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Les facteurs influençant le comportements sains des personnes vivant avec le VIH/sida du district Nyaruguru cas du centre de sante Muganza et Nyantanga

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par Jean Bosco MANIRAKIZA et Josee DUSABE
ISPG (Institut Superieur Pedagogique de Gitwe) - Graduant en Science Infirmiers A1 2010
  

Disponible en mode multipage

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INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DE

GITWE (ISPG) DEPARTEMENT DES SCIENCES INFIRMIERES

LES FACTEURS INFLUENÇANT LE COMPORTEMENTS SAINS CHEZ LES PVVIH DU DISTRICT NYARUGURU : CAS DU CENTRE DE SANTE NYANTANGA ET MUGANZA

Travail de fin de Cycle présenté en vue d'obtention d'un

Diplôme de graduant en Sciences Infirmières A

Par :

Mme DUSABE Josée

MANIRAKIZA Jean Bosco

DIRECTEUR : Athanase KAREMERA, MPH

Gitwe Mai 2010

DEDICACE

Ce travail est dédié premièrement pour la part de Jean Bosco MANIRAKIZA ;

-A notre Seigneur tout puissant

-A mes Parents, frères et soeurs pour les supports qu'ils ont offerts.

-Au projet « ABANA GROUP » plus spécialement à son coordinateur.

En fin de la part de Mme Josée DUSABE, ce travail est spécialement dédié :

-A mon Mari

-A mes Parents, frères et soeurs pour les supports qu'ils ont offerts

-A tous les nôtres d'aujourd'hui et à jamais.

REMERCIEMENTS

Au terme de notre travail de fin d'étude en Sciences Infirmière

Nos remerciements s'adressent :

Au Gouvernement du Rwanda pour le support offert à notre Institut et aux étudiants.

Egalement APAG (Association des Parents Adventiste de Gitwe)

Aux autorités tant administratives qu'académique de l'ISPG.

A Monsieur KAREMERA Athanase pour un dévouement qu'il a offert lors de la rédaction de ce travail de fin de cycle par sa patience et d'une compréhension inoubliable, ses conseils et ses suggestions ont contribué aussi bien à l'enrichissement de nos investigations qu'à notre formation personnelle,

Nos sentiments de reconnaissance s'adressent ensuite au Soeur titulaire Adelinde MUKAZANA du Centre de Santé Muganza et au titulaire du Centre de Santé Nyantanga RUGAMBIRIZA Amos pour tous sentiments de soutien et aux personnels qui n'ont cessé de nous témoigner leurs sympathies d'arrangements aux services nous a facilité lors de nos études.

Aux personnes physique ou morale qui travaillent sans relâche pour contribuer à freiner la propagation du VIH/SIDA et apportent une contribution pour la prise en charge des PVVIH.

Que chacun trouve ici l'expression de notre reconnaissance pour sa précieuse contribution scientifique, morale, ou financière.

En fin, à vous tous qui, de près où loin ont contribuée d'une façon où d'une autre à la réussite de ce travail.

Mme Josée DUSABE

Mr Jean Bosco MANIRAKIZA

SIGLES ET ABREVIATIONS

: pourcentage

APAG : Association des Parents Adventiste de Gitwe

C P N : Consultation prénatale

C S : Centre de santé

FOSA : Formation Sanitaire

I E C : Information Education Communication

I V/IM : Intra Veineux/Intra Musculaire (Injection)

MINISANTE : Ministère de la santé

O MS : Organisation mondiale de la santé

P F: Planning familial

PLHIV: Person Living With HIV/AIDS

PTME : Prévention de la transmission du VIH/SIDA de la Mère à l'Enfant

PVVIH : Personnes Vivant avec le VIH

SIDA : Syndrome d'immunodéficience acquise

TME : Transmission Mère Enfant

VCT: Voluntary Counseling and Testing

VIH: Virus de l'immunodéficience humaine.

WHO: World Health organization

WWW: World, Wide, Web

LISTE DES TABLEAUX ET/OU GRAPHIQUE

Tableau 1 : Répartition des PVVIH membres et non membres des associations

Tableau 2 : Calcul de la taille de l'échantillon par Centre de Santé

Tableau 3 : Répartition des enquêtées selon, l'âge, sexe, état civil, profession,

niveau d'instruction, membre de l'association, échange de résultat, dosage CD4,

être sous Bactrim, Avoir une mutuelle de santé

Tableau 4 : Comportements sains chez les PVVIH

Tableau 5 : Vie saine selon  l'âge, sexe, état civil, étude faite, membre d'association,

échange de résultat, connaissances de trois modes de prévention, connaissance de

trois modes transmission

Tableau 6 : Connaissances des trois modes de transmission du VIH/SIDA chez les PVVIH

Tableau 7 : Connaissances des trois méthodes de prévention du VIH/SIDA

Tableau 8 : Vie saine selon les membres de l'association.

Tableau 9: Les raisons de non adhésion aux associations des PVVIH

SUMMARY

The HIV pandemic is a real problem of public health and of national survival LHIV have difficult themselves, buy the disease and have problems of relationship with the members of their families, their mate's neighbors and even the community I which they live.

To handle this situation, an integration of PLHIV in association is crucial. Many studies have shown to behavior change though association of PLHIV; among others the use of condoms, not taking alcohol and tobacco.....for better living positively with HIV/AIDS.

Other PLHIV do not integrate themselves in association and majority of them adopt behaviors, which put their life in danger.

In Nyaruguru District, the 3 quarter of PLHIV are in association, it has been shown reason-hindering PLHIV to adhere all to associations on the one hand and see if PLHIV living in associations have adopted good behaviors compared to those who are not in associations on the other hand.

Henze, a study untilled« Les facteurs influençant les comportements sain des PVVIH du District Nyaruguru cas du centre de Santé Nyantanga et Muganza » has been carried out in Nyaruguru District.

A descriptive cross-sectional study has been carried out on 302 PLHIV whose positivity lasts for more than one year. The aims are:

-To evaluate knowledge of PLHIV in the matter of HIV/AIDS

-To compare favorable behavior between members and no members

- To determine the reason of no adhesion for PLHIV non-members of association of PLHIV.

Out come

-77.5% hasn't good heavy life like a person living with HIV/AIDS

-About prevention methods they are on 20.9%

-Only 18.9% they have best knowledge of three transmitting methods

-Them level of knowledge in matter of HIV/AIDS is53% for members of association while it 32% for no members

-Good behavior is statistically associated to the fact of being members since 18.9% of association of PLHIV versus 4% of non-members adopts good behavior:

-70.9% of PLHIV members of association use condoms regularly during each sexual intercourse. The proportion is 42.3% for nom members

Finally, 8.1%, 14 % and 4% of those who do not adhere to associations tell that reasons are:

-Lac of the time

-fever of importance of being members

-They do not want identified as PLHIV.

Conclusion: The facts of being members of PLHIV are benefit for changing behavior at risk and improve the level of knowledge in matter HIV/AIDS.

RESUME

Nous avons mené une étude descriptive transversale intitule « Les facteurs influençant le comportement sains chez les PVVIH du District Nyaruguru : Cas du centre de sante Nyantanga et Muganza » Nyaruguru et notre étude a pour objectifs spécifiques suivant :

-Identifier les facteurs influençant les comportements sains des PVVIH.

-Evaluer les connaissances des PVVIH en matière de VIH/SIDA.

-Déterminer les raisons de non adhésions aux associations

Le comportement sain est définit comme étant l'adoption du mode vie saine notamment l'absence du tabac, l'absence de l'alcool et utilisation de préservatifs à chaque rapport sexuels chez les personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Notre étude à abouti aux résultats suivant :

Seulement 22,5% des PVVIH de deux centres de Santé adoptent une mode de vie saine et nous remarquons que :

-39,1% de sujet de notre étude âgé de moins de 35 ans contre 4,8% de plus de 35ans adoptent une mode de vie saine.

-En suite une proportion de 30,3% de sujet vivant en union contre une proportion de 28% et 18,6% respectivement des célibataire et des séparée adoptent une mode de vie saine.

-Une faible proportion de 1,9% contre 36,7% de sujet ayant terminé l'école primaire adoptent une mode de vie saine.

-Signalons également que 27,6% des membres de l'association contre une faible proportion de 8,6% des non membres adoptent une mode de vie saine.

Les connaissances des PVVIH en matières du VIH/SIDA est faible car :

-20,9% des PVVIH connaissent trois méthodes de préventions contre une proportion de près de 80%.

-Seulement 18,9% des PVVIH savent trois modes de transmissions.

Les raisons de non adhésions aux comportements sains des PVVIH :

-8,1% accuse d'avoir manque des informations.

-D'autres environs 14% accorde peu d'importance tableau : 9

ANNEXE

QUESTIONNAIRE PRECODEE

TABLE DE MATIERES

CHAP O.INTODUCTION GENERALE 14

1. PROBLEMATIQUE 14

2. HYPOTHESES DU TRAVAIL 16

3. OBJECTIFS 16

3.1. OBJECTIFS GENERAL 16

3.2. OBJECTIFS SPECIFIQUE 16

4. INTERET DU SUJET 17

4.1. INTÉRÊT PERSONNEL 17

4.2. INTÉRÊT SCIENTIFIQUE 17

5. DELIMITATION DU SUJET 18

6. ARTICULATION DU TRAVAIL 18

CHAP.I. REVUE DE LA LITTERATURE SUR LE SUJET 19

1.1 DEFINITIONS DES CONCEPT 19

1.2 MODE DE TRANSMISSION DU VIH 20

1.3. MODE DE PREVENTION DU VIH SIDA 21

CHAP.II CADRE PRATIQUE 24

2.1. DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE 24

2.1. LOCALISATION ET DONNÉE GÉ OGRAPHIQUES 24

2.2. MATERIEL (TECHNIQUE DE COLLECTE DE DONNÉES) 24

2.3. CHOIX ET LA TAILLE DE L'ECHANTILLON 25

2.3.1. NATURE DE L'ÉTUDE 26

2.3.2. MÉTHODOLOGIE PROPREMENT DITE 26

2.3.3 VARIABLE D'ÉTUDE 27

2.4.CADRE CONCEPTUELLE 28

2.5.DIFFICULTES RENCONTREE 29

2.6. CONSIDERATION ETHIQUES 29

CHAP III. PRESENTATION ET DISCUTION DES RESULTATS 30

3.1 DONNEES SOCIO DEMOGRAPHIQUE DES PVVIH SUJET DE L'ETUDE 30

3.2 RESULTAT PROPREMENT DITS 32

3.2.1 COMPORTEMENT FAVORABLE A UNE VIE SAINE 32

3.2.1.1. COMPORTEMENTS SAINS CHEZ LES PVVIH 32

3.2.1.2 VIE SAINE SELON : AGE, SEXE, ÉTAT CIVIL, ETUDE FAITE, MEMBRE D'ASSOCIATION, ECHANGE DE RÉSULTAT, CONNAISSANCE

DE TROIS MODES DE PRÉVENTION, CONNAISSANCE DE TROIS MODES TRANSMISSION. 32

3.2.2. CONNAISSANCES DES PVVIH EN MATIERE DU VIH/SIDA 35

3.2.2.1 CONNAISSANCE DES TROIS MODES DE TRANSMISSION 35

3.2.2.2. Connaissances des trois méthodes de prévention du VIH/SIDA 35

3.2.2.3. PROPORTION DES PVVIH MEMBRES DE L'ASSOCIATION VIVANT DANS L'ASSOCIATION ET LES NON MEMBRES EN

CONSIDÉRANTS LA VIE SAINE 36

3.2.3 RAISON DE NON ADHÉSION AUX ASSOCIATIONS DES PVVIH SELON LES MOTIFS DE DÉPISTAGE 36

3.3 : DISCUTION DU RESULTAT 37

3.2.1. CONNAISSANCES DES PVVIH DU DISTRICT NYARUGURU CAS DU CENTRE DE SANTE NYANTANGA ET MUGANZA EN MATIERES DU VIH/SIDA 37

3.4. COMPORTEMENTS SAINS DES PVVIH DU DISTRICT NYARUGURU CAS DU CENTRE DE SANTE NYANTANGA ET MUGANZA 38

3.5CONLUSION ET RECOMMANDATION 40

3.5. CONCLUSION 40

3.6. RECOMMANDATION 40

5.7 REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE+WEBSITE 42

3.8. ANNEXES QUESTIONNAIRE 44

CHAP O.INTODUCTION GENERALE

1. PROBLEMATIQUE

La Pandémie du VIH/SIDA représente un réel problème de Sante publique et de survie nationale lorsqu'on considère son ampleur et sont impact négatif sur le développement socio économique du pays. A l'heure actuelle, le SIDA continue de ravager les familles, les communautés et les pays partout dans le monde. (5)

Selon le rapport de l'ONU/SIDA (2007), le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le monde est estimé à 33,2 millions tandis que le nombre de nouvelle infection est estimé à 2.5millions. On enregistre 2.1milions de décès dus au SIDA et une prévalence (15-45ans) estimée à 0.8%. Bien que n'hébergeant 10% de la population mondiale, l'Afrique compte 63% des PVVIH en 2007. (6)

L'épidémie du VIH/SIDA se présente de manière différent dans les six pays des grands lacs, avec des taux de séroprévalence allant de 15,1% (Province de Nyanza au Kenya) 13.5% (région Mbeya en Tanzanie) à des minimal de 0.6% (Zanzibar). Les taux nationaux de séroprévalence au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda sont d'ordre de 6 à 7% soit près du double des taux de prévalence au Burundi, au Rwanda et en RDC (3%). Les taux de séroprévalence sont plus élevés chez les femmes de tout les pays. Dans l'ensemble, l'épidémie du VIH/SIDA semble se stabiliser ou être en régression surtout en Ouganda, au Kenya, au Rwanda et en Tanzanie rurale. (7)

Au Rwanda les résultats de la deuxième étude de prévalence du VIH/SIDA conduite en 2005 montrent que la prévalence du VIH/SIDA est de 3,0% (intervalle de confiance de 2,6à3, 4). Les femmes avec un taux de prévalence de 3.6% et les hommes à 2,3%. Il en résulte un ratio moyen d'infection de 1,6 entre les femmes et les hommes, ce qui revient à dire que pour 100 hommes infectés il ya 160 femmes infectées. Ce taux est de 7.3% en milieu urbain [6,2 à8.4%] en milieu rural [1,9 à 2,5%]. (8)

Au District Nyaruguru, le taux de séroprévalence est de 2.9% dans la population générale et un dépistage effectué chez 1033 enseignants en 2007, a révélé une séroprévalence de 1.7%, celui effectué sur 4591 femmes enceintes en CPN a montré une séroprévalence de 3.4% alors que celui effectué chez les animateurs de santé a révélé un taux de 2.8%.

Dans une étude faite où plus de 500 Séropositifs ont été suivie pendant 14 ans, 32% n'ont pas développé le SIDA et 9% étaient sans symptômes, résultats des comportements sains chez les PVVIH. L'étude a montré qu'il y a bien de choses que les gens peuvent faire pour vivre plus longtemps et se sentir à l'aise quand bien même s'ils seraient séropositifs et qu'il ya aussi beaucoup de comportements et d'autre facteurs qui peuvent accélérer le temps de séropositivité. (Ne pas avoir une alimentation saine, Ne pas avoir suffisamment de repos, les fumeurs, boire de l'Alcool, se réinfecter davantage avec le VIH en ayant des rapports sexuels sans préservatifs avec son et sa partenaire infecté). (4)

Plusieurs études ont montré un changement de comportements à travers les associations des PVVIH : Au Burundi, les séropositifs et malades membres des ANSS ont parle du SIDA à la télévision, les membres de MVS au Niger, s'installent dans la rue pour haranguer les passants qui se rendent en boite de nuit et distribuent les préservatifs ; au Burkina-Faso, la prévention se fait via le café de santé mise en place par l'association. (4, 5,6)

Dans la politique sanitaire de notre pays et le District de Nyaruguru en particulier, les formations sanitaires demandent aux PVVIH de se grouper dans les associations pour une meilleure prise en charge complète de la personne malade. Ce sont des associations es PVVIH qui aide à faire l'éducation sur les comportements sains des personnes à risque.

Il est fort possible que les associations et d'autres facteurs puissent contribuer dans la mise en exécution des comportements sains relatifs aux PVVIH comme partout ailleurs. C'est pour cette raison que notre étude se propose de mettre en lumière sur cet aspect plus particulièrement au District Nyaruguru cas du Centres de santés Nyantanga et Muganza pour pouvoir étudier les facteurs influençant les comportements sains des personnes vivant avec le VIH du dit Centre de Santé.

2. HYPOTHESES DU TRAVAIL

Les PVVIH du District Nyaruguru adoptent une mode de vie sain. Cette situation s'explique par :

-Les facteurs influençant le mode de vie saine chez les PVVIH.

-les connaissances suffisantes en matière du VIH/SIDA chez les PVVIH.

3. OBJECTIFS

3.1. OBJECTIFS GENERAL

L'étude vise à contribuer à l'amélioration de l'état de la santé, plus particulièrement des PVVIH de Centre de santé Nyantanga et Muganza

3.2. OBJECTIFS SPECIFIQUE

Les objectifs spécifiques sont :

· Identifier les facteurs influençant les comportements sains chez les PVVIH.

· Evaluer les connaissances des PVVIH en matière du VIH/SIDA

· Déterminer les raisons de non adhésion aux associations.

· Proposer les solutions aux défaillances élevées.

4. INTERET DU SUJET

4.1. Intérêt personnel

Plusieurs études ont montré le changement de comportements à travers les associations des PVVIH entre autre l'utilisation des préservatifs, l'abandon de l'alcool et du tabac etc....pour mieux vivre positivement avec le VIH/SIDA. (12)

Au cours de nos observations personnelle ; nous avons constaté que certains PVVIH adoptent les comportements qui mettent en danger leur santé entre autre la prise de l'alcool, le vagabondage etc..... Entant que natif et oeuvrant dans la FOSA du District de Nyaruguru, nous avons eu la curiosité de voir ce qui ce passe réellement sur terrain, ce travail permettra aux responsables de formations sanitaires de prendre les mesures qui s'imposent tant au niveau des PVVIH qu'au niveau des services de santé (VCT/PMTCT) afin de promouvoir la santé des personnes vivant avec le VIH/SIDA.

4.2. Intérêt Scientifique

Une étude menée auprès de 500 PVVIH a montré qu'il y'a bien de choses que les gens peuvent respecter pour vivre plus longtemps et se sentir à l'aise quand bien même ils seraient séropositives. Il y a aussi beaucoup des comportements et d'autres facteurs qui peuvent accélérer le temps de séropositivité. (Mauvaise alimentation, ne pas avoir suffisamment de repos, les fumeurs, boire de l'alcool, et de rapports sexuels non protégé) (4).

D'autre études ont montré que la grande partie des associations des PVVIH sont des femmes et ceux qui n'adhérent pas ont la peur d'être abandonnée par leur familles, le stigmatisme et l discrimination. Néanmoins, celles qui sont membres des associations trouvent que c'est milieu de confort et de soutien morale car elles peuvent accéder à beaucoup d'appuis qui les aident à améliore leur conditions de vie. Le faite de cacher qu'on est séropositive au VIH/SIDA c'est un comportement à risque augmentant le risque d'expansions de la pandémie. (6)

Au District Nyaruguru ¾ des PVVIH sont des membres des associations, dans le but d'améliorer leur santé mais près de ¼ de PVVIH n'adhèrent pas aux associations pour plusieurs raisons et continuent à adopter un mode de vie qui mette en danger leur santé comme le montre le rapport semestriel du District de Nyaruguru (9).

Dans notre pays, comme au District de Nyaruguru, certaines PVVIH se sentent souvent seules, elles ont un sentiment de solitude, éprouvent la crainte de déclarer leur séropositivité et continuent à adopter les comportements néfastes face au VIH/SIDA. La présente étude tracera une ligne de conduite en donnant quelque information relative aux PVVIH. Les recommandations de ce travail aideront les centre de sante à mieux intégrer les PVVIH dans la prévention du VIH/SIDA d'une part et d'autre part aux autorités local de deux centres de Santé à prendre les mésures qui s'imposent en fin de contribuer à l'amélioration de la prise en charge des PVVIH, en adoptant les comportements à moindre risque.

5. DELIMITATION DU SUJET

La délimitation de notre travail est limitée dans le temps et en espace du District Nyaruguru cas des centres de santé Nyantanga et Muganza.

La population de notre étude est celles de la zone de rayonnement du centre de santé Nyantanga et Muganza ayant les caractéristiques suivantes :

-Tous séropositifs membres et non membres de l'association qui viennent de passer au moins une année de séropositivité pour pouvoir mesurer l'impact des facteurs influençant une vie saine.

-Etre âgée de plus de 15 ans pour pouvoir répondre librement aux questions

-Avoir été diagnostiqué VIH positif dans nos deux formations sanitaires pour faciliter les enquêteurs qui ont été choisi parmi les personnels reconnus par les PVVIH afin de garder la confidentialité.

6. ARTICULATION DU TRAVAIL

Notre travail s'articule sur :

Ø INTRODUCTION :

Ø DEVELOPPEMENT :

Revue de la littérature sur le sujet.

Discutions des résultats

Ø CONCLUSION :

Suggestion

Recommandation

CHAP.I. REVUE DE LA LITTERATURE SUR LE SUJET

1.1 DEFINITIONS DES CONCEPT

Le concept de Personne vivant avec le VIH/SIDA désigne l'ensemble des personnes séropositive, depuis les personnes asymptomatique jusqu'à celle qui présente des symptômes manifestes de l'infection à VIH et du SIDA (1).

D'après l'ONU/SIDA(2000), le mot SIDA représente le Syndrome d'Immuno Déficience Acquise, un ensemble des infections foudroyantes causées par le virus de l'immunodéficience humaine : le VIH. Ce virus attaque et détruit les globules blancs du sang indispensable au système immunitaire de défense de l'organisme contre l'infection (2).

Le concept d'une vie saine est une approche de changement intégrale, de comportement qui prend en compte les capacités nécessaires pour la vie ; il s'agit par exemple des stratégies de communication, de prise de décision, de pensée, de gestion des émotions, de l'affirmation de soi, d'amour propre, de résistance aux pressions du groupe (4).

Par Comportements sain (comportement favorable à une vie saine) chez les PVVIH se définit comme étant l'adoption du mode de vie saine notamment l'absence du tabac, d'alcool et l'utilisation des préservatifs lors de chaque rapport sexuels chez les personnes vivant avec le VIH/SIDA (4)

Le VIH : Le VIH (Virus de l'Immuno- déficience -Humaine) est le Virus responsable du SIDA chez l'être humain .A l'heure actuelle, deux types de virus sont connus ; le VIH1 et le VIH2. (3)

Ces deux types de virus sont responsables de manifestations cliniques identiques et peuvent infecter une personne de façon concomitante. Cependant, le VIH1 est le plus virulent et le plus fréquent en Afrique subsaharienne.

LE SIDA : L'acronyme SIDA signifie ; Syndrome d'Immuno -Déficience -Acquise

· «syndrome » un ensemble de symptômes et signe

· «Immunité » la capacité de l'organisme à se défendre contre les microbes

· «Déficience » traduit l'affaiblissement du système Immunitaire

· «Acquis» signifie que cette déficience n`est ni congénitale ni héréditaire

Le SIDA constitue le stade avancé de l`infection à VIH au cours de laquelle la personne infecté présenté des infections opportunistes et un bilan biologique perturbé. (18)

II. MODE DE TRANSMISSION DU VIH

La contamination nécessite la présence du VIH dans le liquide en concentration suffisante.

Parmi les liquides contaminants on distingue :

-Le sang

-les spermes

-Les secrétions vaginales et le lait maternel

Les liquides non contaminant sont :

-La salive

-Les larmes

-Les urines

On distingue trois modes de transmission du VIH :

-Transmission par voie sexuelle :

On estime que 80-85% de la transmission se fait lors du rapport sexuels non protégés d`une personne infecté à son / sa partenaire sexuel (le) .Ces rapports sexuels peuvent être homosexuels ou hétérosexuels. Selon la nature du rapport, le risque de contamination est plus ou moins élevé. (2)

Le risque le plus faible est observé au cours des rapports uro-génitaux où seuls quelques cas de transmission ont été rapports.

-Transmission par voie sanguine :

Evaluée environ à 5%, elle se fait par l'intermédiaire de transfusion de sang ou de dérivés sanguins infectés, d`injection avec du matériels souillés, d'échange ou de réutilisation d`aiguilles, des seringues souillés, de piqûres accidentelles avec du matériels souillés et actes opératoires avec du matériels préalablement utilisé chez des sujets infectés et qui n`a pas été stérilisé. (2)

Les transplantations d'organe des sujets infectés transmettent le VIH.

Il peut être également transmis lors de contact direct avec du matériel souille par du sang infecté lors d`acte rituels ou coutumier tel que la circoncision, le tatouage, etc.

-Transmission de la mère à l`enfant :

Le risque de transmission de l`infection du VIH de la mère à l`enfant varie d`un pays à un autre et est généralement estime entre 15-40%

Cette transmission peut se produire pendant la grossesse, pendant l`accouchement et pendant l`allaitement. La transmission optimale se situe au moment de l`accouchement. A chacune de ces périodes, une prévention particulière peut être proposée (11).

III. MODE DE PREVENTION DU VIH /SIDA

L'épidémie actuelle du VHI/SIDA est en grande partie le fait de comportement individuel à risque. Bien qu`elle ne suffise pas pour juguler entièrement et efficacement tous les aspects de l'épidémie, la prévention constitue la pierre angulaire de la lutte contre le VIH/SIDA et sa contribution pour inverser la tendance de la pandémie et primordiale. En l'absence du vaccin et du traitement curatif la prévention du VIH /SIDA dans notre contexte repose essentiellement sur les comportements à moindre risque. (3)

La prévention de la transmission par voie sexuelle :

Pour les personnes sexuellement activés l, la prévention est basé sur l`adoption de comportement à moindre risque.

En effet, l`abstinence, la fidélité et l'usage du préservatif permettent de prévenir efficacement la transmission du VIH. Les jeunes constituent un groupe vulnérables qui méritent d`être informé, éduqué et conseillé avant qu`ils ne prennent des habitudes sexuelles (Partenaires multiples, rapports sexuels non protégés) difficilement réversibles. Les jeunes doivent être encouragés à retarder l'âge de leurs premiers rapports sexuels, à s`abstenir de rapport sexuels avant le mariage, si non à utiliser un préservatif au cours de tout rapport sexuel. (11)

La prévention de la transmission par voie sanguine :

La prévention ne sera efficace que par la mise à la disposition des malades de sang sécurisé pour des transfusions sanguines dont les indications auront été posées correctement. La sécurisation du sang nécessite le recrutement de donneurs à moindre risque et la prise en compte de la période d`incubation dans le processus de sélection de poches de sang à transfuser.

Le rôle critique des injections (IM, IV) avec du matériel souillé et mal stérilisé, de même que certaine pratique rituelles (tatouages, circoncisions, excisions, etc.) ne doit pas être négligé(11)

La prévention de la transmission du VIH de la mère à l`enfant :

Cependant, il convient de dire qu'elle nécessite une mobilisation et une sensibilisation de la communauté sur les risque de la transmission vertical du VIH de la mère à l`enfant et l`intégration du conseil et du dépistage volontaire dans la consultation prénatale.

De schémas prophylactique utilisant les ARVs existent à l`heure actuel pour réduire d`une manière significative la transmission du VIH de la mère à l`enfant dans la période in utero, per et postpartum.

De même, pour faire face à la transmission postpartum liée à l`allaitement maternel, l`allaitement artificiel exclusif doit être conseille en tenant compte du contexte familial, culturel, des conditions d`hygiène et de moyen financier de la future maman. (11)

CHAP.II CADRE PRATIQUE

II.1. DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE

2.1. Localisation et donnée géographiques

Le district de Nyaruguru est l'un des huit Districts qui composent la Province du Sud. Il est localisé au Sud Ouest de la Province.

Le District de Nyaruguru est limité :

-A l'Est par le District de Huye -Au Nord par le District Nyamagabe et Huye -A l'Ouest par la Province de l'Ouest et de la République du Burundi. -Au Sud par la République du Burundi

Par ailleurs, les centres de santé aux quel l'étude a été effectue Nyantanga se trouve au Sud du District pour Nyantanga et au Nord pour le C.S. de Muganza.

2.2. MATERIEL

· Pour la collecte des données, nous avons utilisé un questionnaire à réponses fermée et ouverte qui a été administré indirectement aux séropositifs sujets de l'étude.

· Pour la saisie des données nous avons utilisé le programme Excel et Epi Info 2000 pour l'analyse des variables.

· L'association entre «les comportements sains et les variables indépendants étaient appréciée par le dégrée de précision : p

· La rédaction du document final a été faite sous logicielle Microsoft Word

2.3. CHOIX ET LA TAILLE DE L'ECHANTILLON

Le District de Nyaruguru compte environs 3736 des PVVIH dont 693 sont récencés dans les deux centres de Santé (Rapport de CDLS). D'après l'OMS, plus grand est l'échantillon, meilleure sera la précision des résultats et que dans la pratique on travaille avec un échantillon dont la taille est comprisé entre 1-20% de la population cible

Selon le même rapport de la CDLS Nyaruguru, 75% des PVVIH vivent en association où ils sont régulièrement encadrés. Pour les cas de notre étude, nous nous sommes basés sur les considérations pragmatiques en prenant 40% de la population cible avec probabilité proportionnel à la taille : Formule=639 ×40 =280

100 Pour faire face aux non répondant afin de maximiser la complétude de réponses, nous avons ajouté une proportion de 5,5%. Ce qui à fait un échantillon de 280+22=302

Me référant ensuite sur les registres de deux formations sanitaire 509sur 693 (73,5%) sont des membres des associations, raison pour la quelle la taille de notre population dans les deux centres de santé a respectée le principe de probabilité proportionnel à la taille.

Tableau 1 : Répartition des PVVIH selon les membres et non membres des associations

Total PVVIH

302

 
 

Echantillonnage des PVVIH

221

 
 

Les PVVH

Membres des associations

221

Non membres des associations

81

Total

302

0,74

0,26

1

Comme le nombre des PVVIH ne sont pas le même dans les deux centres de santé du District Nyaruguru et nous avons réparti les personnes à enquêté en fonction de la taille dans les deux centre ci haut cité (probabilité proportionnelle à la taille) et le tableau montre en détail le nombre de PVVIH à enquêter dans les deux centres de santé.

Tableau 2 : Calcul de la taille de l'échantillon par Centre de Santé

FOSA

Nombre des PVVIH par Centres de santé

 

Membre des Association

Membre en %

Non membre des associations

Non membre en %

CS Nyantanga

118

53,1

53

65

CS Muganza

103

46,9

28

35

Total

221

100

81

100

II.3.METHODE 2.3.1. Nature de l'étude Nous avons fait une étude descriptive transversale

2.3.2. Méthodologie proprement dite

Pour vérifier notre hypothèse et atteindre chacun des objectifs spécifiques ci hauts cités, nous avons utilisé la méthodologie suivante :

1. Pour évaluer les connaissances des PVVIH en matière du VIH/SIDA : un questionnaire relevant les questions suivantes ont été posée entre autre :

* Connaissances des principaux modes de transmission (Transmission par contact sanguin et la transmission du VIH/SIDA de la mère à son enfant, transmission sexuelle.)

* Connaissances du mode de prévention (Abstinence sexuelle, la fidélité conjugale, l'utilisation des préservatifs et prévention de la transmission de la mère à l'enfant)

A été considéré comme satisfaisante au cas où une proportion égale ou supérieure à 90% répond correctement à chaque question.

2. Pour identifier les facteurs influençant une vie saine (Utilisation du préservatif lors de chaque rapport sexuel, l'absence de tabac et le non prise de boissons alcoolisées.) ; Nous avons croisé cette variable à d'autres variables indépendantes entre autre membres d'associations, connaissance des modes de transmission, méthodes de prévention du VIH/SIDA, l'âge, niveau de l'étude etc...)

2.3.3 Variable d'étude

Notre variable dépendante est le comportement favorable à une vie saine chez les PVVIH (qui est la combinaison de l'utilisation des préservatifs lors de chaque rapports sexuel ; l'absence de tabac et de boissons alcoolisée), tandis que les variables indépendantes sont les suivant :

-Age - Sexe -Niveau d'étude -Etat civil -Etre membre d'une association -Etre membre d'une mutuelle de santé - Connaissance du mode de transmission (transmission par voie sexuelle, par voie sanguine et TME) -Connaissance du méthodes de prévention (fidélité conjugale, utilisation des préservatifs, et la PTME) -Echange des résultats entre les partenaires -Etre sous ARV

II.4.Cadre conceptuelle

Comportement sains : - Utilisation de préservatif à chaque rapport sexuel -Absence du Tabac -Absence de boisson alcoolisée

Etre membre d'une Association des PVVIH

Avoir de connaissances suffisantes en matière du VIH/SIDA : -Connaissances du mode de transmission (transmission par voie sexuelle, par voie sanguine et TME) -Connaissances du mode de prévention (fidélité conjugale, utilisation des préservatifs, et la PTME)

 

Caractéristique sociodémographique :

-Age -Sexe -Statut matrimonial -Niveau d'instruction

Autres comportements : - Dosage de CD4 -Etre sous ARV -Etre sous Bactrim


II.5.DIFFICULTES RENCONTREE

-Pendant notre travail, certaines personnes vivant avec le VIH/SIDA ont la peur de bien révéler leurs statuts sérologiques aux enquêteurs, surtout les couples qui n'ont pas échangé entre eux leurs résultats.

-Déplacement difficile vu que notre travail a été effectue dans un milieu rural et montagneux.

- Surtout les personnes vivant avec le VIH/SIDA qui ne sont pas dans les associations pour les trouver exigeant un effort vu que pour les trouvés on a parcouru les registres suivant leur identifications vu qu'ils sont éparpillées.

-Les différents réunions des PVVIH sont mensuelle pour les trouver ce n'étaient pas facile et leur présence est critiquables.

II.6. CONSIDERATION ETHIQUES

Le groupe cible (PVVIH) dans cette étude et certains aspects abordé par la présente enquête comme par exemple l'utilisation des préservatifs, de méthodes moderne de PF, le prise de drogues comme le tabac et alcool, le prise de médicaments comme Bactrim et des ARVs etc....sont des aspect qui touchent l'intimité des enquêtés, d'où l'importence des précautions permettant de recueillir des informations valide et valable sans aucunement blesser ni frustrer l'interlocuteur.

La participation à la présente recherche est strictement volontaire. Pour répondre à cette exigence, une introduction bien préparée a été faite par l'enquêteur chaque fois avant de commencer la collecte des données proprement dite. Les enquêteurs devrons être connus par les enquêtes d'où l'impotence d'utiliser les conseillers qui ont fait le counselling pré et post test dans chaque zone de rayonnement et les enquêteurs devrons d'abord expliquer à leurs interlocuteurs qui ils sont, le but de visite, le contexte, les objectifs et intérêt de l'enquêté et par là, négocier le libre consentement des répondants avant de commencer la collecte des données

CHAP III. PRESENTATION ET DISCUTION DES

RESULTATS

3.1 DONNEES SOCIO DEMOGRAPHIQUE DES PVVIH SUJET DE L'ETUDE

-Plus des 50% des PVVIH enquêtées se trouvent dans la tranche d'âge de moins de 35 ans et 48% sont de plus de 35 ans tandis que 39,4% seulement sont du sexe masculin.

-Près de 55% des PVVIH enquêtées vivent en union avec leurs partenaires, au cas où 11% sont séparée ou divorcée

- Nous remarquons que presque la totalité des enquêtées sont des agriculteurs qui représentent une proportion de 81%

-Une proportion de 35% est analphabète alors que 65% ont fait au moins l'école primaire.

-73,5% des enquêtées sont des membres des associations des personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH) au cas où 26,8% ne sont pas les membres.

-Près de 55% des PVVIH ont échangé leurs statuts sérologiques avec leurs partenaires après les résultats de dépistage et 45% ne l'ont pas fait.

-Nous remarquons qu'un pourcentage de 79,9% est sous Prophylaxie au Bactrim et 69% des enquêtées ont fait le dosage des CD4 bien que 31% n'ont pas encore fait le dosage

En fin presque la totalité des PVVIH (99%) sujet de l'étude sont membre d'une assurance maladie (Mutuelle de Santé).

Les éléments relatifs aux données sont représentés dans un tableau qui suit :

Tableau 3 :

Répartition des enquêtées selon, Age, sexe, état civil, profession, niveau d'instruction, Membre de l'association, membre d'association, membres, évalués échange de résultat, dosage CD4

Variable

Effectifs

Pourcentage

Age (Année) n=302 <35 ans 35 ans

156 146

51,7 48,3

Sexe n=302 Masculin Féminin

119 183

39,4 60,6

Etat civil n=302 Mariée vivant en union Célibataires Divorcé et/ou Séparée

165 102 35

54,6 33,8 11,6

Profession n=302 Agri-éleveurs Élève/Etudiants Commerçant

245 2 55

81,1 0,7 18,2

Niveau d'étude n=302 1.Analphabète 2.Primaire 3.Secondaire

108 166 28

35 55 9,3

Membre de l'association Oui Non

221 81

73,5 26,8

Echange de résultats n=302 Oui Non

165 137

54,6 45,4

Avoir dosé CD4 n=302 Oui Non

208 94

68,8 31,2

Etre sous Bactrim Oui Non

241 61

79,8 20,2

Avoir une mutuelle de santé Oui Non

283 19

99,4 0,6

3.2 RESULTAT PROPREMENT DITS

3.2.1 COMPORTEMENT FAVORABLE A UNE VIE SAINE

3.2.1.1. Comportements sains chez les PVVIH

Par comportement sains (Comportements favorable à une vie saine) se définit comme étant l'adoption du mode de vie saine notamment l'absence du tabac, de l'alcool, et l'utilisation de préservatifs lors de chaque rapport sexuels, chez le personne vivant avec le VIH/SIDA.

Seulement une faible proportion de 22,5% des PVVH enquêté adoptent une mode d vie saine et le tableau No 4 le montre.

Tableau 4 : Comportements sains chez les PVVIH

Vie saine

Fréquence

Pourcentage (%)

Oui Non

68 234

22,5 77,5

3.2.1.2 Vie saine selon l'âge, sexe, état civil, études faite, membre d'association,

échange de résultat, connaissance de trois modes de prévention, connaissance

de trois modes transmission.

Lors de notre travail, nous avons trouvée que 39,1% des PVVIH âgé de moins de 35 ans adoptent une mode de vie saine au cas où seulement une très faible proportion de 4,8% de plus de 35 ans adoptent une mode de vie saine et la différence est statistiquement significative.

-Signalons ensuite que 28,6% de sexe masculin contre 18,6% de sexe féminin adoptent une mode de vie saine.

-Ensuite 1,9% des analphabètes contre une proportion de 36,7% et 17,9% respectivement de sujet ayant fait l'école primaire et secondaire adoptent une mode de vie saine.

-27,6% des membres des associations contre 8,6% des non membres adoptent une mode de vie saine.

-20,9% de ceux qui connaissent les trois modes de préventions contre 10,5% de ceux qui n'en connaissent adoptent une mode de vie saine.

-En fin 18,9% de ceux qui connaissent les trois modes de transmission contre 4,5% de ceux qui n'en connaissent pas adoptent le mode de vie saine et le tableau No 5 le montre.

Tableau 5 :

Vie saine selon, âge, Sexe, état civil, étude faite, membre d'association,

échange de résultat, Connaissance de trois modes de prévention,

connaissance de trois modes transmission.

Variable

N

Vie saine

khi carré

P

précision

Age <35 ans > 35 ans

156 146

39,1 (61) 4,8 (7)

50,7120

0,0000

***

Sexe Masculin Féminin

119 183

28,6 (34) 18,6 (34)

4,1130

0,0425

**

Etat civil (n=302) Mariée vivant en union célibataires Divorcé et/ou Séparée

165 102 35

30,3 (50) 12,7 (13) 14,3 (5)

12,6753

0,0018

***

Etude faite 1.Analphabète 2.Primaire 3.Secondaire et incomplet

108 166 28

1,9 (2) 36,7 (61) 17,9 (5)

46,0508

00,0000

****

Membre de l'Association Oui Non

21 81

27,6 (61) 8,6 (7)

2,1727

0,0000

**

Echange de résultat Oui Non

165 37

29,7 (49) 13,9 (19)

10,7132

0,0010

****

Connaissance de trois modes de Prévention Oui Non

68 239

20,9 (63) 10,5 (25)

95,4513

0,0000

****

Connaissance de trois modes de Transmission Oui Non

57 245

18,9 (57) 4,5 (11)

240,9807

0,0000

***

3.2.2. CONNAISSANCES DES PVVIH EN MATIERE DU VIH/SIDA

3.2.2.1 Connaissance des trois modes de transmission

Seulement une faible proportion de 18,9% a une bonne connaissance sur les trois modes de transmission comme montre le tableau.

Tableau 6 : Connaissance de trois modes de transmission du VIH/SIDA

Variable

Fréquence

Pourcentage (%)

Connaissances des 3 méthodes de transmission du VIH/SIDA

Oui Non

57 245

18,9 81,1

Total

302

100%

3.2.2.2. Connaissances des trois méthodes de prévention du VIH/SIDA

Une proportion de 20,9% connaissent correctement les trois méthodes de préventions du VIH/SIDA comme le montre le tableau 7

Tableau 7 : Connaissance de trois méthodes de prévention du VIH/SIDA

Variable

Fréquence

Pourcentage (%)

Connaissances des 3 méthodes de prévention du VIH/SIDA Oui Non

63 239

20,9 79,1

Total

302

100%

3.2.2.3. Proportion des PVVIH membres de l'association vivant dans l'association et les non membres en considérants la vie saine

Un taux de 27,6% des PVVH évalués qui respect la vie saine sont des membres de l'association alors que seulement 10,3% qui adoptent une mode de vie saine ne sont pas membre.

Tableau 8 : Vie saine selon les membres de l'association des PVVIH

Variable

nn

membres

Non membre

Khi Carré

P

Décision

Vie saine Oui Non Total

68 234 302

27,6 (61) 8,6 (7) 22,6 (68)

10,3 (7) 31,6 (74)

12,1727

0,0004

****

3.2.3 Raison de non adhésion aux associations

Sur 58 des PVVIH non membre des associations, 8,1% ; 14,0% ; 4,0% avancent les raisons comme manque d'informations sur les associations, peu d'importance et ne veulent pas être identifié comme séropositif.

Tableau 9: Les raisons de non adhésions aux associations des PVVIH

Variable n=221

Effectifs

Pourcentage

Manque d'information Peu d'importance Refus Adhésion (163)

18 31 9 163

8,1 14,0 4,0 73,7

Total de non adhésion

58

26,1

Total des cas Evalué

221

100

3.3 DISCUTION DU RESULTAT

3.3.1. CONNAISSANCES DES PVVIH DU DISTRICT NYARUGURU CAS DU CENTRE DE SANTE NYANTANGA ET MUGANZA EN MATIERES DU VIH/SIDA

D'après les résultats de notre travail, les connaissances des PVVIH sont insuffisantes car seulement 18,9% et 20,9% connaissent correctement les trois modes de transmission et trois méthodes de prévention en matière de VIH/SIDA.

Mr Halindintwali dans la Province du Nord spécifiquement au District de Burera en 2007, a montré que le niveau de connaissance des personnes fréquentant le service de VCT/PMTCT est de 35% sur trois modes de transmission et de 36,8% sur méthodes de préventions (16). Ceux résultats ne concorde pas ne concordent pas à ceux trouvée dans notre étude

En Guinée, l'étude sur la surveillance des comportements des PVVIH a montré que la connaissance simultané de trois modes de transmission est relativement faible avec minimum de 10% chez les personnes trouvé circulant dans la route et 49% chez les miniers, tandis que le niveau de connaissance sur méthodes de préventions est de 3% chez les miniers et 18% chez les jeunes écoliers (17). Ceux résultats ne concorde pas ne concordent pas à ceux trouvée dans notre étude

Le résultat de l'étude relative aux connaissances réalisée en Côte d'Ivoire sur les personnes oeuvrant dans le domaine du VIH/SIDA a montré que les modes de transmission sont connus respectivement à une proportion de 94% pour voie sanguine, 92% pour le rapport sexuel, 37,1% pour la transmission de la mère enfant. Par ailler les méthodes de Préventions sont bonne parce que on a trouve un taux élevé de 85,2% qui Savent trois modes est 4% qui sait aucun méthodes. 50% parmi les personnes évalué utilisent les préservatifs, 41% de ceux qui connaissent la fidélité utilisent les préservatifs.4% avère la fidélité, 55,5% des PVVIH savent trois méthodes pur ceux qui travaille dans les domaines du VIH/SIDA.

Hampstone et all au Haïti en 2004, a montré que 97% des personnes évaluée savent l'existence du VIH/SIDA mais plus de 20% croyaient que il n' ya pas de méthodes préventifs 35% des femmes ne savaient aucun méthodes sauf 29% qui connaissent trois méthodes de préventions (Abstinence, Fidélité à un partenaire, Usage du condom (19).

Ainsi donc, les connaissances des PVVIH influençant le comportement sain. Ceci n'est pas étonnant parce que bon nombre des PVVIH sont encadré au sein des associations par des personnes soignantes.

3.3.2 COMPORTEMENTS SAINS DES PVVIH DU DISTRICT NYARUGURU CAS DU CENTRE DE SANTE NYANTANGA ET MUGANZA

Signalons que par comportement sain, on sous attend l'utilisation des préservatifs lors de chaque rapport sexuel, l'absence de l'alcool et l'absence du Tabac dans la vie courant et quotidien des PVVIH. D'après le résultat de notre étude 22,5% des PVVIH adoptent une vie saine est comportement est statistiquement associé au membre des associations (p<0,001).

NDUWIMANA au Burundi affirme qu'après l'intégration des PVVIH dans des associations, les gens changent des comportements et que les association ont des éléments clé de prise en charge psychologique et médicales des personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA, par la réduction du stigmatisation et la dramatisation de tout ce qui est relative au VIH. Ces résultats concordent à ceux de notre étude où le comportement à moindre risque est statistiquement associé à l'appartenance à une association des PVVIH (p<0,001.)

Une étude mène par Corps de paix sur 500 personnes séropositifs pendant 14 ans, a montré que 32% n'ont pas développé le SIDA et 9 % étaient sans symptômes et qu'il ya bien de choses que les gens peuvent vivre longtemps et se sentir à l'aise quand bien même ils seraient VIH positif. Il y a aussi beaucoup de comportements et d'autre facteurs qui peuvent accélérer le temps de séropositivité comme ne pas avoir une alimentation équilibrée, peu de repos, les fumeurs, buveur de l'alcool, se réinfectée d'avantage avec le VIH en ayant des rapports sexuels sans préservatifs (4).

L'utilisation du préservatif est courante dans de nombreux pays de l'Europe depuis plusieurs décennies alors que dans les pays en développement, les préservatifs ne sont pas facilement disponibles et leurs utilisations est encore faible (25%), Selon l'ONUSIDA, 40% des femmes séropositives en consultations prénatale ont déclaré que leurs partenaires utilisaient les préservatifs bien que toutes aient indiqué avoir informé leur partenaires sexuels de leurs statuts sérologique VIH positive (24,25).

Une étude qui a été réalisée en Suisse en 1994 en milieu scolaire sur l'utilisation du préservatif chez les étudiants, 39% des personnes évaluées utilisaient cette méthode de prévention contre les IST/VIH/SIDA régulièrement (24).

Au Rwanda en 1998, KIBILITI a mené une étude sur la prostitution et le VIH et dans son étude 3,1% des prostituées ne recourent à aucunes stratégies de protection alors que 50,6% faisaient l'usage de préservatif pour ce protégé mais pas régulièrement.

Les résultats d'un travail de recherche sur l'accès aux préservatifs menée en 2005, montrent que la majorité des Rwandais connait les préservatifs d'autant plus que 97% ont entendu parler et 84% les a vus. Cependant, seul 29% ont utilisé les préservatifs au moins une fois avec la disparité considérable entre le milieu urbain et les milieux ruraux. Les raisons invoquées sont manque d'information sur l'utilisation correcte, la disponibilité du préservatif, rumeurs autours du préservatif, moins de 10% (8,5%) considère le prix des préservatifs comme obstacle à l'utilisation et 18% des informateurs invoquent les obstacles liés aux pratiques sexuelles dans le contexte Rwandais (26).

Mr HALINDINTWALI, a montré au District de Burera, que le préservatif est mieux utilisé dans la zone couverte par le programme de VCT/PMTCT à une proportion de 58,8% contre 20,7% dans la zone non couverte. Selon la même étude, l'exposition au risque de transmission du VIH/SIDA demeure élevée dans le District car 79,3% et 41,2% respectivement dans la zone non couverte ont eu des relations sexuelles à risque de transmission du VIH sans utilisation de préservatif durant les douze mois ayant précédée l'enquête (16).

Conclusion, nous remarquons bien que certains facteurs sont statistiquement associés aux modes de vie saines chez les PVVIH à savoir l'âge, niveau d'étude, connaissances des PVVIH, le fait d'être membre d'une association.

3.4. CONLUSION ET RECOMMANDATION

3.4.1 CONCLUSION

Au terme de ce travail, l'hypothèse formulée au départ est confirmée. Les comportements sains des personnes vivant avec le VIH/SIDA contribuent à vivre positivement avec le VIH/SIDA au Centre de Sante Nyantanga et Muganza.

En effet :

-Le comportement sain est statistiquement associé à l'âge, aux études faite, au fait d'être membre d'une association et aux connaissances en matières du VIH/SIDA chez les PVVIH comme le montre le tableau No 5

-Signalons également que 89,7% de ceux qui adoptent une mode de vie saine sont membre d'une association au cas où seulement 10,3% de ceux qui adoptent ce mode de vie ne sont pas membre d'une association et la différence statistique est hautement significative.

- Le niveau de connaissances en matière de VIH chez les PVVIH n'est pas satisfaisant car il est 20,9% pour les trois méthodes de préventions et 18,9% pour les trois modes de préventions.

-En fin 8,1% ; 14 % ; 4,0 % de ceux qui n'ont pas adhérées aux associations avancent les raisons comme manque d'information, peu d'impotence accordée aux associations, et ne veulent pas être identifiées comme vivant avec le VIH/SIDA.

3.5 RECOMMANDATION

Pour répondre à chaque obstacle signalé, des recommandations suivant ont été élaborées :

Pour les Centres de Santé Muganza et Nyantanga

-Renforcer le niveau d'information sur le VIH/SIDA et encourager la population à briser le silence autour du VIH/SIDA par la mobilisation des leaders et réaliser des campagnes insistant particulièrement sur les avantages du mode de vie saine chez PVVIH.

-Améliorer le suivi des PVVIH par le personnel des services de dépistages en stimulant aux gens venant de faire le dépistage volontaire sérologie positif de participer aux associations des PVVIH

-Intensifier les visites à domicile et faire des suivis pour vérifier qu'elles adoptent les comportements à moindre risque compte tenu des conseils.

-Disponibilité d'une équipe d'IEC pour PVVIH fréquentant la FOSA en matière de VIH/SIDA sans oublier le reste de la population.

-Encourage les PVVIH à adhérer volontairement aux associations comme stratégies de changement des comportements et facilitant un meilleur encadrement.

Pour les PVVIH adoptent une mode de vie saine :

-Servir d'exemples et sensibiliser les autres à changer d'attitudes et comportement à risque.

3.6. REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE+WEBSITE

1. AIDES, Bok, Jef ; Acte du 10ème regroupement du réseau Afrique 2000, Dakar 3 au 6 Décembre 2003.

2. Dr Joseph NTIRIBINGWA, Connaissances et Attitude et Pratique en matière de VIH/SIDA au District Kabaya, mémoire de maitrise en Santé Publique, Mars 2005.

3. KINT, J : Les associations sans but lucratif, Bruxelles, Maison F Lancier, S.L, 1974

4. Corps de la paix 2001, les pratique d'une vie saine, Information et collection and Exchange, Publication 118 No 006

5. Key: Elements in HIV: AIDS care and support.

6. ONU/SIDA : Rapport sur l'épidémie mondiale de SIDA 2007 : Edition spéciale 11ème anniversaire de l'ONUSIDA.

7. Nicole Fraser, Marelize Gorgent-Albino et John Nkongoro : Analyse rapide de l'épidémiologie du VIH/SIDA et des donnée sur la réponse au VIH au sein des populations vulnérables de la région Africaine de grand Lacs Janvier 2008.

8. Enquête Démographique et Santé au Rwanda 2005.

9. CDLS District de Nyaruguru : Rapport du 1er semestre 2008.

10. Sarah de Haro : Le SIDA en Afrique : des réponses associative, réseau Afrique 2000.

11. OMS : Une stratégie globale du secteur de la sante contre le VIH/SIDA, 2003-2007.

12. Sylvie A. Nenonnene : Lutte contre le VIH/SIDA au Togo : les efforts des associations des PVVIH, Lomé, le 30Novembre 2007.

13. Plan de développement du District Nyaruguru 2007-2012.

14. CNLS la riposte au SIDA : Expérience de la reprise en charge par les ARVs.

15. PROFEMMES/TWESE HAMWE, Recherche documentaire sur la problématique du VIH/SIDA vis-à-vis de la femme Rwandaise, Décembre 2003.

16. Halindintwali Léopold : Etude comparative d'attitudes et des pratiques de la population au District de Burera face au VIH/SIDA dans la Zone de couverte par le programme de VCT/PMTCT et dans la zone non couverte, Mémoire Novembre 2007.

17. FHI et STAT VIEW Internationale (SVI) : Enquête de surveillance comportementale et Biologique du VIH/SIDA en Guinée Février ; 2008.

18. Cellule Focale de lutte contre le VIH/SIDA de la direction générale de trésors en cote d'Ivoire : Résultat de l'Etude relative aux connaissances et pratique face aux VIH/SIDA : connaissance et comportements du personnel dans le domaine du VIH/SIDA 2006.

19. Theodore Niyongabo et all, Enquête sociaux comportementale sur l'infection par le VIH/SIDA au Burundi, CEFORMI, Bujumbura Décembre 2001.

20. Hop Hempstone et all ; VIH/SIDA en Haïti : Revue de la littérature Février 2004.

21. PRO-FEMMES/TWESE HAMWE, Recherche documentaire sur la problématique du VIH/SIDA vis-à-vis de la femme rwandaise, Décembre 2003.

22. KANTENGWA Rhoda 2004, Evaluation et la prise en charge des familles adhérant aux programmes de prévention de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l'enfant, cas du Centre de Santé Kicukiro de 1999 à 2002, mémoire ULK Mars 2004.

23. LALONDEGRUMBERT ET all, Cigarette smoking and perception about smoking and health, East African Med. Journal, 1996.

24. OMS/ONUSIDA 2002 : Améliorer l'accès aux soins dans les pays en développement.

25. UNAIDS, Mai 2002: The impact of voluntary counselling and testing: a global review of the benefits and challenges.

26. Minisanté : Enquête National sur la disponibilité du condom masculin au Rwanda, Octobre 2005.

3.7. ANNEXES QUESTIONNAIRE

1ère Partie

N1

Question

Réponses

Case de réponse

22

Sexe

1. Masculin 2.Féminin

 

33

Quand est ce que vous êtes née ? (Agé)

Age en année 1. <35ans 2. >35ans

 

44

Quel est votre niveau d'études ?

1. Analphabète (sans école et primaire incomplètes) 2. Primaire 3.Secondaire 4.Universitaire

 

55

Quelle est votre profession ?

1. Agri-éleveurs 2.Elève/Etudiant 3.Commerçant 4.Autre

 

66

Motif de dépistage

1. Volontaire 2. Raison médical 3.Autre

 

77

Etat civil

1. Mariée vivant en union 2.Célibataire 3. Divorcée et/ou Séparée

 

88

Quand est ce que vous vous êtes connu comme PVVH

1.6 mois 2.Un an 3.Plus d'un an

 

8.9

Connaisses-vous le résultat du Partenaire

1. Oui 2. Non

 

2ème Partie : Connaissance en matières du VIH /SIDA

9.10

Quel sont les 3 modes principaux de transmission du VIH/SIDA

1. Transmission par voie sexuelle

1. Oui

2. Non

 

2. Transmission par voie sanguin (Autres liquide infectant)

1. Oui

2. Non

 

3. Transmission du VIH/SIDA de la mère à l'enfant(TME)

1. Oui

2. Non

 

4. Nombre de ceux qui savent 3 modes de transmission

 

111

Quel sont les 3 principaux modes de prévention du VIH/SIDA

1. Abstinence et Fidélité conjugal

1. Oui

2. Non

 

2. Utilisation des préservatifs à chaque rapport sexuel

1. Oui

2. Non

 

3. PTME (Prévention de la Transmission du VIH/SIDA du Mère à l'enfant

1. Oui

2. Non

 

4. Nombre de ceux qui savent 3 modes de Préventions

 

3ème Partie : Comportement Sains

11.

Souvenez-vous d'utiliser le préservatif à chaque rapport sexuel ?

1. Oui 2. Non 3. Peu d'importance 4.Refus

 

12.

Apres avoir vu que vous êtes infectée, avez-vous connus des rapports sexuels non protégée ?

1. Oui

2. Non

3. Peu d'importance

4. Refus

 

13.

Êtes-vous fumeur ?

1. Oui 2.Non 3.Peu d'importances

 

14.

Êtes-vous buveur de l'alcool ?

1. Oui 2.Non

 

4ème Partie : Autre Variable

17.

Appartenez-vous dans une association ?

1. Oui 2.Non 3.Refus

 

18.

Si oui laquelle ?

1..................... 2........................ 3........................

 

19.

Si non pourquoi ?

1. Peur d'être connu comme PVVIH 2.Refus 3.Autre

 

210.

Êtes-vous adhéré dans la PF moderne (Planification Familiale)

1. Oui 2. Non 3.Refus

 






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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci