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Les répercutions de la crise financière internationale sur les pays émergents

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par Elie Chanson NJOUMENE
Economics School of Louvain (ESL) - Advanced Masters 2009
  

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Conclusion

L'objectif de notre travail était d'examiner l'impact de la crise financière internationale sur les pays émergents. Le champ d'étude de notre sujet étant très vaste et au regard des exigences académiques sur la taille limitée de notre travail, nous nous sommes restreints aux pays émergents d'Afrique et nous avons illustré notre étude par le cas du Cameroun. Pour ce faire, nous avons d'abord présenté le contexte international avant et après le déclenchement de la crise ainsi que ses causes, ensuite, nous avons dégagé les canaux de transmission de la crise aux pays émergents d'Afrique et enfin, nous avons analysé le cas du Cameroun à travers ces mécanismes de transmission.

Il ressort de notre étude que la plupart des pays africains n'échapperont pas à la crise globale. Ils sont exposés à la crise par leur système bancaire relativement lié à celui des pays avancés, par la baisse des flux de capitaux vers l'Afrique, par le durcissement des conditions d'emprunt et par la chute des prix et de la demande des produits exportés. Ces canaux de transmission pourraient conduire à l'aggravation des déficits publics, suivie d'un manque de source de financement. L'impact dans chaque pays dépendra de sa position extérieure (dette extérieure, réserves de changes, déficit courant, etc.) et de sa capacité à faire face à cette crise (base taxable, politique de gouvernance, etc.).

Pour le cas du Cameroun, les effets de la crise restent encore limités. Cependant, de nombreux risques pèsent sur son système bancaire, son budget, sa balance courante, sa dette publique et le financement de son économie. Des actions devraient être mises sur pied pour éviter que ces risques ne se réalisent. Par exemple, le gouvernement camerounais, en partenariat avec les autres pays de la CEMAC pourrait initier un projet visant à réaménager le cadre juridique du marché interbancaire de la CEMAC afin de minimiser les risques de contrepartie et permettre la reprise et le bon fonctionnement de ce marché interbancaire. Il pourrait également assurer les dépôts de la clientèle, ce qui pourrait avoir pour effet le passage d'une structure de dépôts à vue aux dépôts à terme, permettant à la fois d'atténuer le risque d'un bank run et d'octroyer davantage des crédits à l'économie nationale. Améliorer le climat des affaires pourrait avoir un triple effet : plus d'investissements nationaux, davantage de crédit à l'économie nationale et réduction des risques de concentration de placements à l'extérieur. Le gouvernement devra aussi diversifier la source de ses recettes (par exemple, augmenter ses investissements de portefeuille ou favoriser la conquête de nouveaux marchés pour les exportations camerounaises, etc.). Il devra enfin utiliser avec prudence les marges budgétaires en insistant sur le financement des secteurs prioritaires comme l'éducation, la santé, l'agriculture, l'énergie ou les infrastructures routières. En bref, le challenge auquel est confronté le Cameroun aujourd'hui, est de faire face à la crise dans une perspective de la poursuite de son désendettement, de la lutte contre la pauvreté et de son développement.

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