souveraineté de l'autre partie.

§2. Le maintien de la paix mondiale, la protection de la modernisation et les règlements des différends internationaux et régionaux

Dans les années 80, la paix mondiale s'est sensiblement affermie. La Chine a fait une analyse scientifique de la tendance du développement et des caractéristiques de la situation internationale et a estimé qu'à travers les efforts conjugués par les peuples du monde, la nouvelle guerre mondiale pourrait, non seulement être retardée mais aussi être évitée36(*).

Par conséquent, la Chine s'adhère à toutes les normes et autres mesures pour la préservation de la paix mondiale, facteur du développement de l'humanité tout entier et de son progrès.

Une Chine stable et prospère est un facteur favorable de la paix mondiale. Ainsi donc, la Chine a besoin d'un environnement international pacifique pour se développer. Préoccupée par la recherche de la paix mondiale et les règlements de différends internationaux et régionaux, la Chine applique une politique extérieure indépendante et pacifique dans le but de sauvegarder la souveraineté de l'Etat et de s'opposer à toute intervention extérieure pouvant être orientée vers elle. Elle élargit et développe les relations avec les différents pays du monde sans tenir compte de système politique ni de son idéologie. L'épanouissement de sa coopération vers les pays en voie de développement et développés activement les relations de bon voisinage avec les pays limitrophes, proposer les règlements de conflits internationaux par voie de consultation et s'opposer au recours à la force dans les relations entre les Etats reste l'une des politique majeure de la Chine.

La Chine établit largement et développe les relations amicales avec les différents pays du monde sur la base de cinq principes de coexistence pacifique37(*).

Dans sa politique extérieure et l'édification de sa défense nationale, la Chine soutient en dernière énergie la politique active du contrôle des armements et du désarmement ; estimant que ce contrôle peut réduire et éviter le danger de la guerre, au profit de renforcement de la paix et de la sécurité internationale. Ce contrôle des armements et de désarmement n'est pas facile à appliquer, du fait que les Etats qui possèdent les armes nucléaires et armes aériennes ne s'abêtissent mais foisonnent leur politique de dissuasion nucléaire pour empêcher le contrôle. De surcroît, ils vendent leurs armes avancées sur le marché international à qui fera mieux et interviennent ainsi dans les affaires intérieures d'autres Etats, bafouant donc le principe de non ingérence.

A cet effet, comme les possesseurs sont, la plupart, les Etats faisant parti du Conseil de sécurité des Nations unies, la Chine invite la communauté internationale à promouvoir de manière éthique, intégrale et équilibrée le contrôle des armements et du désarmement pour préserver le respect mutuel et d'égalité entre ses différents sujets.

Tout en réalisant le contrôle des armements et du désarmement, elle faudra mettre fin à l'agression et régler de manière juste et équitable les conflits régionaux. Cela exclurait de recourir à la force ou à une quelconque menace dans les relations inter-étatiques. S'agissant de relations internationales, l'anéantissement de l'hégémonisme et de la politique du plus fort serait indispensable pour créer les conditions nécessaires du désarmement afin de permettre une prise de solutions aux conflits internationaux.

§3. La coopération avec les pays en développement et l'établissement d'un nouvel ordre politique et économique international

La nouvelle image de la Chine sur l'échiquier international accueillie par les pays de trois A (AAA) comme une sortie de ceux-ci dans une coopération caractérisée par les dérégulations des recettes, démantèlement du secteur social, diminution des salaires et des allocations sociale ajoutons à ceci une liberté maximale et les impôts minimaux pour les entreprises occidentales qui ainsi n'a amené aucune amélioration à la situation économique de ces pays38(*) où l'Argentine a presque vu la faillite et dans plusieurs pays d'Asie une crise dévastatrice en 1997 a été constante. La réalisation qu'a faite la Chine dans plusieurs domaines a permis un développement dans le tiers monde du consensus de Beijing.

A cet effet, en 2006, la Chine a conclu avec les dizaines de pays du tiers monde des contrats commerciaux qui se sont avérés beaucoup plus efficace et qui rapportent aux pays bien davantage, par rapport aux contrats qu'ils signaient avec les pays occidentaux. En novembre de cette même année, elle a eu à réunir pas moins de 48 chefs d'Etat et les différents chefs de gouvernement à Pékin pour le plus important sommet n'ayant jamais eu lieu en dehors du continent africain.

Auquel sommet, elle promettait de doubler l'aide au développement, dont sur-le-champ cinq milliards de dollars ont été libérés au compte de prêts et de crédit et de placer cinq milliards de dollars autres dans le fond destinés aux investissements en Afrique ; un accès plus facile du marché chinois aux produits africains.

A l'issue de la conférence, le premier ministre éthiopien, Meles Zenawi n'avait pas caché sa satisfaction en disant « la Chine est une source d'inspiration pour nous tous ». Un an plus tard, après la signature d'un gigantesque accord entre Kinshasa et Pékin, le président congolais Joseph Kabila disait « les banques chinoises sont disposées à financer nos infrastructures de l'eau, de l'électricité, de l'enseignement, de soins de santé et des transports. Pour la première fois, dans l'histoire des congolais vont se rendre compte vraiment à quoi peuvent servir le cuivre, le cobalt, et le nickel ». Abdoulaye Wade du Sénégal confirma si « la façon dont la Chine approche nos problèmes nous convient mieux que l'attitude tout en lenteur et souvent paternaliste et néocoloniale des investisseurs, organisations donatrices et autres non gouvernementales de l'Europe, le modèle chinois de développement économique rapide est une école d'apprentissage pour l'Afrique ».

Les agissements des chefs d'Etat africains ne sont pas loin des idées de Philip Stephens qui répétait ce que le Frankfurter allgemeine Zeitung écrivait « Alors que l'Occident glisse de plus en plus vers une récession, les communistes de Beijing volent de succès en succès. La Chine pourrait-elle sauver le monde ? » dans les année 9O, Francis Fukuyama devint célèbre lorsqu'il déclare, après l'effondrement de l'Union soviétique, que « l'histoire était arrivée à sa fin » car « il est prouvé maintenant qu'aucun autre système de société n'est aussi bon que le libre marché dont les Etats-Unis sont le champions ». Mais aujourd'hui Fukuyama est convaincu que l'Occident a perdu l'hégémonie. Car dans le monde, les idées occidentales, leurs bons conseils et même leur aide ne sont plus sensibles39(*).

En Asie, la Chine a ouvert un bloc de commerce asiatique ; les réseaux des accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux couvre aujourd'hui la quasi-totalité des pays asiatiques et c'est dans l'intention de créer dans dix années à vernir, une zone de libre échangiste est-asiatique40(*) à laquelle la Chine jouera un rôle directeur de la zone. Cette formule fait que le vice ministre américain Thomas Christensen déclare que « les chinois ont l'intention de fonder une sorte de fonds monétaire asiatique qui menacerait le rôle déjà en net déclin actuellement du Fonds monétaire international ».

Dans la matière économique, la Chine s'attache à favoriser l'évolution de la mondialisation économique vers une prospérité commune, en profitant ainsi de ses avantages de manière à ce que tous les pays, et surtout ceux en voie de développement puissent en tirer profit.

Section 2. La conduite de la politique étrangère chinoise

Comme toutes les autres sections, celle-ci sera structurée en trois paragraphes dont le premier portera sur la politique étrangère chinoise face aux grands principes, le deuxième sur l'évaluation de la politique étrangère chinoise et le dernier sur la diplomatie chinoise du pétrole.

§1 La politique étrangère chinoise face aux grands principes

Sous la présidence de Mao, elle a été marquée par un réel isolationnisme et un certain caractère venimeux de la révolution contre la stabilité de l'ordre mondial. Il fallait entendre que Deng Xiaoping prenne le pouvoir, qu'elle subisse un progrès ouvert et développe. Ainsi des profondes évolutions ont été constatées.

Mais depuis quelques années, on assiste à une émergence diplomatique plus sophistiquée et d'un « soft power » chinois41(*). Cette évolution a montré que Pékin entend être plus manifeste sur la scène internationale en ce faisant abandonner boîteusement les stratégie de Mao.

La Chine affirme sa fidélité aux principes fondamentaux de sa politique étrangère qui ont guidé celle-ci depuis sa création : les cinq piliers de la coexistence pacifique et le concept « de la périphérie, les grandes puissances sont la clé et le pays en voie de développement constituent la base42(*) ». En effet, la chine, tout en respectant les principes auxquels sa politique étrangère axe son évolution, reste ouvert à tous les pays du monde qui tiendraient compte du respect desdits principes. Paradoxalement la Chine abandonne petit à petit une stratégie démodée de soutien systématique du Tiers monde contre les grandes puissances, manifestant davantage de « pragmatisme » et démontrant aussi l'évolution de son statut dans la communauté des nations. Loin de s'accorder à un quelconque bloc ou à s'allier à un système, la Chine a, depuis quelques années, développé une diplomatie responsable et a su faire preuve à plusieurs reprises d'accommodation dans l'application de ses principes afin d'être plus crédible dans la gestion de certaines crises notamment celle de Soudan, de la République démocratique du Congo (où elle a contribué au renfort de casque bleu, ...) c'est aussi dans le cas du respect de principes de non ingérence dans les affaires intérieures d'un autre Etat : à Nyanmar, Zimbabwe. Ici, Pékin a joué un rôle de médiateur actif pour encourager ses alliés traditionnels à coopérer davantage avant l'implication de la communauté internationale. La Chine s'est aussi impliquée dans la résolution de crise coréenne de 1993-1994 où elle a envisagé une résolution rapide et satisfaisante.

Dans la gestion des différends dans lesquels elle est partie comme le contentieux en Mer de la Chine du Sud, la Chine s'est efforcée d'être trop pragmatique.

Par ailleurs, la Chine est de plus en plus engagée et active dans les organisations multilatérales, auxquelles elle s'efforce à occuper les places qui lui permettront à atteindre et à renforcer l'applicabilité de ses principes fondamentaux. C'est le cas de l'ASEAN.

A l'ASEAN, la Chine a entrepris plusieurs mécanismes de coopération avec le pays de Shanghai : sur le plan politique, elle avait établi des relations diplomatiques avec la Malaysia, Philippines et Thaïlande ; sur le plan économique et commercial, elle a considérablement développé ses relations au cours des années 1980, dans cette même lignée les relations d'échanges ont favorablement évolué entre les deux partenaires dépassant le milliard de dollars au bénéficie de la Chine à cause des exportations de pétrole.

L'augmentation de ces échanges l'ont permis à faire une percée dans le commerce maritime croissant de la région.

En Afrique, la Chine a entrepris des relations avec plusieurs pays du continent africain tels que : Guinée, Nigeria, Kenya, Congo Brazza, République démocratique du Congo, etc. Dans le développement du multilatéralisme, la Chine a presque émaillé plusieurs organisations avec ses représentants tant régionale que sous régionales.

Ainsi, la politique extérieure chinoise poursuit deux grands objectifs :

- la construction nationale fondée sur le maintien de la dynamique de croissance de l'économie chinoise en vue du développement d'une « société de petite prospérité » en Chine et la promotion de ses intérêts de souveraineté ;

- la préservation de la paix dans le monde43(*), en effet, la Chine tient fermement au respect d'une coopération équilibrée où toutes les parties se situent elle combat toutes les menaces notamment terrorisme.

Bref, la politique étrangère se présente comme la diplomatie « d'une nouvelle ère » en insistant sur le fait qu'elle intégre les évolutions de l'ordre mondial en cours. Elle souligne la nécessité de promouvoir une nouvelle approche des relations internationales « plus juste et plus rationnelles » à cet effet la Chine prend à coeur les nouement des relations multilatérales comme un enjeu majeur dans la réalisation de ses objectifs poursuivis. D'où le perfectionnement rapide et stratégique de ces quatre grands chantiers.

Comme d'habitude, la Chine a saisi les opportunités que se sont présentées telles que si, elle a analysé la perte d'influence des Etats-Unis d'Amérique et le déclin du « Soft power » américain sous l'administration Bush. Elle est arrivée à la conclusion qui lui fallait développer son propre « soft power » pour, d'une part contrer la théorie de la menace chinoise et d'autre part progressivement « occuper » le créneau abandonné par l'administration américaine depuis Bush44(*). Ainsi donc, la Chine ne s'est pas seulement limitée à une participation ouverte aux affaires du monde mais également elle a aussi fait effort sur la communication et la propagation de son influence par la culture et la langue : notamment via Confucus introduit depuis 2004 et dont elle est désormais établie dans 70 pays au monde.

§2. Evaluation de la politique étrangère de la Chine

Depuis le départ de Mao à la présidence chinoise, la Chine continue à harmoniser ses relations dans tous les pays du monde qui, de la praxis, préfèrent entretenir des relations de coopération pour la consolidation de la paix mondiale et du développement entre les deux parties. De la Chine vers le monde, la Chine a renforcé des relations pour d'abord le développement de l'économie chinoise et ensuite pour mener une contribution à la résolution des problèmes internationaux. C'est notamment sa coopération avec le continent africain où les choses semblent démarrer avec les pays de l'Asie du Sud c'est-à-dire les pays de l'ASEAN - Association des Nations de l'Asie du Sud-Est - la Chine leur a promis de promouvoir davantage le dialogue et la coopération entre les deux parties, à élargir la coopération économique et commerciale Chine - ASEAN, à mener à bien la construction d'une zone de libre échange et à accélérer la réduction des tarifs douaniers. Tout en souhaitant un approfondissement de la coopération en matière de l'agriculture, d'industrie, de l'information, de mise en valeurs des ressources humaines, d'investissements mutuels et de développement des régions riveraines de Mékong45(*).

Changeant ainsi la conduite de sa politique, la Chine s'efforce à collaborer avec tous dans l'égalité et le respect mutuel en excluant tous les systèmes qui conduisent à l'inconsidération de la souveraineté intégrale d'un Etat. Ante 2005, la Chine a confirmé sa stricte coopération égale dans tous les pays du monde, devenue locomotive dans la croissance en Asie, elle s'affirme comme un partenaire politique majeur pour le développement de la coopération régionale en multipliant les initiative au sein des enceintes multilatérales régionales (ASEAN, ARF, APEC, Organisation de coopération de Shanghai, Forum de Boao, ...).

Dans le but de renforcer une confiance mutuelle sur le plan politique en faveur d'une coopération stratégique approfondie dans la région, la Chine est déterminée à partager une large face aux divers défis de la région. La Chine est prête à renforcer son dialogue et ses consultations avec les pays de la région sur les questions d'importance telle que la lutte contre le terrorisme, la non prolifération des armes, la lutte contre la criminalité, transnationale, la promotion du développement.

Depuis le début de 2005, les relations Chine - ASEAN ont enregistré des nouveaux progrès ; cela par des visites de haut niveau et de l'approfondissement des échanges et de la coopération dans plusieurs divers domaines.

Depuis l'époque de Deng Xiaoping, la diplomatie de la République populaire de la Chine est fondée sur le principe du « développement pacifique ». C'est en 2002, après l'accession au pouvoir de Hu Jintao que le principe sera bien matérialisé et confirmé. Le pays ne s'est pas limité dans la région ni avant 2002, ni après, mais bien la Chine va prolonger ses relations avec le reste du monde. Avec l'Afrique, la Chine aujourd'hui a une dimension globale. Face aux questions sur les conséquences de sa montée en puissance, la Chine met l'accent sur sa volonté du « développement pacifique ». ayant une population excessive par rapport aux autres pays du monde, la Chine entend s'affirmer comme un partenaire principal pour relever les grands défis du continent africain. Les dirigeants chinois ont développé les descentes dans plusieurs pays africains en réajustant les domaines économico-commerciaux, en première position, sous le respect de la souveraineté de ces pays et une pratique claire de non ingérence.

Depuis 1996, la Chine a ouvert de grands marchées dans les sols africains où les produits Made in Chine ont pris en otage les produits occidentaux. Dans l'écart de 1995 à 2009, les visites entre les dirigeants des deux parties se sont multipliées dans une vitesse de haut degré. En Afrique, presque toutes les autorités de la politique étrangère chinoise ont déjà respirée l'air et la poussière africains, de leur part les autorités africaines en grande partie ont déjà contemplé les pyramides chinoises. A cet effet, les relations diplomatiques ont senti un envahissement favorable.

Avec les pays développés, la Chine n'a pas perdu sa vitesse ; elle maintient à coeur la gestion de grands principes fondamentaux de sa politique étrangère. Après une déclaration faite avec les deux chefs d'Etat, celui de la Chine et celui de la France, le 26.10.2006, les deux parties se sont convenues à renforcer leur coopération dans les domaines :

- le domaine politique : la multiplication des rencontres bilatérales et l'élargissement de champ de dialogue stratégique dont les mécanismes de sommets annuels au niveau des chefs d'Etat ou de gouvernements pour planifier et orienter le développement des relations bilatérales (...), dialoguer sur les questions internationales d'importances majeures ;

- s'agissant de domaines de sécurité : la Chine et la France s'accordent, conformément à l'accord de coopération de sécurité intérieure entre les deux pays, de coopérer dans la lutte contre l'immigration irrégulière, la délinquance économique et financière, les trafics de stupéfiants, la criminalité organisée et le terrorisme ainsi que dans la formation de personnels concernées.

- Pour le domaine économique, les deux parties ont décidé de promouvoir la création de véritable partenariats industriels et technologiques entre les deux entreprises des deux pays qui permettront de dépasser la relation traditionnelle client-fournisseur.

- Dans le domaine intellectuel : les deux parties se conviennent de prolonger l'élan des années croisées d'accentuer une coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur de la science et de la technologie, engager une coopération sino-française dans le cadre des jeux olympiques de Beijing en 2008 et de l'exposition universelle de Shanghai en 201046(*). La politique étrangère chinoise reste aujourd'hui au service de l'entreprise sans précédent de reformes et de développement économique qu'a entamé la direction du Parti communiste chinois après la mort de Mao Zedong. La montée en puissance de la Chine au cours des années 1990 a gonflé les ambitions régionales et mondiales de ce pays. Si ces ambitions sont aujourd'hui les échangés, cependant depuis 2001, les objectifs de la politique étrangère de la Chine ont considérablement évolués. Aujourd'hui la Chine ne prononce quasiment pas le caractère « pacifique » et « harmonieux » de son économie mondiale. A cet effet, la Chine renforce totalement sa diplomatie sur la scène internationale47(*)

§3. La diplomatie chinoise du pétrole

La diplomatie chinoise serait actuellement orientée dans les pays qui ont de l'or noir. Selon les données du gouvernement chinois, le géant asiatique est devenue dépendant de l'importation de pétrole depuis 1996. Avec une consommation pétrolière qui se classe désormais au deuxième rang mondial, tout juste derrière les Etats-Unis.

La consommation pétrolière a motivé le gouvernement chinois à développer la diplomatie, afin de trouver les alliés riche en hydrocarbures afin d'assurer la pérennité de son économie. Les exigences de l'économie chinoise ne peuvent pas laisser le gouvernement chinois dans l'amortissement diplomatique de pays pourvus de l'or noir. Après un grand moment de l'importation du pétrole vers le Moyen-Orient, la Chine cherche à diminuer ses liens d'importation48(*), une région où la Chine a peu d'influence.

Suite à une telle intention, les gisements africains du pétrole n'ont pas manqué l'harcèlement diplomatique. C'est par l'exemple, l'Angola qui est le principal fournisseur des hydrocarbures à la Chine. Depuis 2006, le gouvernement chinois a déjà signé plusieurs accords avec les pays africains capitaines des hydrocarbures :

L'accord de juin 2006 entre la Chine et l'Angola qui lui est le premier fournisseur mondial. Outre l'Angola, la Chine a rependu sa diplomatie pétrolière dans d'autre pays : Gabon, le Nigeria, le Congo et le Soudan.

Malgré les conflits internes au Soudan, Pékin y a investi massivement pour exploiter les réserves pétrolières qui s'y trouvent49(*).

Au-delà du continent africain, la Chine continue à outiller sa diplomatie du pétrole. Elle a signé plusieurs accords avec le pays tel que le Venezuela.

La Chine devenue importatrice nette de pétrole a remplacé le Japon comme deuxième plus gros importateur de pétrole début 2004. Les importations pétrolières, massives, chinoises proviennent aujourd'hui à 60 % du Moyen orient deux pays dans cet empire du pétrole lui sont particulièrement important : Arabie Saoudite et l'Iran, respectivement le premier et le deuxième fournisseurs en pétrole brut. La Chine a besoin de pétrole pour ses industries.

Section 3. Les relations entre la Chine et le monde

Les relations qui seront détaillées dans cette section sont des relations sino-africaines d'abord, sino-américaines ensuite et sino-asiatiques enfin.

§1. Les relations sino-africaines

Ces relations qui sont actuellement à la trompe de tout le monde ne datent pas d'aujourd'hui, elles remontent du deuxième siècle avant notre ère, à l'époque de la dynastie chinoise des Han. A cette époque, le commerce était prospère avec le continent noir notamment par l'échange des produits spéciaux de valeur comme la soie et l'or50(*).

Ces relations muraient de profondeur lorsque les Etats « noirs » accèdent à la souveraineté internationale et nationale aux années 1960. L'entrée conséquente de la Chine dans le continent africain est surtout basée dans le contexte de la conquête des matières premières permettant de renforcer la capacité de son économie.

En ce moment-là, les initiatives diplomatiques de la Chine sur le continent africain sont perçues comme relevant d'une stratégie délibérée de cet Etat de pénétrer les nouveaux pays africains pour y semer la propagande communiste51(*). Malgré toutes les considérations sur la Chine, la Chine n'a jamais agi pour le compte de communisme international mais à son propre chef et surtout depuis le conflit sino-soviétique.

La coopération Chine-Afrique viserait la conquête des matières premières et aussi celle des marchés civils et militaires pour l'évacuation de ses produits manufacturés.

a) Les principes de la diplomatie chinoise

La stratégie discursive et institutionnelle de la Chine s'appuie sur le fond de la diplomatie globe-trotteurs52(*) par laquelle les responsables chinois ont multiplié de voyage en Afrique.

L'année 2006 aura été celle de « l'apothéose » de cette offensive diplomatique. L'accréditation des diplomates chinois dans le continent noir vise le renforcement de la diplomatie chinoise et la moquette en Afrique.

Ces relations sont passées du bilatéralisme au multilatéralisme ; cet aspect phénoménal est dû par le soutien de la part de la Chine aux organisations internationales africaines. Depuis 2003, la Chine renforce des relations multilatérales avec les organisations régionales et sous régionales. A l'organisation régionale la Chine y a spécialisé un représentant. En effet, depuis le premier sommet de la coopération sino-africaine, la politique africaine de la Chine s'inscrit désormais dans une logique multilatérale, étant entendue qu'elle se définit par rapport au continent africain dans l'ensemble et non plus par rapport aux Etat pris individuellement53(*).

Ambitieuse de la direction mondiale en économie, la Chine déploie sa diplomatie dans la « terre noire » où certains économistes notamment Edouard Mendiaux, pensent que « l'Afrique sera chinoise ». Cette façon de voir, est tirée dans la coopération injuste qu'aurait dominé l'Afrique avant l'image chinoise. C'est où l'Occident flattait l'Afrique en donnant un montant, sous des conditions et qui ne résolverait pas le problème africains, qui serait soumis à un plan taillé de l'Occident selon sa vision pour afin retirer un retour qui déstabiliserait ainsi le développement de l'Afrique.

Le multilatéralisme chinois viserait non seulement l'approfondissement de sa crédibilité régionale ou sous régionale mais aussi et surtout d'émailler l'Afrique de sa culture. L'évolution de la coopération sino-africaine se manifeste dans la multiplicité des visites de haut niveau.

La Chine sera à hauteur de réaliser ses ambitions qu'après avoir outillé malignement sa diplomatie dans les anciennes colonies occidentales où les métropoles n'hésitent pas à contrecarrer les activités chinoises dans leurs anciennes colonies creusent sans la diplomatie ou autres mécanismes, un obstacle pour la Chine.

A. Les motivations diplomatiques

C'est à partir de 1995 que le ballet des visites chinoises à pris son veritable envol avec le voyage en Afrique du premier ministre LI Pong, du président du Comité de l'Assemblée nationale Qiao Shi, des trois vice-premier ministres Zhu Ronggi, Qian Qichen et Li Lonquin, ... Il est d'usage, depuis dix-sept ans, que le chef de la diplomatie chinoise effectue une tournée en Afrique au début de chaque année54(*).

Etant dépourvue des matières premières dont la Chine a besoin, l'Afrique ne passe pas inaperçue et devient le terrain prioritaire des initiatives diplomatiques de la Chine. La consolidation de la pauvreté et le renforcement du développement des Etats africains sont les éléments majeurs pour la coopération sino-africaine. Ce dynamisme diplomatique a eu comme résultat une augmentation considérable du volume des échanges économiques et commerciaux entre les deux parties du Sud.

B. Les enjeux économiques et commerciaux

La volupté énergétique est une composante majeure de la stratégie chinoise en Afrique. En effet, afin de diversifier ses sources d'approvisionnement en pétrole, la Chine suit la route qui mène vers les pays producteurs de l'or noir. Le 2/4 du pétrole consommé en Chine provient des pays africains. Plusieurs compagnies chinoises occupent les nouveaux gisements dans le golfe de Guinée, en Mauritanie, au Niger. Au-delà des nouveaux gisements, la Chine a noué plusieurs relations avec les autres pays ayant les gisement pétroliers, c'est entre autre le Nigeria, où il a obtenu quatre licences d'exploitation pétrolière ; Kenya, l'obtention de droits d'exploitation pétrolière d'un domaine de 115.000 km² dans l'océan indien lui a été favorable ; au Maroc, ... En juin, le premier ministre Wen Jiabao était en Egypte, au Ghana, au Congo-Brazzaville, en Angola, en Afrique du Sud et en Tanzanie. Un accord sino-angolais était effectué dont 1,4 milliards de dollars a été versé au compte des gisements OffShore55(*).

La satisfaction des besoins pour le renforcement de l'économie chinoise ne se limite pas seulement à la conquête du pétrole. L'économie de l'empire du milieu a besoin de l'uranium, cobalt, cuivre, fer, bois et coton, etc.

Mais la machine chinoise s'intéresse de surcroît au marché africain comme le souligne Niquet Valérie « on trouve une adéquation entre le produit simple et très bon marché et un pouvoir d'achat de consommateurs africains qui exclut les productions occidentales ». L'Afrique, pour la Chine est un marché ouvert sans contraintes aux produits chinois de petite valeur dont la dérisoire qualité est compensée par un coût d'achat des populations africaines. Loin des échanges commerciaux, l'Afrique s'est vite vue inondée par les investissements chinois. Il fallait attendre la décolonisation de l'Afrique pour que la coopération sino-africaine mûrisse.

En 2000, la Chine et l'Afrique ont vu une courbe ascendante en terme de qualité des échanges économiques56(*).

En effet, ne dépassant pas 9 milliards de dollars en cette même année, ils s'élevaient à 40 milliards de dollars en 2005 puis 55 milliards de dollars en 2006. Cette percée peut atteindre l'ascenseur social, lorsque l'évolution de leurs relations n'est pas contrecarrée, de 100 milliards de dollars en 2010.

L'Afrique veut à tout prix, orienter toutes se matières premières en Chine où le coût d'achat lui semble favorable.

Depuis la guerre froide la Chine se présentait comme le principal collaborateur des pays en voie de développement en se faisant lui-même de la série, aujourd'hui la Chine confirme son enthousiasme nonobstant l'Occident y voit un obstacle pour l'exploitation.

En 2003 la Chine a eu 53 milliards de dollars des investissements directs étrangers et elle est devenue également l'un des principaux investisseurs directs à l'étranger. Pour cette même année, elle s'est située au 5e rang mondial après les USA, Allemagne, le Royaume-Uni et la France avec un volume d'investissement à l'étranger de 2,087 milliards de dollars par rapport à 2001.

La consommation d'acier entre 1992 et 2002 a progressé de 20 % alors que la moyenne mondiale s'établissait à 4 %. La première place de production mondiale des céréales (Riz, Blé, et Maïs) lui était au rendez-vous. Si la Chine a connu une telle évolution ascendante grâce aux différentes coopérations effectuées à travers le monde. Il est temps aux dirigeants africains de ne jamais seulement se contenter de la coopération mais aussi et surtout de « tricher » l'expertise chinoise afin de donner un décollage au continent longtemps stagné dans le sous développement perversif.

C. Avenir des relations sino-africaines (R.D.Congo)

Les relations économiques sino-africaines sont plus profitables pour la Chine qu'à la République démocratique du Congo. Le profit excessif de la Chine dans cette coopération est dû du fait qu'elle connaît où elle va et d'où elle vient. Elle peut par cette logique, bénéficier les ressources naturelles qui abondent le sol congolais, afin de réaliser son leadership longtemps mis en obstacle par l'Occident. Soucieuse d'une Chine forte de génération en génération, la Chine peut se feindre de répondre au contrat sans que les autorités ne l'interrogent pas (cas des infrastructures routières où la durée ne passerait pas dix ans).

Malgré quoi, la République démocratique du Congo aura un pas d'avance par rapport aux années qui auraient été dominées par la coopération des « Partenaires traditionnels ». Ceux-ci avaient beaucoup d'intérêt. Cette coopération résolverait sans doute les problèmes des bases dans la mesures où les autorités puissent se considérer comme étant les premiers dirigeants de ce pays afin d'éviter toutes les comparaisons tirées de mauvais passés ; qu'elles mettent au voisin toutes les sensations cupides.

Brefs, qu'elles renaissent leur conscience afin de ne pas mettre le pays à deux vitesses pour enfin aboutir à une bonne détermination de la reconstruction longuement entonnée. Car seule l'histoire obstinée peut ne pas les garantir ...

Elles doivent réanimer leurs efforts et développer toutes les stratégies, rassurant leur envol économique et un développement pour le pays afin de jouer un rôle de leadership dans la sous région et dans la région.

§2. Les relations sino-américaines

Un an auparavant, les communistes chinois avaient rompu les conversations sino-américaines de Varsovie en raison de l'invasion du Cambodge par les américains. Malgré les tentatives de conciliations faites, par les gouvernements de Nixon pour assouplir les restrictions aux voyages et au commerce et faciliter les échanges, il semblait peu vraisemblable que des changements notables puissent intervenir dans l'impasse où se trouvaient Pékin et Washington depuis plus de vingt-deux ans57(*).

La fin de la guerre froide, la présidence Reagan puis la période Bush père se caractérisent par un certain réalisme qui favorisa les bonnes relations entre les deux grands. Par la politique d'engagement, le président Clinton a opéré une translation vectorielle, d'une géostratégie à une géoéconomique, s'appliquant à dissocier les différentes considérations des droits de l'homme des questions économiques et en privilégiant ces dernières. Entrant à la présidence américaine, G.W. Bush qualifierait la Chine de concurrent stratégique et non de partenaire, serait modifié à la suite des attentats du 11 septembre 2001.

Malgré la fin de la guerre froide qui aurait tenté à donner une nouvelle image aux relations sino-américaines, les deux pays sont butés à la concurrence et à la crainte de l'un contre l'autre, cela par la trompe de la Chine dans l'économie mondiale. Les relations sino-européennes pèsent en contre performance aux vues des américains. Certains parlent d'une possible marginalisation des relations bilatérales sino-américaines. Mais il est incontestable que l'Europe a gagné ces dernières années une importance dans la diplomatie chinoise.

La multiplication des rencontres de haut niveau ces derniers temps. Si les échanges commerciaux prennent une place considérable dans les relations sino-européennes, la formation d'un partenariat stratégique sur la scène internationale entre les deux prend une grande envergure ; les coopérations entre les deux sur un certain nombre de sujets de politique internationale sont pour Pékin les prémisses d'une quasi alliance durable. Entre les questions économiques et de politique internationale, le commerce d'armement se situe également au centre des relations entre la Chine et l'Union européenne. Certains analystes chinois soulignent l'importance des relations sino-européennes comme contrepoids aux relations sino-américaines.

Selon leur point de vue, la divergence stratégique entre Pékin et Washington est inévitable à moyen terme notamment en Asie pacifique, ... en tant que puissance régionale, la Chine défiera tôt ou tard la suprématie dans cette partie du monde58(*).

L'arrivée de Barack Obama à la présidence américaine a donné un nouveau départ au renforcement des relations sino-américaines. Les deux chefs d'Etat se sont convenus à Londres de mettre sur pied le mécanisme de dialogue stratégique et économique.

M. Barack Obama invite son homologue chinois HU Jintao de conjuguer les efforts pour la constitution des relations de coopération active et globale entre les deux ; devant leurs larges intérêts communs, les deux ont une grande responsabilité dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement socio-économique du monde59(*).

Avec le nouveau départ, les relations sino-américaines sont fortement caractérisées par une assistance mutuelle et une coopération gagnant-gagnant. L'humanité est confrontée aux défis multiples, ce nouveau départ permet au monde de résister contre ces défis qui donnent de nouvelles perspectives à la coopération sino-américaine allant de réchauffement climatique à la prolifération et la criminalité transfrontalière en transitant par la propagation du système démocratique et de bonne gouvernance, de non ingérence dans les affaires internes et respect mutuel.

§3. Les relations sino-asiatiques : Inde et Japon

La République populaire de la Chine est membre :

- de la coopération économique Asie et dans le Pacifique (APEC) ;

- du forum régional asiatique (ARF) de l'Association des nations du Sud-est asiatique (ANSEA).

Par ailleurs, la Chine a contribué à la constitution de l'organisation de coopération de Shanghai, les responsabilités nouvelles de la Chine en Asie orientale se sont traduites par son implication dans les crises récentes.

- Lors de la crise financière asiatique de 1997 où elle a octroyé un milliard d'euros de dons à la Thaïlande ;

- L'aide humanitaire chinoise a atteint 60 millions de dollars après le Tsumani de décembre 2004. la Chine est à l'origine des négociations multilatérales pour préserver la paix et la stabilité en Asie du Nord-est en vue de la dénucléarisation de la péninsule coréennes60(*).

a) La diminution des tensions avec l'Inde

La guerre sino-indienne de 1962 déclenchée sans avertissement par Mao et prenant par surprise New Delhi qui a dû reculer devant les forces chinoises a fortement marqué la classe politique indienne qui considère encore aujourd'hui la Chine comme leur principal compétiteur stratégique sur la scène asiatique. Cependant, le conflit indo-pakistanais, où l'Inde s'allia à l'URSS et le Pakistan à la Chine et des Etats-Unis. Il fallait entendre l'après guerre froide pour que l'Inde et la Chine entretiennent de relations de bon voisinage. Suite à la visite en Inde du président chinois Jiang Zemin, en 1996, les deux pays ont signé un accord sur le maintien de la tranquillité et de la paix. Puis celle du premier ministre indien en Chine Atal Bihari Vajpaye a conduit à l'adoption d'une déclaration commune, aux fins de laquelle :

- l'Inde a réaffirmé l'appartenance à la Chine de Tibet ;

- les deux pays se sont engagés à régler leur litige frontalier ;

- le commerce transfrontalier doit être développé, notamment via le col de Nathu qui relie le Tibet et Sikkim.

b) L'évolution des relations sino-japonaises

L'arrivée au pouvoir au Japon de M. Yasuo Fukuda a été bien accueillie à Pékin. M. Yasuo Kufuda poursuit, depuis son arrivée au pouvoir, l'amélioration des coopérations entre les deux pays. Le processus entamé par son prédécesseur Shinzo Abe, depuis 2006, semble se mûrir décembre 2007 lors de la visite de M. Yasuo Fukuda. Lors de cette visite Tokyo s'est engagé à apporter une aide technologique et financière importante à la Chine pour l'aider à lutter contre la pollution touchant du coté de Taiwan, M. Yasuo F. confirme en Chine qu'il ne peut pas soutenir l'adhésion de Taiwan à l'ONU61(*).

Après de nombreuses années, la Chine se prononce de tenir les consultations afin d'aborder la reforme de l'ONU et l'aide au développement de la l'Afrique. Ce qui est évident pour le Japon. Dans le domaine des rencontres entre les deux ministres de défense se sont multipliée du jour au jour.

Le partenariat économique a vu une croissance très rapide entre les deux pays, passant de 150 milliards de dollars pour 200 milliards de dollars. La Chine devient son premier partenaire, alors que à son tour, le Japon est son deuxième partenaire économique62(*).

Conclusion partielle du deuxième chapitre

La politique étrangère chinoise, depuis Mao jusque Hu Jintao, a connu de profondes mutations. Ces mutations ont permis à la Chine d'occuper une meilleure place depuis qu'elle avait adopté un système d'ouverture. La tendance actuelle, contrairement à celle qu'avait dominé pendant le règne de Mao fait de la Chine un partenaire mondial en matière de consultation.

A cet effet, le deuxième chapitre de notre étude a été repartie en trois sections : la première s'est trop penchée à l'analyse d'emploi de grands principes de la politique étrangère de la Chine, la deuxième section de cette étude a dû percer la conduite de la politique étrangère de la Chine et la troisième section a étudié les relations de la Chine avec le reste du monde dont l'Afrique, l'Amérique et l'Asie.

Chapitre 3. Les relations sino-européennes : enjeux et perspectives

Ce chapitre sera structuré en trois sections qui traiteront : le développement ou évolution des relations sino-européennes, les enjeux desdites relations et les perspectives de ces relations.

Section 1 : Evolution ou développement des relations sino-européennes

L'étude de cette section sera repartie en trois périodes :

- De 1975-1990

- De 1990-2000

- De 2000-2009.

§1. L'évolution des relations : de 1975-1990

La Chine et la Communauté économique européenne ont établi des relations bilatérales le 6 mai 1975. Durant cette période, de 1975-1990, les relations sino-européennes ont connu de progrès incessant et ont traversé quelques étapes : étape de développement régulier et l'établissement de relations diplomatiques à la fin des années 8063(*).

A partir de 1989 le recul a été ressenti, lorsque la communauté européenne a commencé à infliger des sanctions à la Chine. L'établissement officiel des relations bilatérales entre les deux parties a été pour la Chine le premier pays en développement à reconnaître la communauté économique européenne en tant qu'entité politique. La CEE et la Chine adoptent une position similaire contre l'hégémonisme et les échanges économiques et commerciaux se sont développés rapidement entre les deux partenaires après l'ouverture de la Chine vers l'extérieur.

Les relations commerciales entre la Chine et la CEE sont encouragées par la nouvelle politique des dirigeants chinois après la mort de Mao. En effet, Deng Xiaoping mettra en oeuvre une politique des reformes dont la problématique dominante sera la modernisation rapide. Celle-ci sera dispatchée en quatre secteurs bien identifiés : l'agriculture, l'industrie, les sciences et technologies et le domaine militaire. Préférant ensuite accélérer l'ouverture sur le monde extérieur ainsi qu'une décentralisation de l'économie chinoise64(*).

L'accord de 1978 se révèle vite insuffisant pour prendre en compte tous les échanges développés depuis 1977. Dès 1980, la Chine bénéficie de la préférence de la CEE. Ainsi, un accord plus large est signé en 1985. Cet accord englobait la coopération économique et commerciale, visant à encourager d'un côté le progrès scientifique et technique de la Chine et de l'autre côté lui accorder la clause de la nation la plus favorisée. Afin de renforcer leur ouverture, l'accord poursuivait les objectifs commerciaux, tels que la promotion et intensification des échanges, renforcement de la coopération économique et l'encouragement des investissements.

En 1987, un autre accord sur la création d'un centre d'application de la biotechnologie de l'agriculture et de la médecine a été signé afin de renforcer tous les domaines du développement.

§2. L'évolution allant des 1990-2000

Les deux partenaires connaissent de divergences majeures sur les propos des droits de l'homme, Tibet et Démocratie. A la suite des événements de 1989, l'Union européenne avait prononcé des sanctions à l'encontre de la Chine et certains Etats membres de la CEE interrompurent leur coopération politique et leurs échanges économiques avec la Chine.

Cette période aurait été celle d'une régression sérieuse des relations sino-européennes, les échanges économiques et politiques essuyèrent un revers non négligeables.

Vers 1994, la reprise tentaculaire avait occupé l'harmonisation des relations sino-européennes, sauf l'interdiction des ventes d'armes. En 1998, le premier ministre Zhu Rongji et son homologue britannique Tony Blair, lorsque le Royaume-Uni était président de l'Union européenne, ont décidé de mettre en oeuvre l'établissement d'un partenariat global entre l'Europe et la Chine et la mise en place de mécanisme de rencontre des dirigeants pour le mûrissement rapide de leurs relations. Cette même année l'Union européenne a voté un document politique décidant d'élever ses relations avec la Chine au même niveau que celles avec les USA, la Russie et le Japon. De plus, le développement du partenariat sino-européen a consisté aussi à accroître durablement les échanges économico-commerciaux entre les deux parties. Depuis que l'Union européenne ait effacé la chine de la liste des pays à économie de non marché, la promotion de l'échange économico-commercial a considérablement évolué. Le chiffre d'affaire de l'échange entre les deux est passé de 43,03 milliards de dollars en 1997 à 76,63 milliards de dollars en 200065(*).

§3 L'évolution des relations sino-européennes de 2000-2009

En 2001, la stratégie de l'Union européenne vis-à-vis de la Chine a formulé plus de 70 propositions de mesure visant à renforcer la coopération avec la Chine. En 2003, le partenariat vers la maturité-intérêts et défis communs des relations Europe-Chine a décidé de développer un « partenariat stratégique global ».

En octobre de cette même année la Chine a publié à son tour le « document chinois sur la politique avec l'Union européenne et a stimulé l'essor des relations bilatérales. La coopération substantielle dans de nombreux domaines leur a permis de réaliser la réciprocité après avoir jeté de solides bases politiques par les documents susmentionnés.

La création d'un partenariat global leur avait poussé à mettre en jeu des objectifs d'intérêts communs, de prendre politiquement conscience de leurs intérêts stratégiques et établis un système capable de maintenir leurs intérêts communs et de régler efficacement leurs différends dans la pacificité.

En 2004, la visite du président Hu Jintao en France, puis celle du premier ministre Wen Juabao en mai 2004 auprès des Instances de l'Union européenne et dans cinq pays européens (Allemagne, Belgique, Italie, Royaume-Uni et Irlande) consacrent le renforcement d'un partenariat stratégique global entre la Chine et l'Union européenne66(*), symbolisant une nouvelle reprise de contact entre les deux partenaires.

La vision commune et les interactions entre les deux dans un monde multipolaire pourront davantage promouvoir la paix et le développement dans le monde.

La Chine n'ignore pas le rôle important que l'Union européenne doit jouer dans la stabilité, la paix et le développement dans le monde et l'Union européenne à son côté , entend impatiemment la Chine fournir tout de son mieux pour la résolution de défis mondiaux. Le développement exemplaire des relations sino-européennes est dit du fait que les deux partenaires ont su traiter ces relation d'un point de vue stratégique, dépassant les systèmes politiques et idéologique vers une coopération amicale sur une base de respect réciproque et des gains égaux.

En février 2004, la Chine et l'Union européenne ont signé un mémorandum d'entente ADS, permettant aux relations de citoyens des deux, une libre circulation dans les deux pays.

Les pays de l'Union européenne ont organisé une promotion touristique en faveur de citoyens chinois pour leurs faciliter une vue touristique. Les échanges culturels ont aussi gagné l'univers dans les relations Chine-Europe, l'anglais de Cambridge a gagné une faveur pour la Chine. Il faut signaler que la signature d'un partenariat stratégique global entre la Chine et l'Union européenne vient renforcer une longue histoire qu'elles ont et de cultures brillantes qu'elles possèdent ajouter aux atouts respectifs sur le plan technique et éducatif. Il faut reconnaître également que des divergences persistent entre les deux, en matières d'interdiction des ventes d'armes et de statut d'économie de marché, paradoxalement les deux parties cherchent toujours à intensifier les délibérations afin d'y trouver des solutions. Le déficit commercial, constaté depuis 2009, est un problème trop complexe. Les nombreuses sociétés transnationales de l'Europe installées en Chine exportent leurs produits en Europe ou vers d'autres pays mais leurs chiffres d'affaires d'exportation sont habituellement inscrit dans le volume d'exportation de la Chine.

De surcroît, les populations européennes sont les plus grands bénéficiaires des échanges commerciaux sino-européens67(*).

Dans le règlement des problèmes de gouvernance globale allant de résolution de tensions, de la sauvegarde du système international de non-prolifération, de l'assistance au développement des pays démunis jusqu'à la lutte contre le terrorisme, à la protection de l'environnement, au traitement de l'immigration illégale (...), les deux entendent améliorer ensemble des dialogues à tous les niveaux et à toutes les dimensions.

Section 2. Les enjeux dans les relations sino-européennes

L'analyse de ces enjeux sera consacrée d'abord aux enjeux économiques ensuite aux enjeux commerciaux et enfin aux enjeux politico-diplomatique.

§1. Les enjeux économiques

La communauté européenne est une construction économique et commerciale. C'est pourquoi les relations sino-européennes se sont revetues cet aspect. La Chine est devenue un partenaire essentiel de la CEE et les relations économiques sont devenues indispensables pour la relance de l'Europe.

La complémentarité économique est forte entre les deux entités, la CEE fournit à la Chine des technologies et des produits de hautes technologies, à son tour la Chine dispose sa main d'oeuvre pour exporter des produits manufacturés à bas prix, mais en grande quantité vers l'Europe.

Ainsi, le développement des relations économiques entre les deux a participé au formidable essor que connaît la Chine. Qui depuis longtemps n'avait pas les moyens de fonder son développement économique sur des systèmes aussi coûteux. Il s'agit d'un fantastique domaine de coopération impliquant, au sein de chaque partie, le quasi bénéfice important.

Depuis 1980, le PIB chinois augmente de 9 % par an68(*). Le volume des échanges bilatéraux s'est élevé à 177,28 milliards de dollars (+ 33,6 % en un an) en 2004. les investissements étrangers ont rehaussés de leur présence, l'économie chinoise d'une part et de l'autre part la Chine leur avait facilité la main d'oeuvre.

L'émergence de la Chine est à plus d'un titre avec un taux de croissance de 11n4 M en 2007, son essor économique lui a permis de transcender l'Allemagne comme troisième puissance économique mondiale mais pas comme premier exportateur mondial. Certains experts estiment que son PIB aura triplé d'ici 2025 et sera au 2e rang derrière les USA.

En 2006, la Chine dépassait le Japon comme le premier détenteur des réserves de change à l'échelle internationale ayant comme stock à près de 2000 milliards de dollars dont 1530 milliards de réserves officielles fin 2007. ce potentiel d'investissement est trop significatif pour la consolidation de la communauté internationale frappée par la crise financière mondiale.

Un tel essor ne laisse plus aucun Etat de l'Union européenne pris individuellement de peser avec le même poids dans le cadre des relations économiques bilatérales dès qu'il s'agit des questions macro-économiques dont les enjeux se pèsent sur la scène mondiale. La montée de l'économie chinoise a suscité l'Union européenne à organiser un mécanisme de dialogue macro-économique avec la Chine. L'ampleur et l'intensité de la Chine ont engendré au sein de l'Union européenne un renforcement de relation économique et une dimension stratégique de première considération.

La Chine et l'Union européenne font face à une même difficulté, celle de savoir comment faire pour relancer la croissance économique. Elles partagent le même objectif dans leur lutte commune contre la crise financière. L'Union européenne a lancé une série de plans de sauvetage et relance économique afin de donner un nouvel élan à son économie, a-t-il dit le directeur Freng Shongping dans une interview accordé au journaliste de l'agence de presse Sinhua.

La promotion de la reforme du système financier, la crise financière actuelle a créé une bonne occasion pour la Chine et l'Union européenne de résoudre ce problème. Suite au développement rapide de l'économie mondiale et de l'élan de nouveaux pôles économiques après la guerre froide, le système financier montre ses limites. La crise financière montre que le G8 laissera progressivement la place auG20 à l'avenir, a-t-il ajouté69(*). La montée en puissance des deux économies - chinoise et européenne - est sans doute une sacaparage de la direction financière internationale qui se réalise dans des multiples coopérations.

§2. Les enjeux commerciaux

Le développement des relations commerciales des deux partenaires permet d'ouvrir un immense marché chinois aux entreprises européennes. La coopération entre les entreprises européennes et chinoises est matérialisée par l'implantation d'Alcatel à Dongfeng, de Citroën à Wuhan, d'une part et la technologie a permis de réaliser en Chine d'ambitieux programmes comme celui d'électronucléaire, d'autre part. Le marché chinois offre des convoitises à l'égard des Occidentaux, surtout la concentration de sa population qui produit un grand nombre de consommateurs et une abondance de la main d'oeuvre.

Les produits en provenance des pays divers de l'Union européenne sont visibles dans les différents marchés chinois, de même que la Chine de produire certain produits adaptés aux marchés européens dont le coût dépendrait de la marque du produit. La masse de la population chinoise laisse imaginer les opportunités de main d'oeuvre comme de consommation ; l'étendue de besoins chinois en ressources, en biens et services attire l'Union européenne qui voit dans la Chine l'émergence d'un nouvel « eldorado »70(*).

La crise structurelle que connaissent les pays de la CEE dans les années 1980 et aussi la primauté du commerce entre les pays membres de la CEE que les rapprochements liés à l'instauration du marché commun, ont laissé le désir à d'autres investisseurs de s'installer en Chine.

L'IDE européens restent donc assez faible en Chine, mais la complémentarité des marchés des deux entités ainsi que les dispositions mises en place grâce à l'accord de 1985 permettent de développer inlassablement les échanges commerciaux entre l'empire du milieu et l'Union européenne. Les différends dans le domaine commercial entre les deux sont inévitables et sont aussi évidemment regrettables. Depuis 2004, l'union-européenne est devenue le premier partenaire commercial de la chine représentant 15% de totalité de sont commerce extérieur en 2006 avec une croissance des échanges de 25% par rapport à 2005.D'une façon plus globale,depuis 1978 les échanges bilatéraux ont été multipliés par plus de soixante pour atteindre près 255 milliards d'euro dans le seul souci de renforcer la capacité de la coopération entr les deux partenaires71(*).

En retour la chine est le second partenaire après les Etats-Unis et est devenue en 2006 la première source d'importation de l'union européenne (représentant près de 192 milliards d'euro ou 14,4% total de l'importation).Dans cette même année les exportations européennes ont augmenté vers la chine pour s'élever a 63 milliards d'euro. LES exportations,qui étaient de 40% plus que celles des Etats-Unis ,sont doublées d'investissements directs cumulés . Dans l'importation de la technologie, l'union-européenne apparue le premier partenaire de la chine en matière de transfert de technologie et de biens d'équipement dont le pourcentage s'élève à 40% depuis 2006. Si l'avenir des relations commerciales est de nos jours un élément clé de l'économie mondiale, l'un des principaux enjeux pour l'union-européenne tient à l'importance croissante du déficit commercial. L'excèdent commercial a permis à la Chine d'atteindre un taux de croissance avec le reste du monde de 85% le début de l' année 2007, et a donné à l' union européenne une autre vision proposant le maintien des relations équilibrées avec la chine. L'intensification de cette tendance revêt une urgence stratégique pour l'Union européenne :en 2006, le déficit commercial de l Union européenne s'était élevé à 128 milliards d'euro,soit une augmentation de 57% par rapport à 2003. Sur la seule période de janvier à mai 2007, le déficit a augmenté de près de 53% une dégradation attribuée à une progression de 138% des exportations de produits stratégiques chinois vers l'Union européenne pendant cette même année. Dans l'ensemble de l'année 2007,les exportations de la chine vers l'Union européenne ont augmenté de 29%, plus que celles destinées aux Etats-Unis estimées à 14%72(*).

Dans le contexte de l'intensification croissante et déséquilibrée des échanges commerciaux entre les deux pôles (chine et Union européenne )et la montée de cour d'euro vis-à-vis de dollars avec ses effets induits sur le taux de change entre l'euro et la monnaie chinoise , la gestion de ce problème est devenue un enjeu capital. Depuis l'accord de 1985 les échanges commerciaux entre les deux pôles paraissent trop bénéfique du coté de la chine que de l'Union européenne malgré que certains bouleversements ne cessent d'interrompre leur progression. Certains analystes consacrent leurs études dans la globalité ,mais en réalité ,quand on prend la chine comparativement de l'europe prise individuellement ,on se rendra compte que la chine progresse et devient de plus en plus concurrente des anciennes puissances commerciales. L'adaptation des produits commerciaux chinois gagne de plus en plus les marchés européens d'une part et renforce une circulation de biens et des services d'autre part.

 §3 Les enjeux politico-diplomatiques.

Malgré que beaucoup d'experts considèrent que les relations sino-européennes sont avant tout économiques et commerciales,il est important de signaler que les deux partenaires ne pouvaient aboutir à une telle coopération que lorsque les relations politico-diplomatiques étaient compatibles entre eux. Toute coopération entre les Etats commence par l'harmonisation des liens diplomatiques afin de garantir leurs échanges futurs. Le mûrissement des relations politique et diplomatiques entre la chine et l'Union européenne était bloqué aux simples raisons d'ordre interne des Etats membres de l'Union- européenne. Le retrait politique est d'abord lié a la nature même de la construction européenne fondée principalement sur des bases économiques et commerciales et ensuite il est lié a la diversité des relations bilatérales qu'entretient la chine avec les pays de la communauté européenne.

La communauté européenne s'est constituée avant tout comme une entité économique et commerciale. En effet,les grandes avancées qu'a connues la C.E.E.,ont tendu vers l' intégration des pays membres au sein d'un grand marché commun. Or les évolutions vers une Europe politique se heurtent inconstamment a la souveraineté des Etats ; ainsi, en est-il aux environs des années 1958-1960, la France de Général de GAULLE rejette la suprématie des institutions communautaires européennes afin de ne pas mettre en danger les visions françaises ; au début des années 1980 la Grande-Bretagne de madame THATCHER s'est opposée seule a l'ensemble de la communauté européenne et la craint au compromis73(*).

Pendant la CEE, les institutions politiques étaient des institutions de concertation sans réel pouvoir de décision. C'est le cas de CSCE qui n'est une conférence qui suit les évolutions politiques, économiques, militaires, etc. ; de conseil de l'Europe qui constitue une tribune politique traitant les débats des problèmes internationaux mais dont aucun pouvoir supranational ne lui est garanti pour unifier les politiques européennes. De la même manière la mise en place d'une politique communautaire est vouée à l'échec, lorsqu'elle est à l'encontre des intérêts particuliers des Etats. L'obstacle de ce retrait est également causé par les pays membres de l'Union européenne qui n'appréhendent pas les relations avec la chine de la même façon.

Les pays tels que la Grande-Bretagne et le Portugal qui ont encore des possessions en chine (hong-kong pour la Grande-Bretagne et Macao pour le Portugal),ont des relations politiques étroites dictées par la volonté de régler dans des bonnes conditions le statut de ces possessions. D'autres pays européens anciennement en chine (France et les pays-bas ) menent une politique de rapprochement et de coopération avec la chine en ayant la volonté de retrouver une influence en Asie, ainsi les incite à multiplier les relations bilatérales avec l'empire du milieu. Ainsi jusqu'en 1989 la France a développé une coopération culturelle et technique avec la chine. L'Allemagne, elle considère la chine comme un simple partenaire commercial. Par l'évolution des relations sino-européennes,la coopération politique et diplomatique a pris un concept beaucoup développé dans la « strategie-globale »74(*)(1). L'adoption des plusieurs documents depuis 2003 par les deux partenaires a montré une détermination dans le renforcement de liens politiques. La prise consensuelle a été l'une des bases solides dans les documents publiés par les deux parties. Les différentes visites des chefs d'Etats et des chefs de gouvernements ont systématiquement mis un nouveau pas dans le monde Chine-Europe. Les différents niveaux et de la globalité des relations sino-européennes se sont concrétisés par de nombreux systèmes de dialogue politiques entre eux.

Section 3 : Les perspectives des relations sino-européennes

Dans cette dernière section, il sera question d'analyser dans le premier paragraphe l'état actuel et perspective des relations économiques et commerciales sino-européennes ; dans le deuxième paragraphe les stratégies de développement du commerce sino-européen dans le contexte de la mondialisation ; et dans le dernier paragraphe les problèmes existants et les facteurs de contraintes dans le développement du commerce sino-européen.

§1. L'état actuel et les perspectives des relations économico-commerciales sino-européennes

Partant de la nature de coopération sino-européenne, confirmé par l'accord signé en 1985, les deux partenaires ne cessent d'améliorer les liens économiques et commerciaux qui sont au centre de leurs relations.

Suite à plusieurs années de développement, les relations économiques et commerciales sino-européennes présentent quelques caractéristiques :

- les deux parties ont eu à développer les échanges et une coopération quasi globale dans les domaines tels que politique, scientifique, technique et culturel. D'ailleurs, les échanges politiques récents ont attestés un appui fort pour le développement des relations économiques et commerciales.

- L'instauration des lois et directives au sein des deux partenaires constitue une garantie juridique pour le développement de ces relations. Composante importante des liens reliant les deux partenaires. Ces relations mutuellement bénéfiques ont apporté de réels bénéfices économiques à leurs peuples75(*) d'une part et ont permis à ces deux partenaires d'approfondir leurs stratégies commerciales en vue d'un épanouissement global d'autre part, tout en constituant une base solide et un moteur puissant du développement de l'ensemble des relations entre les deux parties.

Le développement des liens économiques et commerciaux a permis un élargissement total des deux partenaires dans les coins de la planète. Trente quatre ans d'histoire, la Chine et l'Union européenne ont passé d'isolement à l'interdépendance, aux échanges scientifiques mutuels, à la confiance mutuelle dans la prise des décisions pour la promotion de leurs relations et la consolidation de l'humanité tout entière. L'amélioration des relations économiques et commerciales sino-européennes nécessite une analyse globale pour les deux parties.

Que ces relations qui ne cessent de gagner en maturité prenant de l'ampleur et bénéficiant d'appui politique énergétique sont désormais entrées dans une « bonne période historique » (Wang Lei, 2005)76(*) ; les domaines de coopération ne cessent de s'élargir le contenu du partenariat de s'enrichir davantage encore (ZHAO JUN et MA K.2004)77(*). Nombre de chercheurs centrent leurs études sur l'avenir des relations économiques et commerciales de la chine et de l'Union européenne, ils estiment qu'en partant d'analyses quantitatives prévisionnelles des échanges bilatéraux que ces échanges accroîtront à un rythme élevé et que l'Union européenne consolidera sa position du partenaire commercial privilégié de la Chine. Cette tendance prévisionnelle peut se confirmer au cas où l'actuelle évolution des dites relations entre les deux se maintient inconstamment.

Le démarrage de l'économie chinoise fait que l'Union européenne ne voit plus la chine comme un simple partenaire mais comme son vrai concurrent d'influence dans le monde. Ainsi donc les rapports Chine-Europe vont davantage se développer au fur et à mesure que les échanges économico-commerciaux seront renforcés d'une part et beaucoup d'obstacles susceptibles d'empêcher la consolidation et le renforcement des relations entre les demeurent, presque, sans solution d'autre part.

Les dialogues et consultations entre les deux autour de changement climat et /ou la qualité des produits ont eu des résultats relativement satisfaisant. Ceci doit accroître la confiance des deux parties pour une plus grande coopération dans la recherche d'une meilleure gouvernance globale78(*).

Le renforcement des relations sur le plan politique et économique constitue une pierre angulaire pour les rapports de la fondation trop rassurant de coopération sino-européenne. L'organisation du système de dialogue politique à différents niveaux contribue à la dynamique des relations sino-européennes ; c'est notamment les cas de sommets réguliers entre les chefs d'Etats ceux de gouvernement des pays membres de l'Union européenne ; les rencontres interministérielles régulières dans le cadre de la conférence asiatico-européenne, ont systématiquement renforcé la compréhension et la coopération mutuelle ; et surtout l'établissement d'un nouvel ordre politique et économique mondial qui constitue une base purement stratégique commune des relations entre les deux partenaires. En tout état de cause, la Chine et l'Union européenne doivent reconnaître et consolider les acquis de leurs longues relations identiques des nouvelles possibilités de coopération et mieux comprendre les différents aspects de leurs développement, sont là les éléments qu'il faut améliorer à la coopération sino-européenne.

§2 Stratégies de développement du commerce sino-européen dans le contexte de la mondialisation.

En allant de l'établissement d'un nouvel ordre politique et économique mondial, l'économie mondiale a su maintenir un fort élan de croissance depuis qu'elle est entrée dans une phase de croissance rapide en 2003. En 2006, l'économie mondiale a connu une croissance maximale qui a suscité beaucoup d'inquiétudes, presque plusieurs économies ont vu leur croissance progressée à un rythme égal.

Les économies de marché émergeantes sont progressivement devenues le nouveau moteur de l'économie mondiale dont le centre de croissance s'avère de plus en plus se déplacer vers l'Asie. Cette économie se trouve dans la période de transformation caractérisée par les développements, réajustements, intégration, ouverture, compétition de grande envergure et aussi par une plus grande interdépendance des échanges des relations économiques et commerciales toujours plus étendues ainsi que par les conflits d'intérêt fréquents79(*).

Il serait donc une période où chaque pays émergent ou ancienne puissance espère tirer profit et lutter pour conquérir les marchés nouveaux. Certains pensent que le développement de l'économie mondiale est actuellement dans une phase de réorganisation et d'augmentation des risque et d'autres encore estiment que les deux phénomènes de réorganisation et d'augmentation des risques ne seraient possible que lorsque les grandes puissances considéreront que la montée de nouveaux pays soit une menace pour leur empires. De ces deux points de vue, le développement de l'économie mondiale prend en combinaison les deux phases auxquelles tous les analystes du système international doivent les jauger en probabilité. Les stratégies de développement :

- Dans le développement économique, il faudra accorder une grande importance à l'intégration et à l'harmonisation entre les diverses composantes de l'économie, elle-même, également entre l'économie d'une part et la politique, la culture, la société et l'humanisme d'autre part, ainsi qu'entre l'économie et l'écologie, les ressources naturelles et la protection de l'environnement80(*)

- la coordination des politiques commerciales au sein de la communauté internationale est indispensable pour réduire et éliminer les risques ,ce qui constitue aussi une tache primordiale en matière économique dans le monde(LI XIANG YANG 2006).

- la chine doit s'efforcer d'arriver à quatre niveaux d'équilibre dans les relations avec l'Union européenne un équilibre entre les échanges nationaux et internationaux et entre ses relations avec l'Union européenne d'autres pays, entre la politique et ses relations économiques et entre ses relations avec l'Union européenne et ses relations avec d'autres pays membres de l'Union européenne (Yang Weiguo 2002)

- La chine doit renforcer l'intervention gouvernementale concernant la réglementation des activités exportatrices,afin de bloquer à la source l'application des mesures anti-dumping a l'encontre d'elle. Elle et l'Union européenne représentent toutes les deux d'importances fortes pour le maintien de la paix et de la promotion du développement dans le monde actuel.

- La régulation du système économique et commercial par les deux partenaires s'avère important pour l'accélération du système global et la maintenance de la paix dans la gestion de l'économie mondiale.

- L'approfondissement d'une coopération entre la chine et les pays membres de l'Union européenne,le développement global de la coopération mutuellement bénéfique,constitue une phase importante de la politique extérieure de la chine.

- Les deux partenaires doivent renforcer leur coopération en matière de technologie et de ressources et assurer une stricte collaboration a toutes leurs instances politique et scientifique, y compris.

- Etant donné que le système international se trouve dans phase cruciale de développement, il est suggéré de procéder à un réajustement de l'ordre politique en priorité pour les deux partenaires, ces derniers doivent accorder le même niveau d'importance à l'ordre mondial et aux intérêts économiques (Chen Yugang 2003).

- En ce qui concerne les divers différends commerciaux, la chine se doit bien entendu de réagir, mais il est également important de faire jouer l'influence des lobbies au sein de l'Union européenne, c'est grâce à ces lobbies que la chine pourrait passer d'une phase passive longtemps acquise par les politiques maoïstes à une phase active tirée dans la politique d'ouverture81(*). Tenant compte de la politique de l'Union européenne, celle d'imposer la Chine les valeurs occidentales afin de la faire changer des stratégies nationales et internationales, la Chine doit se mettre à l'école de toutes les expériences positives de l'Union européenne. Non pas seulement que la Chine fera la queue aux expériences européennes mais elle peut de 2009-2020 devenir plus que ce qu'elle est, une puissance tournante du monde, où les Etats-Unis et l'Union européenne se verront soumis aux contraintes extérieures.

La Chine entend psychanalyser ses relations commerciales à l'ère actuelle avec l'Union européenne dans le respect mutuel des cultures et d'une observation à distance des affaires intérieures. L'Union européenne ne peut bien harmoniser ses relations commerciales avec la Chine dans la mesure où la question tibétaine passera inaperçue aux yeux des pays membres de l'Union européenne ou de l'Union européenne elle-même.

§3. Les problèmes existants et les facteurs des contraintes dans le développement du commerce sino-européen

Les frictions qui apparaissent dans le développement des relations sino-européennes sont en fin de compte liées aux développement sociaux inégaux des deux partenaires ; ces différences englobent les écarts entre les niveaux de développement économique et politique ainsi qu'une expérience historique différente.

Depuis l'époque pré moderne et moderne, la civilisation européenne qui aura connu la Renaissance et les lumières, cherche à propager à travers le monde les valeurs européennes et se trouve dans une position de force, les différentes découvertes issues de pays européens de plus en plus normal et poussent ainsi l'Europe à prétendre réaliser les objectifs qu'elle s'est fixés. C'est notamment le concept de gouvernance mondiale tirée à son expérience et basée sur une confiance de politique mutuelle soutenue par une coopération économique. A l'inverse, la Chine a toujours été dans une position de faiblesse. Cela depuis la guerre de l'opium (jusqu'en 1833, le commerce anglais à Canton était entre les mains de la compagnie des Indiens qui possédait un mongole et qui traitait avec l'association de marchands chinois, le Co-Hong. En 1833, le gouvernement britanniques a envoyé à Canton un agent diplomatique, chargé de surveiller les relations commerciales. Ce dernier refusa de coopérer avec le Co-Hong et le gouvernement chinois. Le vice-roi chinois refusa de lui accorder audience (...).

En 1839, le gouvernement britannique imposa le gouvernement chinois qui avait prohibé l'importation de l'opium, de réprimer ce commerce de contrebande. Cette guerre finit par le traité de Nankin conclu le 29 août 1842 entre la Chine et l'Angleterre et donnant satisfaction aux exigences anglaises82(*). Cette assymétrie constitue la cause fondamentale des oppositions et divergences entre les deux partenaires (Cao Yongo, 2007).

Dans les relations sino-européennes, ne cessent d'apparaître des frictions dues à des facteurs politique négatives qui non seulement existent sur le plan idéologique, mais aussi visent à imposer les valeurs occidentales comme une finalité, aux fins de maintenir une position de force par rapport aux formes de civilisation non occidentale (Wang Yunxiang, Guo Youqun, 2001). Certains observateurs estiment que les problèmes commerciaux auxquels la Chine est confrontée actuellement relèvent principalement de trois catégories : barrières commerciales, propriétés intellectuelles et mesures anti-dumping.

Partant de l'évolution de l'histoire des relations sino-européennes, il est avéré que certains dispositifs discriminatoires de la part de l'Union européenne ont effectivement eu un impact sur le développement des relations économiques et commerciales avec la Chine. A l'heure actuelle, le mouvement anti-dumping ne passe jamais sans soulever de débats au sein du gouvernement chinois. Dans cette tendance, certains pensent, il suffit que les entreprises chinoises s'imprègnent davantage des règles du jeu de l'OMC et des lois et maîtrisent le fonctionnement des règles internationales pour être à mesure d'améliorer leur positionnement sur le marché international et de continuer à faire progresser leur compétition opérationnelle sur la scène internationale83(*).

Mais la tendance actuelle des deux géants mondiaux (l'Union européenne et les USA) est de contenir la Chine afin de bénéficier l'expérience occidentale, notamment en matière d'identité nationale, des rapports entre la centralisation et la décentralisation, des distributions des richesses, des rapports entre tradition et modernité, de la protection de l'environnement et enfin du rôle que la Chine pourrait jouer entre les grandes puissances. Mais la Chine n'a jusqu'à présent résolu quelques problèmes importants qui devraient lui permettre de suivre un modèle de l'Occident. Par ailleurs, il existe plusieurs opinions diamétralement opposées vis-à-vis de la Chine : la première opinion, prend le développement économique de la Chine comme une menace alors que la seconde opinion préconise l'effondrement de la Chine.

D'une part, il est très dangereux pour les pays qui surestiment le développement de la Chine, car à l'heure actuelle, il existe toujours un grand écart entre la Chine et les pays développés en terme de niveaux de développement, la surestimation du niveau de la puissance économique de la Chine débouchera sur des faux jugements et risquera d'apporter atteinte aux relations entre la Chine et certains pays de l'Europe.

D'autre part, la sous estimation de la puissance économique chinoise de surmonter certains difficultés risquerait de perdre plusieurs analystes84(*).

Conclusion partielle du troisième chapitre

Les relations sino-européennes ont plusieurs enjeux ainsi que les perspectives. Ainsi, les relations économique et commerciales sino-européennes se sont développés de manière amicale et positive. Mais après un parcours de plus de trente quatre ans, il existe des obstacles et des problèmes qui, dans une certaine mesure, freinent l'envol normal des relations économiques et commerciales entre les deux parties. Ces problèmes se cristallisent principalement autour des dispositifs commerciaux discriminatoires de l'Union européenne à l'encontre des produits en provenance de la Chine : anti-dumping quotas et le système de préférence général. Enfin de compte, l'origine de ces problèmes est que l'Union européenne considère la Chine comme un « pays pratiquant le commerce d'Etat ».

Pour soutenir ce constat, ce troisième chapitre a été subdivisé en trois sections. La première section analyse l'évolution des relations sino-européennes : de 1975-1990 puis de 1990-2000 et enfin de 2000-2009. La deuxième section quant à elle a été basée sur l'étude des enjeux dont les enjeux économiques, les enjeux commerciaux et les enjeux politico-diplomatiques. La troisième section analysée les perspectives reparties en trois séries : l'état actuel et les perspectives des relations économico-commerciales ont constitué le premier paragraphe, les stratégies de développement du commerce sino-européen dans le contexte de la mondialisation en a constitué le deuxième paragraphe et les problèmes existant et les facteurs de contrainte dans le développement du commerce sino-européen a conclu cette section et ce chapitre.

Conclusion générale

L'étude des relations sino-européennes : enjeux et perspectives nous a fait voyager mentalement. A ce propos, notre problématique a été centrée sur une double préoccupation que voici : « Quels sont les enjeux des relations sino-européennes et quelles en sont les perspectives ? »

Répondant à cette question, nos hypothèses de départ qui se sont confirmées après l'étude, nous ont démontré les ambitions actuelles de la Chine, qui sont acérées , cela par l'élargissement de ses relations dans le monde.

Ces relations permettraient à la Chine de jouer un rôle d'influence dans le monde. L'enjeu monétaire des relations sino-européennes souligne un caractère déterminant et premier pour la zone euro de sa gouvernance économique. L'enjeu commercial confirmerait la nécessité d'une politique plus systématique équilibrée avec la Chine. Ceci permettrait à l'Union européenne d'agir comme bloc économique régional et à gérer une relation bilatérale stratégique sur l'échiquier mondial.

L'Union européenne pourrait réaliser les ambitions que lui confère son potentiel économique en renforçant son identité et ses intérêts et en forçant les conditions d'une relance politique interne.

A la Chine, seul l'euro aurait le potentiel de constituer une véritable alternative au dollar pour assurer une meilleure stabilité internationale. Seule la donne monétaire pourrait davantage ressembler à un régime qui accompagnerait de la montée en puissance de la devise chinoise. Selon ses objectifs poursuivis par ses relations, pourrait avoir l'opportunité de développer sa propre économie s'inspirer de l'expérience des pays développés.

Cette étude nous a obligé de faire recours à la méthode analytique secondée par l'approche historique et la technique documentaire. La méthode analytique nous a permis d'expliquer les phénomènes des relations sino-européennes dans le milieu international auquel elles se déroulent et aussi d'avoir une idée sur la compréhension des phénomènes dans leur évolution.

S'agissant des techniques documentaires, nous ont été trop capitales pour récolter les données relatives à notre étude, à travers les ouvrages, les articles, revues et les journaux, les notes de cours ainsi que les sites Internet.

Pour soutenir nos hypothèses, nous avons subdivisé notre travail en trois chapitres. Le premier chapitre : Considérations générales : la coopération internationale est résumée selon les deux visions : les idéalistes et les réalistes. La première voit dans la coopération internationale une réduction de risque de conflits où les échanges économiques prennent d'atout afin d'aboutir aux intérêt collectif et la seconde voit dans la coopération les perspectives de bénéfices que les Etats n'auraient pu réaliser dans l'individuel.

Eu égard au développement, le premier chapitre intitulé considérations générales a été subdivisé en trois section : la première section est la coopération internationale. Dans cette section les différentes approches ont été définies, les différents domaines analysés et une étude approfondie sur l'évolution de la coopération internationale a été indispensable.

La deuxième section est la présentation de la Chine. Dans cette section, la présentation géopolitique a été réelle, puis sa puissance politico-économique et enfin sa percée en relations internationales. La troisième qui a bouclé le premier chapitre a traité la présentation de l'Union européenne dès ses origines et objectifs en transitant par l'intégration politique et enfin conclure par l'intégration économique.

Le deuxième chapitre traite la politique étrangère de la Chine, qui depuis Mao jusqu'à Hu Jintao, a connu des profondes mutations. Ces mutations ont permis à la Chine d'occuper une meilleure place depuis qu'elle avait adopté la politique d'ouverture. La tendance actuelle fait la Chine un partenaire mondial en matière de consultation.

A cet effet, notre deuxième chapitre a été subdivisé en trois sections : la première s'est penchée à l'analyse de grands principes fondamentaux de la politique étrangère de la Chine avec trois paragraphes. La deuxième section a percé la conduite de la politique étrangère de la Chine sous l'angle de trois paragraphes et la dernière section en a étudié les relations de la Chine avec les restes du monde (Asie, Amérique et Afrique).

Le dernier chapitre de notre étude a repris les sujet d'études dans son ensemble : les relations sino-européennes : enjeux et perspectives. Les relations sino-européennes ont plusieurs enjeux et perspectives. Ainsi donc, les relations économique et commerciales sino-européennes se sont développés de manière amicale et positive. Mais après un parcours de plus de trente quatre ans, il existe des obstacles et de problèmes qui freinent l'envol normal de ces relations. Enfin de compte l'origine de ces problèmes est que l'Union européenne considère la Chine comme un pays pratiquant le commerce d'Etat. Pour soutenir ce constat, le dernier chapitre a été reparti en trois section : la première section analyse l'évolution de ces relations réparties en trois grandes périodes : de 1975-1990 ; de 1990-2000 et de 2000-2009. la deuxième section a été basée sur l'étude des enjeux groupés en trois séries : enjeux économiques, enjeux commerciaux et enjeux politico-diplomatiques. La dernière section a analysé les perspectives réparties en trois séries : l'état actuel et les perspectives des relations économiques et commerciales sino-européennes ; les stratégies de développement du commerce sino-européen dans le contexte de mondialisation et les problèmes existants et les facteurs de contrainte dans le développement du commerce sino-européen.

Ainsi a été conclu notre étude.

Bibliographie

I. Ouvrages

1. LABANA L.A., Coopération internationale, Médiaspaul, Kinshasa, 2006.

2. NGOIE TSHIBAMBE G., Introduction aux Relations internationales, éd. Labossa, Lubumbashi, 2005.

3. RONGERE P. Méthode des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1971.

II. Articles, revues et journaux

1. CAO, Y., «Ebauche d'une analyse sur les obstacles dans le développement des relations commerciales sino-européennes » in Tribune of social sciences, n° 4, 2007, pp. 70-72.

2. CHEN, Y., «L'ordre systémique et les relations sino-européennes » in International Review, n° 4, 2003, pp. 1-9.

3. FONRATH, E., « La politique étrangère de Pékin : Soft power aux caractéristiques chinoise », Paris, 14/1/2009, p. 1-9.

4. FRANÇOIS, L., « La percée chinoise en Afrique » in Etude, n° 4026, janvier 2005.

5. LI, G., « analyse des frictions commerciales sino-européennes du point de vue planétaire » in World Economy Study, n° 2, 2006, pp. 17-21.

6. NGOIE, TS. G., « Les relations sino-africaines dans l'espoir et la controverse » in Congo-Afrique, n° 418, octobre 2007.

7. POUL, ED. B., « Percée chinoise en Afrique » in Congo-Afrique, n° 429, novembre 2008.

8. QIU, L., « Tactiques de la Chine à l'encontre des pratiques anti-dumping européennes et américaines », N° 4, 2006, pp. 60-
64

9. SHAO, J. et MA, K., « Le partenatiat sino-européennes gagne en maturité » in Qiushi, n° 5, 2005, pp. 58-60.

10. WANG, Lei., « Les relations commerciales sino-européennes gagnent en maturité » in Market Modernization, n° 12, 2005, pp. 11-13.

11. WANG, Y., et GUO, Y., « L'influence des facteurs politiques négatifs sur les relations commerciales sino-européennes « in Worldseconomy Study, n° 4, 2001, pp. 69-72.by http://realivecommon.org.

12. WEN, J., « La participation du 1er ministre WEN, J. au 9e sommet Chine-ESEAN » by http://www.ambchine.mu/fra/xwdt.

13. YANG, W., « L'explication de l'évolution de la politique commerciale de l'Europe à l'égard de la Chine par l'analyse de considération d'intérêt » in International Trade Journal, n° 9, 2002, pp. 16-20.

III. Notes des cours

1. BIYOYA M., Syllabus des théories des Relations internationales, F.S.S.P.A., G2 R.I., 2007-2008, Inédit.

2. KABONGO, FL., Syllabus de l'histoire diplomatique, F.S.S.P.A., G2 R.I., Unilu, 2007-2008, Inédit.

IV. Sites internet

1. AWUVE, K., A., « Les enjeux de la coopération sino africaine » by http://www.memoireonline.com/

2. DAI, D. et LIU, Xinhua, « Partenariat global sino-européen » by http://creativecommon.org.

3. FENG, Zh., « Bilan des relations sino-européennes en 2008 » by http://french.beijingreview.com.cn.

4. HUGON, Ph., et ADAMA, G., « La percée chinoise en Afrique » by http://www.raratio86.fr/mode/2444/

5. HULTON, G., « Histoire des relations sino-américaines » by http://www.universalis.fr/encyclopedia.

6. JEAN, P.C., « La politique étrangère de la Chine : une Chine sans ennemi n'est pas forcement une Chine rassurante » by http://www.caim.info.

7. NATHALIE, R., « Vers un élargissement sélectif de l'Union européenne : 10 pays - 2 cercles » by http://www.jstor.org/pss/3502640.

8. PETER. F., « Les Etats-Unis désirent l'aide de la Chine » by http://www.mondialisation.ca.

.

9. QI, Zijian, « les relations sino-américaines au nouveau point de départ » by http://french.china.olg.cn/

10. ROBERT, Sch., « La dimension stratégique des relations commerciales et monétaires Chine-Union européenne » by http://www.robert-schuman.org

11. WANG, Charles, « L'Europe, un contrepoids dans les relations sino-américaines » by http://www.questionchine.net/

12. XING, HUA, « Lettre du centre Asie 18 pour une relance du train des relations sino-européennes » by http://www.lfri.org.

13. YANG, CH., « L'exemple des pays occidentaux, la mondialisation et la modernisation » by http://www.creativecommons.org.

14. France-diplomatie, « Présentation de la Chine » by http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/

15. « La politique étrangère de la Chine » by Wikepidia encyclopedia libre.

16. « La politique étrangère de la Chine » by http://www.oboulo.com.

17. « Déclaration conjointe sino-française : construire ensemble » by http://www.fmprc.gov.wjdHgb/t277982.htm.

18. « La géopolitique de la Chine » by http://www.tlfq.ulval.cal.

19. « Histoire de l'Union européenne » by http://www.wikipedia.org.

20. « Intégration économique, exemple de l'Union européenne » by http://.oboulo.com.

21. « La politique étrangère de la Chine » by http://french.cri.cn/chinaabc.

22. « Promouvoir la paix et le développement de l'humanité » by http://www.conference.edu.cn.

23. « Les relations sino-européennes dans la période de maturité et du développement régulier et fructueux » by http://www.ww.diploweb.com.

24. « Aperçu général de recherches sur les relations économiques et commerciales sino-européennes » by http://creativecommons.org.

Table des matières

In memoriam i

Epigraphie ii

Dédicace iii

Avant-propos v

Introduction générale i

1. Problématique et hypothèse i

a) Problématique i

b) Hypothèses ii

2. Choix et intérêt du sujet ii

a) Le choix ii

b) Intérêt du sujet iii

3. Objet d'étude iii

4. Méthode et technique de recherche iii

a) Méthode iii

b) Technique de recherche iv

5. Délimitation spatio-temporelle iv

a) Délimitation spatiale iv

b) Délimitation temporelle iv

6. Subdivision du travail v

Chapitre1 : Considérations générales 1

Section 1. Coopération internationale 1

§1 Approches définitionnelles de la coopération 1

§2. Evolution de la coopération 2

§3. Les domaines de coopération internationale 5

Section 2. Présentation de la Chine 8

§1 Aspect géopolitique de la Chine 8

§2. La puissance politico-économique de la Chine 10

§3. La percée chinoise en relations internationales 13

Section 3 : Présentation de l'Union européenne 15

§1. Origine ou historique et objectif de l'Union européenne 15

§2. L'intégration politique à l'Union européenne 19

§3. Intégration économique à l'Union européenne 21

Conclusion partielle du premier chapitre 23

Chapitre 2 : La politique étrangère de la Chine 24

Section 1. Les principes fondamentaux de la politique étrangère chinoise 24

§1. L'attitude, la politique de la Chine sur les problèmes internationaux et ses relations avec le monde 24

§2. Le maintien de la paix mondiale, la protection de la modernisation et les règlements des différends internationaux et régionaux 25

§3. La coopération avec les pays en développement et l'établissement d'un nouvel ordre politique et économique international 26

Section 2. La conduite de la politique étrangère chinoise 28

§1 La politique étrangère chinoise face aux grands principes 28

§2. Evaluation de la politique étrangère de la Chine 30

§3. La diplomatie chinoise du pétrole 33

Section 3. Les relations entre la Chine et le monde 34

§1. Les relations sino-africaines 34

§2. Les relations sino-américaines 38

§3. Les relations sino-asiatiques : Inde et Japon 39

Conclusion partielle du deuxième chapitre 41

Chapitre 3. Les relations sino-européennes : enjeux et perspectives 42

Section 1 : Evolution ou développement des relations sino-européennes 42

§1. L'évolution des relations : de 1975-1990 42

§2. L'évolution allant des 1990-2000 43

§3 L'évolution des relations sino-européennes de 2000-2009 44

Section 2. Les enjeux dans les relations sino-européennes 45

§1. Les enjeux économiques 45

§2. Les enjeux commerciaux 47

§3 Les enjeux politico-diplomatiques. 49

Section 3 : Les perspectives des relations sino-européennes 50

§1. L'état actuel et les perspectives des relations économico-commerciales sino-européennes 50

§2 Stratégies de développement du commerce sino-européen dans le contexte de la mondialisation. 52

§3. Les problèmes existants et les facteurs des contraintes dans le développement du commerce sino-européen 54

Conclusion partielle du troisième chapitre 56

Conclusion générale 58

Bibliographie 61

I. Ouvrages 61

II. Articles, revues et journaux 61

III. Notes des cours 62

IV. Sites internet 62

Table des matières 65

* 1 . ROBERT, SCH., « La dimension stratégique des relations commerciales et monétaires Chine - Union européenne » by http://www.robert-schuman.org.

* 2 . BIYOYA M., Syllabus des théories de Relations internationales, E.S.S.P.A., G2 R.I., 2007-2008, Inédit, p. 28.

* 3 . NGOIE TSHIBAMBE G., Introduction aux Relations internationales, éd. Labossa, Lubumbashi, 2005, p. 70.

* 4 . ROBERT, SC., « La dimensions stratégique des relations commerciales et monétaires Chine - Union européenne » by http://www.rovert-schuman.org.

* 5 . RONGERE P. Méthode des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1971, p. 12.

* 6 . VERHAEGEN B. « Méthode et problèmes de l'histoire immédiate » in Cahiers économiques et sociaux, n° 3, septembre 1970, p. 472.

* 7 . LABANA L.A., Coopération internationale, Médiaspaul, Kinshasa, 2006, p. 13.

* 8 . BARREA cité par LABANA, L.A., Op. Cit, p. 13.

* 9 . LABANA L.,A., Op. Cit., p. 14.

* 10 . LABANA, L.A., Op. Cit., p. 14.

* 11 . Idem, p. 23.

* 12 . Idem., pp. 23-24.

* 13 . LABANA, L.A., Op. Cit., p. 25

* 14 . LABANA, L.A., Op. Cit., p. 25

* 15 LABANA, L.A., Op. Cit., p. 31.

* 16 . LABANA, L., A., Op. Cit, p. 31.

* 17 . Idem, p. 31.

* 18 . « La présentation de la Chine » by http://www.tlff.ulaval.ca/axl/asie/chine.egeniral.htm.

* 19 . « La présentation de la Chine » by http://www.tlff.ulaval.ca/axl/asie/chine-egeneral.htm.

* 20 . Idem.

* 21 . Idem.

* 22 . ANGUS MADDISON, cité par François Lemoine « La percée chinoise en Afrique » in Etude, n° 4026, janvier 2005, p. 739.

* 23. François, L., Lemoine « La percée chinoise en Afrique » in Etude, n° 4026, janvier 2005, p. 740.

* 24 . SERGE, SUR, cité par POUL, Ed. B. « Percée chinoise en Afrique » in Congo-Afrique, n° 429, novembre 2008, p. 747.

* 25 . France-Diplomatie, « La présentation de la Chine » by http://www.diplomatie.gouv.Fr/Fr/pays-zone-geo.833/chine-567/presentation-chine.

* 26 . WIKIPEDIA, l'encyclopedia libre « Histoire de l'Union européenne «  by http://www. Wikipidia.org.

* 27 . Art.-Cit, by http://www.wikipidia.org.

* 28 . Encyclopedia « Histoire européenne du monde » by http://www.wikipidia.org.

* 29 . Encyclopedia « Histoire européenne du monde » by http://www.wikipidia.org.

* 30 . NATHALIE, R., « Vers un élargissement sélectif de l'Union européenne : 10 pays - 2 cercles » by http://www.jstor.org/pss/3502640.

* 31 ; Art. Cit. by http://www.jstor.org/pss/3502640.

* 32 . Encyclopedia « Histoire de l'Union européenne » by http://www.wikipidia.org.

* 33 . « Vers un élargissement sélectif de l'Union européenne : 10 pays - 2 cercles » by http://www.oboulo.com.

* 34 . « La politique étrangère de la Chine » by http://www.french.cri.cn/chinaabc/chapter4/chapter 40éà§.htm.

* 35 . « La politique étrangère de la Chine » by http://www.french.cri.cn/chinaabc/chapter4/chapter 40éà§.htm.

* 36 . « Promouvoir la paix et le développement de l'humanité » by http://www.hyconference.edu.cri/fa-book/47.htm.

* 37 . Art. Cit., by http://www.hyconference.edu.cri/fa-book/47.htm.

* 38 . http://www.mondialisation.ca/index.php?tontext=va§aid=10676.

* 39 . PETER FRANSSEN, « Les Etats-Unis désirent l'aide de la Chine «  by http://www.mondialisation.ca/index.php?tontext=va§aid=10676.

* 40 . PETER FRANSSEN, Art. Cit., http://www.mondialisation.ca/index.php?tontext=va§aid=10676.

* 41 . FONRATH, E., La politique étrangère de Pékin : un « soft power aux caractéristique chinoises » éd. Paris, 14 janvier 2009, by http://www.questionchine.net.

* 42 . FONRATH, E., Art. cit., p. 1.

* 43 . « La politique étrangère de la Chine » by http://www.oboulo.com.

* 44 . FONRATH, E., Art. cit., p. 1. by http://www.questionchine.net.

* 45 . WEN, JIABAO, « La participation au 9e sommet Chine-ASEAN » by http://www.ambchine.mu/fra/xwdt.

* 46 . « Déclaration conjointe sino-française : construire ensemble » by http://www.fmprc.gov.wjdHgb/t277982.htm.

* 47 . JEAN, P.C., « la politique étrangère chinoise  : une Chine sans ennemi n'est pas forcement une Chine rassurante » by http://www.cairn.info/.

* 48 . « Les relations sino-africaines : coopération ou exploitation » by http://www.alternatives.ca.

* 49 . Art. Cit., p. 1.

* 50 . NGOIE, TS., G., « Les relations sino-africaine dans l'espoir et les controverses » in Congo-Afrique n° 418, octobre 2007, p. 600.

* 51 . Edouard, Mendiaux, cité par NGOIE, TS., G., Art. Cit., p. 601.

* 52 . NGOIE, TS., G., Op. Cit ;, p. 602.

* 53 . AWUVE, K., A., « les enjeux de la coopération sino africaine » by http://www.memoireonline.com/

* 54 . Idem.

* 55 . HUGON, Ph., et ADAMA, G., « La percée chinoise en Afrique » by http://www.raratio86.fr/mode/2444/

* 56 . AWUVE, K.,A., Art. Cit. by http://www.memoire online.com/10/08/1596/m_les_enjeux_de-la-coopération-sino-africaine.

* 57 .HULTON, G., « Histoire des relations sino-américaines » by http://www.universalis.fr/encyclopedie/Q162951/sino-americains-histoire.

* 58 . WANG, Charles, « l'europe, un contrepoids dans les relations sino-américaines » by http://www.questionchine.net/

* 59 . QI, Zijian, « les relations sino-américaines au nouveau point de départ » by http://french.china.olg.cn/

* 60 . « L'Etat du monde 2006 » éditions la Découverte, 2005, pp. 617-618.

* 61 . France-diplomatie, « Présentation de la Chine » by http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/

* 62 . France-diplomatie, « Présentation de la Chine » by http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/.

* 63 . « Les relations sino-européennes dans période de maturité » by http://www.diploweb.com.

* 64 . Idem.

* 65 . DAI, D. et LIU, Xinhua, « Partenariat global sino-européen » by http://creativecommon.org.

* 66 . ZF.WT32-1575c. NIVA, « Aperçu général des recherches sur les relations siro-européenne » by http://creativecommon.org.

* 67 . FENG, Z., « Bilan des relations sino-européennes en 2008 » by http://french.beijingreview.com.nc.

* 68 .  « Les relations sino-européennes dans une période de maturité et du développement régulier et fructueux » by http://www. Diploweb.com.

* 69 . FRENG, Zh., « Bilan des relations sino-européennes en 2008 » by http://french.beijingreview.com.cn.

* 70 . « Le développement et la maturité des relations sino-européennes » by http://Chine-Europe.com.

* 71 . ROBERT, Sch., « La dimension stratégique des relations commerciales et monétaire Chine - Union européenne » by http://www.robert.schuman.org.

* 72 . Idem

* 73 . Art. Cit., by http://www.diploweb.com.

* 74 . « Les relations sino-européennes dans une période de maturité et du développement régulier et fructueux » by http://www.diploweb.com.

* 75 . ZF.WT32-1-4575c.NIV1 CHV « Aperçu général des recherches sur les relations économoco-commerciales sino-européennes » by http://creative common.org.

* 76 . WANG, Lei., « Les relations commerciales sino-européennes gagnent en maturité » n° 12, 2005, pp. 35-36 by http://www.creativecommons.org.

* 77. ZHAO, JUA, et MA., K., « Les relations commerciales sino-européennes gagnent en maturité », n° 7, 2004, by http://www.creative.commons.org.

* 78 . ZHAO, JUA, et MA., K., « Les relations commerciales sino-européennes gagnent en maturité », n° 7, 2004, by http://www.creative.commons.org.

* 79 . Aperçu général de recherches sur les relations économiques et commerciales sino-européennes » by http://creativecommons.org.

* 80 . YANG ,Y. , art.cit

* 81 . « Les relations sino-européennes dans une période de maturité et du développement régulier et fructueux » by http://www.diploweb.com.

* 82 . Floribert, KABONGO, Syllabus de l'Histoire diplomatique , F.SSPA, G2 RELATIONS INTERNATIONALES., Unilu, 2007-2008, p. 48, Inédit.

* 83 . Qiu, Limin, « Tactiques de la Chine à l'encontre des pratiques anti-dumping européennes et américaines », N° 4, 2006, pp. 60-
64 by http://realivecommon.org.

* 84 . YANG, CHENGXU, « L'exemple des pays occidentaux, la mondialisation et la modernisation » by http://creativeCommon.org.






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