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Analyse des déterminants de la production des cultures vivrières au Bénin: cas du maà¯s et de l'igname

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par Nouta௠Rodrigue HONKPEHEDJI
Université nationale du Bénin - Ingénieur statisticien économiste 2009
  

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RESUME

Ce travail a pour objectif principal d'analyser les déterminants de la production du maïs et de l'igname au Bénin par une approche des données de panel. L'étude a tenu compte de quatre variables explicatives, que sont : la superficie emblavée, la population rurale, la pluviométrie et le prix des produits sur le marché. Les résultats obtenus font état d'une influence significative de la surface emblavée et de population rurale sur la production du maïs et de l'igname au Bénin. Toute fois, la pluviométrie et le prix des produits sur le marché n'ont pas d'influence significative sur la production de ces produits.

Réalisé et soutenu par Samson James Aimé AGBO et Rodrigue Noutaï HONKPEHEDJI

INTRODUCTION

A

u cours de ces dernières décennies, l'agriculture a retenu l'attention de plusieurs économistes à cause de la place prépondérante qu'elle occupe surtout dans les pays en développement et plus

particulièrement dans les pays de l'Afrique subsaharienne. En 1997, selon les estimations de la Banque Mondiale, dans les pays en voie de développement, 70% de la main d'oeuvre active est employé dans l'agriculture et 50% des recettes totales d'exportations proviennent de l'agriculture. Au Bénin, la contribution du secteur agricole au PIB sur la période 1995- 2005, s'est affichée en moyenne à 34,3%1. La production végétale et en particulier la production vivrière y est prépondérante et intervient en moyenne pour 24,1%. Ainsi, les principales cultures vivrières (maïs, manioc, igname, riz, tomate, piment et arachide) permettent de couvrir globalement les besoins alimentaires, mais restent encore largement en deçà des potentialités offertes par les conditions écologiques du pays. Le constat est que le Bénin continue d'importer une bonne partie de sa consommation en produits vivriers des pays voisins.

Par exemple, le riz qui fait l'objet d'une demande en augmentation croissante et dont la production au niveau national qui bien qu'ayant passé de 16.545 T en 1995 à 73.000 T en 2005, laisse place à des importations massives (378.000 T en 2005) destinées à la consommation interne et (60.000 T) aux réexportations. Les actions de promotion de la riziculture sont de plus en plus initiées ces dernières années afin de consolider le secteur.

Le maïs vient au premier rang des cultures vivrières et connaît une évolution croissante. Son utilisation multiple pour la fabrication des farines infantiles et des provendes nécessite d'en garantir un solde vivrier acceptable.

1 Source : Programme de Relance du Secteur Agricole

Quant aux tubercules et racines, notamment l'igname, sa production a renoué avec une croissance régulière au cours de cette décennie, grâce à l'effet conjoint d'une amélioration du rendement et l'élargissement des surfaces cultivées. Le niveau de la qualité des produits dérivés reste encore à améliorer sensiblement pour leur accès plus facile aux marchés.

L'arachide est restée pendant longtemps la principale culture de rente du Bénin avant d'être remplacé par le coton à partir de 1983. Mais, malgré cette situation l'arachide reste toujours l'un des principaux produits vivriers du Bénin.

En ce qui concerne les produits maraichers tels que la tomate et le piment, leur consommation devient de plus en plus importante dans l'alimentation de base des béninois. Ces produits font donc l'objet d'une demande croissante et méritent d'être promus.

Fort de tout ce qui précède, l'agriculture occupe une place prépondérante dans l'économie béninoise et l'estimation et la prévision du PIB nécessite donc une bonne maîtrise de l'évolution de la production agricole en général et de la production vivrière en particulier. C'est dans ce contexte qu'on a décidé de mener cette étude dont le thème est intitulé «analyse des déterminants de la production des cultures vivrières au Bénin : cas du maïs et de l'igname».

Le document est structuré en trois chapitres.

Le premier chapitre portera sur le contexte et la justification, l'objectif, les hypothèses, la revue de littérature et la démarche méthodologique de l'étude.

Dans le chapitre 2, on fera une présentation de l'économie béninoise en mettant un accent particulier sur le secteur agricole.

Le chapitre 3 traitera de l'analyse économétrique. Dans ce chapitre, on présentera les modèles théoriques, les estimations et l'analyse des résultats.

On terminera l'étude par une conclusion générale et quelques

recommandations après avoir dégagé les points faibles (critiques) de l'étude.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle