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La contribution de la fao à  la politique de la sécurité alimentaire du Togo

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par Tchein NINKABOU
ENA du Togo - Cycle 3 de l'ENA option: Diplomatie 2009
  

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B- Les préoccupations de la FAO à travers le temps

Le rôle de la FAO est multiple et s'attache à lutter contre les fléaux qui sévissent en matière d'alimentation.

Les activités de la FAO ont évolué avec le temps et ont varié selon la situation alimentaire mondiale.

Dans les années 1945 les activités de la FAO tentaient à :

- élever le niveau de nutrition et les conditions de vie des populations des pays du tiers monde ;

- améliorer le rendement de la production et l'efficacité de la répartition de tous les produits alimentaires et agricoles, y compris les produits de pêches, d'élevages et de forêts ;

- encourager la participation populaire au développement rural ;

- contribuer à l'expansion de l'économie mondiale et à l'élimination de la faim dans le monde.2

La conception primaire du développement de la FAO apparaît de plus en plus inadaptée aux temps nouveaux. Elle est rendue possible par la redistribution des données géopolitiques. Durant les années soixante, la FAO a accueilli de nombreux Etats indépendants qui l'ont obligée à revoir son programme sur le développement.

1- La conférence des Nation -Unies à Hot-Springs sur le ravitaillement et l'agriculture dans le document der la semaine, du 15 mars 1945, les services américains d'information, section de presse, p. 10.

2- LARE BAMA : L'action de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) pour la promotion du développement socioéconomique dans les pays du 1/3 Monde : cas du Togo ; Mémoire, 1983, p. 4.

Jusqu'alors la FAO n'avait été que studieuse et charitable. Or, pour résoudre le problème du développement dont on entrevoyait à peine la complexité, il fallait une politique autrement plus téméraire.

Invité à prononcer un discours lors de la conférence Mc Dougall 1 de 1963, Julius Nyerere, premier magistrat de Tanganyka, actuelle Tanzanie exprimait « la charité lorsqu'elle nous aide à nous tirer d'affaire nous-mêmes, a une valeur estimable, et la conservera quoiqu'il advienne du reste (...), toutefois, nous devons bien admettre que la FAO a été créée avec des buts plus élevés (...). Elle devait améliorer la condition des populations rurales et contribuer ainsi à l'expansion de l'économie mondiale ».

Ces préoccupations proposent, l'instauration d'un tout autre droit qui prendrait en considération les problèmes économiques des pays en développement et qui oeuvrerait à l'élimination du trop grand écart entre ces derniers et les pays industrialisés.

Face à ces bouleversements, la FAO ne pouvait pas réagir si elle voulait garder sa crédibilité et rattraper le temps perdu. Une remise en question s'avérait donc indispensable d'autant plus que les grands déséquilibres alimentaires, soulignaient avec une dramatique acuité les limites de la stratégie de développement agricole qu'elle avait déployée jusque là.

La grande famine qui s'était abattue au Sahel entre 1973 et 1975 s'inscrivait dans une crise agro-alimentaire mondiale qu'elle-même se greffait sur la crise économique générale de l'après premier choc pétrolier. Depuis la fin des années soixante, la situation météorologique internationale se révéla catastrophique du point de vue agricole. Les récoltes furent désastreuses. La production céréalière chuta rapidement tandis que les prix alimentaires ne cessaient de grimper.2

La FAO accueille à Rome en 1973 la conférence mondiale de l'alimentation placée sous le haut patronage de l'ONU. Au cours de cette conférence, une nouvelle orientation a été donnée à la FAO. Ainsi depuis les années 70 jusqu'à nos jours, les efforts de l'institution se réduisent à l'étude des principaux problèmes communs aux pays en développement et qui se posent dans les domaines de la production végétale et animale.

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